RÉCIT- Le collectif Némésis, marqué très à droite, multiplie les actions contre l’islamisme ou la délinquance étrangère, angles morts des combats féministes traditionnels.
« Le féminisme est devenu un véritable champ de bataille», assure d’emblée la présidente et fondatrice du collectif Némésis, Alice Cordier. « Mais nous, nous sommes là pour lever des tabous que les associations féministes de gauche ou d'extrême-gauche ont trop longtemps mis sous le tapis». Ainsi, dès la première page de son site, le collectif suivi par près de 65.000 personnes sur X donne le ton : il faut «dénoncer l'impact dangereux de l'immigration de masse sur les femmes occidentales» et «promouvoir la civilisation européenne, non pas comme ayant réduit les femmes au rôle d'objet, mais comme le berceau de leur épanouissement».
Némésis récuse désormais le qualificatif d’« identitaire» : « Nous l’avions choisi à l’époque pour montrer que nous allions parler des femmes françaises. Nous n’avions pas vocation à parler de toutes les femmes du monde », tient à préciser Alice Cordier. « Aujourd’hui, il est trop associé à une identité fermée sur elle-même. On lui préfère l’expression de féminisme de droite, ou encore de féminisme du réel».
Face à elles et dans le cadre d’un duel «sororicide», les associations mastodontes, dont #NousToutes ou Osez le féminisme!, s’emportent. «C’est simple, pour nous, le féminisme d’extrême-droite n’existe pas, tacle Gwen de #NousToutes. Car si le féminisme est pluriel, il ne peut en aucun cas défendre des idées racistes, anti-immigration, anti-choix et très conservatrices». Pourtant, le mouvement né en octobre 2019 ne cesse de prendre de l’ampleur.
Cologne, la naissance de la «colère»
Mais d’où vient-il précisément ? À l’aube de l’année 2016, l'idée de ce groupe germe dans l’esprit de plusieurs jeunes femmes, dispersées aux quatre coins de la France. Âgées de moins de 20 ans, ces dernières sont choquées par les terribles événements qui secouent l’Allemagne dans la nuit du 31 décembre 2015 au 1er janvier. Ce soir-là, plus de 1000 femmes sont agressées simultanément, dont environ 650 à Cologne et 400 à Hambourg, par plus de 2000 hommes, selon un rapport de l'Office fédéral de police criminelle allemand.
En quelques jours, la polémique enfle sur les réseaux sociaux car ces crimes auraient été commis par des migrants ou des bandes d’hommes d'origine étrangère. Un fait qui plonge les associations féministes dominantes dans l’embarras. Chez nos voisins d’Outre-Rhin, le sujet enflamme l’opinion publique et un collectif organise une manifestation pour que la chancelière Angela Merkel durcisse le ton contre les demandeurs d'asile condamnés. Une enquête publiée six mois après les agressions montre que parmi les 120 suspects identifiés à cette date, la plupart était d'origine algérienne ou marocaine. Et près de la moitié d’entre eux étaient en Allemagne depuis moins d'un an. «Nous sommes la génération Cologne» , signe donc Némésis sur son site internet. En résumant : «L’île où les naufragés du féminisme peuvent se réfugier». «Car dans cette affaire, les femmes n’ont pas été crues. Alors que d’habitude, les victimes sont toujours écoutées immédiatement» , déplore Alice Cordier.
Mais dès le départ, le combat était en fait plus large : «Le jour où nous avons fondé le collectif, nous étions sept. On s’était rencontré via des groupes Facebook avant de se voir en vrai autour d’un verre. On s’est rendu compte que loin d’être antiféministes, on ne se retrouvait simplement pas dans les groupes déjà existants», détaille Alice Cordier. Parmi elles, une jeune femme en veut particulièrement aux associations féministes majoritaires et très marquées à gauche : agressée par un homme au nom à connotation maghrébine, la jeune femme a été obligée de «franciser» ce dernier pour «éviter la polémique». Le témoignage allait en effet être rendu public et ne devait pas participer à la « stigmatisation » des personnes issues de l’immigration.
Cristallisation sur l’Islam
«Il y avait donc de la colère entre nous» , résume Alice Cordier. «Encore aujourd’hui. De la colère contre le silence de certains médias, contre l'inaction de l'État, contre le fait que les féministes ne nous défendent pas alors qu'elles se targuent de défendre toutes les femmes. D'où le nom de Némésis, la déesse de la colère». «Dans les mythologies grecque et romaine, Némésis renvoie aux notions de vengeance et de pudeur» , précise Jean-Yves Camus, qui dirige l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Le mot signifie certes la colère mais celle qui s’abat sur les hommes capables d’ «ubris» , donc de «démesure» , poursuit le spécialiste.
Cette nouvelle mouvance pense ainsi «qu'aujourd'hui, les femmes sont menacées par deux types de comportements : la négation de la différenciation des genres (différentiation ne signifie pas inégalité mais complémentarité) par la gauche radicale et la soumission à une culture musulmane vue comme intrinsèquement opposée à la liberté des femmes» , détaille-t-il. Car la base de ce féminisme, « c'est l'ethno-différentialisme», poursuit le spécialiste . «C'est-à-dire la conviction qu'il existe une incompatibilité radicale entre la civilisation européenne et, essentiellement, l'islam en tant que système politique - et pas seulement religieux - qui stipule la soumission comme valeur centrale, que ce soit celle de la femme à l'homme ou de la raison à la charia ».
C’est en effet principalement sur l’islam que les deux pôles militants s’écharpent : «On ne peut pas être pour le port du voile en France, et contre celui-ci en Iran» , tranche d’abord Alice Cordier «D'ailleurs, je reçois beaucoup de messages d'Iraniennes qui nous saluent» , poursuit-elle. Gwen, de #NousToutes, voit les choses différemment. Elle, qui refuse d’évoquer la «religion» mais préfère parler de « patriarcat », avance : «Ce que nous défendons, c'est la liberté de choisir. Si des femmes souhaitent le porter en France, elles le portent, et si elles ne veulent pas le porter en Iran, elles ne doivent pas être obligées à le faire».
Des échanges impossibles
Le dialogue est d’autant plus difficile que les militantes ne se croisent pas souvent. « Discuter serait stérile car on ne parle pas le même langage », lance en effet la porte-parole de #NousToutes dès qu’elle se voit proposer un échange avec les militantes identitaires. Et cela peut avoir des répercussions sur la polarisation de chaque camp. Pour la féministe Marguerite Stern, ancienne membre des Femen, ce militantisme marqué à droite est une réponse - si ce n’est une réaction - à la prise en main du féminisme par les «intersectionnelles de gauche» et à l’impossibilité de dialogue.
La militante à l’origine des collages féministes qui ont fait le succès de ces mouvements de gauche ces dernières années, estime qu’il existe aujourd’hui une sorte de «pureté militante et une injonction à la pensée unique» dans ces groupes. Elle et Dora Moutot, avec qui elle a créé l'association «Femelliste» pour «lutter contre les dérives de l'idéologie transgenre », en ont d’ailleurs fait les frais. «Elles ne veulent pas nous voir, on n'est jamais conviées aux différents festivals féministes. Dès que l'on sort du dogme du féminisme d'extrême gauche, dès qu'on n'adhère plus à tous les points mis en place, on n'a plus voix au chapitre», assure Dora Moutot. En soufflant : «Et ce féminisme est célébré partout, par les médias, par le service public… »
Leur « dogme » se fonde sur de multiples idéaux affichés par #NousToutes sur leur site : antiracisme, identité de genre, statut de «migrant·e·s», entre autres. « À l’époque, on nous avait reproché de ne pas assez prendre des positions sur des sujets, et justement on a essayé de le faire », justifie Gwen, de #NousToutes. Mais pour Nelly Garnier, élue LR de la ville de Paris qui a travaillé sur la question, ce jeu peut être dangereux : «Quand on met le féminisme au service d'une autre cause, on se pose toujours la question du combat que l'on porte en premier», analyse-t-elle. Par exemple, certains mouvements [de gauche] ont passé sous silence les viols du 7 octobre pour ne pas nuire à la cause palestinienne», détaille-t-elle. Et pour l’élue, les défauts sont identiques à droite : « Aujourd'hui, je m'inquiète qu'il se passe la même chose quand on met le féminisme au service d'un discours anti-immigration ».
Némésis se défend pourtant et explique pourquoi elle ne parle que de ce sujet : « Évidemment, sur les actions qu'on mène, nous avons fait un focus sur les violences dont personne ne parle », détaille Alice Cordier. « On n'aurait pas de plus-value sur les violences conjugales car #NousToutes le fait déjà très bien. Or, le but est de taper sur toutes les violences, donc on a décidé de faire le sale travail, de parler de sujets dont personne ne veut lever le tabou ».
Des happenings chocs
Et pour imposer ses sujets dans le débat public, le petit groupe multiplie les «happenings» , c'est-à-dire les interventions chocs lors de manifestations pour la cause féministe, où elles ne sont pas les bienvenues. « La première fois, en novembre 2019, un mois après notre création, nous sommes arrivées dans le cortège de #NousToutes et tous les médias avaient les yeux rivés sur nous : on critiquait les féministes de l’époque comme Marlène Schiappa ou Caroline de Haas qui avait proposé d’élargir les trottoirs pour mettre fin au harcèlement de rue ». Plus récemment, Némésis a même fait un choix plus radical : « Après avoir été exclues à plusieurs reprises de manifestations, nous avons décidé de venir en burqa, avec des pancartes chocs : “Ma burqa, mes choix” et “Mon coran, mes lois”. Et loin d’être virées, on a gagné le concours des 10 meilleures pancartes », détaille encore la fondatrice du collectif.
Laquelle voit d’ailleurs l’avenir d’un bon œil. « Nous sommes aujourd’hui 200, dans une quinzaine d’antennes à travers la France. Mais cela va grossir ». D’autant que pour la militante, le féminisme «woke» tel qu’il existe aujourd’hui est voué à disparaître : « Depuis 5 ans, le paysage médiatique a changé. Les événements dramatiques vont se multiplier montrant que les combats de ces féministes sont contradictoires », appuie-t-elle en faisant référence à plusieurs affaires récentes dont celle de Shemseddine - un jeune homme roué de coups à mort car coupable d’avoir échangé des messages relatifs à la sexualité avec la sœur de l’un de ses agresseurs. Et le collectif ne s’arrête pas là. Il se réjouit d’avoir ouvert son groupe à d’autres horizons : « Nous avons dans nos rangs des macronistes, des LR et des RN et Reconquête. Nous avons aussi des gens de différentes obédiences religieuses et des femmes issues de l’immigration», explique Alice Cordier, avant de lancer, bravache : «Je donne cinq ans pour que la majorité pense comme nous».
Vendredi matin 26 janvier 2024, j’ai eu un moment de colère après avoir écouté les informations. En effet j’apprends que la loi immigration et intégration a été quasiment censurée par le Conseil Constitutionnel. Dans le contexte d’une autre actualité brulante qu’est la colère des agriculteurs, j’ai fait alors ce constat effrayant : la France est sous une triple tutelle ; Bruxelles, le 49.3 et le Conseil Constitutionnel.
Et je me suis logiquement interrogé sur l’utilité du Sénat et de l’Assemblée Nationale, notre parlement qui représente le peuple. Par ailleurs, je me suis demandé à quoi servait la Cours des Comptes qui publie des rapports souvent pertinents mais qui ne sont jamais pris en compte, surtout quand ils sont volontairement révélés quand il est trop tard.
Fort de ses réflexions, je me suis penché sur le processus qui avait conduit à ce triste constat sur la loi immigration. La loi a été initiée par le gouvernement en février 2023, elle comportait alors 27 articles. Elle a été ensuite enrichie (on dit amendée) par le Sénat pour vraiment réduire l’immigration, puis longuement débattue à l’Assemblée Nationale dans une ambiance houleuse, et finalisée grâce à une Commission Mixte Paritaire avant d’être difficilement votée par l’Assemblée Nationale le 19 décembre 2023. Dans la foulée le PR soumet la loi composée de 86 articles au Conseil Constitutionnelle. La loi va alors être vidée de sa substance parlementaire mais le texte originel et gouvernemental va être globalement conservée dans la loi 2024-42 promulguée le 26 janvier 2024. Tous les dispositifs visant à vraiment réduire l’immigration et surtout la décourager (quotas, regroupement familial, aides sociales, aides médicales, etc.), ont été censurés car considérés comme des cavaliers législatifs (je n’ai pas bien compris sinon qu’il est interdit d’amender une loi avec des dispositifs en lien direct ou indirect avec l’immigration, donc le sujet de la loi). Fin de l’histoire ! Mr Darmanin et Mr Macron sont satisfaits, ils ont gagné.
La gauche est contente, l’ultra-gauche casse tout à Rennes avant même de connaitre la décision du Conseil Constitutionnel, la droite crie au hold-up démocratique, L Wauquiez dénonce même un coup d’état de droit. Devant ce tôlé, Mr Fabius, président du Conseil Constitutionnel, s’inquiète pour son institution mais pas pour le peuple ; il faut noter qu’il n’a rien fait à propos de la grasse rémunération des membres (environ 15000€/mois), qui a une base illégale selon Le Monde du 26 juin 2020 ! Quant à Mr Moscovici, un autre éléphant du PS, il savoure son entourloupe en retardant la publication du rapport sur l’immigration.
Circulez braves gens, il n’y a rien à voir. On s’occupe de tout…c’est promis nous allons renvoyer tous les OQTF chez eux. Deux millions d’immigrés depuis 2017 quand même, « ya du boulot » !!!!!
Mais l’histoire n’est pas finie sur ce sujet, des QPC (Question Prioritaire sur la Constitution) nous guettent. Rêvons et espérons que le monde agricole va mettre un sérieux coup de pied à tous ces technocrates de Bruxelles et du gouvernement !
"L’adoption de la Loi immigration a provoqué un tollé inattendu dans le monde universitaire : démission du ministre de l’Enseignement supérieur (refusée par Matignon et l’Élysée), tribunes de présidents d’écoles et d’universités, interventions médiatiques multiples contre les dispositions de la loi touchant aux étudiants. C’est qu’en effet, pour beaucoup d’écoles supérieures et d’universités, l’étudiant étranger est une manne financière indispensable. "
A l’occasion de cette nouvelle année 2024 qui sera politiquement marquée par des élections européennes en juin, je veux adresser mes meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous les adhérents de Ligne Droite 31.
Mais comme je l’ai écrit à Nicolas dans ma réponse à ses vœux et son constat sur la situation dans notre pays, il est difficile de se sentir heureux dans cette France qui se liquéfie, et où une forme d’impuissance mine le moral face à un exécutif composé de technocrates, à des médias qui penchent dangereusement à gauche et une justice qui m’inquiète dans ses décisions très controversées et je dirai même orientées politiquement,. Je pense à l’affaire de Crépol où des militants d’ extrême droite ont été condamnés à des peines de prison ferme pour violence policière alors que le chauffard de 16 ans qui a refusé d’obtempérer et a trainé un policier sur 20 mètres à Nantes, puis retrouvé plus tard avec un colt de 45, a été condamné à 35 heures de travaux d’intérêt général.
J’ai fait récemment un voyage au Vietnam où j’ai vraiment apprécié d’être « démédiatisé » pendant deux semaines. Que du bonheur surtout de constater que ce pays avance à grand pas sur le plan économique, et où je n’ai pas ressenti d’animosité de la part des vietnamiens qui ont été pourtant colonisés 80 ans par la France ! Autant que je sache, la communauté vietnamienne en France s’est bien intégrée. Oui ce fut un soulagement de voir qu’un pays d’une autre culture qui n’est pas touché par la repentance que voudrait nous imposer le « wokisme », mais qui reste traumatisé par plusieurs guerres, veut tout simplement vivre en s’appuyant sur les valeurs que nous défendons, travail, famille, etc. . Il est à noter qu’ils sont déjà 100 millions dans un pays moins grand que la France, et la mendicité y est interdite !
Je suis à cent pour cent d’accord avec le constat exprimé par Nicolas dans ses vœux. Pour ma part, je pense que c’est l’autorité qui manque le plus dans ce pays, cette autorité semble bridée par la bien-pensance, la justice et la CEDH qui privilégie l’individu au détriment du groupe, notamment en matière de sécurité ! L’humanité ne serait qu’une somme d’individus ayant que des droits et déléguant les devoirs au groupe sans y contribuer!!!!
Espérons que la parole des français de cœur va se libérer de plus en plus en 2024, et que les médias dignes de ce nom vont porter haut leurs véritables inquiétudes avant qu’un mouvement style gilet jaune émerge dans le domaine de l’immigration et de la sécurité ! Il y aura aussi les élections européennes pour exprimer ses inquiétudes.
Je rêve qu’une droite unie avec un cap clairement défini revienne aux commandes dans ce pays qui se délite !
Bien cordialement,
Roland
Souhaitons qu’émerge rapidement un ou des hommes d’état avec comme priorité l’intérêt de notre nation.
Marre des incultes, des petits fonctionnaires de la politique ou des yakafaucons.