Bientôt dans le Royaume de la Divine Volonté il n'y aura plus de mal, de péché et de mort

jeanderoquefort.free.fr/pdf/luisa_piccarret…

22 octobre 1926 - Le grand bien que le Royaume du divin Fiat apportera. Comment il sera le préservateur de tous les maux. Tout comme la Vierge, qui n’a accompli aucun miracle, a fait le grand miracle de donner un Dieu aux créatures, celle qui doit faire connaître le Royaume accomplira le grand miracle de donner une Divine Volonté.

Je pensais au saint et divin Vouloir, et je me disais : « Mais, quel sera le grand bien de ce Royaume du Fiat suprême ? » Et Jésus, interrompant ma pensée, bougea rapidement en moi et me dit : Ma fille, quel sera le grand bien ? ! Quel sera le grand bien ? ! Le Royaume de mon Fiat contiendra tous les biens, tous les miracles, tous les prodiges les plus sensationnels ; plus encore, il les surpassera tous ensemble. Et si un miracle signifie rendre la vue à un aveugle, redresser un infirme, guérir un malade, ressusciter un mort, etc., le Royaume de ma Volonté aura l’aliment préservateur, et pour toutes les créatures qui y entreront, il n’y aura aucun risque de devenir aveugle, infirme ou malade. La mort n’aura plus aucun pouvoir sur l’âme ; et si elle l’aura encore sur le corps, ce ne sera plus une mort, mais un passage. Sans la nourriture du péché et une volonté humaine dégradée qui produisaient la corruption, et, avec l’aliment préservateur de ma Volonté, les corps ne seront plus sujets à la décomposition et à devenir horriblement corrompus au point de semer la peur, même parmi les plus forts, comme c’est maintenant le cas ; mais ils resteront composés dans leur sépulcre en attendant le jour de la résurrection de tous. Crois-tu que c’est un plus grand miracle de donner la vue à un aveugle, de redresser un infirme, de guérir un malade, ou bien d’avoir un moyen de préservation de sorte que l’œil ne puisse jamais perdre la vue, qu’on puisse toujours marcher bien droit, être toujours en bonne santé ? Je crois que le miracle de préservation est plus grand que le miracle qui survient après un malheur. Voilà la grande différence entre le Royaume de Rédemption et le Royaume du Fiat suprême : dans le premier, le miracle était pour les pauvres créatures à qui, comme aujourd’hui, il arrive un malheur ou un autre ; et c’est pourquoi j’ai donné l’exemple, extérieurement, d’opérer différentes sortes de guérisons qui étaient un symbole des guérisons que je donnais aux âmes, lesquelles retourneront facilement à leur infirmité. Le second sera un miracle de préservation, parce que ma Volonté possède le pouvoir miraculeux, et celles qui se laissent dominer par lui ne seront plus sujettes au mal. Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de faire des miracles parce que toutes seront toujours gardées en bonne santé, belles et saintes – dignes de cette beauté sortie de nos mains créatrices en créant la créature. Le Royaume du divin Fiat fera le grand miracle du bannissement de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les peurs, parce qu’il n’accomplira pas un miracle selon le temps et les circonstances, mais gardera les enfants de son Royaume en lui-même avec un acte de miracle continuel, et pour les préserver de tous les maux en faisant d’eux les enfants de son Royaume. Cela, dans les âmes ; mais il y aura aussi de nombreuses modifications dans les corps, parce que c’est toujours le péché qui est la nourriture de tous les maux. Le péché enlevé, il n’y aura plus d’aliment pour le mal ; de plus, comme ma Volonté et le péché ne peuvent coexister, la nature humaine aura également ses effets bénéfiques. Ma fille, ayant à préparer le grand miracle du Royaume du Fiat suprême, je fais avec toi, fille première-née de ma Volonté, ce que j’ai fait avec la Reine souveraine, ma Maman, quand j’ai dû préparer le Royaume de Rédemption. Je l’ai attirée tout près de moi. Je l’ai gardée si occupée dans son intérieur afin de pouvoir former avec elle le miracle de la Rédemption pour lequel il y avait un si grand besoin. Il y avait tant de choses que nous devions faire, refaire, et compléter ensemble, que j’ai dû cacher dans son apparence extérieure tout ce qui pourrait être appelé miracle, à l’exception de sa parfaite vertu. En cela, je l’ai rendue plus libre afin de lui laisser traverser la mer infinie du Fiat éternel, et qu’elle puisse avoir accès à la divine Majesté pour obtenir le Royaume de Rédemption. Qu’est-ce qui serait le plus grand : que la céleste Reine eût rendu la vue aux aveugles, la parole aux muets, et ainsi de suite, ou est-ce le miracle de faire descendre le Verbe éternel sur la terre ? Les premiers auraient été des miracles accidentels, passagers et individuels ; le second est un miracle permanent – il est là pour toutes celles qui le veulent. Par conséquent, les premiers auraient été comme des riens par rapport au second. Elle était le vrai soleil, celui qui, éclipsant toutes choses, éclipsant le Verbe même du Père en elle-même, tous les biens, tous les effets et les miracles que la Rédemption a produits, a fait germer d’elle la lumière. Mais, comme le soleil, elle produisit des biens et des miracles sans se laisser voir elle-même ni désigner comme la cause première de toute chose. En fait, tout le bien que j’ai fait sur la terre, je l’ai fait parce que l’Impératrice du ciel est parvenue au point d’avoir son empire dans la Divinité ; et par son empire, elle m’attira du ciel pour me donner aux créatures. Je fais maintenant la même chose avec toi pour préparer le Royaume du Fiat suprême. Je te garde avec moi, je te fais traverser sa mer infinie pour te donner accès au Père céleste afin que tu puisses le prier, le conquérir, avoir sur lui son empire pour obtenir le Fiat de mon Royaume. Et afin de remplir et de consumer en toi toute la puissance miraculeuse nécessaire pour former un Royaume si saint, je te garde continuellement occupée dans ton intérieur par l’œuvre de mon Royaume ; je t’envoie continuellement faire des rondes afin de refaire, de compléter tout ce qui est nécessaire, et que toutes devraient faire pour former le grand miracle de mon Royaume. Extérieurement, je ne laisse rien de miraculeux apparaître en toi, sinon la lumière de ma Volonté. Certains pourraient dire : ‘Comment cela se peut-il ? Jésus béni manifeste tant de prodiges à cette créature concernant son Royaume du divin Fiat, et les biens qu’il apportera surpasseront la Création et la Rédemption, mieux encore, ce sera la couronne de l’un et de l’autre ; mais malgré un si grand bien, rien de miraculeux ne peut se voir en elle, extérieurement, en confirmation du grand bien de ce Royaume du Fiat éternel, alors que les autres saints, sans le prodige de ce grand bien, ont fait des miracles à tous les pas.’ Mais s’ils considèrent ma chère Maman, la plus sainte de toutes les créatures, et le grand bien qu’elle avait en elle à apporter aux créatures, personne ne peut se comparer à elle qui opéra le grand miracle de concevoir en elle le Verbe divin, et le prodige de donner Dieu à chaque créature. Et devant ce grand prodige jamais encore ni vu ni entendu, de pouvoir donner le Verbe éternel aux créatures, tous les autres miracles mis ensemble sont comme de petites flammes devant le soleil. Celui qui peut le plus, peut le moins. De la même manière, face au miracle du Royaume de ma Volonté restauré chez les créatures, tous les autres miracles seront de petites flammes devant le grand Soleil de ma Volonté. Toute parole, vérité et manifestation sur ce Royaume est un miracle sorti de ma Volonté en préservateur de tous les maux ; c’est comme attacher les créatures à un bien infini, à une très grande gloire et à une nouvelle beauté – pleinement divins.

Chaque vérité sur mon Fiat éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler. En fait, mes paroles sur la sainteté et la puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine. Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveugles. Elles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté ; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens. Que ne leur donnera pas ma Volonté lorsqu’elle sera en possession de tous les enfants de son Royaume ? C’est pourquoi je veux que tu continues à œuvrer en vue de mon Royaume – et il y a beaucoup à faire pour préparer le grand miracle que ce Royaume du Fiat soit connu et possédé. Par conséquent, sois attentive en traversant la mer infinie de ma Volonté, afin que soit établi l’ordre entre le Créateur et la créature ; ainsi, à travers toi, je serai capable de faire le grand miracle du retour vers moi de l’homme – vers son origine.’


Je pensais alors à ce qui est écrit ci-dessus, spécialement que chaque parole et manifestation sur la suprême Volonté est un miracle. Et Jésus, pour me confirmer dans ce qu’il avait dit, ajouta : Ma fille, quel est selon toi le plus grand miracle lorsque je suis venu sur terre : ma parole, l’Évangile que j’ai annoncé, ou le fait que j’aie rendu la vie aux morts, la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, etc. ? Ah ! ma fille, ma parole, mon Évangile, fut un plus grand miracle ; d’autant plus que les miracles eux-mêmes sont sortis de ma parole. Le fondement, la substance de tous les miracles sortit de ma parole créatrice. Les Sacrements, la Création elle-même, miracles permanents, avaient la vie de ma parole ; et mon Église elle-même a ma parole, mon Évangile, comme régime et comme fondement. Ainsi, ma parole, mon Évangile, était un plus grand miracle que les miracles eux-mêmes qui n’avaient la vie qu’à cause de ma parole miraculeuse. Par conséquent, sois certaine que la parole de ton Jésus est le plus grand miracle. Ma parole est comme un vent puissant qui court, martèle l’ouïe, entre dans les cœurs, réchauffe, purifie, illumine, passe de nation à nation ; il couvre le monde entier et parcourt tous les siècles. Qui pourrait tuer et enterrer une seule de mes paroles ? Personne. Et s’il semble parfois que ma parole soit silencieuse et comme cachée, elle ne perd jamais la vie. Lorsqu’on s’y attend le moins, elle sort et se fait entendre partout. Des siècles vont passer durant lesquels tout – les hommes et les choses – sera englouti et disparaîtra, mais ma parole ne passera jamais parce qu’elle contient la Vie – le pouvoir miraculeux de Celui d’où elle est sortie. Par conséquent, je confirme que chaque parole et manifestation que tu reçois sur mon Fiat éternel est le plus grand des miracles qui servira le Royaume de ma Volonté. Et c’est pourquoi je te presse tellement et que je tiens tant à ce que chacune de mes paroles soit manifestée et écrite – parce que j’y vois un miracle qui me revient et qui apportera tant de bien aux enfants du Royaume du Fiat suprême.
Jean de Roquefort