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Publié par dominicanus

 

Andrea Cionci
Bergogliesimo: il Cattolicesimo rovesciato di Bergoglio. Sicuri che “papa Francesco” sia cattolico?

Écrit par Andrea Cionci (18/04/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

Nous ne disons pas de mal du pape. Et effectivement, nous ne le faisons pas : premièrement, parce que Bergoglio n'est pas le pape (mais Benoît XVI l'est, l'émérite, c'est-à-dire celui "qui mérite", qui a le droit d'être pape) ; deuxièmement, parce que nous analysons ses positions avec une approche laïque et analytique, en exerçant ce droit de critique garanti par la Constitution, en apportant des documents et des faits RÉELS.

 

Un fait, par exemple, est qu'aujourd'hui, le lundi de Pâques, le prétendu pape François fera chanter au Vatican, pour les adolescents, une icône gay qui promeut l'homosexualité dans ses chansons (donc le deuxième des quatre "péchés catholiques qui crient vengeance au Ciel"), en plus de la pornographie, des blasphèmes, des obscénités, de la drogue, de la prostitution, de la défonce et autres. Plus d'informations ICI . Ce n'est que la dernière perle d'un collier de neuf ans, perçue elle aussi, évidemment, avec très peu d'étonnement, mais ensuite rien de plus. La fenêtre d'Overton (connue plus communément comme "l'histoire de la grenouille bouillie") fonctionne ICI comme suit : avec de petits pas, on va loin.

 

Avant tout, un curieux paradoxe. Vous vous souvenez de l'histoire du parmesan ? Voyant la marque Parmesan menacée, les Italiens se soulèvent avec l'esprit de la bataille d'Arrest (1917). Ou, lorsqu'on a découvert que le Nutella contenait de l'huile de palme inoffensive : des soulèvements populaires à la mode vendéenne. Et quelle indignation et quel ridicule si, dans la Carbonara, un cuisinier ose mettre de la crème !

 

Mais alors, si le pape n'est pas le pape, s'il n'a aucune investiture de Dieu, s'il porte autour du cou un symbole antéchrist comme le Bon Pasteur rosicrucien ICI, s'il intronise Pachamama ICI, promeut les cultes ésotériques et la magie des nœuds ICI, mettant le catholicisme sens dessus dessous et mettant en péril notre souveraineté nationale ICI et le salut des âmes, TOUT EST OK.

 

Comme nous l'avons largement documenté dans cette enquête de 60 chapitres ICI - sans l'ombre d'un démenti (pas même de la part du vrai Saint Père ICI) - Benoît XVI n'a pas abdiqué, mais s'est retiré à sede impedita ; Bergoglio ne possède pas le munus petrino, le titre de pape accordé par Dieu, donc il est un antipape, ou pape illégitime, donc il ne bénéficie pas de l'assistance du Saint Esprit ni ex cathedra, ni dans l'enseignement ordinaire (Art. 892 CEC). Si vous êtes catholique, vous prenez donc une "nourriture" spirituelle sans aucune "appellation A.O.D.", appellation d'origine divine. La plupart d'entre vous - excusez-moi de parler franchement - courent pratiquement après un joueur de flûte de Hamelin qui pourrait vous dire n'importe quoi, et vous le prendriez pour argent comptant en faisant confiance à un Saint-Esprit qui, lui, est excusé pour "absence justifiée".

 

Et pourtant, depuis le début de l'antipape, de nombreux catholiques ont été scandalisés par Bergoglio, au point que certains d'entre eux se demandaient : est-il vraiment catholique ?

 

NON. Il ne l'est pas, et cela, en termes théologiques, ne peut être admis que par le fait que François n'est pas le pape légitime, n'ayant pas le munus d'origine divine qui est la "marque de garantie du pape", gardien de la foi.

 

Si l'on continue à croire à tout prix que Bergoglio est le pape et qu'il est catholique, on ne comprendra rien à ce qu'il fait au niveau politique et religieux. En changeant de perspective, cependant, chaque élément apparemment absurde et incohérent trouve sa juste et parfaite place.

 

Dans ce qui suit, nous proposerons une analyse très résumée, rédigée avec l'aide de quelques théologiens (qui resteront anonymes, pour des raisons évidentes), visant à cerner le fameux "bergoglionisme" : un pseudo-christianisme inversé, profondément contaminé par des concepts hérétiques, ésotériques, païens et par les obsessions personnelles de Bergoglio.

 

Il n'y aurait rien d'illicite à prôner une foi nouvelle, originale, inspirée de ces thèmes, mais le problème est que cela se fait de manière non déclarée, sans investiture divine, en parasitant le "contenant" d'une religion déjà existante, avec la tentative de renverser progressivement le catholicisme, en le conduisant vers un pastiche religieux syncrétiste, panthéiste, néo-païen, pro-maçonnique. Il s'agit d'un projet politique mondialiste si évident qu'il est candidement déclaré.

 

Le bergoglianisme est donc un système de pensée politico-religieux articulé en deux aspects : un VISIBLE et l'autre OCCULTE. Les deux sont reliés par une sorte de "Bergoglio code" symbolique et intuitif, radicalement différent du Ratzinger code logique et lumineux, que vous connaissez bien maintenant, avec lequel le vrai pape nous ramène à son siège empêché. 

 

L'apparence extérieure est MÉDIATICO-ÉMOTIONNELLE : il utilise la militarisation des médias (presque tous acquis à sa cause) et des "pauses protocolaires" continues qui semblent spontanées, mais qui sont très bien préparées (voir l'épisode de la visite chez le disquaire organisée avec son propre photographe ICI). De cette façon, le public se voit offrir le récit flatteur et mielleux d'un supposé "nouveau Saint François", proche des pauvres et accueillant pour les derniers. Il suffit de penser à la manière dont son "flamine", Fabio Fazio, chante ses louanges.

 

Ce récit démagogique est renforcé par des constantes constamment répétées : miséricorde/angélisme (salut universel automatique, légitimation implicite du péché), progressisme (contre la doctrine, la morale et la liturgie traditionnelle), paupérisme, écologisme. L'immigrationnisme est peut-être le seul élément qui soit moins transversal. En fait, si vous avez remarqué, dans la chute libre du consensus, Bergoglio a plutôt ralenti sur ce front (qui avait atteint des niveaux paroxystiques), mais, pour le reste, il s'agit d'appels faciles qui servent de papier tue-mouches tant pour les laïcs que pour la masse des fidèles, désormais complètement oubliés, ou inconscients de la base dogmatique du catholicisme.

 

L'aspect OCCULTE du bergoglionisme, non chrétien, avec un fort caractère psychanalytique, est au contraire basé sur un système :

- MODERNISTE (c'est-à-dire subjectiviste-pragmatique et contradictoire. Pour le moderniste, la foi n'est pas dans une vérité objective, mais est un sentiment, un instinct a-rationnel de l'homme) ;

- NÉO-LUTHÉRIEN (reprise de la conception luthérienne du salut et légitimation du péché) ;

- NÉO-GNOSTIQUE (basé sur le principe de l'union des contraires : bien-mal, sacré-profane) ;

- NÉO-PAÏEN (culte panthéiste de la Terre Mère) ;

- NÉO-MARCIONISTE (contre la vision d'un Dieu de l'Ancien Testament trop "rigide") ;

- CRIPTO-NÉO-ARIEN (minimisation de la divinité du Christ).

 

Le "Bergoglio Code", comme nous l'avons mentionné, fait le lien entre ces deux aspects, l'aspect médiatico-visible et celui de l'occulte : il s'exprime par des gestes, des symboles et des déclarations clairement compréhensibles seulement par quelques "initiés" et associés. Sous une forme non rationnellement perçue, les mêmes gestes-symboles ont pour fonction de transporter, à un niveau subliminal, la masse inconsciente des fidèles vers de nouveaux contenus qui ne sont plus chrétiens. Le Bergoglio Code (pour lequel nous vous renvoyons au lien vers l'enquête susmentionnée) fait donc usage de :

 

- symboles ésotériques : par exemple, croix pectorale rosicrucienne ; crèche ésotérique de 2020 sur la place Saint-Pierre ; rosée rosicrucienne dans la traduction italienne du missel ; neuvaine de la vierge qui défait les nœuds - rite magique des 9 nœuds ; culte de saint Joseph endormi ; symboles et rites païens jusque dans les églises (intronisation de Pachamama, offrande de terre sur l'autel de Saint-Pierre, etc ;) ICI

 

- désacralisation du Sacré : offenses et blasphèmes continuels, comme le fait de ne pas s'agenouiller devant le Saint-Sacrement ; phrases telles que "la Trinité se dispute à huis clos", "il n'y a pas de Dieu catholique", "Jésus est un imbécile", "Jésus a échoué dans sa morale", "il est devenu un serpent", etc ;

 

- sacralisation du profane : agenouillement devant les prisonniers, les musulmans ; baiser les pieds des politiciens ; le monument aux migrants sur la place Saint-Pierre ; la "marionnette" Amal et, évidemment, la démolition progressive de la doctrine et de la morale catholiques, également opérée par des dispositifs manipulateurs dans la communication : "dit/non dit" ; contradictions du type "oui, mais aussi non" ; non-réponse (cf. Dubia) ; des interviews de Scalfari qui n'ont jamais été complètement démenties ; des notes de bas de page pour légitimer l'adultère (Amoris Laetitia), etc.

 

Enfin, un aspect central du bergoglionisme est la promotion des concepts personnels de Bergoglio, tels que l'"Esprit", le "Polyèdre", qui ne trouvent aucun équivalent dans la doctrine de l'Église.

 

Mais le grand leitmotiv, le trait caractéristique et prépondérant de l'anti-théologie très personnelle de Bergoglio est l'UNION DES OPPOSITIONS : l'accueil et l'acceptation de tout, même du mal et du péché, au nom d'une pseudo-pacification totale. Ceci, bien sûr, au prix de l'apostasie de la vérité catholique. Le sens du péché - ou du mérite - est continuellement érodé par la miséricorde, un élément si séduisant qu'il est comparable à celui d'un professeur qui promet à tous les étudiants une promotion, quels que soient leurs résultats.

 

Tout est nivelé, aplati, confondu, mélangé au nom de cinq préceptes maçonniques faciles : (oxymorique) fraternité universelle, paix, écologie, syncrétisme et accueil. C'est ça, la fin. Une excellente recette pour les élites mondialistes qui veulent nous donner ce Nouvel Ordre Mondial mentionné par Bergoglio lui-même le 13 mars 2021 ICI , et en fait sponsorisé au maximum, avec des films et des séries Netflix. Bien sûr, les vérités ultimes (Enfer, Paradis, Purgatoire, Jugement) et les dogmes catholiques, étant trop "diviseurs" ainsi que "désagréablement méritocratiques", doivent être balayés, cf. la fin de la Messe latine. Bientôt ce sera le tour de la transsubstantiation, le but ultime.

 

Il s'agit évidemment d'une voie parfaitement contraire à celle du catholicisme romain, où le Christ est le seul chemin, la seule vérité et la seule vie, offrant la perfection unique et globale d'un message venant directement de Dieu, par le Verbe incarné. On comprend ici le discours (souvent mal compris par certains traditionalistes) que le vrai pape Benoît XVI a tenu lorsqu'il a déclaré en 2005 que le seul Nouvel Ordre Mondial à construire est celui qui prend l'Enfant Jésus par la main. ICI . Oui, le catholicisme, par sa mission, vise, en fait, à convertir le monde entier au Christ, (la perfection de la sphère), et pas du tout à créer une coexistence babélique des contraires, comme on le voudrait dans la théorie du polyèdre de Bergoglio, où des faces différentes et opposées existent simultanément. Évidemment, le prosélytisme catholique ne peut pas s'imposer, mais doit convaincre les gens avec amour et vérité; cependant, pour les catholiques, Jésus doit être annoncé en termes clairs, laissant ensuite une pleine liberté.  "Allez et prêchez mon Évangile", disait le Christ, et Bergoglio dit au contraire : "Venez et apportez vos dieux", comme le démontrent ses positions pro-immigration et anti-prosélytisme.

 

Le bergoglionisme est donc une pseudo-religion qui recoupe dans une très large mesure le système philosophique et les objectifs de la franc-maçonnerie, qui est elle-même, en fait, l'antithèse complète du catholicisme. Et tout se tient, malgré les intentions mielleuses manifestées en surface : le système est radicalement inversé.

 

Alors, attention : le bergoglionisme n'est pas quelque chose de chrétiennement imparfait, quelque chose de vaguement hérétique, mais un virus spirituel insidieux qui gangrène lentement le catholicisme. Et comme pour toute gangrène, il n'y a que l'amputation pour le sauver.

 

Le vrai pape Benoît XVI y a pensé, préparant le schisme purificateur dont nous avons déjà parlé ICI . Il s'agit seulement de comprendre si les catholiques seront chassés du siège, le Vatican, avec tous ses trésors, pour "repartir des catacombes", ou s'ils réussiront à le récupérer. Quoi qu'il en soit, les graines du vrai catholicisme seront sauves et il s'agit d'un système "solide", qui a la peau dure, puisqu'il a survécu pendant 2000 ans.

 

On pourrait donc dire que Bergoglio, la mafia de Saint-Gall et la franc-maçonnerie internationale se sont entendus ... sans l'Hostie.

 

 

 

ÉTUDE APPROFONDIE

 

 

L'"esprit"

 

Bergoglio parle de l'"esprit" comme d'une force qui pousse à l'harmonie et à l'unité sociale, et qui inspire les "réformes" de l'Église et le progrès. Elle n'est cependant pas l'Esprit Saint, mais une contrefaçon de celui-ci, dans la mesure où elle se soustrait à la morale et à la doctrine catholique ; elle est "relativiste" ; elle unit les contraires ; elle est syncrétiste, elle veut la "diversité des religions", elle suscite les hérésies et accueille les diverses religions pour ensuite les unifier (religion mondiale unique, diversité réconciliée) ; elle est a-rationnelle, elle est pragmatico-magico-émotionnelle, elle est une "onde positive". Bergoglio relie l'esprit aux vibrations/énergies harmonisées et aux oppositions polaires. Ces éléments se retrouvent dans l'ésotérisme et sont décrits comme des principes cosmiques dans le texte Kybalion (1908), la somme des enseignements hermétiques.

 

 

Le "polyèdre"

 

Il s'agit d'un solide à plusieurs faces, par opposition à la sphère (chrétienne), qui est un symbole de perfection et d'homogénéité. Le polyèdre est pour le bergoglionisme la métaphore de l'existence, de la société et de l'Église. C'est la "diversité réconciliée" : plusieurs choses différentes, voire opposées et contradictoires, mais faisant partie d'un même tout, d'une même "unité". En pratique, elle sert à justifier le relativisme moral et le syncrétisme religieux. Le polyèdre est lié à la géométrie sacrée et aux solides de Platon (le polyèdre comme structure de l'univers), qui sont repris par l'alchimie (le polyèdre comme unification des opposés).

 

 

Les quatre postulats d'Evangelii Gaudium

 

Les Quatre Postulats, attribués à la société et à la divinité-esprit ou monde-existence, sont tirés de la thèse de doctorat de Bergoglio (jamais achevée) et attribués à tort à Romano Guardini. Ces principes arbitraires se retrouvent dans certains concepts gnostiques et sont vaguement "alchimiques" :

- "le temps est supérieur à l'espace" : le progressisme ; l'insistance sur le "déclenchement des processus" ;

- "l'unité prévaut sur le conflit" : supériorité de la paix sociale sur la moralité et la vérité. Se connecte au polyèdre (diversité réconciliée) ;

- "la réalité est plus importante que l'idée" : la praxis et la dimension sociale sont plus importantes que la doctrine. Pour donner un exemple, Amoris laetitia : adultère ; si la réalité ne correspond pas à la norme (beaucoup ne la suivent pas), adapter la norme au cas par cas.

- "le tout est plus grand que la partie" : syncrétisme/relativisme ; liens avec le polyèdre (aucune religion-morale ne peut être absolutisée, toutes doivent coexister).

 

 

La miséricorde et la lutte contre la rigidité

 

Bergoglio reprend plusieurs courants hérétiques du passé. Tout d'abord, l'Apocatastase, déjà définie comme une hérésie au 3ème siècle : l'idée d'un salut universel. Bergoglio n'a jamais nié/rectifié catégoriquement ce qu'Eugenio Scalfari a rapporté dans son interview, à savoir que les âmes destinées à l'enfer se dissolvent, sont détruites.

 

 

Le néo-luthéranisme revient dans plusieurs éléments clés

 

- réhabilitation de la figure de Luther ;

- le principe du salut "bon marché", qui ne nécessite pas de repentir (pour le luthéranisme, il suffit de croire que l'on est prédestiné à être sauvé) ;

- la légitimation du péché (pour le luthéranisme, plus on pèche, plus la puissance de la prédestination est démontrée ; moins on pèche, plus on est impie, car on essaie d'"acheter" le salut) ;

- le principe selon lequel le mal ne peut être vaincu et que le bien et le mal sont liés : les sauvés sont toujours mauvais, pécheurs ; le Messie se "souille" avec l'incarnation, absorbant le mal.

 

Le néo-marcionisme, une hérésie dans laquelle la stricte divinité de l'Ancien Testament est considérée comme fausse, au nom d'un Messie "meilleur et plus tolérant". Bergoglio fait de même avec le catholicisme : il propose une nouvelle foi, plus "miséricordieuse".

 

Le néo-arianisme, une hérésie selon laquelle Jésus n'était pas le Fils de Dieu, attribuée par Eugenio Scalfari directement à Bergoglio et seulement vaguement et imprécisément démentie. Cette doctrine a été mise en avant par Enzo Bianchi, longtemps considéré comme le "théologien du pape François", au point qu'il a prêché lors de la retraite spirituelle mondiale des prêtres à Ars (2018).

 

 

La théorie gnostique de la "rédemption de Judas".

 

L'obsession bergoglienne du Judas sauvé est étroitement liée à l'union des contraires et à la miséricorde. La plus ancienne réhabilitation de l'Iscariote se trouve dans l'Évangile de Judas (apocryphes gnostiques), où la divinité de l'Ancien Testament est répudiée et où Judas est présenté comme le favori des apôtres, le plus sage, qui ne commet une trahison que pour exécuter un ordre du Maître.

 

La figure du "Judas bergoglien" se retrouve dans le chapiteau de Vézelay, dans le tableau du bureau de Bergoglio, dans le logo du Jubilé 2015 et, en partie, dans un récit de Borges, dont Bergoglio était l'ami. Borges a écrit Les trois versions de Judas (Finzioni, 1944), un récit dans lequel il discute de la théorie gnostique de la "rédemption de Judas" : la trahison de l'Iscariote comme nécessaire à la rédemption ; la trahison comme acte d'humilité (ne pas se sentir digne d'être bon, typique de certains concepts luthériens) ; Jésus comme "pécheur" (idem) ; Judas comme véritable Messie, incarnation divine (impliquant la divinité comme union du bien et du mal).

 

Le logo du Jubilé de la Miséricorde (2015) rappelle de manière troublante les concepts bergogliens : il évoque le croque-mort du chapiteau de Vézelay portant Judas sur ses épaules. Les deux personnages du logo partagent le même œil, semblant être la même entité.

 

Enfin, le tableau accroché dans le bureau de Bergoglio montre un prétendu Jésus embrassant le cadavre de Judas. L'image est ambiguë et il semble que les deux personnages soient presque fusionnés, comme si l'un émergeait du corps de l'autre.

 

L'identification de Judas et du Sauveur est absurde, mais seulement si l'on raisonne avec des catégories théistes et chrétiennes. Il ne l'est pas, cependant, si l'on part de présupposés gnostiques et panthéistes.

 

 

Le néo-paganisme

 

Le bergoglionisme est donc un panthéisme implicite, puisqu'il nie la divinité chrétienne et tente une synthèse impossible entre les différentes religions, puisque de nombreux principes ne sont compatibles qu'avec une vision panthéiste (monde éternel, pas de divinité transcendante).

 

L'écologisme joue un rôle central dans le bergoglionisme, où l'on cultive un renouveau des cultes païens avec, notamment, celui de la "terre-mère", Pachamama, repris et adapté dans les années 1980 par la "théologie indienne", qui mêle christianisme et paganisme sud-américain. La théologie indienne inclut également le paupérisme et l'Évangile est réinterprété dans un sens indigéno-marxiste. Ce n'est pas un hasard si Bergoglio a proposé un changement de mentalité et une "église au visage amazonien".

 

 

Voilà, en résumé, ce que nous avons réussi à reconstituer jusqu'à présent de la religion très personnelle de Bergoglio. Et, comme vous pouvez le constater, nous sommes très loin du catholicisme, voire aux antipodes.

 

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