Paix et bien Mani
@La louange de mes lèvresBon ! Attends je lance pêle-mêle ce que je ressens... et je termine... mon instinct de survie !
La grâce de Dieu n’agit pas séparément de la nature humaine.Exemple 1 : C’est pourquoi par exemple les personnes qui durant leur enfance subirent une ou plusieurs agressions sexuelles de la part de prêtres ou de religieux, éprouvent généralement des difficultés à garder la foi en Dieu.
Exemple 2 : De même qu’il arrive, Dieu merci plutôt rarement, qu’un prêtre commette des abus sexuels sur des catholiques, de même il arrive qu’un prêtre commette des abus moraux sur des fidèles (
par exemple à travers des menaces de l’enfer qui peuvent dans certains cas s’apparenter à de la manipulation mentale). Ce qui est vrai pour un prêtre l'est également pour tout parent et tout éducateur abusif.
J’apprécie le courage apostolique de l’abbé Guy Pagès et en général ses enseignements, mais précisément je ne puis soutenir son insistance systématique sur la menace de l’Enfer, et aussi qu'à travers une espèce de jugement téméraire il promet l’Enfer à l’ensemble des musulmans notamment, sans distinguer ceux qui adhèrent au mal de l’islam en toute connaissance de cause, délibérément et par haine de la vérité, d’avec les nombreux autres musulmans ou dits tels qui ne sont pas dans cette situation.
Reponse avecrux.avemaria : Peu importe les exemples sans nombres données, ma réponse reste sensée. Je dis avoir mis le doigt sur une
forme de doctrine pelagienne en filigrane dans tes exemples. Par exemple, la négation de la faute originelle, la grâce nous suffit et l'importance des réprouvés !
au lieu de rendre la volonté humaine responsable des péchés qu'elle commet, accusent la nature même des hommes et voudraient trouver dans cette nature une excuse à toutes leurs fautes.Saint Augustin
Chapitre 1er
Quelle est la justice de Dieu
Chers fils Timase et Jacques, j'ai reçu le livre que vous m'avez envoyé, et faisant trêve aux travaux dont j'étais occupé, je l'ai lu rapidement, il est vrai, mais avec une grande attention.
L'auteur de ce livre m'a paru enflammé d'un zèle ardent contre ceux qui, au lieu de rendre la volonté humaine responsable des péchés qu'elle commet, accusent la nature même des hommes et voudraient trouver dans cette nature une excuse à toutes leurs fautes. Il s'élève énergiquement contre cette doctrine pestilentielle que des auteurs, même païens, ont condamnée sévèrement, quand ils ont dit: « C'est à tort que le genre humain se plaint de sa nature (1) ». D'un autre côté, pour rendre sa thèse plus facile, il a chargé de toutes les exagérations possibles la thèse de ses adversaires.