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La Charte Maçonnique de l'Antéchrist

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La Charte Maçonnique de l'Antéchrist Empty La Charte Maçonnique de l'Antéchrist

Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Fév - 10:59

François Bergoglio, le 4 février 2019, à Abou Dabi aux Émirats Arabes Unis a écrit:
DOCUMENT SUR
LA FRATERNITÉ HUMAINE
POUR LA PAIX MONDIALE ET LA COEXISTENCE COMMUNE

AVANT-PROPOS

La foi amène le croyant à voir dans l’autre un frère à soutenir et à aimer. De la foi en Dieu, qui a créé l’univers, les créatures et tous les êtres humains – égaux par Sa Miséricorde –, le croyant est appelé à exprimer cette fraternité humaine, en sauvegardant la création et tout l’univers et en soutenant chaque personne, spécialement celles qui sont le plus dans le besoin et les plus pauvres.

Partant de cette valeur transcendante, en diverses rencontres dans une atmosphère de fraternité et d’amitié, nous avons partagé les joies, les tristesses et les problèmes du monde contemporain, au niveau du progrès scientifique et technique, des conquêtes thérapeutiques, de l’époque digitale, des mass media, des communications ; au niveau de la pauvreté, des guerres et des malheurs de nombreux frères et sœurs en diverses parties du monde, à cause de la course aux armements, des injustices sociales, de la corruption, des inégalités, de la dégradation morale, du terrorisme, de la discrimination, de l’extrémisme et de tant d’autres motifs.

De ces échanges fraternels et sincères, que nous avons eus, et de la rencontre pleine d’espérance en un avenir lumineux pour tous les êtres humains, est née l’idée de ce « Document sur la Fraternité humaine ». Un document raisonné avec sincérité et sérieux pour être une déclaration commune de bonne et loyale volonté, destinée à inviter toutes les personnes qui portent dans le cœur la foi en Dieu et la foi dans la fraternité humaine, à s’unir et à travailler ensemble, afin que ce Document devienne un guide pour les nouvelles générations envers la culture du respect réciproque, dans la compréhension de la grande grâce divine qui rend frères tous les êtres humains.

DOCUMENT

Au nom de Dieu qui a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux, pour peupler la terre et y répandre les valeurs du bien, de la charité et de la paix.

Au nom de l’âme humaine innocente que Dieu a interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne est comme s’il avait tué toute l’humanité et que quiconque en sauve une est comme s’il avait sauvé l’humanité entière.

Au nom des pauvres, des personnes dans la misère, dans le besoin et des exclus que Dieu a commandé de secourir comme un devoir demandé à tous les hommes et, d’une manière particulière, à tout homme fortuné et aisé.

Au nom des orphelins, des veuves, des réfugiés et des exilés de leurs foyers et de leurs pays ; de toutes les victimes des guerres, des persécutions et des injustices ; des faibles, de ceux qui vivent dans la peur, des prisonniers de guerre et des torturés en toute partie du monde, sans aucune distinction.

Au nom des peuples qui ont perdu la sécurité, la paix et la coexistence commune, devenant victimes des destructions, des ruines et des guerres.

Au nom de la « fraternité humaine » qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux.

Au nom de cette fraternité déchirée par les politiques d’intégrisme et de division, et par les systèmes de profit effréné et par les tendances idéologiques haineuses, qui manipulent les actions et les destins des hommes.

Au nom de la liberté, que Dieu a donnée à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle.

Au nom de la justice et de la miséricorde, fondements de la prospérité et pivots de la foi.

Au nom de toutes les personnes de bonne volonté, présentes dans toutes les régions de la terre.

Au nom de Dieu et de tout cela, Al-Azhar al-Sharif – avec les musulmans d’Orient et d’Occident –, conjointement avec l’Eglise catholique – avec les catholiques d’Orient et d’Occident –, déclarent adopter la culture du dialogue comme chemin ; la collaboration commune comme conduite ; la connaissance réciproque comme méthode et critère.

Nous – croyants en Dieu, dans la rencontre finale avec Lui et dans Son Jugement –, partant de notre responsabilité religieuse et morale, et par ce Document, nous demandons à nous-mêmes et aux Leaders du monde, aux artisans de la politique internationale et de l’économie mondiale, de s’engager sérieusement pour répandre la culture de la tolérance, de la coexistence et de la paix; d’intervenir, dès que possible, pour arrêter l’effusion de sang innocent, et de mettre fin aux guerres, aux conflits, à la dégradation environnementale et au déclin culturel et moral que le monde vit actuellement.

Nous nous adressons aux intellectuels, aux philosophes, aux hommes de religion, aux artistes, aux opérateurs des médias et aux hommes de culture en toute partie du monde, afin qu’ils retrouvent les valeurs de la paix, de la justice, du bien, de la beauté, de la fraternité humaine et de la coexistence commune, pour confirmer l’importance de ces valeurs comme ancre de salut pour tous et chercher à les répandre partout.

Cette Déclaration, partant d’une réflexion profonde sur notre réalité contemporaine, appréciant ses réussites et partageant ses souffrances, ses malheurs et ses calamités, croit fermement que parmi les causes les plus importantes de la crise du monde moderne se trouvent une conscience humaine anesthésiée et l’éloignement des valeurs religieuses, ainsi que la prépondérance de l’individualisme et des philosophies matérialistes qui divinisent l’homme et mettent les valeurs mondaines et matérielles à la place des principes suprêmes et transcendants.

Nous, reconnaissant aussi les pas positifs que notre civilisation moderne a accomplis dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine, de l’industrie et du bien-être, en particulier dans les pays développés, nous soulignons que, avec ces progrès historiques, grands et appréciés, se vérifient une détérioration de l’éthique, qui conditionne l’agir international, et un affaiblissement des valeurs spirituelles et du sens de la responsabilité. Tout cela contribue à répandre un sentiment général de frustration, de solitude et de désespoir, conduisant beaucoup à tomber dans le tourbillon de l’extrémisme athée et agnostique, ou bien dans l’intégrisme religieux, dans l’extrémisme et dans le fondamentalisme aveugle, poussant ainsi d’autres personnes à céder à des formes de dépendance et d’autodestruction individuelle et collective.

L’histoire affirme que l’extrémisme religieux et national, ainsi que l’intolérance, ont produit dans le monde, aussi bien en Occident qu’en Orient, ce que l’on pourrait appeler les signaux d’une « troisième guerre mondiale par morceaux », signaux qui, en diverses parties du monde et en diverses conditions tragiques, ont commencé à montrer leur visage cruel ; situations dont on ne connaît pas avec précision combien de victimes, de veuves et d’orphelins elles ont générés. En outre, il y a d’autres régions qui se préparent à devenir le théâtre de nouveaux conflits, où naissent des foyers de tension et s’accumulent des armes et des munitions, dans une situation mondiale dominée par l’incertitude, par la déception et par la peur de l’avenir et contrôlée par des intérêts économiques aveugles.

Nous affirmons aussi que les fortes crises politiques, l’injustice et l’absence d’une distribution équitable des ressources naturelles – dont bénéficie seulement une minorité de riches, au détriment de la majorité des peuples de la terre – ont provoqué, et continuent à le faire, d’énormes quantité de malades, de personnes dans le besoin et de morts, causant des crises létales dont sont victimes divers pays, malgré les richesses naturelles et les ressources des jeunes générations qui les caractérisent. A l’égard de ces crises qui laissent mourir de faim des millions d’enfants, déjà réduits à des squelettes humains – en raison de la pauvreté et de la faim –, règne un silence international inacceptable.

Il apparaît clairement à ce propos combien la famille est essentielle, en tant que noyau fondamental de la société et de l’humanité, pour donner le jour à des enfants, les élever, les éduquer, leur fournir une solide morale et la protection familiale. Attaquer l’institution familiale, en la méprisant ou en doutant de l’importance de son rôle, représente l’un des maux les plus dangereux de notre époque.

Nous témoignons aussi de l’importance du réveil du sens religieux et de la nécessité de le raviver dans les cœurs des nouvelles générations, par l’éducation saine et l’adhésion aux valeurs morales et aux justes enseignements religieux, pour faire face aux tendances individualistes, égoïstes, conflictuelles, au radicalisme et à l’extrémisme aveugle sous toutes ses formes et ses manifestations.

Le premier et le plus important objectif des religions est celui de croire en Dieu, de l’honorer et d’appeler tous les hommes à croire que cet univers dépend d’un Dieu qui le gouverne, qu’il est le Créateur qui nous a modelés avec Sa Sagesse divine et nous a accordé le don de la vie pour le préserver. Un don que personne n’a le droit d’enlever, de menacer ou de manipuler à son gré; au contraire, tous doivent préserver ce don de la vie depuis son commencement jusqu’à sa mort naturelle. C’est pourquoi nous condamnons toutes les pratiques qui menacent la vie comme les génocides, les actes terroristes, les déplacements forcés, le trafic d’organes humains, l’avortement et l’euthanasie et les politiques qui soutiennent tout cela.

De même nous déclarons – fermement – que les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux, de l’usage politique des religions et aussi des interprétations de groupes d’hommes de religion qui ont abusé – à certaines phases de l’histoire – de l’influence du sentiment religieux sur les cœurs des hommes pour les conduire à accomplir ce qui n’a rien à voir avec la vérité de la religion, à des fins politiques et économiques mondaines et aveugles. C’est pourquoi nous demandons à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle et de cesser d’utiliser le nom de Dieu pour justifier des actes d’homicide, d’exil, de terrorisme et d’oppression. Nous le demandons par notre foi commune en Dieu, qui n’a pas créé les hommes pour être tués ou pour s’affronter entre eux et ni non plus pour être torturés ou humiliés dans leurs vies et dans leurs existences. En effet, Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens.

Ce Document, en accord avec les précédents Documents Internationaux qui ont souligné l’importance du rôle des religions dans la construction de la paix mondiale, certifie ce qui suit :

- La forte conviction que les vrais enseignements des religions invitent à demeurer ancrés dans les valeurs de la paix ; à soutenir les valeurs de la connaissance réciproque, de la fraternité humaine et de la coexistence commune ; à rétablir la sagesse, la justice et la charité et à réveiller le sens de la religiosité chez les jeunes, pour défendre les nouvelles générations de la domination de la pensée matérialiste, du danger des politiques de l’avidité du profit effréné et de l’indifférence, basée sur la loi de la force et non sur la force de la loi.

- La liberté est un droit de toute personne : chacune jouit de la liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action. Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. Cette Sagesse divine est l’origine dont découle le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents. C’est pourquoi on condamne le fait de contraindre les gens à adhérer à une certaine religion ou à une certaine culture, comme aussi le fait d’imposer un style de civilisation que les autres n’acceptent pas.

- La justice basée sur la miséricorde est le chemin à parcourir pour atteindre une vie décente à laquelle a droit tout être humain.

- Le dialogue, la compréhension, la diffusion de la culture de la tolérance, de l’acceptation de l’autre et de la coexistence entre les êtres humains contribueraient notablement à réduire de nombreux problèmes économiques, sociaux, politiques et environnementaux qui assaillent une grande partie du genre humain.

- Le dialogue entre les croyants consiste à se rencontrer dans l’énorme espace des valeurs spirituelles, humaines et sociales communes, et à investir cela dans la diffusion des plus hautes vertus morales, réclamées par les religions ; il consiste aussi à éviter les discussions inutiles.

- La protection des lieux de culte – temples, églises et mosquées – est un devoir garanti par les religions, par les valeurs humaines, par les lois et par les conventions internationales. Toute tentative d’attaquer les lieux de culte ou de les menacer par des attentats, des explosions ou des démolitions est une déviation des enseignements des religions, ainsi qu’une claire violation du droit international.

- Le terrorisme détestable qui menace la sécurité des personnes, aussi bien en Orient qu’en Occident, au Nord ou au Sud, répandant panique, terreur ou pessimisme n’est pas dû à la religion – même si les terroristes l’instrumentalisent – mais est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, aux politiques de faim, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance ; pour cela, il est nécessaire d’interrompre le soutien aux mouvements terroristes par la fourniture d’argent, d’armes, de plans ou de justifications, ainsi que par la couverture médiatique, et de considérer tout cela comme des crimes internationaux qui menacent la sécurité et la paix mondiale. Il faut condamner ce terrorisme sous toutes ses formes et ses manifestations.

- Le concept de citoyenneté se base sur l’égalité des droits et des devoirs à l’ombre de laquelle tous jouissent de la justice. C’est pourquoi il est nécessaire de s’engager à établir dans nos sociétés le concept de la pleine citoyenneté et à renoncer à l’usage discriminatoire du terme minorités, qui porte avec lui les germes du sentiment d’isolement et de l’infériorité ; il prépare le terrain aux hostilités et à la discorde et prive certains citoyens des conquêtes et des droits religieux et civils, en les discriminant.

- La relation entre Occident et Orient est une indiscutable et réciproque nécessité, qui ne peut pas être substituée ni non plus délaissée, afin que tous les deux puissent s’enrichir réciproquement de la civilisation de l’autre, par l’échange et le dialogue des cultures. L’Occident pourrait trouver dans la civilisation de l’Orient des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles et religieuses causées par la domination du matérialisme. Et l’Orient pourrait trouver dans la civilisation de l’Occident beaucoup d’éléments qui pourraient l’aider à se sauver de la faiblesse, de la division, du conflit et du déclin scientifique, technique et culturel. Il est important de prêter attention aux différences religieuses, culturelles et historiques qui sont une composante essentielle dans la formation de la personnalité, de la culture et de la civilisation orientale ; et il est important de consolider les droits humains généraux et communs, pour contribuer à garantir une vie digne pour tous les hommes en Orient et en Occident, en évitant l’usage de la politique de la double mesure.

- C’est une nécessité indispensable de reconnaître le droit de la femme à l’instruction, au travail, à l’exercice de ses droits politiques. En outre, on doit travailler à la libérer des pressions historiques et sociales contraires aux principes de sa foi et de sa dignité. Il est aussi nécessaire de la protéger de l’exploitation sexuelle et du fait de la traiter comme une marchandise ou un moyen de plaisir ou de profit économique. Pour cela, on doit cesser toutes les pratiques inhumaines et les coutumes courantes qui humilient la dignité de la femme et travailler à modifier les lois qui empêchent les femmes de jouir pleinement de leurs droits.

- La défense des droits fondamentaux des enfants à grandir dans un milieu familial, à l’alimentation, à l’éducation et à l’assistance est un devoir de la famille et de la société. Ces droits doivent être garantis et préservés, afin qu’ils ne manquent pas ni ne soient refusés à aucun enfant, en aucun endroit du monde. Il faut condamner toute pratique qui viole la dignité des enfants et leurs droits. Il est aussi important de veiller aux dangers auxquels ils sont exposés – spécialement dans le domaine digital – et de considérer comme un crime le trafic de leur innocence et toute violation de leur enfance.

§ La protection des droits des personnes âgées, des faibles, des handicapés et des opprimés est une exigence religieuse et sociale qui doit être garantie et protégée par des législations rigoureuses et l’application des conventions internationales à cet égard.

A cette fin, l’Eglise catholique et Al-Azhar, par leur coopération commune, déclarent et promettent de porter ce Document aux Autorités, aux Leaders influents, aux hommes de religion du monde entier, aux organisations régionales et internationales compétentes, aux organisations de la société civile, aux institutions religieuses et aux Leaders de la pensée ; et de s’engager à la diffusion des principes de cette Déclaration à tous les niveaux régionaux et internationaux, en préconisant de les traduire en politiques, en décisions, en textes législatifs, en programmes d’étude et matériaux de communication.

Al-Azhar et l’Eglise Catholique demandent que ce Document devienne objet de recherche et de réflexion dans toutes les écoles, dans les universités et dans les instituts d’éducation et de formation, afin de contribuer à créer de nouvelles générations qui portent le bien et la paix et défendent partout le droit des opprimés et des derniers.

En conclusion nous souhaitons que :

cette Déclaration soit une invitation à la réconciliation et à la fraternité entre tous les croyants, ainsi qu’entre les croyants et les non croyants, et entre toutes les personnes de bonne volonté ;

soit un appel à toute conscience vivante qui rejette la violence aberrante et l’extrémisme aveugle ; appel à qui aime les valeurs de tolérance et de fraternité, promues et encouragées par les religions ;

soit un témoignage de la grandeur de la foi en Dieu qui unit les cœurs divisés et élève l’esprit humain ;

soit un symbole de l’accolade entre Orient et Occident, entre Nord et Sud, et entre tous ceux qui croient que Dieu nous a créés pour nous connaître, pour coopérer entre nous et pour vivre comme des frères qui s’aiment.

Ceci est ce que nous espérons et cherchons à réaliser, dans le but d’atteindre une paix universelle dont puissent jouir tous les hommes en cette vie.

Abou Dabi, le 4 février 2019

Sa Sainteté
Pape François
Grand Imam d’Al-Azhar
Ahmad Al-Tayyeb

Source : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/travels/2019/outside/documents/papa-francesco_20190204_documento-fratellanza-umana.html
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Fév - 15:43

Roberto de Mattei, corrispondenzaromana.it , le 7 février 2019 a écrit:
L'Arche de la fraternité et la charité chrétienne

La Charte Maçonnique de l'Antéchrist Pape-eau_450

Le logo du voyage du Pape François aux Émirats Arabes Unis représente une colombe avec un rameau d'olivier. C'est une image, a expliqué le Pape, «qui rappelle l'histoire du déluge initial, présent dans différentes traditions religieuses. Selon le récit biblique, pour préserver l'humanité de la destruction, Dieu demande à Noé d'entrer dans l'arche avec sa famille». Et aussi «aujourd'hui, au nom de Dieu, pour sauvegarder la paix, nous devons entrer ensemble, comme une seule famille, dans une arche qui peut naviguer sur les mers agitées du monde : l'arche de la fraternité» (cf. w2.vatican.va).

Selon cette lecture, l'Arche de Noé est une arche de fraternité dans laquelle vivent ensemble des hommes de religions différentes, car Dieu lui-même voulait le pluralisme religieux. En effet, a ajouté le Pape: «Le pluralisme et les différences de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, avec laquelle Dieu a créé les êtres humains».

Cette lecture semble renverser la doctrine de l'Évangile. En effet, l'Arche, que Noé, par ordre divin, construisit avant le Déluge, comme refuge pour lui-même, sa famille et toutes les espèces animales (Gen. 6, 13-22), est présentée par saint Paul comme refuge de salut pour les croyants et signe de perdition pour le monde (Hé. 11, 7).

C'est pourquoi la Tradition catholique a toujours vu dans l'Arche de Noé le symbole de l'Église, en dehors de laquelle il n'y a pas de salut. C'est pourquoi l'Église a pour mission de préserver et de répandre la foi catholique.

Notre Seigneur dit en effet aux Apôtres: «Allez dans le monde entier, prêchez l'Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui ne croira pas sera condamné» (Mc 16,16). Et l'Apôtre des païens répète: «Il n'y a qu'un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême» (Ef. 4, 5).

C'est un dogme de foi proclamé par le quatrième Concile du Latran sous Innocent III que «l'Église universelle des fidèles est unique et hors d'elle absolument personne ne peut être sauvé».

Le principe «nulla salus extra Ecclesiam» n'exclut pas du salut ceux qui sont en dehors de l'Église à cause d'une erreur invincible, mais sont ordonnés à elle au moins par un désir implicite. Mais il leur manque l'assurance du salut et des moyens ordinaires pour y parvenir.

Cette vérité de foi a été confirmée, entre autres, par Grégoire XVI (Mirari Vos du 15 août 1832) ; Pie IX (Singulari quidem du 17 mars 1856 aux évêques d'Autriche) ; Léon XIII (Satis cognitum du 29 juin 1896). Pie XI dans son Encyclique Mortalium animos du 6 janvier 1928 explique à son tour que dans le domaine de la foi, l'unité fraternelle ne peut être réalisée de la même manière que dans le domaine politique.

Subordonner la vérité de la foi à la fraternité signifie professer l'indifférentisme religieux, constamment condamné par le Magistère universel de l'Église.

La "Fraternité", avec la "Liberté" et l'"Égalité", est au contraire l'un des principes fondateurs de la Révolution française. Le trinôme révolutionnaire est réduit à un système de relations dans lequel il n'y a pas de principe transcendant auquel se référer, et les trois valeurs suprêmes, considérées chacune comme absolue, entrent nécessairement en conflit l'une avec l'autre.

En l'absence d'une fin supérieure, la fraternité, loin de constituer un élément de cohésion dans la société, devient la source de sa désintégration. Si en effet les hommes, au nom de la fraternité, sont contraints de vivre ensemble sans finalité qui donne un sens à leur sentiment d'appartenance, l'"Arche" devient une prison, et la fraternité, imposée en paroles, est destinée à se renverser dans une impulsion centrifuge vers la fragmentation et le chaos.

La simple affirmation de la coexistence fraternelle ne peut justifier le sacrifice, qui est l'expression la plus haute de l'amour du prochain; et cela parce que le sacrifice signifie renoncer à un bien réel au nom de biens plus élevés; mais la fraternité ne propose aucun bien supérieur qui soit digne de sacrifice, au-delà de la coexistence, qui n'est pas une valeur mais seulement un fait sans signification. Le mythe de la fraternité cache en réalité l'égoïsme social le plus profond et représente l'antithèse de la charité chrétienne, l'unique vrai fondement des relations sociales entre les hommes.

La fraternité constitue aussi un dogme de la franc-maçonnerie qui, dans son idéologie et ses rituels, propose une parodie de la doctrine et de la liturgie chrétiennes. Ce n'est pas par hasard que la Grande Loge d'Espagne a remercié, avec ce tweet, le Pape François pour son Message du 25 décembre 2018 : "Todos los masones del mundo se unen a la petición del Papa por la fraternida dentre personas de diversas religiones". (Tous les francs-maçons du monde se joignent à la requête du Pape pour "la fraternité entre personnes de religions différentes"). [Cf. Un pape philo-maçon].

«Dans son message de Noël de la loggia centrale du Vatican - poursuivent les francs-maçons espagnols - le Pape François a demandé le triomphe de la fraternité universelle entre tous les êtres humains. Fraternité entre les peuples de chaque nation et de chaque culture. Fraternité entre personnes aux idées différentes, mais capables de se respecter et de s'écouter mutuellement. Fraternité entre personnes de religions différentes. (...) Les paroles du Pape montrent l'éloignement actuel de l'Église du contenu d'Humanum genus (1884), la dernière grande condamnation catholique de la Franc-maçonnerie internationale».

En réalité, la Franc-maçonnerie continue d'être condamnée par l’Église, même si les hommes de l’Église, au plus haut niveau, semblent embrasser ses idées. Mais l'enseignement du Divin Maître continue à résonner dans les cœurs fidèles: l'amour du prochain ne peut être fondé que sur l'amour de Dieu. Et sans référence au vrai Dieu, qui ne peut être aimé que dans l'Arche du Salut de l'Église, la fraternité n'est qu'une parole vide qui cache la haine de Dieu et de notre prochain.

Source : https://www.corrispondenzaromana.it/l-arca-della-fratellanza-e-la-carita-cristiana/
Traduction "Benoît-et-moi" : http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/larche-de-la-fraternite-et-la-charite-chretienne.html
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Fév - 15:50

Jeanne Smits, sur son Blog, 10 février 2019 a écrit:
 Analyse critique du Document d'Abou Dhabi
signé par le pape François et l'imam Al-Tayeb d'Al-Azhar

La Charte Maçonnique de l'Antéchrist 5c595b1f6d8319.16586456

Le Document d’Abou Dhabi sur la Fraternité humaine, pour la paix mondiale et la coexistence commune signée par le pape François pose nombre de questions qui ont été largement soulevées dans la presse française, notamment à propos de cette phrase :

« Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. »

L’intrusion des « diversités de religion » dans ce catalogue du vouloir divin a suscité de justes réserves, et même des indignations : comment peut-on dire que Dieu a « voulu » l’erreur, et encore, en mettant cela sur le même plan que sa volonté de créer la différence des sexes ?

S’il ne manque pas de commentateurs qui tentent de sauver le propos en expliquant, soit qu’il s’agit en réalité de la manière dont Dieu « permet » l’erreur et le mal, soit qu’il y soit fait référence au plan où la diversité des religions témoigne du désir naturel de l’homme de connaître Dieu, ces interprétations semblent bien téméraires.

Il suffit de lire la suite du document : « Cette Sagesse divine est l’origine dont découle le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents. C’est pourquoi on condamne le fait de contraindre les gens à adhérer à une certaine religion ou à une certaine culture, comme aussi le fait d’imposer un style de civilisation que les autres n’acceptent pas. »

Une fois de plus il y a un monde entre la « liberté d’être différents » et le prétendu droit à l’erreur qui se profile ici : un droit qui n’existe pas. Il s’agit d’une possibilité tolérée afin que l’homme puisse librement adhérer au vrai et au bien : qu’il puisse librement aimer Dieu, Dieu-Trinité qui est le vrai Dieu, en somme.

On ne « condamne » donc pas « le fait de contraindre les gens à adhérer à une certaine religion » parce que Dieu a voulu la diversité des religions, mais parce que Dieu veut que l’homme adhère à lui par un libre acte de la volonté.

Diane Montagna cite dans LifeSiteNews le commentaire d’un Dominicain à propos de la phrase sur la diversité des religions : pour lui, le passage controversé « est faux dans son sens obvie, et il est en réalité hérétique ».
« Les différentes religions disent des choses incompatibles à propos de qui est Dieu et comment il veut être adoré. Elles ne peuvent donc toutes être vraies. Donc Dieu, qui est vérité, ne peut vouloir toutes les religions », a expliqué ce théologien qui a préféré garder l’anonymat : « Dieu permet aux religions non catholiques d’exister, mais permettre une chose n’est pas une manière de la vouloir, c’est une manière de ne pas vouloir l’empêcher. Ainsi Dieu permet que de nombreuses personnes innocentes soient tuées, mais Il ne le veut pas. Nous ne parlerions pas par exemple de la volonté permissive de Dieu de voir les Juifs être gazés, par exemple. (…) Même la diversité des langues, si elle fut à l’origine une punition, a été voulue et causée par Dieu ? Mais la diversité des religions est due au péché et ainsi, elle n’est ni voulue ni causée par Dieu. Nous pouvons dire qu’elle “tombe sous le coup de sa providence” mais cela est vrai de tout, même les pires crimes. »

Le même Dominicain a souligné l’usage problématique du mot « foi » dans le document, appliqué à tous les croyants, car il s’agit de la « vertu par laquelle Dieu nous  amène à l’assentiment vis-à-vis de ce qu’Il a révélé à travers les prophètes de l’Ancien Testament et les apôtres du Nouveau, et par-dessus tout à travers son Fils. Les personnes qui croient en des religions non chrétiennes ne le font pas par la foi, comme le souligne Dominus Iesus 7, mais par quelque opinion humaine. »

Eh oui : quand le pape signe solennellement un document, ès-qualités, il le fait en tant que chef des catholiques et gardien de la doctrine, et les mots doivent correspondre à leur sens précis, sous peine d’en laisser abâtardir la signification.

C’est là pourtant l’économie de tout le document d’Abou Dhabi, qui met les croyants et les croyances sur le même plan, au nom d’une « fraternité » onze fois citée mais privée de la seule chose qui puisse la causer et la justifier : la présence d’un Père.

Vu que ce texte évoque les relations entre les catholiques et les musulmans – et plus exactement entre l’Église catholique et « Al-Azhar », l’université islamique du Caire comme représentant de l’islam, qui lui n’est pas nommé – cette absence du Père n’a rien d’étonnant. L’islam considère l’adoration de la Sainte Trinité comme une activité d’« associateurs » – une abomination – et pour lui qualifier Dieu de Père est en soi un blasphème.

Certes le pape François a mentionné Dieu, Père de tous les hommes,  lors de sa conférence de presse dans l’avion du retour. Mais cela ne pouvait figurer dans le document.

La fraternité, ici, c’est la « coexistence commune » (mais que cela veut-il donc dire ? – « pacifique », on aurait compris !) et une volonté d’en finir avec l’effusion du sang des innocents. Et aussi, en passant, l’appel à la justice sociale, à l’arrêt de la « dégradation environnementale », où « les valeurs de la paix, de la justice, du bien, de la beauté, de la fraternité humaine et de la coexistence commune » sont présentées comme « ancre de salut ».

Et non plus Jésus-Christ, notre unique Salut…

Les deux signataires renvoient dos à dos les extrémismes et fondamentalismes pour mieux vanter la tolérance et la fraternité : « L’histoire affirme que l’extrémisme religieux et national, ainsi que l’intolérance, ont produit dans le monde, aussi bien en Occident qu’en Orient, ce que l’on pourrait appeler les signaux d’une “troisième guerre mondiale par morceaux” ». Manière de rejeter la responsabilité des malheurs actuels pareillement sur certains chrétiens et certains musulmans, sans s’autoriser le moindre regard de comparaison et de critique sur le contenu de leurs deux religions.

Et comme décidément nous sommes en politique – une politique qui fleure le discours habituel de l’ONU – le document dénonce « l’injustice et l’absence d’une distribution équitable des ressources naturelles dont bénéficie seulement une minorité de riches », ce qui soit dit en passant ne manque pas de sel vu que le texte a été signé dans l’une des richissimes monarchies pétrolières du Proche Orient.

Oui, le texte rappelle l’importance de la famille, dénonce l’avortement et l’euthanasie : on peut en effet se retrouver avec des non-catholiques au service de la loi naturelle et du bien commun. Mais la notion de famille est bien différente en islam et dans le christianisme, tout comme l’avortement qui est toléré pour les musulmanes pour éviter le scandale ou pendant les premières semaines de grossesse…

Écoutez ceci :
« Nous déclarons – fermement – que les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux, de l’usage politique des religions et aussi des interprétations de groupes d’hommes de religion qui ont abusé – à certaines phases de l’histoire – de l’influence du sentiment religieux sur les cœurs des hommes pour les conduire à accomplir ce qui n’a rien à voir avec la vérité de la religion, à des fins politiques et économiques mondaines et aveugles. »

La manière dont Mahomet a fondé l’islam et présidé à sa première expansion était-elle donc une première « déviation » – au demeurant conforme aux textes de l’islam, eux-mêmes déjà déviants ?

On lit aussi : « En effet, Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. » Et pourtant, les pays de charia condamnent de mort l’apostat.

Une fois de plus, l’ironie du propos mérite d’être souligné : le même Al-Tayeb, imam d’Al-Azhar, appelait en 2015 à « tuer, crucifier et amputer les mains et les pieds » des « terroristes » de l’État islamique, « conformément au Coran ». Mémoire sélective, décidément.

Le site hispanophone Infovaticana de son côté, citant le spécialiste du Proche-Orient Raymond Ibrahim, affirme même que l’imam Al-Tayeb est coutumier du double langage. Le site rapporte les propos que celui-ci est accusé d’avoir tenus au cours de sa propre émission télévisée lors du dernier ramadan : « Les docteurs de l’islam et les imams des quatre écoles de jurisprudence considèrent que l’apostasie est un crime et sont d’accord pour dire que l’apostat doit renoncer à son apostasie ou être exécuté. »

S’il est vrai que le document d’Abou Dhabi affirme la « liberté de croyance » de chacun, il n’y est nullement question de la conversion – et surtout pas de la conversion de l’islam au christianisme qui constitue précisément, selon le Coran, une apostasie.

L’imam, de l’université islamique du Caire, et le pape, chef de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ, le Verbe de Dieu, ont aussi vanté la citoyenneté :

« Le concept de citoyenneté se base sur l’égalité des droits et des devoirs à l’ombre de laquelle tous jouissent de la justice. C’est pourquoi il est nécessaire de s’engager à établir dans nos sociétés le concept de la pleine citoyenneté et à renoncer à l’usage discriminatoire du terme minorités, qui porte avec lui les germes du sentiment d’isolement et de l’infériorité ; il prépare le terrain aux hostilités et à la discorde et prive certains citoyens des conquêtes et des droits religieux et civils, en les discriminant. »

Il faut comprendre ces mots dans le contexte où les emploie l’imam Al-Tayeb. Rapportant en janvier 2017 ses propos, un journaliste de Radio Vatican expliquait : « Le cheikh Ahmed Al Tayeb est revenu sur le concept de la dhimma, la protection que l’État musulman accordait aux minorités non-musulmanes à l’époque médiévale. » Une protection qui passait par la soumission…

Radio Vatican poursuivait : « La dhimma impliquait que les non-musulmans devaient s’acquitter d’un impôt (la jizya) en contrepartie d’une protection des autorités civiles. Ce qui revenait, de fait, à instaurer une inégalité administrative entre les citoyens. Mais selon le grand imam, appliquer la dhimma aujourd’hui, dans un contexte profondément différent, constituerait une “forme d’injustice et un manque de raisonnement scientifique”. Pour le cheikh Al Tayeb, tous les citoyens sont égaux, et les chrétiens, précise-t-il, “ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives”. »

Où l’on voit que la déclaration d’Abou Dhabi ne sort pas du néant, où l’on retrouve des expressions propres aux deux signataires – ainsi des mots « troisième guerre mondiale par morceaux » cités plus haut qui avaient été prononcés par le pape François et  qui sont ici appliqués à « l’extrémisme religieux et national, ainsi que l’intolérance ».

Ce vocabulaire a pour particularité de renvoyer dos à dos tous les « extrémismes », réels ou imaginaires, comme je le notais plus haut. Il désigne de manière suffisamment claire pour qu’on puisse y faire référence les réactions populaires (pour ne pas dire « populistes ») que l’on constate dans des pays d’Occident face à l’arrivée massive de migrants musulmans.

Ou pour le dire autrement : en recherchant la « diffusion de la culture de la tolérance » et la protection de tous les lieux de culte et de tous les croyants, il s’agit de mettre toutes les religions sur un pied d’égalité – et pas seulement sur le plan politique.

Qu’une entente se fasse pour en finir avec la persécution violente des chrétiens au Proche-Orient – dans des pays, soit dit en passant, évangélisés au temps des premiers chrétiens et où ils sont chez eux depuis des temps immémoriaux – qui pourrait s’en plaindre ? Et si pratiquement, cela leur vaut un peu plus de libertés et de droits, on ne peut qu’applaudir.

Mais cela ne dispense pas d’essayer de comprendre ce qui se passe. De percevoir, notamment, que c’est un accord à deux faces, « équilibré » si on veut, qui revendique aussi des droits pour les « minorités » – qu’on ne devrait donc  plus appeler ainsi – musulmanes en Occident. De comprendre, aussi, que le relativisme de la phrase « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains » affleure à plusieurs reprises dans le document.

Par exemple, ici :
« La relation entre Occident et Orient est une indiscutable et réciproque nécessité, qui ne peut pas être substituée ni non plus délaissée, afin que tous les deux puissent s’enrichir réciproquement de la civilisation de l’autre, par l’échange et le dialogue des cultures. L’Occident pourrait trouver dans la civilisation de l’Orient des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles et religieuses causées par la domination du matérialisme. Et l’Orient pourrait trouver dans la civilisation de l’Occident beaucoup d’éléments qui pourraient l’aider à se sauver de la faiblesse, de la division, du conflit et du déclin scientifique, technique et culturel. »

Tantôt « l’Église catholique et Al-Azhar », tantôt « Al-Azhar et l’Eglise catholique » – il faut bien ménager les susceptibilités – s’engagent à travailler à la mise en œuvre du document qui est présenté en réalité comme feuille de route pour les États et les politiques du monde entier :
« A cette fin, l’Église catholique et Al-Azhar, par leur coopération commune, déclarent et promettent de porter ce Document aux Autorités, aux Leaders influents, aux hommes de religion du monde entier, aux organisations régionales et internationales compétentes, aux organisations de la société civile, aux institutions religieuses et aux Leaders de la pensée ; et de s’engager à la diffusion des principes de cette Déclaration à tous les niveaux régionaux et internationaux, en préconisant de les traduire en politiques, en décisions, en textes législatifs, en programmes d’étude et matériaux de communication. 
« Al-Azhar et l’Église Catholique demandent que ce Document devienne objet de recherche et de réflexion dans toutes les écoles, dans les universités et dans les instituts d’éducation et de formation, afin de contribuer à créer de nouvelles générations qui portent le bien et la paix et défendent partout le droit des opprimés et des derniers. »

Une fois de plus, il s’agit de modifier les esprits et les cœurs pour arriver à la « fraternité » et à la « tolérance » universelles, tout cela « dans le but d’atteindre une paix universelle dont puissent jouir tous les hommes en cette vie ».

Ce vocabulaire ne détonnerait pas en loge et il coïncide parfaitement avec les documents internationaux, onusiens ou de l’Unesco, dans lesquels les religions traditionnelles et les différences nationales sont présentées comme les facteurs de perturbation de la paix et de l’harmonie entre les hommes. On est en réalité très loin de la phrase de Jésus-Christ : « Ne pensez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre ; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. »

Jésus est venu arracher le monde aux ténèbres, notamment aux ténèbres des fausses religions, et Il a aussi prévenu ses disciples qu’ils devaient tous prendre leur croix pour le suivre. Prêcher la vérité et la servir expose à l’incompréhension et à la persécution, voire au martyre. Et en dernière analyse, la seule vraie paix est celle qui accompagne l’adhésion à la vérité. La paix sur cette terre est un bien auquel on peut aspirer, mais point au prix de la vérité…

Le fait d’un accord avec l’islam appelle d’autres questions, et notamment celle de la sincérité islamique ; puisque le Coran recommande et justifie la « taqiyya » ou la dissimulation de sa propre foi pour sauver sa peau, ou encore, selon des exégètes musulmans remontant au Xe siècle pour faciliter la conquête par la dissimulation stratégique, l’apparence de loyauté à l’égard des non musulmans.

Mais il y a aussi la question de la représentativité d’Al-Azhar, haut-lieu du sunnisme mais n’ayant pas autorité universelle sur les sunnites – et ne parlons même pas des chiites.

Plus encore que tout cela, le Document sur la Fraternité humaine témoigne d’une restructuration de l’islam en cours (sincère ou non, c’est une autre histoire). La tendance est nette aujourd’hui : il s’agit de vider l’islam de ses aspérités, de ses aspects incompatibles avec la modernité, de le rendre acceptable en le faisant renoncer à ce qu’il est et à réinterpréter le coran, ce qui est en soi impossible en islam puisqu’il s’agit du livré « incréé » exprimant – même dans ses contradictions internes – la parole d’Allah.

Cette marche vers la restructuration, on la note dans les discours du président al-Sissi en Egypte comme dans ceux d’Al-Tayeb, dans les modernisations en cours en Arabie saoudite à la déclaration conjointe de 1.829 théologiens islamiques au Pakistan au printemps dernier.

C’est une restructuration qui vise à rendre l’islam compatible avec le relativisme actuel, une démarche dont on peut raisonnablement dire que la religion catholique la subit aussi, avec l’idée qu’on peut croire ce qu’on veut, pourvu qu’on n’ait pas la prétention de se dire dans la vérité. Tous doivent alors se soumettre ensemble aux Lumières – ce n’est pas un hasard si les mots et les concepts de liberté, égalité, fraternité sont omniprésents dans le document – et se fondre dans une spiritualité globale présentée comme la religiosité commune capable d’assurer la paix.

On ne peut comprendre le Document d’Abou Dhabi en dehors de ce contexte, d’une série de démarches dont les rencontres précédentes entre le pape François et l’imam Al-Tayeb ne sont que des épisodes qui s’insèrent dans un ensemble qui mobilise des institutions internationales, des responsables d’État et des représentants de religions du monde entier.

Pas plus tard qu’en octobre dernier, Astana – la capitale du Kazakhstan – accueillait de telles personnalités (l’Église catholique était représentée par le cardinal Coccopalmerio), avec Al-Tayeb soi-même et quelques autres muftis de la Ligue Arabe ou de Russie. Ils se sont tous retrouvés dans la « Pyramide de la Paix » où une table ronde signifie la mise sur un pied d’égalité de toutes les religions, le tout parmi une lourde pléthore de symboles maçonniques.

J’ai consacré à cette rencontre une chronique que vous trouverez ici. Cette réunion éclaire d’une lumière singulière – et à mon sens inquiétante – l’accord auquel sont parvenus le pape François et l’imam Al-Tayeb. Et explique aussi le recours à la phrase « controversée » du Document d’Abou Dhabi sur la diversité des religions « voulue » par Dieu : c’en est en réalité la phrase pivot, l’affirmation inévitable, le fondement sur lequel tout le reste est construit.

Source : https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/02/analyse-document-abou-dhabi-pape-francois-al-tayeb-critique.html
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Fév - 16:03

Aldo Maria Valli, sur son Blog \"Duc in altum", le 11 février 2018 a écrit:
Mais si nous enlevons la Croix du Christ,
il ne nous reste que le déisme (maçonnique).

La Charte Maçonnique de l'Antéchrist Emirati_450

Dans la grande presse, l'applaudissement a été unanime pour le document sur la "Fraternité humaine pour la paix mondiale et la vie commune" signé à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, par le Pape François et le Grand Imam d'Al-Azhar.

Il est évident que les tentatives d'établir des relations d'amitié avec le monde musulman sont les bienvenues, mais il faut voir comment elles se construisent.

Quand, dans le texte de la déclaration, nous lisons à un certain point que "le pluralisme et les différences de religion" naîtraient d'une "sage volonté divine", nous, chrétiens, restons perplexes: affirmer que les différences de religion sont voulues par Dieu ne signifie-t-il pas entrer en contradiction avec la requête de Jésus de parcourir le monde et d'annoncer l’Évangile à chaque créature? Si les différences de religion sont le résultat de la "sage volonté divine", cela signifie que les différences sont bonnes, parce que Dieu ne peut vouloir quelque chose de mal. Mais alors, si les différences sont bonnes, pourquoi Jésus a-t-il exhorté à évangéliser tous les peuples?

Certains observateurs ont soutenu qu'en réalité, cette contradiction n'existe pas. La déclaration, disent-ils, affirme que chaque religion possède des valeurs particulières grâce auxquelles elles se complètent et s'enrichissent mutuellement, et c'est pourquoi Dieu veut la pluralité. D'autres encore ont dit que Dieu peut tolérer les différences par respect de la liberté humaine. Mais ce sont des explications captieuses et qui ne prennent pas en compte la question de la vraie religion ni du mandat missionnaire que Jésus a confié aux apôtres. Et de toute façon, le résultat de la déclaration a été de renforcer dans l'opinion publique le sentiment commun, selon lequel toutes les religions sont égales, toutes sont acceptables, toutes naissent en fin de compte des convictions personnelles et aucune ne peut prétendre être plus vraie qu'une autre. Rien à voir avec la religion révélée.

L'autre motif d'inquiétude concerne l'accent mis sur la fraternité, une belle valeur, mais qui, du point de vue catholique, doit à son tour être clarifiée.

Nous en parlons avec le théologien et liturgiste Monseigneur Nicola Bux, spécialiste de l'Orient, qui a obtenu son doctorat à l'Institut Pontifical Oriental de Rome, est resté et a enseigné à Jérusalem et a collaboré avec l'islamologue, le Père Samir Khalil Samir. Il a en outre été nommé par Benoît XVI comme expert au Synode sur le Moyen-Orient en 2010.

* * * * *

Monseigneur Bux, inutile de le cacher: dès le titre, la rencontre d'Abu Dhabi a un arrière-goût de relativisme et de syncrétisme. Et aussi, disons-le clairement, de maçonnerie. Elle est en effet caractérisée par un humanitarisme de style purement maçonnique. On pense au livre "Le maître du monde" de Benson, là où il est prophétisé qu'avec la contribution de la Franc-maçonnerie, l'humanitarisme sera à l'avenir la "religion" universelle et aura son propre rituel et son propre credo. Comme nous l'avons vu ponctuellement à Abu Dhabi.

C'est vrai. On m'a fait remarquer qu'en cliquant dans Google sur "human brotherhood document", après un moment on tombe sur "La lumière maçonnique". La Déclaration d'Abu Dhabi est un document de tonalité géopolitique et en apparence acceptable, mais en réalité elle reprend le programme maçonnique d'un unique gouvernement mondial. On utilise des concepts tels que la famille, qui sont interprétés et vécus différemment par la doctrine catholique et celle musulmane. Surtout, comme dirait l'Apôtre, on recourt à des "arguments persuasifs de sagesse humaine" (1 Co 2, 2s), bien différents, exemple, de ceux des martyrs jésuites japonais, saint Paul Miki et ses compagnons: "Il n'y a pas d'autre chemin du salut que celui suivi par les chrétiens". La sagesse humaine est une chose, le mystère de la foi et du salut en est une autre. Jésus n'a pas signé de déclaration avec le grand prêtre juif Caïphe et le païen Ponce Pilate, mais il est mort sur la croix. La Croix est la sagesse et la puissance de Dieu, scandale pour les Juifs et pour les païens. Quand l'Église ignore la Croix, elle reçoit les applaudissements du monde, mais pas l'approbation de Dieu. La "sage volonté divine" mentionnée dans la Déclaration ne réside pas dans le pluralisme des religions, mais dans la Croix du Christ, qui est venue rassembler les enfants de Dieu dispersés et faire des deux un peuple. C'est la racine de la vraie fraternité humaine.

Il convient également de noter que faire remonter la diversité des religions à la "sage volonté divine" résonne comme une paraphrase de la sourate 5, dans laquelle c'est Allah qui dit: "A chacun de vous, nous avons assigné un chemin et un parcours. Si Allah l'avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté. Mais Il a voulu vous éprouver avec ce qu'Il vous a donné. Concourez aux oeuvres bonnes. Vous retournerez tous à Allah et Il vous informera à propos des choses sur lesquelles vous n'êtes pas d'accord" (Coran 5:48).

Nous parlions de maçonnerie: est-ce qu'elle est présente au Moyen-Orient? Et entre Juifs et Musulmans ?

Au Moyen-Orient, comme en Amérique latine, il existe de puissantes loges maçonniques, mais les juifs et les musulmans qui en font partie - généralement des personnes de haut niveau ou de pouvoir - ne sont pas bien vus par leurs coreligionnaires respectifs et sont souvent considérés comme des traîtres à la religion, car ils veulent servir deux maîtres.

Revenons à la Déclaration d'Abu Dhabi. Du texte semble émerger l'idée que chrétiens et musulmans sont complémentaires. Mais un chrétien peut-il accepter cette idée ?

Chez les catholiques, à l'instar de ce qui s'est passé avec le dialogue œcuménique, qui en a conduit beaucoup à croire que l'Église catholique est complémentaire d'autres Églises chrétiennes, le dialogue interreligieux a souvent porté à considérer la Révélation de Jésus Christ comme complémentaire au contenu des autres religions, puisqu'aucune ne détiendrait à elle seule la vérité. Mais à ce stade, une question surgit: si tel est le cas, peut-on encore parler du christianisme comme de la vraie religion? En 2000, Jean-Paul II a voulu donner une réponse avec la Déclaration Dominus Iesus sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Église, confiée au Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi de l'époque, le Cardinal Joseph Ratzinger. Il y est affirmé que les visions relativistes, selon lesquelles toutes les religions sont des voies valides de salut, ne peuvent être acceptées. Par conséquent, la prétention chrétienne d'être la vraie religion, dans laquelle la métaphysique et l'histoire se sont liées et la synthèse entre raison, foi et vie a été réalisée, reste valable. C'était aussi la prémisse de la conférence de Benoît XVI à Ratisbonne. Au contraire, dans la Déclaration d'Abu Dhabi, tout en répétant parfois "au nom de Dieu", Jésus Christ n'est jamais mentionné. Mais l'Église catholique sait qu'"il n'y a pas d'autre nom dans lequel il est établi que les hommes ont le salut" (Actes 4:12) ! Si nous excluons cette pierre angulaire, tout effort de la part des constructeurs est vain.

Quand nous nous posons ces problèmes, qui devraient surgir spontanément dans la conscience d'un catholique à la lumière de l'Évangile de Jésus, nous sommes facilement attaqués comme "soi-disant catholiques" et "complistes" ainsi que comme "ultra-traditionalistes". Comment réagissez-vous?

Je réponds que nous sommes catholiques et que nous savons conjuguer tradition et innovation. Nous n'avons pas besoin de préjugés idéologiques, mais de réponses aux arguments qui viennent des Écritures et du Magistère. La Déclaration d'Abu Dhabi est en contraste avec Dominus Iesus (DI), elle met la foi en question et provoque le trouble. Les paroles de Paul VI, lorsqu'il disait que "dans le catholicisme, parfois, une pensée non catholique semble prédominer, et il peut arriver que dans le catholicisme cette pensée non catholique devienne demain la plus forte". Mais elle ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il faut que subsiste un petit troupeau, aussi petit soit-il" (Conversation avec Jean Guitton, 8 septembre 1977).

Du reste, au nom du "pluralisme religieux", on a produit une théologie pour le moins singulière....

Certes. L'idée du pluralisme religieux a souvent été traduite chez les catholiques en affirmations théologiques et hypothèses erronées et ambiguës, comme d'attribuer aux textes sacrés d'autres religions la même inspiration que la Bible; faire de Jésus une figure non exclusive mais complémentaire des fondateurs des religions; comprendre l'activité de l'Esprit Saint de manière indépendante du Christ; considérer que dans le dialogue interreligieux, à propos du sens et la valeur de l'événement salvifique du Christ, on peut oublier les termes tels que "caractère unique", "universalité", "absolu" (cf. DI, n.15). La mentalité relativiste, une fois pénétrée dans l'Église, rejette le caractère définitif et universel de la révélation de Jésus Christ (cf. DI, n.5). Au contraire, Il est l'unique vrai révélateur du Père (cf. Jn 1, 18). Ceux qui, par conséquent, sur le chemin du dialogue interreligieux aujourd'hui, omettent l'annonce du Christ Rédempteur ou gardent le silence sur le choix divin de l'Incarnation, font une rétrocession dans l'économie salvifique et favorisent le déisme, spécialement le déisme maçonnique.

Dans la Déclaration d'Abu Dhabi, il n'est fait aucune référence au péché, à la conversion et au salut, c'est-à-dire à tout ce qui rend possible l'unité et la paix proclamées par Jésus, à la base de la vraie fraternité. Cet aspect me semble également important.

C'était inévitable, vu la nature du document. Mais les catholiques doivent savoir que ni l'ONU des nations, ni aucune Fraternité des religions ne pourront jamais réaliser une unité plus vraie que celle que l'Église manifeste avec la mission ad gentes, et non par son propre mérite, mais par le mystère du Christ qui se reflète en elle. Il est malheureux qu'en ce moment même quelque missionnaire de longue date l'aient oublié.

Mais la Déclaration d'Abu Dhabi sera-t-elle acceptée par l'Islam orthodoxe ?

Bonne question. Elle contraste certainement avec la Déclaration universelle des droits de l'homme en Islam (Le Caire, 1990), que les pays islamiques ont adoptée parce qu'ils ne partageaient pas celle de l'ONU. En fait, le Coran et la Sunna (Tradition) visent à protéger la communauté islamique et non l'individu; l'Islam ne considère donc pas comme frères, ni comme êtres humains avec la même dignité, ceux qui appartiennent aux religions juive et chrétienne; encore moins ceux d'autres religions, et les athées. Le christianisme, quant à lui, reconnaît l'égale dignité de l'homme et de la femme en raison de la création divine et de la rédemption apportée par Jésus-Christ: c'est pourquoi nous ne pouvons L'ignorer lorsque nous parlons de fraternité universelle. Souvenons-nous de saint Paul : "Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, le Messie crucifié." (1 Co 2,2). L'Église catholique peut-elle recourir à une autre méthode que la méthode apostolique? Non. Nous pouvons certes utiliser l'expression "fraternité universelle" et aussi "nouvel ordre mondial", mais pas dans le sens où l'a utilisé la Révolution française, ou George Bush lors de la guerre du Golfe, mais dans le sens où l'a utilisé Jésus: "Un seul est le maître, vous êtes tous frères... Et ne vous faites pas appeler "maîtres" car un seul est le Maître, le Christ" (Mt 23:8 ).

En somme, il y a un risque de mystification....

Certes. Jésus-Christ a révélé que ce n'est qu'en reconnaissant Dieu le Père et en devenant fils en Lui, le Fils, que nous sommes frères. Si on adopte deux orphelins, ils ne sauront qu'ils sont frères que lorsqu'ils reconnaîtront leur père. S'ils savaient comment se reconnaître frères par eux-mêmes, pourquoi les faire adopter par un père? La fraternité des Israélites était de nature ethnique et religieuse, donc naturelle; mais avec le Nouveau Testament, par la renaissance dans le Christ, elle devient surnaturelle et c'est seulement ainsi qu'elle embrasse vraiment tous les hommes. La renaissance advient par le baptême. C'est pourquoi Jésus a demandé de baptiser toutes les créatures, afin d'étendre la filiation et de favoriser la fraternité surnaturelle. Le fondement de tout cela est la mort rédemptrice du Christ. La préférence fraternelle va aux frères de la foi (cf. Ga 6, 60 ; 2 P 1, 7), mais elle doit rester ouverte à notre prochain (cf. Lc 10, 30-37). Cependant, nous devons nous méfier des faux frères parmi les nôtres, car la fraternité surnaturelle ne naît pas du lien avec les hommes, mais avec Dieu (cf. 1 Th 1, 4).

Source : https://www.aldomariavalli.it/2019/02/11/ma-se-togliamo-la-croce-di-cristo-non-ci-resta-che-il-deismo-massonico/
Traduction "Benoît-et-moi" : http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/dialogue-avec-les-musulmans.html
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Fév - 16:41

Yves Daoudal, sur son Blog, le 15 février 2019 a écrit:
Josef Seifert : le pape professe la somme de toutes les hérésies

Sous le titre : « Vives inquiétudes à propos du document d’Abou Dhabi du pape François », le Pr. Josef Seifert a publié un texte dont voici une traduction :
Les catholiques sont gravement préoccupés par le document sur « la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble » que le pape François et le grand imam d'Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, ont signé le 4 février 2019 à Abou Dhabi.

Personne ne doute que beaucoup de vérités sur Dieu et la loi morale naturelle, et beaucoup de semina verbi ont été connus des païens et sont contenus dans de nombreuses religions (à l'exception des religions directement sataniques), comme la « règle d'or ».

Personne ne croit que Dieu ne puisse donner la grâce du salut éternel en dehors du royaume de l'Église visible, de ses sacrements et de sa foi chrétienne consciente. Personne ne manque de voir les nombreuses et belles vérités que confirment le pape François et l'imam dans le document.

Cependant, affirmer que « le pluralisme et la diversité des religions (couleur, sexe, race et langue) sont voulus par Dieu dans sa sagesse, à travers laquelle il a créé l'homme » va pus loin, bien plus loin que tout cela.

Comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité et la résurrection du Christ ? Comment cela est-il compatible avec la logique ? Dieu peut-il vouloir que les hommes aient des croyances contradictoires à propos de Jésus-Christ, de Dieu ou de toute autre chose ?

Comment Dieu dès sa création a-t-il voulu que les hommes tombent dans le péché, adorent les faux dieux, deviennent victimes d'erreurs et de superstitions de toutes sortes, qu'ils adhèrent à des religions subtilement athées ou panthéistes telles que le bouddhisme ou à des religions maudites par l'Ancien Testament et attribuées aux démons et au culte des démons ?

Comment Dieu, qui veut que ses disciples aillent prêcher au monde entier et les baptisent, a-t-il voulu une hérésie chrétienne, sans parler des religions qui nient la foi dont Jésus dit à Nicodème que celui qui croit en lui sera sauvé et celui qui ne le fera pas sera damné (Jean 3,18) ? Si nous lisons l'Ancien et le Nouveau Testament, ou regardons les enseignements universels de l'Église sur l'ordre divin, donné par Christ lui-même, de prêcher l'Évangile à toutes les nations, sur la nécessité du baptême et de la foi pour le salut, etc., c’est clairement le cas contraire.

Comment peut-il être vrai que Dieu, dans sa sagesse, a voulu depuis la création que beaucoup de gens ne croient pas en leur seul Rédempteur ?

Je ne vois aucune acrobatie mentale astucieuse qui soit capable de nier que cette déclaration contient non seulement toutes les hérésies, mais allègue également la volonté divine qu'une grande majorité de l'humanité épouse tous les types de croyances religieuses fausses et non chrétiennes.

En outre, en attribuant à Dieu la volonté qu'il existe des religions contredisant sa révélation divine, au lieu de lui attribuer la volonté que toutes les nations en viennent à croire en l'unique vrai Dieu, en son Fils et en notre Rédempteur, Dieu est transformé en un relativiste qui ne sait pas qu'il n'y a qu'une seule vérité et que son contraire ne peut pas être vrai pour différentes nations, ou qui se moque de savoir si les hommes croient en la vérité ou en la fausseté. Cette expression prétend que Dieu veut les erreurs religieuses.

En signant la déclaration selon laquelle Dieu veut une pluralité de religions, le pape a défié à la fois la fides et la ratio et a rejeté le christianisme qui est indissociable de la croyance en Jésus-Christ, qui est l’unus Dominus. (Je suppose que les plus hautes autorités islamiques vont aussi expulser cet imam parce que l'islam revendique également la vérité de manière absolue).

En fait, si vraiment Dieu « veut toutes les religions », alors il doit haïr l'Église catholique surtout parce qu'elle prétend être l’Église unique, catholique et apostolique et qu'elle rejette, dans ses dogmes et ses enseignements magistériels pérennes, toute relativisation de la religion chrétienne qui transformerait le christianisme en une des nombreuses religions contradictoires.

En résumé : tout catholique doit prier pour que le pape se convertisse et rejette cette phrase horrible du « Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble », signé par lui et le grand imam Ahmad Al-Tayyeb, car elle sape toutes les choses vraies et belles que dit ce document sur la fraternité.

Il n'est ni impossible ni honteux pour un pape de rétracter les erreurs qu'il a commises dans ses enseignements non infaillibles. Le premier pape, institué par Jésus-Christ lui-même, Pierre, l'a fait sur réprimande de saint Paul lors du premier Concile apostolique de l'Église. Le pape Jean XXII a révoqué sur son lit de mort une hérésie sur les âmes séparées qu'il avait commise dans un document précédent, et qui fut une seconde fois condamnée comme hérésie par son successeur.

Par conséquent, nous avons tous de bonnes raisons d'espérer que le pape François révoque une phrase qui constitue une rupture totale avec la logique ainsi qu'avec l'enseignement biblique et religieux.

S'il ne le fait pas, je crains que le droit canonique puisse s'appliquer selon lequel un pape perd automatiquement son office pétrinien lorsqu'il professe une hérésie, en particulier lorsqu'il professe la somme de toutes les hérésies.

Josef Seifert est un philosophe autrichien, docteur de l’université de Salzbourg. Il a été recteur de l’académie de philosophie de l’université du Texas, de l’université du Liechtenstein, et de l’université de Santiago du Chili. Il a été viré de son poste à l’université de Grenade pour avoir critiqué Amoris Laetitia. En 2017 il a été licencié de l’Académie pontificale pour la vie comme tous les autres membres, et il n’a pas été repris dans la nouvelle structure confiée par François à l’immonde Mgr Paglia. Du coup des laïcs ont créé une « Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille », qui est présidée par Josef Seifert. Lequel est père de 6 enfants. Et auteur d’une trentaine de livres.

Deux petites remarques sur son texte. 1. Le grand imam n’a aucun souci à se faire, il a signé un texte évidemment contraire à l’islam mais cela ne l’engage en rien. La taqiya permet de signer n’importe quoi avec l’ennemi si cela sauve ou favorise l’islam. 2. Le pape ne se rétractera évidemment pas : Josef Seifert aurait pu citer des déclarations antérieures, notamment celle qui curieusement n’a suscité aucune réaction (autre que les félicitations de la Grande Loge d’Espagne) sur la religion catholique vue comme une tesselle parmi d’autres dans la belle mosaïque des religions du monde (déclaration faite du balcon du Vatican le jour de Noël).

Source : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2019/02/15/josef-seifert-le-pape-professe-la-somme-de-toutes-les-heresi-6129018.html
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Fév - 16:16

InfoVaticana.fr, le 15 février 2019, a écrit:
Entretien avec saint François

La Charte Maçonnique de l'Antéchrist AlazharFrancesco
« J’ai souvent pensé à saint François pendant ce voyage : cela m’aidait à garder dans le cœur l’Évangile, l’amour de Jésus Christ. »
Pape François, audience générale, 6 février 2019.

Aldo Maria Valli, ancien vaticaniste de la première chaîne de télévision italienne – il a été miséricordieusement remercié après avoir relayé sur son blog personnel la lettre de Mgr Viganò dénonçant la connivence entre le pape François et le cardinal McCarrick – est un journaliste à part dans le monde de l’information vaticane. Rarement enclin à se jeter sur l’actualité la plus brûlante et réticent à relancer les rumeurs qui sortent des palais apostoliques, il a pendant des années nourri ses lecteurs de réflexions et d’approfondissements doctrinaux et spirituels. Depuis la publication de son ouvrage 266 en 2016, il partage désormais de plus en plus fréquemment les tourments spirituels que lui causent l’actuel pontificat. Voici le dialogue que la déclaration conjointe sur la fraternité humaine signée par le pape François et l’Imam d’Al-Azhar lors du voyage du Saint-Père aux Émirats arabes unis lui a inspiré…

AMV- Bonjour, saint François

– Bonjour. Que le Seigneur te donne la paix

AMV- Merci, de même. Vous me permettez une question ?

– Je t’en prie…

AMV- C’est à propos de François

– François ?

AMV- Oui, le pape François.

– Le pape François ?

AMV- Oui, Jorge Mario Bergoglio : le pape François.

– Ah.

AMV- Qu’y a-t-il ?

– Rien, rien. Donc, tu voulais savoir…

AMV- Voilà, saint François, je voulais demander un avis sur un passage de la déclaration signée de François et du Grand Imam.

– Ils ont signé une déclaration ?

AMV- Oui, à Abu Dhabi.

– Et où est-ce ? Près de Damiette ?

AMV- Pas vraiment. Mais cela n’a pas d’importance. Le fait est que dans la déclaration…

– J’imagine que le pape, pour témoigner de sa foi, a voulu se jeter dans un grand feu comme je le fis en 1219…

AMV- Hum, pas du tout, saint François. Pas de feu.

– Et comment cela ?

AMV- Bah, vous savez… ça ne se fait plus.

– Oh, quel dommage. Et alors ?

AMV- Et alors le pape et le Grand Imam ont signé cette Déclaration…

– Ah, bien ! Le Grand Imam s’est converti au christianisme…

AMV- Hum, pas du tout.

– Mais s’il a signé…

AMV- Oui, il a signé, mais pour dire qu’il est d’accord avec le dialogue, le vivre-ensemble, la tolérance…

– Et le pape n’a pas demandé au sultan…

AMV- Au Grand Imam…

– Oui, bien sûr… Il n’a pas demandé au Grand Imam de se convertir à l’Évangile…

AMV- Hum, non…

– Comment non ?

AMV- Non, ça ne se fait plus…

– Oh, comme c’est étrange. Mais le pape ne devrait-il pas annoncer l’Évangile à tous les hommes ?

AMV- Si, mais, vous voyez, il y a la question du dialogue…

– Je ne comprends pas. Moi, j’avais un ardent désir : aller voir le sultan, prêcher la foi chrétienne aux musulmans et montrer ma totale disposition à mourir pour le Christ. Pour cela, je rejoignis l’armée croisée…

AMV- Hum, excusez-moi, saint François…

– Qu’y a-t-il ?

AMV- Aujourd’hui ce n’est pas bien vu de parler d’armée croisée…

– Oh, comme c’est étrange. Quoi qu’il en soit, je vous disais que j’allai là-bas auprès du prince musulman qui m’écouta volontiers. Mais quand je lui demandai de se convertir ainsi que tout le peuple avec lui, il hésita. Je lui proposai alors d’allumer un grand feu et lui dis : moi, avec tous tes prêtres, j’entrerai dans le feu ainsi tu pourras connaître quelle foi est la plus sainte et la plus certaine. Mais les prêtres musulmans se dégonflèrent. Je lui dis alors : j’entrerai seul dans le feu et si j’en ressors indemne tu te convertiras, mais lui ne voulut rien savoir.

AMV- Je connais l’histoire saint François. Mais maintenant, je voudrais vous demander quelque chose.

– Oui, certainement, quoi donc…

AMV- Voilà, c’est à propos d’une phrase de la déclaration où il est dit : « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine »

– C’est écrit comme cela ?

AMV- Oui.

– Oh bien. Jamais rien entendu de pareil. Donc, si je comprends bien, si la diversité de religion est volonté de Dieu, moi, chrétien, je ne dois plus annoncer l’Évangile.

AMV- C’est plus ou moins cela .

– Mais, si je n’annonce pas l’Évangile, quel chrétien suis-je ?

AMV- C’est exactement ce que je voulais demander, cher saint François.

– Mmm, je suis surpris. J’allai parmi les infidèles…

AMV- Euh, saint François, s’il vous plaît…

– Qu’y a-t-il ?

AMV- Infidèles, on ne peut plus vraiment le dire…

– Ah oui, et pourquoi ?

AMV- Parce que ça ne va pas. Vous savez le dialogue, le respect…

– Oui, oui, j’allai donc là bas pour conquérir la palme du martyre tant désiré et non pas pour signer… comment on dit…

AMV- Une déclaration.

– Voilà, pas pour signer une déclaration. Dans laquelle, en plus, il est écrit que ne pas être chrétien est une sage volonté de Dieu.

AMV- Mais, vous devez comprendre que les temps ont changé…

– Les temps… les temps. Mais la foi ne peut pas changer. Prêcher le Christ est notre devoir, surtout auprès des Sarrasins…

AMV- Euh, saint François, s’il vous plaît…

– Qu’y a-t-il encore ?

AMV- Sarrasins… on ne peut pas le dire.

– Oh, mais quels mots dois-je utiliser alors ?

AMV- Les mots du dialogue, du respect…

– Le dialogue ? Le respect ? Mais tu le sais que les gardes du sultan nous tombèrent dessus, nous frappèrent avec des bâtons, nous enchaînèrent, et je fus contraint de hurler pour les faire s’enfuir ?

AMV- Il s’agissait d’autres temps, saint François. Maintenant, il y a la tolérance.

– Oui, on verra. De toute façon, je parlai très clairement au sultan : « Non pas par un homme, mais par Dieu lui-même, nous sommes envoyés pour vous montrer, à toi et à ton peuple, le chemin du salut et vous annoncer l’Évangile »

AMV- Donc, si je comprends bien, cher saint François, la déclaration ne vous plaît pas vraiment.

– Je ne sais que dire, elle me semble bizarre. Mais le pape, après avoir signé, il est resté là bas ?

AMV- Évidemment ! Pourquoi cette question ?

– Parce que, moi, je mis les choses au clair : « Volontiers » dis-je au Sarrasin…

AMV- Saint François, s’il vous plaît…

– Ah oui… on ne peut pas dire Sarrasin.

AMV- Merci.

– Donc je dis au sultan : « Je resterai volontiers si toi et ton peuple vous convertissez au Christ ». mais il ne me semble pas que le pape ai demandé pareille chose ?

AMV- Non, effectivement…

– Et puis quand le sultan me critiqua pour la Sainte Entreprise…

AMV- La Sainte Entreprise ?

– Mais oui, la croisade.

AMV- Saint François, soyez gentil, nous ne pouvons pas appeler la croisade une « Sainte Entreprise »

– Ah bon, et pourquoi ?…

AMV- Le dialogue, le respect…

– Bon, bon, donc, quand le sultan me critiqua pour la croisade, je lui répondis : « Les chrétiens vous attaquent justement ainsi que la terre que vous avez occupée parce que vous blasphémez le nom du Christ et vous éloignez de son culte tous ceux que vous pouvez. Si toutefois, vous voulez connaître le créateur et rédempteur, le confesser et l’adorer, nous vous aimerions tout comme eux ».

AMV- Mais, saint François…

– Qu’y a-t-il encore ?

AMV- C’était d’autres temps.

– Et d’autres chrétiens à ce que je vois.

AMV- Peut-être, oui. De toute façon, merci pour cet entretien.

– Je t’en prie. Que le Seigneur te donne la paix.

(lire l’original)

Source : https://infovaticana.fr/2019/02/15/entretien-avec-saint-francois/
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Message par Gilbert Chevalier Lun 25 Mar - 17:49

Aldo Maria Valli, sur son Blog Duc in altum, le 15 mars 2019 a écrit:
Comment faire de Dieu un relativiste
et prétendre qu’il ne s’est rien passé

« Comment Dieu peut-il vouloir des religions
qui nient la divinité et la résurrection du Christ ? »

C’est la question que pose le philosophe Josef Seifert dans un article commentant la déclaration controversée et discutable d’Abou Dhabi, signée par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayyeb, qui affirme que « le pluralisme et la diversité des religions », ainsi que ceux de couleur, sexe, race et langue sont « une volonté divine sage ».

Beaucoup de vérités sur Dieu et la loi morale naturelle, affirme Seifert, peuvent certainement être connues des païens et se retrouver dans des religions autres que catholique, mais la déclaration d’Abu Dhabi, attribuant à la sage volonté divine la diversité entre les religions, va beaucoup plus loin et est incompatible avec notre foi et notre logique même. En fait, comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité du Christ ? Comment Dieu peut-il vouloir que les hommes soutiennent des croyances contradictoires ou opposées sur Jésus-Christ et Dieu lui-même ? Comment Dieu peut-il vouloir que les hommes tombent dans le péché, adorent de faux dieux, deviennent victimes d’erreurs et de superstitions et adhèrent à des religions athées ou panthéistes ? Comment Dieu, contrairement à la demande de prêcher l’Évangile à toutes les créatures, peut-il vouloir une hérésie chrétienne, sans parler des religions qui nient la vérité que Jésus dit à Nicodème que celui qui croit en lui sera sauvé et celui qui ne croit pas sera condamné (Jn 3, 18) ?

De plus, Seifert écrit, en attribuant à Dieu la volonté qu’il y ait des religions qui contredisent sa révélation divine, au lieu de lui attribuer la volonté que toutes les nations croient en l’unique vrai Dieu et en son Fils Rédempteur, Dieu devient un relativiste qui ne sait pas qu’il n’existe qu’une vérité et que son contraire ne saurait être vrai. Dieu devient ainsi un relativiste qui se moque que les hommes croient à la vérité ou au mensonge.

Et puis il y a une autre conséquence, non moins dévastatrice. Si Dieu veut vraiment toutes les religions dans leur diversité, cela signifie implicitement qu’il ne veut pas de l’Église catholique avec sa prétention d’être l’Église une, en dehors de laquelle il n’y a pas de salut. Cela signifie qu’il rejette l’Église catholique avec ses dogmes et le magistère qui, au cours des siècles, a lutté contre toute forme de relativisation du christianisme.

En bref, dit le professeur Seifert, chaque catholique devrait prier pour que le Pape se convertisse et rejette l’horrible concept contenu dans le document sur la fraternité humaine signé à Abu Dhabi. « S’il ne le fait pas, je crains que le droit canonique puisse s’appliquer, selon lequel un pape perd automatiquement son office pétrinien quand il professe l’hérésie et surtout quand il professe la somme totale de toutes les hérésies » parce qu’il transforme Dieu en relativiste.

Sur la déclaration d’Abu Dhabi, qui selon Seifert implique « la fin du christianisme », il y a quelques jours, un peu moins d’un mois après sa signature, François lui-même intervint en s’entretenant avec Mgr Athanasius Schneider, et il se justifia en affirmant que lorsqu’il parlait de volonté divine, il signifiait la volonté permissive de Dieu (« Dieu permet ») et non la volonté positive (« Dieu veut »).

Seifert, cependant, définit cette explication comme « insuffisante » tant sur le plan formel, parce qu’une conversation privée ne peut corriger une déclaration publique solennelle, que sur le plan matériel, parce qu’il est évident que rien n’existe s’il n’est pas « permis » par Dieu et en tout cas dans la déclaration signée avec le grand imam on ne dit pas que Dieu permet la diversité religieuse, mais on dit qu’il la veut sur base de sa sagesse.

Que se serait-il passé, se demande Seifert, si le pape, utilisant l’idée de la volonté divine permissive, avait dit que depuis la création Dieu voulait tuer des millions de personnes à Auschwitz ? Le monde entier serait scandalisé et le pontife devrait s’excuser pour une déclaration aussi terrible.

Monseigneur Schneider, dans une interview, a ensuite raconté : « Quand dans ma réponse à lui [le Pape] j’ai souligné que la diversité des genres n’est pas la volonté permissive de Dieu, mais qu’elle est voulue positivement par Dieu, le Saint-Père l’a reconnue et a convenu avec moi que la diversité des genres ne relève pas de la volonté permissive de Dieu. Mais lorsque nous mentionnons ces deux différences [celle entre les sexes et celle entre les religions] dans la même phrase, alors la diversité des religions est interprétée comme la volonté positive de Dieu, comme la diversité des sexes. L’expression suscite donc des doutes et des interprétations erronées. D’où mon désir, et ma demande, que le Saint-Père rectifie. Mais il nous a dit à nous, évêques : « Vous pouvez dire que la phrase en question sur la diversité des religions signifie la volonté permissive de Dieu. » »

Dernière question (la nôtre) : cette façon de concevoir le munus docendi du pape n’est-elle pas un peu, disons, désinvolte ?

Source : https://www.aldomariavalli.it/2019/03/12/come-trasformare-dio-in-un-relativista-e-fingere-che-nulla-sia-successo/
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Message par Gilbert Chevalier Lun 25 Mar - 17:54

Aldo Maria Valli, sur son Blog Duc in altum, le 19 mars 2019 a écrit:
« Voici pourquoi moi aussi, religieuse,
je me sens déracinée »

La Charte Maçonnique de l'Antéchrist Chartreuse_450

Chers lecteurs, une religieuse m'a écrit. Elle vit depuis de nombreuses années dans une chartreuse et a ressenti le besoin d'ouvrir son cœur, confiant toute la confusion et la douleur qu'elle ressent face à la situation dans laquelle se trouve l'épouse du Christ.
---

Cher frère,

la déclaration d'Abu Dhabi m'a laissé consternée. Qui est ce Dieu au nom duquel la Déclaration de l'Émirat a été signée? Ce ne peut pas être le Dieu catholique, qui d'ailleurs n'est pas catholique, comme Bergoglio l'a dit à Scalfari. Il a plutôt toutes les caractéristiques du Dieu moderniste, produit de la conscience (ou des loges), qui vit et parle dans le sentiment religieux de chacun, qui recrute partout ses disciples pour en faire une fraternité universelle; dont la volonté positive est de forger une Nouvelle Religion de Tolérance (multiethnique, pacifiste, écologique et, nous y sommes déjà, végane aussi) qui embrasse toutes les religions comme autant de facteurs externes d'une expérience religieuse intime à intégrer. Dans la foi en cette divinité se trouve la solution à tous les problèmes qui affligent le monde. Le Catéchisme de l'Église catholique (oui, puisque je suis une bigote 'démodée' [en français dans le texte], je me réfère encore au Catéchisme) en parle comme d'une imposture religieuse très insidieuse (CEC, 657).

Nous avons appris que l'évêque auxiliaire d'Astana, l'Athanase de nos jours funestes qui ressemblent beaucoup à ceux du quatrième siècle arien, a rencontré le pontife. Fort bien. Ce fut une expérience spirituelle. L'évêque dit aussi qu'il a prié selon les intentions du Pape pour obtenir une indulgence plénière (indulgences? Celles-là sont bel et bien démodées. Maintenant, il y a le miséricordisme pour tous!). Quoi qu'il en soit, le Vicaire du Christ sur la terre a été très fraternel et aimable envers lui. Atmosphère très conviviale. François l'a invité à s'exprimer librement, y compris avec les critiques. Lui, en effet, il apprécie une conversation très libre....

Je ne fais pas de caricatures irrévérencieuses. Tout cela ressort de l'interview que Monseigneur Athanasius Schneider a donnée à LifeSiteNews. (Mais entre parenthèses, Schneider n'était-il "aux arrêts", il n'y a pas si longtemps, pour avoir parlé avec trop de parrésia? N'a-t-il pas reçu l'ordre de s'abstenir de voyager et de donner de cess conférences, au cours desquelles il se permet de jeter des pierres, de répandre des doctrines trop rigides?)

Monseigneur Schneider voudrait "herméneutiser" le document d'Abu Dhabi. À ce jour, le texte n'a été ni corrigé ni mis à jour, et ne le sera jamais. Avec tout le respect et l'estime que j'ai pour Monseigneur Schneider, véritable fer de lance, il me semble qu'il pèche par naïveté.

Cher frère, dans ton article tu conclus avec une question: cette façon de concevoir le munus docendi de la part du Pape ne serait-elle pas un peu... désinvolte ?

Oh, non, bien sûr que non, cher frère! Pour Bergoglio, l'Église est un polyèdre, avec toutes ses facettes polychromes et différentes qui la rendent si variée et intéressante par sa pluralité, et non catholiquement monolithique (chose abominable).

En plus, le Pape, en plus d'être capable de gérer le polyèdre, est péroniste. Selon l'occasion, il donne raison à tous, tant à ceux qui disent A qu'à ceux qui disent B, où B est exactement le contraire de A.

Pour moi, pauvre bigote, le polyèdre évoque au contraire le désordre, la déconstruction, la cacophonie, la laideur. Et en fait, les œuvres de la Sagesse Divine sont tout autre.

Quel frisson! Entre le péronisme des demi-vérités qui sont des demi-mensonges, la figure étrange du polyèdre et les principes non catholiques (ceux selon lesquels la réalité est supérieure à l'idée etc.), il y a tous les ingrédients d'un esprit luciférin. Je crois que j'entends le Seigneur, divinement indigné: «Arrière! Tu ne penses pas selon Dieu!».

Cher Frère, beaucoup d'entre nous se sentent découragés et fatigués, mais surtout confus, "déracinés".

Il y a de la papolâtrie, dépendance à la rhétorique en vogue, renoncement en position couchée, cécité même au monastère. Et cela m'inquiète beaucoup, parce que nous confondons l'authentique obéissance ecclésiale avec celle du cléricalisme totalitaire. Moi aussi, je dois résister et me battre: je passe pour une rebelle parce que je ne peux tout simplement pas «porter un toast au Pape» selon l'expression du Cardinal Newman. Le premier de tous les vicaires du Christ m'oblige à préférer la soumission inconditionnelle à la Vérité et à la Volonté divine, que cette Église ne m'enseigne plus et dont elle ne veut plus être l'interprète pour nous.

Le tir de barrage quotidien est épuisant. Tu en sais quelque chose à ce sujet. Quand chaque jour je vais sur ton blog, il me semble que tu cours après la dégradation, une étendue infinie. On est bien loin de Duc in altum.... ["Allez au large": c'est aussi le titre du blog d'AM Valli]

Mais déserter n'est pas possible.

Il y a une chose qui me dérange beaucoup et qui m'angoisse : l'Église a fini sous le jugement des tribunaux séculiers. Nous avons appris ces jours-ci la nouvelle que la France a demandé au Saint-Siège de lever l'immunité diplomatique du Nonce, accusé d'agression sexuelle.
Avec l'affaire Barbarin, sans parler de la version australienne encore plus abjecte, l'Église laisse à l'État le soin de tout décider. Et elle est silencieuse. Elle est devenue une sorte d'entreprise responsable des méfaits de ses subordonnés. Ayant malheureusement vendu sa souveraineté et sa liberté inaliénable, elle n'a plus le courage de contester le jugement des tribunaux du monde. Elle a oublié que ce n'est pas le monde qui juge l'Église, mais l'Église qui juge le monde. «Mais qui suis-je pour juger?».

L'Épouse du Christ est devenue méconnaissable, ainsi rabaissée et soumise au monde. Cette reddition de l'Église l'a aussi amenée à porter les armes du monde, avec lesquelles elle procède à la démolition et à l'anéantissement de la Maison de Dieu.

Donnons la parole à notre Mère, libre, sans bâillon, imprenable, indestructible, sainte et victorieuse.

Pie X exhortait: «Ayez donc confiance, soyez forts et constants. Qu'aucun d'entre vous ne devienne déserteur. Que votre baptême soit comme une arme, votre foi comme un casque, votre charité comme une lance, votre patience comme une armure complète. Que vos œuvres soient vos trésors, afin que vous puissiez mériter une digne récompense».

De temps en temps, pour me faire taire, on me dit que je ne suis pas une sainte Catherine de Sienne. Bien sûr que non! Mais elle non plus quand elle a eu l'audace que nous connaissons. Remettons-nous toujours entre les mains du Seigneur et demandons-lui d'abréger cette nuit noire. A la fin, son Coeur triomphera alors que la Vérité nous libère déjà.

Sources : https://www.aldomariavalli.it/2019/03/19/ecco-perche-anchio-monaca-mi-sento-sradicata/
& Traduction "Benoît-et-moi" : http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/une-religieuse-deracinee.html
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