News au 4 février 2020

de.news 3 février 2020

Monseigneur Stefan Heid nouveau recteur de l'Institut pontifical d'archéologie chrétienne

Le révérend Stefan Heid, 58 ans, de l'archevêché de Cologne, est le nouveau recteur de l'Institut pontifical d'archéologie chrétienne à Rome.

Cela a été annoncé par l'Institut romain de la Société Görres, dont le directeur est Heid.

Il a été nommé pour trois ans par le préfet de la Congrégation pour l'éducation, le cardinal Giuseppe Versaldi.

Heid est connu pour deux de ses livres. Son ouvrage "Le célibat dans l'Église primitive" est cité par Benoît XVI dans son récent essai sur le sacerdoce et prouve que l'ancienne Église exigeait des prêtres l'abstinence de mariage.

Son dernier livre "Autel et église" montre que l’Église a célébré son Sacrifice de la Messe sur l'autel dès le début et que les prétendues fêtes d'amour autour d'une table folklorique sont une invention libérale.


[Voilà quelqu'un de droite qui a été nommé, ce qui est rarissime. Il faut dire que c'est pour un truc archéologique, et donc sans aucune conséquence, d'où l'absence de publicité.]

en.news 3 février 2020

Synode allemand : Le maire socialiste cuisine le cardinal Woelki pour le dîner

Tim Kurzbach, 41 ans, le président du conseil diocésain des "catholiques" de l'archevêché de Cologne, a soutenu avec force la Voie synodale allemande que les médias oligarchiques saluent comme un « processus de réforme ».

En réalité, ce synode est sur le point de réinventer le protestantisme allemand cliniquement mort.

Kurzbach, est maire de Solingen et membre des sociaux-démocrates allemands (SPD), un parti du bloc de la CDU de Merkel, qui prône l'avortement, le mariage pseudo-gay, l'idéologie du genre, le féminisme de la haine, la surveillance des citoyens, les restrictions de la liberté d'expression, l'OTAN, les exportations d'armes, les guerres coloniales et l'immigration de masse.

« La Voie synodale ne peut plus être arrêtée », a déclaré Kurzbach lors du Kölner Stadt-Anzeiger (3 février).

La première assemblée synodale à Francfort a révélé combien de personnes dans l'Église catholique voulaient un « changement réel », a affirmé Kurzbach en utilisant l'expression « changement réel » comme synonyme d'« auto-dissolution ».

Kurzbach suggère que seul un « petit groupe de traditionalistes » est « accablé » par le fait que, lors du synode, « tout le monde est soudainement autorisé à parler avec des droits égaux ».

Le mot « tout le monde » signifie ici un petit groupe d'apparatchiks de l'Église triés sur le volet. Dès le début, les catholiques ont été exclus du synode.

Cette minorité « ne veut convaincre personne », mais n'accepte que sa propre Voie, Kurzbach projette les tactiques des grands pontes du synode sur les catholiques marginalisés.

Il insulte en particulier le cardinal Woelki de Cologne et sa critique du synode :

« Je crains que Woelki ne détruise l'autorité de sa charge épiscopale en ne cherchant pas à convaincre avec de bons arguments dans l'assemblée, mais en s'indignant du fait qu'il n'a pas plus de pouvoir résultant de sa charge. Pourtant, il aurait dû reconnaître depuis longtemps qu'une position seule ne crée plus une véritable autorité. » Et qu'en est-il de l'autorité de Kurzbach ?

Kurzback prétend que « les discussions intrépides » ont « même désenchanté le pouvoir apparent du cardinal de Cologne » - comme si Kurzbach et d'autres ennemis de l'Église auraient besoin de « craindre » dans une Allemagne contrôlée par les médias oligarques anti-églises.

Pour Kurzbach, Woelki n'est « qu'une voix parmi les nombreuses voix des baptisés ».

Néanmoins, ses tirades débridées contre le cardinal Woelki montrent qui, au sein du Synode, a le potentiel d'intimider.

Le Kölner Stadt-Anzeiger n'aurait jamais imprimé une harangue calomnieuse comparable contre le cardinal Marx, qui est anti-catholique.

[Après tout, Kurzbach joue son rôle, et il le joue à merveille, de quoi donner des piles à Marx !]

en.news 3 février 2020

Un symbole d'amitié indigène installé dans un lycée catholique

Le lycée Saint Thomas d'Aquin de Vancouver, au Canada, a dévoilé le 14 novembre un mât symbolisant « l'amitié indigène ».

L'école, qui compte environ 600 élèves, est dirigée par les Sœurs de l'Enfant-Jésus.

Selon CatholicRegister.org (1er février), le poteau d'accueil a été commandé par les Sœurs et sculpté par l'artiste squamish Latash Nahanee.

Il représente une grande figure indigène tenant une rame d'une main et donnant un signe de bienvenue de l'autre.

[Comme les lycées catholiques d'aujourd'hui ne sont point catholiques quoiqu'ils en portent le nom, cela n'a rien d'étonnant qu'ils font des trucs de ce genre ; quant aux sœurs, elles ne sont pas plus Sœurs que des champignons : elles en portent le nom, c'est tout.]

fr.news  4 février 2020

Schneider : François tolère en silence les évêques hérétiques allemands

Le Chemin synodal pourrait conduire à une situation où « les évêques hérétiques seraient encore officiellement reconnus par le pape », écrit l'évêque Athanasius Schneider sur Kath.net (3 février).

Il décrit le Chemin synodal allemand comme une tentative de confirmer officiellement les erreurs contre la foi et leur pratique correspondante, qui depuis des décennies sapent l'Église allemande.

Il mentionne comme exemples la bénédiction des homosexuels, la communion pour les adultères et l'ordination des femmes.

Schneider voit le problème principal dans la tolérance de François envers les évêques allemands - avant tout le cardinal Marx - qui prônent des doctrines et des pratiques hérétiques.

Il appelle François à exiger des participants au synode qu'ils professent la foi catholique et qu'ils protègent les fidèles ordinaires.

Schneider appelle les évêques qui s'adaptent à la dictature des médias et de la politique des « loups » et des « pyromanes ».

Enfin, il avertit que le synode allemand aboutira à une sorte de communauté anglicane.

[L'Antéchrist tolère ? Allons donc ! C'est bien tout au contraire : il applaudit de ses quatre pieds d'ours !!!]

en.news 3 février 2020

Un journaliste : Benoît XVI « bénit » l'opposition des prêtres traditionnels contre François

Benoît XVI a reçu des « clercs traditionalistes » à sa résidence selon Paul Élie (NewYorker.com, 2 février).

Élie est un collaborateur de longue date du magazine catholique pro-François Commonwealth.

Selon lui, « certains » des clercs sont partis avec la « bénédiction apparente de Benoît pour s'opposer à François sur les diverses initiatives progressistes de ce dernier - divorce, immigration, inégalité ou dialogue interreligieux ».

Cette nouvelle est évidemment fausse puisque Benoît a été un fidèle partisan de François.

[Cela me paraît évident quoique... tout est possible, mais toujours dans le mauvais sens. Prenons l'exemple du fameux communiqué commun Ratzinger-Sarah que ce dernier a annoncé comme devant être publié par Parolin ; et qu'a-t-on vu ? Rien du tout. Je ne mets pas en cause la parole de Sarah, mais je connais par contre la fourberie de Ratzinger !!! Donc...]

en.news 4 février 2020

François veut que les Hérauts de l’Évangile avalent l'appât

En janvier, François a envoyé une lettre à Felipe Eugenio Lecaros Concha, le président des Hérauts de l’Évangile, pour tenter de le convaincre d'accepter les commissaires du Vatican.

La lettre dit que « toutes les branches » des Hérauts doivent être placées sous tutelle, écrit VidaNuevaDigital.com (3 février). Il n'y a « aucune possibilité de recours ».

Le 25 septembre, le commissaire, l'ancien cardinal d'Aparecida au Brésil, Damasceno, a été refusé par les Hérauts.

Dans l'intervalle, selon VidaNuevaDigital.com, Damasceno a pu entrer dans la Société de Vie apostolique masculine Virgo Flos Carmeli des Hérauts, et son pendentif féminin Regina Virginum. Seule l'Association internationale des fidèles des Hérauts résiste encore.

Parmi les choses que le Vatican veut changer, il y a le manuel du Héraut "Usages et coutumes". Il réglemente tous les aspects de la vie quotidienne, de la façon de prier ou de faire le Signe de Croix à la façon de plier une serviette, de se laver les mains ou de se brosser les dents.

Son but est de « glorifier Dieu par la beauté de chaque action », en veillant à « la cérémonie, le calme et la discipline » à tout moment.

[L'Antéchrist sait comment s'y prendre pour tout museler : rien ne lui résiste ! Cela, il faut le savoir.]

en.news 4 février 2020

Un Archevêque argentin : François est considéré comme un « relativiste moral ».

Les politiciens qui sont sur le point d'introduire l'avortement en Argentine sont des « relativistes moraux » et ils doivent penser « que le Pape François en est un aussi », a écrit l'ancien archevêque de La Plata, Hector Aguer, sur InfoCatolica.com (1er février).

Aguer a cité Eduardo Valdés, l'ancien ambassadeur d'Argentine auprès du Saint-Siège, qui a déclaré que François « comprendrait » l'introduction de l'avortement dans son pays.

Arguer rappelle que le président péroniste/socialiste argentin Fernández avait déjà déclaré, avant sa rencontre avec François, que l'avortement ne serait pas discuté, le qualifiant de « problème non majeur » par rapport à la pauvreté, la faim et la dette.

Arguer a fait remarquer que Fernández et sa deuxième concubine ont reçu la communion de l'archevêque d'origine argentine Sánchez Sorondo lors d'une Eucharistie au Vatican :

« C'est incroyable, mais entre compatriotes de même rang, tout est enfin possible. Un scandale de plus, parmi tant d'autres... »

[Et dire qu'il y a des gens, surtout des tradis, qui ne comprennent toujours pas que l'Antéchrist est pro-avortement, pro-gay, etc., etc... ! Oui, l'aveuglement est bel et bien un châtiment divin !]

en.news 4 février 2020

François a reçu Melinda Gates en secret

Il existe une alliance de plus en plus étroite entre le Vatican et l'ONU, écrit Edward Pentin (NcRegister.com, 4 février).

Il énumère les audiences papales aux représentants de l'ONU, les conférences conjointes au Vatican, les initiatives communes pour encourager la « Fraternité humaine » comme la déclaration d'Abou Dhabi, et le soutien du Vatican aux « objectifs de développement durable » de l'ONU.

Pentin est également au courant d'une audience privée non rendue publique, que François a accordée en novembre à Melinda Gates dont la Fondation Gates promeut la contraception.

Le Catholic Relief Services américain reçoit régulièrement de l'argent de la Fondation Gates, dont quatre millions de dollars rien que l'année dernière.

[C'est que, voyez-vous, l'ONU a déménagé pour s'installer à Santa Marta, et ce n'est pas une blague !]