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18 février Saint François-Régis Clet.

by shajan joseph on Feb 18, 2011
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18 février - Saint François-Régis Clet
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✍️ J'ai vénèré ce saint, quand j'ai visité Paris, 2011:Visit/Visita a/Besuch Paris: Pt. 2, Chapelles...., (voir: 07:51)... 👏
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Saint François-Régis Clet
Martyr
(1748-1820)
Saint François-Régis Clet
François-Régis Clet naquit le 19 août 1748, à Grenoble. Il était le dixième d'une famille qui compta quinze enfants. Le 6 mars 1769, obéissant à l'attrait pour la vie religieuse, il entrait au séminaire des Lazaristes, à Lyon, et y fut ordonné prêtre le 17 mars 1773.
Placé comme professeur de théologie au grand séminaire …Plus
Saint François-Régis Clet
Martyr
(1748-1820)
Saint François-Régis Clet
François-Régis Clet naquit le 19 août 1748, à Grenoble. Il était le dixième d'une famille qui compta quinze enfants. Le 6 mars 1769, obéissant à l'attrait pour la vie religieuse, il entrait au séminaire des Lazaristes, à Lyon, et y fut ordonné prêtre le 17 mars 1773.
Placé comme professeur de théologie au grand séminaire d'Annecy, il y passa quinze années, pendant lesquelles il ne cessa de faire l'admiration de tous par sa haute vertu et par la profondeur et la précision de son enseignement. Ses connaissances étaient si étendues qu'on l'avait surnommé "la bibliothèque vivante".
A la mort de Mgr Biord, évêque de Genève, c'est à M. Clet que l'on confia la charge de prononcer l'éloge funèbre du défunt.
Le moment était venu où la Providence allait changer le cours de cette existence jusque là si uniforme et si paisible. Délégué en 1788 par ses confrères, pour représenter la province de Lyon à l'assemblée générale qui devait élire un nouveau Supérieur de la Congrégation de la Mission, il se vit appelé par le nouveau Général aux importantes fonctions de Directeur du Séminaire interne de la Maison-Mère.
Il ne devait pas remplir longtemps cette charge: l'année suivante éclatait la Révolution. Le 13 juillet, c'est par la maison même de saint Vincent de Paul qu'elle préludait à ses futurs exploits; le lendemain c'était la prise et le massacre de la Bastille.
En présence du sombre avenir que faisait pressentir la situation général en France, M. Clet pensa qu'il lui restait encore assez de forces pour travailler à l'apostolat chez les infidèles: il demanda et obtint la faveur de se consacrer aux missions de la Chine.
Embarqué le 2 avril 1791 à Lorient, le zélé missionnaire débarqua à Macao après six mois de navigation, et recevait pour champ d'action les chrétientés de la province du Kiangsi. Il se trouvait là, seul prêtre, ignorant de la langue chinoise que ni ses lourdes occupations, ni son âge ne lui permettait d'étudier convenablement. Néanmoins il ne boude pas à la besogne et n'est nullement tenté de revenir sur ses pas; il s'encourage lui-même en répétant le proverbe:
"Il vaut mieux que la terre soit labourée par des ânes, que de rester en friche."
L'année suivante, M. Clet quitta le Kiangsi pour prendre la direction des chrétientés des provinces du Houpé, Honan et Kiangnàn, où travaillaient deux confrères français, que la mort lui ravit en moins d'une année. Il se trouvait de nouveau seul pour administrer plus de dix mille chrétiens dispersés sur un espace de deux cents lieues de superficie.
La vie de M. Clet était simple et austère: il vivait de la vie des pauvres. Son grand esprit de mortification s'accommodait des régimes les plus divers. C'est à pied qu'il faisait ses longs voyages. À la douceur et à une parfaite humilité, il alliait une fermeté qu'inspirait un jugement sain et droit.
Malgré l'état de persécution latente, M. Clet, grâce aux précautions des chrétiens pour le soustraire aux recherches des mandarins, avait pu exercer son ministère apostolique pendant vingt-sept ans. Mais, en 1818, l'orage se déclara dans sa propre chrétienté: son confrère chinois, M. Chèn fut arrêté en janvier 1819, et la tête de M. Clet fut mise à prix. Pour échapper aux recherches des satellites, M. Clet passa du Houpé dans le Honan. Mais la cupidité d'un chrétien fut cause qu'il fut trahi et arrêté le 16 juin, dans le village Tïntsiakang.
Le prisonnier dut entreprendre, chargé de chaînes, un trajet de soixante lieues pour se rendre à la capitale de la province, où il dut comparaître devant les divers tribunaux, et y fut traité avec la dernière inhumanité. À un de ses juges, le saint confesseur répondit:
"Mon frère, vous me jugez maintenant, dans peu de temps mon Seigneur Lui-même vous jugera." Quelques mois plus tard le magistrat tombait en disgrâce et était exécuté avant la conclusion du procès de son prisonnier.
Après avoir constaté que M. Clet avait eu sa résidence habituelle et exercé son ministère dans le Houkouang, les autorités du Honan l'envoyèrent à Outchangfou, métropole de Houkouang. La distance à parcourir était de cent quarante lieues; le prisonnier fit ce trajet les menottes aux mains et la chaîne au cou, n'ayant pour toute auberge que les prisons rencontrées sur le parcours.
À son arrivée à Outchang, sa maigreur, sa barbe inculte et pleine de vermine, ses vêtements malpropres et déguenillés firent sur les geôliers une telle impression de misère, qu'ils refusèrent de le recevoir. Cela lui valut la consolation inattendue d'être conduit dans une prison sans doute moins distinguée, mais où étaient détenus son confrère chinois, M. Chèn et dix chrétiens; pendant tout le cours du procès, matin et soir, on y récitait la prière, et on y célébrait même les fêtes avec chants et prédication.
Ce long procès eut le dénouement que M. Clet avait prévu et désiré: "J'attends, écrivait-il, j'attends, grâce à Dieu, cet arrêt et son exécution avec patience et tranquillité, disant avec saint Paul: "Jésus-Christ est ma vie, la mort m'est un gain." L'arrêt de l'empereur Tsiatsïn fut que "l'Européen Liou avait trompé et corrompu beaucoup de monde en prêchant la religion chrétienne, et qu'il devait être étranglé."
Le lendemain de l'arrivée de la ratification impériale, le 17 février, de grand matin, les satellites venaient prendre le saint missionnaire pour exécuter la sentence. Il refusa les vêtements neufs que son confrère M. Lamiot, lui avait préparés; dans son humilité il disait qu'il allait à la mort, nom comme un martyr, mais comme pénitent.
Arrivé sur le lieu d'exécution, il demanda la permission de faire une courte prière, après laquelle il dit aux exécuteurs:
"Liez-moi." Il fut alors attaché au gibet avec des cordes qui, partant du cou, lui liaient les mains derrière le dos et serraient ses pieds l'un contre l'autre, et étranglé par la torsion de la corde qui lui enserrait le cou.
François-Régis Clet était âgé de 72 ans, dont vingt-neuf passés dans la mission de Chine.

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Saint Francis Regis Clet
Lazarist Missionary
(1748-1820)
Saint Francis Regis Clet
Born in 1748, Francis was the son of a merchant of Grenoble in France; he was the tenth of fifteen children. The family was deeply religious, and several of its members were already consecrated to God. Francis attended the Jesuit college at Grenoble, and in 1769 entered the novitiate of the Lazarists, a missionary …Plus
Saint Francis Regis Clet
Lazarist Missionary
(1748-1820)
Saint Francis Regis Clet
Born in 1748, Francis was the son of a merchant of Grenoble in France; he was the tenth of fifteen children. The family was deeply religious, and several of its members were already consecrated to God. Francis attended the Jesuit college at Grenoble, and in 1769 entered the novitiate of the Lazarists, a missionary Community founded by Saint Vincent de Paul. He was ordained a priest in 1773, then taught moral theology in a diocesan seminary. In 1789 he was named director of the Lazarist Seminary in Paris, but was obliged by the fury of the revolution in that year, with the entire Congregation, to abandon the mother house.
Saint Francis exposed his desire to be a foreign missionary to his superior, and was sent by him to China in 1791; there he labored for 28 years, entirely alone for several years in a vast district. Death had deprived him of his two brother-priests. Persecutions in 1812 and 1818 destroyed his church and schoolhouse, and he himself escaped several times, as it were by miracle, from searching parties. But he was finally betrayed by a Chinese Christian for a large sum of money, and seized in June of 1819.
For five weeks he endured cruel tortures in total silence, then was transferred to another prison, where he found a fellow Chinese Lazarist from whom he could receive the Sacraments. His death sentence was pronounced in January of 1820, and he died in February of that year, strangled while tied to a stake erected like a cross.
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