Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
La LIGNE ROUGE INFRANCHISSABLE :
Mgr VIGANÒ
RÉPOND à un ARTICLE de George WEIGEL dans FIRST THINGSCe ne sont pas des « théories du complot », mais des faits.
Point barre !
Quel n’a été mon étonnement à la juxtaposition entre le personnage du colonel Grace Groundling Marchpole et ma personne faite par George Weigel dans son commentaire du 16 mars dernier sur First Things (ici). Mon étonnement dérive de la curieuse assonance de cet article avec celui de son ami Roberto De Mattei, Réflexions sur l’année qui commence, paru dans Corrispondenza Romana le 29 décembre 2021 (ici) à propos de la prétendue réfutation de mes déclarations à la Conférence Épiscopale Américaine (ici) faite, comme par hasard, par la fille du Prof. Weigel (ici), la pédiatre Gwyneth A. Spaeder, épouse d’un dirigeant de l’une des plus grandes sociétés de conseil aux entreprises pharmaceutiques.
L’article de De Mattei insinue pareillement que je peux être compté parmi ceux qui voient des conspirations partout, selon la pratique bien établie de délégitimer l’interlocuteur en le psychiatrisant. En fait, Weigel s’est contenté de me présenter comme un excentrique théoricien de la conspiration, empruntant un personnage de la trilogie Sword of Honor d’Evelyn Waugh, tandis que De Mattei a mentionné, outre le délire d’interprétation psychiatrique, aussi l’hypothèse de la possession diabolique.
Je me demande si le fait de voir une sorte de logique dans l’action coordonnée de Weigel et De Mattei représente un « relier des points qu’aucune personne raisonnable n’imaginerait relier ou même penser qu’il est possible de relier » (« connecting dots that no rational person would imagine connecting or even think connectable », d’après la citation de l’article de First Things) ou n’est pas plutôt une évidence que tout le monde peut voir. Il me paraît simpliste de tout rejeter avec l’accusation de « complotisme » envers ceux qui dénoncent les complots, et non ceux qui les ourdissent ; surtout quand la conspiration est admise par ses auteurs mêmes, à commencer par l’implication de Soros dans la révolution colorée de l’Euromaidan. Mais quand on voit un membre de Pravij Sektor, Serhiy Dybynyn, immortalisé lors de l’assaut grotesque du Capitole le 6 janvier 2021 (ici et ici), l’idée que quelque chose n’est pas exactement comme on nous le dit effleure même les moins enclins à « relier les points ».
Il est certainement étrange que, face à des preuves partagées tant par des médecins et des scientifiques (concernant la criticité du sérum expérimental) que par des politologues et des experts en stratégie internationale (concernant l’actuelle crise russo-ukrainienne), ces deux amis et collègues – De Mattei et Weigel – se prêtent à une action commune contre moi, non pas à cause de ce que je dis – qu’ils se gardent bien de réfuter en argumentant et en apportant des preuves sans équivoque – mais simplement en décidant ex cathedra que parce que je ne partage pas leurs positions sur la pandémie ou le conflit ukrainien, je dois être réduit au silence sans appel, par un prétendu devoir de respect de « leur » vérité.
Weigel a condamné : j’aurais franchi l’infranchissable « ligne rouge », qu’il a tracée motu proprio. En énumérant les prétendus « mensonges, calomnies et propagande du Kremlin » présents dans ma déclaration, Weigel ne se rend pas compte qu’il est contredit par les faits documentés, à commencer par le bombardement de l’hôpital pour enfants de Mariupol (qui avait été évacué depuis longtemps et utilisé comme caserne militaire), ainsi que les « milliers de victimes » des bombes russes qui ont détruit le théâtre de la même ville, démenties par les autorités locales ukrainiennes.
De ma déclaration sur la crise russo-ukrainienne, que George Weigel qualifie avec une ironie discutable d' »encyclique », est élaborée une liste d’ »affirmations manifestement fausses » («manifestly false claims»), supposant de toute évidence que le lecteur de First Things n’a pas lu ma déclaration. Et on peut se demander si Weigel lui-même l’a fait, puisque tout ce qui m’est contesté comme faux je l’ai documenté avec des sources et renvoyé à des informations officielles. Ceux qui me reprochent de « répéter point par point la propagande du Kremlin » devraient expliquer ce qui ne correspond pas à la réalité des faits dans mon analyse, et pourquoi ils ne considèrent pas de la propagande celle de l’État profond, qui a prouvé jusqu’à présent qu’il était capable de falsifier la réalité jusqu’au grotesque, à commencer par le cas des bio-laboratoires américains en territoire ukrainien, dont l’existence a été niée par la Maison Blanche mais indirectement affirmée par l’OMS (ici), qui a demandé de détruire les agents pathogènes.
L’implication de la famille Biden dans la corruption dans la Bursima et dans d’autres faits de corruption en Ukraine a même été reconnue par Joe Biden dans une vidéo, tout comme l’opération de propagande médiatique visant à dissimuler les preuves de collusion avec le régime ukrainien – et au-delà – retrouvées sur l’ordinateur portable de Hunter (ici). La destruction délibérée des infrastructures civiles imputée aux Russes s’avère – d’après les multiples témoignages de citoyens ukrainiens – être en grande partie causée par les milices de Zelensky, parmi lesquelles se trouvent des formations paramilitaires néonazies, dénoncées comme coupables de crimes de guerre par l’ONU et Amnesty International depuis la révolution Euromaidan. L’envoi d’armements en Ukraine provoque des cas très graves de justice sommaire, de règlements de compte et de lynchages qui n’ont aucune légitimité et mettent la population en grand danger. Il y a quelques jours, une cargaison d’armes a été arrêtée dans un avion qui devait officiellement transporter l' »aide humanitaire » du gouvernement italien en Ukraine. La censure en Europe des stations Russia Today et Sputnik va de pair avec l’unification de toutes les plateformes d’information que Zelenskyj a ordonnée ces derniers jours, ainsi qu’avec la suppression des onze partis d’opposition (ici) : une étrange conception des « valeurs occidentales », de la « démocratie » et de la « liberté de la presse ». Le rôle de Soros dans la révolution de Maidan a été déclaré par le même « philanthrope » (ici), qui s’est attribué le mérite de financer le soulèvement qui a conduit à la déposition du président pro-russe démocratiquement élu Yanukovich et à la mise à sa place de Porošenko, apprécié des USA et de l’OTAN. La présence de forces néo-nazies a été affirmée par le Congrès américain, qui avait suspendu en 2015 l’entraînement des néo-nazis du bataillon Azov aux États-Unis par un amendement, annulé par la suite en raison de la pression de la CIA (ici). Les violations des accords de Kiev et la persécution de la minorité russophone dans le Donbass ont été largement documentées par les organisations internationales et les médias, qui censurent désormais leurs propres rapports (ici) : on estime à plus de 14 000 le nombre de victimes de ce nettoyage ethnique contre les citoyens russophones. Non seulement le gouvernement Zelenskyj ne s’est pas opposé à ces violences des groupes néo-nazis, mais il les a en fait délibérément niées et a régularisé le bataillon Azov en tant que force militaire officielle.
La continuité idéologique entre la farce pandémique et la crise russo-ukrainienne apparaît, au-delà de l’évidence des événements et des déclarations des personnes impliquées, également dans le fait que les responsables ultimes des deux sont les mêmes, et tous rattachables à la cabale mondialiste du World Economic Forum. À titre d’exemple, le Secrétaire d’État Tony Blinken est le fondateur de la société de conseil en stratégie WestExec Advisors, qui est liée au Forum de Davos et dont plus de 20 membres font partie de l’administration Biden (ici, ici et ici). De nombreux employés de WestExec ont été ou sont toujours en contact étroit avec le World Economic Forum, à commencer par Michelle Flournoy et Jamie Smith, comme l’a rapporté Politico (ici).
Ce ne sont pas des « théories du complot », mais des faits. Point barre !
Enfin, en ce qui concerne ma référence à la « Troisième Rome », je m’étonne qu’en présence d’un danger imminent d’escalade du conflit, Weigel me reproche d’avoir utilisé un argument de la partie russe dans un sens politique, dans le but de démontrer la volonté de dialogue pour la paix. D’après ce que j’ai écrit, il est clair que je n’avais aucune intention de donner des bases doctrinales ou une légitimité à une vision panslaviste ou panorthodoxe qui, en tant que Catholique Romain, ne fait pas partie de mon bagage culturel et religieux. Au contraire, il est curieux que ce soient précisément les partisans du dialogue œcuménique qui se déchirent les vêtements sur un sujet qui, s’il était abordé sans équivoque, pourrait ouvrir la voie à un retour de l’Église schismatique d’Orient à l’unité catholique.
Cette volonté d’interpréter négativement tout ce que je dis est révélatrice d’une mauvaise foi et d’une prévarication qui vont à l’encontre de la Vérité avant même d’aller à l’encontre de la Charité. Mais lorsque l’on ment sur la réalité que l’on a sous les yeux pour plaire à ses maîtres, la vérité est considérée comme une fioriture gênante, et non plus comme un attribut de Dieu. Et il est pour le moins embarrassant de voir comment des positions partagées jusqu’à quelques semaines avant le conflit, sont maintenant niées et considérées comme des formes de collaborationnisme ou de soutien à la Russie.
Je répète fermement que mes propos ne doivent pas être interprétés comme une légitimation de la guerre, dont les Ukrainiens sont les principales victimes en raison de la collusion de leur gouvernement avec l’État profond. Ils sont censés être, comme ils l’ont été pendant la farce de la pandémie, un appel à la vérité, une dénonciation des mensonges et des falsifications de la réalité, un appel à l’utilisation d’un jugement critique face aux récits des médias. Peut-être le fait de ne pas avoir de référents auxquels répondre me rend inconfortable, et ma position apparaît incompréhensible à ceux qui démontrent ne pas être intellectuellement indépendants.
L’article de Weigel a un mérite : il nous montre les contiguïtés inattendues d’un certain conservatisme modéré avec les instances de l’Église profonde, et parallèlement la subalternité du monde néo-con [Note de la rédaction de MPI : la presse américaine désigne souvent les néo-conservateurs par le diminutif de « neocons »] américain avec l’Etat profond et ses complices Démocrates.
En revanche, je crois que le positionnement politique et idéologique de George Weigel ne fait aucun doute, étant donné que son nom figure, avec ceux de Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et d’autres, parmi les signataires du PNAC, le Projet pour le Nouveau Siècle Américain (Project for the New American Century), un institut de recherche dans lequel les membres du Parti Républicain et les néoconservateurs sont de façon significative unanimes dans la course aux armements et dans l’instigation de foyers de guerre et de terrorisme partout, à commencer par la guerre en Irak (ici). L’idée d’un leadership mondial américain promu par le PNAC est clairement à l’origine de l’expansion de l’OTAN vers l’est et de la provocation délibérée de l’Ukraine à l’égard de la Russie, qui est pratiquement assiégée jusqu’à ses frontières en violation des accords de 1991. Je ne veux pas penser à ce qui se serait passé si, dans l’ordre inverse, un État d’Amérique du Sud s’était allié à Moscou pour installer des bases militaires à proximité des frontières américaines. Et il est difficile de comprendre pourquoi l’OTAN et les États-Unis peuvent se considérer autorisés à envahir des pays étrangers – comme dans le cas du Kosovo – pour imposer manu militari (par la force militaire) leur concept de démocratie et de respect des droits de l’homme, alors que la Fédération de Russie ne peut pas intervenir en Ukraine pour défendre les citoyens du Donbass, après huit ans de nettoyage ethnique par des milices néonazies contre la minorité russophone, en violation des accords signés et en présence de dénonciations de ces crimes par des associations humanitaires.
J’imagine que pour ceux qui se prêtent à ces opérations de propagande – je ne sais pas dans quelle mesure ils sont libres de tout intérêt personnel – il est embarrassant de se voir découverts par un Archevêque et un Nonce à la retraite, car leur soumission au récit est extrêmement éloquente et confirme, s’il en était besoin, les ombres qui voilaient déjà leurs prises de position sur d’autres questions d’intérêt plus strictement catholique.
L’action de ces représentants du conservatisme catholique – qui ont professé être mes amis jusqu’à il y a deux ans – écrit la nécrologie finale, embarrassante, de ce qui restait de leur autorité en tant que penseurs catholiques et de leur indépendance en tant que journalistes. Après leurs obsèques.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque, Nonce apostolique21 mars 2022
Traduction de F. de Villasmundo, revue et corrigée par Mgr Viganò, pour MPI
Source : https://www.medias-presse.info/la-ligne-rouge-infranchissable-mgr-vigano-repond-a-un-article-de-george-weigel-dans-first-things/154154/
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
MESSAGE de l'ARCHEVÊQUE Carlo Maria VIGANÒ
au COMITÉ "LIBERI IN VERITATE"
- 26 mars 2022 -Un discours extrêmement lucide, une analyse profonde des racines et des manœuvres qui ont conduit à la situation actuelle, à la pseudo-pandémie, à la restriction des libertés fondamentales.Celui qui a honte de la vérité a honte de Dieu : seul celui qui est dans la Vérité est vraiment libre, "Liberi in veritate" comme le promet le Seigneur : Veritas liberabit vos.
Qui non est mecum, contra me est:
et qui non colligit mecum, dispergit.
Lc 11, 23Chers amis,
Il y a plusieurs décennies, les conspirateurs qui réalisent aujourd'hui le coup d'État mondial se réunissaient pour donner corps à leur plan subversif. Et ils l'ont fait en expliquant bien ce qu'ils avaient en tête : certains en théorisant sur la décimation de la population mondiale ; d'autres en disant qu'une pandémie serait un outil parfait pour imposer la réduction des droits fondamentaux ; d'autres encore en expliquant comment ils appauvriraient l'économie, élimineraient les petites entreprises et réduiraient les salaires ; élimineraient la protection des travailleurs, privatiseraient les services publics ; comment ils favoriseraient l'immigration et modifieraient le tissu social. Ils nous ont donné leurs plans d'attaque, ils les ont publiés sur leurs sites web, ils en ont parlé lors de leurs conférences. Et ils ne se sont pas limités à cela, mais ont choisi les futurs leaders du monde, des jeunes alors presque inconnus, les formant à l'école du Forum économique mondial - le Forum des jeunes leaders mondiaux de Davos - et leur donnant des instructions sur la façon de réaliser concrètement les scénarios de la Grande Réinitialisation.
Face à cette déclaration de guerre, la hiérarchie de l'Église conciliaire se tait, de peur de paraître intégriste ; les fidèles et les citoyens se taisent, tenus dans l'ignorance des complots de l'ennemi ; les intellectuels catholiques se taisent, souvent distraits par les diversions offertes par les conspirateurs ou leurs complices ; les modérés du conservatisme montinien se taisent, trop absorbés par leurs dissertations abstraites ou trop occupés à chercher un rôle institutionnel dont ils puissent tirer un profit immédiat.
Ainsi, tandis que les enfants des ténèbres s'organisaient et préparaient efficacement leur attaque finale ; tandis que leurs rejetons entraient en politique et conquéraient les sommets des institutions - comme l'avaient déjà fait certains clercs modernistes au sein de l'Église, en gravissant les rangs de la hiérarchie conciliaire -, chez les conservateurs, on jouait avec le double Confiteor de la messe tridentine ou on se piquait les uns aux autres pour des questions que, avec les yeux d'aujourd'hui, nous jugerions au moins marginales.
Mais ces plans de guerre, ces preuves de trahison et de conspiration, n'ont incité aucun d'entre nous - reconnaissons-le honnêtement - à donner une formation intellectuelle et une préparation idéologique à nos jeunes, ni à leur apprendre à utiliser les armes doctrinales, morales et politiques avec lesquelles il faut lutter. Comme si le fait d'être conscient de l'imminence d'une attaque suffisait à la conjurer ; comme si le fait de comprendre qui est l'ennemi et quels moyens il veut utiliser pour anéantir la société traditionnelle suffisait pour que nous nous réjouissions de notre perspicacité, sans organiser aucune forme de résistance.
Le mal s'affirme avec un orgueil luciférien, il exige d'être accepté comme tel, tout comme un mensonge exige d'être cru précisément parce qu'il est manifestement faux. Le bien, en revanche, semble avoir honte, la vérité est presque gênée d'être affirmée, et cherche souvent à se rendre acceptable en concédant quelque chose à l'adversaire. Je suis catholique, mais... je suis traditionaliste, mais... Alors que personne du côté opposé ne cède aux compromis avec le bien. Un paradoxe, ce sentiment d'infériorité des bons face à l'arrogance des méchants. Mais ceux qui ont honte de la vérité ont honte de Dieu, qui est lui-même la plus haute Vérité. Mais seul celui qui est dans la Vérité est vraiment libre - Liberi in veritate - comme le Seigneur le promet : Veritas liberabit vos.
Aujourd'hui, face à l'évidence que ce plan infernal atteint sa phase finale, certains d'entre nous ont enfin décidé de bouger, de se battre, d'appeler les catholiques et les personnes de bonne volonté à unir leurs forces contre l'ennemi. Avec un sain réalisme, et un examen de conscience, nous devons admettre que nous avons perdu beaucoup de temps, que nous n'avons pas profité d'occasions précieuses, que nous avons préféré faire valoir nos petites particularités pour nous diviser entre nous, comme si nous n'étions pas déjà assez divisés et désorganisés.
Ce postulat est indispensable pour faire le bilan des erreurs commises et en tirer une leçon pour le présent, afin que ces erreurs ne se répètent pas, que ce soit en matière religieuse, civile ou politique. Nous sommes un petit troupeau, et c'est un destin que la Providence nous a assigné comme signe distinctif de notre impuissance face au monde, face auquel nous devons avoir le courage de lutter quand même, et la confiance d'avoir à nos côtés le Seigneur Dieu des armées rangées en ordre de bataille, la Sainte Vierge notre Chef, le Prince des milices célestes, Saint Michel Archange, et toute la Cour céleste. Nous sommes comme David contre Goliath, armés seulement d'une fronde, bien sûr, mais notre main est guidée par Dieu pour atteindre la cible et la faire tomber.
Chers amis de Liberi in Veritate, vous réunissez aujourd'hui de nombreuses personnes de qualité, auxquelles la farce de la pandémie et les événements de la guerre ont ouvert les yeux, montrant la menace imminente d'une puissance hostile asservie au diable. Avec vous, d'autres - peut-être moins fermes dans leur doctrine et moins au courant des plans de guerre de l'ennemi - se réveillent de leur sommeil et tentent de se coordonner pour empêcher l'établissement du Nouvel Ordre Mondial. D'autres encore, qui, dans la confusion du moment, nous semblent être des alliés possibles, pensent peut-être pouvoir distraire certains des bons en leur faisant croire qu'ils combattent cet ennemi, pour ensuite contrarier leurs efforts par ce que les experts appellent des opérations de contrôle. Mais ce sont là, après tout, les inconnues qui se présentent toujours à ceux qui choisissent d'agir, et pas seulement de regarder en tant que spectateurs. Ce sont les risques que l'action comporte inévitablement, tandis que ceux qui critiquent sans prendre parti ont mille excuses pour justifier leur ignorance.
Bien sûr, se mouvoir dans les eaux périlleuses de la politique pour ceux qui n'en ont pas l'habitude est toujours risqué et peut se solder par une défaite et un échec. Mais si vous êtes animés de saintes intentions et de bonnes intentions, et si vos actes sont éclairés par la Foi et enflammés par la Charité, votre inexpérience, votre petite naïveté, vos erreurs seront amplement compensées par la Grâce, et le Seigneur daignera vous faire participer à sa victoire, parce que vous aurez eu le courage et la détermination de combattre le bon combat à ses côtés. Qui non est mecum, contra me est, dit Notre Seigneur, et qui non colligit mecum, dispergit. Et il est significatif que cette déclaration lapidaire vienne immédiatement après la péricope du possédé, dans laquelle nous est montrée l'organisation militaire du diable : Omne regnum in seipsum divisum desolabitur, et domus supra domum cadet. Si autem et Satanas in seipsum divisus est, quomodo stabit regnum ejus ?
Et encore : Cum fortis armatus custodit atrium suum, in pace sunt ea quæ possidet. Si autem fortior eo superveniens vicerit eum, universa arma ejus auferet, in quibus confidebat, et spolia ejus distribuet.
Certes, les enfants des ténèbres sont beaucoup plus organisés et rusés que les enfants de la lumière, mais c'est le Seigneur lui-même qui nous exhorte à allier prudence et simplicité : Ecce ego mitto vos sicut oves in medio luporum. Estote ergo prudentes sicut serpentes, et simplices sicut columbæ. Cela ne signifie pas, bien sûr, que nous devons nous comporter de manière malhonnête, mais que nous ne devons pas nous faire un alibi de la bonté de nos principes pour agir de manière naïve ou irresponsable. Le fait que nous soyons peu nombreux ne doit pas être considéré comme un défaut, si nous savons être le levain des masses.
Dans ce combat spirituel contre des forces qui semblent beaucoup plus organisées que nous, nous devons choisir généreusement notre terrain, prendre le parti de notre Roi, à qui appartient la victoire la plus certaine, et nous placer sous le manteau de la Sainte Vierge, Reine des Victoires, à qui la Providence a donné le pouvoir d'écraser la tête de l'antique Serpent.
Notre formation commence à genoux, par la prière assidue, la récitation du Saint Rosaire, la vie de Grâce, la nourriture céleste de la Très Sainte Eucharistie, l'assistance à la Sainte Messe, la pénitence et le jeûne. Un gymnase spirituel, dans lequel nous pouvons nous préparer au combat et nous fortifier dans les vertus, afin de ne pas céder aux assauts du Malin. Cette formation nous rendra vraiment comme le levain des masses, et ceux qui vous rejoignent généreusement, même sans partager tout ce que vous croyez et voulez, vous rejoindront bientôt aussi dans la profession de l'unique Foi, parce qu'ils auront en vous un exemple et un modèle.
Fecit potentiam in brachio suo, dispersit superbos mente cordis sui. Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles. Montrez-vous dignes de cette précieuse opportunité, dans l'humilité de celui qui est d'abord conscient de son propre néant, et de la toute-puissance de Dieu. Car c'est précisément dans l'humilité qu'il plaît au Seigneur d'accomplir de grandes choses. Et demain, avec la grâce de Dieu, nous pourrons chanter notre Lætare avec le Christ.
Carlo Maria Viganò, archevêque
26 mars 2022
Samedi après le 3ème Dimanche de Carême
(Source : https://www.corriereregioni.it/2022/03/27/messaggio-dellarcivescovo-mons-carlo-maria-vigano-al-comitato-liberi-in-veritate/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator )
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
MESSAGE de Monseigneur VIGANÒ
adressé aux PARTICIPANTS du REAWAKEN AMERICA RALLY :
Le TEMPS est VENU de se LEVER et d'AGIR !
Salem, Oregon, 2 avril 2022Loué soit Jésus-Christ. Chers amis, le général Michael Flynn m'a demandé d'intervenir avec un message pour votre rassemblement. J'ai accepté avec plaisir sa proposition, car je souhaite vous saluer et vous encourager dans ce réveil des consciences. Si vous êtes en train de vous réveiller, c'est parce que jusqu'à présent quelqu'un vous a forcé à dormir, vous a drogué, et vous a distrait de ce qu'il complotait, afin de continuer sans être dérangé dans son action criminelle. Mais le sommeil des Américains et de tous les peuples n'a que trop duré : c'est maintenant le moment d'ouvrir les yeux, de se réveiller, de comprendre ce qui s'est passé et ce qui se passe. C'est le moment d'agir.
La menace d'une troisième guerre mondiale pèse sur nous tous. On nous a dit que le président Poutine avait envahi l'Ukraine pour soutenir ses ambitions expansionnistes, mais en réalité, le principal objectif de l'opération militaire russe est d'empêcher l'agression de l'État profond et de l'OTAN. Poutine se bat contre la même élite mondialiste qui nous tient tous en otage. Le 6 mars, l'ambassadeur russe à l'ONU a dénoncé ce que vous prônez depuis deux ans : il a déclaré que Donald Trump est le président légitime des États-Unis, et que l'élection a été falsifiée, avec la complicité des nations européennes, en utilisant l'appareil du Dominion. Et nous savons que, pour faire avancer l'agenda de la Grande Réinitialisation, il était nécessaire de se débarrasser de Trump, qui n'aurait jamais permis ni la farce pandémique ni l'escalade de la crise russo-ukrainienne.
Ce n'est pas une guerre du peuple ukrainien. Ce n'est pas le peuple ukrainien qui persécute ses frères russes, mais un gouvernement fantoche soutenu par des milices militaires néo-nazies. Un gouvernement corrompu, voulu par la cabale mondialiste, qui se retrouve aujourd'hui avec un président cocaïnomane, ancien acteur et danseur qui cache des milliards dans des paradis fiscaux alors que la population ukrainienne est parmi les plus pauvres d'Europe.
Il ne s'agit pas d'une guerre du peuple russe. Depuis des années, la Fédération de Russie exige le respect de la minorité russophone, et la communauté internationale a toujours fait la sourde oreille.
Ce n'est pas une guerre des nations européennes. Ce sont les dirigeants de l'Union européenne qui veulent un conflit pour justifier la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation et l'imposition d'un régime dictatorial fait de limitations de liberté, d'appauvrissement de la population, d'élimination des petites entreprises, d'imposition d'un modèle de vie inhumain et technocratique, d'annulation de l'identité des nations, de leur histoire et de leur religion.
Il ne s'agit pas d'une guerre des États-Unis. Les Américains ont combattu le nazisme, et il est scandaleux qu'aujourd'hui Biden aide un gouvernement qui soutient et collabore avec des groupes extrémistes qui arborent la croix gammée et propagent les idées nazies. C'est l'État profond, avec ses serviteurs désormais infiltrés dans toutes les institutions, qui veut la guerre pour étendre sa domination sur le monde entier sous le prétexte d'"exporter la démocratie", alors qu'en réalité il ne pense qu'à vendre des armes, s'enrichir et s'approprier les ressources des pays envahis, en semant la destruction et la mort.
Nous ne devrions pas être surpris d'apprendre que le 6 janvier 2021, au Capitole de Washington, des membres du bataillon Azov étaient présents. Les ennemis de l'État n'ont aucun scrupule à s'allier avec des criminels de guerre afin de blâmer leur adversaire politique et d'accuser le président Trump d'insurrection. Ce seul fait devrait suffire à comprendre leur projet subversif et leur intention de ne reculer devant rien pour le réaliser.
Derrière cette guerre, il y a le désir de détruire l'équilibre international, de forcer les nations européennes à imposer des sanctions à la Russie qui affectent principalement l'Europe, en parfaite harmonie avec les objectifs du Great Reset. La destruction de l'économie des nations qui dépendent du gaz et des matières premières russes vise à les obliger à s'approvisionner aux États-Unis (en quantités bien inférieures à leurs besoins et à un prix bien plus élevé), mais surtout à les soumettre et à les asservir, comme l'a admis il y a quelque temps la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques Victoria Nuland.
Ne nous faisons pas d'illusions : ces serviteurs du Nouvel Ordre Mondial qui ont réussi à occuper les plus hautes fonctions des gouvernements nationaux et des organisations internationales sont nos ennemis : ennemis du bien et ennemis de Dieu. Ils ne se soucient pas de savoir combien d'entre nous devront mourir des effets du vaccin, de la faim ou des bombes : ils ne s'intéressent qu'au pouvoir, aux avantages personnels et à ceux de leurs maîtres, que personne n'a osé jusqu'à présent incriminer et condamner.
Cette guerre est motivée par le besoin pressant de la famille Biden de couvrir la conspiration colossale et les crimes très graves dont Joe et Hunter ont souillé leurs mains, avec leurs complices. Les nouvelles de leur implication dans la présence de biolaboratoires américains en territoire ukrainien cofinancés par Soros, dans l'activité de la Birmanie, dans le réseau d'argent d'Obama et des Clinton, confirment un énorme et scandaleux conflit d'intérêts qui, en soi, devrait nous faire nous demander : au nom de quoi Joe Biden parle-t-il ? Parle-t-il pour défendre les intérêts des États-Unis, ou pour cacher les crimes que lui et son fils ont commis ? Parle-t-il en tant que président des États-Unis ou en tant que marionnette aux mains de l'État profond et de la cabale mondialiste ?
Il s'agit d'une guerre : oui, une guerre qui a commencé il y a quelque temps, est restée souterraine et est devenue évidente avec la pandémie. C'est une guerre de l'élite contre l'ensemble de l'humanité. C'est une guerre non déclarée, mais qui a déjà fait des millions de victimes à cause des traitements refusés et des vaccins forcés, plus que par les armes. C'est une guerre du Nouvel Ordre Mondial contre vous, contre nous, contre nos enfants, nos valeurs et notre avenir. C'est une guerre de l'obscurité contre la lumière. Lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise, comme nous le dit saint Jean dans l'Évangile (Jn 1, 5). Parce que les ténèbres détestent la lumière. La lumière, c'est la vérité, c'est la clarté, c'est l'honnêteté. La lumière, c'est le Christ. Les ténèbres, c'est le mensonge, c'est la tromperie, c'est la conspiration. Les ténèbres sont le royaume de Satan.
Que demande la Russie à l'Ukraine ? De reconnaître l'indépendance de la Crimée, de garantir les droits de Donetsk et de Lougansk, de réprimer les mouvements néo-nazis et de rester neutre. Ce sont des choses que l'ONU devrait exiger en premier lieu. Et Zelensky lui-même, sous la pression des forces militaires de Poutine, a déclaré qu'il était prêt à négocier les conditions de paix. Mais Biden ne veut pas de cela, et il force Zelensky à résister, pousse les nations d'Europe à envoyer des armes et des troupes, et menace - dans un délire fou - d'une intervention préventive avec des armes nucléaires.
Ce conflit n'aurait jamais dû commencer, si la paix avait été réellement souhaitée. Mais comme l'a admis Joe Biden il y a quelques jours, la guerre "est une opportunité", comme l'a été la pandémie. Et tandis qu'ils nous disent calmement que nous devrons bientôt faire face à une urgence alimentaire, leurs complices se préparent à tirer profit de la vente de blé et de produits agricoles, après avoir passé ces dernières années à prendre possession de millions d'hectares de terres cultivables. Qu'attendent les magistrats pour reconnaître un coup d'état dans ces spéculations criminelles ? Combien de temps encore laisseront-ils ceux qui devraient défendre les intérêts nationaux et promouvoir le bien de leurs citoyens libres de servir leurs propres intérêts ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi un évêque s'exprime avec des mots que vous vous attendriez à entendre de la part d'un politicien. C'est peut-être parce que les politiciens sont presque tous des serviteurs du système, vendus à la cabale mondialiste, payés par BigPharma, Soros ou l'État profond. Seuls quelques-uns - et vous savez tous qui sont ces quelques-uns, et certains sont ici aujourd'hui - ont eu le courage de dénoncer ce coup d'État mondial, de s'opposer au récit dominant et d'élever leur voix contre la violation des droits fondamentaux et des libertés constitutionnelles des citoyens.
Permettez-moi de vous parler en tant qu'évêque. Je l'ai dénoncé pour la première fois il y a deux ans, mais maintenant l'assaut féroce et violent de ces conspirateurs est si évident qu'ils ne se cachent même plus. Il s'agit d'une attaque de l'élite qui a pour but de détruire tout ce qui fait partie de notre identité, de notre culture et de notre foi. C'est une élite infernale, qui désire la mort et déteste la vie ; qui désire la maladie et déteste la santé ; qui déteste la paix et désire la guerre ; une élite qui est basée sur le mensonge et déteste la vérité ; une élite qui veut l'esclavage et la tyrannie et déteste la liberté des enfants de Dieu. C'est une élite qui déteste Dieu, qui déteste Notre Seigneur Jésus-Christ, et qui s'est mise au service de Satan.
Si vous voulez vraiment vous réveiller, si le grand réveil est ce qui inspire votre protestation, vous devez avoir le courage de regarder la réalité en face, de comprendre que si ces traîtres ont réussi à prendre le pouvoir et peuvent aujourd'hui décider du sort de chaque nation et du monde entier, c'est parce que nous n'avons pas réagi dès le début aux premiers signes de leurs plans.
Nous avons toléré la destruction de la famille, nous avons enduré que le vrai Dieu soit mis sur un pied d'égalité avec les idoles, nous avons permis que des milliards d'innocents soient tués par l'avortement, nous avons permis que nos enfants soient corrompus par l'immoralité, la pornographie, la corruption de la théorie du genre et l'idéologie LGBT. Nous avons permis à nos dirigeants d'utiliser la liberté non pas pour servir Dieu et le bien commun, mais pour adorer Satan et répandre le péché et le vice. Nous avons cru que si nous laissions les autres libres d'agir contre la loi naturelle et divine, ils nous laisseraient à leur tour libres d'être des citoyens honnêtes et bons. Nous sommes tombés dans une énorme tromperie, car notre tolérance envers le mal s'est aujourd'hui nécessairement transformée en intolérance de la société envers le bien.
Le temps est venu d'agir. Nous devons vraiment tous nous réveiller, nous lever et exiger que ceux qui nous gouvernent soient honnêtes, pensent au bien commun et n'obéissent qu'à Dieu et à ceux qui les ont élus pour aider les citoyens à vivre honnêtement, au lieu de nous voir chaque jour plus humiliés, traités comme des esclaves et forcés d'assister à la destruction de tout ce que nos pères ont laborieusement construit.
Le temps est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d'expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l'État profond ou le Nouvel Ordre Mondial. Car aucun d'entre nous ne veut de ce Nouvel Ordre Mondial, seulement les quelques personnes qui pensent pouvoir encore nous terroriser avec la pandémie, avec la menace d'une guerre nucléaire, avec l'appauvrissement des nations et avec l'imposition de règles absurdes que personne n'a jamais voulu ou approuvé.
Le temps est venu non seulement de se lever, mais aussi de se mettre à genoux : pas comme le fait Black Lives Matter, mais comme le fait tout bon chrétien devant la Majesté de Dieu. À genoux, le Saint Rosaire à la main, en priant le Seigneur de pardonner nos péchés et les péchés publics des nations, en l'implorant d'avoir pitié de nous et en lui promettant que nous nous engageons d'abord - tous - à vivre en bons chrétiens, en patriotes, en citoyens honnêtes, en pères et mères de famille responsables, en enfants obéissants, en soldats vaillants.
Le moment est venu de créer une Alliance antimondialiste, un mouvement civil mondial qui donne la parole à la majorité des citoyens, dénonçant le coup d'État en cours, révélant les connivences des puissants, les conflits d'intérêts des lobbies et les mensonges des médias dominants. Cette Alliance doit avoir un objectif propre, clair et commun, qui réfute l'agenda du globalisme et lui oppose une proposition concrète, conforme à la loi naturelle, au bien commun et à la bonne gouvernance. Une proposition qui favorise l'harmonie entre les nations et la coexistence pacifique entre les peuples souverains, dont le droit de vivre dans leur propre patrie doit être reconnu, ainsi que leur droit de construire leur propre avenir et leur bien-être sans exploiter les autres et sans être exploités. Une proposition qui donne une place centrale à la souveraineté des nations, à la protection de la religion, de la culture et des traditions, à la défense de la vie et de la famille. Une proposition qui brise définitivement les chaînes odieuses de la dictature des idéologies qui, au cours des dernières décennies, nous ont été imposées uniquement pour nous détruire dans l'âme et dans le corps.
Chers amis, que vous qui reconnaissez les États-Unis d'Amérique comme une seule nation sous Dieu, ayez le courage et la cohérence de vous opposer de toutes vos forces aux conspirateurs qui ont infiltré les postes de gouvernement, à tous les corrompus qui sont prêts à provoquer un conflit mondial pour obéir à leurs maîtres, et à tous les traîtres qui veulent soumettre l'humanité à la tyrannie haineuse de Satan.
Réveillez-vous, chers Américains ! Réveillez-vous et revêtez l'armure de lumière, comme le dit saint Paul. N'ayez pas peur de témoigner courageusement de votre foi, de votre amour pour votre patrie, de votre désir légitime d'honnêteté et de bonté, de vérité et de beauté. Si vous savez vous ranger du côté du Christ, sa victoire certaine sera aussi la vôtre.
Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu bénisse et inspire votre réveil avec des buts saints. Et que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique
2 avril 2022
(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/04/03/vigano-at-reawaken-america-rally-the-time-has-come-to-rise-and-take-action/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator )
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
ENTRETIEN VIDÉO accordé par Mgr Carlo Maria VIGANÒ
au Dr Armando Manocchia pour CANALE ITALIA
le 2 avril 2022
La VÉRITÉ ÉCLATERA,
et les dommages causés à l'Église seront considérables.https://gloria.tv/post/4Qi1MhSNpWee2YEgW1e6u49AY#295
Transcription :- Dr Manocchia : Depuis le Concile Vatican II (1962-1965), les infiltrations maçonniques au sein de l’Église catholique sont devenues de plus en plus importantes. Le progressisme et le relativisme ont été utilisés comme des armes pour saper la fidélité à la Tradition. Mgr Marcel Lefebvre, excommunié par Jean-Paul II en 1988, avait-il donc compris que le catholicisme était au bord de l’abîme ?
- Mgr Viganò : Certainement. Mgr Lefebvre fut l’un des rares, très rares prélats à vouloir dénoncer la révolution conciliaire, dont il comprenait le caractère subversif. Et je dis « qui voulait » parce que beaucoup d’autres prélats ont compris qu’une véritable révolution était en cours. Certains y voyaient un danger, d’autres comme un « printemps de l’Église ». Mais parmi ceux qui ont vu le danger, presque personne ne savait comment le dénoncer ouvertement. Aujourd’hui, nous comprenons le mérite historique de Mgr Lefebvre qui s’est rebellé contre la ligne dictée par le politburo conciliaire et d’avoir créé les prémisses d’un retour de l’Église à la doctrine et à la Sainte Messe de toujours.
- Dr Manocchia : La mafia de Saint-Gall pourrait-elle être considérée comme une sorte de Forum économique mondial ecclésiastique ?
- Mgr Viganò : Si nous identifions le Forum économique mondial comme un lobby privé qui a occupé avec ses partisans les postes les plus importants des institutions publiques nationales et internationales, afin d’imposer l’agenda mondialiste contre la volonté des citoyens, certainement le parallèle avec la mafia de Saint-Gall est approprié. Ce conventicule de conspirateurs a lui-aussi placé ses agents dans la Curie romaine et dans les organes périphériques de l’Église, tout comme il a imposé l’agenda conciliaire contre la volonté des fidèles. Mais tout comme il n’y a pas que le Forum économique mondial dans la sphère publique, il n’y a pas que la mafia de Saint-Gall dans la sphère ecclésiastique.
Nous sommes confrontés à un coup d’État mondial, impliquant à la fois la société civile et l’Église. Toutes deux sont infiltrées et contrôlées par des personnages qui utilisent leur pouvoir et l’autorité qui en découle, non pas pour les finalités des institutions qu’ils gouvernent, mais pour les détruire. Cette crise d’autorité doit être dénoncée, car l’action de ceux qui ont atteint les sommets des nations et de l’Église constitue un acte subversif et criminel.
- Dr Manocchia : Antonio Socci, dans son essai Non è Francesco soutient que, du point de vue du droit canonique, l’élection de François au trône papal n’a pas eu lieu de manière régulière et que le conclave de 2013 est illégitime. Qu’en pensez-vous ?
- Mgr Viganò : Les reconstitutions d’Antonio Socci reprennent les rumeurs d’Elisabetta Piqué, très proche de Bergoglio, et d’Austin Ivereigh : elles semblent plausibles, même si elles ne sont pas étayées par des preuves sans équivoque. Mais en même temps, elles n’ont jamais été niées par le Saint-Siège, ce qui a signifié que les spéculations sur la démission de Benoît XVI et les manœuvres de la mafia de Saint-Gall au conclave se sont multipliées, créant consternation, confusion et division parmi les fidèles.
Si nous pensons aux interventions du Vatican sur d’innombrables questions, son silence sur une question aussi importante est déconcertant. Encore plus grande est la perplexité devant le silence des cardinaux qui ont participé à ce conclave. Certains font appel au secret pontifical, mais en présence d’une éventuelle violation des normes prévues par la Constitution apostolique, qui rendrait invalide l’élection du Pontife, rien ne justifie ce silence prolongé.
Je connais d’une source fiable que le Cardinal Giovanni Battista Re – qui, en tant que vice-doyen du Collège des cardinaux, a présidé le conclave de 2013 – interrogé en privé sur la base de quel paragraphe de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis avait-on procédé à un troisième tour de scrutin le soir de l’élection, a refusé de répondre en affirmant de manière emphatique et en colère que tout s’était passé régulièrement.
Tôt ou tard, la vérité émergera et les dommages très graves causés à l’Église devront être dénoncés et réparés.
- Dr Manocchia : L’Église catholique, depuis longtemps engagée dans l’œcuménisme, et conformément à la logique d’homologation prônée par les oligarchies mondialistes, semblerait aujourd’hui viser une seule religion, la création d’un syncrétisme mêlant doctrines monothéistes et croyances païennes, comme le culte andin de la Pachamama : s’agit-il d’une opération meurtrière ou d’un geste suicidaire ?
- Mgr Viganò : Les deux. D’une part, la partie corrompue de la Hiérarchie – que j’appelle brièvement l’Église profonde – étant soumise à Satan, déteste l’Église en tant que Corps mystique du Christ et a l’intention de la tuer comme elle l’a fait avec sa Tête. Mais nous savons que comme le Christ est ressuscité, son Corps mystique ressuscitera après sa Passion. Alors oui : ceux qui servent le Diable mènent une opération meurtrière, aussi folle soit-elle et vouée à l’échec.
D’autre part, la partie saine de la Hiérarchie est principalement composée d’évêques et de clercs qui acceptent néanmoins les prémisses idéologiques de l’apostasie actuelle, puisqu’ils acceptent le Concile et la nouvelle liturgie qui en transmet les erreurs aux masses. Ils ne veulent pas que l’Église succombe : ils se font des illusions, contre toute évidence et après soixante ans d’échec, que le Concile a été mal interprété, que la nouvelle messe est mal célébrée mais que nous pouvons revenir à une certaine dignité dans la liturgie, que l’œcuménisme est bon juste avec les orthodoxes mais pas avec les idolâtres. Mais s’ils ne sont pas convaincus que la crise a commencé avec Vatican II, s’ils ne comprennent pas que c’est le Concile qui a causé ce désastre, et que pour y remédier, il faut revenir à la foi, à la morale et à la liturgie d’avant le Concile, ils font inconsciemment partie du problème. Ils représentent, avec toutes les meilleures intentions, cette partie des modérés qui, face à une attaque sur tous les fronts, s’ils ne se battent pas, constituent un obstacle à la solution de la crise. Leur soutien au Concile et la mentalité sécularisée de l’Église profonde rendent leur geste certainement suicidaire.
- Dr Manocchia : Bergoglio a mis sous la coupe de ses commissaires romains les ordres les plus traditionalistes : les Franciscains de l’Immaculée, les Hérauts de l’Évangile, les Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur. Est-il allergique aux vocations authentiques ou les biens de ces congrégations sont-ils tentants pour quelqu’un ?
- Mgr Viganò : À une époque où l’Église souffre de la réduction drastique des offrandes et des dons des fidèles en raison de la crise économique causée par la psychopandémie, la fermeture des églises, le dégoût de nombreux catholiques pour le travail de Bergoglio et des évêques, il est évident que grapiller un peu d’argent et de biens immobiliers est pratique pour les caisses sinistrées du Vatican.
Mais la vraie raison, celle qui anime chaque action de l’Église bergoglienne, est la haine implacable pour la Tradition, dont les ordres contemplatifs et conservateurs sont une manifestation éloquente. Imaginez la colère de ces modernistes qui, alors que les communautés les plus progressistes s’éteignent et que les ordres religieux disparaissent dans la crise des vocations et les abandons, voient fleurir à nouveau des monastères et des instituts dans lesquels il y a de la discipline, de la fidélité à la Règle du Fondateur, de la vraie pauvreté, de la pénitence, de l’esprit de recueillement et de la liturgie tridentine. Tout cela rend leur échec évident et doit donc être éliminé, afin que l’on ne voit pas que la Tradition a beaucoup plus de disciples (et en aurait énormément plus, si elle n’était pas systématiquement boycottée) que la religion post-conciliaire, avec ses prêtres sans soutanes, ses religieuses sans voile, ses religieux qui ne prient pas, ses églises vides.
Dans l’esprit de Bergoglio, seules les vocations modernistes, inclusives, visant les périphéries existentielles, faites de néant doctrinal, de vide moral, de slogans humanitaires banals méritent son approbation. Dès qu’une vocation montre des signes même vagues d’être véritablement catholique, animée par le désir de rendre gloire à Dieu et de sauver les âmes, elle devient l’expression du cléricalisme, de l’intolérance, du fondamentalisme, de la rigidité… avec tout le répertoire bergoglien de mots plus ou moins offensants qui fait partie des techniques de criminalisation de l’adversaire déjà testées avec succès depuis le Concile.
- Dr Manocchia : Le pape François a fait l’éloge du multiculturalisme, de l’écologisme, de l’immigration, a reçu Soros et Bill Gates au Vatican, a joué le rôle de promoteur des sérums géniques expérimentaux. Pourrait-on émettre l’hypothèse d’une corrélation entre son travail et sa formation de jésuite ?
- Mgr Viganò : Si nous devions nous limiter à « émettre des hypothèses » sur cette corrélation, nous ferions preuve au minimum de naïveté et d’ignorance. La Compagnie de Jésus, qui était parmi les Ordres les plus importants de l’Église, a été ciblée par l’action du diable qui a corrompu son charisme et l’a progressivement détournée bien avant Vatican II, et est aujourd’hui l’organe d’assaut, pour ainsi dire, avec lequel l’Église profonde démolit ce qui reste de l’Église catholique pour la remplacer par une ONG amorphe qui peut agir comme un « conteneur » de la Religion de l’Humanité désirée par la franc-maçonnerie et le Nouvel Ordre Mondial, conformément aux fondements idéologiques établis par le Concile.
Comme tous les jésuites, Bergoglio est d’abord jésuite, puis catholique. Pour cette raison, il est toujours interdit aux jésuites de gravir les échelons de la Hiérarchie, motif pour lequel l’Argentin a dû demander au Pape une dispense pour être consacré archevêque de Buenos Aires. Cette dérogation, si elle n’avait pas été accordée, dans le respect de la Règle de saint Ignace, nous aurait épargné les désastres que nous avons connus depuis 2013. Il est évident que les jésuites ont joué un rôle de premier plan non seulement dans la réalisation de la révolution conciliaire, mais aussi dans les manœuvres pour amener l’un des leurs sur le trône de Pierre.
- Dr Manocchia : En 2009, en tant que secrétaire du Gouvernorat, vous avez restauré le budget du Vatican d’une manière formidable. En effet, il est passé de 8 millions d’euros de passif à un actif de plus de 34 millions d’euros. En poursuivant cette ligne de transparence et en luttant contre la corruption, vous avez évidemment fini par froisser beaucoup de personnes. Après cela, par coïncidence, l’on vous a nommé nonce apostolique aux États-Unis. Comme disaient les Latins, Promoveatur ut amoveatur ?
- Mgr Viganò : Ma nomination en tant que nonce apostolique aux États-Unis a été décidée par le tout-puissant Secrétaire d’État le cardinal Bertone. À l’époque, j’étais Secrétaire Général du Gouvernorat, depuis juillet 2009, et avant cela, j’avais occupé le poste de délégué pour les représentations pontificales à la Secrétairerie d’État. Parmi mes tâches figurait également celle d’instruire et d’examiner les processus de promotion à l’épiscopat dans la Curie romaine et dans les représentations pontificales. Dans ce rôle, je m’étais opposé à la nomination de prélats indignes ou homosexuels, et j’avais proposé, entre autres, de retirer le chapeau de cardinal de McCarrick. Ce rôle m’a rendu impopulaire auprès de mes Supérieurs et en particulier auprès de Bertone qui m’a persuadé d’accepter le transfert de la Secrétairerie d’État au Gouvernorat, en tant que Secrétaire Général, avec la promesse de me promouvoir alors Président à la place du cardinal Giovanni Lajolo à la retraite. La lutte contre la corruption et mon action pour redresser les finances désastreuses du gouvernorat ont été combattues par certains, et à partir de 2010, un véritable harcèlement moral a commencé contre moi, avec la publication de calomnies et d’articles diffamatoires. Le scandale, qui a commencé à partir des Palais Apostoliques, a donné à Bertone l’alibi pour me démettre de ce poste. Je me suis donc senti obligé d’informer le Saint-Père, afin qu’il sache ce qui se passait réellement.
Le pape Benoît me convoqua immédiatement et avant même que je puisse mentionner les événements avec Bertone, il me proposa de me nommer président du Conseil pontifical pour les affaires économiques du Saint-Siège, à la place du cardinal Velasio de Paolis. Et il le fit avec ces mots précis : « Je suis convaincu que c’est la charge avec laquelle vous pouvez rendre le meilleur service au Saint-Siège ».
Il n’est pas difficile d’imaginer quelles purent être les pressions, les désinformations et les calomnies contre moi qui furent présentées au pape Benoît, qui l’ont poussé à changer d’avis et à me nommer nonce aux États-Unis, une nomination que j’ai acceptée dans un esprit d’obéissance, mais non sans souffrance, bien conscient que c’était un coup de force de la Curie qui allait annuler tout mon travail de redressement au Gouvernorat. Le Saint-Père m’a écrit : « Je me trouve confirmé dans la conviction que votre position providentielle en ce moment est la nonciature aux États-Unis d’Amérique. D’autre part, je suis sûr que votre connaissance de ce grand pays vous aidera à relever le défi exigeant de cette mission qui, à bien des égards, est décisive pour l’avenir de l’Église universelle ».
Ma mission officielle dans cette nation immense et bien-aimée a pris fin, mais ce défi – auquel le pape Benoît XVI a presque fait référence prophétiquement et dans lequel il m’avait impliqué – est plus ouvert que jamais.
- Dr Manocchia : Vos interventions lucides, enflammées et courageuses contre le Nouvel Ordre Mondial ont-elles entraîné pour vous des conséquences désagréables, des menaces, des attaques médiatiques ?
- Mgr Viganò : Déjà après mes révélations sur les scandales de l’alors cardinal McCarrick, je dus prendre soin de ma sécurité. Mes déclarations sur la farce pandémique, que je me souviens avoir initiées en mai 2020, m’ont ensuite valu des insultes et des lynchages verbaux, des accusations d’ingérence indue ou de complotisme. Il y a aussi eu ceux qui ont dit que ce n’était pas moi qui avais écrit mes déclarations ; il a même été insinué que je souffrais de psychose et de « délire d’interprétation », voire possédé par le diable. Ne parlons pas des accusations qui ont suivi ma déclaration sur la crise russo-ukrainienne, il y a quelques jours…
J’ai été étonné que ces attaques souvent exagérées proviennent aussi en partie des cercles du conservatisme catholique et de la soi-disant droite politique. Dans de nombreux cas, ceux que j’aurais considérés comme un allié dans l’opposition à la farce pandémique d’abord, puis à la provocation guerrière, ont montré qu’ils se rangeaient du côté de l’adversaire, en venant à reconnaître l’efficacité et la légalité morale des soi-disant vaccins, ou en présentant Zelensky comme une victime innocente des objectifs expansionnistes de Poutine. La réalité est tout autre, et la nier ou la dissimuler pour soutenir ses propres thèses ou pour obéir à ses maîtres ne servira à rien d’autre, si ce n’est à rendre la condamnation des coupables et des complices encore plus juste et motivée.
En tout cas, je remercie Dieu et Notre-Dame pour la santé qui ne me manque pas, et pour la protection qu’ils m’ont accordée jusqu’à présent.
- Dr Manocchia : Le gouvernement Draghi a profité de la question ukrainienne pour prolonger l’urgence jusqu’au 31 décembre 2022. Quelles sont vos prédictions sur l’avenir politique, économique et social de l’Italie ?
- Mgr Viganò : Je ne sais pas si l’urgence de la Protection civile peut être considérée comme une extension de l’urgence pandémique, d’ailleurs déclarée illégitime et inconstitutionnelle par une condamnation récente du tribunal de Pise. Ce qui est très clair, si jamais il y avait eu des doutes, c’est que Draghi répond à des pouvoirs supranationaux comme beaucoup d’autres représentants de son gouvernement et des plus hautes institutions italiennes, avec le soutien de la quasi-totalité du Parlement. En tant que membre de ces lobbies, il est chargé de mettre en œuvre l’agenda mondialiste même s’il va à l’encontre des intérêts nationaux et du bien des citoyens. En effet, l’ordre du jour consiste précisément en la destruction du tissu social, économique, religieux et culturel de l’Italie, pour mettre en œuvre cette Grande Réinitialisation, dont le créateur et promoteur Klaus Schwab était récemment en visite chez Draghi.
Je n’ose pas faire de prédictions, car la situation est extrêmement incertaine et pleine d’inconnues. Dans les plans du Nouvel Ordre Mondial, l’Italie devrait succomber, être envahie par des millions d’immigrés, perdre son identité catholique, effacer ses traditions, être vendue à des multinationales étrangères. Ils veulent que nous soyons des esclaves, avec un revenu universel après nous avoir exproprié de tout, avec des services et des biens publics privatisés, autorisés aux seuls déplacements qu’ils décident, contrôlés dans chacune de nos actions, surveillés par le passe vert perpétuel, qu’ils appelleront identification numérique ou avec un autre euphémisme tentant. C’est ce qu’ils aimeraient faire.
Mais ils ne tiennent pas compte du fait qu’ils sont soumis au Perdant éternel, et que la Divine Providence pourrait décider d’épargner notre patrie de la destruction, si seulement les Italiens comprennent que les maux actuels sont la conséquence de nos péchés, des péchés publics de la Nation, de toutes les nations ; une punition pour avoir renié notre Foi, l’âme de notre Italie, pour avoir arraché au Christ sa couronne de Roi universel, et donc aussi de véritable Roi de notre Nation.
Le Seigneur nous aidera par sa grâce, mais il nous demande de faire notre part. Si nous nous battons avec le Christ, avec le Christ, nous célébrerons la victoire. Si nous continuons à ne pas prendre parti ou pire si nous nous rangeons du côté de Satan, avec Satan nous serons précipités dans l’abîme.
- Dr Manocchia : Seriez-vous prêt à fonder une sorte de nouvelle Sainte Alliance entre toutes les forces européennes dissidentes, pour contrer ensemble le totalitarisme techno-sanitaire diabolique qui nous opprime ?
- Mgr Viganò : J’ai lancé, il y a peu de temps, un appel à la création d’une Alliance antimondialiste, capable de coordonner l’opposition des bonnes forces des différentes nations au coup d’État de l’élite. Mais cette Alliance doit être une initiative des laïcs, tout comme les laïcs doivent être ceux qui, en tant que chrétiens et citoyens, rendent un témoignage public de leur foi et s’engagent dans la politique. N’oublions pas que lorsque le Seigneur nous a réprimandés : « Donnez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21), il nous a exhortés non seulement à payer les impôts, mais aussi à accomplir notre devoir envers la patrie, surtout quand elle est menacée par ceux qui, comme but final, ont la destruction de la société chrétienne traditionnelle, par une haine inextinguible contre Jésus-Christ.
Mais alors que l’ennemi nous expliquait dans les détails ce qu’il voulait faire pour « réinitialiser » le monde, à commencer par la décimation de la population mondiale par la contraception, l’avortement et l’homosexualité, les épidémies et les vaccins, d’autre part les bons semblaient intimidés par le « progrès » et avaient honte de s’opposer à ces projets criminels avec une proposition sociale et politique sans compromis.
Alors que les conspirateurs formaient leurs futurs dirigeants au Forum de Davos et les plaçaient au sommet des nations et des institutions internationales – pratiquement tous ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, de Macron à Trudeau, de Merkel à Zelensky – que faisaient ceux qui se souciaient de la souveraineté de l’État, de la protection de la vie et de la famille traditionnelle, de la défense de la religion et de la morale ? Rien. Pas de formation, pas d’investissement sur les futures classes dirigeantes, pas d’éducation académique des dirigeants catholiques, selon des principes non négociables. Au contraire, en y regardant de plus près, la trahison du clergé dans ce domaine a été révélatrice, car parallèlement au travail de l’État profond dans le domaine civil, et même presque pour créer sa base idéologique et sociale, l’Église profonde s’est vendue aux exigences de la gauche, a préféré le dialogue œcuménique à la prédication et à la conversion des âmes, a accepté les principes révolutionnaires de la Déclaration universelle des droits de l’homme et a été la première à arracher sa couronne royale au Christ, devenant l’apôtre de la laïcité de l’État. Aujourd’hui, avec Bergoglio, la trahison s’est consumée dans une apostasie, avec un soutien à l’idéologie mondialiste, à l’immigrationnisme, au néo-malthusianisme, au Nouvel Ordre Mondial, à la Religion de l’Humanité. Elle a même été complice de la fraude pandémique et de la vaccination de masse, malgré la présence de lignées cellulaires abortives dans les sérums et l’affaiblissement irréversible du système immunitaire qu’elle provoque; aujourd’hui, il se tient hypocritement aux côtés du système, soutenant la marionnette de Schwab, Zelensky, en Ukraine et contre le président Poutine, qui est le seul chef d’État à s’opposer à la mondialisation et aux principes criminels qui l’inspirent.
Pour en revenir à l’Italie, à mon avis, nous avons besoin de deux choses, pour essayer de sortir de cette crise.
La première, et la plus importante, est la formation de classes dirigeantes et de vrais dirigeants politiques qui veulent s’engager pour une bonne gouvernance, en appliquant l’Évangile dans le social. Cela suppose évidemment qu’il y ait des catholiques prêts à revenir à l’intégrité de la foi et de la morale, sans compromis et avec la fierté d’un témoignage courageux.
La seconde est la constitution d’une coalition qui unit les partis et les mouvements qui partagent le programme de l’Alliance antimondialiste, redécouvrant également la vocation souverainiste, fédéraliste et modérément libérale que les partis de centre-droit ont niée ces dernières années. Bref, combiner l’expérience antérieure (réfléchir aux erreurs commises pour ne pas les répéter) et les nouveaux mouvements qui naissent. En outre, je pense que cette idée pourrait aussi être reproduite dans d’autres États, qui pourraient ainsi faire front commun contre le Léviathan mondialiste.
Traduction de F. de Villasmundo pour MPI
(Source : https://www.medias-presse.info/transcription-de-lentretien-video-donne-par-mgr-carlo-maria-vigano-au-dr-armando-manocchia-pour-canale-italia-le-2-avril-2022/154815/ )
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
Aldo Maria VALLI INTERVIEWE Mgr VIGANÒ :
« RÉAGIR et S’OPPOSER à la DICTATURE
avant d’ÊTRE PRIVÉ d’AUTRES DROITS FONDAMENTAUX »Aldo Maria VALLI a écrit:C’est avec plaisir que je propose cette interview qui m’a été accordée par l’archevêque Carlo Maria Viganò. De nombreux sujets ont été abordés, de la politique nationale à la situation mondiale, de la pandémie à la crise russo-ukrainienne, du pontificat de Bergoglio au prochain conclave. Le fil conducteur était le combat pour la Vérité, à l’écoute constante de la Parole de Dieu : « La vérité n’est pas une massue avec laquelle on frappe ceux qui l’ignorent, mais une lumière qui ne peut être cachée sous le boisseau, qui peut peut-être éblouir au début, mais qui ne peut être ignorée par les personnes de bonne volonté et de conscience droite. Celui qui ne veut pas voir cette lumière – qui est toujours un rayon de l’unique Lumière du monde, qui est le Christ – se range du côté des ténèbres, et doit être aidé à en sortir par la Charité. »- Valli : Excellence, un vide politique est de plus en plus évident dans notre pays. Une proportion croissante d’Italiens ne se sent pas représentée par les partis actuels. D’autre part, il existe des secteurs qui s’équipent de diverses manières pour combler ce vide. La question concerne aussi, et peut-être surtout, les catholiques, comme cela est apparu lors de la première réunion publique du Comité Liberi in Veritate, créé pour soutenir l’appel altermondialiste, que vous avez lancé en partant de la considération que depuis deux ans, nous vivons, dans tous les sens du terme, un coup d’État mondial. Deux questions se posent à cet égard. Tout d’abord, voyez-vous vraiment une marge de manœuvre politique pour ceux qui veulent s’opposer à la pensée unique dominante et lutter pour la liberté de l’homme tel que Dieu l’a créé ? Deuxièmement, pensez-vous qu’il soit encore utile de s’engager au niveau national alors qu’il a été démontré que les grandes décisions sont prises au niveau supranational par des potentats qui sont en mesure d’influencer et d’orienter les choix des différents États ?
- Mgr Viganò : Les catholiques, en tant que citoyens, ont le droit et le devoir d’influencer la société par un engagement civil et politique. Il serait irresponsable de permettre à d’autres personnes de participer à la vie politique de la nation, surtout à une époque où les principes du droit naturel et de la moralité sont ignorés ou ouvertement combattus. Certes, le système démocratique a montré ses faiblesses, car il attribue le gouvernement à la majorité numérique, et non à ce qui est juste et bon. Cependant, nous devons reconnaître qu’avec la farce de la pandémie d’abord et maintenant avec la crise russo-ukrainienne, nous avons réalisé que la volonté de la majorité, même avec toutes les manipulations du mainstream, est toujours moins convaincue par le récit officiel. Cela témoigne d’un fossé entre la classe politique et dirigeante du pays et ses citoyens, qui prennent conscience du coup d’État mondial mené contre eux par une mafia de bureaucrates et de dirigeants asservis à l’élite mondialiste.
Une fois qu’il aura compris le coup d’État blanc en cours, le peuple devra réagir et s’opposer à la dictature, avant d’être privé d’autres droits fondamentaux.
- Valli : Dans votre appel à une alliance anti-mondialiste, vous avez réuni des dirigeants, des leaders politiques et religieux, des intellectuels et des personnes de bonne volonté, les invitant tous à se rassembler pour lancer un manifeste anti-mondialiste. Pouvez-vous nous tenir au courant des développements, pas seulement italiens, de cette initiative ?
- Mgr Viganò : J’ai lancé un appel pour répondre à la tyrannie mondialiste, et je vois grandir l’intérêt et le soutien de nombreuses forces dans diverses nations. De toute façon, je crois que l’évidence de la responsabilité dans la crise russo-ukrainienne et la folie d’insister sur la provocation au lieu de rechercher la paix feront prendre conscience à beaucoup de gens du danger auquel ils s’exposent s’ils ne s’organisent pas pour résister fermement au coup de force du Deep State. Je sais qu’aux États-Unis, l’initiative est bien accueillie non seulement par les républicains, mais aussi par de nombreux électeurs démocrates qui sont dégoûtés par les scandales et la corruption d’Obama, des Clinton et des Biden.
- Valli : Dans votre appel, vous parlez de véritables « mouvements de résistance populaire et de comités de libération nationale » pour une réforme politique radicale. Pour certains, cependant, il n’existe pas de tension morale appropriée dans la situation actuelle, car l’opinion publique est dans une large mesure inerte et endormie. Comment répondez-vous à cette objection, vous qui êtes en contact avec le monde entier ?
- Mgr Viganò : Les masses sont peu enclines à se mobiliser, surtout si elles sont manipulées et narcotisées par des experts en psychologie sociale. La véritable résistance et la création de comités de libération nationale ne peuvent réussir que si elles sont coordonnées par des intellectuels et des politiciens qui savent faire passer le bien commun et la défense de la justice avant leurs propres gains électoraux. Il faut des leaders courageux, ayant le sens de l’honneur, animés par de solides principes moraux : leur exemple, ainsi qu’un éveil des consciences et un sursaut de dignité de la part des magistrats, des forces de l’ordre et des fonctionnaires, pourraient réellement empêcher l’avènement du Nouvel Ordre Mondial.
L’engagement social et politique doit évidemment être conjugué avec une vision surnaturelle, associant l’action à la prière, en faisant confiance à l’aide de la Providence divine. Les prêtres, les religieux et tous les fidèles sont donc appelés à accompagner spirituellement leurs frères dans le bon combat, non seulement par la prière, mais aussi par la pénitence, le jeûne et la fréquence des sacrements. La Miséricorde de Dieu et la puissante intercession de la Sainte Vierge attendent un geste concret de véritable conversion de notre part pour déverser un torrent de grâces sur cette pauvre humanité. Ainsi, notre infériorité numérique et nos maigres moyens face à l’ennemi permettront au Seigneur de montrer combien sont vraies ses paroles: Sine me nihil potestis facere (Jn 15, 5).
- Valli : Le coup d’État mondialiste a eu lieu, et continue d’avoir lieu, en partie parce que les dirigeants de l’Église catholique ne sont plus les garants de la liberté dans le respect de la dignité humaine, mais se sont asservis au Nouvel Ordre Mondial, parlant le même langage que les mondialistes et poursuivant les mêmes intérêts que les élites dirigeantes. Cet asservissement, source de grandes souffrances pour de nombreux catholiques, semble éteindre tout espoir de renaissance chrétienne. Le facteur temps est important. Plus ce pontificat dure, plus l’Église est alignée avec le projet global, jusqu’à l’auto-effacement. Pensez-vous qu’un renouveau sera possible après le règne de Bergoglio ? Que voyez-vous à l’horizon ?
- Mgr Viganò : La complicité de l’Église bergoglienne et de tout l’épiscopat mondial dans la farce psychopandémique a marqué l’un des points les plus bas atteints par la Hiérarchie dans l’histoire. Mais c’est la conséquence logique d’une idéologie corrompue et corruptrice qui trouve son fondement dans Vatican II, comme ses architectes mêmes le répètent fièrement. Le 25 mars dernier, d’autres conjurés se sont réunis à Chicago pour coordonner une opération de marketing visant à souligner que ceux qui s’opposent à Bergoglio s’opposent au Concile [cf. La « mafia de Saint-Gall », le retour?]. Outre la mauvaise réputation de ces conjurés – parmi lesquels se distinguent les larbins de McCarrick et leurs courtisans – nous ne pouvons qu’être d’accord avec eux sur la relation intrinsèque entre le cancer du Concile et la métastase bergoglienne. Il est évident que l’apostasie de la Hiérarchie catholique est le châtiment dont la Majesté divine afflige l’humanité rebelle et pécheresse, afin qu’elle reconnaisse les droits souverains de Dieu, se convertisse et revienne finalement sous le doux joug du Christ. Et tant que les évêques ne reconnaîtront pas leur trahison et ne se repentiront pas, aucun espoir ne sera possible pour le monde, car le salut ne peut être obtenu que dans l’unique bercail et sous l’unique berger.
- Valli : Récemment, parmi les membres du Sacré Collège, un mémorandum a circulé, signé sous le pseudonyme de Demos [cf. Le mémo anti-papal publié par Sandro Magister], qui énumère les désastres causés à tous les niveaux (doctrinal, pastoral, managérial, économique, législatif) par le pontificat de Bergoglio. « Mieux vaut tard que jamais », ont commenté certains, tandis que d’autres ont dit : « Inutile de fermer l’étable quand les bœufs ont déjà fui ». Que pensez-vous de ce mémorandum ? Pensez-vous que c’est l’œuvre d’un cardinal ? Est-ce le symptôme d’un réveil tardif de la conscience ?
- Mgr Viganò : Le mémorandum énumère les horreurs du « pontificat » de Bergoglio, et c’est certainement un progrès par rapport au fait de les magnifier. Mais les horreurs et les erreurs de l’Argentin et de sa cour ne sont pas apparues de nulle part, comme si tout était parfait et merveilleux dans les pontificats précédents. La crise a commencé avec Vatican II : déplorer les symptômes d’une maladie sans en comprendre les causes est une opération inutile et nuisible. Si le Collège des cardinaux n’est pas persuadé qu’il est nécessaire de revenir à ce que l’Église croyait, enseignait et célébrait jusqu’à Pie XII, toute opposition au régime actuel sera vouée à un échec certain.
- Valli : Selon vous, existe-t-il au sein du Collège des cardinaux une personnalité crédible, authentiquement catholique, sur laquelle les cardinaux, en cas de conclave, pourraient faire converger leurs votes pour un changement total de registre par rapport au pontificat actuel ?
- Mgr Viganò : Certains papes, ne l’oublions pas, sont accordés, d’autres sont infligés. Mais avant de parler du prochain conclave, il faut faire la lumière sur l’abdication de Benoît XVI et la question de la fraude au conclave de 2013, qui devra tôt ou tard donner lieu à une enquête officielle. S’il y avait des preuves d’irrégularités, le conclave serait nul et non avenu, l’élection de Bergoglio serait nulle et non avenue, ainsi que toutes ses nominations, ses actes de gouvernement et son magistère. Une remise à zéro qui nous ramènerait providentiellement au statu quo ante, avec un collège cardinalice composé uniquement de cardinaux nommés jusqu’à Benoît XVI, excluant tous ceux créés depuis 2013, notoirement ultra-progressistes. Il est certain que la situation actuelle, avec toutes les rumeurs sur la démission de Ratzinger et l’élection de Bergoglio, ne profite pas au corps ecclésial et crée confusion et désorientation chez les fidèles.
Là aussi, les catholiques peuvent implorer la Divine Majesté d’épargner à son Église une nouvelle humiliation en lui accordant un bon pape. S’il y a un cardinal qui souhaite vraiment « un changement de cœur », qu’il se manifeste et – pour l’amour de Dieu – qu’il cesse de se référer à Vatican II et qu’il pense à la sanctification du clergé et des fidèles.
- Valli : Aux États-Unis, l’administration Biden est de plus en plus en difficulté et le président montre de manière de plus en plus évidente son incompétence ; pourtant, en raison des alliances et des croisements d’intérêts au plus haut niveau, il semble impossible de faire tomber ce château de cartes. Que fait Trump ? Pouvez-vous nous aider à mieux lire la situation américaine, dont vous êtes un expert ?
- Mgr Viganò : L’administration Biden est le miroir de la corruption qui existe dans les affaires publiques, partout où les principes moraux immuables de l’Évangile ne sont pas respectés. Et si un homme politique favorable à l’avortement, à l’euthanasie, au gender et à toutes les pires déviations ose se dire catholique, nous devons nous demander quelle est la responsabilité des enseignants, éducateurs et prêtres par lesquels cet homme politique a été formé. Qu’a enseigné le curé de la paroisse au catéchisme ? Qu’a enseigné le professeur de l’université catholique ? Qu’a enseigné le directeur spirituel du futur dirigeant politique ? Et nous sommes de retour à la case départ : Vatican II, qui, au lieu de convertir le monde à l’Église, a converti l’Église au monde, rendant son évangélisation vaine. On parlait beaucoup d’une « Église missionnaire », mais en même temps, la prédication devenait une propagande d’idéaux philanthropiques futiles, de vieilles idéologies de gauche, de slogans pacifistes vides. Et voici, issue de ces écoles jésuites, la crème de la crème de Vatican II: des gens comme Pelosi ou Biden, qui n’ont rien de catholique mais qui se présentent en toute impunité pour recevoir la communion sous les applaudissements des évêques et de Bergoglio lui-même.
L’épiscopat américain, trop attentif à plaire à Bergoglio, s’est même bien gardé de condamner le programme électoral des Démocrates, alors qu’il n’a pas hésité à fustiger le président Trump qui, malgré toutes ses contradictions, défend certainement de manière plus efficace et convaincue les principes du droit naturel et du caractère sacré de la vie.
La crise russo-ukrainienne nous montre un Biden, marionnette de l’État profond, qui s’obstine à empêcher la paix dans le conflit en cours parce qu’il est trop préoccupé à étouffer ses propres scandales et ceux de son fils Hunter : je pense par exemple à l’affaire de la Birmanie et aux intérêts des laboratoires biologiques en Ukraine. Si les preuves conduisent à l’inculpation de Hunter Biden et à l’implication de son père Joe, l’impeachment sera inévitable et amplement justifié, et cela pourrait ramener Trump au pouvoir. Si, entre-temps, les procès en cours prouvent la fraude électorale, il pourrait être proclamé président. Et ce serait un coup mortel pour le Deep State et le Great Reset.
- Valli : L’épisode du Covid et la guerre en Ukraine ont mis en lumière l’existence de profondes différences – on pourrait dire anthropologiques avant d’être culturelles et politiques – entre ceux qui perçoivent le problème du conditionnement auquel nous sommes soumis par l’action constante et coordonnée des « maîtres à penser » et ceux qui au contraire acceptent le récit dominant et s’alignent sur les dogmes imposés. Face à de telles différences, qui divisent aussi des personnes unies par des liens familiaux et amicaux, comment devons-nous, en tant que croyants, avancer pour témoigner de la Vérité sans céder à la tentation de la « militarisation » des consciences ?
- Mgr Viganò : La manipulation des consciences constitue une véritable atteinte à la liberté de l’individu, entraînant un émoussement de ses facultés qui peut affecter la moralité de ses actes. La psychologie sociale nous enseigne que ceux qui sont soumis à un conditionnement mental selon des techniques spécifiques finissent par agir en faussant leur propre jugement, voire en s’abstenant de formuler une évaluation morale de leurs actions : pensez à la force de stimulation de l’exemple des masses, au pouvoir que le jugement social exerce sur notre comportement, à la puissance de la menace de sanctions pour nous inciter à « respecter les règles », et inversement à la séduction des prix et des récompenses pour nos actions « socialement responsables ». C’est sur cette base, par exemple, qu’est née la farce de la pandémie, dans laquelle tous les principes de la manipulation de masse ont été mis en œuvre avec un grand succès, sans qu’il y ait une réaction tout aussi massive de la part de ceux qui ont été privés de droits, d’emplois, de salaires et de la possibilité de se déplacer.
Les fidèles, en tant que partie de la société, ont eux aussi subi la propagande officielle sur le Covid, avec la circonstance aggravante que les délires des autorités civiles ont été ratifiés et soutenus par l’autorité ecclésiastique, qui a donc incité les catholiques à obéir de manière acritique aux lockdowns, à l’utilisation de masques et à l’administration de la thérapie génique expérimentale moralement inacceptable. Il faut donc reconnaître que la responsabilité de l’acceptation de la psychopandémie et de la campagne de vaccination incombe presque entièrement aux pasteurs, et surtout à Bergoglio, qui ne cache pas son soutien inconditionnel au NWO [Nouvel Ordre Mondial], au WEF [Forum économique mondial] et à l’idéologie mondialiste.
Vous me parlez de la « militarisation » des consciences, comme si c’était quelque chose de déplorable. Notre Seigneur a dit : « Désormais, dans une maison de cinq personnes, on partagera trois contre deux et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère » (Lc 12, 52-53).
Et encore : « Le frère fera mourir son frère, et le père son fils, et les enfants se soulèveront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Mt 10, 21-22).
Comment penser que, face au déploiement des forces du mal, face à l’attaque du Nouvel Ordre Mondial contre la société et contre le Christ, il est possible d’éviter la « militarisation » des consciences, si par cette expression on entend le témoignage courageux du Christ, et du Christ crucifié ?
La vérité n’est pas une massue avec laquelle on frappe ceux qui l’ignorent, mais une lumière qui ne peut être cachée sous le boisseau, qui peut même éblouir au début, mais qui ne peut être ignorée par les personnes de bonne volonté et de bonne conscience. Celui qui ne veut pas voir cette lumière – qui est toujours un rayon de l’unique Lumière du monde, qui est le Christ – se range du côté des ténèbres, et doit être aidé à en sortir avec Charité. C’est d’autant plus vrai pour nos proches : leurs convictions erronées, face à notre réponse patiente et sans animosité, se fissurent souvent et avec le temps, ils comprennent que notre « complot » n’était qu’une anticipation avec raison et perspicacité de ce qui serait bientôt dans le domaine public. Il est certainement plus facile de comprendre la supercherie de la psychopandémie que celle, bien pire, ourdie par les modernistes avec le Concile.
- Valli : Parmi certains catholiques, il y a une objection, qui vous est adressée, et qui ressemble plus ou moins à ceci : « Mgr Viganò s’occupe désormais trop de politique et d’économie, s’éloignant de son champ d’action, qui devrait être plus strictement religieux et donc théologique, doctrinal et pastoral ». Comment répondez-vous à cette critique ?
- Mgr Viganò : Que savent ces personnes de mon activité pastorale? Avec la force que le Seigneur m’accorde, je mène une intense activité pastorale et doctrinale, qui est mon principal engagement, avec le soutien spirituel et matériel de prêtres et de fidèles du monde entier – une action sacerdotale qui ne fait pas la une des journaux, également parce que je n’ai pas l’habitude d’emmener mes troupes avec moi… Par ailleurs, ceux qui m’attaquent aujourd’hui parce que je parle de politique ou de l’urgence sanitaire, m’attaquaient hier parce que je dénonçais la corruption dans l’Église, les déviations du Concile et la liturgie réformée.
La « sectorialisation » des compétences est un excellent instrument avec lequel l’adversaire décide, motu proprio, ce que son interlocuteur est autorisé à dire, quand il peut le faire, quelles qualifications il doit avoir pour se prononcer. Qui a décidé qu’un évêque ne pouvait pas intervenir dans la politique ? Les laïcs et, parmi les catholiques, ceux qui, curieusement, permettent aux évêques et aux clercs ultra-progressistes de divaguer, qui se pâment si Bergoglio s’exprime contre Trump ou en faveur de Trudeau, mais déchirent leurs vêtements si un évêque ne plaît pas au système ou ne suit pas le récit du réseau unifié de la pensée unique.
Il ne me semble pas que saint Ambroise – qui, de plus, venait de l’administration publique et fut nommé évêque par acclamation alors qu’il était encore laïc – ait jamais eu de scrupules à intervenir dans les affaires politiques. Parce qu’un évêque est un berger, et parmi les brebis du troupeau que le Seigneur lui a assigné, il y a des humbles et des puissants, il y a des sujets et des gouvernants, des hommes et des femmes, des citoyens honnêtes et des délinquants : ce sont toutes des brebis à conduire aux pâturages et à protéger des loups.
Il me semble que dans mes interventions, je n’ai jamais fait que poursuivre la mission que le Seigneur m’a confiée en tant que Successeur des Apôtres, en travaillant pour le salut des âmes à un moment où l’humanité tombe dans l’abîme sans que personne ne tire la sonnette d’alarme sur le danger imminent.
- Valli : Nous nous préparons à entrer dans la Semaine Sainte. Voulez-vous, Excellence, dire un mot pour nous aider à bien la vivre, d’une manière authentiquement catholique ?
- Mgr Viganò : Avec le cinquième dimanche de Carême, nous sommes entrés dans le temps de la Passion, qui culminera avec la célébration du Triduum sacré : la beauté et la profonde spiritualité des rites de ces jours sont une occasion précieuse pour achever dignement le Saint Carême en se préparant à la Résurrection de Notre Seigneur.
Contemplons l’Hosanna de la foule qui accueille triomphalement le Fils de David à Jérusalem et qui, peu après, se laisse manipuler par le Sanhédrin et demande à Pilate la crucifixion du Roi d’Israël : qu’il soit pour nous un avertissement pour nous éloigner des mauvais conseillers et des autorités corrompues, en suivant courageusement le Seigneur sur le chemin de la Croix.
Contemplons la douloureuse flagellation, le couronnement d’épines, la montée au Calvaire et la crucifixion de Notre Seigneur, après une sentence injuste et inique, exécutée par l’autorité civile pour satisfaire les intérêts des grands prêtres. En nous unissant spirituellement à la Passion de notre Très Saint Rédempteur, ne nous laissons pas tromper par ceux qui, usant de leur autorité, voudraient encore aujourd’hui envoyer Notre Seigneur Jésus-Christ à la mort, en répétant les paroles d’alors: non habemus regem, nisi Cæsarem, nous n’avons pas d’autre roi que César (Jn 19, 15).
Videbunt in quem transfixerunt, Ils regarderont Celui qu’ils ont transpercé (Jn 19,37), dit l’Écriture. Regardons aussi le Sauveur défiguré par les tourments de la Passion, en considérant la part de chacun de nous dans les douleurs de notre Seigneur. Repentons-nous de nos péchés, de nos infidélités, de nos respects humains, de nos silences. Secouons notre médiocrité et plaçons-nous courageusement sous la bannière du Roi des rois, en commençant par une vie dans la grâce de Dieu, la récitation du Saint Rosaire, la participation à la Sainte Messe, la confession et la communion fréquentes. Et rappelons-nous qu’il n’y a pas de Résurrection sans la Croix, et que l’instrument de la mort est devenu, par le très précieux Sang versé par le Seigneur, un emblème de vie et de victoire.
3 avril 2022,
1er dimanche de la Passion
Source : Traduction "Benoît-et-moi"
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
PARASCEVE SACRÉ,
VENDREDI SAINT, 15 AVRIL 2022 :
MÉDITATION par Mgr VIGANÒInstiterunt reges terræ, et principes convenerunt in unum, adversus Dominum, et adversus Christum ejus (Ps 2, 2). Les rois de la terre et les princes se sont alliés contre le Seigneur et contre son Christ, déclame laconiquement le Psaume qui commence le premier Nocturne des Matines d’aujourd’hui. Brisons leurs chaînes, jetons leur joug loin de nous ! N’est-ce pas ce que nous voyons se passer sous nos yeux depuis très, très longtemps ? Les puissants et l’élite ne veulent-ils pas effacer tout lien avec Dieu, se rebeller contre Sa sainte Loi ? Ne cherchent-ils pas à défigurer l’image du Créateur de la créature et la ressemblance avec la Trinité dans l’homme ? Et combien de fois, nous-mêmes, sommes tentés d’échapper au doux joug du Christ, finissant par nous rendre esclaves du monde, de la chair, du diable ?
Toute la liturgie d’aujourd’hui résonne de l’indignation de la divine Majesté ; de la consternation du Père providentiel face à la révolte de ses enfants ; de la douleur du Fils pour l’ingratitude de l’homme ; de l’amertume du Paraclet pour la folle obstination dans le mal de ceux qui se rendent aveugles à la Vérité et sourds à la Parole de Dieu.
Le silence de l’Épouse de l’Agneau, qui hier s’est déshabillée dans ses autels rappelant le partage des vêtements de son Seigneur, nous ramène à la sévère liturgie du Calvaire, à la solennelle action sacrée de la Passion, dont le divin Célébrant a entonné l’antienne Deus, Deus meus, quare me dereliquisti ? (Ps 21, 1), incompris de ceux qui assistaient à ce rite. Eliam vocat iste, commentaient les personnes présentes, ignorant d’avoir devant elles ce Dieu incarné qui accomplissait, devant leurs yeux incrédules, exactement ce que David avait prophétisé dans le Psaume 21. Speravit in Domino, eripiat eum : salvum faciat eum, quoniam vult eum. Et elles répétaient, comme nous le lisons dans la Passion, si Filius Dei es, descende de cruce ! Et encore : Diviserunt sibi vestimenta mea, et super vestem meam miserunt sortem. Au pied de la croix, les soldats jouent aux dés la tunique sans couture du Seigneur, sans savoir qu’avec ce geste ils prenaient part à la représentation sacrée prophétisée par l’Écriture.
Si vous êtes le Fils de Dieu, descendez de la croix ! Quelle sottise. Ils ne comprenaient pas que précisément parce que cet homme défiguré par les tourments du Prétoire, par la flagellation, par le couronnement d’épines, par l’ascension au Golgotha et par la crucifixion était le Fils de Dieu, Il ne voulait pas descendre de cette croix. Le sacrifice d’un homme, même le plus héroïque et le plus atroce, n’aurait jamais pu réparer la gravité infinie de la faute originelle et des péchés de tous les temps. Pour nous racheter comme enfants de la colère et nous restaurer dans l’ordre de la Grâce, il était nécessaire que sur cette croix Dieu vint à mourir, ou plutôt l’Homme-Dieu, Celui qui, depuis l’éternité des temps, avait répondu Ecce, venio à la voix du Père ; Celui en vue de l’Incarnation duquel la Sagesse divine avait préparé la Vierge Immaculée, le très digne tabernacle du Très-Haut, Domus aurea, Arche de la nouvelle et éternelle Alliance, Trône de la Sagesse. Foderunt manus meas et pedes meos: dinumeraverunt omnia ossa mea. Et ces mains très saintes, ces pieds bénis transpercés par des clous – alors que l’usage romain prévoyait que le condamné n’était que lié à la croix – auraient dû ouvrir les yeux d’un peuple qui, dans les synagogues, entendait ces paroles répétées, que les grands prêtres connaissaient par cœur, que les docteurs de la Loi enseignaient aux jeunes Juifs. Potaverunt me vinaigre, avertissait le Psaume, tandis qu’avec un roseau un soldat essayait de donner à boire au Seigneur mourant.
Nous devrions nous demander si l’ignorance du peuple juif à cause de la corruption du Sanhédrin ne sonne pas comme un formidable avertissement pour les grands prêtres d’aujourd’hui, également coupables de l’ignorance du peuple chrétien ; et si la menace qu’ils ont vue dans le doux Nazaréen qui accomplissait des miracles et prêchait l’Évangile, au point de comploter pour l’envoyer à la mort aux mains de l’autorité civile, ne devrait pas faire trembler ceux qui, encore aujourd’hui, nient la divinité de Notre Seigneur, qui encore aujourd’hui recourent aux rois de la terre et aux princes pour empêcher Son Royaume, dans le seul but de maintenir le pouvoir et le prestige social.
Vinea mea electa, ego te plantavi : quomodo conversa es in amaritudinem, ut me crucifigeres, et Barabbam dimitteres ? Sepivi te, et lapides elegi ex te, et ædificavi turrim. Ce sont les paroles du Répons du premier Nocturne : Ô ma vigne bien-aimée, c’est moi qui t’ai plantée : comment pourrais-tu me donner des fruits amers, au point de me crucifier et de laisser Barabbas libre ? Je t’ai clôturé, j’ai ôté les pierres qui pouvait te nuire, j’ai construit une tour de guet. A cette vigne, cultivée avec mille soins, la Sagesse divine crie son avertissement aimant et brisé : Convertere ad Dominum Deum tuum, et le répète dans le spasme de la Passion, en contemplant la trahison de Jérusalem, l’apostasie d’Israël. Tremblons, chers enfants, en pensant à ce que peut être le tourment de Notre Sauveur lorsque nous contemplons la trahison de ceux qui, sauvés dans son Très Précieux Sang et rachetés au prix de mille souffrances, envoient aujourd’hui le Seigneur à nouveau à la mort et choisissent de libérer Barabbas. Tamquam ad latronem existis gladiis et fustibus comprehendere me : quotidie apud vos eram in templo docens, et non me tenuistis : et ecce flagellatum ducitis ad crucifigendum. Chaque jour, nous avons entendu le Seigneur enseigner dans nos églises, par la bouche de ses ministres, et aujourd’hui, il y en a qui se meuvent contre Lui avec des épées et des bâtons, comme s’il était un malfaiteur. Adversus Dominum, et adversus Christum ejus.
Et si le tourment du Seigneur trahi par les siens, abandonné par les Apôtres, nié et laissé seul à la merci de ses ennemis ne suffisait pas à nous émouvoir et à nous faire détester nos infidélités, pensons à la douleur atroce de sa Très Sainte Mère, qui a conçu, nourri, élevé, vu devenir adulte, accompagné pendant trente ans cet Homme-Dieu pour Le voir trahi par ceux qu’Il avait le plus bénéficiés, envoyé à la mort par ceux qui, quelques jours plus tôt, L’avaient acclamé comme fils de David et roi d’Israël.
Contemplons Notre-Dame des Douleurs, dont le Cœur Immaculé a été transpercé par une épée, debout sous la Croix, avec saint Jean. En ces heures terribles, la divine Maternité de la Sainte Vierge devait connaître d’une manière unique et intime la Passion de son Fils bien-aimé, lui méritant le titre de Corédemptrice. À son tourment pour les souffrances de Notre Seigneur s’ajoutait celui pour nos péchés, la cause de tant de douleur du Sauveur. Chacun d’eux a transpercé le Cœur Très Sacré de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie, unissant mystiquement dans la Passion le Divin Fils et la Mère la plus pure. Cela devrait suffire, chers enfants, à nous faire détester nos péchés et à nous inciter non seulement à nous convertir, mais à faire de chaque souffle, de chaque battement de nos cœurs, de chacune de nos pensées, une source de soulagement et de réconfort pour Eux, dans un esprit de réparation et d’expiation.
Dans le silence du Parasceve, quand la nature elle-même témoigne du silence de l’immolation de Dieu – de Dieu ! – presque incrédule devant la dureté de tant de cœurs, prosternons-nous devant la Croix, en répétant avec saint Venance Fortunat les paroles solennelles de l’hymne avec lequel nous accompagnerons le Saint-Sacrement du Sépulcre à l’autel : O Crux, ave, spes unica ! Plions les genoux devant le bois du salut consacré par le nouvel Adam. Salve ara, salve, victima : salut à toi, autel ; salut à toi victime. Beata, cujus brachiis pretium pependit sæculi : statera facta corporis, tulitque prædam tartari. Heureux arbre aux bras étendus pour porter la rançon du monde, pour offrir au Christ la balance, pour enlever sa proie à l’enfer.
Faisons nôtres les versets consolants du Crux fidelis : Flecte ramos, arbor alta, tensa laxa viscera, et rigor lentescat ille quem dedit nativitas, ut superni membra regis mite tendas stipite. Courbes tes branches, arbre auguste, relâche tes fibres tendues ; que la loi de ta dureté s’atténue afin que les membres du Roi des cieux reposent doucement sur ton bois. Pange, lingua, gloriosi lauream certaminis et super crucis trophæo dic triumphum nobilem, qualiter Redemptor orbis immolatus vicerit. Chante, ô ma langue, un glorieux combat ; en face du trophée de la Croix, célèbre le noble triomphe ; dis comment le Sauveur du monde a vaincu par sa mort. Ainsi soit-il.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
15 avril 2022,
Vendredi Saint
Feria VI in Parasceve
Traduction de F. de Villasmundo pour MPI
(Source : https://www.medias-presse.info/parasceve-sacre-vendredi-saint-15-avril-2022-meditation-par-mgr-vigano/154909/ )
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
Mgr VIGANÒ LIVRE QUELQUES RÉFLEXIONS
au sujet de la RÉFORME de la SEMAINE SAINTE sous PIE XIINOTE IMPORTANTE AVANT la LECTURE de cet ARTICLE :Mgr Viganò dont je salue le courage qui va jusqu'à déclarer la vacatio legis, mais reconnaissant d'autre part la légitimité des papes conciliaires, tombe, pour le moment du moins, dans le même précipice que l'abbé de Nantes qui se permet de juger les actes des Papes et du Saint-Siège, ce qu'un vrai catholique ne peut faire. Et donc, contre Mgr Viganò que j'apprécie pourtant beaucoup, je déclare que la réforme liturgique de Pie XII est non seulement valide, mais elle était nécessaire.>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE
« Le Novus Ordo devrait être tout simplement aboli et interdit
et le rite traditionnel déclaré le seul rite romain en vigueur »
A la demande d’un prêtre de la Tradition, nous avons proposé à Mgr Carlo Maria Viganò de nous dire ce qu’il pensait de la réforme de la semaine sainte promulguée sous Pie XII le 16 novembre 1955 par le Décret Maxima Redemptionis nostræ Mysteria ( réforme déjà inaugurée pour ce qui regarde le Samedi Saint, ad experimentum, en 1951).
Voici la réponse qu’a bien voulu nous faire Son Excellence et nous le remercions avec notre profonde gratitude :
Bien cher Monsieur […],
Je vous remercie de m’avoir soumis la question de l’abbé […] concernant la réforme de la Semaine Sainte.
Je suis d’accord avec lui pour dire qu’elle peut effectivement être considérée comme une sorte de ballon d’essai avec lequel les architectes de la réforme conciliaire ultérieure ont introduit toute une série de modifications – à mon avis entièrement discutables et arbitraires – à l’Ordo Majoris Hebdomadæ en vigueur jusqu’alors.
Je dirais même que ces changements ont pu paraître presque inoffensifs, même s’ils étaient un peu écervelés, parce que la pensée (mens) qui leur avait donné naissance ne s’était pas encore révélée ni avec la réforme de Jean XXIII ni avec celle, beaucoup plus dévastatrice, inaugurée par la Constitution Sacrosanctum Concilium et ensuite ultérieurement exaspérée par le Consilium ad exsequendam ; cependant, ce qui, pour un curé de 1956, pouvait sembler une simplification dictée par la nécessité d’adapter la complexité des rites de la Semaine Sainte aux rythmes de la modernité – et qui fut probablement présentée comme telle à Pie XII lui-même, tout en dissimulant son pouvoir perturbateur – acquiert à nos yeux un sens bien différent, car on y voit surtout à l’œuvre la mentalité décomplexée des modernistes et des élèves du renouveau liturgique jamais assez décrié ; et, d’autre part, parce que nous reconnaissons dans les choix de prétendue simplification des cérémonies la même approche idéologique que les innovations les plus audacieuses du Novus Ordo. Enfin, parmi les personnages qui apparaissent dans cette réforme, se profilent les protagonistes de la réforme conciliaire, promus à des postes plus élevés précisément en raison de leur aversion notoire pour la solennité du culte : il est difficile d’imaginer que ce qu’ils ont initié entre 1951 et 1955 n’ait pas été conçu comme un premier pas vers les bouleversements menés à terme moins de vingt ans plus tard.
Certes, l’air que l’on respire dans certaines parties du rite de Pie XII – je pense au Pater noster récité par le célébrant et les fidèles, par exemple – est le même que celui que l’on trouve dans le Novus Ordo : on y perçoit ce « quelque chose » d’étranger, de contre nature, typique des œuvres qui ne sont pas inspirées par le Seigneur et qui sont clairement humaines, imprégnées d’un rationalisme qui n’a rien de véritablement liturgique mais qui sent à plein nez cette présomption gnostique que Pie XII a justement condamnée dans l’immortelle Encyclique Mediator Dei. Il est surprenant que ces mêmes erreurs providentiellement condamnées en 1947 aient réussi à resurgir précisément dans la réforme même qu’il a promulguée : n’oublions pas, cependant, que le Pontife était à un âge avancé et très éprouvé dans son corps et dans son âme par la récente guerre mondiale ; inclure Pie XII dans la liste des destructeurs de la Tradition serait donc aussi injuste que peu généreux.
Ceci dit, il reste à examiner si au rite promulgué par Pie XII avec le décret Maxima Redemptionis nostræ Mysteria du 16 novembre 1955 s’appliquent les mêmes exceptions que celles soulevées pour le Novus Ordo Missæ promulgué par Paul VI avec la Constitution Apostolique Missale Romanum du 3 avril 1969. Ou plutôt : étant donné que le Motu Proprio Summorum Pontificum reconnaît aux catholiques le droit de faire usage du rite antérieur en raison de sa spécificité rituelle, doctrinale et spirituelle ; étant donné que le Motu Proprio n’entre pas dans le cadre d’une évaluation de l’orthodoxie du Novus Ordo mais se limite à une question – pour ainsi dire – de sensibilité liturgique ; pouvons-nous étendre ce principe également aux rites précédants le Motu Proprio Rubricarum Instructum de Jean XXIII et le décret Maxima Redemptionis nostræ Mysteria lui-même, exprimant notre « préférence » pour le soi-disant rite de St Pie X ?
Il s’agit en fait d’une provocation. Tout d’abord parce que je ne suis pas d’accord avec la coexistence de deux formes du même rite dans l’Église de rite romain ; ensuite parce que je considère que le rite réformé présente de graves lacunes et certainement favens hæresim (favorise l’hérésie), faisant mienne la dénonciation des cardinaux Ottaviani et Bacci, ainsi que celle de l’archevêque Marcel Lefebvre, et je suis convaincu que le Novus Ordo devrait être tout simplement aboli et interdit, et le rite traditionnel déclaré le seul rite romain en vigueur. Ce n’est que de ce point de vue, en effet, que je retiens possible de « contester » canoniquement aussi l’Ordo Hebdomadæ Sanctæ instauratus et, si nous voulons être pointilleux, aussi le Motu Proprio Rubricarum Instructum, surtout en raison de leur approche cohérente avec le Novus Ordo et de leur rupture évidente avec la configuration du Missale Romanum précédent.
Or, étant donné la vacatio legis dans laquelle nous nous trouvons, je crois que si la Fraternité Saint-Pie X estime légitime de se référer au Missel de Jean XXIII parce qu’elle reconnaît dans toutes les réformes ultérieures qui ont conduit au Missel de Paul VI le même esprit malveillant ; pour la même raison – de nature essentiellement prudentielle – elle pourrait appliquer le même principe à la réforme de la Semaine Sainte, même si dans celle-ci – comme dans le Missel de Jean XXIII – il n’y a rien d’hétérodoxe ni même rien qui incline à l’hérésie.
C’est, je crois, la raison pour laquelle Monseigneur Lefebvre a choisi le rite de 1962. D’autre part, ayant un esprit juridique de par sa solide formation, il comprenait bien qu’il ne serait pas possible d’appliquer une sorte de « libre examen » à la Liturgie, car cela autoriserait n’importe qui à adopter n’importe quel rite. Mais en même temps, le caractère subversif de la réforme conciliaire ne lui échappait pas – comme il ne nous échappe pas aujourd’hui – elle était délibérément ouverte aux dérogations ad experimentum, aux innombrables ad libitum, sous prétexte de retrouver une pureté originelle présumée après des siècles de sédimentation rituelle. C’est précisément pour cette raison que Mgr Lefebvre a décidé de revenir au rite le moins compromis, celui de 1962, peut-être sans saisir certains aspects controversés des réformes de Pacelli et de Roncalli que seul un liturgiste expert aurait pu saisir, surtout dans la période troublée des années 1970. En outre, n’oublions pas que le Renouveau liturgique a commencé en France bien plus tôt qu’en Italie, et que de nombreuses innovations qui sont devenues par la suite la norme de l’Église universelle ont été expérimentées dans les diocèses français dès les années 1920, à commencer par l’utilisation des vêtements gothiques et de l’autel versus populum, toujours au nom de cette archéologisme qui aurait effacé d’un trait de plume tout un millénaire de la vie de l’Église. J’imagine qu’aux yeux d’un prélat italien, célébrer coram populo avec une chasuble médiévale apparaissait comme une extravagance, alors que pour un archevêque français, il s’agissait désormais d’une coutume acceptée et même encouragée à certains égards.
Nous devons également comprendre – et en cela je crois m’être longuement exprimé – que l’esprit (mens) qui a présidé à la réforme commencée au niveau local bien avant Pie XII et qui s’est ensuite progressivement répandue dans tout le monde catholique est totalement illégale : ses artisans se sont servis de l’autorité du Législateur pour imposer par la force de la loi un rite qui devait être tout sauf une application servile du texte liturgique ; le Missel ne devait plus contenir les textes que le célébrant devait réciter fidèlement, mais une sorte de canevas qui autorisait les pires excentricités et insinuait dans le corps ecclésial une perte inexorable du sens du sacré. Cela n’est pas encore visible ni dans l’Ordo Hebdomadæ Sanctæ instauratus ni dans le Missel de Jean XXIII ; mais le principe de la perpétuelle mutabilité du rite et de sa mise à jour (aggiornamento) désinvolte ainsi que l’idée erronée qu’il a été corrompu au long des siècles et qu’il doit donc être « dépouillé » de ses superfétations, alors qu’il est au contraire le résultat d’un développement harmonieux donné par les circonstances, le temps et le lieu) était déjà en place. Et il est certain que la modification du Canon Romain par Roncalli avec l’insertion du nom de Saint Joseph allait dans le même sens, touchant même la prière la plus ancienne et la plus sacrée du Saint Sacrifice.
Je conclus par une observation. De nombreuses communautés qui font usage du Motu Proprio Summorum Pontificum célèbrent les rites de la Semaine Sainte en suivant le Missel antérieur à la réforme de Pie XII : la Commission Ecclesia Dei elle-même a autorisé cette dérogation, considérant comme légitimes les raisons invoquées par ceux qui l’ont demandée. Je ne vois donc pas pourquoi la Fraternité, qui a été à l’avant-garde de la sauvegarde de la messe traditionnelle en des temps beaucoup plus difficiles, ne peut pas faire de même. Il est certain que, lorsque l’Église reviendra à elle-même, tout cela devra être reconduit dans le cadre de la loi ; une loi qui, nous pouvons l’espérer, tiendra sagement compte des points critiques soulevés.
J’espère que ces considérations pourront, d’une manière ou d’une autre, être utiles au Révérend Abbé […].
Je suis reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de vous transmettre, chers amis, ma bénédiction paternelle.( Traduction de l’italien pour MPI de F. de Villasmundo revue et corrigée par Mgr Viganò)
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque,
le 6 mai 2022
(Source : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-livre-quelques-reflexions-au-sujet-de-la-reforme-de-la-semaine-sainte-sous-pie-xii/155614/ )
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
sur la FUITE du BROUILLON
de la COUR SUPRÊME des ÉTATS-UNIS
à propos de la SENTENCE ROE contre WADE« Que la Femme prédite dans la Genèse
écrase la tête du serpent,
premier inspirateur
de l’horrible crime de l’avortement ! »
Ces derniers jours, les médias ont répandu la nouvelle que, sur la base d’une indiscrétion divulguée par la Cour Suprême des États-Unis, les juges de cette Cour sont sur le point de déclarer inconstitutionnel l’arrêt Roe v. Wade du 22 janvier 1973.
Tout d’abord, un malentendu doit être clarifié : la décision de la Cour Suprême n’a pas pour objet la légitimité de l’avortement, mais la conformité de la sentence de 1973 avec la Constitution fédérale et son respect de la souveraineté des États fédérés. Il ne s’agit donc pas d’une question éthique ou morale, relative à la légitimité ou non de l’avortement, mais d’une question de juridiction de la Cour Suprême.
Le vulnus que l’arrêt Roe v. Wade a apporté à la souveraineté des États de l’Union est de nature constitutionnelle et, en tant que tel, les juges devront le juger.
Il est significatif que cet aspect ait été délibérément occulté, en soulignant le contenu spécifique du jugement et en en faisant un drapeau idéologique. Il est également évident que cette opération, menée de manière malveillante par l’État profond, a pour but de radicaliser le débat que la nouvelle suscitera dans l’opinion publique, dans l’intention d’influencer les motifs de la sentence, qui n’a pas encore été déposée par les juges. Il n’échappe à personne que le fait d’avoir divulgué prématurément la nouvelle a provoqué de violentes manifestations de protestation organisées par des groupes pro-avortement et Antifa, pendant que se multiplient les provocations scandaleuses et les attaques sacrilèges contre les églises pendant les célébrations. Le témoignage de courage des laïcs catholiques devrait être soutenu et encouragé par la Hiérarchie catholique, précisément au nom de la liberté de culte et de prédication qui est un droit inaliénable de l’Église du Christ, ainsi qu’un droit constitutionnel inaliénable de tous les Américains en vertu du Premier Amendement.
Ainsi, alors que les Américains doivent encore digérer les scandales qui émergent sur la gestion criminelle de la pseudopandémie et sur l’imposition d’une thérapie expérimentale qui modifie irréversiblement le génome humain avec des dommages à long terme encore inconnus et des effets indésirables graves dissimulés de manière coupable par les sociétés pharmaceutiques et les agences de contrôle ; tandis que le Procureur spécial John Durham s’apprête à conclure l’instruction sur le Russiagate qui verra bientôt Obama, Hillary Clinton et Biden faire l’objet d’une enquête (et, espérons-le, condamnés pour haute trahison et atteinte des institutions) dans l’opération de boycott de la campagne présidentielle de Trump, dont les complices se trouvent également parmi les chefs des gouvernements alors en fonction en Italie ; tandis que Joe Biden tente désespérément de couvrir les cas de corruption de son fils Hunter en Ukraine, parmi lesquels ressort de manière inquiétante son implication dans les bio-laboratoires qui s’y trouvent, dans lesquels a été pratiquée la recherche d’un gain de fonction au virus SARS-CoV-2 en modifiant sa pathogenèse et sa transmissibilité ; tandis que la Maison Blanche tente désespérément de blâmer la crise russo-ukrainienne pour les conséquences sur l’économie américaine de l’augmentation de l’inflation et du prix des matières premières ; tandis que l’OTAN agit comme un marchand d’armes au service du lobby Américain et tente d’empêcher à tout prix les négociations de paix entre Poutine et Zelensky, voici prête l’opération avec laquelle distraire l’opinion publique et radicaliser l’affrontement entre pro-vie et pro-choix, après avoir expérimenté avec succès la même méthode de manipulation des masses pendant la farce pandémique et même avant avec le cas de George Floyd et l’exaspération causée par le mouvement Black lives matter.
S’il y a quelque chose à reprocher à la Cour Suprême, c’est précisément le fait qu’elle ait voulu imposer l’avortement aux États de l’Union en 1973, même là où il était à juste titre interdit : cet abus de pouvoir a été toléré précisément parce qu’il était dissimulé dans le préjugé idéologique des Démocrates, dont est issu un massacre d’innocents qui crie vengeance au Ciel. La sentence Roe v. Wade fut une opération de partialité délibérée qui violait non seulement la loi naturelle et celle de Dieu, mais aussi les principes inscrits dans la Charte constitutionnelle. Si les juges assainiront ce vulnus, ils se limiteront à appliquer la loi qu’ils ont juré de défendre, ce que leurs collègues d’il y a cinquante ans n’ont pas su ou n’ont pas voulu faire.
Et si seulement le 11 mai dernier le Sénat des États-Unis a montré qu’il n’était pas aligné sur les partisans de l’avortement (dans le vote qui a bloqué le Women’s Health Protection Act) on ne peut manquer de remarquer le scandale causé par des politiciens soi-disant « catholiques », tout d’abord Joe Biden et Nancy Pelosi, qui piétinent sans scrupule la Morale qu’à l’inverse ils devraient s’engager à défendre également dans le domaine social et législatif.
Le Saint-Siège et la Conférence épiscopale américaine devraient réitérer, avec la ferme condamnation de l’avortement, que les catholiques américains ne peuvent et ne doivent pas voter pour ces représentants qui ne sont pas en cohérence avec le Magistère de l’Église et qui, en tant que tels, sont excommuniés. Le silence embarrassant de la Hiérarchie se manifeste comme une confirmation du sentiment d’infériorité de ceux qui devraient sagement guider le peuple qui leur est confié, tandis qu’au contraire ils le suivent vers le précipice avec les politiciens qu’ils ont soutenus dans la campagne électorale. Entendre Joe Biden défendre l’avortement comme un « droit fondamental » – déguisé sous l’euphémisme hypocrite de la « protection de la santé des femmes » – donne la preuve d’une perte du sens même de l’engagement social des catholiques, dont non seulement la Hiérarchie est responsable, mais aussi l’ensemble du système scolaire et éducatif qui s’y réfère. Quels enseignements sont donnés dans les Universités catholiques, si ceux qui en sortent peuvent se déclarer en faveur de l’avortement en toute impunité sans en comprendre la gravité ? Comment peut-on dire que le meurtre d’une créature innocente peut être décidé par celle qui devrait la protéger plus que sa propre vie ? Est-ce cette « civilisation » que les Américains veulent soutenir et propager ? S’agit-il des valeurs qu’ils veulent transmettre aux générations futures ?
Je suis sûr que les Américains ne se laisseront pas induire en erreur par ces opérations de distraction de masse, ni provoquer par les protestations des avorteurs, délibérément attisées pour fomenter des affrontements et des réactions violentes. N’oublions pas que ceux qui propagent le meurtre d’enfants sont également en faveur de l’euthanasie, de l’idéologie LGBTQ, de la théorie du genre, de la Grande Réinitialisation, de la farce pandémique et de l’utilisation de la crise russo-ukrainienne pour affaiblir les nations européennes et couvrir les crimes de l’État profond.
Prions donc pour que Celle que nous vénérons comme le Trône de la Sagesse éclaire l’esprit des Juges de la Cour Suprême, leur inspire des sentiments de justice en leur faisant reconnaître le caractère sacré et l’inviolabilité de la vie de l’enfant à naître. Et que la Femme prédite dans la Genèse écrase la tête du serpent, premier inspirateur de l’horrible crime de l’avortement.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
sur l’ARRESTATION de Son Éminence le CARDINAL Joseph ZEN« les intérêts courtois, les profits économiques
et les connivences criminelles
prévalent sans honte
devant Dieu et devant les hommes ».
La nouvelle de l’arrestation du Cardinal Joseph Zen par les autorités de Hong Kong a été diffusée hier. Le responsable des enquêtes est la section de la Police spéciale mise en place par le Gouvernement de Pékin pour veiller sur la sécurité nationale chinoise, c’est-à-dire pour réprimer toute forme de dissidence ou de protestation contre les violations des droits de l’homme de la dictature communiste.
Le vieux Cardinal – qui dans le passé a exprimé de vives critiques à l’égard de l’Accord secret conclu entre le Régime chinois et le Saint-Siège – a été interrogé puis libéré sous caution, tandis que son passeport a été saisi. Ce qui s’est passé constitue une violation très grave des libertés et des droits dont jouit toute personne humaine, d’autant plus déplorable quand il s’agit d’un Cardinal de la Sainte Église Romaine. La Salle de Presse du Vatican, avec un embarras évident, s’est limitée à exprimer son « appréhension », sans présenter de protestations formelles au Gouvernement de Pékin. Quelques jours plus tôt, dix autres prêtres de la communauté Baoding, appartenant à l’Église clandestine, ont été enlevés et destinés à une « rééducation » forcée par le Parti Communiste Chinois parce qu’ils n’étaient pas disposés à rejoindre la secte patriotique, allongeant ainsi la série d’abus et d’oppressions contre les fidèles catholiques de l’Église clandestine.
Les fruits empoisonnés de l’Accord sino-vatican sont désormais évidents. L’église bergoglienne préfère garder le silence sur la persécution des Catholiques de l’Église clandestine, après les avoir livrés aux représailles de la secte patriotique et du Parti Communiste Chinois. En retour, Pékin récompense ses services par un financement annuel substantiel : les mercenaires se laissent acheter pour trente deniers, qui dégoulinent du sang des martyrs de l’Église du Silence.
Lorsque le Cardinal Zen, en septembre 2020 à la veille du renouvellement de cet infâme Accord, vint à Rome pour rencontrer Bergoglio, ce dernier l’a humilié par un refus scandaleux, en raison de la position bien connue du Cardinal chinois sur l’Accord et de ses violations répétées. Cette offense à un Prince de l’Église a donné un signal clair à la dictature chinoise, qui s’est sentie libre d’agir sans craindre des conséquences ou des prises de position de la part du Vatican ; dont le locataire, cependant, trouve le temps de recevoir de hauts représentants du Nouvel Ordre Mondial, des représentants du mondialisme et de la finance usurière, des dictateurs et des criminels de guerre, jusqu’aux épouses des combattants du bataillon néo-nazi Azov, qui ces derniers jours avaient utilisé des civils comme boucliers humains pendant le siège russe de l’aciérie Azovstal. Quelqu’un a souligné que l’activiste russo-canadien Piotr Verzilov a accompagné les deux épouses ukrainiennes à l’audience papale : il est le fondateur et le porte-parole du groupe féministe Pussy Riot, connu pour les profanations et les sacrilèges perpétrés en Russie contre les églises orthodoxes, sur le modèle des Femen en Occident. Il est déconcertant que le représentant d’un mouvement antichrétien qui a fait du blasphème le cœur de son action subversive soit admis au Vatican.
Cette attitude d’une duplicité rare, mais loin d’être ambiguë, montre comment l’église profonde de Bergoglio est totalement alignée non seulement sur le récit psychopandémique, mais aussi sur la folle gestion de la crise russo-ukrainienne par l’État profond. Le Cardinal Zen s’ajoute à la liste des Cardinaux des Dubia, que Bergoglio n’a jamais reçus et à qui il n’a jamais répondu alors qu’il écrit de sa propre main une lettre à James Martin S.J. Avec cette énième approbation (endorsement), il confirme la volonté de normaliser dans l’Église Catholique le pansexualisme de l’infâme idéologie LGBTQ, avec la perdition éternelle qui en résulte pour de nombreuses âmes.
La sagesse et la prudence de la diplomatie vaticane, ce précieux héritage des siècles, admiré par toutes les chancelleries du monde, aujourd’hui sous la direction de Pietro Parolin, n’est plus qu’un lointain souvenir : les intérêts courtois, les profits économiques et les connivences criminelles prévalent sans honte devant Dieu et devant les hommes. Les fidèles regardent avec scandale la transformation du Saint-Siège en repaire de voleurs (Lc 19, 46).
J’exhorte mes Confrères et les laïcs à soutenir Son Éminence par la prière en ce moment difficile, en Lui exprimant en même temps proximité et solidarité. Les épreuves auxquelles le Cardinal Zen est soumis peuvent mériter du Ciel cette récompense que le Seigneur a promise à ceux qui servent la Sainte Église avec fidélité et qui restent fermes dans la Foi, sans se laisser contaminer par l’esprit du monde.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
13 mai 2022,
Anniversaire de l’apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Fatima
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
à propos du TRANSFERT de SOUVERAINETÉ à l’OMS
sur la GESTION des URGENCES SANITAIRESLa gouvernance mondiale de la santé
représente l’un des éléments fondamentaux
du Nouvel Ordre Mondial
Dans les prochains jours, les États adhérents à l’Organisation Mondiale de la Santé voteront les résolutions concernant la gestion des pandémies par l’OMS, avec lesquelles la souveraineté regardant la santé des citoyens est transférée à un organisme supranational, financé en grande partie par l’industrie pharmaceutique et la Fondation Bill & Melinda Gates. Si ces résolutions sont approuvées à la majorité, l’OMS aura le pouvoir d’imposer exclusivement toutes les règles en cas de pandémie, y compris les quarantaines, les confinements, les vaccinations obligatoires et les passeports de vaccination. Il convient également de garder à l’esprit que cette organisation jouit de l’immunité et que ses membres ne peuvent être jugés ou condamnés en cas de crimes. Des technocrates non élus auront paradoxalement plus de pouvoir que les citoyens n’accordent à leurs représentants par un vote démocratique.
Étant donné que le transfert de souveraineté configure un crime de haute trahison dans toutes les législations nationales, et que les Parlements ne peuvent légiférer contre les intérêts de la Nation, encore moins violer les libertés naturelles et les droits fondamentaux de leurs citoyens, je crois qu’il n’échappe à personne que cette tentative de l’OMS de s’approprier un pouvoir qui appartient à chaque État sert à empêcher toute forme d’opposition à l’Agenda 2030, qui dans le secteur de la santé vise aussi substantiellement la réduction drastique des services médicaux et hospitaliers, la privatisation des systèmes de santé et la prévention des maladies par les vaccins.
La psychopandémie a montré l’asservissement des dirigeants, des politiques, des médias, des magistrats, de toute la classe médicale et du Saint-Siège lui-même aux diktats d’un groupe de fonctionnaires d’un organe supranational en conflit d’intérêts évident. Les désastreux effets indésirables du sérum à l’ARNm expérimental ne sont reconnus que maintenant, alors que nombreux sont ceux qui attendent à juste titre que les responsables de ces décisions soient tenus responsables devant un tribunal indépendant.
Il semble donc pour le moins absurde que l’on veuille en ce moment donner à l’OMS des pouvoirs de décision contraignants, alors que dans la gestion de la récente urgence pandémique et de la campagne de vaccination de masse, il y a eu les plus grands effets néfastes en termes de dommages permanents aux patients et de décès. En plus de l’impunité des crimes commis dans le silence des grands médias, il y a un choix discrétionnaire total sur les urgences à venir, largement planifiées par le lobby pharmaceutique. La marginalisation des personnels de santé qui font appel au Serment d’Hippocrate risque de devenir la norme pour éliminer toutes les voix dissidentes.
À cet égard, il est significatif que les nations qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial – comme la Russie et le Brésil – soient conscientes des conséquences très graves qu’entraînera la ratification éventuelle des résolutions, et que pour cette raison, elles s’opposent à leur approbation. Même le président Trump, pendant son mandat, a voulu envoyer un signal sans équivoque en coupant les fonds du Trésor américain aux bureaucrates de l’OMS : c’est aussi pour cette raison que l’État profond a empêché sa réélection lors des dernières élections présidentielles, soutenant un personnage compromis et corrompu, dont le fils Hunter est impliqué dans le financement de biolabs américains en Ukraine.
J’exprime donc tout mon soutien aux citoyens, et notamment aux scientifiques, médecins et juristes qui dénoncent cette menace à la souveraineté nationale des pays adhérents, et qui demandent que la lumière soit faite sur les événements passés et sur les conséquences que les décisions de l’OMS ont causé à la santé de la population mondiale. J’exhorte les chefs d’État et de gouvernement, qui seront appelés à s’exprimer sur la ratification de ces résolutions, à les rejeter et à les repousser, car elles sont contraires au bien commun et visent à réaliser ce coup d’État mondial que l’ONU et le Forum Économique Mondial planifient depuis des années sous le nom d’Agenda 2030 ou Great Reset. La gouvernance mondiale de la santé, telle que soulignée par des experts hautement autorisés qui ne sont pas compromis avec le système, représente l’un des éléments fondamentaux du NWO (Nouvel Ordre Mondial) et, en tant que telle, doit être rejetée et combattue. La logique de contrôle, de profit et de pathologisation de masse doit être remplacée par la santé publique qui a pour finalité première la santé des citoyens et la protection de leurs droits inaliénables.
Le Saint-Siège – qui est Observateur Permanent auprès des Nations Unies et depuis un an également auprès de l’OMS – a le devoir de réaffirmer le droit des individus à la liberté d’accepter ou de refuser un traitement médical, en particulier face au danger concret d’effets indésirables, en partie encore inconnus, de cette thérapie génique expérimentale. Et si jusqu’à présent Bergoglio et sa cabale ont soutenu les délires de Gates, Schwab et Soros, le moment est venu pour l’Église catholique de prendre la défense des plus faibles, des enfants à naître sans défense, des enfants et des personnes âgées, ainsi que de ceux qui ont fait l’objet d’un chantage par le cynisme d’hommes d’affaires et de conspirateurs, pour les forcer à s’inoculer un sérum contaminé par des lignes cellulaires fœtales avortées. Le silence du Vatican, après des déclarations hâtives au début de la pandémie et des approbations honteuses à BigPharma, marquera la condamnation du Sanhédrin romain, complice d’un crime contre Dieu et contre l’homme. Jamais au cours de l’histoire la Hiérarchie ne s’était prostituée au pouvoir temporel d’une manière aussi servile et abjecte. Prions pour que quelques évêques trouvent le courage de prendre leurs distances avec la ligne collaborationniste de Bergoglio et sachent trouver les mots pour ouvrir les yeux des bons jusqu’ici trompés par la propagande mondialiste.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque21 mai 2022
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