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Traité européen : Nicolas Sarkozy se félicite de l'adoption par voie parlementaire

Dimanche soir, le chef de l'Etat a estimé que "la France est de retour en Europe". La ratification du traité de Lisbonne sera effective jeudi 14 février, a indiqué l'Elysée.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 février 2008 à 20h32, modifié le 10 février 2008 à 21h04

Temps de Lecture 1 min.

Dans une courte allocution télévisée, dimanche 10 février, le président de la République a tenu à justifier la ratification du Traité de Lisbonne par voie parlementaire. "Pour convaincre tous nos partenaires d'accepter ce nouveau traité simplifié que nous leur proposions et qui n'était plus une Constitution, il fallait qu'en cas d'accord nous nous engagions à la faire approuver par voie parlementaire", a déclaré Nicolas Sarkozy. 

Au moment où il est au plus bas dans les sondages, le chef de l'Etat a souhaité mettre en avant ce qu'il considère comme un "succès". "Par ce succès, car c'est un succès, la France est de retour en Europe", a déclaré le chef de l'Etat. "Elle y a retrouvé son influence, sa capacité à faire valoir son point de vue, ses valeurs et le rôle moteur qui avait toujours été le sien par le passé".

RATIFICATION LE 14 FÉVRIER

Mais il envoie aussi des signes à l'électorat "noniste" de droite, qui l'a en partie soutenu à l'élection présidentielle, et qui a fait part de sa déception lors de la ratification par voie parlementaire. "Si cette condition [de la ratififcation par voie parlementaire] n'avait pas été remplie, aucun accord n'aurait été possible", a-t-il ajouté. Rappelant son engagement pendant la campagne présidentielle de faire ratifier le traité par le Parlement, il a déclaré : "cet engagement que j'avais pris solennellement devant vous, je l'ai tenu". Pendant toute son allocution, il a qualifié le traité de "simplifié", s'efforçant de démarquer le plus possible ce texte de la Constitution refusée par référendum le 29 mai 2005.

Il a souhaité que la France "donne l'exemple" et "qu'elle soit de nouveau en Europe une force de proposition et une force d'entraînement", rappelant que Paris ocuperait la présidence de l'UE à partir du 1er juillet 2007. Mais, alors que les ministres de l'UE doivent donner un avis mardi sur les objectifs budgétaires français, la France est perçue sévèrement par ses partenaires européens. La Commission européenne, et plusieurs pays membres, souhaitent que Paris fixe à 2010 la date de retour à l'équilibre budgétaire. Une date dont la France ne veut pas entendre parler.

La ratification du traité de Lisbonne sera effective jeudi 14 février, date de sa publication au Journal Officiel, a précisé l'Elysée à l'AFP. Le Parlement a définitivement adopté dans la nuit de jeudi à vendredi le projet de loi autorisant l'exécutif à ratifier le traité.

Le Monde avec AFP

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