GChevalier
865

Petits potins potassés pour rafistoler une godasse trouée (la conciliaire)...

Jeudi, 9 novembre 2017 :
D’un jeune fidèle : « J’ai vu les dernières informations concernant l’assemblée des évêques à Lourdes : une fois de plus, c’est consternant. On ne parle que de fonctionnement, de structures à réformer... On apprend que dans un pays qui compte 65 millions d’habitants il n’y a à peine plus de 600 séminaristes... Et comme solution à cette tragédie qui annonce une France sans prêtres, nos évêques déconnectés des réalités n’envisagent que des réformes de “fonctionnement”, comme par exemple supprimer des séminaires. Aucune remise en cause de la pastorale qui a grandement contribué et contribue encore à nous amener dans la déréliction actuelle ; pas un mot sur les liturgies fadasses de nos paroisses qui font fuir les fidèles et tarir les vocations... Comment une telle Église pourrait-elle survivre ? Ces clercs donnent parfois l’impression de ne plus avoir la foi : ils ont perdu “l’esprit de foi”... »

Jeudi, 9 novembre 2017 :
D’un jeune internaute : « J’ai lu la catéchèse du pape François sur l’Eucharistie. Une question : ces propos sont-ils de lui ou lui ont-ils été soufflés par quelqu’un ? Une constatation : quel décalage entre cet enseignement et les liturgies minimalistes - pour ne pas dire indigentes - célébrées le matin à Sainte-Marthe ! »

Jeudi, 9 novembre 2017 :
Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller s’est opposé au pape François sur une question théologique des plus importantes.
Dans une interview parue dans le journal “Passauer Neuen Presse” (PNP), il a critiqué la décision prise par le pape de donner plus de compétences aux conférences épiscopales nationales en matière de traduction des textes liturgiques. Celui qui fut préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a déclaré : « En cas de doute, le dernier mot ne peut pas revenir aux conférences épiscopales. Cela reviendrait à détruire l’unité de l’Église catholique quant à sa foi, à la manière dont elle professe cette foi, et à sa prière. »

Il convient de replacer cette déclaration du cardinal Müller dans le contexte d’une controverse entre François et le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin. Alors que ce dernier défend fermement sa position selon laquelle c’est le Vatican qui doit avoir le dernier mot en matière de traduction liturgique, le pape a précisé, dans une récente lettre au cardinal Sarah, que Rome n’aurait désormais plus à autoriser une traduction mais simplement à en confirmer l’utilisation.
Le cardinal Müller, dans son interview dans PNP, réplique à cela qu’il regrette infiniment que « de telles frictions soient intervenues dans ces questions de traductions justes et fidèles à l’original latin, langue liturgique du rite romain. » Et il ajoute qu’il a souvent été témoin de situations où les traducteurs sollicités par les évêques ont dilués des textes bibliques ou liturgiques sous le prétexte d’une meilleure compréhension. Il cite l’exemple de certaines questions exigeant un très haut niveau de rigueur intellectuelle, comme celle portant sur la mort expiatoire et substitutive de Jésus sur la Croix : « Dans certaines régions ces questions pourraient être balayées au nom de la rationalité, ou démontées à partir de critères éthiques, et être ainsi dépouillées de tout réalisme catholique. »

Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

Jeudi, 9 novembre 2017 :
Témoignage envoyé par une fidèle :

« Oui, il est possible de transformer une paroisse !
Un jeune prêtre nommé curé d’une paroisse du Sud-Ouest où il a la charge de trois églises est arrivé il y a quelques années pour trouver une quinzaine de fidèles à la messe du dimanche dans une église d’une saleté désolante. Avec courage, persévérance, volonté, patience et autorité, il a tout transformé.
Maintenant, les dimanches, il y a 200 fidèles à la messe ! L’église brille de partout ! Il a aussi entre 6 et 8 enfants de chœur ; nous chantons tous le Credo, le Pater et l’Agnus Dei en latin, souvent aussi en français. Il donne LUI SEUL la Sainte communion ; ses homélies sont convaincantes ; le silence est exigé avant la messe et pendant la messe, les enfants se taisent. Quant aux enterrements, les familles n’ont pas la parole pour transformer la liturgie selon leurs goûts. Voila un aperçu des messes priantes auxquelles j’ai la joie de participer à 35 km de chez moi. Tous les jeudi matin, à 8h, adoration du Saint-Sacrement avec chapelet commenté, suivie du Salut et de la messe. »

Conclusion : quand un prêtre est un homme de prière courageux qui fait du mieux possible comme l’Église demande de faire, alors les résultats suivent.

Source : www.proliturgia.org

* * * * * * * * * * * * *
Album ACTU