jeudi 15 novembre 2018

Comment les peuples païens ont dissipé une grande partie du patrimoine de vérités reçu des pères du genre humain, mais ont conservé le dogme de l'existence et de l'immortalité de l'âme



Extrait de "Le Cimetière au XIXe siècle" de Mgr Gaume :





VINGTIÈME LETTRE


Le dogme de l'immortalité de l’âme, chez les Juifs anciens et chez les Juifs modernes. — Chez les Indiens. — Chez les Chinois. — Chez les Perses. — En Afrique. — Dans l'Amérique du Nord. — Dans l'Amérique Méridionale. — Trait d’histoire. — Conclusion.



Cher ami,

L’existence de l’âme, son immortalité, la fraternité permanente des vivants et des morts, l’efficacité de nos prières pour les habitants de l'autre monde, si éloquemment prêchées par le cimetière, ne sont pas seulement des dogmes de la foi chrétienne, elles font partie du symbole immortel de tout le genre humain.
Si, dans l’antiquité, on excepte quelques grossiers épicuriens, Epicuri de grege porci, précurseurs des modernes solidaires, tous les peuples ont cru à ces vérités fondamentales. Pour en recueillir la preuve, nous allons faire, à vol d’oiseau, le tour du monde.
Transportons-nous, d’abord, en Palestine, antique séjour du peuple juif ; puis, nous suivrons ce peuple cosmopolite sur les différents points du globe, où le châtiment divin l’a dispersé.
Dans vingt endroits différents, l’Ancien Testament enseigne l’immortalité de l’âme, lorsqu’il dit que les âmes des mourants vont se réunir à leurs pères. Elles survivent donc au corps (Tu autem ibis ad Patres tuos in pace, sepultus in senectute bona. Gen., xv, 15). Crainte de longueur, je me contente de t’indiquer les passages dans lesquelles l’Écriture Sainte, depuis le premier livre jusqu’au dernier, contient les témoignages de la foi du peuple juif à ce dogme fondamental (Gen., XXXVII, 35 ; XXV, 28 ; XXXV, 29 ; Numer., LX, 26 ; Deuter., XXXII, 50 ; Jad., XI, 10 ; 4 Reg., XXII, 20; 2 Paralip., XXXIV, 28 ; Sapient., III, 1 ; Is., XXVI, 19 ; I Mach., XIV, 30 ; II id., VII, 9 ; XIV, 23).
La même foi est exprimée par le mot hébreu schéol, qui signifie le lieu où se réunissent les âmes des défunts. Tu sais que jamais le Pentateuque n’emploie ce mot dans le sens de tombeau. Ainsi, dans la Genèse, Jacob apprenant la mort de Joseph, dit : Je pleurerai toujours jusqu’à ce que je descende avec mon fils dans le schéol. Il est évident qu’il ne voulait pas dire dans le tombeau, attendu que Jacob croyait que son fils avait été dévoré ; par conséquent, il ne pouvait pas penser qu'on le mettrait avec son fils dans le même tombeau (Descendam ad filium meum lugens in infernum. Gen., XXVII, 35).
Ce dogme qu'il a révélé aux pères du genre humain, Dieu prend soin de le confirmer d’âge en âge à leurs enfants. C’est ainsi que, parlant à Moyse, il s’appelle le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob (Ego sum Deus Patris tui, Deus Abraham, Deus Isaac et Deus Jacob. Exod., III, 6 ; id., IV, 5, etc.). Dieu s'appelle le Dieu de ces patriarches longtemps après leur mort.
Or, Dieu n’est pas le Dieu du néant ; il est le Dieu de ce qui est, par conséquent de ce qui vit. Les patriarches dont Dieu se fait gloire d’être le Dieu n’étaient donc pas morts. Leur Dieu pendant qu’ils étaient pèlerins sur la terre, il continue de l’être, après qu’il ont franchi les frontières de la terre d’exil pour entrer dans l’éternelle patrie.
Tel est le sens dans lequel les Juifs, du temps même de Notre-Seigneur, entendaient ces divines paroles. L’un demande au Sauveur ce qu’il faut faire pour obtenir la vie éternelle, c’est-à-dire la bienheureuse immortalité de l’âme. Marthe dit au divin Maître qu’elle sait que son frère Lazare ressuscitera au dernier jour. Elle croyait donc que son frère n’était pas anéanti.
Cependant les Sadducéens, secte d’Épicuriens, nés chez les Juifs du contact avec les Grecs, se permettaient de nier l’immortalité de l’âme. Tu sais avec quelle autorité, le fils de Dieu leur ferma la bouche et les confondit en présence de la multitude, qui en fut enchantée. « Vous vous trompez, leur dit-il, vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. Vous n’avez pas lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants (Matth., XXII, 29, 32). »
La réponse du divin Maître est une réfutation péremptoire, un argument qu’on appelle en philosophie ad hominem, parce qu’il va droit au but et bat l’adversaire avec ses propres armes. De là vinrent les applaudissements de la foule : un mot d’explication te le fera comprendre.
Pour réfuter les Sadducéens, Notre-Seigneur choisit ses paroles dans le Pentateuque, uniquement dans le Pentateuque : Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Pourquoi laisse-t-il de côté les témoignages des autres Écritures ? parce que les Sadducéens ne reconnaissaient que le Pentateuque ; que les livres de Moïse jouissaient de la plus grande autorité, et que les trois grands Patriarches étaient chez les juifs en telle vénération, que personne n’aurait osé dire qu’ils étaient morts, c’est-à-dire anéantis ; qu’ils ne vivaient pas dans le sein de Dieu et ne veillaient pas sur leur postérité (Cor. a Lap. In hunc loc.).
Dans sa dispersion, Israël emporta le dogme de l’immortalité de l’âme qui avait fait la base de sa croyance, pendant son séjour dans la terre de ses Pères. Sais-tu, mon cher Frédéric, comment les Juifs modernes appellent le cimetière ? ils l’appellent la maison des vivants. Le mort déposé dans le sépulcre, ils lui disent : « Béni soit Dieu qui vous a formé ! Ô morts ! il sait en quel nombre vous êtes et un jour il vous rendra la vie. » Chacun travaille ensuite à le couvrir de terre avec une pelle ou simplement avec la main (Cérém. funèb. de tous les peuples, etc., publié par J.-F. Bernard, 1818).
Abordons maintenant la gentilité, en commençant par l’antiquité classique. Elien rapporte que Cercidas de Mégalopolis, interrogé s’il quittait volontiers la vie, répondit : Pourquoi pas ? Je me réjouis de la séparation de mon âme et de mon corps, parce que je vais monter au pays, où je verrai parmi les philosophes, Pythagore ; parmi les poètes, Homère ; parmi les musiciens, Olympe ; et les autres hommes illustres parleur science (Quidni ? delector separatione animae a corpore, quoniam ad eas oras ascendam, ubi videbo ex philosophis Pythagoram, ex poetis Homerum, ex musicis Olympum, et alios viros in omni scientia præstantissimos. Ælian., lib. XIII).
Dans Xénophon, Cyrus mourant dit à ses fils : « Ne croyez pas, mes enfants, que lorsque j’aurai quitté cette vie, je ne serai nulle part, ou je ne serai rien ; car lorsque j’étais avec vous, vous ne voyiez pas mon âme, mais vous saviez que mon corps était son domicile ; croyez qu’elle est la même après sa séparation du corps (Nolite putare, filii, me cum ab hac vita migravero, nusquam aut nullum fore. Nam nec dum vobiscum communicabam, animum meum intnebamini, sed corpus hoc ejus esse domicilium intelligebatis. Eumdem esse creditote, etiam modo separatur a corpore. Xénoph., Cyrop.) ».
Il est dit que Caton, lisant le livre de Platon sur l’immortalité de l'âme, se tua pour jouir de cette vie immortelle.
Cicéron fait ainsi parler Scipion, longtemps après sa mort : « Croyez que tous ceux qui ont travaillé à la conservation, à la défense et à la prospérité de la patrie, jouissent dans le ciel d’un bonheur éternel. » Et interrogé si lui-même vivait, ainsi que ceux qu’on croyait morts, il répond : « Certainement ils vivent tous ceux qui, délivrés des liens du corps, sont sortis de prison. Ce que vous appelez votre vie, c’est la mort (Sic habeto, omnibus qui patriam conservaverint, adjuverint, auxerint, certum esse in coelo, ac definitum locum ubi ævo sempiterno fruantur... tunc vero, hi vivunt, qui ex corporum vinculis, tanquam e carcere evolarunt. Vestra vero quae dicitur vita, mors est. De Repub. ; lib. VI). »
De la Grèce et de Rome, passons aux Indes. Les immobiles habitants de ces vastes contrées, croient également à l’immortalité de Pâme. Pour déterminer une femme à se brûler sur le corps de son mari, la loi des Bramines contient cet article : « II convient qu’une femme se brûle avec le cadavre de son mari. Toute femme qui en agit ainsi, accompagne son époux en paradis, où ils resteront l'un et l’autre pendant toute l’éternité (De Repub., t. I, p. 74).
Les Péguans admettent la métempsycose qui n’est, d’une part, que la croyance à l’immortalité de l’âme, et, d’autre part, que le dogme altéré de la résurrection (Ibid., p. 77).
Dans l’île de Ceylan, après la mort d’une personne, ses parents appellent un Prêtre qui récite des prières pour le repos de l’âme du défunt (Ibid., p. 103).
Même croyance chez les Insulaires de Java, et chez les peuples de Sofala. Ces derniers sont tellement convaincus que les morts ne sont pas morts, qu’ils leur portent à manger (lbid., p. 107; et t. II, p. 5).
Si des Indes, nous passons dans une autre partie de l’immense Orient, nous trouvons les Chinois, dont le culte pour les morts va jusqu’à l’idolâtrie. Qu’un solidaire aille leur dire que leurs ancêtres défunts ne sont qu’un tas de boue, et il se fera écorcher vif.
Chez les Parses, la loi veut qu’après la mort des parents, les enfants leur préparent un festin funèbre. Ce festin, auquel doivent être invités les amis du défunt, a pour but de procurer du repos et de la joie aux amis des parents de ceux qui habitent la maison (De Repub., t. I, p. 73).
Entrons maintenant dans la partie du globe, peut-être la plus dégradée, la malheureuse Afrique. Tu as pu voir dans les récits des voyageurs, comme dans les lettres des missionnaires, que le dogme de l’immortalité de l’âme règne, sauf peut- être quelques très-rares exceptions, dans toutes les tribus (voir entre autres les Voyages du capitaine Speke, et le Voyage à la côte orientale d'Afrique, par le R. P. Horner).
Au Congo, la mort se célèbre par des festins où l’on s’enivre. Le corps est placé dans une petite cabane construite exprès dans un jardin ou dans un champ. Aux pieds du défunt, on met un plat, une calebasse et une pipe. Pendant huit jours, on fait différents actes de dévotion autour de cette cabane, et dans cet intervalle on mange un porc, dont on va, en procession, jeter le squelette à la mer. Par cet acte essentiel et qui a toujours lieu dans ces sortes de cérémonies, ils croient que l'âme du défunt entre dans un repos éternel (Univ. pittor., Afrique australe, p. 417).
Tu sais ce qui se passe au Dahomey. À la mort du roi, on immole quantité de victimes humaines, destinées à suivre le monarque dans l’autre monde. Cette année même, à la mort du dernier roi, vingt-quatre femmes ont été immolées pour aller continuer auprès du mort les services qu’elles lui rendaient pendant la vie.
Dans un très-grand nombre d’autres tribus, se retrouve cette preuve barbare de la croyance à l’immortalité de l’âme. Plusieurs même, sous l’inspiration du grand homicide, affirment cette croyance, par des cruautés qui font frémir. Au lieu de les immoler, elles enterrent vivants, dans le tombeau de leur maître, les serviteurs et les destinés à lui tenir compagnie.
Franchissons l’Océan et abordons au nouveau monde. Les découvertes successives du vaste continent nous montrent partout la croyance, plus ou moins altérée, mais très-reconnaissable, à l’immortalité de l’âme et même à la résurrection. Nulle part elles n’accusent les sauvages, même les plus sauvages, de regarder leurs défunts comme un tas de boue.
Les nombreuses tribus du Canada croyaient à la transmigration des âmes et à leur immortalité. « Chez elles, disent les premiers voyageurs, la sépulture se fait avec autant de magnificence qu’elles peuvent. On pare les morts ; on leur peint le visage et le corps de plusieurs couleurs ; après quoi on les met dans un cercueil d’écorce, dont on polit très-proprement la superficie avec des pierres ponces, fort légères ; puis, on élève une palissade autour du tombeau.
« Le mort s’en va dans l’autre monde, bien équipé et bien muni. On lui donne des souliers neufs, une hache, des colliers de porcelaine, un calumet, une chaudière, de la viande, du tabac et un pot de terre rempli de bouillie de froment. Tous ces objets sont destinés à l’usage du défunt dans un pays délicieux, habité par des chasseurs éternels ; car la seule idée qu’ils ont de ce Paradis, c'est qu’on y chasse aux siècles des siècles.
« Plusieurs de ces tribus canadiennes solennisent des fêtes en l’honneur des morts. On tire leurs os des tombeaux, on les transporte même dans d'autres sépulcres, après les avoir ornés de fourrures et de colliers de porcelaine. Tout cela sert, disent-ils, à soulager les pauvres défunts. En un mot, toutes les peuplades de l’Amérique septentrionale pratiquent très-scrupuleusement tout ce qui peut honorer la mémoire des morts (Cérém. funèb., t. I, p. 35, 36). »
Après les combats, on se partage les prisonniers, et on les donne spécialement aux femmes qui ont perdu, sur le champ de bataille, leurs maris ou leurs frères. Si celle à qui un prisonnier vient d’échoir veut qu’il meure, elle lui dit : Mon père, mon frère, mon mari n’ont point d’esclaves pour les servir dans le pays des morts, il faut que tu partes incessamment pour les servir ; et on l’égorge avec d’affreux raffinements de cruauté (Ibid., p. 37).
Même croyance dans la Virginie, où, près du Mausolée des chefs, se tient nuit et jour un prêtre qui prie pour le mort ; et chez les habitants de la Floride qui enterrent avec leurs souverains des esclaves vivants, pour aller les servir en l’autre monde. Ils croient à l’immortalité de Pâme et au ciel qu’ils placent dans les étoiles, et à l’enfer, au milieu des montagnes et des précipices, parmi les ours.
Même croyance, chez les Caraïbes, chez les Mexicains et chez les habitants de la Guyane. Ces derniers donnent des captifs ou des esclaves au défunt pour le servir dans l’autre monde. Gomme les autres ils admettent un paradis pour les gens de bien, et un enfer pour les méchants (Cérém. funèb., t. I, p. 50, 57, 63, 81, 97),
Si nous descendons dans l’Amérique méridionale, nous trouvons des peuplades non moins sauvages, mais non moins fidèles à garder la foi à l’immortalité de l'âme. Tous les jours, les habitants du Brésil portent à manger au mort, afin qu’après sou décès il ne meure pas de faim. Gomme le paradis consiste pour lui eu danses éternelles, il est bien aise, pour se délasser de ses fatigues, de venir de temps à autre se faire en ce monde (Ibid., p. 102).
Dans son livre sur le Pérou, Francisco Lopez de Gomara, dit : « Quand les Espagnols ouvraient les tombeaux des grands seigneurs du Pérou, les Indiens les priaient de n’en rien faire, afin que les ossements se trouvassent ensemble quand il faudrait ressusciter. Par où l’on voit qu’ils croyaient à la résurrection des corps et à l’immortalité de Pâme. C’est en vertu de la même croyance, que les domestiques et les femmes du défunt s’offraient à mourir pour aller le servir en l’autre monde (Cérém. funèb., t. I, p. 122, 123). »
À Taïti, lorsqu’un Indien s’approche d’un cimetière, Morai, pour y rendre un culte religieux, il se découvre toujours le corps jusqu’à la ceinture ; et son attitude et ses regards montrent assez que la disposition de l’âme répond à son extérieur, et que tous ont une vénération particulière pour ces lieux, auxquels, suivant leurs idées, préside un être d’un rang supérieur. D’ailleurs toutes leurs funérailles sont accompagnées de lamentations et de prières (Ibid., 131, 145).
Je termine notre voyage qu’il serait facile de prolonger, par un trait que nous devons à un navigateur anglais, le capitaine Wilson. Son navire était ancré aux îles Pélew, dans les mers du Sud. Le fils du roi se trouvait à bord. C’était le dimanche, et l'équipage était réuni sur le pont pour faire les prières.
S’adressant au fils du roi, le capitaine lui dit : « Nous prions, afin de rendre les hommes meilleurs ; car, lorsqu’ils sont bons et qu’ils sont enterrés, ils vont revivre là-haut, en lui montrant le ciel. Le jeune insulaire répondit aussitôt en levant la main en l’air et en remuant les doigts : « La même chose à Pélew. Méchants hommes, rester en terre. Bonnes gens aller au ciel, devenir très-beaux (Cérém. funèb., t. I, p. 165). »
Tous ces peuples païens ou sauvages que nous venons de visiter, sont des enfants prodigues qui ont dissipé une grande partie du patrimoine de vérités, reçu des pères du genre humain ; mais, à la honte des solidaires, tous ont conservé le dogme de l’existence et de l’immortalité de l’âme. La preuve est faite et je finis.

Tout à toi



Il y a deux sources de révélations : l'une bonne, qui est la vérité même ; l'autre mauvaise, origine de l'erreur. Les unes émanent du Créateur, les autres de l'esprit malin, ennemi de l'homme. Moïse nous apprend que Dieu, dès le principe, se révéla à nos premiers parents et leur fit une défense. Satan intervint et leur dit qu'en la violant ils seraient comme des dieux. Cette double manifestation a continué durant la longue suite des âges ; si de la part de Dieu elle est parfois accompagnée de miracles éclatants, de la part de Satan, c'est une foule de prodiges trompeurs. De là cette distinction du surnaturel et du surhumain, si importante à faire ; la véritable révélation avait fait connaître un Dieu éternel, unique, puissant, bon, juste, créateur de l'univers ; elle s'altéra, les hommes disséminés sur le globe l'oublièrent, les esprits malins intervinrent et trompèrent les premiers prêtres ou chefs de famille par de fréquentes manifestations et de nombreux prodiges bien capables de séduire, car c'étaient : la divination qui flatte la curiosité de l'homme, les guérisons, les révélations de secrets utiles à son bien-être ou propres à satisfaire sa cupidité ou ses passions. ("Des rapports de l'homme avec le démon", Tome I, Joseph Bizouard)





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