Abbe_Roseau
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Pie XII récite le Paster Noster. Pie XII récite le Paster NosterPlus
Pie XII récite le Paster Noster.
Pie XII récite le Paster Noster
Hyla
".... sehr schön...." findet man dieses Gebet.
Jedoch sollte JEDERMANN sooo beten. Das mahnt doch die Gottesmutter wieder und wieder von uns, mit ganzem Herzen, aus ganzem Gemüte beim Gebet zu sein. Das dauert halt dann etwas länger, aber für die Gottesmutter zählen Zeit und Liebe mehr.
Ist es denn unter uns Menschen nicht genauso? Wir fühlen es doch ganz genau, ob etwas zu uns in echter Liebe …Plus
".... sehr schön...." findet man dieses Gebet.
Jedoch sollte JEDERMANN sooo beten. Das mahnt doch die Gottesmutter wieder und wieder von uns, mit ganzem Herzen, aus ganzem Gemüte beim Gebet zu sein. Das dauert halt dann etwas länger, aber für die Gottesmutter zählen Zeit und Liebe mehr.
Ist es denn unter uns Menschen nicht genauso? Wir fühlen es doch ganz genau, ob etwas zu uns in echter Liebe gesagt wurde und freuen uns umso mehr!
Jesus, Maria, Josef, wir lieben euch - rettet Seelen!
Eremitin
sehr schön und ergreifend
apvs partage ceci
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Chapelets prières chants.
Chapelets prières chantsPlus
Chapelets prières chants.

Chapelets prières chants
PNeri
Nice..thanks!
Demetri
👍 🤗 😇
siloe
"Jeudi de la 1ère semaine de carême 21 février :
Bienheureux Noël Pinot prêtre martyr de la révolution.
En ce jeudi de la première semaine de Carême nous lisons à la Messe l'Evangile de la guérison de la fille de la Chananéenne : Matthieu XV, 21-28.
J'ai rédigé il y a 3 ans un commentaire un peu fouillé de ce passage évangélique, nous permettant d'approfondir notre manière de prier... Je me …Plus
"Jeudi de la 1ère semaine de carême 21 février :
Bienheureux Noël Pinot prêtre martyr de la révolution.

En ce jeudi de la première semaine de Carême nous lisons à la Messe l'Evangile de la guérison de la fille de la Chananéenne : Matthieu XV, 21-28.
J'ai rédigé il y a 3 ans un commentaire un peu fouillé de ce passage évangélique, nous permettant d'approfondir notre manière de prier... Je me permets tout simplement de vous y renvoyer en suivant ce lien >>>

leblogdumesnil.unblog.fr/…/201-la-priere-d…

* * * * *
Par ailleurs, si vous désirez lire un texte sur le Bienheureux Noël Pinot, prêtre martyr qui a débuté les prières de la Messe en gravissant les marches de la guillotine, je vous renvoie à ce texte ci >>>

leblogdumesnil.unblog.fr/…/168-du-bienheur… "
siloe
Au sujet de l'obligation du célibat des prêtres
Contrairement à ce que certains aujourd’hui osent l’affirmer, et même parmi les prélats de l’Église[1], celle-ci n’a jamais autorisé les prêtres à se marier. Certes, parmi les Apôtres certains étaient mariés, mais eux, comme les hommes mariés qu'elle a ensuite ordonnés prêtre, s'étaient engagés à vivre leur vie conjugale dans la continence.…Plus
Au sujet de l'obligation du célibat des prêtres

Contrairement à ce que certains aujourd’hui osent l’affirmer, et même parmi les prélats de l’Église[1], celle-ci n’a jamais autorisé les prêtres à se marier. Certes, parmi les Apôtres certains étaient mariés, mais eux, comme les hommes mariés qu'elle a ensuite ordonnés prêtre, s'étaient engagés à vivre leur vie conjugale dans la continence. La Tradition de l’Église qui a nécessairement commencé par être orale (2 Th 2.15) a exprimé de façon irréfutable l’obligation pour les prêtres de vivre dans la continence perpétuelle. Pour en donner quelques exemples, citons : "Un évêque, ainsi que tout autre clerc, n’aura avec lui que sa sœur ou sa fille si elle est consacrée à Dieu ; il a été décidé qu’en aucune manière il n’aura avec lui une étrangère." Concile d’Elvire, an 300, Can. 27, (Denzinger 118) ; « Il a été décidé d’imposer l’interdiction absolue suivante aux évêques, aux presbytres et aux diacres, ainsi qu’aux clercs qui assurent le ministère : ils s’abstiendront de leurs épouses et n’engendreront pas d’enfants ; quiconque le fera, sera chassé du rang des clercs. » idem, Can. 33,( Denzinger 119) ; « …Nous avons appris en effet que beaucoup de prêtres du Christ et de lévites, longtemps après leur consécration, ont procréé une descendance aussi bien de leur propre mariage que d’un commerce honteux, et qu’ils défendent leur méfait en prétextant qu’on lit dans l’Ancien Testament que la permission d’engendrer est accordée aux prêtres et aux ministres. » Lettre « Directa ad decessorem » du Pape Sirice en 385, Can 185 (Denzinger 185) ; « Nous interdisons absolument aux prêtres, aux diacres et aux sous-diacres d’avoir sous leur toit des concubines ou des épouses et de cohabiter avec d’autres femmes, à l’exception de celles dont le concile de Nicée a permis qu’elles habitent avec eux en raison seulement des nécessités, à savoir la mère, la sœur, la tante paternelle ou maternelle ou d’autres femmes semblables, ne pouvant donner lieu à aucun soupçon justifié. » 1er concile du Latran, Can.3, (Denzinger 711) ; « Si quelqu’un dit que les clercs qui ont reçu les ordres sacrés ou les réguliers qui ont fait profession solennelle de chasteté peuvent contracter mariage, qu’un tel mariage est valide, malgré la Loi de l’Église ou leur vœu, et qu’affirmer le contraire n’est rien d’autre que condamner le mariage ; que peuvent contracter mariage tous ceux qui n’ont pas le sentiment d’avoir le don de chasteté (même s’ils en ont fait le vœu) :qu’il soit anathème [maudit]. Puisque Dieu ne refuse pas ce don à ceux qui le demandent comme il faut, et qu’il ne permet pas que nous soyons tentés au-dessus de nos forces. » concile de Trente, Can. 9 (Denzinger n°1809) ; etc. Avec les conciles, ce sont les Papes, les Pères et le Docteurs de l’Église qui ont toujours rappelé le lien intrinsèque entre le sacerdoce et le célibat.[2]
Il est vrai qu’aujourd’hui encore dans les Églises d’Orient, ne suivant pas le rite latin, il est possible d’ordonner des hommes mariés. Mais il faut bien remarquer que si un homme marié peut y être ordonné prêtre, il y est par contre impossible qu’un prêtre puisse se marier… Et pourquoi est-il impossible qu’un prêtre puisse se marier alors qu’il est possible que des hommes mariés puissent devenir prêtre ? Il n’y a qu’une réponse possible, qui rend évidente l’affirmation de la discipline originelle de l’Église au sujet de l’obligation du célibat pour les clercs, c’est que la réception du sacrement de l’Ordre voue de façon définitive à la continence absolue, expression du don total de soi au Seigneur et au service de Son Église. Un autre reliquat de la discipline originelle du célibat en ces Églises d’Orient est que seuls des prêtres célibataires peuvent accéder à l’épiscopat, plénitude du sacrement de l’ordre, qu’il s’est agi de sauvegarder des revendications que nous connaissons aujourd’hui. Soit dit en passant : c’est parce que ces Églises ont perdu la communion avec Rome, même si aujourd’hui plusieurs l’ont retrouvée, qu’elles ont aussi perdu le moyen de se garder parfaitement dans la Volonté du Seigneur.
Cette antique tradition, dont je viens de montrer les vestiges dans l’Église d’Orient pour en mieux faire percevoir la présence dans l’Église latine, est en train d’être effacée des mémoires si profondément que le dernier concile n’en a rien rappelé lorsqu’il traite du rétablissement du diaconat permanent. Dans le rit latin, nous trouvons cependant trace de la tradition originelle de la continence attachée au sacrement de l’Ordre, non seulement dans la règle du célibat toujours en vigueur, mais encore en ce que lorsqu’un homme marié est encore aujourd’hui ordonné diacre, obligation lui est imposée, s’il devient veuf, de ne pas se remarier.[3] Pourquoi donc la discipline de l’Église interdit-elle à un diacre devenu veuf de se remarier ? Eh bien, là encore, parce que la consécration au service de l’autel le voue à la continence perpétuelle. Mais quel évêque enseigne encore aujourd’hui aux futurs diacres mariés la raison de la promesse qu’il leur demande de faire de ne jamais se remarier s’ils deviennent veufs ? N’est-il pas manifeste que même dans l’Église latine la sainte Tradition, et donc l’intelligence authentique de ce qu’est la Volonté et le Service du Seigneur, sont en train de se perdre ? Pureté et chasteté sont des mots qui reviennent constamment dans les textes liturgiques et dans les écrits chrétiens les plus antiques concernant les diacres ; parce qu’ils approchent de plus près des saints mystères, ils doivent être plus chastes que tous : eminentia castitatis splendeant, disait saint Isidore de Séville[4].
Lorsque le Père Bernard-Thaddée Petitjean (1829-1884) arriva en 1863 au Japon, après trois siècles d’atroces persécutions ayant décimé du XVIe au XIXe siècle l’Église fondée par saint François-Xavier, la faisant passer de deux millions de membres à – officiellement – plus rien, il découvrit quelques survivants qui, pour s’assurer de sa légitimité de prêtre, savaient devoir lui poser trois questions : Êtes-vous sous la direction du Pape de Rome ? Avez-vous une dévotion spéciale pour la Mère du Christ ? Et enfin : êtes-vous célibataire ? Célibataire ! Voilà un des critères qui manifestait à leurs yeux la nature divine de l’Église à laquelle ces saints voulaient toujours appartenir[5] !
Le célibat est en effet un très grand don de Dieu destiné à manifester que Dieu existe et qu’Il est Amour[6]. En effet, une preuve que Dieu existe et qu’il est Amour, est que lui, prêtre, sans vivre d’amour conjugal, est heureux, ce qui n’estnaturellement pas possible, en sorte que son bonheur pointe vers un autre amour… et lequel, sinon celui de ce Dieu qu’il aime au point de Lui avoir donné sa vie ? Et d’autre part, par son célibat, le prêtre apporte la preuve que le Royaume des Cieux dans lequel on ne se marie pas parce que les élus y vivent « comme des Anges [7] », est bien réel, puisque, lui, vit déjà comme un Ange, de la vie du Ciel… Quelle preuve plus éloquente pourrait-il donner de la réalité de ce Royaume des Cieux en lequel il s’efforce de faire entrer tous ceux qu’il rencontre et le voient vivre ? Quelle merveilleuse grâce donc que le célibat pour dire au monde que l’Église est un cadeau de Dieu ! En effet, dans l’Église latine, on ne devient pas prêtre de père en fils, selon la chair, comme on peut devenir rabbin, pasteur ou imam, de père en fils, mais c’est l’Esprit Lui-même qui, comme Il le fit dans le sein de la Vierge, va chercher dans l’Église des hommes pour en faire d’autres Christs ! « Célibataire » vient de deux mots latins : cælum, ciel, et habitare, habiter. Le célibataire consacré est donc celui qui habite le Ciel ! Et vous voudriez jeter aux orties l’obligation du célibat ?!
La continence volontaire n’est certes pas à mesure humaine, mais qui a jamais imposé à des hommes de devenir prêtre en sorte qu’ils devraient aujourd’hui se plaindre de leur célibat et réclamer la suppression de son obligation ? « Tous ne comprennent pas ce langage [8] » dit Jésus au sujet du célibat « à cause du Royaume des Cieux ». Comment dès lors s’étonner ou se plaindre qu’il soit incompris par le monde qui ne veut pas de Dieu ? Mais ce qui est incompréhensible, c’est que des hommes s’étant librement voués à Dieu et à son Église dans la continence et l’obéissance, ne craignent pas de se parjurer au grand jour, et parfois avec l’encouragement tacite de leurs évêques, en demandant la fin de l’obligation du (de leur) célibat ! Pour eux « le célibat n’est pas naturel. [Leur] être se révolte parce que [leur] corps se sent oublié, méprisé »[9]. Comment de tels hommes pourraient-ils encore être regardés comme des hommes de parole ? Et s’ils ne sont plus dignes d’être regardés comme des hommes de parole, comme peuvent-ils être encore les hérauts de La Parole incarnée, des serviteurs de l’Église ?
Dire que le célibat n’est pas naturel en ne disant pas qu’il est surnaturel, c’est réduire l’homme à son activité génératrice, laquelle, pour être une nécessité de l’espèce n’en est pas pour autant une de chaque individu, aussi vrai qu’il ne convient pas et qu’il est même impossible que tous dans la société accomplissent la même fonction. Or, tout le monde n’est pas appelé à être prêtre. L’homme se définit avant tout par sa nature intelligente, laquelle lui donne la maîtrise sur le monde, mais encore et d’abord sur lui-même…
Le célibat est davantage accordé à la recherche de la perfection demandée par le Christ (Mt 5.48) comme déjà dans l’Ancien Testament Dieu l’avait enseigné en commandant aux prêtres de s’abstenir des relations conjugales pendant les jours de leur service au Temple. Or, comment celui qui met chaque jour au monde le Corps du Seigneur pourrait-il dignement le faire sinon en imitant la Vierge ? « Ce n’est pas sans un dessein divin qu’une Vierge prépara Jésus à Sa mission sacerdotale, mission qui devait s’accomplir dans le célibat. C’est là que se trouve la première origine de ce choix de vie auquel les prêtres sont appelés. » (Jean-Paul II, 19.08.1990). Saint Paul exprime ainsi la convenance du célibat pour celui qui cherche la perfection : « Celui qui n’est pas marié a souci des choses du Seigneur, il cherche à plaire au Seigneur ; celui qui est marié a souci des choses de ce monde, il cherche à plaire à sa femme, il est partagé. » (1 Co 7.32)[10]. Et s’il enjoint aux gens mariés de « garder la continence afin de vaquer à la prière » (1 Co 7.5), qu’en sera-t-il pour celui qui est chargé de prier sans cesse pour les âmes qui lui est confiées ? De plus, le prêtre étant le représentant du Christ, un autre Christ, il lui convient d’imiter la pureté de Notre Seigneur, et témoignant ainsi de son attachement spécial au Christ, susciter la confiance des fidèles. « Par l’éclat de sa chasteté, le prêtre devient semblable aux anges, et apparaît ainsi plus digne de la vénération du peuple chrétien. » (Saint Pie X, Haerent animo). Enfin, « libéré des principaux liens qui pourraient le tenir attaché au monde, le prêtre sera davantage enflammé de ce feu céleste de l’Amour, l’amour des âmes s’entend, qui jaillit du Cœur de Jésus-Christ et ne cherche qu’à se communiquer aux cœurs apostoliques et à embraser la terre. » (Pie XI, Ad cath. Sacerdotii fastigium).
Et tout ceci est loin d’être un mépris du mariage, comme certains osent le dire. C’est même le contraire. En effet, le célibat consacré valorise extrêmement le mariage, aussi vrai que personne n’oserait offrir à Dieu le sacrifice d’un bien qu’il méprise. De plus, s’il est vrai que sans mariage il n’y aurait pas de célibat, sans célibat le mariage n’atteindrait pas à la plénitude de sa dignité. Qu’il y ait en effet un autre chemin possible que le mariage pour se sanctifier, et le mariage devient alors lui-aussi l’objet d’un choix, et donc une vocation. Il n’est plus l’accomplissement obligatoire d’un destin. Il fait passer le mariage de l’ordre de la nécessité à celui de la liberté, liberté sans laquelle aucun amour n’est possible…
Toutes ces raisons montrent que la continence volontaire est une preuve de la présence et de l’action dans l’Église de l’Esprit du Christ, modèle immédiat et idéal souverain du prêtre, Lui qui est venu régénérer l’humanité en une vie nouvelle, divine.
La vraie cause du manque de vocation pour laquelle régulièrement certains se croient autorisés à avancer la pseudo solution de la suppression du célibat, n’a donc rien à voir avec le célibat, comme en témoignent pour leurs comptes les Églises et communautés où cette obligation n’existe pas et qui ont néanmoins ce même problème. La vraie cause est due aux prêtres eux-mêmes qui ne savent plus qui ils sont ― d’autres Christs ―, que leur mission est d’aller au Ciel et d’y vivre déjà, pour y entraîner les âmes en les sauvant de l’Enfer ! À quoi bon en effet devenir prêtre si c’est pour moins que cela ?

[1] www.lefigaro.fr/…/01016-20130213A…
[2] Cf. Cardinal Alfons Maria Stickler, Le célibat des clercs, Téqui, 1998.
[3] Cf. Code de droit canonique, can. 1087 : « Attentent invalidement mariage ceux qui sont constitués dans les ordres sacrés. »
[4] S. Isidore de Séville, De ecclesiasticis officiis, 2, 8 (PL 83, 790).
[5] Cf. Launay (Adrien), Nos missionnaires, Paris, Retaux-Bray, 1886, pp. 123-127.
[6] Cf. 1 Jn 4 8, 16.
[7] Mt 22 30.
[8] Mt 19 11.
[9] Cardinal Barbarin, Le Figaro, 8 novembre 1999.
[10] Le témoignage ci-dessous, extrait d’un livre remarquable, donne à voir un aspect occulté de la situation conjugale des prêtres . L’auteur, professeur de géologie à l’Université de Moscou et père de six enfants, a eu une intense activité dans l’Église clandestine de la Russie soviétique. Devenu prêtre (et prêtre clandestin pendant près de vingt ans), il a cultivé avec passion la recherche théologique et la culture familiale. « La croix la plus difficile à porter pour une femme est celle que doit porter l’épouse d’un prêtre : c’est plus que la voie monacale. Ce qui est d’un symbolisme profond, c’est qu’elle continue à porter l’alliance, alors que celle-ci est enlevée du doigt du mari lors de son ordination, car il s’allie à l’Église et appartient avant tout à l’église, au sanctuaire, et non à sa femme. Même les joies du lit conjugal ne lui sont permises que de temps en temps. Le mari est à l’église avec ses paroissiens, et elle, elle reste à la maison avec les enfants, avec en plus le souci de s’occuper du mari. Elle a envie de distractions mondaines et son mari n’y va pas. Le dimanche en tant que jour férié n’existe pas au sens mondain du terme. Si elle ne travaille pas dans une administration ecclésiale, il est possible qu’elle soit isolée ou qu’elle ait des relations tendues au travail. À la maison, lorsqu’il y a des invités, elle est presque toujours l’ombre de son mari, car les gens viennent le voir, lui, et elle, elle doit avoir une maison accueillante. […] Le prêtre, lié par le secret de la confession, ne peut dire à personne, même pas à sa femme, ce qui le tourmente. […] Beaucoup de femmes de prêtres pleurent au début. Une d’entre elles, un mois après l’ordination, a dit à son mari : “Je t’ai tout donné et tu m’as quittée. Tu as reçu le sanctuaire, et moi je suis restée seule.” […] une autre femme, devenue épouse d’un prêtre, languissait et pleurait par nostalgie du théâtre et des concerts. […] « Lorsqu’on donne son accord pour devenir la femme d’un futur prêtre, il faut s’interroger longuement et scrupuleusement ; il faut montrer alors une fermeté semblable à celle que l’on pratique dans l’ascèse monastique. » (Kaleda (Gleb), L’Église au foyer. Les sources spirituelles et morales pour la création et l’édification de la famille, traduit du russe par Nina Volokhoff-Mojaïsky, Paris, Cerf, collection « Catéchèse orthodoxe », 2000, pp. 168-169).