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Les reliques, exposées dans l'église St-François de Lanciano, comprennent un morceau de chair (dans l'ostensoir) et cinq caillots de sang séché (dans le calice en cristal).

Hostie de Biuenos Aires

Les prodiges eucharistiques n’engagent pas la foi, mais ils témoignent que « le Verbe s’est fait chair » (Jean 1, 14) et que la présence de Jésus-Christ dans l’eucharistie n’est pas symbolique, mais réelle, selon les paroles même de Jésus peu avant sa passion, rapportées dans l'évangile selon saint Jean :

« Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. [...] Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas en vous la vie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». (6, 51-57)

Les trois évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Jean) racontent ce que Jésus a dit et a fait lors de la sainte Cène : « il prit du pain, le bénit, le rompit et le leur donna en disant: "Prenez, ceci est mon corps." Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: "Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude" (Marc 14, 22-25).


Les faits  de Lanciano et de Buenos-Aires


Parmi les miracles eucharistiques, le plus connu est celui Lanciano, petite ville italienne, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle s’est produit au début du 7e s.


Un moine, qui doute de la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie voit, pendant la messe, l’hostie se transformer en chair et le vin en sang. Ce miracle est visible par tous depuis 13 siècles. Les investigations scintifiques et les analyses menées à partir de 1970  donnent les conclusions suivantes:


. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.


. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque.


. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang: AB. C’est du reste le  même type sanguin que celui trouvé sur le linceul de Turin.


. Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux.


. Aucune trace de conservateurs n’a été détectée dans la chair ou le sang.

La préservation de la chair et du sang exposés à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constitue un phénomène scientifiquement inexplicable.


D’autres miracles ont eu lieu depuis cette époque, dont un récemment, d’autant plus notoire que c’est le pape actuel qui a examiné ce fait quand, en 1996, il était évêque auxiliaire de Buenos Aires.

Le 18 août 1996, le père Alejandro Pezet célébre la messe. Alors qu’il achève de donner la communion, une femme lui dit qu’elle a trouvé une hostie au fond de l’église. Le prêtre voit l’hostie souillée et il la place dans un petit récipient d’eau qu’il met dans le tabernacle.

Le 26 août, ouvrant le tabernacle, il constate que l’hostie est devenue une substance sanglante. Il en informe Mgr Jorge Bergoglio qui fait photographier l’hostie de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent que l’hostie, devenue un fragment de chair sanglante, a beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années elle demeure dans le tabernacle, l’affaire étant gardée secrète. Comme l’hostie ne présente aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décide de faire une analyse scientifique.

Le 5 octobre 1999, le Dr Castanon prélève un échantillon et l’envoie à New York pour analyse. Il ne révèle pas l’origine de l’échantillon. Le cardiologue et pathologiste médico-légal F. Zugiba détermine que la substance analysée est de la véritable chair et du vrai sang contenant de l’ADN humain. La matière analysée est un fragment du muscle du cœur. Le muscle cardiaque est en état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs ont pénétré les tissus, ce qui montre que le cœur a été soumis à un stress intense.

Le Dr Zugiba déclare : « si cet échantillon provient d’une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l’examinais, les cellules de l’échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu’un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »

Ensuite le Dr R. Castanon Gomez prend des dispositions pour que les rapports du laboratoire soient comparés à ceux élaborés après le miracle de Lanciano, sans révéler l’origine des échantillons de test. Les experts concluent qu’il s’agit d’échantillons provenant de la même personne. Ils indiquent aussi que les deux échantillons révèlent un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d’un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.


Ces faits corroborent ce que l’Eglise catholique enseigne :

« Dans le très saint sacrement de l'Eucharistie sont "contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier. Cette présence, on la nomme 'réelle', non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas 'réelles', mais par excellence parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Dieu et homme, se rend présent tout entier" (Catéchisme de l’Eglise catholique, 1374).

PRODIGES EUCHARISTIQUES

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