Les autorités sanitaires danoises ont décidé d’arrêter la vaccination anti-Covid pour les moins de 18 ans, admettant à la télévision qu’il s’agissait d’une erreur et elles s’en sont excusées publiquement. Motif: les enfants et les jeunes ne tombent que très rarement gravement malades à cause du Covid, les preuves cliniques et les données épidémiologiques font état d’un taux de létalité de 0,00015% pour les moins de 20 ans. Une décision prise après une évaluation sérieuse du rapport bénéfice/risque, donc, dont on espère qu’elle sera suivie dans d’autres pays, et pas uniquement pour les mineurs [(*)]

Covid, le Danemark montre l’exemple : stop aux vaccins pour les mineurs

Docteur Paolo Gulisano
lanuovabq.it/it/covid-la-danimarca-da-lesempio-stop-vaccini-ai-minori

Les autorités sanitaires danoises ont décidé d’arrêter la vaccination anti-Covid pour les moins de 18 ans. La base scientifique est simple : « Les enfants et les jeunes ne tombent que très rarement gravement malades du Covid-19 avec le variant Omicron ». L’opinion de spécialistes sérieux sur le rapport bénéfice-risque a donc été écoutée. Le directeur général de l’Autorité générale danoise, Søren Brostrøm, a admis à la télévision que la vaccination des mineurs contre le Covid était une erreur.

Du Danemark nous parvient une nouvelle d’une importance notable dans la question de plus en plus controversée des vaccinations anti-Covid. Les autorités sanitaires du gouvernement du pays nordique ont en effet décidé de suspendre définitivement la vaccination des moins de 18 ans. La raison a été communiquée sur le site web de l’autorité sanitaire danoise : « Les enfants et les jeunes ne tombent que très rarement gravement malades du Covid-19 avec le variant Omicron. Par conséquent, à partir du 1er juillet 2022, chez les enfants et les jeunes de moins de 18 ans, la première dose ne sera plus administrée, et à partir du 1er septembre 2022, la dose de rappel ne sera plus administrée. »

Il s’agit d’une nouvelle importante pour ceux qui ont toujours souligné que, chez les jeunes, la vaccination Covid est inutile et peut même comporter plus de risques que de bénéfices. Que vont dire maintenant les hypervaccinistes? Que le Danemark est un pays « no vax » ? La justification scientifique de cette décision est d’une simplicité désarmante : « Les enfants et les jeunes ne tombent que très rarement gravement malades à cause du Covid ». Ce sont les preuves cliniques et les données épidémiologiques qui font état d’un taux de létalité de 0,00015% pour les moins de 20 ans.

Le gouvernement danois n’a fait qu’appliquer la logique et a pris en compte l’avis de spécialistes sérieux qui, depuis l’année dernière, lorsque les fabricants du vaccin ARNm ont obtenu l’approbation des organismes chargés d’administrer le vaccin aux moins de 18 ans, se demandaient quel sens il y avait à vacciner les enfants, pour une maladie pour laquelle l’âge moyen de décès est de 81 ans. Depuis son apparition, la pandémie de Covid-19 a été moins répandue chez les enfants que chez les adultes ; on estime que la sensibilité des moins de 20 ans à l’infection est environ la moitié de celle des plus de 20 ans. En Europe, les cas pédiatriques représentent entre 1 et 5% du total des cas de Covid-19 ; en Italie, le nombre de cas positifs chez les moins de 18 ans est inférieur à 1%. Chez les enfants, l’infection se manifeste par un tableau clinique plus favorable que chez les adultes : 4,4% sont totalement asymptomatiques, 94,1% présentent des tableaux cliniques légers ou modérés.

Toutes ces preuves scientifiques démontrent que les vaccins actuels trouvent une sens dans la protection des populations à risque, comme les personnes âgées où la maladie peut être grave ou létale. Au contraire, la vaccination des enfants n’apporte pas de bénéfices directs substantiels aux bénéficiaires, étant donné la faible incidence et les manifestations cliniques modérées de la maladie dans les groupes pédiatriques, ni de bénéfices significatifs à la communauté, puisque les enfants ne jouent pas un rôle majeur dans la transmission du SRAS-CoV-2. De plus, les vaccins utilisés n’éliminent pas la transmission de l’infection, ont une durée non définie et une efficacité réduite sur certains des variants apparus à ce jour. La nécessité et la fréquence des doses de rappel pour maintenir l’immunité conférée par les vaccins n’ont pas été établies à ce jour (mais on insiste déjà pour que les revaccinations aient lieu au moins une fois par an), et l’effet d’une éventuelle immunisation périodique est inconnu.

Les bénéfices étant faibles ou nuls, de nombreux spécialistes estiment qu’il n’est pas approprié d’exposer les enfants au risque d’effets indésirables immédiats ou au risque d’effets indésirables à long terme non encore détectés mais possibles. Les partisans de la vaccination pédiatrique anti-Covid, en opposition à ces preuves épidémiologiques et cliniques, réitèrent pour la énième fois l’argument de la soi-disant « immunité de groupe ». Mais il est désormais clair que la vaccination seule ne peut atteindre cet objectif. Les jeunes enfants (âge préscolaire et primaire) semblent transmettre le SRAS-CoV-2 beaucoup moins que les adolescents, qui sont à leur tour moins infectieux que les adultes. Les enfants ne sont donc en aucun cas des « untori ». Il n’y a donc pas non plus de justification « altruiste » ou « éthique » à vacciner des enfants pour protéger des populations à risque, comme les personnes âgées, qui font déjà l’objet d’une campagne de vaccination intensive.

Pour toutes ces raisons, le directeur général de l’autorité sanitaire danoise, Søren Brostrøm, a déclaré publiquement à la télévision que la vaccination anti-Covid pour les mineurs était une erreur, et s’en est excusé.

Il faut maintenant espérer que la voie empruntée par le Danemark devienne un modèle à suivre : le principe de précaution nous dicte de ne pas céder à la ruée vers la vaccination des enfants avant d’avoir une connaissance suffisante des implications de cette vaccination. En ce moment historique, l’impératif hippocratique « primum non nocere » doit plus que jamais être pris en compte par les institutions sanitaires.

(*) Ndt

En attendant, en France (POUR NE PAS OUBLIER)

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