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Alors que des centaines de milliers de supporteurs tricolores prenaient d'assaut les rues pour célébrer la victoire des Bleus à la Coupe du monde, dimanche soir, plusieurs femmes ont raconté avoir été agressées sexuellement. Depuis, les témoignages d'agressions et de harcèlement sexuels se multiplient sur Twitter. « Je vous laisse observer la soirée horrible que la délicatesse masculine a fait passer à beaucoup trop de femmes hier soir », écrit une internaute, qui compile les plaintes circulant sur les réseaux sociaux.
Je vous laisse observer la soirée horrible que la délicatesse masculine à fait passer à beaucoup trop de femmes hier soir...
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« Je remercie le mec qui va sûrement pourrir mes pensées pendant un moment, qui a profité pour tripoter mon sexe et mes fesses pendant que j'étais à moitié inconsciente sur les Champs-Élysées. Je suis mal, très mal », raconte l'une d'elles, anonyme. De nombreuses internautes relatent des faits similaires. « Hier, juste après la victoire de la France, je me suis fait agresser par un supporteur dans la rue. Il m'a embrassée de force mettant sa langue dans ma bouche alors que je le repoussais violemment, me touchait les seins et a touché mon entrejambe pendant que je me débattais en pleurant », relate une autre femme.
— Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018
Ce ne sont pas les seuls débordements qui ont eu lieu dimanche 15 juillet, en marge des rassemblements festifs. Près de 102 personnes ont été interpellées et 90 d'entre elles ont été placées en garde à vue à Paris, selon le préfet de police de Paris. Des incidents ont été signalés dans la soirée sur les Champs-Élysées, notamment le pillage du Drugstore Publicis. À Lyon, 30 personnes ont également été interpellées après des violences, vols et échauffourées. Durant le Mondial, plusieurs journalistes avaient rapporté être victimes d'agressions sexuelles. C'était notamment le cas de Mariana Zacarias, qui avait dû repousser les avances d'un homme qui tentait de l'embrasser de force en plein duplex. Cet incident avait été fortement médiatisé et relayé sur les réseaux sociaux.
Agression sexuelle, c'est quand on ne veut pas. Or, pour certain-E-s, ça ne compte pas. Car on ne peut, depuis des décennies, être pour les causes et contre les conséquences. Être pour les agresseurs et contre leurs agressions. CQFD.
Ne vaut plus rien... C'est du n'importe quoi. Enfin tous part en sucettes. Et ses femmes soit dit qu'elles ont subit des agressions sexuelles je rigole !
Permettez moi de rappeler que comme les transports en commun bondés, les manifestations et autres rassemblements populaires sont les endroits préférés des prédateurs sexuels. Alors qu’il est difficile de se passer des moyens de transport, il vaut mieux éviter les rassemblements de masse. C’est lamentable, je sais, mais il sera difficile de se débarrasser de ces nuisibles comme de tous les autres qui profitent de l’anonymat des foules pour se laisser aller à leurs plus bas instincts.