La tunique d'Argenteuil, sainte tunique du Christ. En 1152, les moines bénédictins de Saint-Denis découvrent dans le monastère d'Argenteuil un passage conduisant sous l'édifice. Là, dans des caves …Plus
La tunique d'Argenteuil, sainte tunique du Christ.
En 1152, les moines bénédictins de Saint-Denis découvrent dans le monastère d'Argenteuil un passage conduisant sous l'édifice. Là, dans des caves oubliées depuis 300 ans, ils trouvent un coffre d'ivoire contenant une tunique soigneusement repliée, celle-là même que se partagèrent les soldats romains lors de la crucifixion. Une quarantaine d'années après la découverte de la tunique d'Argenteuil, un autre manteau est trouvé dans les sous-terrains de la cathédrale de Trèves (Allemagne). Le vêtement présente une singularité surprenante: il est sans couture, tissé d'un seul fil. Cette robe sans couture - aujourd'hui conservée dans un reliquaire à la cathédrale de Trèves - est-elle le manteau porté par Jésus sur le chemin du Golgotha ? Christian Page tente percer les secrets de ces vêtements qu'aurait portés le Christ.
Chapelle de la Sainte Tunique : encadré par les stalles qui étaient primitivement disposées dans le choeur de la basilique, l'autel privilégié de cette chapelle présente dans sa partie inférieure trois niches juxtaposées, où l'on reconnaît les allégories des trois vertus théologales, à savoir la foi (femme élevant un calice), la charité (femme entourée d'enfants) et l'espérance (femme tenant une ancre) ; au-dessus de la table d'autel, encadrant le tabernacle, deux anges en vol portent la couronne d'épines et la tunique du Christ. Dans la partie supérieure de cet autel est conservée la précieuse relique de la Sainte Tunique : elle est présentée pliée dans un petit reliquaire de style néo-roman qui fut réalisé, à la demande du chanoine Jacquemot, par la Maison Poussielgue-Russand pour l'ostension de 1900 (de forme parallélépipédique, il comporte, au-dessus d'une large ouverture rectangulaire encadrée de colonnettes et surmontée d'une rangée d'arcades, des anges en argent disposés au pied du couvercle orné d'émaux et sommé d'une croix) ; l'ensemble est placé dans un second reliquaire de style néo-gothique, également en bronze doré, exécuté par M. Cahier, orfèvre parisien, sur les plans du P. Arthur Martin en 1827 (semblable à une chapelle, il comprend six baies doubles soulignées d'émaux et de statuettes, ainsi qu'une flèche centrale).
Sur la paroi gauche de la chapelle, l'imposante fresque peinte par Bonteverck en 1851 commémore l'arrivée de la Sainte Tunique à Argenteuil, de même que l'inscription monumentale : "Charlemagne apporte la Sainte Tunique au monastère d'Argenteuil l'an 800 XII août Théodrade sa fille étant abbesse". Sur la paroi droite sont disposées une tapisserie figurant la Vierge au pied du Calvaire et montrant la Sainte Tunique, un long texte rappelant l'histoire de la relique et deux plaques commémoratives de la Saint-Georges, association sportive paroissiale créée en 1884.
Deux vitraux exécutés par J. Barillet encadrent l'autel de la Sainte Tunique : à gauche, figurée au pied de la croix, sainte Marie-Madeleine, à qui le Christ est apparu en premier après sa Résurrection (Jn 20, 11-18 ; Mt 28, 9-10 ; Mc 16, 9) ; à droite, portant la couronne d'épines, saint Louis (1214-1270) qui vint vénérer la Sainte Tunique au cours du Carême 1255 et en janvier 1260.
Au-dessus de l'autel, la rosace, créée par J. Barillet en 1952, comporte, autour du vitrail central orné de la tunique du Christ, les symboles des diverses corporations argenteuillaises qui la financèrent. Enfin, à gauche de la chapelle est présenté le cierge bénit offert par Pie IX le 2 février 1857, en remerciement du don d'un fragment de la Sainte Tunique.
basil.argenteuil@voila.fr
Basilique Saint-Denys, Argenteuil
Place Jean Eurieult – 95100
www.catholique95.com/basilargenteuil
En 1152, les moines bénédictins de Saint-Denis découvrent dans le monastère d'Argenteuil un passage conduisant sous l'édifice. Là, dans des caves oubliées depuis 300 ans, ils trouvent un coffre d'ivoire contenant une tunique soigneusement repliée, celle-là même que se partagèrent les soldats romains lors de la crucifixion. Une quarantaine d'années après la découverte de la tunique d'Argenteuil, un autre manteau est trouvé dans les sous-terrains de la cathédrale de Trèves (Allemagne). Le vêtement présente une singularité surprenante: il est sans couture, tissé d'un seul fil. Cette robe sans couture - aujourd'hui conservée dans un reliquaire à la cathédrale de Trèves - est-elle le manteau porté par Jésus sur le chemin du Golgotha ? Christian Page tente percer les secrets de ces vêtements qu'aurait portés le Christ.
Chapelle de la Sainte Tunique : encadré par les stalles qui étaient primitivement disposées dans le choeur de la basilique, l'autel privilégié de cette chapelle présente dans sa partie inférieure trois niches juxtaposées, où l'on reconnaît les allégories des trois vertus théologales, à savoir la foi (femme élevant un calice), la charité (femme entourée d'enfants) et l'espérance (femme tenant une ancre) ; au-dessus de la table d'autel, encadrant le tabernacle, deux anges en vol portent la couronne d'épines et la tunique du Christ. Dans la partie supérieure de cet autel est conservée la précieuse relique de la Sainte Tunique : elle est présentée pliée dans un petit reliquaire de style néo-roman qui fut réalisé, à la demande du chanoine Jacquemot, par la Maison Poussielgue-Russand pour l'ostension de 1900 (de forme parallélépipédique, il comporte, au-dessus d'une large ouverture rectangulaire encadrée de colonnettes et surmontée d'une rangée d'arcades, des anges en argent disposés au pied du couvercle orné d'émaux et sommé d'une croix) ; l'ensemble est placé dans un second reliquaire de style néo-gothique, également en bronze doré, exécuté par M. Cahier, orfèvre parisien, sur les plans du P. Arthur Martin en 1827 (semblable à une chapelle, il comprend six baies doubles soulignées d'émaux et de statuettes, ainsi qu'une flèche centrale).
Sur la paroi gauche de la chapelle, l'imposante fresque peinte par Bonteverck en 1851 commémore l'arrivée de la Sainte Tunique à Argenteuil, de même que l'inscription monumentale : "Charlemagne apporte la Sainte Tunique au monastère d'Argenteuil l'an 800 XII août Théodrade sa fille étant abbesse". Sur la paroi droite sont disposées une tapisserie figurant la Vierge au pied du Calvaire et montrant la Sainte Tunique, un long texte rappelant l'histoire de la relique et deux plaques commémoratives de la Saint-Georges, association sportive paroissiale créée en 1884.
Deux vitraux exécutés par J. Barillet encadrent l'autel de la Sainte Tunique : à gauche, figurée au pied de la croix, sainte Marie-Madeleine, à qui le Christ est apparu en premier après sa Résurrection (Jn 20, 11-18 ; Mt 28, 9-10 ; Mc 16, 9) ; à droite, portant la couronne d'épines, saint Louis (1214-1270) qui vint vénérer la Sainte Tunique au cours du Carême 1255 et en janvier 1260.
Au-dessus de l'autel, la rosace, créée par J. Barillet en 1952, comporte, autour du vitrail central orné de la tunique du Christ, les symboles des diverses corporations argenteuillaises qui la financèrent. Enfin, à gauche de la chapelle est présenté le cierge bénit offert par Pie IX le 2 février 1857, en remerciement du don d'un fragment de la Sainte Tunique.
basil.argenteuil@voila.fr
Basilique Saint-Denys, Argenteuil
Place Jean Eurieult – 95100
www.catholique95.com/basilargenteuil