Existe-t-il à l'hôpital une politique d'euthanasie des patients âgés ? Les personnes âgées sont-elles tuées avant leur heure ? Quel est le rôle de l'État dans ce changement radical de politique ?
Cimetière
© Inconnu
Jacqui Deevoy est une journaliste d'investigation qui a interviewé plus de 50 lanceurs d'alerte convaincus que leurs parents ou conjoints ont été euthanasiés alors qu'ils étaient hospitalisés. Bien que je n'aie aucun moyen de vérifier leurs affirmations, les preuves présentées par Deevoy sont pour le moins convaincantes. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de retranscrire une partie de l'interview afin que les lecteurs puissent par eux-mêmes analyser les mots et se faire leur propre opinion. Je dois ajouter que j'ai lu suffisamment de récits anecdotiques relatifs à des traitements suspects administrés à des personnes âgées en Europe et aux États-Unis pour pressentir que Deevoy pourrait avoir mis le doigt sur un phénomène plus grave que ce que nous aurions pu imaginer. Compte tenu de la recrudescence, pendant la pandémie, des décès inexpliqués dans les résidences pour personnes âgées, ne devrions-nous pas, à tout le moins, attendre de nos représentants élus qu'ils exigent une enquête indépendante et approfondie ?

Mais c'est à vous d'en décider. Je présente simplement cette vidéo parce que je l'ai trouvée très préoccupante et parce que je suis convaincu que YouTube la supprimera avant qu'elle ne soit largement diffusée.

Euthanasie d'État ?

Jacqui Deevoy, journaliste d'investigation [interviewée par Gareth Icke - NdT] : (Le texte commence à 2:11) :
« L'été dernier, quelqu'un m'a contactée... il a dit que son père avait été assassiné à l'hôpital... ce qui était assez choquant... mais comme beaucoup de gens sont venus me voir à ce sujet... j'ai pris cela au sérieux..... Alors, j'ai commencé à enquêter, et ce que j'ai découvert était assez choquant... Nous disposons désormais de nombreuses preuves de la véracité de ses dires, non seulement pour son père, mais aussi pour les proches d'autres personnes qui ont été victimes de ce "protocole"... J'ai décidé que cela devait être rendu public et j'ai contacté 28 rédacteurs [de la presse - NdT]... Mais je n'ai pas reçu une seule réponse... et cela m'a surpris parce que je n'avais jamais aussi largement été "ignorée"...

[...] ce que je leur ai présenté [aux 28 rédacteurs en chef des médias grand public] était un témoignage, étayé par de nombreuses preuves, selon lequel les personnes âgées étaient tuées dans les hôpitaux, les résidences médicalisées et les hospices ; elles étaient placées en soins de "fin de vie" avant même d'en avoir besoin. J'ai parlé à 50 personnes qui en avaient fait l'expérience directe, et j'en ai trouvé 16 qui étaient prêtes à parler aux journaux et à rendre l'affaire publique... Nous possédons maintenant tellement de preuves. Nous avons des documents de la Chambre des communes, nous avons des documents qui prouvent que le Midazolam a été commandé en mars dernier, pour traiter les patients Covid. Comment le Midazolam peut traiter des patients atteints de Covid, je ne le sais pas, parce que le Covid est une maladie respiratoire, et le Midazolam agit en déprimant le système respiratoire, ce qui entraîne la mort. Plus vous donnez de Midazolam, plus la personne a de chances de mourir. Le Midazolam est utilisé aux États-Unis comme drogue d'exécution, en très grande quantité. C'est une façon horrible de mourir. J'ai des preuves que le Midazolam était administré à des patients inconscients... des gens qui avaient reçu une injection et tombaient inconscients, et pendant qu'ils étaient encore inconscients, on continuait à leur en administrer, ce qui n'a aucun sens. Il y a tellement de témoignages. »
Gareth Icke :
« La preuve est là, noir sur blanc... et la quantité de ce médicament qui a été administrée par rapport aux autres années, est insensée ! On compte en moyenne 100 000 doses de Midazolam de plus par mois qu'avant la pandémie. Et c'est sous prétexte qu'il est utilisé dans les opérations, mais ils n'ont pas fait d'opérations ! (Toute l'affaire était une fraude.) Alors à quoi ont servi toutes ces doses ? »
Jacqui Deevoy :
« Je pense que nous arrivons tous aux mêmes conclusions... Je pense que cela se produit dans le monde entier. »

Plus de détails dans un article du Daily Mail :
« Le nombre de prescriptions d'un sédatif puissant pouvant tuer les personnes fragiles a doublé au plus fort de la pandémie de coronavirus, faisant craindre qu'il ne soit utilisé dans les résidences médicalisées sous tension pour contrôler les résidents âgés — voire pour accélérer leur mort. Les chiffres officiels montrent que la prescription du Midazolam en dehors des hôpitaux a augmenté de plus de 100 % en avril par rapport aux mois précédents.

Un militant anti-euthanasie a déclaré hier soir qu'il soupçonnait que ce pic constituait la preuve que de nombreuses personnes avaient été placées dans des protocoles ou des "parcours" de fin de vie. Des lanceurs d'alerte ont également affirmé avoir été témoins d'une utilisation abusive de sédatifs, le personnel ayant reçu l'ordre d'en administrer aux patients atteints de démence pour les empêcher d'errer dans les couloirs. [...]

Le professeur Patrick Pullicino, neurologue à la retraite, a déclaré :
« Le Midazolam freine la respiration et accélère la mort. Il transforme les soins de fin de vie en euthanasie. [...] Il y a certainement eu plus de décès [inévitables] à cause du Covid-19... Mais pour moi, ce processus encourageait l'utilisation de la sédation de fin de vie avec du Midazolam — aboutissant effectivement à des parcours d'euthanasie [...] »
Le Midazolam est similaire au diazépam — plus connu sous le nom de Valium — mais en deux fois plus puissant. Il réduit l'anxiété, détend les muscles et, s'il est administré en quantité suffisante, procure une "sédation totale" aux patients mourants en proie à une douleur ou une détresse extrême.

Seul ou utilisé avec des opiacés antidouleurs, il peut déprimer la respiration, ce qui peut être fatal. Eileen Chubb, de l'organisation caritative Compassion in Care, a déclaré qu'un certain nombre d'employés de résidences médicalisées lui avaient dit que les sédatifs avaient été utilisés trop librement pendant la pandémie, ajoutant que certains membres du personnel avaient la "nette impression" que les résidents de résidences médicalisées très malades ne devaient pas être envoyés à l'hôpital. »
Note du traducteur : En France, c'est le Rivotril injectable — clonazépam — qui a fait l'objet d'un décret d'utilisation, le 28 mars 2020, décret qui en définit les conditions dérogatoires d'utilisation, de prescription et de dispensation — voir l'article Covid-19 : menaces euthanasiques ? (décret du 28 mars 2020). Et comme pour le Midazolam, les effets dépresseurs respiratoires des benzodiazépines — dont le clonazépam est un dérivé — sont plus graves chez les patients atteints de maladie respiratoire, source Vidal. Passer un décret pour injecter à des patients Covid un produit qui met encore plus en danger leur système respiratoire a de quoi surprendre ! ou pas, ces gens sont capables de tout.
Avant la pandémie, un article comme celui-ci ne m'aurait jamais intéressé. Mais, maintenant — après la suppression délibérée de médicaments vitaux par des responsables de la santé publique bien connus et leurs alliés au sein du gouvernement — je trouve ces affirmations tout à fait crédibles. Franchement, ces gens sont capables de tout.

Source de l'article initialement publié en anglais le 7 juin 2021 : The Unz Review
Traduction : Sott.net