deroulement possible des événements
Règne
du Sacré-Coeur
-
Reinado
del Sagrado Corazón
-
Regno
del Sacro Cuore
-
Reign of the Sacred Heart
Marie-Julie
du Crucifix, prophète
Sommaire
:
-
La mission de
Marie-Julie du Crucifix
-
Marie-Julie du Crucifix, Saint
Jean-Baptiste des derniers temps
-
Veillez et priez : Signes
précurseurs
-
Les grandes crises
-
En Europe
-
La Passion de l’Église
-
La Passion du Lien de la Foi
-
Signes et avertissements
-
Peines et châtiments
-
Le châtiment des ténèbres
-
Le châtiment de Paris
-
Henri V de la
Croix, le Roi du Sacré-Coeur
-
Protections et remèdes
-
L’oeuvre de la
Croix à l’heure des combats
Livre se rapportant
aux prophéties de Marie-Julie :
Marie-Julie prophétise
Brochure contenant
les remèdes donnés par le Ciel :
Protection
pour la période des châtiments
" Très Sainte Trinité adorable, éclairez-moi par Vos lumières,
dirigez-moi par Vos lumières, conduisez-moi par Vos lumières.
Éclairez ma route, ô Sainte Trinité, afin que je marche
continuellement dans la voie de la vérité. "
(Prière avant toutes les extases)
" Et Verbum caro factum est, et
habitavit in nobis " " Le Verbe S’est fait chair et Il a habité en
nos coeurs. "
Ces invocations sont celles que
Marie-Julie du Crucifix prononçait, sur ordre du Ciel, avant toutes
les extases. Ce n’était pas par simple formule de piété, mais par
une nécessité de protection contre l’intrusion malfaisante de
" l’esprit des ténèbres ", toujours à l’affût en vue de
cracher ses
" fumées. " L’invocation du Mystère de l’Incarnation le met
en fureur et en fuite. C’est donc un bouclier et une arme contre
l’Adversaire, qu’il faut utiliser chaque jour. C’est aussi un grand
acte de louange et de reconnaissance à Dieu, un grand acte de Foi,
d’Espérance et d’Amour, un recours à Celui qui est le Seul Sauveur.
Nous allons voir en effet en étudiant les prophéties que les
événements prédits sont un épisode du gigantesque combat de Satan
contre le Christ.
Ce qui est prédit, c’est la
délivrance des justes et le châtiment de l’impiété ; c’est un assaut
infernal sans précédent, suivi d’une purification de l’humanité
aussi intense que soudaine. C’est le retour de l’ordre après un
total désordre. Devant ces faits, deux sentiments se partagent nos
âmes : la frayeur et la confiance en Dieu.
C’est justement pour atténuer l’une
et augmenter l’autre que ces annonces du plan divin nous sont
transmises.
Ce plan se réalisera, c’est tout ce
que nous pouvons affirmer. Quand ? A l’heure qui conviendra à la
Sagesse infinie, pour qui tout est présent.
En l’espace d’environ trois années,
guerres civiles et invasions, persécutions religieuses, calamités,
tremblements de terre, ébranlement cosmique, épidémies, tout se
déchaîne et s’enchaîne en peu de temps. Les incrédules ironisent en
montrant qu’il y a toujours eu quelque part une catastrophe, et que
" c’est la nature qui veut cela. "
Ils ont bien tort de se moquer, car,
en ces jours-là, le déluge de maux sera tellement concentré que l’on
sera bien obligé d’y voir une cause non matérielle, une cause de
l’ordre spirituel. Déjà, devant la dépravation et l’horreur de
certains crimes, on est saisi d’une sorte d’horreur qui fait
trembler, car l’action de forces intelligentes et perverses s’y
laisse entrevoir. En ces jours-là, ces forces ténébreuses seront
" palpables. " Et de même que devant un miracle, on s’écrie Dieu
est là, devant les horribles crimes, on s’écrie : " Le démon est là.
Cela dépasse la malice seulement humaine ! "
C’est donc pour nous préparer à ces
événements tout à fait extraordinaires, que la Sagesse qui ordonne
la Justice et la Miséricorde divines nous avertit longtemps à
l’avance, nous dit quels sont les ennemis, les amis, les choses à
craindre et ce qu’il faut espérer et demander. La venue du Sauveur a
été prophétisée plus de quatre mille ans avant Sa venue. Plus un
événement est considérable, plus il est annoncé à l’avance.
La grande purification a été l’objet
de prédictions depuis des siècles. Dieu cherche les " dix justes
" qui suffisent à Son infinie Miséricorde pour accorder des
sursis et des remises de peine à l’humanité pécheresse. Jusqu’ici,
il les a trouvés. Marie-Julie est un de ces paratonnerres, un des
contre-poids.
Dieu a, devant les yeux de Sa
Sagesse, la balance de la Justice. Rien n’échappe à Son regard. Il a
créé l’homme pour qu’il trouve son bonheur à Le servir. Il va encore
plus loin en faisant de l’homme Son ami et même Son enfant adoptif.
Amour infini, Il est juste,
infiniment. Il donne à chacun ce dont il a besoin pour le service
qui lui est demandé ; Il récompense les bons serviteurs et punit les
mauvais, Il voit dans le plateau de gauche, l’indifférence,
l’ingratitude, les fautes, les désordres des hommes qui suivent les
mauvaises suggestions de l’esprit d’orgueil ; dans le plateau de
droite, les Anges déposent les bonnes oeuvres, la charité, les
humbles prières de l’humanité, les sacrifices faits en union avec
Jésus-Sauveur. Ces bonnes oeuvres sont sans doute moins nombreuses
que les mauvaises, mais elles sont d’un poids énorme qui contre-balance et rétablit l’équilibre. Ainsi, quelques " justes
" cachés peuvent sauver une ville, une nation, le monde entier.
La Sainte Messe est le plus lourd de
ces contrepoids essentiels. Mais il y a un temps où Dieu doit
intervenir, car l’existence même de ces justes, qui vivent de cette
Sainte Messe, est menacée. II doit purifier l’humanité en
manifestant Sa Justice et son horreur absolue du péché. Sa Justice
ne tolère pas la moindre impunité du mal.
L’extase suivante nous donne une vue
globale du plan.
" Je vois qu’au moment où le
Seigneur monté au Ciel, prit possession de son Royaume Éternel, à ce
moment, l’enfer devint le Royaume de l’Ennemi. Le Seigneur s’empara
de son royaume terrestre et dit : " Je suis établi Roi Éternel. "
Satan, furieux, cherche quelque
détour pour étendre malicieusement sa puissance. Il demande un
partage.
Le Seigneur lui dit :
" Tu Me seras soumis, tu ne feras que ce que te permettra la Loi
Éternelle...
Je te laisse le pouvoir de tenter
tous les hommes, de les faire souffrir jusqu’à une certaine mesure,
mais Je serai présent... Au commencement, tu ne feras pas beaucoup
de prodiges ; ils te serviront à faire le mal.
Je te laisse permission de tenter
Mon peuple, mais Je ne te permettrai jamais de prendre la forme
divine, ni celle de figures véritables. "
Satan dit : " Je transformerai
tout en outil de travail contre Vous, je mettrai la révolte, la
guerre, la division partout. Je renverserai le temple de Vos prières
; j’y établirai des idoles qu’on adorera. J’y briserai tout. "
Jésus dit : " J’écraserai sous la foudre du Ciel, tous ceux qui
te seront donnés pour l’enfer. Je rétablirai Mon peuple ; Je le
préserverai des fléaux ; Je relèverai les ruines. Je te précipiterai
dans l’abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que
Je te laisse pour le moment... Pendant les ténèbres, il y aura
beaucoup de conversions ; beaucoup d’égarés reviendront à Moi par le
repentir. "
30 août 1880
Marie-Julie demanda à quelle époque
Satan devait régner en maître.
La flamme du Saint Esprit lui
répondit : " C’est celle où vous êtes maintenant, enfants de
Dieu. "
" Si les justes n’avaient pas redoublé de prières, surtout en
égard des justices annoncées depuis des siècles, la Main du Seigneur
se serait appesantie sur tout son peuple, et les plus grandes
épreuves auraient depuis longtemps visité Ses enfants. " 20
septembre 1880
" Mes petites âmes aimantes, Je
l’avais fait belle cette terre que vous foulez. Je l’avais créée
avec une grande ferveur et de nobles sentiments. Le règne du crime
s’avance. J’ai tout permis, malheurs, tribulations, méchanceté des
hommes... J’ai tout laissé au gré des consciences et à Mon tour...
Je me lèverai terrible pour finir le règne qui éteint Mes lois
saintes, le règne qui comble d’amertume Mes âmes justes, le règne
qui Me fait tant de mal, en perdant tant d’âmes qui se précipitent
dans l’éternel malheur. Je vous sauverai à travers le grand déluge
de Ma Justice divine... J’ai tout laissé faire avant de Me lever,
mais voilà que la mesure est pleine et que Mon heure approche...
II viendra le règne de Mon Sacré-Coeur. On ne Me demande pas
assez cette grande merveille, surtout au pied du Saint Autel. Je
voudrais que ce fût un cri retentissant, un cri de désir, un appel
de Foi, pour finir le mal affreux qui perd tant d’âmes. "
26 novembre 1922
Pour faire oeuvre de châtiment, la
Justice Divine se sert des mauvais Anges et de leurs complices
humains. II suffit à la Toute-Puissance divine de laisser aux démons
un peu plus de liberté sur terre, de façon très limitée et mesurée.
Dieu garde toujours Sa maîtrise absolue, sinon la terre aurait
disparu, tant la haine du diable est féroce.
" Les mauvais anges, nous dit Saint Thomas (S. Th. I-q114,
a1)
assaillent les hommes de deux manières :
1°) En les poussant au péché. Et
de la sorte, ils ne sont pas envoyés par Dieu pour attaquer, mais
ils y sont parfois autorisés selon les justes jugements de Dieu.
2°) Mais parfois, ils attaquent
les hommes pour les punir : dans ce cas, ils sont envoyés par Dieu.
Le châtiment, en effet, revient à Dieu, comme à son premier auteur ;
pourtant les démons envoyés le font avec une tout autre intention
pour laquelle ils sont envoyés, car, eux-mêmes, punissent par haine
et par envie, alors que Dieu les envoie pour accomplir Sa Justice.
Pour que les conditions de la lutte ne soient pas inégales, l’homme
reçoit en compensation principalement le secours de la grâce,
secondement la protection des Bons Anges. "
Les pêcheurs endurcis refusent les
secours divins ; ils s’obstinent dans l’ingratitude et s’enfoncent
ainsi dans une complicité profonde avec les démons, ils luttent avec
eux contre Dieu. C’est alors qu’intervient la Juste Colère divine,
qui n’est pas une passion émotionnelle comme chez l’homme. C’est une
décision de laisser les coupables à leurs propres forces, pour
qu’ils fassent l’expérience de leur néant, car toute existence,
toute puissance d’agir vient de Dieu. Ce peut être, par une ultime
grâce, pour les moins aveuglés, l’occasion d’un retour à la vérité
salutaire. C’est ce qui se passa pour le bon Larron, au Calvaire.
Qui sait ce qui se passe dans les âmes au moment suprême ?
En Dieu, la Miséricorde et la
Justice sont unes. C’est pour élever les humbles qu’il disperse les
orgueilleux. C’est parce qu’il est Saint, qu’il protège les pauvres
et ruine les mauvais riches. C’est pour les humbles qu’il fait de
merveilleux miracles. C’est pour purifier et sanctifier les justes,
pour augmenter leurs mérites et leur éternelle joie, qu’Il permet
leur mise à l’épreuve, pour un temps mesuré.
Les péchés mortels, ceux qui sont
commis en aversion de la volonté divine, " avec pleine connaissance
et plein consentement " sont punis par des peines temporelles, mais
surtout celles de l’enfer, infiniment plus pénibles, après la mort.
Les nations ne peuvent être purifiées que sur cette terre, d’où les
désastres humiliants pour les peuples qui ont voulu enfreindre la
Loi de Dieu, ou la mépriser.
Nous ignorons la date de ces jours
où la Justice et la Miséricorde se manifesteront avec tant d’éclat.
Les prophéties de Marie-Julie sont constantes, cohérentes, conformes
à d’autres sources sûres. Même si notre génération n’était pas
concernée par ce déluge purificateur, nous devons transmettre les
informations reçues, nous préparer et préparer le prochain, en
remerciant Dieu d’être si patient. Tout murmure, toute révolte,
toute moquerie seraient des offenses à Sa Sage Providence qui
gouverne tout " avec force et suavité. "
Néanmoins, il semble que des
grondements font pressentir l'orage. De toute façon, il vaut mieux
être prêts " Veillez et priez ! " car vous ne savez ni le
jour ni l’heure, où " II viendra comme un voleur. "
" J’ai voulu prévenir mon peuple,
pour qu’il ne soit pas surpris. Attendez dans la confiance et
l’espérance... Douter, ce serait M’offenser... Sois sûre, France,
les jours et les heures sont marquées dans Mon Coeur ; encore un peu
de temps et J’accomplirai Mes promesses !
Le Sacré-Coeur, le 26 novembre 1874
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La mission de
Marie-Julie du Crucifix
Pour ce qui concerne la vie de
Marie-Julie du Crucifix, nous renvoyons le lecteur aux biographies
et aux numéros de notre publication qui y sont consacrés.
Pour ce qui concerne le sujet
présent, nous nous référons aux recueils originaux des extases qui
nous sont parvenus, et, en particulier à l’étude (non publiée) qu’en
fit le Docteur Imbert et aux dossiers Charbonnier et Bénus. Des
textes ont été perdus ou sont indéchiffrables. Mais nous avons
l’essentiel de ce que le Ciel tient à nous faire connaître pour Sa
gloire et le salut des âmes.
Marie-Julie mérite le nom de
prophète au sens le plus haut du terme. Ce n’est pas une "
voyante " plus ou moins douée d’une intuition personnelle de
l’inconnu. Son sens spirituel de discernement est très affiné. Très
vigilante à ne point se laisser berner, elle supplie le Ciel de "
ne pas succomber à la tentation " et de la délivrer de l’esprit
trompeur. Elle fut toute sa vie totalement désintéressée sur le plan
matériel. Ce qui comptait, c’était de bien remplir sa mission de
transmission, de messagère, d’instrument de la Volonté Divine, qui
n’agit à la Fraudais que pour le plus grand bien des âmes, pour leur
salut éternel.
Autant prévenir le lecteur que ce
qu’elle transmet va à l’exact opposé de " la sagesse du monde ",
à l’opposé des ténèbres des fausses religions, qui nient que Dieu se
soit fait homme et enfin à l’opposé du " culte de l’homme qui se
fait dieu "
La mission de Marie-Julie est de
témoigner de toute sa personne, dans sa chair, par les saints
stigmates, de toute son âme, de la Divinité de Jésus-Christ. Toute
la décadence actuelle vient de la perte de la Foi en cette vérité
fondamentale. Tout ce qui arrivera de malheur est la conséquence de
cette catastrophe. Si l’on ne croit plus à la Divinité du Christ,
tout s’effondre. Religion, morale, politique, tout retombe en
poussière. " Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ! " (St
Jean, XV-V) Cette parole de Jésus devrait être gravée dans nos
coeurs. Elle pourrait se reformuler : " Ne cherchez pas d’autre
Sauveur ! Ne comptez pas sur les hommes ! Mon Coeur Divin seul
sauvera ce royaume. " 5 août 1879
La vie de Marie-Julie fait découvrir
la profonde Sagesse du Mystère de la Croix, qui est le passage
obligé de ceux qui veulent jouir du bonheur éternel pour lequel ils
ont été créés. L’essentiel de son message est la démonstration de la
nécessité d’obéir avec amour à la Volonté divine, telle qu’Elle se
présente chaque jour d’accepter l’effort et les contrariétés de la
vie, de se mettre à l’écoute de ce que Jésus, Dieu fait homme, veut
nous faire comprendre de Lui-même et de Ses projets pour l’humanité.
" Souffrir, c’est apprendre Jésus-Christ. " Mieux connaître
Jésus, dans Ses mystères d’infinie Miséricorde, c’est aimer Dieu de
plus en plus ; et aimer Dieu et Le servir de son mieux, c’est la
sainteté ; et la sainteté, c’est réussir sa vie et aller au Ciel.
C’est la porte étroite, mais c’est la seule.
"
Prier, souffrir, obéir avec Jésus
"
fut sa devise. Le mot le plus important est : avec, le contraire de
sans ! Avec veut dire totalement.
Toutes les révélations concernant
l’avenir de l’Église, de la France, de chaque âme, se résument en
quelques mots : c’est le péché qui conduit au malheur et à la mort.
Le démon a reçu la permission, pour un temps, de mettre les âmes à
l’épreuve. Il n’y aura de paix sur cette terre, qu’après une grande
purification, parce qu’il n’y a pas d’autre salut possible pour les
âmes que le recours à la Miséricorde divine, manifestée en
Jésus-Crucifié, mort et ressuscité.
Marie-Julie est donc prophète de
salut, au sens où elle nous indique la marche à suivre. Elle vint au
nom du Seigneur : bénie soit elle.
Un prophète est en effet celui qui
parle au nom et à la place de la Divinité qui l’envoie.
Un prophète témoigne de ce qu’il a
vu et entendu, quand Dieu lui a révélé, par grâce, la réalité
invisible aux yeux des hommes, afin qu’il fasse connaître à ses
frères la Volonté de leur Père des Cieux.
Un prophète doit donc être
l’instrument docile de la Volonté du Très-Haut, dont il est en
quelque sorte l’interprète, le traducteur.
C’est pourquoi Marie-Julie du
Crucifix a tant de mal à mettre en mots humains, les réalités
surnaturelles qui s’offrent à elle, dans l’extase qui est
l’absorption de l’âme en Dieu ; l’âme est ravie à elle-même, elle ne
se possède plus ; hors d’elle-même, (ex-stase) elle s’envole en Dieu
dans l’union d’un amour émerveillé. Elle voit et entend en Dieu ce
que Dieu veut qu’elle voie et entende. Elle rapporte en langage de
son temps ce qu’elle doit rapporter à ses frères.
C’est pourquoi il faut avoir grand
respect pour ces paroles, dont la source sainte est indubitable, car
tous les critères de crédibilité ont été dûment vérifiés. Il est
dangereux donc d’en faire des interprétations trop hâtives, selon
nos courtes vues humaines, surtout sur des fragments, comme c’est le
cas dans de nombreuses compilations de prophéties. Il n’est pas bon
d’en séparer les épisodes, pour ne pas perdre de vue le but final
qui est la gloire de Dieu et le salut du plus grand nombre d’âmes
possible.
Un prophète voit ce que les autres
ne voient pas. Il voit haut et il voit loin. C’est pourquoi un
prophète parle de l’avenir.
L’avenir, c’est ce qui attire les
hommes curieux et inquiets de ce qui va leur arriver Mais ce qui va
arriver est conditionné par l’attitude des hommes qui sont libres de
leurs décisions. Dieu fait savoir qu’il arrivera telle chose, si
telle condition est remplie ou fait défaut. (La conversion, la
prière, la pénitence ou au contraire l’obstination dans le désordre
et le péché.)
Les prédictions sont des
avertissements pour les pêcheurs, des promesses pour les justes.
Elles ont une valeur générale et ne sont donc pas datées. Dieu est
infiniment libre de donner, comme de reprendre, et Sa Miséricorde
est infinie. Il fait tout mesure tout, pèse tout, adapte tout, pour
le plus grand bien. II est Maître absolu et " rien ne Lui
échappe. " Par exemple, en augmentant la durée des épreuves, n
augmente les mérites de Ses serviteurs, et donne aux pêcheurs le
temps pour revenir à Lui. L’impatience et le murmure sont donc de
sottes ingratitudes ! Dieu visite les siens à l’heure qui est la
Sienne Il a dit qu’il viendrait ! Il viendra ! Relisons la parabole
des vierges sages et des vierges folles. (St Matthieu, XXV-1)
Les prophéties ne sont données que
pour nous préparer longtemps à l’avance et pour que nous puissions
fortifier ceux qui ont besoin de notre aide spirituelle au temps de
l’épreuve. C’est une grâce de la Miséricorde divine qu’il faut
accueillir comme telle, et qu’il nous faut faire fructifier pour
nous-mêmes et pour le prochain.
Soyons reconnaissants à la Bonté
divine de nous avoir fait connaître tant de choses, sur Ses oeuvres
et Ses projets. Remercions Sa servante d’avoir si fidèlement
transmis le message et " ses secrétaires " d’avoir fourni un travail
de recueil des visites du Ciel, extrêmement méritoire.
N’est-ce pas une joie pour un bon
serviteur de connaître clairement la volonté de son maître, de
préparer Sa venue, de se réjouir de Sa victoire annoncée.
Marie-Julie mit à profit les révélations qui lui furent accordées,
avec un immense dévouement. Imitons-la, sans perdre une minute.
Nous ne citerons dans ce petit
recueil que les prophéties les plus explicites, concernant ce qui
est, pour notre temps, l’avenir. Si de nouvelles informations nous
parvenaient par la découverte de textes inconnus et fiables, nous
nous ferons un devoir de les faire connaître.
C’est pourquoi, nous parlerons
rapidement des prophéties " à court et à moyen terme "
réalisées du vivant de notre amie.
Nous éviterons les commentaires, le
plus possible, de même que les références à d’autres prophéties
catholiques, laissant à d’autres le soin de montrer que leur
cohérence est le signe d’une source commune.
Il apparaît, à l’étude approfondie
des textes, que la mission prophétique de Marie-Julie est
essentiellement centrée sur la période de la grande purification :
crise révolutionnaire, qui, pendant environ trois ans, bouleversera
l’Europe suivie du Châtiment universel des trois jours de ténèbres.
" Ce sera court, mais terrible. " Ce sera une grande lutte entre
les serviteurs de Dieu, Anges et hommes et les forces infernales et
leurs complices humains. Il faut choisir son camp !
Le 25 octobre 1881, le démon criait
à Saint Michel :
" J’attaquerai l’Église, je
renverserai l’Église, je dominerai le peuple, je déposerai dans le
coeur un grand affaiblissement de la Foi. Il y aura un grand
reniement. Je deviendrai, pour un temps, le maître de toutes choses,
j’aurais tout sous mon empire ! "
Ce même jour, Saint Michel nous
prévenait du danger et nous assurait de son secours. " Il n’y a
jamais eu d’époque pareille. Il faut s’attendre et se préparer pour
n’être pas surpris... Tous les démons vont se rassembler. Beaucoup
sous la forme de l’homme. "
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Marie-Julie du Crucifix,
"
Saint Jean Baptiste des derniers
temps "
Pour bien comprendre la mission de
Marie-Julie Jahenny, il est indispensable de faire un peu
d’histoire.
Sur cette terre se livre le grand
combat entre le Prince de ce monde, Satan et ses complices
angéliques et humains, contre le Christ dont ils n’admettent pas la
victoire par la Croix. C’est un combat perdu d’avance. Ils le
savent, mais avant d’être refoulés en enfer ils veulent se venger et
anéantir l’Église, qui est le Corps mystique du Christ, car ils ne
peuvent plus rien contre la Tête de ce Corps, qui est dans la gloire
éternelle des Cieux. Ils veulent anéantir l’humanité, en la poussant
au suicide, en la rendant folle d’orgueil et de désespoir. Ils
veulent tarir toutes les sources de lumière spirituelle, tout espoir
de salut. En détruisant la Foi en la Divinité de Jésus-Christ ils
veulent anéantir toutes les sources d’amour que sont les Sacrements,
et tout spécialement l’Eucharistie, Présence vivifiante de la Tête,
du Chef, au coeur même des âmes qui Lui sont fidèles. Ils veulent
pour cela anéantir la Sainte Messe et la liturgie. Ils veulent
anéantir tout ordre, toute hiérarchie temporelle et spirituelle. Ils
ont décapité le Roi de France, la Fille aînée, le soutien de
l’Église ; ils veulent par ruse et par violence, décapiter l’Église
en anéantissant le pouvoir du Souverain Pontife. Ils veulent faire
croire aux hommes que le pouvoir vient d’en bas, de la masse et non
d’En Haut. Ils veulent leur faire croire que le salut vient d’eux
seuls. Ce qui est une offense très grave envers Dieu, Créateur et
Sauveur. Jamais l’orgueil n’a poussé aussi loin ses audaces
mortelles, dans tous les domaines de la société. La jeunesse,
totalement désorientée par la fausse science et l’ignorance
religieuse, se précipite dans la drogue ou la violence.
Mais Dieu veille. Rien ne Lui
échappe. Il permet la mise à l’épreuve de Ses serviteurs pour faire
le tri des vrais amis et des faux. Ce tri aboutit à la préservation
d’un petit nombre de vrais fidèles avec lequel il reconstruira ce
qu’il a décidé d’édifier, avant la clôture du temps.
Le mystérieux équilibre entre la
Justice et la Miséricorde Divine apparaît parfaitement quand on
relit les annonces faites par Marie-Julie dans les premières années
de sa mission de " paratonnerre. "
Elle est née en 1850. En 1873-1874,
la stigmatisation en fait une image vivante du Christ souffrant. En
cela, elle est déjà prophète au sens de révélatrice de réalités
invisibles. La mission qui lui est confiée est très générale :
Prier et souffrir pour les
pêcheurs,
Pour le triomphe du Saint-Père,
Pour le triomphe de I’Église,
Pour le triomphe de la France,
Pour le manque de confiance en
la Miséricorde divine dans les jours de tribulation.
Son sacrifice durera jusqu’en 1941.
Si sa mission posthume ne comporte plus la douleur, sa prière
d’intercession pour les mêmes causes se poursuit, n’en doutons pas.
C’est bien à un terrible combat que
nous assistons, et qui est annoncé prophétiquement : c’est au
Christ, le Fils de Dieu, fait homme, que le combat est livré dans la
personne de Son Église et de la France, soutien traditionnel de la
papauté.
Nous voyons donc que cette mission
n’est pas limitée dans le temps et l’espace. C’est une mission
surnaturelle, universelle, Catholique, au sens parfait, qui ne
prendra fin qu’à la clôture des temps.
Ce qui explique la déception de
tous ceux qui ont voulu trop actualiser cette mission. S.S. Pie IX
meurt en 1878, sans avoir retrouvé ses droits, non sans avoir
parfaitement résisté aux attaques des ennemis de l’Église. Le Comte
de Chambord meurt en 1883. Faute d’avoir trouvé le terrain favorable
à la restauration de la monarchie, il a renoncé à régner sous le nom
d’Henri V. La France n’avait pas assez prié, ni fait assez de
sacrifices pour mériter la paix qui est le fruit de la charité.
Il s’en est suivi l’avènement de
l’Impiété, sous la Troisième République. Les persécutions
religieuses de 1880 ont été annoncées à La Fraudais. La séparation
ou plutôt la répudiation de l’Église par l’État, en 1905, a été un
drame atroce, avec son cortège de sacrilèges, pour lesquels
Marie-Julie s’offrait en réparation. Tous les détails de ces
épreuves ne lui furent pas cachés. Les guerres de 1914, et de
1939-1945, également annoncées, ont été des châtiments. Les
désordres sont le résultat logique du refus de l’ordre. La France
ingrate n’a plus voulu que Dieu intervienne dans sa vie. Elle a
ainsi renié sa mission de soutien de l’Église. Elle a voulu se
sauver par des moyens purement humains, oubliant qu’il n’y a qu’un
seul Sauveur que Dieu a prévu de n’accorder certaines choses que par
la prière et le sacrifice. La prière est une loi du monde spirituel,
aussi rigoureuse que les lois physiques du monde matériel. Jésus,
dans le " Notre Père ", nous indique clairement ce qu’il faut
demander. Si l’on ne demande pas le pain, c’est la famine. Si l’on
ne demande pas la force contre les assauts du démon, le mal
triomphe. Si l’on n’a que faire du pardon, c’est la guerre.
Mais, de son côté, le plan divin ne
varie pas. Aucun bienfait durable ne sera accordé à l’humanité,
avant qu’elle n’ait payé ses dettes, avant qu’elle n’ait reconnu ses
devoirs envers son Créateur et Sauveur, il ne faut donc s’attendre à
aucune restauration de l’ordre en France et dans l’Église avant de
terribles révolutions, d’affreuses guerres, et des événements
cosmiques bouleversants, il faut que l’ordre soit rétabli, sinon la
terre disparaîtra par la faute des hommes, fous d’orgueil et de
révolte, sous l’influence des démons déchaînés. Dieu avertit
prévient longtemps à l’avance les dévoyés, pour qu’ils rentrent dans
le bon chemin. Ce qu’il veut, c’est leur conversion. Pour eux, Il
veut notre intercession.
Ensuite seulement après un "
grand coup de balai ", se fera un temps de Paix, où l’Église et
son Chef, sa fille aînée la France " goûteront la joie de leur
Seigneur " avant d’aborder l’ultime combat contre l’Antéchrist de la
fin des temps qui sera Satan lui-même parodiant l’Incarnation du
Verbe.
II est dit ante-Christ
(ante signifie avant, qui précède) car sa venue doit précéder le
retour glorieux du Christ à la fin des temps. Mais cet esprit n’a
cessé d’être anti-christ et de chercher à détrôner Jésus-Christ.
Il n’est pas encore en forme
humaine visible, mais il n’en est pas moins nocif, au contraire. Car
il agit masqué ; il peut ainsi tromper et faire agir selon son plan
celui qui se laisse posséder par son mauvais esprit. II ne faut
jamais s’approcher de lui par le spiritisme, l’ésotérisme et autres
magies. Un faux " charismatisme " peut être très dangereux. Voici ce
que nous dit la Sainte Vierge, le 19 octobre 1911 :
"
L’Antéchrist a commencé son apparition sur la terre, mais il va se
multiplier. En peu de temps, il va parcourir la terre ; Il possédera
les âmes et surtout beaucoup de prêtres, de religieux et de
religieuses. Il entrera dans ces âmes ; Il leur fera faire des
prodiges inouïs.
"
Attention aux faux miracles ! Aux
fausses apparitions ! Car c’est l’esprit d’orgueil, de
désobéissance, de cupidité, d’impureté intérieure ; sous couvert
d’une apparence de bien, il cache sa graine de rébellion. Un possédé
n’est pas forcément un agité convulsionnaire. Il y a des possessions
d’autant plus subtiles et nocives qu’elles sont discrètes et même
secrètes. C’est sous l’influence de cet esprit anti-christ "
multiplié " qu’agissent et agiront les ennemis à l’intérieur de
l’Église et à l’extérieur Cela explique les terribles assauts du mal
et leur terrible châtiment. Pour les dépister, jugez l’arbre à ses
fruits !
Pour " tenir " contre ces
forces du mal, il faut donc : " Prier, souffrir, obéir avec
Jésus. "
C’est-à-dire être activement fidèle
à Ses commandements, aux Sacrements, à la Sainte Messe, à la prière
et à la Croix de chaque jour.
Voilà résumé le sens de la mission
de Marie-Julie du Crucifix. C’est un appel à la mobilisation de ceux
qui doivent prier pour ceux qui sont endormis, pour ceux qui ne sont
pas prêts, pour les mourants, pour les âmes du Purgatoire : c’est
une convocation de l’Église triomphante, de l’Église souffrante, de
l’Église militante, une sainte coalition contre les conspirations
diaboliques.
En cela, elle est prophète,
montrant et préparant les voies du Seigneur, comme Saint Jean
Baptiste " venu pour annoncer à son peuple le salut en rémission de
ses péchés, par l’amour du Coeur de notre Dieu qui vient nous
visiter... " (Cantique de Zacharie, Saint Luc, 1, 68-79)
Comme Saint Jean-Baptiste, elle nous désigne Jésus-crucifié comme
" l’Agneau de Dieu immolé poux les péchés du monde ",
le seul Sauveur. " Préparez les chemins du Seigneur ! "
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"
Veillez et Prier !
"
Les signes précurseurs
Un veilleur est un homme de
confiance, à qui l’on demande de ne pas s’endormir et d’assurer la
garde sans défaillance des biens qu’on lui confie. Malheur au
gardien endormi qui laisse entrer les voleurs, les vandales de
toutes sortes, destructeurs des biens matériels et spirituels !
C’est la consigne que donne le Ciel
à chacune de Ses visites à La Fraudais, pendant près d’un siècle.
Si nous ne savons " ni le jour
ni l’heure ", nous pouvons connaître les signes précurseurs,
préparatoires des épreuves qui attendent le monde, ils se font de
plus en plus précis, pour ceux qui veulent bien ne pas " faire
l’autruche. "
1°) Les révolutions sont comme les
éruptions volcaniques. Elles sont précédées de signes d’alerte. Les
événements spectaculaires sont " le réveil de l’époque assoupie.
" 9 mai 1882
Époque endormie, anesthésiée, par
la recherche effrénée du confort et des plaisirs, oublieuse du sens
de la vie, de ses devoirs envers Dieu et envers elle-même, époque
rêvant à un avenir utopique, qui se révèle être un terrible
cauchemar. Qui ne sent le besoin d’un brutal " son de cloche "
poux échapper au coma définitif ! Si les hommes dorment, les démons
révolutionnaires, eux, travaillent jour et nuit ! Leur oeuvre est
souterraine et continue, avec des moments forts. Le principe de
l’action subversive est l’installation d’un désordre total, alliant
guerres extérieures et guerre civile.
Le grand art du mal est de
provoquer les luttes fratricides, en utilisant la tromperie,
l’imposture, le mensonge et l’hypocrisie. Le grand art est de faire
croire à tous les hommes qu’ils sont dans le bien, alors qu’ils font
le mal. " On vous mettra mort en croyant
servir Dieu ! "
nous prévient Jésus. Le grand art du mal est de garder les formes du
bien, mais en inversant totalement les fins. Ainsi on peut amener
les croyants à servir l’Homme, alors qu’ils devraient être au
service de Dieu. La Révolution est une inversion des fins, qui met
en bas ce qui est en haut et en haut ce qui est en bas.
La Restauration est une remise dans
le bon sens : Dieu premier servi. Elle sera l’oeuvre exclusive de
Dieu. "
La France, je la sauverai Seul !
"
Il ne peut y avoir de Restauration sans purification. La
purification des châtiments est du ressort exclusif de la Puissance,
de la Sagesse, de la Juste Bonté de Dieu. Nous ne devons pas nous
mêler de nous faire justice nous-mêmes. Ce serait aggraver le
désordre.
Ces grands principes ressortent
avec beaucoup de force dans les prophéties de la Fraudais, qui
insistent sur l’importance de la vigilance, sur le discernement des
esprits. " Il y a des loups déguisés en agneaux, de fausses
apparitions, de faux sauveurs, de faux prophètes, de faux miracles.
" Veillez et priez pour obtenir la lumière et la force, car le
démon avance masqué, sous les prétextes les plus agréables à
l’homme.
2°) Un des signes précurseurs et
préparateurs de la révolution est le chômage et ses désastreuses
conséquences, incitant à la violence et au terrorisme.
"
Tous les ouvriers, dont l’emploi fournissait chaque jour une
occupation qui les empêchait de se livrer au mal. Les desseins de
ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout
travail, tout emploi. " (Les délocalisations en sont un
exemple)
"
Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les
coureurs (Les agitateurs) se livrent au mal : l’incendie, l’affreux
assassinat. Ils vont user de la poudre violente qui réduit en
lambeaux les murs les plus solides bâtis sur la terre. "
23 novembre 1882
"
Beaucoup de "
coureurs "
appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail
qui est leur pain de chaque jour. (Ceci entraîne une insécurité
croissante) Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt
perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils
s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se
rassasier (le pillage) ne tardera pas à sonner.
3°) L’insécurité dans les villes
est encore accentuée par l’ouverture inconsidérée des frontières, la
dissolution de l’identité religieuse et nationale, la pullulation de
faux sauveurs, " impies coureurs ", de sectes sataniques
faisant du porte à porte pour inciter les bons chrétiens au
reniement, " prédicateurs infernaux ", faux prophètes, faux
christs.
"
L’axe du commerce, la confiance
",
étant brisé par la corruption et les scandales financiers,
l’économie va à la faillite.
4°) La déchristianisation planifiée
et massive, le rejet de la doctrine morale Catholique, l’influence
grandissante de l’Islam " La France deviendra mahomète, niant la
divinité du Christ. ", du spiritisme et des cultes lucifériens
seront autant de signes de cette " gangrène "
spirituelle. Cette désintégration ne se sera pas faite spontanément,
mais sera orchestrée par des sociétés secrètes et des groupes
d’influence dans tous les milieux, sous le masque de l’amour de
l’Homme. Ils seront acharnés à la dissolution de la civilisation
chrétienne, par la corruption,
"
les mauvais livres ",
l’imposture ou la peur, élaborant des lois contraires à la Loi
divine " les lois impies
",
séduisant ceux-là mêmes qui auraient dû la défendre, les aveuglant
au point de les amener à persécuter ceux qu’ils devraient aimer.
Toutes ces attaques visent à effacer de l’esprit des hommes la
mémoire du Dieu Créateur et du Christ Sauveur.
Voilà les symptômes de la grande
démence qui suit toutes les décapitations. À la Fraudais, le
diagnostic avait été fait depuis longtemps, et les remèdes
prescrits. La France n’a pas veillé et tenu compte de ces
avertissements. Toute folie non contrôlée devient vite meurtrière.
II semble bien que " la grande boucherie " soit au
rendez-vous du XXIème siècle !
5°) Ces bouleversements humains
surviennent sur fond de désordres de la nature ; la famine, les
calamités provoquent et entretiennent les révoltes. Certaines sont
d’origine humaine par pollution et destruction des équilibres
naturels. Des bouleversements d’ordre cosmique (chute d’astéroïde,
changements de climats, raz de marée) peuvent être la cause de
grandes calamités.
Les prophéties montrent bien
l’intrication de tous ces désordres. Il ne faut pas y voir comme un
agenda bien programmé, mais un réseau de causes produisant un réseau
d’effets.
Mais la Miséricorde divine nous
permet de distinguer des grandes phases dans ces bouleversements qui
sont désespérants pour les aveuglés, et au contraire porteurs
d’espérance pour ceux qui y voient la Volonté de Dieu, qui permet le
Mal pour le triomphe d’un plus grand bien, et ont confiance en Ses
promesses.
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Les grandes crises
"
La France est à la veille de son malheur et de son bonheur : le
malheur pour les pêcheurs, le bonheur pour les justes.
"
"
Avant que la Paix refleurisse sur
la terre, il faut qu’une grande pénitence fléchisse la colère
divine. C’est le Seigneur Lui-même qui exerce Sa Justice. Il
n’appartient qu’a Lui de châtier, mais en châtiant, Il purifiera la
terre et son peuple. Il n’épargnera rien. Il cultivera la terre pour
y semer une nouvelle semence.
"
Saint Michel, le 25 mai 1877
Sur un fond général de confusion et
de désordre, se détachent des " époques ",
qui sont comme les degrés d’une progression. C’est d’abord comme un
orage qui gronde, puis éclate pour se terminer sur un " grand
coup "
qui ramène la paix. "
La première époque,
dit le Seigneur, c’est l’étendue des maux sur la Fille aînée de
l’Église, la France.
La seconde, c’est l’Église
envahie, et le commencement de la lutte terrible dans la Ville
Éternelle. Cette lutte, dans la Ville Éternelle, languira cinq mois,
sans que les conséquences tristes jusqu’à la mort, ne s’aggravent
"
4 mai 1882
"
Le grand réveil de l’époque
assoupie ne va pas tarder à lancer son premier éclat, le
commencement d’une marche victorieuse qui mettra à mort le peuple de
celle qui n’a plus d’espoir de se relever, sinon le jour où celui
qui est appelé son Sauveur, mettra le pied sur le Trône assigné par
le Ciel. La grande révolution universelle, le commencement en
sortira d’abord en France : c’est elle qui, la première, marchera à
l’abîme et aussi à la résurrection.
"
"
Première crise en France. Il y a quelque temps, le Seigneur a marqué
trois mois de fatals et terribles châtiments. Il abrégera beaucoup.
Le prochain commencement de la mortelle crise révolutionnaire durera
quatre semaines, mais l’étendue en sera immense. Le nombre de ceux
appelés
"
meurtriers du peuple "
sera d’une immensité inconcevable.
Lors de cette heure terrible,
les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se
possède pas, seront maîtres en France. Dès la nouvelle du fatal
événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes !
Pendant cette lutte première, en
toute l’étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n’y
aura plus de captifs retenus pour crimes.
"
9 mai 1882
"
Les cris de désespoir et d’alarme monteront jusqu’au Ciel. Les mois
du Sacré-Coeur
(juin) et de Mon Sang (juillet), ce sera le signal des
châtiments, guerre civile. " "
Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme
l’oiseau, il s’envolera et passera dans un autre pays et la France
se verra libre dans sa révolution. C’est à ce moment qu’il faudra
fuir Paris. " 27
avril 1877
"
Les militaires seront éloignés de France, (dans l’Est et les terres arabes)
et les forces de l’ordre seront réduites. C’est pendant cette
période troublée, que seront promulguées des lois infâmes, visant
entre autres à établir une mainmise du pouvoir sur la religion,
asservissant le clergé au pouvoir révolutionnaire, persécutant toute
opposition, coupant tout lien hiérarchique avec Rome. Des
révolutionnaires instaureront la mise en place d’un pouvoir
totalitaire avec son régime de justice expéditive des opposants, de
surveillance, de dénonciations, etc. ceci sur fond de disette du
fait des récoltes insuffisantes et des calamités.
(Tremblements de terre, épidémies sur les hommes et les animaux).
Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les
cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution. " "
J’avertirai Mes amis par des signes de la nature. Je les
préviendrai. " "
La guerre civile et les épidémies feront beaucoup de victimes
surtout dans les grandes villes. " "
Les ennemis se battront entre eux ! "
"
Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d’autres. Personne ne
pourra s’y soustraire, ou bien la mort au fond des prisons. Cette
loi marchera sur tout ce qui est le plus sacré. "
20 avril 1882
"
À mesure qu’elle s’étendra en France, la persécution recevra
beaucoup d’aide de la part des puissances qui l’environnent, de tous
ceux qui ressemblent à ceux qui, en France, livrent tout, sans
pitié, au feu et au sang. "
9 mai 1882
Un repos fort court suivra cette
grande entrée dans le mal qui sera complet, surtout au Centre
(Paris) et dans les environs. Le 24 mai, il se passera entre les
hommes qui se disent vainqueurs et élevés en science, un éclat qui
ébranlera cette Grande Ville où le sang a tant de fois rougi le pavé
et ce branle ne s’apaisera pas. Tu sais que le nombre 14 a été
choisi par Moi. "
" La seconde et violente crise
commencera et ira jusqu’à 45 jours. La France sera envahie jusqu’au
diocèse qui commence la Bretagne. La plus forte armée va tomber sur
Orléans et envahir des espaces de terre que je ne peux limiter, dit
Saint Michel. D’un seul élan, ils parviendront jusqu’aux alentours
de la Grande Ville. (Paris) Ils n’y pénétreront qu’à
la moitié de la crise. "
(28 septembre 1882)
Au Nord, ils iront jusqu’aux
limites de la Vendée et en Normandie. La Bretagne ne sera pas
envahie, mais ne sera pas exempte de tout châtiment, surtout au Nord
déchristianisé, ils se livreront au pillage et à la vengeance, ils
viendront de l’Est et de la Méditerranée, car il est annoncé en même
temps beaucoup de troubles en Italie et en Espagne causés par des
forces venues des régions orientales. Dans le Midi, " Marseille,
Valence ! quelle boucherie. " Les régions du Nord, du Levant, du
Midi, Paris seront très atteintes. Le territoire national sera
partagé en deux. Il y aura des prétendants pour la restauration d’un
pouvoir dans une des parties. C’est à la moitié de ces mois
terribles qu’apparaîtra le Roi Sauveur. Mais il y aura un long
combat de reconquête de plusieurs mois pour chasser les
envahisseurs. Il n’établira pas son trône à Paris qui aura été
détruit.
"
Quand l’étranger viendra fondre sur la France, ce sera par une
prière révélée qu’il sera dispersé et refoulé... Ma Main invisible
le foudroiera et le renversera.
"
2 octobre 1875
"
Dieu viendra en aide au Roi si puissamment que les hommes ne
pourront comprendre la rapidité avec laquelle la guerre et la paix
seront faites.
C’est après cela que le Roi sera
amené en France par ses partisans. Il recevra du Saint Père la
communication qu’il est appelé de Dieu et que la Sainte Église a
besoin de son aide.
Les évêques l’inviteront aussi,
car, invité par eux, ce sera comme l’invitation du Sacré-Coeur. Mais
il n’y en aura qu’un tout petit nombre.
"
18 février 1876
Ce sera la " Troisième époque ",
celle du grand Coup, celle du retour à l’ordre qui ne sera pas sans
souffrances. L’ensemble de ces phases devrait s’étaler sur deux à
trois années. Les pertes humaines seront très importantes. Il y aura
divers avertissements du Ciel pendant ces épreuves, pour ouvrir les
yeux des moins endurcis. (Signes dans le Ciel, ténèbres de quelques
heures, miracles...) Mais ce n’est qu’après ces semonces que le
Grand Châtiment universel des trois jours de ténèbres mettra un
terme aux hostilités, faute de combattants !
Ensuite le Roi, Henri V de la
Croix, régnera pendant une longue période (de 25 à 40 ans) et
l’Église refleurira, sous le Pontificat d’un Saint Pape. Après cette
période bénie devrait se situer les grandes et ultimes épreuves de
la guerre de l’antéchrist.
Les prophéties de La Fraudais
concernent surtout les deux premières époques (guerre civile et
invasion) et les trois jours de ténèbres du grand Châtiment
universel, car elles nous sont données pour que nous préparions les
esprits au combat et à la confiance, évitant toute panique.
Un homme averti en vaut deux ; un
bon chrétien averti en vaut mille, car il peut par ses prières et
ses sacrifices intercéder poux ceux qui seront surpris dans la
torpeur de l’époque assoupie !
"
Mon peuple, demande pour le Centre, grâce et miséricorde.
L’enveloppe de la mort est préparée ; il n’y a point de cercueil
pour enfermer les restes du peuple malheureux.
En bien peu de temps, il ne
restera guère de peuple. Les hommes seront si clairs qu’il faudra
des lieues pour rencontrer une seule âme, surtout dans le midi, dans
les grandes villes, dans le Centre. Il n’y aura plus guère que
quelques âmes cachées sous terre qui auront pu échapper. La terre
sera désolée, empoisonnée de cadavres, toute remplie du sang des
chrétiens.
Un Miserere, Mon peuple, pour le
Centre, pour le Midi, pour Lyon, Toulouse. Un Miserere pour les
soldats, les enfants restés sur la terre d’exil entre la vie et la
mort. Pour Mes prêtres, Mes serviteurs et Mes servantes ; un De
profundis pour les pauvres âmes qui expirent là, sans prêtres, sans
Sacrements. Voilà ce que Dieu vous demande pour ses chères âmes
qu’Il a rachetées de Son Sang ! " 20 septembre 1881
Certains lieux seront plus sûrs.
"
La Bretagne sera protégée par la Sainte Vierge, mais selon la mesure
de la Foi "
"
Notre-Seigneur la fit gardienne de notre Bretagne et elle obtint de
Son Fils une large protection en tout temps ; mais le Seigneur
poursuit ceux qui ont mis de côté la Foi, pour suivre les mouvements
du temps présent. Cinq fois, la Bretagne sera traversée et
retraversée par ceux qui portent partout le désordre... Dans le Nord
de la Bretagne, il y aura un peu plus à souffrir. Là le mal sera
proportionné : il y restera une lisière où chacun aura permission de
marcher sur ses terres. Sainte Anne protégera la région d’Auray, il
y aura des punitions pour les rebelles, mais les justes ont la
destination d’être protégés. La région du Mont Saint Michel sera
relativement protégée. "
"
La Vendée sera protégée, sauf sur les frontières, au midi. Mais
nombre de Vendéens verseront leur sang, car ils ont conservé leur
Foi "
"
Nantes aura moins à souffrir. Le diocèse sera comparativement
protégé, mais nulle grâce pour les impies et les mauvaises familles
! D’autres malheurs à partir de Nantes vers le Sud. Pontchâteau sera
épargné à cause du Père de Montfort La Fraudais, le jardin de Marie
sera protégé.
"
"
Le couchant, (l’Ouest), depuis la
chapelle de Lourdes jusqu’au Nord sera épargné, sauf Bordeaux
(épidémies). "
"
Toulouse sera épargnée à cause de Sainte Germaine de Pibrac, mais
elle n’est pas au bout de ses peines. Mende et Rodez seront
épargnées. "
"
Saint Martin de Tours protégera surtout ceux qui le prieront.
"
"
À Lourdes, il y aura une protection pour les justes, mais je punirai
le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l’eau de la source
que j’ai fait jaillir. Là, le peuple sera bien malheureux. On le
fera souffrir, parce que je suis apparue en ce lieu. Les animaux des
profanateurs perdront la vie.
"
Nulle contrée ne sera totalement
exempte de tribulations.
"
Il y a du mauvais monde partout, et Dieu connaît le fond de tous les
coeurs. "
"
Chaque endroit est désigné par le Doigt de Mon Fils, sur la page
d’un livre caché sous Sa tunique divine. Sa Miséricorde serait prête
à se laisser toucher, mais si peu d’âmes prient, un si grand nombre
l’outrage. "
24 mars 1881
Mais le seul véritable danger est
de perdre son âme : la seule protection indispensable aux yeux de
Dieu, "
c’est l’état de grâce. Il faut toujours être prêt.
"
C’est la Sagesse de Dieu qui
décidera du sort des victimes de ces immenses épreuves, selon leurs
mérites ou démérites.
Beaucoup d’âmes recevront la
récompense de leur martyre.
Beaucoup d’âmes seront sauvées in
extremis, acceptant la justice divine comme le Bon Larron. Ceux qui
auront à souffrir feront leur Purgatoire sur la terre.
Seuls ceux qui rejetteront,
librement et obstinément, les offres de la Miséricorde se
condamneront eux-mêmes, se rendant complices du Démon et subissant
son sort.
Les prophéties de La Fraudais sont
de grands appels du Ciel au retour des âmes, à la conversion, à la
vraie vie. Elles nous demandent de nous joindre à la mission de
Marie-Julie pour obtenir les grâces de force et de confiance pour
ceux qui en amont le plus besoin dans cette terrible confusion, pour
que tous acceptent la volonté de Dieu manifestée dans ces grands
événements.
"
Il faut que tout soit perdu sans ressources pour que l’on voie bien
que le salut sera venu de Lui seul.
"
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La crise
révolutionnaire en Europe
La France ne sera pas la seule à
subir l’épreuve. Les bouleversements seront mondiaux.
En Europe, les pays de tradition
Catholique seront les plus touchés par les désordres et les
persécutions.
En Italie :
L’anarchie intérieure aura raison
des gouvernements. Les invasions extérieures, qui en sont
l’accompagnement presque obligé, amèneront au pouvoir pendant trois
années des forces antichrétiennes qui feront beaucoup de mal à
l’Église et au Pape d’alors, qui sera martyrisé.
À la tyrannie d’un
"
gouverneur
"
italien, succédera la tyrannie d’un personnage appelé Archel de
la Torre.
"
Il ne viendra d’aucune région d’Italie. Il traversera la Perse et la
contrée qui se trouve en deçà (Iran-Irak). Il entrera en
Italie vers la moitié de la seconde année, de celle qui touche à
l’année terrible, mais qui ramènera la paix.
Il régnera pendant un an et
demi, au milieu des plus atroces renversements de tout. Ensuite, une
lutte, sans roi ni chef, se soulèvera en un petit nombre qui s’en
voudront les uns aux autres jusqu’à la mort. Ce n’est que l’année
suivante, qu’un roi chrétien sera placé sur la terre d’Italie.
"
En Espagne :
Ce pays catholique connaîtra aussi
des troubles.
Elle sera attaquée par les tyrans
maîtres de l’Italie, qui veulent faire de la Méditerranée leur
domaine (Islamique ?) ils attaqueront la région de Valence, ils
seront refoulés au bout de 40 jours.
"
Sur l’Espagne aussi le Ciel a ses desseins. C’est le roi de ce
Royaume, qui, avant deux années écoulées, ne craindra pas d’appeler
hautement le frère de la vraie couronne royale, dont les deux
drapeaux et les espoirs sont semblables (Henri V). Vers le début de
cette époque, ce roi catholique se verra forcé d’abandonner son
royaume pour quelques mois, et de se retirer à l’abri des poursuites
; mais le temps ne sera pas long avant qu’il puisse rentrer... Cette
rentrée sera un vrai triomphe qui ranimera sa Foi et son Espérance.
"
16 mai 1882
Les deux rois uniront leurs forces
pour aller au secours du Pape qui sera alors en grand danger.
L’Allemagne :
Elle aura aussi des mois sanglants.
"
Mes enfants, priez pour l’Allemagne qui se rend, de jour en jour,
plus coupable et pour le peuple qui borde ces contrées : ce peuple
se creuse et se prépare dans l’abîme un avenir épouvantable à la
suite de ces deux terres dont j’ai parlé déjà. Bientôt ce sera
terrible et le sang y coulera pendant six mois et dix jours.
"
Notre-Dame, le 25 août 1882
L’Angleterre :
"
À cette époque, l’Angleterre aura trahi son peuple sous l’empire
d’une reine ; à sa descente du trône, les choses ne se feront pas
comme le Seigneur l’exige. "
18 mai 1881
"
Mes enfants, avant même, peut-être
que la première crise de la Fille aînée de l’Église ne soit
commencée, il y aura des nouvelles douloureuses de ces peuples :
Angleterre, Perse, Jérusalem. Tous auront subi de grands maux.
Mes enfants, je prévois qu’à la
sortie de ce trouble, il y aura un nouveau règne pour la terre
anglaise et un choix se fera, quand, soudain, la mort viendra
frapper ceux qui ont en main le gouvernail de ce Royaume. Pour cette
terre, il se fera bien du mal et elle sera divisée en quatre
parties, car leurs volontés ne s’accorderont nullement. Le choix des
Catholiques sera rejeté. "
25 août 1882
L’Angleterre reviendra au
Catholicisme, après les châtiments.
"
Le pays qui aura été visité par son Roi (la France) ne pourra
s’empêcher, à cause de sa charité, d’envoyer ses enfants au secours
de ce peuple en péril. Le Dieu des armées saura les protéger. Ce
royaume et la défense du Lien de l’Église seront les seuls endroits
où il voudra bien prêter son secours.
"
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La passion de l’Église
N’oublions jamais que les
entretiens du Seigneur Jésus, de Notre-Dame, de tous les visiteurs
du Ciel, représentants de l’Église triomphante, avec Marie-Julie du
Crucifix ont pour but de nouer des liens de coopération avec
l’Église militante de la terre, en butte aux derniers assauts des
forces infernales avant la fin des temps. Lucifer sait que son temps
est maintenant très court pour attaquer l’oeuvre du Christ, pour
détruire Son Épouse, le Corps Mystique dont Il est la Tête :
l’Église, Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine. Il
s’attaque donc à toutes ces notions pour en briser l’harmonie, II
veut la briser en morceaux, la souiller par l’amour du monde, des
richesses, des pouvoirs. Il veut la réduire à un insignifiant "
culte de l’homme ", pour mieux ensuite se faire rendre un culte
à lui-même. Il veut détruire la transmission de la doctrine
traditionnelle et des pouvoirs des Apôtres. Il veut détruire la
Papauté : le Lien de la Foi, le Souverain Pontife, Vicaire du
Christ.
Depuis le combat qui l’opposa à
Saint Michel, le combat entre les deux cités n’a pas cessé. Il ne
cessera qu’au Jugement dernier. L’heure n’est pas venue. II y a
encore beaucoup de batailles à livrer ! Qui ne voit pas pourquoi
tout va si mal, ne peut rien comprendre aux événements !
C’est une des grandes leçons que
nous donne le Ciel par Marie-Julie, son porte-parole. Elle eut
personnellement fort à faire avec " Quéquet ", avec l’ennemi
juré du genre humain ! Sa vie, ses prophéties, les enseignements du
Ciel entravaient les progrès de son entreprise d’endormissement des
hommes pour les séduire, les porter à l’abandon des moyens de lutte
donnés par le Christ : la prière et les Sacrements, surtout la
Sainte Messe qu’il veut détruire à tout jamais. Ses méthodes sont
toujours les mêmes : tromperie et violence. C’est le grand
calomniateur. Il dit le contraire de la Vérité avec l’intention de
nuire. Il est l’anti-Verbe de Vérité, anti-Christ.
II a trompé les hommes par
l’orgueil de la Science sans conscience, qui ne compte que sur la
raison, nie la Révélation et est ainsi source de toute ingratitude
envers Dieu Créateur et ordonnateur de toutes choses : C'est à
l’époque de Marie-julie qu’ont déferlé sur le monde, les théories de
Darwin réduisant l’homme au statut de " singe " évolué par hasard, les théories de Freud réduisant
l’esprit de l’homme à la sexualité, les théories de Marx réduisant
l’homme à son statut matériel. C’est un torrent de confusion et
d’ingratitude envers Dieu qui a déferlé sur le monde à partir de la
fin du XIXème siècle. Sous le masque de " l’élévation
" de l’homme libre, l’esprit anti-christ l’amène au nihilisme,
au néant au suicide désespéré. II est " la perdition, le
mensonge, la mort ", l’adversaire de Celui qui est " la Voie,
la Vérité et la Vie. "
Des générations d’enfants ont été
alimentées de ces tromperies et rejettent toute bonne nourriture
spirituelle. L’enseignement religieux a été étranglé et souvent
subtilement falsifié, avec une progression et une subtilité vraiment
diabolique. L’esprit anti-christ veut d’abord que l’homme se fasse
l’égal de Dieu, puis l’adore lui-même comme tel. Le culte de l’homme
est l’inversion à 180° de la vraie religion. C’est pourquoi ceux qui
gardent la bonne orientation sont considérés comme " ennemis de
l’humanité ". " On vous mettra à mort en
croyant servir Dieu. "
Combien de personnes
dupées parce qu’ignorantes de la Vérité, croient servir la bonne
cause, alors qu’elles lui tournent le dos. L’ignorance religieuse
est un fléau terrible. Cette ignorance alliée à l’élévation du
niveau de vie matérielle explique l’effondrement des vocations,
l’apostasie générale, la défection des prêtres et des consacrés,
etc. La persécution par endormissement est plus efficace que les
violences. La fascination du serpent précède l’étouffement.
Mais sur le petit nombre qui tente
de rester éveillé et fidèle, les forces du mal et leurs complices
humains déchaînent leurs assauts : violences physiques, morales,
profanations, sacrilèges ne se comptent plus.
Marie-Julie a été contemporaine des
persécutions de 1880 et de 1905. Elle a fait don de sa vie priante,
souffrante et obéissante, en réparation des offenses inouïes faites
à Dieu, comme contre-poids et pour obtenir aux fidèles la grâce de
l’éveil. Ses extases rapportent les déchirantes plaintes du Seigneur
bafoué, du Sacré-Coeur, insulté, souffrant par-dessus tout du mépris
des hommes pour la plénitude qu’il vient leur offrir. Ces
persécutions n’ont été que des avant-coureurs des épreuves vraiment
terribles annoncées pour le grand coup à venir. "
Les prophéties de Marie-Julie
portent sur tous ces aspects de la " Seconde Passion " du
Christ. Il faudrait des livres pour les rapporter. Ce n’est pas
nécessaire de remuer toute cette boue. Nous sommes les témoins
vivants de cette lente agonie. Nous devons compatir, souffrir avec
Jésus, de tous ces scandales, de toutes ces impostures, de tous ces
manquements non seulement à la Foi et à l’Amour de Dieu, mais à la
simple raison.
Marie-Julie nous conjure, au nom du
Ciel, de rester fidèle à la Tradition, à Sa doctrine de Vérité, aux
Sacrements de Vie, à la Sainte Messe, elle qui ne vécut pendant des
années que du Pain Eucharistique.
Pour les temps à venir, elle nous
prévient d’avoir à faire des " provisions de grâce ",
en communiant pour les jours où il ne serait plus possible de le
faire, en communiant pour les pêcheurs qui ont tant besoin de ces
grâces. Les premiers chrétiens mettaient tout en commun. Partageons
nos grâces, pour les vivants et les morts, pour les amis et les
ennemis. C’est un grand acte de charité catholique qui veut dire
universelle, sans restriction. Partager l’Infini ne l’ampute de
rien.
"
Ce sont ces Saintes Communions
d’aujourd’hui qui, dans un avenir prochain, quand il n’y aura plus
de Pain Sacré, plus de Corps adorable pour soutenir les forces
défaillantes, ce sont ces très Saintes Communions d’aujourd’hui qui
donneront à Mes chères âmes la force et le courage d’affronter, dans
la charité, le péril et le danger ; mais elles ne périront pas.
Cette Manne Sacrée les élèvera au-dessus du péril, et les tiendra
suspendues au-dessus du danger.
Elles accompliront, ces chères
âmes, des actes de dévouement, même pour ceux qui ont été leurs
épines. Ces épines auront été Mes épines, celles qui perceront Mon
Coeur et Le percent déjà. Il n’y a, âmes fidèles et bénies, que vos
approches qui puissent en guérir les piqûres, par la Sainte
Communion, et en soulager les douleurs.
"
22 juin 1882
"
La communion spirituelle produit dans l’âme de grands fruits. Mes
enfants, il y a des âmes qui ont gagné dix mille fois plus de
mérites que par la communion sacramentelle, soit à cause de
l’absence de prêtres, soit qu’elles aient été repoussées par
l’autorité. "
À l’heure où les injustes "
excommunications "
se multiplient, à l’heure où les bons prêtres vont se faire rares,
il est bon de se souvenir de cette grande grâce. Bien entendu, il
faut tout faire pour soutenir les bons prêtres, en encourageant
spirituellement et matériellement leur très héroïque mission, et en
assistant physiquement à leurs liturgies, même et surtout si cela
demande des sacrifices. Il n’y a rien de plus douloureux pour un
vrai prêtre que de ne pouvoir donner et servir.
C’est me époque de vie des
Catacombes que Marie-Julie nous prédit. Préparons des refuges pour
les prêtres fidèles. Assurons leur survie, comme au temps de la
Révolution ; les épreuves qui viennent seront bien pires.
"
Profanation des croix et des temples, mais ces derniers seront
conservés ; profanation du Saint-Sacrement. Le démon veut tout
détruire. Il ne veut pas laisser pierre sur pierre, mais il ne le
pourra pas. Nos temples seront gardés. Des enfants n’ayant pas
encore l’âge de raison insultent Dieu avant de Le connaître et le
blasphèment. "
"
Au moment de la persécution, ils seront Mes plus cruels ennemis
"
dit Jésus. Ils parcourront les rues en portant ces sentences :
"
Mort au Christ ! ",
"
Mort aux chrétiens ".
Bientôt vous verrez Satan et les
suppôts de Satan parcourant la terre. Ils veulent anéantir jusqu’au
Nom de Jésus, ils veulent tout faire disparaître. On va briser les
croix même là où repose la poussière des chrétiens et on fera subir
à cet arbre divin les insultes les plus grossières et les plus
raffinées... Mon Coeur est comme réduit en miettes et dans une mare
de sang. Je souffre des douleurs plus cuisantes que celles de Ma
première Passion. "
" Ce temps qui vient n’aura
jamais eu son égal sur la terre. Le Ciel s’entrouvrira et laissera
voir les traits de Ma Justice irritée... Un grand nombre
apostasiera, Je n’aurai plus qu’une petite poignée d’âmes.
Même dans les âmes chrétiennes,
la charité diminue, aujourd’hui, les parents en grand nombre élèvent
l’âme et le corps de leurs enfants pour les supplices éternels.
"
19 juillet 1906
"
Mes enfants, je vous demande de ne jamais fouler aux pieds la Croix,
de ne pas suivre l’exemple d’une foule immense qui va préférer
damner son âme pour sauver son corps. Votre refus adoucira vos
bourreaux. "
2 février 1882
"
Il y a une loi à laquelle on veut en venir. Les ministres de Dieu
seront poursuivis. Ils seront dévalisés, dépourvus de tout ce qui
leur est absolument nécessaire. Viendra le temps où on les forcera
de se vêtir comme l’homme ordinaire pour échapper à l’infernale
cruauté de leurs ennemis.
"
Ces ennemis veulent que l’église soit le théâtre de danses
infernales. Voilà ce à quoi ils visent, et cela sera, trop
malheureusement, surtout dans ces villes où la Foi est dégénérée. Il
y aura même des prêtres qui n’auront pas le courage de défendre la
religion. C’est pour Dieu, la peine la plus déchirante. C’est la
célébration des Mystères de la Sainte Religion qui fait enrager le
plus ces ennemis. Ils offriront de l’argent à ceux qui quitteront
l’Église. "
29 septembre 1879
"Ma
douleur la plus profonde, c’est devoir cette sorte de joie de coeurs
chrétiens - qui ont été chrétiens, mais qui ont perdu la grâce -
c’est de voir cette joie quand la puissance des hommes mortels va
ordonner dans tout ce royaume, une religion affreuse, opposée à
celle qui existe aujourd’hui et qui fait le bonheur de Mon peuple.
"
Je suis inconsolable. J’y vois courir, pour se soustraire à la mort
et s’arracher aux supplices imposés, des multitudes de chrétiens. Je
les vois embrasser cette religion d’un coeur joyeux, sans réflexion
sur Moi, sur l’Église, sur leur Baptême et sur tout ce qui fait du
bien à l’âme chrétienne... En manifestant ces signes à Mon peuple
(les avertissements),
je veux reprendre Mon peuple, avant de le punir, car Je l’aime. Du
haut de Ma gloire, je vois entrer avec empressement dans cette
religion coupable, sacrilège, infâme, en un mot semblable à celle de
Mahomet. (parce qu’elle nie la divinité de Jésus-Christ) j’y
vois entrer des Évêques. En voyant ces Évêques, beaucoup, beaucoup,
et à leur suite tout le troupeau, et sans hésitation se précipiter
dans la damnation et l’enfer, Mon Coeur est blessé à mort, comme au
temps de Ma Passion. Je vais devenir un objet d’horreur pour la plus
grande partie de Mon peuple. Toute la jeunesse sera gâtée et bientôt
tombera dans une putréfaction dont l’odeur sera insupportable. "
9juin 1881
" Avant que le châtiment de Mon Fils
Adorable ne tombe sur la terre de France, il y aura beaucoup d’âmes
qui perdront la Foi. Cette terre sera comme couverte de masses
d’hommes coupables qui, du fond des loges, vont travailler à
glorifier Satan, à lui élever des lieux de culte dans la plus grande
partie de la France. " 22 août 1882
"
En ces années, dit Satan, je ferai beaucoup de révélations. Il sera
impossible de démasquer mon langage. J’imiterai trop bien toutes les
paroles du Christ et Ses révélations. En chargeant ces âmes, je veux
perdre beaucoup de prêtres pieux, les égarer profondément dans
toutes ces choses. Je veux en perdre aussi beaucoup qui ne sont pas
prêtres. Si je ne parviens pas à perdre ces âmes, je perdrai au
moins leur réputation ; je les ferai charger de lourdes calomnies ;
je les ferai dénoncer jusque devant les conseils des lois humaines.
"
28 juin 1880
Ces révélations seront à publier
sous peine de mort, ce qui désignera leur source, leur origine
diabolique. Leurs aspects subtilement contraires à la vraie
doctrine, n’échapperont pas aux vrais chrétiens, à ceux qui
s’efforcent de se former en profondeur.
Répétons-le : l’ignorance
religieuse est le plus grand fléau de nos temps pourtant si riches
en moyens de formation. D’où l’extrême importance de maintenir, de
créer des publications authentiquement catholiques. On ne peut aimer
ce que l’on ne connaît pas !
"
Les ennemis ont dessein de décréter
le 29 juin une loi pour les prêtres et de les appeler en réunion
pour leur imposer cette loi et les y soumettre. Ils devront jurer,
main levée, foi et confiance aux lois de
" leur divinité.
"
Cette " divinité " sera le
" nouveau messie ", celui qui doit remplacer le Christ jugé
" méprisable et incapable de faire le bonheur des hommes. "
Ce nouveau Messie ne sera autre que le démon, II est déjà l’objet de
cultes encore discrets, mais qui se montreront brusquement au grand
jour, quand tout sera prêt !
La substitution se fera subtilement
de façon à ne pas éveiller les endormis. Le remplacement du culte de
Dieu par celui de l’homme " premier servi " est la première
phase destinée à aveugler les pasteurs. Le troupeau suivra, de gré
ou de force ! On commence par fraterniser avec ceux qui ne croient
pas au Christ (Juifs et Musulmans). Alors, puisque le Christ étant
gênant, on Le supprime ! Dans l’ouverture au monde athée, c’est Dieu
qui est gênant, on Le supprime ! Reste l’Homme, c’est-à-dire rien
par lui-même. Et comme l’homme cherchera toujours quelqu’un à
adorer, il se tournera vers celui qui lui promet tout le bonheur
pour tout de suite : le Menteur. Le vilain tour est joué.
"
En plusieurs villes de France, se tiendront des réunions de pasteurs
très nombreux au sujet d’un appel fait par une loi impie et
coupable. Mes enfants, parmi ces nombreux apôtres de France, je n’en
compte que trois qui seront absolument dignes et qui se déclareront
hautement, en public et avec volonté formelle, pour le côté que Je
veux, malgré la grande opposition des hommes Le germe de la Foi ne
sera pas détruit ; il restera... Le mal aura son triomphe complet,
mais le bien ressuscitera dans toute son épaisseur.
"
12 octobre 1882
"
L’Église va souffrir des persécutions telles que l’enfer n’en aura
jamais inventé de plus cruelles.
"
Bientôt, dans de grands endroits de
cette terre des morts, il n’y aura plus de sanctuaires. Les apôtres
auront pris la fuite. Les âmes saintes pleureront sur les ruines et
les abandons ; Voyez combien on M’insulte et combien on M’offense...
Il y aura un acharnement d’enfer contre la dévotion au Sacré-Coeur.
"
"
Il y aura un livre de la "
seconde célébration "
écrit par ces esprits infâmes qui M’ont de nouveau crucifié et qui
attendent le règne d’un nouveau Messie pour les rendre heureux.
Beaucoup de saints prêtres refuseront ce livre scellé des paroles de
l’abîme ; malheureusement, il y en aura qui l’accepteront, et il en
sera fait usage.
"
"
Des Évêques trahiront. Ils donneront leur force et leur vie au
gouvernement fatal. "
"
Aujourd’hui, Moi, Dieu Créateur, Je perds toute l’autorité de Mes
Puissances. Aujourd’hui, Je suis le plus méprisé et considéré comme
le plus incapable des hommes.
"
" En peu de temps, sur la terre
menacée et qui n’est plus solide, car les blasphèmes l’ont ébranlée,
les iniquités et les crimes l’ont comme séparée lambeau par lambeau
; en peu de temps sur la terre française, Je ne serai plus reconnu ;
Ma dignité adorable sera profanée. On Me fera plus qu’on ne M’a fait
au jour de la Passion ; on ne M’avait donné qu’un manteau écarlate.
Avant que le siècle soit fini, longtemps avant, on M’aura couvert de
toutes sortes d’injures.
La religion que J’ai établie,
l’Évangile que J’ai prêché, tout cela, on le déchirera sous une
forme épouvantable, à faire frémir, et l’on jettera toutes ces
choses infâmes sur Mes épaules et sur tout Mon Corps Adorable. On
changera Mes souffrances et Mes plaintes de Ma Passion, en des
écrits qui feront trembler le coeur des justes et leurs cimes se
fendront de douleur, comme la montagne, le jour de Mon Crucifiement.
Avant que l’année qui porte un chiffre de consolation à Mon Peuple
français, avant que cette époque soit sonnée, les saints sacrifices
des autels auront pris une forme infernale.
"
"
Dans les rues, dans les villes, dans les campagnes et dans toutes
les bourgades, le poison infect de ces maudits ouvrages va se
répandre avec une immensité et une rapidité plus ardente que la
marche du soleil, du lever au coucher.
"
21 juillet 1881
La subversion satanique voudra
obliger les catholiques à renier Jésus comme Dieu-Sauveur, comme le
seul Messie, l’Oint de Dieu. " Jésus " signifie pourtant :
" Dieu sauve "
Une " messe " contenant de telles affirmations sera l’absolu
opposé de la Sainte Messe véritable qui est tout entière fondée sur
la Foi en la Rédemption par le mystère de la Croix. Cette ultime
profanation de la Messe, avec atteinte sacrilège au nom propre de
Jésus portera ouvertement la signature de l’Ennemi. II faudra être
bien aveuglé pour ne pas s’en rendre compte. Mais ce projet de
fonder une religion " oecuménique " est déjà bien lancé et
fait effectivement la joie des " esprits les plus ouverts "
aux utopies qui mènent au gouffre.
Le seul remède à tous les pièges
est la fidélité absolue à la Sainte Messe codifiée par Saint Pie V.
C’est un roc inexpugnable, immuable, divin en son principe, en ses
moyens et en sa fin. Les hommes se briseront contre lui et il
écrasera l’orgueil de Satan.
Tout le combat de résistance et de
renouveau devra se concentrer sur la restauration universelle,
catholique de l’authentique et seul Sacrifice. Le Triomphe de
l’Église, du Saint Père, de la France passeront par le triomphe de
la Sainte Messe. C’est pour elle que Marie-Julie s’est sacrifiée. Si
intégrité veut dire vérité pleine et entière, soyons donc, comme
elle, intégralement fidèles au Credo catholique. Répétons souvent
comme elle : " Le Verbe s’est fait chair et Il a habité en nos
coeurs. " Celle affirmation met en fuite les démons les plus
redoutables. C’est la plus belle expression de l’action de grâces.
L’esprit de gratitude, d’action de grâces, c’est le contraire de
l’esprit du mal. C’est son contre-poison.
"
Dans le Midi, à Lyon, il y aura des représentations infâmes de la
Messe, des profanations. À Lyon et dans d’autres endroits il y aura
des apparitions sataniques ; il y aura des cultes de déesses
infâmes, de faux miracles qui tromperont beaucoup de monde. Les
évêchés, les monastères seront pillés. Les croix seront brisées. Des
tabernacles profanés. Les enterrements religieux seront interditsLes
sacrements seront parodiés. Des baptêmes sacrilèges seront
institués. Il y aura beaucoup d’âmes possédées qui feront grand
bruit et feront des prophéties de bonheur... Les ennemis feront
fouler au pied la croix. Profanations à Lourdes. On s’acharnera
contre la dévotion au Sacré-Coeur.
Le cloître de Paray le Monial
sera incendié. A Paris, le Sanctuaire de Montmartre servira de salle
de conseil et de théâtre aux révoltés.
Mais la Sainte Vierge protégera
Notre Dame des Victoires... Toutes les statues miraculeuses de
Notre-Dame reprendront une mission toute puissante sur les lieux
qu’elle protège et qu’elle conserve.
En un mot, c’est un torrent
infernal qui s’abat sur la France, avec une violence pire que lors
de la révolution de 1793. Mais Dieu veille !
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La passion du lien de la foi
Dans les extases, les papes ont été
désignés comme Liens de la Foi, c’est-à-dire lien des vérités à
croire, lien du Credo.
Lier signifie attacher, unir,
réunir et maintenir dans une cohérence solide.
Le Credo est une gerbe de vérités.
Les grands dogmes de la Création, de la Rédemption, de la
Sanctification sont indissociables immuablement et éternellement car
ils concernent des réalités divines. Ces grandes vérités fondatrices
sont reliées entre elles par le dogme de l’incarnation. Jésus-Christ
est le Lien entre toutes ces merveilleuses vérités. Il en est le
garant. Il a prouvé par Ses miracles et Sa Maîtrise toute puissante
qu’il est vraiment Dieu.
S’attaquer au Credo, ne serait-ce
que sur une seule des vérités, c’est attaquer Jésus, Le défigurer.
Le rôle du Pape est d’être le
gardien de l’intégrité du Credo, dans son énoncé, et dans la
liturgie qui en est la mise en pratique.
C’est pourquoi l’enfer et ses
complices se livrent à des assauts terribles contre la Papauté
légitime.
Marie-Julie a vécu sous 6
pontificats :
S.S. Pie IX (1846-1878)
S.S. Léon XIII (1878-1903)
S.S. Pie X (1903-1914)
S.S. Benoît XV (1914-1922)
S.S. Pie XI (1922-1939)
S.S. Pie XII (1939-1958)
Elle sacrifia sa vie pour tous et
pour l’institution pontificale qu’elle savait en péril,
particulièrement dans la période de la grande révolution et des
châtiments.
Elle fut la servante très
obéissante de 6 Évêques du diocèse de Nantes. Elle avait le plus
grand respect pour leur personne et leur fonction de représentant
légitime de l’autorité divine du Christ.
Elle commença sa vie d’âme-victime
sous le pontificat de S.S. Pie IX, qui fut lui-même une victime de
l’athéisme militant de cette fin du XIXème siècle. Les
États pontificaux lui ayant été arrachés, il se constitua prisonnier
volontaire au Vatican. Elle pria et souffrit pour qu’il retrouve ses
droits. II mourut en 1878. Ce n’était donc pour le triomphe de Pie
IX, nommément, qu’elle était immolée, mais pour le triomphe de la
Monarchie papale comme signe de l’autorité divine du Christ. Un seul
Pasteur pour un seul troupeau. Il y aura toujours un pape dans
l’Église, même si le siège peut être vacant quelque temps. C’est
pour la victoire glorieuse de cette institution, aussi durable que
l’Église à qui Dieu a promis la pérennité, que Marie-Julie du
Crucifix a " prié, obéi, souffert avec Jésus. "
Les textes des extases de toute sa
vie sont des supplications pour le Pape régnant, dont elle perçoit
les angoisses et les souffrances. Elle ne décrit jamais un Pape
triomphant sur cette terre. Les papes successifs qu’elle a charge de
soutenir sont des pontifes qui doivent combatte de grands périls
intérieurs et extérieurs, faire face à l’impiété montante et aux
dangers de la subversion dans l’Église même. Certains témoigneront
par leur martyre.
Dans les textes que nous avons,
elle n’évoque pas directement les faux papes, ni le Concile. Elle
parle peu du Grand Pape qui fera refleurir l’Église, qui réalisera
en personne le Triomphe du Saint Père tant désiré, avec l’aide du
Roi : d’abord le combat, ensuite la consolation !
"
Mes enfants, vous lirez beaucoup de lettres, écrites par des prêtres
de France, comme ne désapprouvant pas les lois du gouvernement. Le
Lien de la Foi, à la vue empirante des mauvaises lumières, fera un
appel de Foi au clergé français, comme s’il leur disait :
"
Prenez la Foi comme arme et bouclier ; avec elle, vous vaincrez tout
ce qui s’oppose à la loi ecclésiastique
Il y en a qui répondront à son
appel, mais pas tous. Beaucoup resteront sous la mauvaise emprise,
et les vrais prêtres seront en nombre très petit.
Mes enfants, le Seigneur qui
voit une perte innombrable d’âmes chrétiennes, fait en ce moment,
tous ses efforts pour montrer le péril et la gravité des temps qui
s’appuieront sur la pierre révolutionnaire.
Et la Flamme ajoute : "
révolution rouge. "
12 octobre 1882
"
À Rome la tempête sera la plus noire. L’orage de Rome sera encore
pire que l’orage de France. Toute la colère de l’impie est à Rome.
Toute la colère de l’impie est concentrée sur le Saint Siège. Les
châtiments commenceront par Paris.
"
8 décembre 1874
"
Toute la peine de Jésus, c’est que des Pères de l’Église trahiront
le divin Sauveur au milieu des châtiments.
"
16 avril 1877
"
L’Auguste Vicaire n’attend plus
qu’un miracle, ainsi que tous ses enfants de la Foi. Sans ce
Miracle, rien ne peut se faire, rien ne peut rentrer dans le jour de
la paix profonde. "
Saint Michel :
"
Le Seigneur voit tout le mal qui veut triompher, il voit Satan faire
ses tentes sur la terre et rassembler ses amis pour achever le
dernier effort de renversement. Jamais une époque ne fut si
terrible, mais n’en soyez pas effrayés ! Je marcherai sur la ligne
droite avec vous. Je marcherai de cette ligne de la France sur Rome
avec mon épée flamboyante...
Je viens exterminer les impies
par ordre du Seigneur.
Guerre au Christ et mort à
l’Église ! voilà ce qu’ils chantent, les impies !
Ce sont les justes qui
prolongent l’existence des malheureux. Sans leurs prières, l’heure
de Dieu ne serait plus suspendue.
C’est le Saint Sacrifice de la
Messe qui apaise la colère irritée du Seigneur.
"
29 septembre 1879
"
La foule gronde autour du Vicaire
de Jésus-Christ. Une assemblée de Pères de l’Église formera ses
conseils contre le Père de l’univers. Il sera remis, aux mains du
gouverneur dont dépend le Saint Père, une pièce écrite et travaillée
par des mains qui, bien des fois, auront touché le Corps du Christ.
Cette pièce écrite comprendra trois choses :
1°) Que le Pape laisse une
liberté plus grande à ceux sur qui il règne avec son autorité de
Pontife.
2°) Nous nous sommes réunis et
nous avons été d’avis que si le chef mortel de l’Église fait appel à
son clergé romain pour reformer la Foi plus forte ; si l’on veut
nous obliger à répondre ; si l’on déclare à la face des puissances
de la terre, qu’il doit y avoir obéissance et soumission, nous
déclarons vouloir garder notre liberté.
Nous nous considérons comme
libres de ne rien faire de plus aux yeux du peuple, que ce que nous
faisons actuellement et que c’est nous qui ferons tout.
Une douleur amère et déchirante
attend le Pape, devant l’insoumission et la désobéissance qui
répondront à l’appel de son coeur. Ce ne sera pas de vive voix qu’il
aura fait cet appel, mais par écrit.
La voix de la Flamme déclare que
la troisième chose écrite fera frémir le petit peuple de la terre.
Elle proviendra du clergé qui aspire à la large liberté : du clergé
de France, d’Italie, de Belgique et de bien d’autres nations que
Dieu fera connaître. Ceci ira s’aggravant devant le peuple qui
pourra s’assurer du signe de Sa colère.
Un appel prochain va jeter la
consternation dans les coeurs où règne encore la Foi. On veut briser
l’unité entre le Saint Père et les prêtres de l’univers, les séparer
du Chef de l’Église, afin que chacun demeure libre de soi, et sans
aucune surveillance... Une affiche sera placardée et ne portera
mention que de cette désunion et de cette séparation des apôtres de
Dieu d’avec le Pape. Le peuple sera invité à prêter concours et
accord à l’autorité si coupable de ce temps. "
7 novembre 1882
"
L’ennemi de Dieu (Archel de la torre ?) traversera la Perse et les
autres royaumes et montera pour un an, sur le malheureux siège de
celui qui fera trancher la tête des apôtres et qui fera un martyr de
celui qui soutient l’Église et la Foi.
La voix dit que l’Église restera
vacante de longs mois. Elle ajoute : le troisième Pape sera plus
saint, mais ne régnera que trois ans avant que Dieu ne l’appelle
pour la récompense. "
16 mai 1882
"
Le nouveau et saint Pontife sera encore bien plus menacé que celui
que Dieu aura cueilli. On attentera fortement à sa vie et s’il n’est
pas martyr de la main des barbares, c’est que Dieu fera pour lui un
éclatant miracle.
Jamais, jamais tempête n’aura
été aussi forte contre aucun autre Pontife ! Il est déjà martyr
avant de subir le martyre ; il souffre avant que l’heure n’ait paru.
Mais il offre sa personne et le sang de ses veines pour tous ses
bourreaux et pour ceux qui attentent terriblement à sa vie. Que
d’exils à souffrir ! "
" Si le Martyr prisonnier
fait appel par la voix de ses amis et défenseurs, il sera défendu,
sous peine de mort, qu’aucun de ce royaume ne vole à son appel... Le
Seigneur va souffrir Lui-même une seconde Passion. Mais cette
seconde Passion - il n’y en a qu’une seule pour Lui - ce sera une
Passion pour ceux qui Le remplacent et Le représentent. Pour les
âmes Il laisse faire ce qui a été, autrefois, fait pour Lui ; ce
sera une Passion pour ceux qui commandent d’une digne autorité..,
pour tous ceux qui viennent après la Victime enchaînée dans les
chaînes de Pierre, martyr pour la cause du Seigneur. (Cardinaux,
Évêques)
Toutes les autorités devront
subir cette Passion sur leur siège paternel. Ils devront prendre la
fuite pour se dérober aux poursuites acharnées, poursuites féroces.
L’Église doit voir son Chef sous la haine vengeresse. Le temple de
Dieu doit être désert. Au commencement les ministres du Seigneur
pourront, malgré les menaces, obéir aux lois de leur saint
ministère. Ce sera de force qu’ils seront traînés hors du Temple.
Puis l’ordre viendra de s ‘enfuir rapidement.
La vengeance de l’enfer fera
monter aux autels les plus infâmes de tous les hommes (possédés) Ils prendront la
place des vrais serviteurs du Seigneur. Tout sera contre la Foi et
contre les lois saintes dans leurs cérémonies. La loi obligera les
parents à laisser pervertir leurs enfants. Ces sacrilèges dureront
44 jours. Beaucoup de chrétiens subiront le martyre. Ces forfaits
seront suivis, de près, de la vengeance du Seigneur. " 10 août
1880
"
Le Lien de la Foi boira bientôt dans l’exil, l’amertume d’un long et
douloureux martyre. Son coeur, saisi d’angoisse, ne vivra pour ainsi
dire plus dans sa personne ; mais il offrira tout pour ses enfants,
pour son troupeau et pour l’Église infaillible. "
11 janvier 1881
"
La pauvre Ville Éternelle sera livrée, pendant trois ans et demi, à
une terreur continuelle. "
25 janvier 1881
" (Au cours de la première
moitié de la troisième année) Les serviteurs les plus proches du
Pape oseront souiller leur dignité par des articles honteux et se
faire, pour la sauvegarde de leur vie, meurtriers et bourreaux du
Pauvre Martyr, dont la vue des maux soulevés sur Rome éteint les
forces et abrègent d’avantage le martyre.
Depuis trois semaines ses
souffrances redoublent : maintenant il entrevoit et il ressent le
coup définitivement porté à l’Église, à sa personne et à la terre
qu’il habite. Il ne verra pas la fin de la persécution ; celui qui
le remplacera ne la verra pas non plus ; le troisième vivra
longtemps, mais il sera difficile à trouver au milieu de tant de
décombres. "
6 juin 1882
C’est donc pour la défense du Lien
de la Foi que nous sommes mobilisés. Groupons-nous, dans cette
intention, derrière notre amie qui poursuit là-Haut cette Mission
essentielle, en union avec tous les saints Papes dont elle a soutenu
les efforts sur cette terre.
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Signes et avertissements
II y a deux sortes d’avertissements
:
Les signes en faveur des justes,
pour les prévenir de l’arrivée des grands assauts et des
consolations.
Les signes destinés aux masses de
pêcheurs endormis et aux pêcheurs endurcis, pour leur faire
comprendre qu’il faut se convertir ou mourir. Ces signes sont une
preuve de la grande Miséricorde de Dieu, qui ne souhaite que le bien
de ses créatures.
Les avertissements sont donnés un
certain temps à l’avance, pour permettre aux hommes de reprendre ou
de trouver le bon chemin. C’est en ces périodes de réveil que les
justes doivent être des guides accueillants, des soutiens pour ceux
qui chercheront le sens de tous ces signes. Ils doivent se préparer
eux-mêmes à cette délicate mission.
Les avertissements sont des signes
impressionnants. Ils peuvent être cause d’émotion violente et
provoquer la mort de personnes fragiles. Ils ne sont jamais anodins,
car ils annoncent le type de châtiment et sont symboliques des
péchés qu’ils dénoncent.
Tout a une valeur de signe dans la
nature. L’arc en Ciel est le signe de l’Alliance, après le déluge.
Les ténèbres, par obscurcissement du soleil, témoignent que Dieu est
la seule lumière des âmes et que s’en éloigner entraîne la mort
éternelle. Les calamités (tempêtes, orages violents, tremblements de
terre) rappellent à l’homme qu’il est totalement dépendant de
l’ordre divin.
" Le genre humain devra
reconnaître qu’au-dessus de lui se trouve une Volonté qui fera
tomber comme un château de cartes, les plans audacieux de son
ambition. "
" Les apparitions fréquentes de
Ma Bonne Mère sont l’oeuvre de Ma Miséricorde. "
Nous renvoyons le lecteur aux grands
messages de Fatima et de La Salette qui sont de solennelles mises en
garde. Il en est fait mention nommément dans les extases de la
Fraudais. Le plan général des événements donné par Notre Dame, sur
la Sainte Montagne n’est pas différent de celui révélé à
Marie-Julie.
Rappelons que, plus nous
approcherons des événements, plus il faudra être prudent, car le
démon et ses complices feront de fausses révélations pour dérouter
les âmes. Les " bobards " sont habituels en période troublée.
C’est pourquoi la Providence prévient très longtemps à l’avance.
" Ma fille, maintenant Je vais faire passer à Mon vrai peuple,
avant les grands jours sans repos, les principaux faits pour être
publiés en France, dans ces lieux où se trouvent bons et mauvais. Je
ne veux pas mêler ces annonces aux grands jours : il serait trop
tard pour en prévenir Mon peuple. " 19 octobre 1882
" En la terre d’Amiens, la Mère de Dieu est sur le point de se
fixer un nouveau séjour, pour y venir avec l’Enfant Jésus dans ses
bras maternels, et prévenir le peuple, mélangé comme partout. Il y
aura un signe dans le Ciel... La voix d’un petit enfant annoncera,
par permission divine, les terribles malheurs qui attendent la
Patrie ; Il l’annoncera très peu de temps avant que ces projets ne
s’éveillent. Cet enfant parlera environ 27 minutes avec, dans la
voix, des sanglots qui feront s’émouvoir jusqu’aux brins d’herbe.
Cette annonce, terrible pour la France, sera universelle. " 16
novembre 1882
"
Mon peuple, Mon peuple, Mon peuple, tes yeux vont voir le
commencement de l’heure épouvantable, quand le froment en herbe ne
sera pas au troisième noeud de sa croissance.
Au moment où Mon peuple n’aura
plus qu’à s’armer de Foi et d’Espérance, encore en la saison dure,
pendant quatre heures - de midi à quatre heures en France - en des
jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil ; Il
sera obscurci, sans lumière.
Jamais personne sur la terre ne
pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n’aura plus
rien. L’oeil sera voilé, sans qu’il puisse voir le moindre objet.
Mon peuple, ce sera le
commencement des châtiments de Ma Justice. C’est le soleil qui
annoncera ces douleurs : le ciel qui pleurera, sans pouvoir se
consoler, parce que ce sera l’entrée du temps où les âmes se
perdront, l’entrée, en un mot de l’épouvantable malheur. Mon peuple,
cette obscurité couvrira la Bretagne l’espace de quatre heures, mais
il n’y aura pas de mal... une petite frayeur simplement.
" 5 octobre 1882
" Ne vous effrayez pas encore. Vous recevrez l’avertissement
précis par l’apparition de taches dans le soleil... Je l’ai déjà dit
(à La Salette)... Vous verrez le firmament sillonné de bandes. Il y
aura une bande blanche qui contiendra la protection de nos justes.
Il y en aura une rouge qui enveloppera le châtiment des misérables
qui insultent leur Créateur. Il y en aura une noire où l’on verra se
débattre Satan et toute son armée. Celle-ci sera plus large, parce
que Satan a plus d’âmes pour le servir que mon Divin Fils n’en a
pour Le consoler et sécher Ses larmes. " Notre-Dame, le 4
octobre 1929
Le Seigneur " donnera Ses
avertissements au moyen de la nature, au début de chaque
année. " Les grandes perturbations atmosphériques avec pluies
trop abondantes entraveront les semailles et la nourriture des
bestiaux. II est prédit :
" Deux jours de ténèbres en
dehors des trois jours du châtiment. Seuls les cierges de cire
bénits donneront de la lumière.
La flamme dit que dans les
desseins du Seigneur, il y aura deux jours d’affreuses ténèbres,
séparées des trois jours que beaucoup d’âmes ont annoncés. Le
firmament sera violet et rouge ; il sera si bas que la touffe des
arbres élevés sera comme perdue dedans, jusqu’au quart des arbres
les plus hauts. Ces deux jours vous préviendront comme un cachet
authentique de la Bonté, mais aussi de la descente de Dieu par Sa
Colère sur la terre. Vous ne serez pas exempt de ces ténèbres...
Pendant ces deux jours les arbres seront brûlés et ne produiront
aucun fruit l’année suivante, car la sève sera comme brûlée et
arrêtée. La pluie qui tombera de ce ciel bas aura une odeur infecte
et, partout où elle tombera, ce sera comme de gros grêlons de feu
qui perceront ce qu’il y a de plus solide et laisseront la tache
d’une brûlure visible. Vos demeures seront préservées. Il n’y a que
ce qui est léger en couverture qui souffrira.
" L’eau qui aura coulé sur la
terre sera noire, d’un noir effrayant et presque toute la terre
portera cette tache également partout ; mais elle ne nuira pas à ce
qui sert d’aliments aux chrétiens. "
"
La flamme dit qu’en
Bretagne, dans ces deux jours de ténèbres, sous ce ciel bas, il
paraîtra une lumière, mais que personne ne pourra voir, car il ne
faudra pas mettre la figure au jour par l’ouverture d’une porte ; il
y aura un envoi de Dieu, sous la forme d’un éclair brûlant, qui
obscurcirait l’oeil humain. "
" Le Seigneur me presse de vous faire passer Ses paroles et Ses
volontés. Le jour de ces ténèbres sera encore supportable, malgré
l’obscurité... Mais si le jour est calme, la nuit sera violente, et
pendant les deux nuits, des cris sortiront on ne saura d’où ; on
n’entendra point de pas, ni de marche sur la terre, couverte de
Justice. La nuit, la bougie bénite, comme le cierge ne devront pas
être éteints. Le jour, on pourra s’en passer, par une grâce qui
vient du plus loin du Coeur de Dieu. "
20 septembre 1880
Il y aura aussi des signes de
consolation pour les justes qui attendront la venue du Roi, dans la
prière au milieu des assauts révolutionnaires.
" L’armée des justes, des soldats
de la Croix, mêlée à d’autres braves, traversera presque toute la
France, sous le feu des signes de Dieu. Elle sortira de Bretagne
pour se rendre jusqu’au fleuve où le Sauveur de la terre doit
arriver avec sa propre armée (le Rhin). Ils se rejoindront
tous ensemble, sous l’étoile de la victoire.
" Ma fille, remarque bien cette
parole : ce sera sous les signes du ciel semblables au sang des
chrétiens. Au milieu de ces signes sanglants et effrayants, il y
aura une blanche lumière qui surpassera la beauté de l’aurore. Cette
blancheur fendra les sillons de sang et ira au-devant de vous, sur
le bord du fleuve. Cette blancheur aura traversé ce sang le jour des
souvenirs de la Passion de mon Fils.
- Oui, bonne Mère, un Vendredi.
- Mes enfants, dit la Sainte
Vierge, pour que vous ne doutiez pas, je vous décris ce signe que
Mon Fils vous manifestera à la chute du jour, une preuve
véritable.., un signe blanc à l’Ouest de la France, environné d’un
rideau de franges diamantées, énorme, l’espace de trois quarts
d’heure. Vos demeures en seront éclairées comme par le soleil. Les
rues seront aussi claires que dans le jour ordinaire.
" Au bout d’une demi-heure, une
barre rouge se formera, vers l’ouest, en forme de branches ; et des
gouttes de sang s’en échapperont.
" Cette barre rouge cernera la
blancheur du signe et en envahira l’éclat de sa lumière (assaut du mal).
" Mes enfants, de l’ouest, ce
signe remontera un peu ; puis, la barre rouge se dissipera, comme
par la victoire de la blancheur (triomphe du Roi). Ce sera un
samedi, entre 5 et 6 heures...
Après ces paroles, la Sainte
Vierge tombe à genoux aux pieds du Père Éternel et voici les paroles
du Père Céleste :
" Très digne Mère de Dieu, Mon
Fils Éternel veut manifester le signe du Sauveur mortel (Le Roi) et tourner Sa Puissance
du côté de l’étranger. Tous les yeux, en France pourront contempler
cette faveur à son égard.
" Il sera, reprend la Sainte
Vierge, comme un ornement au firmament, sous la forme d’une étoile
carrée, portant en son milieu un sceptre et une couronne, que
pourront bien distinguer tous les peuples de la terre.
" Et elle ajoute : Puisque mon Fils ne peut convaincre Son peuple
du jour fortuné qui le surprendra au milieu de ses idées mauvaises
et coupables, Il commencera par placer sous le firmament l’annonce
des prédictions faites aux siècles passé et au siècle présent. Elle
cite les secrets confiés à Sainte Marguerite-Marie, à Soeur Marie de
Jésus-Crucifié, à Soeur Saint Pierre, à Marie Estelle et qui n’ont
jamais été publiés. " 21 novembre 1882
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Peines et châtiments
Le
mot "
châtiment " vient du latin
"
castus " : pur. Par Sa Justice rémunératrice, Dieu récompense
les justes et punit les méchants. Les coupables peuvent accepter la
peine en expiation de leurs fautes et ainsi se remettre dans le
chemin du salut. C’est ce qui se passa au Calvaire. Le bon Larron
accepta sa peine et fut sauvé par son recours au Christ. Le mauvais
Larron se révolta, insulta Jésus et fut réprouvé. C’est ce qui se
passera dans la grande purification que Dieu mettra en oeuvre, pour
mettre fin aux guerres des ennemis du Christ contre l’Église, contre
la France.
"
J’ai envoyé Ma Mère, on n’a pas cru
à Sa parole. J’ai fait entendre Ma voix, Me choisissant des victimes
sur lesquelles J’ai opéré des merveilles. On les a méprisées et
persécutées. Je vais Me livrer è Ma colère. Je vais rappeler à Moi
Mes paratonnerres. " 1884
"
Ce n’est que par la douce offrande de toutes les prières, les
larmes, les douleurs, les croix de Mes pauvres enfants que je
prolonge encore le répit, que je retiens le coup fatal contre les
pécheurs. J’offre à mon Fils les sacrifices de Ses Ministres, leurs
prières et leurs croix. Je serai avec vous.
"
Notre-Dame, le 23 janvier 1879
Les menaces divines sont à prendre
très au sérieux avec tout le respect que l’on doit à la vérité qui
nous fait l’immense grâce de nous informer de ses plans.
Marie-Julie du Crucifix recevait
ses lumières prophétiques au cours de ses extases mystiques dont le
caractère surnaturel n’a jamais été l’objet de doute de la part des
autorités qualifiées de l’Église. Elle recevait les lumières sur
l’avenir dans son " soleil mystérieux miroir de la Sagesse
Divine, à qui rien n’échappe. "
"
Je suis la grande et impénétrable Lumière de Dieu, révélatrice des
grandes choses que Sa Puissance envoie à Son peuple.
"
Par Moi, qui apporte Ses divines paroles, chrétiens fidèles,
serviteurs de Dieu, tous ensemble, écoutez la prophétique parole de
l’invincible Lumière éternelle ; c’est Dieu, le Maître de toutes
choses. "
1882
Ces paroles célestes attestent de
la crédibilité des prédictions de Justice et de Miséricorde. On ne
peut donc se permettre les moqueries ou les sourires sceptiques.
C’est Dieu qui parle, et Il ne
parle pas en vain.
La miséricorde peut adoucir la
peine, donner des sursis de la longueur, de la mesure qu’elle juge
bonne. Mais la Justice ne laissera aucune faute impunie, aucune, sur
cette terre et dans l’autre monde.
Les avertissements sont déjà des
châtiments, d’une certaine façon. Il y aura des morts, de peur, et
des victimes des calamités. II y aura, hélas ! des suicides et des
troubles dûs aux émotions violentes.
Mais les châtiments auront un
caractère purificateur d’une telle ampleur que les hommes seront
obligés de reconnaître leur origine divine, soit pour s’y soumettre,
soit pour la blasphémer.
Ces cataclysmes laisseront de
grands vides dans les populations, certainement des morts par
millions. "
La terre sera dépeuplée, purifiée
",
elle sera dépeuplée par de grandes épidémies de maladies inconnues
qui frapperont soudainement, surtout dans les grandes villes. Elles
surviendront en dehors des épidémies habituelles dans les
tremblements de terre, ou les guerres. Les moyens médicaux habituels
seront totalement dépassés. Si bien que ceux qui s’en sortiront
vivants pourront y voir une protection toute particulière ; car tous
les pays et toutes les régions seront en danger de ces fléaux. Nul
ne pourra penser qu’il est totalement à l’abri de tout. Ce sera
l’heure de la confiance totale en Dieu, l’heure d’utiliser les
moyens simples, humbles qu’il a fait donner à La Fraudais. Il n’y
aura plus de rieurs ce jour-là ! Car ce ne sont pas seulement des
forces naturelles qu’il faudra affronter, mais des puissances
infernales. Il n’y aura qu’un remède contre ces maléfices : la
prière et la croix, le renoncement à la volonté propre à l’Imitation
de Jésus. Voilà pourquoi le Ciel nous annonce ce déluge avec tant
d’insistance, depuis si longtemps !
"
Il y aura de graves maladies que
l’art humain ne pourra soulager. Ce mal attaquera d’abord le coeur,
puis l’esprit et, en même temps, la langue.
Ce sera horrible. La chaleur qui
l’accompagnera sera un feu dévorant, si fort que les parties
atteintes du corps en seront d’une rougeur insupportable. Au bout de
sept jours, ce mal, semé comme le grain dans un champ, lèvera
partout rapidement et fera d’immenses progrès.
Mes enfants, voici le seul
remède qui pourra vous sauver :
Vous connaissez les feuilles des
épines qui poussent dans presque toutes les haies (l’aubépine) Les feuilles de cette épine
pourront arrêter les progrès de cette maladie.
Vous ramasserez les feuilles,
non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité. Vous
les mettrez dans l’eau bouillante et les y laisserez pendant 14
minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste. Dès
l’attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par
jour.
Mes enfants, cette maladie sera
très grave en Bretagne. La pensée de Dieu y sera moins grande... Le
mal produira un soulèvement continuel du coeur, des vomissements. Si
le remède est pris trop tard, les parties atteintes deviendront
noires, et dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune
pâle. "
5 août 1880
"
Au moment où la rage des impies s’arrêtera pour un court répit, il
arrivera une grande maladie, presque subitement. Ce châtiment
laissera les victimes comme étant sans vie ; ils respireront encore
sans pouvoir parler, la chair à vif comme après une profonde
brûlure. Ce mal sera très contagieux et on ne pourra l’arrêter.
C’est une punition du Seigneur afin d’en ramener plusieurs.
"
20 septembre 1880
"
Il y aura des épidémies sur le
Midi, Valence, Lyon, Bordeaux, tout ce qui suit cette terre en
venant vers le Centre (Paris). Très peu de monde pourra en
réchapper. Les cadavres auront répandu une odeur infecte qui donne
la mort.
Je saurai protéger tous les
miens. J’ai fait placer l’échelle qui conduit de la terre à Mon
Coeur, route préparée pour les temps malheureux. Le temps ne sera
pas bien long, mais il sera terrible dans les trois reprises
différentes.
"
5 octobre 1881
Tremblements de terre, tempêtes,
orages.
"
La terre tremblera depuis ce lieu jusqu’au lever du soleil, l’espace
de six jours. Un jour de repos et le huitième jour, le tremblement
recommencera. La France et l’Angleterre se répondront par leurs cris
de désespoir. La terre tremblera si fort que le peuple en sera jeté
à 300 pas. Le tonnerre retentira avec plus d’éclat que dans les mois
qui précéderont la fin du monde, avec un bruit étrange.
"
8 mars 1881
"
II y aura de grands écroulements, surtout au Centre. Tous ces riches
palais où sont produits les bénéfices de la nation, tout cela, le
Seigneur va le détruire par un châtiment terrible, sous la forme
d’un écroulement de terre. Tous ces hauts édifices, (Banques) qui sont une
partie du pain de la France, s’écrouleront. Dieu va surprendre ceux
qui travaillent sans penser à Lui, ni à Sa Puissance qui donne tout
sur la terre.
"
16 novembre 1882
"
Mes enfants, il sortira de ce nuage une pluie bien extraordinaire,
que le monde n’a jamais vue encore et qu’il ne verra jamais ensuite,
jusqu’à la consommation des siècles.
Ce sera une pluie rouge qui
restera coagulée sur la terre pendant 7 semaines. La terre elle-même
sera coagulée par cette pluie qui donnera un souffle empoisonné, une
odeur que personne ne pourra supporter.
Mon peuple restera enfermé
pendant sept semaines. Il sera difficile de sortir, tant la terre
fera peur. Voilà le premier orage qui s’annonce et se réalisera
bientôt.
A la suite de cet orage, Je
ferai sortir de terre une
"
brûlaison "
horrible. Les chrétiens ne pourront supporter cette odeur et cette
chaleur. Mes enfants, vous n’ouvrirez ni vos portes, ni vos
fenêtres.
Il faut que le règne du péché
finisse. Jamais la terre et le monde n’auront été en semblable état.
Il faut en finir, ou bien toute âme se perdra !
"
9 mars 1878
"
Je vois, dans mon soleil, un arc-en-ciel noir et bleu. Il pleut de
cet arc-en-ciel au moment où les attentats et les crimes se
commettent, il pleut une pluie rouge. Sur les couvertures des
demeures, elle reste collée comme une peinture ; à terre, elle ne
peut être bue. Elle tombe avec une rapidité effrayante.
Dans cette pluie, il se produit
un signe d’effroi : une croix qui se forme dans cette pluie et qui
porte l’empreinte d’un Christ.
II se produit des signes de
terreur qui ne s’effacent plus. Les cris des justes sont
effroyables.
Dans cette pluie périssent tous
ceux qui ont ouvert l’impiété, foudroyés de terreur. Après trois
jours, la pluie de l’arc-en-ciel s’étend visible en tout l’univers.
"
8 avril 1880
Ces pluies surviendront pendant la
période du Châtiment général, en relation avec les 3 jours de
ténèbres.
Ce nuage rouge de sang est la
punition des crimes, des homicides, des avortements, des guerres
injustes. Les ténèbres sont l’image des ténèbres du péché de l’âme
qui refuse la lumière divine, qui méprise l’amour ; cette lumière
refusée et outragée revient sous forme d’éclairs foudroyants. Jésus
est venu pour éclairer les ténèbres et les ténèbres ne L’ont pas
reçu. Les ténèbres mortelles punissent les ténèbres volontaires des
incrédules, des orgueilleux et des infidèles.
"
Il fera noir pendant ces frais jours de pluie, de deuil, d’agonie et
de mort. Il y aura une tempête affreuse ; les arbres les plus
profondément enracinés seront ébranlés.
Mes enfants, Je suis la Voie, la
Vérité et la Vie.
Au sortir de ces trois jours,
vous ne trouverez que cadavres.
C’est là une prophétie que Je
vous fais Moi-même, Moi qui suis la Voie de la Vérité et de la Vie.
Écoutez Mes paroles. "
La Bretagne devrait moins souffrir
de cette pluie et de cette tempête.
"
Je laisserai la moitié de la
moisson. Mais sachez que Je saurais bien trouver, dans cette
Bretagne, ceux qui M’outragent et blasphèment Mon Nom... Heureux
ceux qui ne seront pas éloignés de la Croix !
Mes enfants, dans ce déluge de
frayeur, vous porterez Ma Croix, fût-elle toute petite ou grande !
Vous direz la prière suivante.
"
(Voir la prière révélée pour les grandes calamités)
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Le châtiment des ténèbres
Cette purification universelle aura
lieu et clôturera la " troisième époque " Elle sera
l’extermination des ennemis du Christ, qui sont aussi ceux de
l’Église, du Pape et du Roi de France. Celui-ci aura commencé sa
reconquête dès la moitié de la seconde époque. Ces ténèbres sont une
figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est
précipité. Mais elles seront bien concrètes, palpables pour ainsi
dire !
" Le soleil sera obscurci auparavant, avant garde des vraies
ténèbres qui arriveront 37 jours après les signes de l’obscurité du
soleil et des signes de la terre et de la tempête annoncée. " 28
novembre 1881
" Il y aura trois jours de
ténèbres physiques. Pendant trois jours moins une nuit, il y aura
une nuit continuelle. Les cierges de cire bénits pourront seuls
donner de la lumière en cette terrible obscurité : un seul suffira
pour les trois jours, mais dans les maisons des impies, ils ne
donneront aucune clarté.
Pendant ces trois jours et deux
nuits, les démons apparaîtront sous les formes les plus hideuses.
Vous entendrez dans l’air les blasphèmes les plus horribles. Les
éclairs pénétreront dans vos demeures, mais n’y éteindront pas les
cierges ; ni le vent, ni la tempête ne pourront les éteindre.
Des nuages rouges comme le sang
parcourront le ciel. Les fracas du tonnerre ébranleront la terre.
Des éclairs sinistres sillonneront les nues, dans une saison où ils
ne se produisent jamais. (En hiver, fin mars ?) La terre
sera remuée jusque dans ces fondements. La mer soulèvera des vagues
mugissantes qui se répandront sur le continent (Raz-de-marée).
Le sang coulera avec tant
d’abondance que la terre deviendra un vaste cimetière. Les cadavres
des impies et ceux des justes joncheront le sol. La famine sera
grande. Tout sera bouleversé et les trois quarts des hommes
périront. La crise éclatera subitement.
Les châtiments seront communs au
monde enfler et se succéderont sans interruption.
Lorsque mon peuple est tombé dans
l’indifférence, J’ai commencé à le menacer. Aujourd’hui, il mérite
Ma justice. Je suis venu sur la terre ; ils veulent Me chasser,
M’enlever Mon Saint Tabernacle, renverser Ma Croix et méconnaître Ma
Puissance.
- Ô Seigneur, dit Marie-Julie,
ayez pitié !
- Oui, J’aurai pitié du bon peuple, mais l’autre, Je
l’engloutirai. La terre s’entrouvrira et il disparaîtra pour
toujours. " 4janvier 1884
" Le Seigneur repeuplera la terre de jeunes plantes qui
grandiront et iront jusqu’à la dernière génération ; c’est-à-dire
qu’elles sont réservées pour voir la fin des siècles. " 9 mars
1878
La terreur se calmera au matin du
troisième jour (par analogie avec les trois jours de la Passion qui
s’achèvent par la Résurrection de Jésus).
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Le châtiment de Paris
La ville capitale de la France, sa
tête, c’est Paris. Dans les extases elle est souvent appelée " le
Centre. "
II faut une capitale à tout royaume.
Mais la fonction d’une capitale n’est pas de s’arroger, de
centraliser tous les pouvoirs, ne laissant aux régions que le devoir
de se soumettre. La Monarchie catholique savait tenir compte des
richesses de chaque province et veillait à sauvegarder les droits
des communautés, des familles, des corporations. La Révolution a
tout détruit en centralisant tout à Paris. L’action d’un centre peut
devenir catastrophique, s’il ne reconnaît pas de lois, hors de
celles qu’il fait lui-même.
À la Fraudais, Jésus pleure sur
Paris, comme II pleura sur Jérusalem. Que de grâces Il a donné à
cette ville ! Que de saints ! La Sainte Vierge l’honora de ses
visites. Que de protections contre les menaces de destruction !
Mais le Centre est devenu la tête
venimeuse sécrétant les mauvaises lois, les moeurs perverties,
l’insouciance égoïste et jouisseuse, et tout le corps a été infecté
de ces poisons, sans pouvoir défendre ses droits. C’est à Paris, au
Centre, au coeur de la France que le crime sacrilège de la
décapitation de Louis XVI a été perpétré, en haine du Christ en
haine de l’Église, en haine du droit divin. Paris est devenu la
capitale de l’esprit anti-Christ, nouvelle Babylone, nouvelle
Sodome.
C’est pourquoi elle devra subir un
châtiment exemplaire qui la purifiera par le feu de cette possession
mauvaise.
" Je tourne Mes regards vers
cette ville impie, ville ingrate, n’es-tu pas bâtie sur une montagne
de péchés ? N’as-tu pas fait couler des ruisseaux de sang ?
Autrefois, tu M’as donné des martyrs. Aujourd’hui, tu peuples
l’enfer et tu dépeuples le Ciel. Oui, Ma Justice vous visitera !
Vous, familles chrétiennes, qui portez encore la Croix au fond du
coeur, le souvenir de Mes bienfaits, fuyez cette ville ingrate qui
périra par Ma Justice ! " 6 avril 1877
" Quand le gouvernement verra ces
bouleversements et la révolte, il fera comme l’oiseau ! Il prendra
son vol et passera dans un autre pays et la France se verra libre
dans la révolution. Le premier soulèvement se fera dans la ville de
Paris et ce trône de mauvais rois s’écroulera comme la ville et ses
victimes périront dans ses murs... Bien des fois les flammes et le
feu se sont montrés dans cette ville criminelle, mais cette fois ce
sera la grêle de feu ensoufrée et qui étouffera les coupables.
Là, on violera les Tabernacles.
Là, on poursuivra les Pères de l’Église avec rage. Beaucoup ne
sortiront pas. Je recevrai le sang des martyrs pour aider les vrais
Français à obtenir la Victoire.
C’est là où les flammes dévoreront des églises, que la statue de
Marie sera brisée et jetée au feu... La France n’aura pour elle
aucun soutien. Elle sera seule et pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas
un Roi. " 27 avril 1877
" Mes enfants, La punition fut promise sur la ville de Ninive,
et, aujourd’hui, une punition grave, une punition terrible est
promise à la nouvelle Ninive que J’ai tant aimée et qui est de Mon
Royaume. " 12 mai 1881
" Si le Centre ne se convertit pas, il sera brûlé. Les pierres
qui ferment les demeures ne préserveront plus, car le feu de la
vengeance les réduira dans l’impossibilité de monter les murs
nouveaux. " 28 novembre 1881
" Soudain il se lèvera un fruit
déchirant du blasphème qui, du Centre de tous les maux, retentira
partout. Tout à coup, au milieu du Centre, il y aura des voix, des
cris, des chants odieux, des cris confus et le pauvre peuple sera
sans avoir le temps d’échapper. Les rues seront fermées, les
passages bouchés, un massacre douloureux au milieu de l’étendue du
malheur. Les véritables apôtres, connus par l’énergie de leur
courage, ce sera sur ceux-là qu’ils voudront se venger avec rage et
fureur, les deux jours, orage du ciel et de la terre, les éclats du
tonnerre viendront avant leur époque (hiver). Leurs éclairs viendront
sur la terre du royaume pendant les deux jours où se lèvera le
terrible orage. Plus de repos au milieu du Centre, plus rien pour se
délivrer pendant ces deux jours. Ils trancheront la tête aux uns
avec les armes de la mort, et feront mourir les chrétiens avec des
balles. Pendant deux jours et deux nuits, ni repos, ni sommeil sur
la terre. Beaucoup de monde périra. " 23 décembre 1881
" Il n’est pas qu’un châtiment
réservé à ce peuple ! "
En effet, sur le Centre, il y aura
comme une accumulation des différentes punitions qui menacent la
France : épidémies, pendant plusieurs mois, guerre civile,
occupation étrangère, pillage, tremblements de terre provoquant
l’effondrement de cette ville " minée ", incendies par fuites de
gaz.
Le châtiment des trois jours de
ténèbres y sera particulièrement meurtrier. II sera aussi
exemplaire, car il détruira " la salle de l’enfer ", où se prennent
les lois infâmes qui empoisonnent la pauvre France : l’Assemblée
Nationale.
" Dans cette Sodome, il y aura des lieux tellement bouleversés
qu’il ne restera plus un seul pavé en place. Il y a des lieux,
surtout autour de cette cité, où l’on ne retrouvera pas une seule
âme. "
4 septembre 1902
" Le feu du Ciel tombera sur
Sodome et principalement sur cette salle de l’enfer, où se
fabriquent les mauvaises lois ; elle sera engloutie et à sa place,
sera comme une immense carrière de laquelle, jus qu’à la fin du
monde, on ne pourra s’approcher sans un frémissement d’horreur. Le
feu du Ciel se mêlera au feu de l’enfer. L’eau y sera semblable à du
feu... Ce lieu va s’écrouler sur une immense distance aux
alentours... Jamais, on n’oubliera ces marques de Dieu, restées
visibles sur une terre où il y a de si beaux sanctuaires dédiés à la
Sainte Mère Immaculée. "
Toute la ville ne sera pas détruite.
Les banlieues seront aussi éprouvées. La Sainte Vierge et Sainte
Geneviève n’abandonneront pas les justes. Il y aura des miracles de
protection en particulier à Notre-Dame des Victoires. " Des Anges
viendront enlever les Hosties menacées de profanation. "
Mais le message de toutes ces
annonces répétées très souvent pendant la vie de notre amie est
clair : fuyez Paris. La fuite du gouvernement sera l’ultime signal.
La Providence avertira en temps utile, il faut prier et se tenir
attentifs à la Volonté divine. Jésus prévient longtemps à l’avance
pour éviter les effets mortels de la peur panique. Jusqu’au dernier
instant de sursis, il écoutera les supplications de Ses "
paratonnerres ", les âmes victimes, les familles chrétiennes, les
communautés ferventes. " Ces choses arriveront, à moins que, par
un miracle de Dieu, cette ville ne se convertisse. "
À Dieu seul, rien n’est
impossible... sauf de Se contredire !
Il n’est pas possible de fixer
précisément d’après les documents en notre possession, la
chronologie des événements à Paris. Pendant les 2 premières crises,
ce sera la guerre, civile et étrangère, la persécution religieuse.
Le grand châtiment devrait terminer la troisième crise. En effet, il
est annoncé que Le Roi qui aura commencé la reconquête depuis le
milieu de la deuxième crise ne pourra y installer son gouvernement.
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Henri V de la
Croix, Le Roi du Sacré-Coeur
Le Christ est le Roi de l’Univers et
donc le Roi des rois et il est donc de droit absolument légitime Roi
de France.
Comme Il délègue Ses pouvoirs
spirituels au Pape, il délègue ses pouvoirs temporels au Roi de Son
choix.
" Vois qu’à l’époque où Je
sauverai Mon peuple, ce ne sera par aucune puissance des hommes. Mon
Coeur divin sauvera seul. "
Le Roi qu’il donnera à la France ne
sera que Son humble instrument, son fondé de pouvoir, conscient que
tout pouvoir est donné " d’En-haut. " Par là, il réparera des
siècles d’usurpation et de mépris insolent des droits absolus de
Dieu sur Sa Création.
Jésus prévient les hommes trop
curieux : il est inutile d’échafauder de subtiles généalogies à la
recherche d’une légitimité selon les lois de la terre. Jésus seul
connaît la profondeur du mystère de l’origine de l’Enfant du
miracle. " En douter serait M’offenser ! "
Le mystère de ce Roi exilé et caché
jusqu’au jour où il devra obéir aux ordres divins, et prendre en
main les destinées de la France et aider au triomphe de l’Église et
du Pape, est un mystère total et doit le rester.
Cette annonce prophétique de la
restauration de la monarchie très chrétienne est maintes fois
répétée tout au long de la vie de Marie-Julie. Car il s’agit d’une
promesse divine : elle aura lieu, Dieu y engage Sa Parole, mais elle
reste conditionnelle quant à l’époque de sa réalisation. C’est, en
effet, par amour que le Sacré-Coeur donnera Son Roi. La relation
entre un Roi catholique et son peuple doit être à l’image de celle
qui unit le Christ à Son Église. II y faut beaucoup de charité
vraie, de grâce, beaucoup d’aide du Ciel, beaucoup de prières,
beaucoup de sacrifices.
Jésus se plaignit un jour de ce trop
faible désir de la France du retour de son Roi. " Vous ne demandez
pas assez La venue du Roi ! " Ce reproche s’adresse aussi à nous.
En 1873, Marie-Julie du Crucifix
annonçait un retour possible du Roi, si on priait et si la France
faisait un effort de conversion.
Les conditions politiques étaient
réunies. La place était libre pour le Comte de Chambord. Mais "
la France n’a pas assez prié ! "
Les monarchistes ont perdu leurs
forces dans des querelles fratricides. Les forces obscures de
l’anticléricalisme étaient déjà en pleine expansion. Bien sûr, ce
fut la déception à La Fraudais, quand le Comte de Chambord renonça
au trône, puis mourut en 1883, emportant avec lui tout espoir de
restauration.
Malgré cela, Marie-Julie,
reconnaissant que le Ciel n’avait pas donné de dates, et qu’il y
avait des conditions, ne cessa pas de transmettre fidèlement la
promesse divine. La Troisième République fut une succession
d’insolents assauts de l’esprit anti-christ déchaîné.
Malgré les avertissements du Ciel,
la France s’enfonça dans l’athéisme et les reniements des promesses
de son baptême. II s’en suivit deux guerres affreuses, mais la
France ne se réveilla pas et s’enfonça de plus en plus dans
l’ingratitude.
Dans les extases, les promesses de
Notre-Seigneur sont les mêmes, mais elles s’appliquent désormais à
" celui qui doit venir " et que personne ne connaît Tout ce
qui a été dit reste valable. Mais ces promesses sont accompagnées
d’une annonce de la nécessité absolue d’une grande purification
avant toute restauration. II ne faut pas attendre de paix consolante
avant ce châtiment mérité par la France coupable.
" Je bouleverserai, je renverserai la bande des méchants et des
impies. Je ferai triompher l’homme juste et les âmes ferventes. Oui,
je confondrai la terre que j’amènerai aux pieds du juste, de l’homme
qui doit gouverner la terre de France. " Notre-Dame, le 23 mai
1874
" Je ne suis pas le Roi des
Français, ni de tel ou tel peuple, mais Je suis le Roi de l’Univers.
J’ai voulu donner à la France un roi qu’elle a rejeté, mais celui
que Je veux lui donner, elle l’acceptera et elle le demandera, elle
le placera sur son coeur.
Mais, avant d’avoir ce Roi, la France aura une crise et une
tempête violente ; le sang des chrétiens se mêlera avec celui de
l’impie. Les jus tes tomberont, en petit nombre, mais il en tombera,
car le sang des bons servira aux méchants. Le temps sera court, mais
il vous paraîtra long. " 21 juin 1874
Cette annonce est contemporaine de
la renonciation du Comte de Chambord, faute d’union entre les
Français. Ce n’était pas qu’une simple question de couleur de
drapeau, comme le propagent ses ennemis. La blancheur qu’il aimait,
c’était la pureté et la France devait être purifiée, avant de
recevoir son Roi.
" Je viendrai le placer au milieu de Mon Coeur. Mon Coeur sera au
milieu de la Patrie ; son courage sera inébranlable. L’innocence et
la blancheur ont flotté à sa naissance et flotteront sur les cendres
de son tombeau. Les jours d’orage et de deuil ne sont pas passés ;
Je vous garderai et vous protégerai, ne craignez rien. "
Notre-Dame, le 3 juillet 1874
" Je veux que la France abjure ses erreurs. Marie Immaculée lui
donnera un baptême nouveau, puis, après, je lui rétablirai son
trône. Je lui apporterai cette belle palme de pureté au milieu de ce
trône. Mon frère en Jésus-Christ qui la gouvernera conservera
l’innocence et la pureté et Jésus et Marie le béniront, béniront sa
Charité et sa Foi héroïque. " Saint Louis, le 25 août 1874
" Jamais, pauvre France, tu ne
seras gouvernée par un autre que ce Roi de Mon choix.
Je viendrai Moi-même au moment où
il y aura le moins d’apparence d’espérance. Je Me placerai au milieu
de la France ; J’appellerai tous Mes enfants autour de Mon
Sacré-Coeur et Je donnerai au vainqueur de la France la bannière où
est gravé Mon Sacré-Coeur.
Après cette terrible épreuve,
J’abrégerai le temps des châtiments à cause de Mes victimes, à cause
de Mon Sacré-Coeur et enfin pour donner plus vite le Roi choisi et
élu par Mon Divin Coeur.
Je peuplerai la terre de France de fleurs, c’est-à-dire de coeurs
purs, généreux, repentants qui aimeront la Sainte Église, le Saint
Père et le Roi. Je bénirai cette terre et Mon peuple échappé. Je
donnerai à la France une génération nouvelle. Ils grandiront dans Ma
grâce ; ils suivront sous le règne d’un Roi très pieux qui, par ses
vertus, fera le bel ornement de la France. J’aime mieux que tu
oublies d’autres révélations que celle-ci ; Il ne faut pas que Mon
peuple soit surpris des châtiments promis. " 1er
décembre 1876
" La Croix allait vaincre les grands héros. Ils l’ont portée à la
face de l’ennemi et elle leur a donné la victoire... Vous Chrétiens,
qui allez passer un terrible moment, prenez la Croix pour soutien...
Quand le Roi élu et Sauveur de la France aura vu le triomphe de la
France, il fera écrire par tout : In hoc signo vinces ; par ce
signe, tu vaincras ! La France sera sous le signe du Sacré-Coeur, de
la Croix et de Marie. " 11 mai 1877
" Pour ramener le Roi choisi et
élu de Dieu, il faut que tous ceux qui sont au pouvoir soient
balayés. Le poison est resté sur le trône, il faut qu’il soit
purifié, car c’est un autre Saint Louis qui doit s’asseoir sur les
lys embaumés. Les cadavres des ennemis de ce Roi seront tombés sous
les pieds de ceux qui l’accompagneront sur le trône où il doit
régner, rétablir la paix et faire refleurir partout le bien.
Toutefois, continue l’Archange Saint Michel, il restera encore des
ennemis debout, quand le Roi en prendra possession, parce qu’il
viendra dans le cours de l’orage ; mais il sera sain et sauf car la
Mère de Dieu le garde comme son propre fils et l’a réservé pour être
l’héritier d’une couronne méritée qui lui aura été ravie. Les jours
d’exil durent encore et coûtent bien cher à ce Roi fidèle,
catholique, mais il sera d’autant plus récompensé. Laissons dire et
affirmer aux hommes qu’il ne reviendra jamais. Écoutez-les, puis
demandez-leur, s’ils sont prophètes !
Je marche sur la France ; je la
veille de près, parce que le Seigneur est proche. Un autre attend
dans la solitude avec résignation l’appel de ses frères pour donner
de beaux jours florissants à celle que de saints rois jadis ont si
bien gouvernés. Mais soyez sûrs qu’au moment où la décision
commandera le choix, soyez sûrs qu’il ne sera pas le premier, celui
que l’exil possède dans sa solitude. Il y a encore les restes d’une
famille qui prétend aussi à une place, à un sceptre et à une
couronne. Mais cette race n ‘est pas dans le dessein de Dieu, parce
que sa malice a été jusqu ‘à faire une innocente victime qui a donné
son sang pour garder sa Foi. C’est Louis XVI, cette dame royale dont
le nom sera chère à la France. Les descendants des frères meurtriers
prétendent avoir un droit au trône qui a été souillé par celui de sa
race qui a gouverné. Mais cette famille a un fond très mauvais.
Celui qui attend, c’est celui que
l’on appelle l’enfant du miracle. Ce royaume n’a pas encore connu
que son nom, mais plus tard il connaîtra le fond de son coeur. Il
est réservé pour les grandes époques. " (6 septembre 1890)
" Toutes Mes paroles prophétiques
véritables, ô Roi de l’exil, t’appellent et t’acclament. Sans trop
tarder, Je te rendrai à tes sujets et à ton peuple qui porte sur sa
tête la même fleur que tu aimes. Cette fleur, c’est le lys, ô Roi,
enfant du miracle, ne t’apprêtes-tu pas à venir de l’exil sous une
épaisse poussière remuée par les fureurs des meurtriers de ton pays.
Tu t’apprêtes à venir sur le bord de cette terre qui te fut
étrangère. Du nord des frontières ta noble personne passera à
travers les légions qui n’attendront que toi pour lever une
vengeance. Mais, comme au jour des ténèbres, leurs yeux se
voileront, l’exil s’éteindra et Ma Justice s’accomplira. Tu passeras
pour aller reprendre le sceptre de gloire. Tu en tremperas la pointe
dans le sang des Romains, pour la défense du Souverain Pontife, le
lien de tous les fidèles.
J’aurai de profondes paroles de vie et d’encouragement. J’ai
trouvé sur la terre de sages messagers tout prêts à obéir, pour
porter ces paroles... " 22 mars 1881
"
Peuple fidèle, ne
désespère pas... Il y a au Ciel un Saint Louis à qui le Ciel réserve
une grande mission prochaine. L’immense Miséricorde divine a réservé
des protecteurs, mais, enfants de la victoire, il faudra les payer
par bien des souffrances et compter bien des sacrifices ".
23 janvier 1882
" Ce seront des essais sur le trône de France pour les malheureux
qui ne sont ni proches, ni choisis pour devenir les sauveurs, essais
qui feront un grand mal au reste de Mon peuple... Le commencement ne
s’étendra pas partout, le second et le troisième viendront partout.
C’est là que seront la violence et le mal. Après, Je choisirai, Je
ferai appeler, nommer par les âmes, le véritable consolateur de Mon
peuple et de l’Église, celui qui reconstruira Mes Temples dévastés,
incendiés sous la violence de la guerre civile. " 15 juin 1882
À la mort du Comte de Chambord, en
1883,il est dit : " Il faudra rester où le Bon Dieu nous aura
placé et beaucoup prier. La France n’ayant pas mérité celui qui
devait la sauver, Dieu l’a enlevé de la terre ; C’est le premier
châtiment. " 17 octobre 1883
" Quand la terre aura été
purifiée, de beaux jours reviendront et le Sauveur choisi par nous,
inconnu de Mes enfants jusqu’ici, viendra.
C’est une âme bien belle, c’est une fleur spéciale de vertu et le
Coeur adorable de Mon Fils commence à lui préparer ses nobles
dignités et il viendra au nom du Sacré-Coeur avec la poitrine
décorée de l’Adorable Coeur de Jésus. La grâce du Ciel sera avec lui
et les ruines seront relevées. " 19 septembre 1901
" L’étranger entrera dans le royaume de la Fille aînée de
l’Église avec toute son armée ; il fera une longueur d’un espace
mesuré par Moi. Je les arrêterai et, dans cet arrêt, Je susciterai
le Sauveur, du reste de Mes enfants. Il traversera l’Est et semblera
sortir du fond du Nord. Je le conduirai jusqu’au midi et de là, Je
le ramènerai non pas sur le trône d’aujourd’hui, car il n’y en aura
plus, même pas de base pour en fonder un autre. " 18 septembre
1902 En effet, Paris aura été détruit.
" À celui qu’Il aura choisi, Dieu donnera toutes les grâces et
les lumières nécessaires qui lui feront connaître les moyens par
lesquels il devra mettre tout en oeuvre pour la régénération de
l’humanité, telle que Dieu la veut. " 9 février 1914
" Il n’y aura pas une multitude d’hommes à conduire au trône de
paix l’homme juste et sage choisi pour relever les ruines de la
Fille aînée de l’Église. " 16 juillet 1914
" Il sera facile devoir que l’on veut moins que jamais, de celui
que le Ciel a dessein d’envoyer sous un ciel chargé encore des nuées
du combat de ses ennemis et de ses amis. " 7juillet 1882
Mon peuple bien aimé de France,
Je vais Me disposer à entrer sur la terre qui fut le trône de Saint
Louis... Cette même terre, Je la prépare à celui qui est méprisé des
hommes et regardé comme incapable, parce qu’il est chrétien et qu’il
croit à son retour sur la terre de son berceau. Ses épaules
porteront comme les miennes le manteau de l’abomination, ainsi que
celles de ceux qui espèrent le voir ramener la paix.
Je le vois venir de bien près de
la terre des martyrs, sur le sol où l’Église a tant de fois
prononcé, par la bouche de l’Esprit-Saint de la terre, le nom de
tant de chrétiens jugés dignes de monter sur les autels,
c’est-à-dire de ceux dont la sainteté a été reconnue ". (Rome) 21 juillet 1881
Notons que Notre-Seigneur emploie
les mêmes termes " méprisé " et jugé " incapable " par
Lui-même, en tant que Sauveur et pour le Roi qui doit sauver la
France du chaos. Le serviteur n’est mieux traité que le Maître.
C’est le signe de la Croix, qui masque toutes les oeuvres voulues
par Dieu sur cette terre.
" Le prince de la terre digne
d’honneur et louable, à cause de sa grande confiance et de la grande
Foi qu’il a dans son attente, à cause de la blancheur qu’il aime et
préfère à toutes les autres couleurs, sans que son coeur s’y
attende, le Seigneur lui réserve de bien grandes paroles de grâce et
de puissance qui lui seront remises par un messager de la terre,
chargé des ordres du Seigneur. Avant que la langue reste sans
mouvement, avant son repos tout entier, le Seigneur a de grands
envois à laisser tomber de la bouche, sous la main de Ses
serviteurs, pour celui qui n’est point appelé de Dieu en vain, qui
n’est point acclamé par un vrai nombre, triomphateur des couleurs
impures qu’on va lever dans la France et faire flotter dans toute sa
longueur et largeur.
Vous, amis du grand destiné, vous
porterez à sa rencontre la blancheur que son coeur aime tant. Le
souffle du vent fera flotter sa bannière et, de loin, ses yeux
mouillés de pleurs d’action de grâces, verront la bannière flotter
sur son tombeau, au jour de ses religieuses funérailles. "
(Il sera fidèle jusqu’à
la mort). 15 mars 1882
Après l’évocation des terribles
combats, la Colombe dit :
" Ce sera la veille du magnifique
triomphe, où les amis fidèles en cortège unis, se seront rendus sur
les frontières françaises, pour lever la blancheur du noble étendard
que J’ai destiné pour la France nouvelle.
Celui qui la renouvellera est
appelé à travers d’immenses difficultés, périssables selon le monde.
Selon Ma Puissance éternelle, il est appelé comme l’homme
enveloppé de prodiges ; son manteau sauvegardera sa noble personne
et toute la cour qui l’assiste, unie aux amis de la France. Ils le
conduiront aux chants de la victoire jusqu’au lieu où il y aura
plusieurs combats, luttes, détrônements, sang versé, révoltes
indignes, avant qu’il monte s’asseoir, ce noble et digne fils de
Saint Louis, sur cette chaise dont la souillure n’est pas encore
effacée. " 28 décembre 1880
Sa venue sera annoncée, par des
signes et des révélations. D’après les textes incomplets que nous
avons, nous pourrions résumer les événements comme suit, sous
réserve d’informations complémentaires.
Tout commence par une prise du
pouvoir par les révolutionnaires à Paris, une période d’anarchie et
de persécution religieuse, puis l’intervention de forces étrangères.
La France sera divisée en deux zones " Ceux qui sont nouvellement
entrés vont résider au Centre. L’autre partie sera donnée, comme
commencement de conquête, à celui dont le nom sortira bientôt pour
être proclamé roi des Français. "
Il s’agit du " prétendant que le
Ciel refuse. " II siégera probablement à Lyon, devenue capitale de
la 2ème zone. C’est alors que le vrai Roi se fera
connaître et que les signes seront donnés à ses amis de France et
d’Allemagne. II devra affronter les forces du pouvoir de la zone
Nord et les forces de l’occupant du trône. D’où des combats sur le
Rhin (Le grand torrent) puis autour de Lyon et enfin entre
Paris et Lyon pour la reconquête de la capitale. Le grand châtiment
atteindra les ennemis dans leur retraite. Le Roi sera sacré, mais
dans les ruines de Paris (?) dévasté. Tout au long de ces rudes
combats, il sera aidé et guidé par le Ciel. Cette reconquête devrait
durer environ 7 mois. Ensuite le Roi ira à Rome délivrer le Pape.
L’Italie sera alors en pleine persécution.
" Il est proche le moment où
l’oracle ne cessera de prévenir, pendant quelques semaines, mais
d’une voix forte et relevée, et de donner au peuple qui habite la
contrée de Marmoutier où a vécu Saint Martin
(abbaye située à 3km de Tours, fondée par Saint Martin au quatrième
siècle - ne pas confondre avec Marmoutier dans le Bas-Rhin) les
travers, les luttes et révolutions, rien que pour cette contrée de
Touraine. Le nombre des mauvais y est immense. Le nombre des bons y
est réduit à une valeur très réduite.
Après qu’une dame aura parlé pour les Tourangeaux, sa voix
changera. Un cri perçant s’en échappera. Elle verra de ce lieu la
lutte première se lever sur le Centre du Royaume, pour ne plus se
tarir qu’à l’heure où viendra l’Appelé de Dieu, le Rejeté et le
Délaissé de la plus grande partie des hommes. C’est au moment où la
voix de Dieu l’appellera que le Royaume finira sa terreur. " 25
août 1882, en la fête de Saint Louis
" L’heure est proche où beaucoup
de monde sera ébranlé, où ceux qui n’auront pas voulu suivre les
bonnes lois seront sous le grand coup du regret.
Il n’est plus temps ! Ils ont
voulu partir pour l’abîme ! Il est ouvert ! Ils n’ont pas voulu Mon
Roi, ils ont préféré le trône des hommes infâmes. Ils l’auront pour
peu de temps. Ils seront bien malheureux. Ils ont voulu l’abîme !
Ils y sont arrivés. Ils ont méprisé l’avenir de Mon serviteur
(le Comte de Chambord). Ils ont donné la préférence aux
révolutionnaires. C’est leur temps. C’est leur temps qui commence et
pour le petit nombre, c’est l’entrée des grands malheurs par leur
faute.
Mais espérance ! Ils ont tout engagé avec eux, mais le Ciel saura
conserver les amis de Sa promesse. " 12 juillet 1881
" Mes enfants, Il n’y a plus que
deux choses qui dévorent la pensée de ces hommes d’autorité
gouvernementale : c’est l’Église, c’est le Roi. Ces deux choses
animent au fond de leur coeur une passion que rien ne pourra ternir,
et cela parce que Je destine Mon serviteur exilé à rentrer sur la
terre de sa naissance. Il sera l’appui et le soutien de l’Église,
Mon Épouse, dans les dernières luttes que lui tiendront, à lui, les
princes étrangers, jaloux d’un règne si plein de paix et de fidélité
à l’égard de l’Église et de son Chef
Ma Divinité va être déchirée ; toute Ma Puissance et Mon Règne
vont tomber sous les noires peintures de leurs abominables paroles.
"
14 juillet 1881
" Après qu’ils se seront vengés
de tout, il viendra celui que la Bonté merveilleuse de Dieu a élu à
travers tous les nuages obscurs, bien que cela paraisse impossible.
Elle est si voilée, qu’il n’y arien d’apparent pour les aveugles et
pour ceux qui ne voudraient jamais connaître son nom, ni le nom de
tous ceux qui lui ressemblent par le caractère et surtout par la
blancheur royale. Tout est possible au Seigneur. Cet arrêt est
impossible aux hommes, mais quand [bien même] l’univers serait rangé
pour empêcher ce passage triomphant, Dieu a des aides, Il a Ses
puissances, et sans effort, Il le rendra maître et sauveur.
Là où le serpent porte la dent,
la morsure est ineffaçable. Le temps est bien proche où la dent du
serpent déchirera la réputation, l’honneur, la royauté de l’Ami du
Sacré-Coeur. Mais sa morsure ne l’atteindra pas ; elle ne fera que
parcourir les régions depuis la France jusqu’à l’étranger.
Il faut que ce coup passe et que
la violence décharge l’écume de sa rage. Tout cela est proche. Le
mal a fait un long chemin en immenses profondeurs. Nul ne peut le
réparer sans lutte, sans crise, sans combattre jusqu’au sang.
Il ne reste plus que le dernier effort. Tout est là dans cet
effort, ses coups, ses iniquités, sa terreur tout entière. Je dis :
tout est là. Paroles claires et sans nuages. " 19 juillet 1881
" Mon peuple a bien mérité que Je
fasse en son honneur une manifestation merveilleuse qui brûlera la
langue de ses opposants et attirera la vengeance sur les fronts
abîmés de meurtrissures et de poussière.
Pendant que J’aurai placé à
l’abri du danger mes victimes, serviteurs et familiers bénis, tant
que le flambeau ne sera point apparu, Mon peuple présent, tu ne
bougeras pas d’ici cette heure du lieu de repos où Je vais te
placer. "
Allusion au signe céleste, sorte
d’aurore boréale, décrit dans le chapitre avertissements. On devra
attendre ce signe, afin d’éviter toute manoeuvre intempestive -
allusion aux " activistes " impatients, qui ne font
qu’aggraver la confusion !
" Mais quand, environ vers les
deux heures du jour où je lèverai le voile, commencera à paraître,
sous le ciel, l’appel des amis et des frères du Sauveur, en Mon
amour et en Ma Puissance, Mes victimes se lèveront aussi à leur
tour, sans abandonner ceux qui auront travaillé à Mon oeuvre et
elles iront porter la Sainte Bénédiction à celui qui rentrera, le
front dans la poussière, en se courbant sous l’appel du Seigneur
avec toute sa cour. Il arrive en face de Mes amis et des siens qui
sont invités à aller à sa rencontre
Ces chers serviteurs et victimes
ne porteront le drapeau sans tache, que décore le Lys de mon Coeur,
qu’en revenant vers le Siège, car sa Majesté, instruite des desseins
du Seigneur, aura obéi ponctuellement à Ses ordres divins. Ma
volonté divine permettra que ces noms brillants des Français, Mes
apôtres et disciples, soient imprimés sur le blanc drapeau du
Sauveur, qui restera avec lui, dans sa demeure, sur son trône. Dans
l’avenir des siècles, la France redira l’honneur et la gloire des
illustres vainqueurs du Roi choisi et élu par le Sauveur de son
peuple...
Ce ne sera qu’après quelques
jours de repos que les chères victimes et amis connus et présents
seront réunis sous Mon oeil adorable, pour célébrer, en action de
grâces, les Augustes Mystères dans Mon Temple détrôné et appauvri
par les affreux ravages du temps commencé. Sous ce toit bénit,
l’Apôtre fidèle posera sa main consacrée sur la tête de celui que le
Ciel aura conduit et amené par une voie miraculeuse.
Il sera difficile de trouver de
grands pasteurs en ce moment, car le vide sera si profond qu’une
grande partie de la terre sera comme des lieux inhabités. (Après le
grand châtiment)
Après avoir reçu la très Sainte
Bénédiction, avec ses compagnons et Mes nobles défenseurs, leur
désir et Mes desseins sont qu’ils s ‘acheminent avec joie, portant
la bannière blanche au lieu où J’aurais clairement dit l’heure de sa
venue, d’où J’aurais envoyé les messagers porter la nouvelle et
l’espérance du salut.
Au Sanctuaire où déjà Mes dons
sont au comble de toute gloire et consolation, reposera ce signe de
victoire, la bannière blanche.
Et l’Appelé, avec des larmes,
louera Ma bonté, et en imitant le roi Saint Louis, se frappera la
poitrine et se placera la figure contre terre.
Mon peuple, attends la clarté
sans ombre des choses plus complète en Mon immense travail ; Il sera
beau, le triomphe de la terre, la venue de l’Exilé au Siège de la
Croix...
Cette fête désirée, acclamée ne sera plus pour réjouir tes yeux,
mais de plus haut, voyant l’allégresse des nobles familles, voyant
l’éclat de Ma gloire les vêtir, la sublime envie de ton âme ; partie
de la terre, serait de revenir partager l’allégresse. Mais Mes
desseins sont écrits bien plus profondément. Pas un coeur, bientôt
ne doutera. " 8 juillet 1882
" Selon les désirs ardents de Ma
puissance, tu viendras, de temps à autre, soutenir l’espérance de
Mes apôtres et de Mes serviteurs ; en attendant que l’homme de leurs
désirs ne lève enfin le voile... Je t’enverrai de temps en temps,
annoncer la bonne nouvelle. Du haut du Ciel, tu descendras presqu’au
milieu de Mes serviteurs qui auront à faire un travail double de
celui d’aujourd’hui. " (9 février 1882)
" C’est vers la fin de la
troisième crise qu’on amènera celui qui n’a guère d’espérance, qui
n’est guère agréable ni consolant. Son nom passera dans le soleil,
rapidement, comme un éclair, afin que le peuple sache qu’il n’est
pas le vrai roi qui doit monter sur le trône.
(Un prétendant)
C’est là que ses amis marcheront
à l’encontre du nouveau Sauveur pour le terrasser dés son entrée, et
l’empêcher d’arriver au trône qui lui est destiné.
Le vrai Roi viendra du côté du
Levant. (II aura le secours d’amis étrangers et de troupes angéliques) A deux
lieues du Centre se trouveront réunies les armées des gouverneurs
d’aujourd’hui ; C’est là, dans une grande ville, que Dieu les attend
pour leur donner ses grandes marques et aveugler ces barbares qui
seront opposés au futur Sauveur.
D’autres iront plus avant pour
l’attendre à son entrée, d’autres plus nombreux que ceux qui auront
été terrassés par l’aveuglement de la Justice.
Le Roi aura déjà fait dix à douze
lieues (Une lieue = 4km)
sur la terre de France, en direction du trône. C’est là que Dieu
attend Ses vrais amis pour les réjouir de Son grand signe.
L’étendard blanc sera levé dans ce lieu dont le nom sera dit.
Il passera, malgré le rempart qui
lui sera opposé, et ses vrais combattants ne craindront rien, car
sur eux planera la protection. Il marchera, foulant aux pieds ses
ennemis que l’aveuglement aura renversés.
Il viendra jusqu’au trône, avant
que le combat ne soit fini.
Celui qui avait été désigné, en descendra honteux à la confusion
de ceux qui l’y auront placé. " 9 mai 1882
" Ce n’est pas un pasteur du Centre qui aura l’insigne honneur de
couronner de gloire le Roi, l’héritier qui aura mérité de gouverner
sa patrie. Ce pasteur sera jeune ; ses 45 ans ne seront pas sonnés.
Il viendra du diocèse d’Aix. Les pasteurs qui gouvernent aujourd’hui
les diocèses ne seront plus sur leur siège épiscopal. Le glorieux et
digne enfant de Dieu qui sacrera le vrai Roi, sur les ruines du
Centre, quand la terre sera bien désertée, viendra d’assez loin ".
26 mai 1882
Le moment le plus éclatant sera celui où les ministres chrétiens,
qui s’étaient tous dispersés sous la dent des tigres, reviendront
par d’affreux chemins, pour le jour solennel. Parmi les ministres du
Seigneur, amis du Roi, je n’ai vu que 4 évêques. 5 septembre
1882
" Du Ciel, tu verras le triomphe de l’Église planer sur le front
de Mon vrai serviteur Henri de la Croix ; Il viendra consoler
l’indigence, renouveler le sacerdoce dévasté, affaibli et tombé
comme une branche sous la scie de l’ouvrier. Sa charité renouvellera
le sacerdoce, relèvera les statues de Ma Mère, fera remonter les
calvaires insultés et réduits en morceaux. " 14 février 1882
" Après ce sera un Royaume purifié. En des contrées, il restera
très peu de monde. La Justice fauchera une multitude, mais les
justes seront préservés. Ma France plongée dans le crime
ressuscitera glorieuse. Le règne de la paix sera prolongé de 25 ou
30 années, sous la direction d’une âme que le Divin Coeur réserve à
Son peuple. A la montée de ce Prince qui deviendra roi, ma France
nouvelle sera purifiée, ennoblie, ravissante à mes yeux. "
Notre-Dame, 23 juillet 1925
" Je ne quitterai mon voile de deuil qu’au beau matin de l’aurore
de la paix, où mon sol sera purifié, où mes justes chanteront le "
Te Deum " d’action de grâces pour la période du temps de paix,
marqué par la divine Volonté. Il peut monter ce temps encore,
jusqu’à 40, mais pas beaucoup plus. " Notre-Dame, 24 novembre
1922
" Celui que l’exil réserve, c’est
lui qui marchera sur la Ville Éternelle, avec les braves combattants
qui l’auront assisté. L’Auguste Victime et tous ses enfants dans la
Foi n’attendront plus qu’un miracle. Sans un miracle, rien ne pourra
se faire : rien ne pourra rentrer dans la paix profonde.
" Sans Moi, vous ne pouvez rien
faire ! " (Saint Jean, XV-V)
Mais il faut demander ce Miracle !
Et remercier Tout ce que nous avons à faire, de notre côté, c’est :
prier, souffrir, obéir avec Jésus.
Dans l’extase du 4 mai 1880, nous
trouvons un exemple de la Présence constante de Jésus auprès de Ses
Justes, de ceux qui souffrent persécution pour Son Royaume de
justice, et le rappel de la valeur fondamentale pour l’Église du
Saint Sacrifice de la Messe, du Crucifix, du Précieux Sang comme
Bouclier et comme Arme contre les forces du Mal, des cinq Plaies
comme " mémoire de l’infinité de la faute, lavée dans l’infinité de
la douleur, par l’infinité de l’amour. " On y voit aussi la
vigilance des Saints Anges et leur amour du Saint Sacrement.
" Pendant la douleur qui fera
fuir les habitants de la Ville éternelle, plusieurs ministres du
Seigneur, désirant mourir pour la Foi, se réfugieront dans un Temple
qui ne touche pas le sanctuaire du Vatican, mais qui en est le plus
rapproché et à sa droite.
(Église du Transtevere ?) Sous leurs yeux demeurera un Crucifix de
moyenne grandeur.
Des cinq Plaies du Crucifix
jailliront, à la fois, cinq flots de sang. Ce Sang jaillira si fort
que deux Anges, dont la forme ne sera pas vue, le recueilleront dans
deux calices qui seront vus, entourés d’une auréole.
Je vois aussi que les chaînes de
Saint Pierre seront portées invisiblement et miraculeusement, au
Christ qui laissera jaillir Son Sang. Ce miracle se fera pour
toucher les coeurs impies, et desserrer un moment les liens du Père
Commun des fidèles, qui sera sous les coups de ces coeurs sans
pitié.
Les deux calices, où le Sang du
Sauveur aura été recueilli, seront déposés, par les Anges, sur le
grand Autel où le Saint-Père célèbre chaque jour le Saint Sacrifice.
Personne ne pourra gravir les marches de cet Autel.
À une heure de la nuit, heure de
l’Agonie au jardin des Olives, le Père des fidèles, pieds nus et
accompagnés d’apôtres qui l’aiment et qui sont aimés de lui, par
privilège, montera à l’Autel où se trouvent les deux calices.
Il ne pourra gravir ces marches,
sans verser un torrent de larmes et sans être saisi d’un infini
respect. Cet Autel sera le sien, comme Il fut celui de Pie IX. Il
verra, écrit dans le Sang du calice de gauche :
" Courage, très Auguste Pontife,
le sang des Français, qui sont aussi tes enfants, vient s’offrir
jusqu’à la mort pour ta défense. "
Je vois le saint Pontife boire
une goutte de Sang, de l’autre calice, de celui où il n’y a rien
d’écrit.
Ce Sang le rendra conforme à son Sauveur mourant en Croix. 4
mai 1880
Le Roi aidera le Pape à vaincre les
hérésies et les fausses religions. Le triomphe de l’Église et de son
Chef, le triomphe du Roi convertiront un grand nombre d’infidèles.
" Dans Ma Sagesse Éternelle, J’ai le dessein de réserver un
nombre immense de Juifs, car, au jour de Ma réjouissance Je veux les
confondre... Je veux que ce peuple voit Ma Puissance. " 18
janvier 1881
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Protection et remèdes
Tout ce qui précède met en nos âmes
un mélange de sentiments de crainte et un besoin de recours
confiant.
C’est tout naturel, quand on perçoit
bien le caractère sur humain et tragique des événements prédits.
Nous sommes bien petits et démunis. Nous sentons bien le besoin d’un
Sauveur, d’une certitude rassurante. Que faire ?
Tout d’abord, bien penser que le
lion démoniaque est déjà à l’oeuvre, " dévorant les âmes. "
II faudrait être totalement aveuglé pour ne pas voir son action en
ces jours de boucherie, de désunion et de reniement. Même si ces
événements ne devaient pas être pour notre génération ! II faut
gagner des forces, des grâces pour ceux qui devront les affronter,
pour les générations futures. Ce fut une des missions de Marie-Julie
du Crucifix. Si nous avons encore la Foi, c’est à cause de ses
souffrances et de ses prières, unies à celles de Jésus. Nous lui
devons beaucoup.
Il faut tout d’abord, comme elle
nous le dit tant de fois, remettre notre âme, notre vie corporelle
et spirituelle, la vie de tous ceux pour qui nous devons prier,
entre les mains de Dieu :
" Mon Dieu, Je remets Mon âme
entre Vos Mains. J’accepte Votre volonté, quelle qu’elle soit, si je
dois vivre, ou si je dois mourir. "
" Ma fille, ce qui plaît à Dieu
par-dessus tout, c’est de recevoir avec le même amour avec lequel Il
le donne, tout ce qui va dépendre de Sa volonté adorable. C’est la
gratitude pour tout. " " J’aime tant la reconnaissance. C’est un
bienfait qui a une valeur inappréciable sur la terre. Au Ciel, vous
verrez la beauté de ces grâces. Une action de grâces, c’est pour
Moi, une ivresse de joie. "
La valeur des prières ne vient pas
de la quantité des paroles, mais de la pureté de l’intention,
l’humilité
de la demande.
" Mon Jésus, j’ai grand besoin de
Vous ! Je n’ai besoin que de Vous ! "
La pureté, c’est Dieu qui la donne.
II faut être en état de grâce,
c’est-à-dire confesser ses fautes à un prêtre fidèle. (" Le
nombre des bons prêtres sera bien petit. ")
- II faut faire tous les sacrifices
pour assister à la Sainte Messe de toujours et communier le plus
fréquemment possible, en esprit de charité pour ceux qui en sont
privés. " La pratique de la communion spirituelle fréquente plaît
beaucoup à Jésus. " " L’amour pour le Saint Sacrement est celui qui
enflamme le plus les âmes. C’est aussi celui que redoute le plus
l’ennemi des enfers. "
" J’ai en tout temps le Dieu de
mon coeur et en tous lieux le Coeur de mon Dieu.
- Bien entendu, cela suppose
l’observation des commandements de Dieu et de l’Église, selon le
devoir d’état, la charité envers le prochain, matérielle et
spirituelle.
Attention à la médisance ! " La
médisance et l’enfer, les deux plus grands amis. Ils sont toujours
d’accord et prêts à agir. "
" Respectez les prêtres, C’est à
Moi de juger ! "
- Accepter avec patience les croix,
les contrariétés, les traverses de l’existence et y ajouter le sel
de quelques sacrifices plus personnels, en se souvenant de la
patience et la compassion du Christ.
" Ma chère enfant, sur terre, il
ne faut jamais s’inquiéter. Il faut laisser agir la douce et sainte
Volonté de mon Fils. "
Tu diras : " Mon Dieu, tout Vous
regarde et rien ne me regarde moi-même, si ce n’est de Vous prier et
de me soumettre. Je reste tranquille sur ma croix et dans Votre
amour. "
" Tu ne désespéreras jamais, dût plutôt tout s’écrouler, la terre
fut-elle couverte de feu et de charbon. " 11 février 1878
- Utiliser l’eau bénite qui possède
un pouvoir souverain contre les assauts de l’Ennemi. Mais il faut
que cette eau soit bénie selon le rituel traditionnel.
- Faire souvent le signe de croix
avec cette eau bénite.
- La prière du Rosaire avec
méditation des mystères est essentielle, en évitant la
précipitation. Ce qui compte, c’est le recours confiant à la Sainte
Vierge, à Saint Joseph, aux Saints et aux Saints patrons en
particulier.
- L’assistance de l’Ange gardien et
de Saint Michel est très puissante contre les puissances du mal. Ils
sont les messagers de nous à Dieu et de Dieu à nous. Un Ange gardien
de Marie-Julie lui reprocha un jour d’avoir négligé de l’invoquer :
" Tu pries sans m’invoquer ! Tu es donc bien puissante pour prier
toute seule ! Je suis là et tu ne m’invoques pas ! "
Notre amie comprit bien la leçon et
en fit son profit.
" Ô nos Saints Anges gardiens, quand nous oublierons la Divine
Présence du Bien-Aimé, pensez-y pour nous, adorez-Le pour nous, afin
que pas une minute ne soit sans la pensée du Bien-Aimé. " 22
juillet 1926
En réparation des profanations et
des reniements :
" Quand vous le pourrez, mes
enfants, dites, soir et matin, le Miserere tout entier. Si vous êtes
empêchés, dites-le au moins une fois. Si vous ne le pouvez pas,
récitez un Pater et un Ave, ou l’acte de contrition au pied de la
Croix ou en vous tournant vers l’Église. "
" Priez beaucoup pour l’Église, pour les prêtres et pour les
pêcheurs, pour ceux qui vont faire lever le désordre et recrucifier
mon Fils. Mes enfants, faites le Chemin de Croix qui, en peu de
temps, mènera au Ciel bien des âmes... Faites beaucoup de
communions, récitez le chapelet. " 2 février 1881
Les prophéties comportent une liste
de moyens simples, prescrits par le Ciel, à utiliser au cours des
grandes épreuves, il ne s’agit pas de magie ou de superstition. Il
s’agit de gestes simples, humbles qui sont des actes de confiance en
l’Amour de Dieu, tel qu’il se dévoile dans le Coeur Sacré de Jésus,
qui, Lui, est le seul Sauveur.
Peste mortelle - Un seul remède
pour se protéger - Avaler un papier très mince sur lequel sera écrit
: " Ô Jésus, vainqueur de la mort, sauvez-nous ! Ô Crux ave, Spes
unica ! " (27 mai 1880)
Pour les animaux :
accrochez une médaille de Saint Benoît à leur cou.
Pour les cultures :
médailles de Saint Benoît dans les plantations.
Pendant les grandes calamités :
réciter la prière suivante à la Sainte Croix :
"Je Te salue, je T’adore, je
T’embrasse,
O Croix adorable de Mon Sauveur !
Protège-nous, garde-nous,
sauve-nous !
Jésus t’a tant aimée !
A Son exemple, je T’aime !
Ta Sainte image calme mes
frayeurs,
Je ne ressens que paix et
confiance. "
Pendant les grands orages :
" Ô Crux, ave, Spes unica ! Et Verbum caro factum est. Ô Jésus,
Vainqueur de la mort, sauvez-nous ! "
Pendant les guerres :
" Pour dissiper toute crainte et toute frayeur, vous ferez
toucher à votre front l’image ou la douce médaille de Marie
Immaculée. Vos esprits resteront calmes. Vos intelligences ne
craindront pas l’approche de la terreur des hommes. Elles ne
ressentiront pas les effets de Ma grande Justice. "
" Mes enfants, reprend la Sainte
Vierge, je dirai encore aux pères et mères de famille qu’il serait
bon de faire porter à leurs enfants, petits et grands, une médaille,
qui n’existe pas, mais que l’on pourrait faire faire, très peu
large, comme on voudra. Cette médaille porterait ces mots :
" O vous, Vierge sainte, qui avez
écrasé la tête du Serpent, gardez notre Foi et l’innocence de nos
petits enfants "
La Sainte Vierge porte la
médaille sur son coeur ; elle est ronde et blanche. Il n’est pas
nécessaire, dit-elle qu’elle soit d’un grand prix ; son efficacité
sera la même.
Ce sera pour garder l’innocence, en un temps si difficile, quand
la corruption se répandra partout. Tout chrétien pourra s’en munir,
comme d’une défense et une arme de foi. " 26 août 1880
Dans les maladies inconnues :
" Une médaille de Mon Divin Coeur, une médaille où sera tracée la
Croix adorable. Vous tremperez dans un verre d’eau ces deux images,
soit en carton, soit en métal. Vous boirez de cette eau deux fois
bénite, deux fois purifiée. Une seule goutte dans vos aliments, une
toute petite goutte, suffira pour éloigner non pas le fléau mais les
fléaux de Ma Justice.
Vous donnerez une goutte de cette
eau aux pauvres âmes atteintes par les fléaux des maladies inconnues
qui attaquent le coeur, l’esprit, la parole. "
Porter sur soi un Crucifix et
adorer Jésus-Crucifié. " La dévotion aux Saintes Plaies sera un
paratonnerre pour les chrétiens qui l’auront conservée. " "
N’oubliez jamais de renouveler continuellement l’offrande du
Précieux Sang. Soyez consolés, vous tous qui honorez Mon Précieux
Sang, il ne vous arrivera rien. "
Maladies diverses : Dans le choléra,
l’aubépine en infusion. Dans les fièvres inconnues, l’humble
violette. Dans les souffrances de poitrine et les violents maux
de tête : le lierre terrestre, l’herbe de Saint Jean.
Jours de ténèbres :
" Les cierges bénits (de cire d’abeille pure) donneront seuls de
la lumière. Un seul suffira dans chaque maison pour les trois jours.
Ils ne donneront pas de lumière dans les maisons des impies et des
blasphémateurs. "
" Quand vous entendez un
blasphème, dites un Gloria Patri. C’est une consolation pour le
Ciel. "
Mais l’essentiel, la Sainte Vierge
nous le dit le 15 avril 1900 :
" Mes petits enfants, c’est la
Foi, c’est la confiance, la plus belle prière qui obtient le plus et
davantage. "
Notre Seigneur nous confie le 21
avril 1921 : " Âmes bien aimées, il y a trois abris : Mon Divin
Coeur, Ma Divine Croix, Ma Bien-Aimée Mère Immaculée. "
Conseils de Saint Grégoire le Grand,
Pape :
"
Qu’aurez-vous à faire ?
Attendre, prier, faire ce que
Dieu veut.
Servons Dieu à travers toutes les
obscurités qui se trouvent en nous. Servons-Le, malgré les ténèbres
dans lesquelles Il nous laisse marcher.
Quand même la lumière de vos âmes
serait complètement éteinte, servons-Le quand même ; servons-Le
toujours.
Ne perdez pas courage ; traversez
tous les périls ; affrontez les dangers.
Dieu vous comblera de grâces et de consolations. " 19 août
1878
Prières pour le temps de
pénitence
Au cours des extases, le Ciel nous
adjure de prier, et de bien prier, et qu’y-a-t-il de plus efficace
que les prières de la liturgie immémoriale de l’Église. Faites votre
profit des trésors de dévotion que contient votre missel (un missel
traditionnel est bien).
La prière de base est le " Pater
" Il contient tout. Mais il faut le dire selon la forme
traditionnelle. En particulier, bannir la formule moderne " Ne
nous soumets pas à la tentation " qui est une absurdité et un
quasi-blasphème envers l’Amour infini de notre Père des Cieux.
L’Ave Maria ne doit pas être
modifié, car les paroles qu’il contient font partie de l’Écriture
Sainte. La deuxième partie est l’héritage de la tradition suppliante
de l’Église. C’est un acte d’humilité qui plaît beaucoup à la Sainte
Vierge.
" Mes petites âmes aimantes, J’ai
un temps mesuré dans cette terrible épreuve où Mes justes souffrent
et où Mes ennemis se réjouissent, mais la tâche sera bientôt
abrégée. En abrégeant, Je bouleverserai la terre, Je ferai retentir
du fond des montagnes, une voix de lamentation et de menace qui aura
tous les accents de ce grand " Libera " réservé à la grande
mortalité de la terre sous les foudres de Ma Justice et sous les
rigueurs de Ma juste Colère.
Mes petites âmes aimantes, vous trouverez votre asile dans Ma
Croix et dans Mon Sacré-Coeur, car Mon Sacré-Coeur est surmonté de
la Croix et la Croix est le paratonnerre et l’abri de Mes justes. "
16 juin 1914
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L’oeuvre de la
Croix à l’heure des combats
"
Donnez la paix, Seigneur, à ceux
qui Vous attendent, afin que vos prophètes soient trouvés
véridiques. "
(Eccli 36, 18)
Chers amis de Marie-Julie, (Donné à
La Fraudais le 4 octobre 2003)
Que mes premières paroles soient
pour vous remercier de votre présence à cette assemblée annuelle !
Merci aussi à ceux qui sont unis à
nous par la pensée et la prière.
Merci à tous ceux qui gardent la
mémoire de notre grande amie, Marie-Julie Jahenny, à qui nous
faisons une grande joie en l’invoquant sous le nom qui lui fut donné
par le Ciel : Marie-Julie du Crucifix.
Elle montrait son Crucifix, comme on
montre une arme redoutable, un livre admirable, une consolation
inégalable.
Toute sa vie, elle a été à la
Fraudais comme un Saint Jean-Baptiste, le prophète du désert. Elle a
montré du doigt sur son Crucifix, et sur elle-même, véritable
crucifix vivant, l’Agneau de Dieu qui porte les péchés du monde.
Tout au long de cette vie de " prière, de souffrance offerte,
d’obéissance avec Jésus ", selon sa devise, elle a dit et répété la
vérité que le monde refuse.
Jésus en Croix nous révèle
l’immensité et l’horreur du péché.
Jésus en Croix s’y révèle comme le
modèle de toutes les vertus.
Jésus en Croix nous fait connaître
la Justice de Son Père, qui ne peut tolérer l’impunité de la moindre
faute.
Jésus en Croix nous fait connaître
l’infinie Miséricorde et les profondeurs insondables de l’Amour
Divin, révélées par le Coeur ouvert, et les Saintes Plaies qui sont,
comme le dit si magnifiquement Mgr Ghika : " l’héritage et le
souvenir de l’infinité de la faute, lavée dans l’infinité de la
douleur par l’infinité de l’Amour. "
La mission de Marie-Julie fut de
montrer, de révéler les réalités surnaturelles, dans une époque
enténébrée.
Elle montre la direction où il faut
aller chercher la clarté, la lumière de la vérité qui sauve de la
mort.
Elle n’est pas de ces démagogues
qui, par peut de déplaire, édulcorent la vérité, rabotent, liment
tout ce qui peut heurter l’esprit du monde, au prix d’un vandalisme
doctrinal dont nous ne voyons que trop les terribles effets.
Sa doctrine est dans la plus pure
Tradition de l’Église Catholique et Romaine. Nous pouvons et nous
devons donc lui faire une entière confiance et poursuivre avec
constance, avec persévérance, avec patience, le bon combat.
Ce combat nécessite des armes et de
l’énergie. Le Ciel entier, par la voix de Marie-Julie, nous dit que
nous les trouverons dans les Sacrements et particulièrement dans les
Sacrements de Pénitence et de l’Eucharistie. Après sa mort en 1878,
le Pape Pie IX apparaît à Marie-Julie, lui aussi appelle au bon
combat :
" Prenez vos armes, et si elles
sont rouillées, il faut les frotter. Préparez vos armes ; les
meilleures sont la prière, la Foi et la confiance. "
C’est tout particulièrement pour la
défense de la Sainte Messe et des prêtres fidèles que nous devons
travailler et prier. Cela demande des efforts de patience, de
discernement de l’essentiel, de mise en commun de toutes sortes de
biens. Mais quel bien suprême au milieu de nos luttes. Voici ce que
disait la Très Sainte Vierge le 16 juillet 1901 :
" Mes enfants, quelle puissance
que le Saint Sacrifice de la Messe. Ce n’est qu’au Ciel que vous
pénétrerez l’immense efficacité de ce prodige de puissance, de
bonheur, de merveille et de délivrance. "
Soyez sûrs que Marie-Julie vous
soutiendra dans ce combat, elle qui demanda la faveur d’assister à
toutes les Messes jusqu’à la fin du monde :
" Je veux souffrir jusqu’à la Fin
du monde. Je veux assister à toutes les Messes jusqu’à la Fin du
monde. "
Sa mission n’est pas terminée, ni
celle des saintes âmes victimes qui furent les premiers Amis de la
Croix. Invoquons souvent ces saints prêtres, en particulier
Monseigneur Fournier et l’Abbé David qui fusent si proches de
Marie-Julie dans une commune persécution. Ils sont les protecteurs
de tous ceux qui veulent maintenir vivante la mémoire des merveilles
de La Fraudais.
La plus grande partie de ces
merveilles est encore à venir avec la fondation de l’Oeuvre de la
Croix et l’érection du Sanctuaire.
C’est donc à ce combat dans la Foi,
l’Espérance et la Charité que nous sommes convoqués. Nous sommes
enrôlés, mobilisés pour un très haut service. C’est une grâce que
nous devons accueillir avec reconnaissance et avec la conscience
que, sans l’aide du Ciel, nous ne pouvons rien faire :
" Des serviteurs du Seigneur font
bien la divine volonté. Ils attendent, avec confiance, l’arrivée de
toutes choses. " 8 mars 1881
Nos ennemis intimes, nous les
connaissons trop bien : le doute, le découragement, le manque de
confiance, une certaine irritation que les choses n’avancent pas
selon nos désirs. L’esprit est prompt, mais la chair est faible ! Et
nul doute que Quéquet ne s’en mêle certains jours !
Que faire ? que va-t-il arriver ? à
chacun de nous ? à nos familles ? à la France ? au monde ?
Des lumières sur toutes ces
questions bien légitimes nous les trouverons, bien souvent, dans les
extases de notre amie. Mais il y faut du discernement et du calme.
Saint Grégoire le Grand, Pape, vient
ainsi, le 19 août 1878, donner ses consignes à ceux qui doivent
combattre en notre époque si terrible.
" Qu’aurez-vous à faire ?
- Attendre, prier et faire ce que
Dieu veut. Aimons Dieu de tout notre coeur, servons Dieu fidèlement,
servons-Le à travers les obscurités qui se trouvent en nous,
servons-Le malgré les ténèbres où Dieu nous laisse et où il nous
faut marcher, servons-Le quand même. Quand même la lumière de vos
âmes serait absolument éteinte, ne perdez pas courage, traversez
tous les périls, affrontez les dangers et Dieu vous comblera de Ses
grâces et de Ses consolations. Qui peut nous rendre heureux sur la
terre, si ce n’est la paix de Dieu qui vit en nous, qui travaille en
nous, qui prie en nous ? Sans cette paix, l’homme devient comme un
damné, il court et se précipite dans le premier gouffre qu’il
rencontre, parce que c’est l’affreux ravage que font en lui tous ses
amours déréglés...
Prenons nos croix, portons-les
sans rougir puisque la Croix nous procurera un jour le bonheur de
voir Dieu, de Le comprendre et de L’aimer. Portons la Croix ! il y a
des croix partout. Le bonheur d’aimer la Croix nous procure, dès
cette vie, une délicieuse attente de bonheur de voir et de posséder
Dieu. "
La lecture de la suite des
entretiens célestes de près de 70 ans nous en apprend beaucoup sur
la Sagesse Divine qui gouverne toutes choses pour le plus grand bien
de Ses amis, les justes, c’est-à-dire, ceux qui font tout leur
possible, avec la grâce de Dieu, à travers leurs faiblesses et leurs
chutes, pour ne pas renier les promesses de leur Baptême.
"
Je renonce à Satan. Je m’attache à
Jésus-Christ pour toujours ".
Ces deux petites phrases sont comme
le fil rouge qui permet de s’y retrouver dans les événements passés,
présents et à venir.
En effet on ne peut rien comprendre
dans la confusion actuelle du monde sans faire appel aux secours des
lumières d’En-Haut.
Tout ce qui s’est passé dans le
monde et à La Fraudais, pendant près d’un siècle, et ce qui s’y
passe encore ne peut se comprendre que par la référence à un combat
spirituel entre Jésus-Christ, Roi des rois, Tête de Son Corps
mystique qu’est l’Église fidèle et le " Prince de ce monde " aidés
par ses complices humains qui ne veulent pas de la Royauté du Seul
Sauveur.
D’après les prophéties de
Marie-Julie, nous en sommes à une phase décisive de la fin des
temps, où Dieu permet à l’Enfer de répandre son action sur la terre
pour mettre à l’épreuve la fidélité de l’Église et pour punir les
pêcheurs ingrats et impénitents.
Celle crise terrible par ses
persécutions tantôt violentes, tantôt larvées, et par ses séductions
perfides a pris une ampleur d’incendie depuis la Révolution
Française et son fameux esprit des lumières qui est en fait une
entrée dans les ténèbres.
L’homme, séduit par le tentateur, se
veut son propre créateur se disant le fruit d’un hasard aveugle.
Estimant qu’il est capable de tout faire sans aide, ne s’estimant
pas fautif ni redevable envers quiconque il ne reconnaît pas le
besoin d’un Sauveur, d’un Messie médiateur entre Dieu et les hommes.
Ces ténèbres intellectuelles aboutissent à la déchéance morale des
personnes, des familles, des nations, en un mot à la perdition, au
reniement, à l’apostasie en masse. Dans l’Église même se sont
infiltrées des fumées de Satan, qui amènent les baptisés insouciants
et endormis, à se détacher du Christ et de Sa Croix et à donner leur
approbation à Satan et à ses tentations de jouissance immédiate et
de rejet de toute dépendance.
Mais la Providence veille.
Comme dans toutes les oeuvres
divines, justice et miséricorde se rencontrent.
Si Dieu se sert des démons, c’est
pour châtier les pêcheurs qui se livrent à eux et pour donner plus
de mérites aux justes qui les rejettent et les combattent.
Dieu avertit longtemps à l’avance
par toutes sortes de moyens naturels ou miraculeux. Avant la grande
révolution qui doit bouleverser l’Europe, fi fera comprendre aux
pêcheurs, combien est noire leur âme ingrate. fi leur fera subir des
jours de ténèbres physiques, de quelques heures, avant les trois
jours de grandes ténèbres qui verront une véritable extermination
des endurcis impénitents. Ces avertissements réveilleront de
nombreux " endormis " et ainsi les sauveront. Mais ce sera ensuite
le Châtiment des aveugles volontaires, car ils se seront crevés les
yeux pour ne pas voir que Jésus est la seule Voie de la Vie et de la
Vérité, le seul Soleil des âmes. Ils se seront donné le menteur pour
guide et subiront son sort.
Chers amis, quand vous verrez les
sectes lucifériennes parcourir le pays en poussant les chrétiens à
renier le Christ (les impies coureurs), sachez que le moment est
proche.
Quand vous verrez des offices
ouvertement à la gloire de Lucifer, méprisant de façon injurieuse
Jésus et Son Église fidèle, sachez que le moment est proche.
Nous en sommes à la phase
préparatoire qui est celle du culte de l’homme. Déjà, on parle de
l’équivalence des religions. La Passion du Christ est tenue pour
négligeable. Sa Royauté absolue est niée. La France devient "
Mahomète ", comme dit notre amie, car elle nie la Divinité du Christ,
accordant à la vérité et à l’erreur le même traitement. Sa mission
de fille aînée de l’Église est bafouée par la France athée. On ne
veut plus de chef, de pape, de roi. C’est tous ces reniements que
Marie-Julie a dû expier. Elle a dû s’offrir en sacrifice pont
obtenir qu’un petit reste trouve la force d’être fidèle, pour que
l’Église triomphe, pour que le Papauté et la Royauté soient
rétablies dans leurs droits.
Dans son fol orgueil, Lucifer veut
se faire l’égal de Dieu et se faire adorer par les hommes, comme le
seul vrai sauveur. Il est d’une féroce jalousie envers le Christ
dont l’humilité et l’obéissance l’ont vaincu, il suscitera guerres,
révolutions, massacres, désordres pour dissoudre toute la vie
sociale et attirer vers lui les appels des hommes. Il s’acharnera à
faire détruire tout ce qui rappelle le Sauveur, les croix en
particulier et les tabernacles, les prêtres et les âmes consacrées.
II lui sera permis de faire de faux prodiges, de fausses apparitions
pour tromper les moins vigilants. Mais II sera donné aux âmes
fidèles à la prière et à la Croix de déjouer ses pièges. Les Saints
Anges seront leurs protecteurs... s’ils n’oublient pas de les
invoquer !
Toute cette phase de véritable
infestation satanique durera trois années, et se terminera par le
châtiment universel qui réduira de beaucoup le nombre des humains.
Alors seulement viendra la
consolation du règne d’un grand Roi catholique et de la résurrection
de l’Église, sous la houlette d’un saint Pasteur.
Ce sera d’ailleurs pour un temps
limité [à 40 ans,] avant le combat final contre l’antéchrist,
Lucifer singeant l’incarnation et la résurrection avant son
engloutissement définitif, la fin de ce monde et la Parousie. Voilà
la trame du futur et l’explication de la confusion actuelle, telle
que la décrit Marie-Julie.
Ce qui compte aujourd’hui, c’est de
ne pas s’endormir mais de préparer les âmes au combat.
Le Ciel nous assure que si nous
sommes vigilants, si nous prions pour y voir clair, nous ne serons
surpris par aucun événement et que Dieu fera tout pour notre bien.
Soyons Lui reconnaissant, Il nous prévient, Il ne veut pas que Ses
enfants ressentent les mêmes terreurs que les païens frappés par les
coups de Sa Justice :
" Je veux qu’ils s’attendent à
tout, Je veux que rien ne les étonne. " 30 juillet 1925
Ce sont les prières des justes qui
retiennent la Justice divine, qui écartent l’Enfer, qui obtiennent
des remises de peine et des sursis de miséricorde. Les prophéties
sont conditionnelles.
" Il n’y a que la prière qui peut
sauver la terre qui peut donner la victoire… Je ne peux vous donner
cette victoire tant désirée. Il n’y a pas assez de prières, de
sacrifices, de calvaires... " 24 janvier 1882
La restauration de la monarchie n’a
pas été accordée à la France en 1870, parce qu’il n’y a pas eu assez
de prières et de pénitence, parce que la France n’a pas voulu
renoncer à Satan et s’attacher à Jésus-Christ. Elle n’a pas assez
désiré le salut. À la mort du Comte de Chambord, en 1883, il est dit
:
" Il faudra rester où le Bon Dieu nous aura placés et beaucoup
prier. La France n’ayant pas mérité celui qui devait la sauver, Dieu
l’a enlevé de la terre ; C’est le premier châtiment. " 17
octobre 1883
Mais :
" Quand la terre aura été
purifiée, de beaux jours reviendront et le Sauveur choisi par nous,
inconnu de Mes enfants jus qu’ici, viendra.
C’est une âme bien belle, c’est une fleur spéciale de vertu et le
Coeur adorable de Mon Fils commence à lui préparer ses nobles
dignités et il viendra au nom du Sacré-Coeur avec la poitrine
décorée de l’Adorable Coeur de Jésus. La grâce du Ciel sera avec lui
et les ruines seront relevées. " 19 septembre 1901
Aussi :
" Il n’y aura aucun espoir de
renouveau avant une immense purification ",
tel est l’avertissement maintes fois répété par Notre Seigneur et la
Sainte Vierge à La Fraudais.
Les âmes sont mises en demeure de
choisir leur camp. C’est pourquoi un des buts que nous devons
poursuivre est de faire connaître le pourquoi des événements ; les
dates et les lieux sont du domaine de la Providence : " il ne
vous appartient pas de connaître ni le jour, ni l’heure ", et
cette divine Providence n’a jamais abandonné personne.
" Mon Dieu, tout Vous regarde et
rien ne me regarde moi-même si ce n’est de Vous prier et de me
soumettre. Je reste tranquille sur la Croix et dans Votre Amour. "
- Tu ne désespéreras jamais, dût plutôt tout s’écrouler, la terre
fût-elle couverte de feu et de charbon. " 11 février 1878
Soyez heureux, chers amis de
Marie-Julie, de participer à cette oeuvre de miséricorde
spirituelle, qui consiste à instruire les ignorants, à consoler les
affligés, à rendre l’espérance à ceux qui souffrent sans connaître
le sens et la valeur de la Croix, à ceux qui meurent sans savoir
pourquoi ils ont vécu. Ces coeurs se tourneront vers vous
spontanément. N’en soyez pas surpris, c’est Jésus qui veut qu’il en
soit ainsi, c’est la mission qu’il vous donne : Soyez apôtres pour
les accueillir.
Voici ce qu’il disait à Marie-Julie,
le 3 septembre 1925 :
" Je vous unis, petites âmes que
J’aime et que Je choisis pour faire beaucoup de bien, pour semer
beaucoup de paix dans les âmes et encore beaucoup d’amour
miséricordieux (2 fois), amour de Miséricorde. Je vous donne cette
grâce d’être à l’époque douloureuse de vrais porte-miséricorde pour
beaucoup d’âmes. Vous me sauverez des âmes par les dons tout divins
que Je vous donne dès aujourd’hui dans ma tendresse. Oh ! que Je
vous aime. "
" Je vous aime tant que Je vous
laisse dans ma bonté ce que Je veux de vous, mes petits apôtres de
mon divin Coeur, de ma Croix et de ma Miséricorde, pour les âmes
coupables qui ne me connaissent plus. Mes petites épouses, vous
remplacerez mon prêtre qui fera défaut dans bien des lieux. Belle
mission inventée par mon divin Amour et par ma divine Miséricorde. "
(2 fois)
Il ne s’agit pas, évidemment ! de se
substituer aux prêtres, devenus si peu nombreux, dans la fonction
qui leur revient en propre de ministres des sacrements, mais de les
remplacer, là où ils feront défaut, dans le rôle qui leur revient
normalement, d’apostolat et de réconfort auprès des âmes.
L’heure des grandes actions
spectaculaires n’est pas venue, mais plutôt l’heure du silence
priant des Catacombes.
Mais, puisque nous sommes ici sur la
terre foulée pendant tant d’années par l’humble Marie-Julie, tout
près de sa pauvre maison, il est peut-être intéressant de soulever
quelque peu un coin du voile temporel qui nous cache l’avenir de La
Fraudais. Ce lieu béni dont Notre-Dame pouvait dire, le 16 mars 1880
:
" Depuis le Calvaire jusqu’à ce
jour, je n’ai jamais remarqué tant de grâces, autant qu’il en est
réservé pour ce lieu. "
Le nom de " La Fraudais "
signifierait " le torrent " C’est donc un lieu prédestiné au
torrent de grâces, après avoir vu se déverser le torrent des
souffrances, et le torrent des prières.
" Mes enfants, tant de peines,
tant de croix, tant de larmes seront hautement récompensées.
Le Ciel a tout prévu. Ce lieu
deviendra grand, d’une immense grandeur. Les âmes viendront,
poussées par une grâce extraordinaire.
Mes enfants, une montagne a été
élevée ici...
C’est mon Fils qui, à Son tour va
commander. Voilà comment les oeuvres secrètes arrivent doucement à
leur terme, après avoir été longtemps voilées en apparence.
Vous êtes appelés à une
régénération extraordinaire. Vous serez appelés les enfants du monde
nouveau. "
16 mars 1880
" Il sera élevé, ici, un
Sanctuaire à la Croix et à Marie Immaculée. Ce lieu sera vénéré par
tous. J’y guérirai le corps et l’âme par une eau vive.
J’emploierai beaucoup de pierre
pour les maisons où j’enfermerai les Pères de la Croix, et les
orphelins de père et des veuves. Autour du Sanctuaire, d’où auront
fui tous les bruits du monde, je veux faire des cloîtres de
serviteurs et de vierges.
Au commencement, il y aura des
difficultés, mais de courte durée.
Ce temple s’élèvera si rapidement
que l’on verra bien que les Anges auront contribué à élever les
murs. (suit le plan du
Sanctuaire de la Croix).
Voilà, chères victimes, des travaux où couleront vos sueurs. La
France entière viendra d’abord s’abriter sous l’arbre de la Croix ;
puis l’univers entier comprendra et viendra. Voilà la fontaine, je
vais bientôt la remplir. " 9 février 1878
Forts de ces certitudes, il ne nous
reste plus qu’à veiller aux signes de la Volonté de Dieu et à prier
pour que ces projets se réalisent pour Sa plus grande gloire à
l’heure qu’il aura choisie.
La canonisation de Marie-Julie et
celle du Roi-Martyr, Louis XVI, sont dans ces projets divins pour
après le grand Coup.
Je ne voudrais pas terminer ce petit
entretien sans rappeler que, par le " hasard " (si le hasard
existait !) des difficultés et des opportunités qui se présentaient
à nous, nous nous réunissons aujourd’hui, le 4 octobre, en la fête
de Saint François d’Assise. Nous pouvons y voir une faveur de notre
amie du Ciel, car ce grand amant de la Croix, stigmatisé comme elle,
fut du nombre de ces Saints qui eurent les plus étroits rapports
avec Marie-Julie quand il s’agissait de la former dans son saint
Noviciat. Il était son Père spirituel, le Père Séraphique, celui qui
la guidait dans sa voie de souffrance et d’amour. Saint François, si
proche de Jésus pour avoir participé aux souffrances de la
crucifixion, formait Marie-Julie du Crucifix à cette rude école.
Il semble qu’il ait an grand rôle à
jouer dans le relèvement de l’Église - tout comme Marie-Julie, nous
pouvons le penser - et, qu’à ce titre, il soit le soutient tout
particulier des chrétiens fidèles dans ces temps difficiles Guide de
Marie-Julie dans son pèlerinage terrestre, il l’est aussi de ses
amis ; et c’est à eux qu’il donnait ses directives, le 17 septembre
1878 afin de les fortifier en vue de la lutte qu’ils auront à subir
par les ennemis jurés de la Foi catholique. J’ai déjà évoqué cette
exhortation devant cette assemblée, lors d’une précédente réunion,
il y a quelques années, mais qu’importe, n’avons-nous pas besoin de
nous retremper de temps à autre ?
" Chers frères de la Croix,
(c’est Saint François qui
parle) ne vous inquiétez pas de ce qu’on dira de vous ! De ce
qu’on fera contre vous ! Gardez la paix et l’espérance car le chemin
qui conduit à l’honneur et à la gloire vous est ouvert. Pourquoi ne
vous attaque-t-on pas en face ? Parce que Dieu a versé en vous un
respect que vous avez mérité, en vous dévouant à Sa gloire. C’est ce
respect, venant de Dieu, qui empêche les affronts et empêche vos
ennemis de s’approcher en face de vous, la tête et les yeux levés.
Voilà pourquoi ils vous respectent par force. Il y a encore quelque
chose qui les renferme ; ils sont attaqués en eux-mêmes, sans savoir
comment ils sont retenus par une puissance invisible qui leur
souffle : " Tu respecteras l’âme choisie de Dieu, tu respecteras le
corps de l’homme dont tous les mouvements se dévouent à l’oeuvre de
ton Dieu ". Voilà le souffle qu’ils ne voient, ni ne connaissent, ni
n’entendent, mais qu’ils ressentent.
Chers frères de la Croix,
pourquoi déchire-t-on votre réputation ? C’est que vous êtes des
hommes d’une chair trempée et retrempée dans la source Divine qui
n’est réservée qu’aux véritables et fidèles serviteurs de Dieu.
Voilà pourquoi vous êtes solides comme le fer éprouve’ par le feu.
Mais on ne peut déchirer votre honneur, parce que votre honneur
n’est pas un honneur naturel, comme celui de tous les autres. Cet
honneur ne vient que de Dieu, que de Sa Croix, que de Ses promesses.
Il ne vient que de la Divine Volonté, que de la confiance que mes
frères ont en Dieu. Pourquoi invente-t-on ? Parce que l’honneur
jaloux des ennemis de mon Dieu s’élève en eux, qu’il les travaille,
qu’il ne leur laisse aucun repos, c’est là un honneur, un orgueil
qui vit dans les vices, dans la colère, dans la vengeance de tous
vos ennemis qui sont les ennemis de Jésus-Christ. Cette rage vient
de la jalousie, de l’orgueil, du désir que Dieu ne soit pas défendu,
que Son Nom ne soit pas respecté, que Sa Croix n’ait pas de
défenseurs, que tout ce qu’il fait soit oublié et anéanti. Voilà
pourquoi vous souffrez, pour Dieu, pour Son Nom, pour Sa Cause. Le
petit nombre des amis de la Croix est choisi et béni. C’est Dieu qui
le veut ainsi, il a pour lui les plus belles promesses divines. Dieu
a dit : " C’est sur vous, sur toi et sur toi, que j’arrête Mon
Regard adorable. Je veux que tu Me sois dévoué dans Mes desseins. Je
te choisis pour soutenir, pour défendre le commencement de Mon
oeuvre. Je te place dans Mon oeuvre comme un poteau solide ; tu
l’appuieras, tu la soutiendras, tu la porteras sur tes épaules,
quand elle sera dans les plus grandes menaces. " Les victimes et les
serviteurs sont destinés à aider Notre-Seigneur à soutenir l’oeuvre,
les murs de l’oeuvre, pour la placer sur de belles pierres taillées
et polies. Quelle belle couronne de Gloire ! Quel honneur ! "
Eh oui, quel honneur !
Que la Très Sainte Vierge,
Notre-Dame de la Bonne Garde, qui s’est proclamée Maîtresse,
Gouvernante et Directrice de l’Oeuvre de la Croix nous couvre de ses
mérites afin que nous soyons rendus dignes d’une telle grâce !
Mes chers amis, je vous la souhaite
et je vous remercie.
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