Je voudrais voir la Mère de Dieu
Fatuma était une petite fille noire. Comme ses parents et la plupart des gens du village, elle était musulmane. Avec d'autres enfants, elle fréquentait l'école de la mission de Luagala.
Fatuma ou Fatima est un nom de fille très en vogue chez les musulmans parce que la fille de Mahomet portait ce nom.
Bien qu'à peine âgée de cinq ans, Fatuma aime écouter les histoires que les missionnaire raconte au cours de religion.
Le missionnaire raconte :
Un jour, je la rencontre devant la petite chapelle de la mission. Je lui demande :
- Que fais-tu là, Fatuma ?
- Baba ( père ), je voudrais voir la Mama wa Mongo ( la Mère de Dieu ).
- Bien, va seulement à l'église.
- Je ne dois pas y aller. Mes parents me l'ont sévèrement défendu. Et je voudrais tant voir la grande "Mama" !
- Et bien, si tu ne peux pas y aller, je vais t'y porter.
La statue sur l'autel était une imitation de la Madone noire d'Altötting.
Pendant que l'enfant admire la belle statue, je lui raconte combien la Mama wa Mungo aime tous les hommes et qu'elle veut les conduire tous au ciel. " Toi aussi, Fatuma" lui dis-je. " Mais tu dois toujours l'aimer. "
Quelques jours plus tard, j'apprends que Fatuma est malade. Je lui rends visite dans sa pauvre hutte. Voyant son état très grave, je conseille aux parents de la faire admettre à l'hôpital à Ndanda. Là soeur Thekla, médecin responsable, s'occupe de la petite malade avec beaucoup de dévouement et gagne bien vite la sympathie de Fatuma qui lui demande de lui parler de Mama wa Mungo. Non contente de satisfaire le désir de l'enfant, la soeur lui parle des principales vérités de notre religion. A la fin, Fatuma demande à être baptisée. Comme sa maladie était incurable, son souhait est exaucé sans en informer ses parents.
Peu avant sa mort la petite malade est ramené chez ses parents. Je lui rend une dernière visite.
Profitant d'un moment où nous étions seuls, Fatuma me dit toute rayonnante de bonheur : " Baba, je suis baptisée. Je m'appelle Marie comme la Mère de Dieu. Je la verrai bientôt au Ciel. "
Le lendemain 15 août, fête de l'Assomption, le tambour mortuaire annonce : " La petite Fatuma est morte. "
Je vais offrir mes condoléances aux parents éplorés. La mère me confie :
- Baba, la mort de Fatuma me paraît étrange. Je la tenais sur mes genoux lorsqu'elle fixa son regard vers un coin du toit et me dit : " Maman, regarde cette belle étoile.
- Ce n'est pas une étoile, lui dis-je, mais un trou dans le chaume du toit - Si, Maman, c'est une étoile, elle grandit et devient de plus en plus brillante... C'est soeur Thekla... Oh non, c'est... " Son visage devient rayonnant et elle s'écrit : " Maman, je viens ! " Puis, elle incline la tête, elle était morte. Baba, je ne puis m'expliquer cela " conclut la mère.
Personnellement, je suis persuadé que la Mère de Dieu est venue chercher sa petite préférée qui, avant son baptême, portait déjà le nom du plus grand sanctuaire marial et après le propre nom de Marie.
Dan les moments difficiles, je fais appel à son intercession et jamais en vain. Pour Noël, 800 enfants, pour la plupart musulmans, sont venus assister aux cérémonies religieuses.
D'après le P. Winfried Schneider Hahn O.S.B.
Fatuma ou Fatima est un nom de fille très en vogue chez les musulmans parce que la fille de Mahomet portait ce nom.
Bien qu'à peine âgée de cinq ans, Fatuma aime écouter les histoires que les missionnaire raconte au cours de religion.
Le missionnaire raconte :
Un jour, je la rencontre devant la petite chapelle de la mission. Je lui demande :
- Que fais-tu là, Fatuma ?
- Baba ( père ), je voudrais voir la Mama wa Mongo ( la Mère de Dieu ).
- Bien, va seulement à l'église.
- Je ne dois pas y aller. Mes parents me l'ont sévèrement défendu. Et je voudrais tant voir la grande "Mama" !
- Et bien, si tu ne peux pas y aller, je vais t'y porter.
La statue sur l'autel était une imitation de la Madone noire d'Altötting.
Pendant que l'enfant admire la belle statue, je lui raconte combien la Mama wa Mungo aime tous les hommes et qu'elle veut les conduire tous au ciel. " Toi aussi, Fatuma" lui dis-je. " Mais tu dois toujours l'aimer. "
Quelques jours plus tard, j'apprends que Fatuma est malade. Je lui rends visite dans sa pauvre hutte. Voyant son état très grave, je conseille aux parents de la faire admettre à l'hôpital à Ndanda. Là soeur Thekla, médecin responsable, s'occupe de la petite malade avec beaucoup de dévouement et gagne bien vite la sympathie de Fatuma qui lui demande de lui parler de Mama wa Mungo. Non contente de satisfaire le désir de l'enfant, la soeur lui parle des principales vérités de notre religion. A la fin, Fatuma demande à être baptisée. Comme sa maladie était incurable, son souhait est exaucé sans en informer ses parents.
Peu avant sa mort la petite malade est ramené chez ses parents. Je lui rend une dernière visite.
Profitant d'un moment où nous étions seuls, Fatuma me dit toute rayonnante de bonheur : " Baba, je suis baptisée. Je m'appelle Marie comme la Mère de Dieu. Je la verrai bientôt au Ciel. "
Le lendemain 15 août, fête de l'Assomption, le tambour mortuaire annonce : " La petite Fatuma est morte. "
Je vais offrir mes condoléances aux parents éplorés. La mère me confie :
- Baba, la mort de Fatuma me paraît étrange. Je la tenais sur mes genoux lorsqu'elle fixa son regard vers un coin du toit et me dit : " Maman, regarde cette belle étoile.
- Ce n'est pas une étoile, lui dis-je, mais un trou dans le chaume du toit - Si, Maman, c'est une étoile, elle grandit et devient de plus en plus brillante... C'est soeur Thekla... Oh non, c'est... " Son visage devient rayonnant et elle s'écrit : " Maman, je viens ! " Puis, elle incline la tête, elle était morte. Baba, je ne puis m'expliquer cela " conclut la mère.
Personnellement, je suis persuadé que la Mère de Dieu est venue chercher sa petite préférée qui, avant son baptême, portait déjà le nom du plus grand sanctuaire marial et après le propre nom de Marie.
Dan les moments difficiles, je fais appel à son intercession et jamais en vain. Pour Noël, 800 enfants, pour la plupart musulmans, sont venus assister aux cérémonies religieuses.
D'après le P. Winfried Schneider Hahn O.S.B.