News au 18 juin 2020
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News au 18 juin 2020
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comme BERGOGLIO est HÉRÉTIQUE, APOSTAT & IDOLÂTRE (culte idolâtrique de la Pachamama le 4/10/2019 & « Jésus n'est pas Dieu ! » 9/10/2019, etc...), concluez !
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Re: News au 18 juin 2020
Jeudi 18 juin 2020 : 598 avortements
Depuis le début de cette année : 103.007
Depuis 1976 : 9.609.818
(à retrouver ici : https://gloria.tv/track/aU2PjtrgPvA83eudomS8nBois
>>> REMÈDE 100% EFFICACE contre le COVID-19 (Dr Sabine PALIARD-FRANCO)
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Re: News au 18 juin 2020
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>>> INTERVIEW du PROFESSEUR PERRONNE sur SUD RADIO (16 juin 2020)C’est un homme calme, qui a toujours des propos pondérés et exprimés avec courtoisie. Mais la courtoisie peut être tranchante et depuis le début de la crise sanitaire, Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, se bat pour l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Il n’a pas changé de discours et a soutenu le professeur Raoult, même lorsque tout semblait basculer avec la publication de l’étude « foireuse » du Lancet.
Aujourd’hui Christian Perronne va plus loin. Sur BFM, puis LCI (*), il porte des accusations lourdes sur l’interdiction d’utiliser l’hydroxychloroquine. Il estime que l’on aurait pu sauver des milliers de vies, 25.000 selon lui si on se base sur les résultats des pays qui l’ont systématiquement administrée. Plus dur encore, il accuse plusieurs de ses collègues professeurs de médecine d’avoir touché de l’argent de laboratoires concurrents à Sanofi pour promouvoir d’autres médicaments.
Lorsque ces propos sont tenus par des citoyens, relevant du sentiment et de l’analyse, ils ont évidemment moins de force que lorsqu’un scientifique de ce niveau les affirme avec tant de force.
Christian Perronne va plus loin et dit « j’ai honte de la France ».
Des propos tenus publiquement alors que débutent les commissions d’enquêtes parlementaires et que 84 plaintes de familles ont été déposées au pénal contre des personnes nominatives : Agnès Buzyn, Olivier Véran, Édouard Philippe.
Pour le moment, il n’y a eu aucune réaction officielle à ces déclarations. Les professeurs omniprésents sur les plateaux, semblent avoir disparu du champ médiatique et c’est normal puisque l’épidémie a reculé. Mais, même sans réactions officielles, ces déclarations représentent une véritable bombe à retardement. On n’en a pas fini avec l’hydroxychloroquine, la campagne menée tambour battant pour « abattre » Didier Raoult, les collusions entre le monde médical et les laboratoires pharmaceutiques et l’étrange comportement de l’exécutif dans cette affaire.
(*) Pr Perronne sur LCI : « J.-F. Delfraissy (président du Conseil scientifique), a été à côté de la plaque pour une urgence sanitaire où il y avait des centaines de morts tous les jours. »
https://twitter.com/medicalfollower/status/1272805195618095104
Ce dernier livre du Professeur Perronne qui vient de sortir hier est disponible ici :
et là :
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Re: News au 18 juin 2020
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SUICIDE de l’ESSAI RECOVERY à l'HYDROXYCHLOROQUINE,
SOYONS SÉRIEUX !
En ce jour du 5 juin, un vendredi en fin de journée (comme pour la fameuse étude du Lancet retirée depuis, coïncidence ?), l’essai clinique randomisé appelé Recovery annonce que le traitement à base d’hydroxychloroquine (HCQ) ne fonctionne pas et recommande le retrait immédiat de l’inclusion des patients sur ce traitement.
Rappel concernant la chronologie des derniers évènements (car nous surfons de rebondissements en rebondissements depuis quelques temps)
- Le 22 mai Mehra publie dans le Journal The Lancet une étude sur 96000 dossiers de patients l’hydroxychloroquine est inefficace mais en plus qu’elle s’avère dangereuse.
- Le 28 mai, un communiqué du comité de contrôle de Recovery indiquait qu'il n'y avait aucun problème avec l’hydroxychloroquineet celui-ci recommandait donc de poursuivre le recrutement sans interruption jusqu'à la prochaine réunion prévue le 11 juin.
- Le 29 mai L'Indian Council of Medical Research avait alerté l'Organisation Mondiale de la Santé du taux incroyablement élévé d'hydroxychloroquine dans les essais Recovery (4 fois supérieur à celui utilisé dans les essais indiens).
- Le jeudi 4 juin le MHRA (équivalent de l’Autorité Nationale de Sécurité du Médicament) demandait à Recovery de regarder les résultats de l’étude plus particulièrement pour l’hydroxychloroquine, vraisemblablement liée à l’annonce de l’étude Boulware et dans la continuité de l’étude Mehra. Cela correspondrait à la demande du ministre de la Santé du samedi 30 mai 2020 de suspendre l’hydroxychloroquine de manière hâtive.
- Le 4 juin, Le journal The Lancet rétractait la publication en s’excusant, à l’instar du NEJM qui retirait une publication similaire du même auteur s’appuyant également sur les données de cette fameuse société Surgisphère.
- Le 4 juin, FranceSoir dénonçait l’étude du New England Journal of Medecine pour des raisons statistiques.
- Le 5 juin, Recovery annonce la suspension des essais avec HCQ pour non-efficacité et un taux de létalité important.
Cette étude est entre-autre financée par la Fondation Bill Gates, qui subventionnait également l’hôpital Brigham and Women's à Boston, d’où est sortie la fameuse étude Mehra retirée depuis. Coïncidence ?Mais déjà quels sont les résultats annoncés ?
« Au total, 1542 patients ont été randomisés pour recevoir de l'hydroxychloroquine et par rapport à 3132 patients randomisés pour les seuls soins habituels. Il n'y avait pas de différence significative dans le critère principal de mortalité à 28 jours (25,7% d'hydroxychloroquine vs 23,5% de soins habituels).
Les détails de l’étude ne sont bien sûr pas encore en ligne et il faudrait en savoir bien plus pour se faire une opinion sur cette étude, car n’oublions pas que « le diable est dans les détails ».
Les points qui vont immédiatement attirer notre attention sont les suivants :
- Le taux de mortalité (23.6%) est très élevé par rapport aux études précédentes. Notamment, celle de Rosenberg et al. dans Jama, montrait 12,7% de mortalité dans le groupe témoin sur des patients sévères hospitalisés, ainsi que les statistiques France à 18.1% et dans les Bouches-du-Rhône de 12.9%. Bizarre.
- Le profil des patients âgés de 50 à 82 ans révèle que 76% des patients qui nécessitent un apport en l’oxygène, avec 27% de diabétiques, 27% de malades avec des problèmes cardiaques et 22% avec des affections pulmonaires. Ces patients paraissent particulièrement malades. Un début d’explication au taux élevé de mortalité ?
- Les doses d’hydroxychloroquine données aux patients au protocole de l’étude Recovery, sont de 2400mg (12 cachets de 200mg) donc 1860 mg d'hydroxychloroquine dans les premières 24h et 9600mg d’hydroxychloroquine pour l’ensemble du traitement. L’Autorisation de mise sur le marché en France considère le taux de surdosage est de 25mg/kg de hydroxychloroquine soit pour un patient de 75kg, 1875mg pour une journée et impose une hospitalisation au service d'urgence. Cette posologie est largement au-dessus de ce qui est utilisé dans l'essai Discovery (800mg le premier jour pour un adulte testé positif au SRAS Cov2) et préconisée par l'AMM en France.
- L'alerte du Indian Clinical Medical Research, sur le biais potentiellement crée par le dosage quatre fois plus élevé d'hyrdoxychloroquine dans l'essai Recovery, est restée sans réponse.
Ce n’est pas la peine d’aller plus loin dans l’analyse de cette étude qui prescrit des quantités considérées comme sur-dosage par notre propre AMM et entrainent d’être hospitalisé immédiatement. Même sans être positif à la Covid 19 vous vous retrouverez directement à la case Urgence. Coïncidence ? Bizarre ?
Le professeur Perronne nous dit :« la dose maximum autorisée par l'AMM (Autorisation de mise sur le marché) est de 3 comprimés à 200 mg par jour. Avec Recovery, c'est 12 comprimés le premier jour »« Suicide, mode d'emploi ».Il devient urgent pour la santé et la confiance de Français que nos institutions se saisissent rapidement de cette affaire au risque que cela devienne la série tragique de l'été.Auteurs : Le Collectif Citoyen est un groupe formé de citoyens engagés qui travaillent aux décryptages, recherches, analyses, vérifications et validations de l'information de manière collaborative. Ils sont de formations diverses : docteurs, ingénieurs, économistes, avocats, entrepreneurs, analystes financiers, statisticiens, expert-comptables, informaticiens, professeurs, geeks, militaires, journalistes, mais avant tout ont une expérience sincère de la vie et un engagement sans faille à la recherche de la vérité sans polémique aucune, sans parti pris.FranceSoir a publié son manifeste le 1er mai.
Sources
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Re: News au 18 juin 2020
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INTERVIEW EXCLUSIVE de Martin LANDRAY,
DIRECTEUR de l'ESSAI RECOVERY
L'hydroxychloroquine fin de partie au UKProfesseur Martin Landray,
irecteur de l'essai britanique Recovery pour les traitements contre la Covid-19
Le 5 juin, dans un communiqué de presse, Recovery, le test clinique avec 11 000 patients au Royaume-Uni, annonce que l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas et qu’elle est retirée de l’essai avec effet immédiat.
Le dernier rapport intérimaire de l’essai avait été publié le 28 mai 2020 et le prochain était annoncé seulement pour le 11 juin 2020. L’annonce, intervenue quelques heures après le retrait de l’étude viciée de The Lancet, a pris les observateurs par surprise. En conséquence, le traitement à l’hydroxychloroquine est arrêté pour tous les patients et il n’y aura plus d’inclusion de patient avec ce traitement dans le test clinique. Comme nous l’avons fait pour les autres études, nous avons donc sollicité une interview avec les coresponsables de l’essai et Martin Landray a accepté de répondre à nos questions vendredi 5 juin à 20h00. L’interview a été réalisée en anglais, revue par Martin Landray, puis traduite en français.
Fin de partie pour l’hydroxychloroquine en Grande-Bretagne malgré les éléments plus que surprenants qui sont adressés dans l'article "faits divers : suicide de l’essai Recovery à l'hydroxychloroquine".L’hydroxychloroquine n’a pas encore fait son Brexit et l’histoire pourrait subir quelques rebondissements.Xavier Azalbert pour FranceSoir : Professeur Landray, pourriez-vous nous décrire le suivi de l’essai Recovery ?
ML : L’essai est en cours depuis 11 semaines avec une revue à minima toutes les deux semaines par IDMC (Comité Indépendant de Surveillance des Données). Leur rôle est de vérifier s’il y a un signal fort que l’un des médicaments fonctionne clairement, ou qu’il a un risque important, ou bien qu’il n’ait tout simplement eu aucun effet.FS : Le rapport devait initialement être publié le 11 juin, pourquoi avoir avancé la date ?
ML : Le prochain examen de l’IDMC était prévu pour le 11 juin. Selon leurs résultats, ils nous conseilleraient alors de continuer les divers bras de l’essai. La MHRA (Organisme de régulation des médicaments au Royaume-Uni) nous a contacté le 4 juin, demandant d’évaluer la sécurité de l’hydroxychloroquine dans l’essai. C’est ce qui a déclenché l’analyse intermédiaire de l’IDMC, car je n’ai personnellement pas accès aux données. L’IDMC a donc demandé que l’on accède aux données afin d’évaluer l’hydroxychloroquine (HCQ) par rapport aux soins standards hospitaliers (SOC). L’analyse a été effectuée le 4 juin au soir. Nous avons ensuite annoncé les résultats le lendemain le vendredi 5 juin.Le facteur déclencheur a donc été une demande de l’organisme de réglementationFS : Quels sont les traitements inclus dans l’essai ?
ML : Dans une étude aussi étendue, nous pouvons ajouter divers traitements au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques au fil du temps. Pour l’hydroxychloroquine, nous avons demandé son ajout le 23 mars et nous avons obtenu l’autorisation le 25 mars. A l’heure actuelle, les médicaments suivants sont testés : Lopinavir-ritonavir, corticostéroïdes à faible dose, hydroxychloroquine (que nous avons maintenant arrêté), azithromycine, plasma convalescent et tocilizumab.FS : D’après les données que vous avez présentées, il semblerait que les patients sont plus âgés et présentent des niveaux de conditions préexistantes plus importantes (25% de diabète, 25% de maladies cardiaques). Pourquoi?
ML : Tous les individus présentant les symptômes de la COVID 19 sont candidats à être inclus dans l’étude, et ceci dans tous les hôpitaux du Royaume-Uni. Bien que nous n’ayons pas encore vérifié en détail l’âge et pour les autres critères, le profil de la maladie parait être comparable à ce que nous observons normalement.
En gros, un patient sur six au Royaume-Uni qui a été à l’hôpital avec la Covid est inclus dans l’étude. C’est donc très représentatif. Le plus jeune patient a un an et le plus âgé 109 ans.
Les patients admis à l’hôpital pour la Covid peuvent présenter d’autres conditions ainsi par exemple un patient ayant du diabète ou des troubles cardiaques Ils auraient donc été traités pour ces maladies.
Les patients sont ensuite distribués au hasard soit au bras hydroxychloroquine ou au bras témoin (ou à l’un des autres bras de l’étude). Donc, lorsque nous examinons les données,la seule différence entre les deux cellules est si un patient a reçu de l’hydroxychloroquine ou pas.FS : À la page 20 du rapport Recovery du 2 juin, vous déclarez que les patients traités avec hydroxychloroquine seront différents de ceux qui n’en reçoivent pas. Pourquoi ?
ML : Ce document est le matériel éducatif que nous fournissons aux investigateurs. Cette page ne fait pas référence à l’essai Recovery. Elle se rapporte à l’étude The Lancet qui a maintenant été retirée. Elle est dans ce rapport car nous surveillons constamment ce qui se passe dans d’autres études et rendons compte de cela pour l’équipe d’investigateurs. À l’époque, tout le monde pensait que les données de cette étude étaient réelles, mais cette étude basée sur des observations rend les résultats peu fiables. Cela confirme d’autant plus, la nécessité d’informations fiables provenant d’essais contrôlés randomisés.
Pour les mêmes raisons, la page 15 à 17 parle de Remdesivir. Car nous monitorons toutes les évolutions sur les traitements à travers le monde, c’est donc l’état actuel de la recherche ou des résultats sur ce médicament.FS : Malgré le fait que Remdesivir a montré des signaux positifs, pourquoi n’a-t-il pas été inclus dans l’essai ?
ML : Au moment où nous avons conçu l’étude, Remdesivir n’était pas disponible en quantité suffisante au Royaume-Uni, donc nous ne pouvions pas l’inclure dans l’essai.FS : Pourriez-vous préciser le dosage d’HCQ que vous avez donné aux patients ?
ML : Il est de 2400 mg dans les 24 premières heures et 800 mg du jour 2 au jour 10. Il s’agit d’un traitement sur 10 jours au total. Ce sont des doses assez élevées pour s’assurer que le taux d’HCQ dans le sang est assez élevé pour avoir une chance de tuer le virus.FS : Comment avez-vous décidé de la posologie de HCQ ?
ML : Les doses ont été choisies sur la base de la modélisation pharmacocinétique et ceux-ci sont en ligne avec les dosages utilisés pour d’autres maladies telles que la dysenterie amibienne.FS : Y a-t-il un dosage maximum pour l’hydroxychloroquine au Royaume-Uni ?
ML : Je dois vérifier, mais il est bien plus important que 2400mg, je crois que c’est six ou dix fois plus.Pour la Covid, il n’y a pas de dose recommandée car c’est une nouvelle maladie et parce quel’hydroxychloroquine n’est pas un médicament autorisé pour une utilisation chez les patients Covid positifs.FS : Y-a-t-il des doses considérées comme mortelles pour l’hydroxychloroquine au Royaume-Uni par la MHRA (régulateur) ?
ML : Les médecins traitants n’ont pas signalé qu’un décès ou un autre étaient causés par l’hydroxychloroquine. Pour une nouvelle maladie comme la Covid, il n’y a pas de dosage recommandé ou approuvé. Cependant le dosage d’hydroxychloroquine utilisé n’est pas différent de celui utilisé, comme je l’ai dit, par exemple, pour la dysenterie amibienne.FS : Et l’hydroxychloroquine est-elle mortelle ?
ML : Tout d’abord, nous n’avons pas observé une augmentation des décès le premier jour où le dosage était le plus important. De plus, le taux de mortalité observé dans le bras testant l’HCQ n’est pas différent de celui de la cellule témoin.
Dans l’étude, un patient sur quatre qui est arrivé à l’hôpital est décédé, soit dans le bras testant l’hydroxychloroquine ou dans le bras témoin.Ce médicament ne réduit pas le risque de décès.FS : Et l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas ?
ML : Oui, nous avons démontré que ce médicament n’est pas bon pour cette maladie, peu importe ce que l’on veut croire. Les résultats le disent. Nous faisons des essais afin de comprendre et d’obtenir des réponses.Je ne connaissais pas la réponse hier. Maintenant je sais.FS : Avez-vous noté des éléments liés à la sécurité d’utilisation de l’hydroxychloroquine ?
ML : Nous avons décidé d’arrêter ce bras non pas pour des raisons de sécurité, mais parce que cela ne fonctionne pas. Nous avons maintenant des preuves claires que l’hydroxychloroquine ne fonctionne pas.Cela ne sert donc à rien de prendre un traitement qui ne fonctionne pas.FS : Avez-vous traité des patients vous-même ?
ML : Non. Les patients sont répartis à travers les 175 hôpitaux à travers le Royaume-Uni.FS : Comment l’étude a-t-elle été financée ?
ML : Recovery a été financée par des subventions des deux instituts britanniques celui responsable de la Santé et celui responsable de la Recherche ((United Kingdom Medical Research and the National Institute for Health Research) Il s’agit d’une subvention accordée en février 2020. C’est la source principale de financement de l’étude. La subvention totale est de 2 millions de Livres sur 18 mois. Il s’agit en fait d’une étude peu coûteuse pour 11 000 patients et du même rapport de que l’étude canadienne (ndlr : Etude Boulware 150 000 CAD pour 800 patients)..Professeur Landray, nous tenons à vous remercier d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
Martin Landray est professeur de médecine et d’épidémiologie et l’un des chercheurs en chef de l’essai RECOVERY. Il est directeur de recherche, Health Data Research UK, directeur par intérim du Big Data Institute, chef de file de l’Innovation Big Data and Computing, Il dirige le Clinical Informatics and Big Data au NIHR Oxford Biomedical Research Centre. Ses travaux visent à mieux comprendre les déterminants des maladies courantes grâce à la conception, à la conduite et à l’analyse d’essais cliniques efficaces à grande échelle et d’études de cohortes prospectives. Il a dirigé une série d’essais cliniques majeurs évaluant les traitements des maladies cardiovasculaires et rénales, recrutant plus de 65 000 personnes, produisant des résultats qui ont modifié les autorisations réglementaires des médicaments, influençant les lignes directrices cliniques et modifiant la pratique de prescription au profit des patients.
Il a fait ses études de médecine à l’Université de Birmingham (Royaume-Uni) et a une formation spécialisée en pharmacologie clinique et thérapeutique. Il a été interne à l’Université de Birmingham. Il continue de pratiquer la médecine clinique en tant que médecin consultant honoraire à la direction de la cardiologie, de la chirurgie cardiaque et thoracique à l’Oxford University Hospitals NHS Trust. Il est membre du Royal College of Physicians of London, de l’Higher Education Academy, de la British Pharmacological Society et de l’European Society of Cardiology.
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Re: News au 18 juin 2020
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Recovery est le grand essai britannique multi-bras, de phase 3, évaluant 6 traitements potentiels pour la Covid 19. Un essai, incluant 11000 patients, mené sous haute surveillance par deux professeurs de l’Université d’Oxford, Peter Horby et Martin Landray. Nous avons pu interviewer Martin Landray le 5 juin 2020 dans un entretien qui a donné lieu à une 'vérification' par le service de Libération. Nous revenons sur cet essai qui se révèle être d’une légèreté déconcertante alliant tous les éléments de ce qui pourrait devenir la saga de l’été, avec des distorsions scientifiques assurément plus astucieuses que l’étude « Big Data » parue dans le Lancet et rétractée quelques jours aprèsConcomitamment à l'arrêt du bras hydroxychloroquine de Recovery, nous observons une manipulation de l’opinion.
Les résultats font état d'un taux de létalité des patients hospitalisés de 23 et 25 % pour les groupes placebo et hydroxychloroquine (HCQ). Comment les expliquer par rapport à celui observé en France de 18 % ?
En France, 18 % des malades qui sont arrivés à l'hôpital avec des symptômes covid19 sont décédés. Les taux par tranche d'âge sont de 26.6% pour les 70 ans et plus et de 8.5% pour les 40-69 ans
Comment expliquer une telle différence entre les deux groupes. Il nous faudrait les données exactes de l'essai Recovery afin de voir plus clair et de comprendre. Certains points ont été évoqués comme l’âge des patients qui paraissent plus élevé dans Recovery. Cependant, en regardant les chiffres français, une évidence saute aux yeux. S’il y a un taux de létalité de 25 % au bout de 28 jours cela veut donc dire que 75 % s’en sont donc sortis. Le taux n’est peut-être pas meilleur que le placebo, mais il serait important de savoir si le traitement a permis à certains d'eviter de mourir et surtout à d'autre de mourir étant donné la dose exagérée d'hydroxychloroquine administrée (2400 mg au premier jour et 800 mg/jour ensuite) De ce fait aucune conclusion ne peut être tirée des résultats de ce bras puisque le dosage est trop fortement critiquable sur le plan toxicité selon les dires mêmes des opposants de l'HCQ !
Il faudrait aussi vérifier les autres pathologies (comorbidités) qui auront eu sans nul doute un impact sur le taux de létalité, tout en sachant que dans le protocole Recovery, tous les patients n'ont pas été testés, certains ont été inclus dans l’essai uniquement sur appréciation médicale.Sur cet aspect, beaucoup reste à analyser et déjà la conclusion du bras HCQ semble plus que discutable ; nous y reviendrons.
Une autre aberration : le dosage sur des patients mal en point
En ce qui concerne le dosage utilisé dans le bras HCQ, le Pr Landray nous a affirmé qu’ils avaient utilisé celui employé pour la dysenterie amibienne, qui, d’après les médecins que nous avons consultés, n’est jamais traité par hydroxychloroquine, mais par de l’hydroxyquinoline (INTETRIX) ! Nous avons retrouvé des publications où l’on parle bien de l’hydroxyquinoline. Nous avions déjà bien abordé ce point dans notre article précèdent.Une telle confusion paraît pour le moins surréaliste !
Le Pr Horby a tenté de noyer le poisson en rectifiant les propos de son collègue dans Libération. Soi-disant Martin Landray ne parlait pas de dysenterie amibienne, mais d’abcès hépatique du foie, d'ailleurs une complication de la première affection. Cette maladie se soignait auparavant à la chloroquine. Mais, le Pr Landray a bien parlé de l'amibiase. S’il ne s'agissait d'un professeur du monde médical, cela s'apparenterait à de l'incompétence.
Extrait du compte rendu d’interview de Martin Landray approuvé par lui :
Le Pr Horby a mentionné dans l’article de Libération un document de l’OMS de 1995 qui aurait servi de base à l'essai. Nous sommes donc en présence de deux maladies distinctes évoquées par l’équipe de Recovery pour justifier le dosage. Or, ces deux maladies ne se soignent pas avec de l’hydroxychloroquine, mais avec des médicaments contemporains. Lorsque nous regardons le protocole de Recovery, il y est indiqué que le dosage est basé sur la concentration plasmique pour soigner la malaria. La malaria se soigne à la chloroquine et encore une fois pas ou très peu avec l’hydroxychloroquine. De plus, les dosages de Recovery ne peuvent pas se baser sur la chloroquine, car la pharmacocinétique de ces deux molécules sont différentes. (cf le Vidal).
Nous savons que les proportions de personnes âgées à risques étaient plus élevées qu’en France (18%) et que dans le programme Discovery (essai français) dans lequel la dose de charge est de 800mg puis 400mg. L’équipe de Recovery a rapporté que l’HCQ n’était pas cardio-toxique, mais nous pouvons nous interroger sur la toxicité tout court sur cette population. À cela nous rajoutons que l’Inde a prévenu l’OMS sur les doses élevées utilisées par les Anglais dans Recovery (4 fois plus que dans l’essai indien ou français). Erreur médicale flagrante justifiée en jouant sur la confusion possible entre les maladies.
Sur le dosage un élément supplémentaire qui attire notre attention est la différence qui existe entre trois documents : le protocole, l’analyse statistique et la présentation. Dans la présentation, l’hydroxychloroquine est la seule molécule dont le grammage n’a pas été spécifié. Toutes les autres en ont un. Il existe aussi une confusion entre le protocole et le plan d’analyse. Imprécision et erreur qui servent les auteurs quand on y regarde de près.
Il existe des différences notables entre les dosages d’HCQ selon les documents que nous regardons. En effet, le document relatif au protocole en date du 15 mai (V6) les dosages sont tout à fait conformes à ceux du Plan du protocole déclaré.
Par contre un tout nouveau document en date du 9 juin, le « Statistical analysis Plan », révèle un tout autre dosage, différent du plan du protocole initial.
Question additionnelle que nous pouvons nous poser. Les patients dans le bras HCQ sont-ils décédés plus rapidement que le groupe placebo? Il est fort probable que la réponse soit oui, mais que les résultats ne soient jamais donnés dans les détails. Ainsi le nombre de décès pourrait être le cumul de patients décédés (par surdosage d’HCQ et par la covid19)
Le Remdesivir est inclus dans le test Recovery depuis le 26 mai par décision des autorités (MHRA) et de Recovery en date du 27 mai 2020. Cela a été présenté aux investigateurs dans un document daté du 2 juin. Le programme permet l’ajout d’un médicament afin d’amener le meilleur de la science au cours de l’essai. Or, dans l’interview du 5 juin 2020, le Pr Landray nous déclare :
- Remdesivir n’a jamais été inclus dans l’essai ReCoveRy.
- A l’heure actuelle, les médicaments suivants sont testés : Lopinavir-ritonavir, corticostéroïdes à faible dose, hydroxychloroquine (que nous avons maintenant arrêté), azithromycine, plasma convalescent et Tocilizumab.
- Sur le document du 2 juin 2020 que nous avions regardé, il y avait 3 pages sur le Remdesivir, et Mr Landray nous avait dit « c’est le matériel éducatif que nous fournissons aux enquêteurs, et la page 15 à 17 parle de Remdesivir, car nous faisons le monitoring toutes les évolutions sur les traitements à travers le monde, c’est donc l’état actuel de la recherche ou des résultats sur ce médicament. »
- Enfin Remdesivir n’est pas inclus dans l’essai car au moment du test, il n’était pas disponible au UK.
Toutes ces déclarations sont bien sûr fallacieuses. Ce n’est pas pas la seule omission. Alors soit Landray ne connaît pas son propre essai - mais dans l’interview il a bien eu le temps de reprendre la liste des médicaments et de parler du Remdesivir a plusieurs occasions - soit cette omission est volontaire pour que l’on ne pose pas de question.
De plus, pour inclure un médicament dans l’essai, il y a une procédure d’agrément de la MHRA. Cela a été le cas pour l’HCQ. L’autorisation a été demandée le 23 mars et obtenue le 25 mars nous dit Landray. L'inclusion du Remdesivir en mars était possible du fait qu'il était officiellement testé également dans l'essai chinois de phase 3. Nous notons qu'à la date du 26 mars aucune étude n’avait montré une activité prouvée du Remdesivir, même minime. Afin de ne pas poser la question sur le taux de mortalité, pour le Remdesivir, un nouvel indicateur a été créé : l’amélioration du temps d’hospitalisation. C’est le seul indicateur où le Remdesivir aurait montré “une lueur d’espoir” puisque dans l’essai, il est écrit que ce n’est pas statistiquement significatif, mais qu’il y a une tendance à l’amélioration, qui d'ailleurs est tout à fait marginale, quasi inexistante (voir publication dans le Lancet de l'étude chinoise NCT04257656). Tout ceci sans prendre en considération les effets secondaires sévères occasionnés à nombre non négligeable de patients.
Un pharmacien expert nous dit :"c’est une pratique courante dans le design des essais de créer un indicateur composite pour permettre l’inclusion d’une molécule".
On trouve toujours un indicateur qui montrera ce fameux effet statistiquement significatif (ou pas d'ailleurs comme dans le cas du Remdesivir).
On disqualifie l’hydroxychloroquine aux propriétés antivirales et anti inflammatoires sur la base d’un indicateur factuel comme le taux de mortalité sans regarder sa capacité à réduire le temps d'hospitalisation pour les 75% survivants. Mais pour le Remdesivir on le fait rentrer par la petite porte sur une lueur d’espoir.
La conclusion du Pr Horby et Pr Landray de recommander le retrait de l’hydroxychloroquine n'est pas justifiable au vu des arguments développés et semble d'un parti pris flagrant, accompagnée d'une manipulation avec intention de ne jamais comparer les propriétés de l’HCQ contre le Remdesivir. Il y a là quelque chose de choquant et d’extrêmement grave par rapport à l'éthique de la pratique médicale.
Intéressons-nous de plus près aux Pr Landray et Pr Horby, deux professeurs bardés de diplômes et de responsabilités universitaires.
Qui est le professeur Peter Horby ?
Un professeur de Oxford Nuffield College qui a un curriculum universitaire et de collaboration avec l'industrie très fourni comme la fonction d'Executive Director de l' ISARIC (International Severe Acute Respiratory and Emerging Infection Consortium) qui a reçu 4.5 millions de livres sterling de financement pour des recherches sur les vaccins.
Le 8 juin, cet institut présidé par Pr Horby met en ligne un rapport complet sur les patients Covid19 avec plus de 67130 dossiers et des détails sans fin sur les patients. Encore du Big data. Étonnant quand même que le Pr Horby soit capable de publier autant de données sur la Covid19 et de ne pas avoir encore publié d’information sur le détail de l’analyse dans Recovery. Un facteur encore plus étonnant c’est qu'étant donné sa proximité avec la Chine, et son travail fait en amont pourquoi n’a-t-il pas alerté plus rapidement les autorités ?
Le 24 janvier 2020 le Pr Horby publie avec le Pr Hayden un article sur la Covid19 dans The Lancet. Un second papier entre Pr Horby et Pr Hayden est publié le 24 janvier. Un autre article en pré publication le 20 février avec le Pr Hayden présent qui a lui aussi participé en avril à des essais sur le Remdesivir
Et le 3eme article sur Remdesivir dans lequel le Pr Hayden faisait initialement partie des signataires mais n’est plus là en date du 24 avril sur la version 2 de l’article. Une question que l’on ne manquera pas de se poser.
Il nous semble qu’il eut été fort utile que CheckNews pose des questions sur les conflits d’intérêts du Pr Horby plutôt que d'essayer de valider nos dires.
Nous tenons une analyse de John Ward, un journaliste britannique politique et historien qui tient un blog depuis plusieurs années et qui avait révélé les problèmes de dépendance aux opiacés de l’ancien premier ministre anglais Gordon Brown.
ERGO un autre centre de recherche dirigé par Pr Horby a reçu 14 millions de livres sterling d’Astra Zeneca et Zückerberg le fondateur de Facebook.
John Ward nous dit :« En tant que psychologue spécialiste des « groupes de discussion » avec quarante ans d’expérience, j’ai été formé à la compréhension du langage corporel des répondants. C’est mon avis professionnel, lors de l'interview d'Andrew Marr du 10 mai, le professeur Horby a montré tous les signes d’inconfort classique d’une personne interviewée cachant l’image complète à son auditoire »
De plus le Pr Horby déclare que Remdesivir n’a pas montré d’effet dans une étude de petite taille (ndlr étude à laquelle il a participé, et dans laquelle le Pr Landray était Contrôleur), puis il fait référence à l’étude du Pr Fauci aux USA qui aurait montré cette amélioration du temps passé à l'hôpital. Quant à l’HCQ, il dit qu’il faut être prudent, car il n’y a aucun résultat probant.Mais, il ne fait pas référence aux diverses études positives pour HCQ et il y en avait. Omission
Qui est Martin Landray ?
Il est un professeur de médecine et d’épidémiologie et l’un des investigateurs en chef de l’essai Recovery à l’Université d’Oxford. En outre il occupe de nombreuses positions. Les voici :
Il est directeur de recherche, Health Data Research UK, directeur par intérim du Big Data Institute, leader de l’innovation Big Data and Computing, Il dirige le département Clinical Informatics and Big Data au NIHR Oxford Biomedical Research Centre. Il est membre du Royal College of Physicians of London, de l’Higher Education Academy, de la British Pharmacological Society et de l’European Society of Cardiology.
Dans l’échange de bons procédés autour du compte rendu de l'interview, le Pr Landray a enlevé plusieurs éléments. Nous lui avons signifié que c’était d’importance pour le lecteur et il ne s’est pas opposé à cela, nous le publions donc maintenant. Il nous parle de la société Gilead spontanément sans que rien ne lui soit demandé.
Un autre point qui nous intéresse en premier lieu est lié aux nombreuses fonctions qu'il occupe. Il est entre-autre directeur de recherche, Health Data Research UK, directeur par intérim du Big Data Institute, Leader de l’innovation Big Data and Computing, Il dirige le Clinical Informatics and Big Data au NIHR Oxford Biomedical Research Centre.
Le [url=https://www.bdi.ox.ac.uk/about#:~:text=The Big Data Institute has,Foundation and the Robertson Foundation.]financement du Big Data institute[/url] provient de la fondation Li Ka-shing, un philanthropiste chinois et par la fondation Robertson, fondateur du hedge fund Tiger qui a été un des plus gros actionnaires de GileadMais ce n’est pas tout, le Pr Landray est aussi le contrôleur de l’étude du Pr Horby.
Pour toutes ces raisons, nous suspectons, le Pr Landray de mensonges intentionnels ainsi que le Pr Horby de manipulation de CheckNews en raison de conflits d’intérêts flagrants. Recovery est comme tous les autres essais sur le Remdesivir manipulés en sous-main par Gilead qui détient son brevet et AstraZeneca qui vient de signer un accord avec la France et l’Allemagne pour 400 millions de doses d’un vaccin qui n’existe pas encore. Et tout cela pour ne jamais mettre une thérapie à faible coût à base d’hydroxychloroquine en compétition directe avec le Remdesivir. Le seul essai qui teste le Remdesivir versus l’hydroxychloroquine est l’essai français Discovery qui est encore silencieux pour des raisons qui échapperont au plus grand nombre. Celui-ci fera l’objet d’un autre article.
Et le régulateur dans tout ça ?
Il ne nous restait qu’à nous interroger sur le rôle du MHRA, l'instance suprême censée garder le temple. Ce régulateur a demandé à Recovery de regarder l’effet de l’hydroxychloroquine, il a aussi autorisé l’inclusion du Remdesivir dans l’essai sans preuve tangible de son activité thérapeutique.
Reste-t-il un régulateur indépendant? On pourrait se poser la question de qui siège au MHRA ? Parmi les membres du Board, Anne Toni Rodgers et Amanda Calvert déclarent des conflits d'intérêts avec AstraZeneca qui vient d’annoncer un projet de fusion avec Gilead. AstraZeneca vient aussi de signer un contrat avec plusieurs autres pays pour vendre pour 2 ou 3 milliards d’euros de doses de vaccins à des pays européens.
La boucle serait-elle bouclée ?
Des membres de régulateurs avec des conflits déclarés avec AstraZenca qui demandent d’analyser les bras de recherche de Recovery contenant l’hydroxychloroquine.
Des directeurs de projets avec des conflits d’intérêts non déclarés avec Gilead, AstraZeneca et la fondation Bill Gates qui cachent la vérité sur leurs travaux de recherches, qui manipulent l’opinion sur les informations disponibles et qui démontrent à minima une incompétence en donnant des doses massives l’hydroxychloroquine.
Remdesivir inclus par la petite porte dans l’essai sans faire de bruit et qui n’est pas mentionné dans un entretien. Rappelons que Remdesivir coute près de 1 dollar la dose à la fabrication, mais serait facturé autour de 200 euros le traitement dans le COVID 19. Attention par ce que le prix des médicaments se discutent au cas par cas en fonction de l'indication et là les prix évoqués vont de 200 euros le traitement à quelques milliers d'euros,soit à minima vingt fois plus que le traitement Raoult, çe qui rapporterait énormément d'argent, bien plus que l’hydroxychloroquine.
Prix : Le coût de production du remdesivir a été estimé par une étude du Journal of Virus Eradication à moins d’1 dollar par jour de traitement (0,93 $). Un coût de fabrication maîtrisé, même s'il serait loin d'être le moins cher des traitements actuellement à l'essai. À titre de comparaison, la médiatique hydroxychloroquine a un coût de production plus de dix fois inférieur (0,08 $). Pour parvenir au prix final du remdesivir, il faudrait ajouter les coûts annexes et les frais liés au développement du produit.
Une fusion planifiée pour devenir la plus grosse société pharmaceutique au monde.Le crime est-il presque parfait ?
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Re: News au 18 juin 2020
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Alors que nous publions un article sur les manquements, les omissions et les manipulations du grand essai britannique Recovery d'Oxford University, un communiqué de presse sort hier faisant état d’une « découverte » : le corticoïde Dexaméthasone améliorerait la probabilité de survie chez les patients ayant reçu une assistance ventilatoire. Cette information a bien sûr fait l’objet à cet instant de nombreuses reprises dans les médias.C’est en soi une bonne nouvelle mais qui finalement, n'est pas vraiment une surprise.
Un médecin nous dit : Les corticostéroïdes sont utilisés depuis longtemps en détresse respiratoire. Il semblerait donc anormal que l’on n’en administre pas à un patient dans un état avancé de détresse.Une fois de plus, la désinformation circule grâce aux responsables de l'essai Recovery.Qu’est-ce que la Dexaméthasone ?
C’est un corticoïde dont les propriétés sont bien connues et documentées dans le Vidal comme dans de maintes publications et études.Il s'agit d'un corticostéroïde on ne peut plus banal, médicament anti-inflammatoire, qui est déjà utilisé pour le traitement de la COVID-19 à des stades avancés de la maladie. Un corticostéroïde moins puissant, la méthylprednisolone, est en fait utilisé aussi dans le protocole de traitement MATH+ développé par l’Eastern Virginia Medical Group.
Sous assistance respiratoire, les patients ont une diminution de leurs capacités respiratoires et il n’est donc pas étonnant qu’un corticoïde fonctionne à ce niveau.
Ce qui est plus étonnant, c’est pourquoi cette nouvelle arrive maintenant
Dans le communiqué en date de ce 16 juin 2020, les investigateurs écrivent que les observations ont été faites en date du 8 juin 2020.
Il leur aura donc fallu 8 jours pour alerter le public de cette pseudo bonne nouvelle.
L’hydroxychloroquine, par contre, a fait l’objet d’un communiqué immédiat qui a conclu à son retrait en date du 5 juin 2020. Le Pr Landray nous avait dit que les analyses avaient été faites la veille (donc le 4 juin à la demande du MHRA). À cette date, le groupe de contrôle contenait 3132 patients. Moins de 24 heures ont été nécessaires aux investigateurs pour faire un communiqué de presse et informer du retrait des essais de l’hydroxychloroquine au motif qu’elle ne présentait aucun avantage, mais cependant n’était pas toxique. Pour rappel, le taux de létalité observé était de 25% non différent du placébo.24h pour retirer l’hydroxychloroquine.Petit retour sur le calendrier
- Le 23 mars une demande est faite à la MHRA par les investigateurs de l’étude Recovery, les Pr. Horby et Pr Landray. Deux jours plus tard, l’acceptation de l’inclusion de l’hydroxychloroquine dans l’essai est donnée, soit le 25 mars.
- Un document de présentation de l’hydroxychloroquine est rédigé le 1er avril 2020. Ce document n’est plus disponible sur le site internet. Il a été remplacé par une version 3, le 18 avril 2020 même si le nom de ce document comporte une date différente et inclut le 20 avril
- Le 26 mai le régulateur donne l’autorisation d’utiliser le remdésivir pour la Covid 19.
- Le 27 mai Recovery inclut le remdésivir dans l’essai sans modifier le protocole.
- Le 3 juin Recovery fait une modification de son protocole qui le fait passer de 6 bras à 7 bras avec plusieurs éléments modificatifs.
- Le 4 juin le régulateur demande à Recovery de vérifier les effets de l’hydroxychloroquine.
- Le 5 juin Recovery, dans un communiqué de presse sans précision, déclare que l’hydroxychloroquine, non toxique, n’a pas d’effet sur la Covid 19 et le retire de l’essai avec effet immédiat.
- Le 5 juin FranceSoir interview Martin Landray.
- Le 6 juin l’interview de Martin Landray est publiée et FranceSoir sort un premier article questionnant Recovery sur le dosage utilisé et d’autres éléments.
- Le 8 juin Recovery fait l’analyse sur la dexaméthasone. Nous n’apprenons cette information que le 16 juin via le communiqué de presse. Personne n’était au courant.
- Le 15 juin, FranceSoir publie un article à charge questionnant les mensonges et manipulations concernant Recovery.
- Le 16 juin Recovery annonce en grande pompe que la dexaméthasone réduit la mortalité. Le jour après les accusations sévères, révélées dans notre article.
Nous ne reviendrons pas sur la diversion faite par un article de Libération interposé, où les investigateurs de Recovery ont indiqué que FranceSoir avait rapporté un faux propos ou mal compris. Cette même personne annonçait sur twitter, à propos de l’étude viciée du Lancet, qu’enfin une étude prouvait que l’hydroxychloroquine ne fonctionnait pas, avant de devoir procéder à un exercice de style pour récupérer le coup. Il est dommage pour un journaliste, qui se veut scientifique, de non seulement n’avoir pas débusqué l’énorme fraude du Lancet et en plus de rater les éléments « alarmants » de l’étude de Recovery.Nous aurions donc tant dérangé pour que les Pr Horby et Pr Landray ne demandent pas un droit de réponse à notre publication.
Ils ont visiblement utilisé l’aubaine offerte par voie de média interposé avec une interview dans Libération. Avant bien sûr de déclarer que les propos de Pr Landray, que nous avions rapportés, étaient en fait corrects.
Mais là finalement n’est pas le propos, nous avons des doutes sur Recovery, nous l’avons écrit mais certains éléments sautent au visage même des personnes les moins éclairées. Pourquoi attendre 8 jours pour annoncer une bonne nouvelle alors que pour une information contre l'hydroxychloroquine les investigateurs se précipitent sur les réseaux sociaux.
En s’intéressant de plus près au protocole, tout d’abord. Ce protocole en est à sa version 6 en date du 14 mai 2020. Ce nombre excessif de version est le signe d'un manque de maîtrise scientifique flagrant d'un protocole qui va à hue et à dia, au gré des besoins politiques du moment. Un outil sur internet permet de faire une comparaison avec la version précédente. Pour les non anglophones, nous recommandons de faire un click droit dans le navigateur et d’utiliser le service de traduction cela permet d’avoir une traduction.
En rouge les éléments enlevés et en vert les éléments ajoutés. En outre, l’étude passe à 7 bras avec un nouveau bras le « plasma de convalescent » et il y a une modification d’un essai en « parallèle » à un essai « factoriel » avec des randomisations différentes :
Le 7ème bras est le bras plasma qui n’était pas inclus dans la version précédente. Cela veut dire que les patients pourront recevoir le plasma de patients qui sont guéris.
De plus nous voyons que le besoin de remplacement rénal (dialyse) est déplacé de mesures secondaires à autres mesures et qu’est inclus une mesure composite de mortalité ou le besoin de ventilation. Nous reviendrons sur l'importance de ce point dans un article à venir.
Il est normal qu'une étude évolutive voie son protocole évoluer avec le temps.Mais ici, il s'agit d'évolution que l’on peut apparenter à de l’amateurisme et il n'y pas de volonté de transparence, qui serait la signature de la bonne foi par l'intermédiaire de communiqués de presse sur ces éléments.En nous intéressant de plus près aux données disponibles, plusieurs points nous interpellent.
Nous sommes en pleine épidémie et les hospitalisations régressent, cependant elles sont bien plus importantes en Grande Bretagne qu’en France au même stade de l'épidémie.
Le 5 juin, donc le lendemain de l’analyse des données pour HCQ, la base de la cellule de contrôle « SOC : standard of care » rassemblait 3132 patients. Le 8 juin lors de l’analyse suivant le SOC en comptait 4321 ; une différence donc de 1189 patients. À ces deux dates, le nombre de patients déclarés dans l’essai était de 11000 patients le 5 juin et 11500 patients le 8 juin, approximativement de ce que dit Recovery dans les communiqués des deux dates respectives.
Entre le 5 juin, 515 admissions à l’hôpital, le 6 juin 438, le 7 juin 435 et le 8 juin 458 soit 1846 patients nouveaux dans les hôpitaux du Royaume Uni. Le taux précédent d’inclusion dans l’essai estimé par Recovery était de 13%; cela veut donc dire qu’ils auraient inclus 1846*13% = 239 patients. Or, le communiqué de presse dit que le delta d’inclusion et de l’ordre de 500. Recovery a donc dû pousser à l’inclusion des patients dans l’essai. Ici le point le plus questionnable est comment peut-on avoir une augmentation de l’inclusion de 500 patients (différence entre 11 500 le 8 juin et 11 000 le 5 juin) et dans le même temps une augmentation du groupe placebo de 1189 (4321 le 8 juin vers 3132 le 5 juin).Ceci ne tient pas debout. Il y a donc forcément un couac ou une erreur quelque part. Ce qui veut dire que les chiffres fournis sont discutables sur des choses simples. Et, ici on ne parle pas des personnes qui sont malheureusement décédées.Revenons sur la feuille de présentation aux médecins participants sur l’hydroxychloroquine
La version actuelle sur le site est la version 3 du 20 avril 2020 ou d’après la date indiquée par ' propriétés du document du 18 avril 2020, une incohérence de plus. Peu importante. Mais ce qui importe c’est que ce document est la justification de l’administration du dosage d’hydroxychloroquine, les 2400mg les premières 24h, suivie de 800mg les jours suivants pendant 9 jours. Ce document comporte 3 pages et explique qu’ils se sont basés sur une analyse pharmacocinétique et d’un document de l’OMS de 1995 sur l'usage de la chloroquine pour définir le dosage. Cependant, l’analyse pharmacocinétique n’est pas disponible, celle évoquée par le Pr Landray et qui formerait la base du dosage très élevé d'hydroxychloroquine.
Impossible de trouver la version 2 sur le site de Recovery. Nos demandes à Recovery sont restées vaines. Cependant, nous avons réussi à nous procurer la version 2 de ce document ainsi que le rapport de l’OMS (70 pages), que nous avons présentés à divers experts microbiologistes et médecins. Sans rentrer dans le détail de l’analyse les premiers éléments qui ressortent sont :
- Ce document là, fait 25 pages et comprend la fameuse analyse pharmacocinétique qui a été enlevée de la version 3, document qui pour mémoire a été réduit à 3 pages. Pourquoi ?
- L’analyse pharmacocinétique de ces documents extrapole plusieurs choses : la chloroquine et l’hydroxychloroquine, l’extrapolation de la dose de charge basée sur les documents de l’OMS.
- On peut se poser la question de savoir si ces experts n'ont pas confondu les unités ou les métriques.
Nos experts regardant l’information sont encore plus surpris des quantités d’hydroxychloroquine évoquées et prescrites. L’hydroxychloroquine a une demi-vie assez longue sur des patients déjà infectés et la dose mortelle est considérée comme étant entre 3000mg et 5000mg sachant que l’overdose est à partir de 2000mg telle que définie dans le Vidal avec préconisation d’hospitalisation aux urgences. Le document de l'OMS fait état de doses potentiellement létales à partir de 50 mg/Kg. Les patients ont reçu 2400mg le premier jour, 800mg le second 800mg le 3eme et ainsi de suite jusqu’au 9ème jour. Les données pharmacocinétiques présentées dans le document justificatif du dosage de l'HCQ dans Recovery sont le résultat d'extrapolations et simulations théoriques qui n'ont pas leur place dans un tel document où seules les preuves expérimentales doivent prévaloir.
Notre expert en essai clinique nous dit :Ce document dénote un amateurisme certain, une ignorance totale de l'éthique médicale, le piétinement de la bonne pratique des essais cliniques et au final l'inconscience du fait qu'une dose de charge de 2.4 g est potentiellement létale selon l'âge, la masse corporelle et le degré de fragilité du patient.
Cette grave faute pourrait expliquer l'absence de bénéfice de l'HCQ qui aurait ainsi tué autant de patients qu'elle en sauvait.Si les investigateurs principaux de l'essai avaient voulu nuire à l'HCQ (entraînant probablement la mort de nombreux patients) ils n'auraient pas pu mieux faire.Données extraites de la monographie du produit pour l'hydroxychloroquine des laboratoires Mylan Pharmaceuticals :
Les chefs investigateurs de Recovery, les professeurs Horby et Landray auront sûrement à répondre devant la justice de ce qui restera dans l’histoire comme les #CovidPapers et le #RecoveryFraud. C'est à minima une erreur médicale, une incompétence ou potentiellement un crime.
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Re: News au 18 juin 2020
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L’application StopCovid collecte plus de données qu’annoncé
Un chercheur a découvert que l’application collectait les identifiants de toutes les personnes croisées par un utilisateur, pas seulement celles croisées à moins d’un mètre pendant quinze minutes.
L’application StopCovid conserve plus d’informations sur les personnes croisées par ses utilisateurs que ce que l’on pensait. Le site d’information Mediapart a révélé, lundi 15 juin, que l’application du gouvernement français, mise en place pour aider au suivi de cas contacts, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie due au nouveau coronavirus, « collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont croisées via l’appli. »
C’était pourtant une promesse du gouvernement, annoncée en avril dans un entretien au Monde : « Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique », expliquait Cédric O, le secrétaire d’État au numérique.
La collecte d’informations liées à un utilisateur de StopCovid devait donc se limiter à ces contacts-là : et non à la totalité des personnes croisées, comme c’est, en réalité, le cas.
Des données sans « intérêt »C’est Gaëtan Leurent, un chercheur français en cryptographie de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria, qui s’occupe du projet StopCovid), qui est à l’origine de cette découverte.
Sur la plate-forme de développement de l’application, il raconte comment il a découvert que « tous les contacts croisés pendant les quatorze derniers jours » sont envoyés au serveur central hébergeant les données liées à StopCovid. « StopCovid envoie donc une grande quantité de données au serveur qui n’a pas d’intérêt pour tracer la propagation du virus, mais qui pose un vrai danger pour la vie privée », écrit-il :« J’ai fait un test en installant StopCovid sur deux téléphones, et en l’activant une dizaine de secondes avec les deux téléphones dans deux pièces différentes (environ 5 mètres de distance, plus un mur). Quand je me déclare ensuite comme malade, mon appli envoie bien ce contact sur le serveur, alors qu’il n’a aucun intérêt épidémiologique. (Je me déclare évidemment avec un faux code de malade, et le serveur refuse mes données, mais cela permet de bien voir ce qui est envoyé.) »Le gouvernement reconnaît les faits, mais se justifie
Cela alors que le décret et l’arrêté qui ont créé StopCovid prévoient pourtant clairement que « l’historique de proximité » de l’utilisateur est constitué des identifiants des téléphones s’étant trouvés pendant quinze minutes à moins d’un mètre d’une personne diagnostiquée positive au Sars-CoV-2.
Contacté par Mediapart, le secrétariat d’Etat au numérique n’a pas remis en cause ces révélations, mais a voulu les justifier. Il explique, reprenant Mediapart, que « tous les quarts d’heure, un nouvel identifiant est attribué à chaque appareil » : « Ainsi, un contact qui ne durerait que cinq minutes pourrait être la suite d’un contact de douze minutes : deux contacts que seul le serveur est capable de relier pour comprendre qu’il s’agit, en réalité, d’un seul, de 17 minutes, donc à risques. »
Ces explications ne convainquent, cependant, pas le chercheur Gaëtan Leurent, qui pense « qu’il y aurait des moyens assez simples de limiter le problème. Le téléphone pourrait filtrer les données pour ne garder les contacts courts que quand ils sont juste avant ou juste après un changement d’identifiant. »
La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a fait savoir à Mediapart que des contrôles étaient « en cours » sur le sujet. Au secrétariat d’État au numérique, on assure, ce mardi 16 juin, que la CNIL a été parfaitement informée du fonctionnement réel de StopCovid et que son avis sur le dispositif, largement positif et rendu mardi 26 mai, a été pris en toute connaissance de cause.
Selon les derniers chiffres, StopCovid n’a été activée qu’à 1,4 million de reprises, soit par environ 2 % de la population française. Même si les scientifiques estiment qu’une telle application peut avoir une utilité dès les premiers téléchargements, il faudrait à StopCovid un taux d’adoption bien supérieur pour que celle-ci soit tangible.
[Je comprends maintenant que la directrice de la CNIL n'a pas voulu charger pour elle-même StopCovid. Interrogée par FranceInfo (qu'on pourrait réintituler FranceZéro) à trois reprises en l'espace de quelques minutes si elle allait personnellement charger StopCovid, elle a toujours répondu à côté et n'a pas voulu dire oui : je l'ai entendu de mes propres oreilles ; voyant cela, FranceZéro n'a pas insisté mais tout le monde aura compris !!!]
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Re: News au 18 juin 2020
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Gaëtan Leurent, cryptographe, a écrit:Je viens de réaliser que #StopCovid semble envoyer tous les contacts au serveur, même ceux qui passent de l'autre côté de la rue. Cela serait en contradiction avec le décret officiel (contacts de 15min à 1m), et violerait le principe de minimisation des données requis par @CNIL et RGPD
https://twitter.com/cryptosaurus6/status/1271500543349764096Quelles sont exactement les données envoyées au serveur quand un utilisateur se déclare malade ?
1- Tous les contacts croisés pendant les 14 derniers jours, ou
2- Uniquement les contacts avec un risque de transmission, c'est à dire à moins de 1 mètre pendant plus de 15 minutes.
Le décret relatif à StopCovid indique la deuxième option, qui suit le principe de minimisation des données demandée par la CNIL et le RGPD. Cependant, à ma connaissance, la version actuelle de StopCovid utilise la première option. Elle envoie donc une grande quantité de données au serveur qui n'a pas d'intérêt pour tracer la propagation du virus, mais qui pose un vrai danger pour la vie privée.
Est-ce que vous travaillez sur une mise en place de la deuxième option ?Textes réglementairesLe principe de minimisation des données du RGPD, mentionné aussi dans l'avis de CNIL voudrait qu'on utilise la deuxième option. C'est aussi ce qui est indiqué dans le décret qui encadre le déploiement de StopCovid :Pour la mise en œuvre du traitement mentionné à l'article 1er, sont traitées les données suivantes :
[...]
5° L'historique de proximité d'un utilisateur, constitué des pseudonymes aléatoires et temporaires émis via la technologie « Bluetooth » par les applications installées sur des téléphones mobiles d'autres utilisateurs qui se trouvent, pendant une durée déterminée, à une distance de son téléphone mobile telle qu'il existe un risque suffisamment significatif qu'un utilisateur qui serait positif au virus du covid-19 contamine l'autre. Les pseudonymes aléatoires et temporaires sont collectés et enregistrés par l'application sur le téléphone mobile de l'utilisateur. Un arrêté du ministre chargé de la santé, pris après avis de l'Agence nationale de santé publique, définit les critères de distance et de durée du contact permettant de considérer que deux téléphones mobiles se trouvent, au regard du risque de contamination par le virus du covid-19, à une proximité suffisante l'un de l'autre ;
6° L'historique de proximité des contacts à risque de contamination par le virus du covid-19, correspondant aux pseudonymes aléatoires et temporaires enregistrés par l'application dans les quarante-huit heures qui précèdent la date de début des symptômes ainsi que dans la période comprise entre cette date et la date de transfert de l'historique de proximité au serveur central ou, à défaut de renseignement de la date de début des symptômes par la personne dépistée positive, pendant les quinze jours qui précèdent le transfert de l'historique de proximité. Ces données sont transmises par les utilisateurs diagnostiqués ou dépistés positifs au virus du covid-19 qui le souhaitent au serveur central. Elles sont alors stockées sur ce serveur et sont notifiées aux applications des personnes identifiées comme contacts à risque de contamination à l'occasion de leur connexion quotidienne au serveur. Ces personnes identifiées comme contacts à risque de contamination reçoivent alors, par l'intermédiaire de l'application, la seule information selon laquelle elles ont été à proximité d'au moins un autre utilisateur diagnostiqué ou dépisté positif au virus du covid-19 au cours des quinze derniers jours ;Les critères de distance et de durée du contact mentionnés au 5° de l'article 2 du décret du 29 mai 2020 susvisé permettant de considérer que deux téléphones mobiles se trouvent, au regard du risque de contamination par le virus du covid-19, à une proximité suffisante l'un de l'autre sont un contact à moins d'un mètre pendant au moins 15 minutes entre les utilisateurs de l'application « StopCovid ».
Ces textes décrivent clairement la situation 2 : l'application ne traite et stocke que les contacts "à risque de contamination" (point 5°), et en cas de déclaration de maladie, elle ne transmet que les contacts "à risque de contamination" (point 6°). D'après l'arrêté, cela signifie à moins d'une mètre pendant plus de 15 minutes.L'application StopCovid
Malheureusement, l'application StopCovid utilise apparemment la première option. J'ai fait un test en installant StopCovid sur deux téléphones, et en l'activant une dizaine de seconde avec les deux téléphones dans deux pièces différentes (environ 5 mètres de distance, plus un mur). Quand je me déclare ensuite comme malade, mon appli envoie bien ce contact sur le serveur, alors qu'il n'a aucun intérêt épidémiologique. (Je me déclare évidement avec un faux code de malade, et le serveur refuse mes données, mais cela permet de bien voir ce qui est envoyé).
Ce comportement est aussi confirmé par les Administrateurs StopCovid: robert-server#32 (comment 349485)« Pour l'instant, le seul calcul effectué sur l'appareil est l'ajustement du RSSI de chaque paquet de salutations avec TX & RX. Il n'y a pas de filtrage. Tous les paquets de salutations sont téléchargés et l'exposition au risque ainsi que le score de risque sont calculés sur le serveur sur la base du modèle statistique développé par Gorce et al.
Désolé pour la confusion (le terme "score de risque" n'était pas approprié). »
Bizarrement, il y a un code dans l'application qui a l'air d'implémenter un algorithme de mesure de distance de Gorce, Egan et Gribonval, mais ce code n'est apparemment pas utilisé par le reste de l'application:
- https://gitlab.inria.fr/stopcovid19/stopcovid-android/-/blob/master/ble/src/main/java/com/orange/proximitynotification/ProximityInfoRiskComputer.kt
- https://gitlab.inria.fr/stopcovid19/stopcovid-android/-/blob/master/ble/src/main/java/com/orange/proximitynotification/ProximityInfoRisk.kt
Si ce comportement est confirmé, je pense que c'est en contradiction avec le décret qui encadre l'utilisation de StopCovid, et cela présente un vrai risque pour le serveur d'apprendre le graphe social des utilisateurs.
[Nous voilà renseignés désormais. Un petit conseil : ne téléchargez surtout pas StopCovid !]
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Re: News au 18 juin 2020
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Les VACCINS AUJOURD'HUI :
une VÉRITABLE BOUCHERIE ![Pasteur n'a rien à voir avec ce que vous lirez ci-dessous : il était catholique et n'aurait jamais fait de telles boucheries ! Je suis fier d'habiter une rue portant son nom. L'Institut Pasteur d'aujourd'hui, dois-je le dire, est indigne de porter ce nom !]Mise-au-point : les « lignées de cellules » tirées des enfants à naître ne sont pas à notre connaissance utilisées en tant qu'ingrédient desdits vaccins, mais dans le processus d'élaboration de ces derniers, p.ex., en tant que matériel fertile pour la culture de certains virus.Les vaccins ont une triste histoire derrière, actuellement et devant eux, à leur origine des centaines d’avortements forcés ont été perpétrés sur des femmes considérées à l’époque (environ cent ans, aux États-Unis) comme inadaptées, dans la mouvance du mouvement eugénique dont Margaret Sanger, cofondatrice de Planned Parenthood, était l’un des propagateurs. Des cœurs de fœtus palpitants encore étaient utilisés dans les laboratoires qui travaillaient à l’élaboration de « lignées de cellules », employées dans le processus de fabrication du vaccin contre la polio. Et on pratique toujours des avortements pour créer de nouvelles « lignées de cellules » qui sont employées dans la production de ces « médicaments ». Planned Parenthood fait partie de ces gros profiteurs d’un marché de plusieurs milliards de dollars.
Extrait de LifeSiteNews :Le 13 mars dernier, Debi Vinnedge a révélé à une salle comble dans la ville de Rome cette « histoire horrible », qui remonte aux eugénistes comme Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Vinnedge a séparé le mythe du fait grâce à la documentation des scientifiques impliqués dans cette recherche, et a expliqué pourquoi les bébés avortés sont encore utilisés dans la production des vaccins aujourd'hui.
LifeSite s'est entretenu avec Vinnedge, fondateur de « Children of God for Life », avant la conférence de Rome parrainée par Renovatio 21. Dans notre entrevue, Vinnedge décrit brièvement l'histoire de la recherche sur les vaccins utilisant des fœtus avortés, y compris la pratique « barbare » de s'assurer que les bébés sont avortés vivants afin que leurs organes puissent être prélevés sans anesthésie.
Entrevue de LifeSiteNews avec Debi Vinnedge, fondateur de Children of God for Life :
LSN : Les vaccins font l'objet d'un débat considérable. Certaines personnes sont tout à fait contre les vaccins, d'autres sont tout à fait pour, d'autres encore sont quelque part entre les deux. Quelle est votre position générale sur les vaccins ?
DB : Je crois que la décision de vacciner ou non appartient uniquement aux parents. Les enfants sont un don de Dieu aux parents. Ils ne sont pas la propriété de l'État, et l'État ne devrait pas non plus tenter de prendre leurs décisions médicales. Une chose que j'ai apprise au cours des 20 dernières années, c'est que les enfants ne sont pas comme le bétail. Chaque enfant se développe différemment et a des besoins différents. Il ne fait aucun doute que les vaccins peuvent avoir causé des réactions indésirables graves et des décès, comme en témoigne le versement de près de 4 milliards de dollars aux familles des enfants vaccinés par notre propre gouvernement. Ce ne sont certainement pas tous les enfants qui ont ces réactions, mais on ne peut nier le fait qu'elles existent. Je trouve tout à fait dégoûtant que des parents soient ridiculisés et persécutés simplement parce qu'ils ne veulent pas risquer les vaccins — que ce soit pour des raisons médicales ou morales.
LSN : Dans votre présentation, vous discutez de certains antécédents d'expérimentation avec des fœtus avortés et de la façon dont cela a mené à l'utilisation de lignées de cellules de fœtus avortés dans des vaccins. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs les principaux points de cette histoire ?
DB : C'est probablement l'une des périodes les plus honteuses de l'histoire de notre pays, qui remonte à plus de 100 ans, à l'époque où le mouvement eugénique s'est répandu avec des gens comme Harry Laughlin et Margaret Sanger. Les personnes handicapées de toutes sortes et, malheureusement, les femmes mères-célibataires étaient considérées comme « faibles d'esprit » et « inaptes à la reproduction ». Ils ont stérilisé de force ces femmes et ils ont aussi avorté de force les bébés de beaucoup d'entre d'elles. Dans le même temps, une épidémie mondiale de poliomyélite s'était déclarée et les scientifiques ont commencé à travailler à la production d'un vaccin contre la polio. Dans les années 1930, ils ont ouvertement admis avoir utilisé ces fœtus avortés dans leurs recherches sur le vaccin contre la polio.
Dans l'une de ces publications scientifiques, le chercheur a noté que « dans de nombreux cas, les cœurs (de fœtus) battaient encore au moment de leur réception dans les laboratoires de recherche sur la polio ». C'est absolument inadmissible ! Ce qu'ils essayaient de faire, c'était de créer ce qu'on appelle une « lignée de cellule » pour cultiver le virus de la polio. Pour vous expliquer, les virus se développent bien sur divers types de tissus - à la fois humains et animaux ainsi que sur dans d'autres milieux de culture. Ainsi, afin de produire des milliers de doses, les scientifiques ont établi des lignées cellulaires prélevées dans divers tissus de plusieurs organes tels que le cœur, le thymus, la rétine et les poumons. Ils cultivent les cellules des tissus dans les laboratoires et une fois qu'il y a une croissance saine et stable, il s'agit maintenant d'une lignée cellulaire qui peut être congelée, puis reconstituée et utilisée encore et encore à l'avenir. Mais, comme tous les humains ont une durée de vie limitée, il en va de même pour les cellules humaines normales utilisées dans les vaccins. La plupart des vaccins actuels qui utilisent des lignées de cellules de fœtus avortés proviennent des tissus pulmonaires des bébés avortés.
LSN : Quelle est l'ampleur actuelle des recherches sur les fœtus avortés ? Et comment les lignées de cellules de fœtus avortées sont-elles utilisées aujourd'hui ? Sont-ce des vaccins particuliers qui en contiennent ? Comment les parents peuvent-ils s'informer sur les vaccins qui sont sûrs et éthiques et ceux qui ne le sont pas ?
DB : En raison de la durée de vie limitée de ces lignées cellulaires que Leonard Hayflick a découvertes dans ses recherches sur la sénescence cellulaire, les scientifiques ont développé de plus en plus de lignées de cellules de fœtus avortés pour remplacer les actuelles WI-38 (Wistar Institute, spécimen numéro 38) et MRC-5 (Medical Research Council, spécimen numéro 5) qui ont été créées il y a plus de 50 ans. La dernière lignée introduite par la Chine est le WALVAX 2 - provenant d'un tissu pulmonaire de bébé fille de 3 mois de grossesse, le 9ème avortement qui faisait partie de leurs recherches [...].
La recherche sur les fœtus avortés est financée par le gouvernement fédéral américain depuis 1993, date à laquelle le président Clinton l'a promulguée après d'intenses pressions de l'industrie pharmaceutique [...]
... Malheureusement, la désinformation est très répandue. Mais voici les idées fausses les plus courantes et les faits réels :
Mythe : « Les avortements n'ont pas été faits pour les vaccins... »
Fait : La documentation des chercheurs eux-mêmes montre clairement leur implication directe et leur intention depuis plus de 100 ans.
Mythe : « Les cellules descendantes ne font pas partie du foetus avorté d'origine... »
Fait : L'ADN est intact et identique aux premières cellules prélevées. Sinon, la FDA et l'OMS exigeraient un test chaque fois que des cellules seraient utilisées. Par sa définition même, ce sont des cellules diploïdes humaines qui contiennent l'ADN des deux parents - elles ne se transforment en rien d'autre avec le temps.
Mythe : « Ce n'était que quelques avortements du passé... »
Fait : Des centaines d'avortements ont été pratiqués avant la mise au point des lignées cellulaires.
Mythe : « Aucun autre avortement n'est nécessaire maintenant ou à l'avenir... »
Fait : Nouvelles lignées de cellules de fœtus avortés - des milliers de nouveaux avortementsBeaucoup de choses viennent de la Chine communiste (que les Trudeau admirent de père en fils), notamment un coronavirus et un vaccin contre ce virus, vaccin qui a été cultivé sur une lignée de cellules provenant d'un bébé avorté. Le Conseil national de recherches Canada a annoncé qu’il s’associerait avec la société chinoise CanSinoBIO en vue de tester ce vaccin sur des Canadiens. Outre le fait que ce vaccin ne sera probablement pas efficace à cause de ses composantes particulières, on n’est pas trop certain si Justin Trudeau ne voudra pas rendre un vaccin ou un autre obligatoire… Selon LifeSiteNews :Le plus grand organisme fédéral de recherche et de développement du Canada a annoncé qu’il ferait équipe avec une société chinoise de vaccins dans le but de tester au Canada un nouveau vaccin expérimental contre le coronavirus, qui, prévient un observateur, est cultivé sur une lignée de cellules de fœtus avorté.
Dans un communiqué de presse diffusé le 12 mai, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) a annoncé sa collaboration avec la société chinoise CanSino Biologics Inc. (CanSinoBIO), pour tester au Canada son vaccin expérimental anticoronavirus, connu sous le nom de Ad5-nCoV.
Le docteur Alan Moy, fondateur et directeur scientifique de l’Institut de recherche médicale Jean-Paul II et Président du Cellular Engineering Technologies, confirme à LifeSiteNews que l’Ad5-nCoV a effectivement été produit d’une façon non éthique. Dans sa fabrication on a employé la lignée cellulaire HEK293 du CNRC, qui a été développée par le CNRC et a été fabriquée à partir de lignées cellulaires de fœtus avorté.
« Puisqu’il utilise un vecteur adénoviral non réplicatif, il emploie donc le HEK293. HEK293 est une lignée cellulaire de fœtus avorté », affirme Moy à LifeSiteNews.
Moy affirme que le vaccin Ad5-nCoV promu par le gouvernement canadien en collaboration avec la Chine pourrait se révéler peu efficace.
« Je n’envie pas les Canadiens. Votre gouvernement et le Premier ministre vous ont imposé des politiques draconiennes qui anti-vie », dit Moy.
« Un autre problème provient de ce qu’il y a une forte incidence d’immunité contre l’Ad5, donc les chances sont grandes que [le système immunitaire] des patients rejette le vaccin. Ce n’est pas une bonne solution en termes de vaccin, qu’il soit pro-vie ou pro-choix », ajoute M. Moy, en se référant à un résumé pour appuyer son affirmation.
Le vaccin expérimental Ad5-nCoV a été produit conjointement par l’Institut de biotechnologie de Pékin et le CanSinoBIO. Ad5-nCoV a déjà été utilisé dans des premiers essais sur l’homme depuis la mi-mars en Chine. Selon le communiqué de presse du CNRC, il s’agit du premier vaccin contre les coronavirus au monde à entamer la phase 2, et serait approuvé pour être utilisé avec « innocuité » dans des essais sur l’homme.
CanSinoBIO remplit actuellement les paperasses nécessaires afin de faire approuver le vaccin Ad5-nCoV pour être testé au Canada. Avant que cela ne se fasse, Santé Canada devra encore autoriser l’essai.
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
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