Trouvé sur Osservatore Vaticano, analyse trés interessante pouvant éclairer "étoile";
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1) La communion sur la langue a l’avantage de manifester plus clairement la foi spécifique des catholiques en la Présence réelle: nous croyons que Notre-Seigneur est présent avec Son corps, Son sang, Son âme et Sa divinité, dans chaque parcelle de la sainte Hostie. C’est pour cela que nous ne voulons en perdre aucune parcelle. D’où le principe de la communion sur la langue. Cela ne signifie évidemment pas que la communion dans la main entraîne ipso facto une négation de ce dogme fondamental, mais ce dernier est moins clairement explicité avec la communion dans la main.

2) Par ailleurs, en recevant la communion dans la main, d’une certaine façon, on se communie tout seul, au lieu de recevoir ce qui est un pur don sans mérite de notre part. Si vous me pardonnez la comparaison, je dirais volontiers qu’en communiant sur la langue, nous sommes comme des oisillons recevant tout de leurs parents – en l’occurrence, de notre Père céleste.

3) Ces deux premiers points ne me paraissent pas dirimants: un catholique peut parfaitement avoir une foi orthodoxe à propos de la sainte Eucharistie et pratiquer tout de même la communion dans la main. Mais il y a aussi le processus subversif d’introduction de cette nouvelle forme de communion: d’abord introduite clandestinement, puis sanctionnée par l’autorité comme un indult (malgré l’avis de l’écrasante majorité de l’épiscopat, comme en a témoigné Paul VI) dans les régions où elle avait été introduite frauduleusement, puis généralisée à toutes les régions, enfin devenue quasi obligatoire…
au point que ce serait à Benoît XVI, pourtant Pape, et pourtant fidèle en ce domaine à une tradition millénaire, de se justifier de revenir à l’usage antique!
Or, ce processus subversif, rien n’indique qu’il se limite à la forme de réception de la sainte communion. En l’acceptant ici, comment nous y opposerons-nous ailleurs?