News au 5 décembre 2019

L'AMAZONIE n'est PAS un LIEU de RÉVÉLATION DIVINE
(+ vidéo anglaise)

Le père John Hunwicke, d'origine anglaise, chercheur à Oxford et ancien anglican, est très préoccupé par le document de travail du Synode de l'Amazonie. Dans une interview à Gloria.tv (juillet 2019), il a critiqué l'idée de base du document de travail, selon laquelle la région amazonienne est un lieu spécial d'où la Terre Mère parlerait à l’Église.

Le fondement chrétien déformé

Hunwicke souligne que l'idée d'une prédication de la Mère Terre contredit la doctrine du péché originel qui dit que les gens ont été expulsés du jardin d'Éden à cause du péché d'Adam et Eve. Dieu n'a jamais promis de créer un nouveau jardin d'Éden qui parlerait au monde ou à l'Église. Pour Hunwicke, l'idée de la Terre nourricière n'est pas seulement une hérésie parmi tant d'autres, bien que ce serait déjà assez mauvais. Au contraire, cette théorie réécrit complètement toute la grammaire du christianisme, le récit de base de la création dans le livre de la Genèse.

Romantisme amazonien vu du bureau d'une grande ville

Hunwicke compare le document de travail du Synode de l'Amazonie avec les poèmes idylliques de la Grèce antique ou avec la poésie latine de Virgile où les gens de la ville vivant dans le contexte d'une culture urbanisée rêvent d'une nature dans laquelle rien de désagréable n'arrive et où les bergers chantent du matin au soir. De même, Hunwicke voit le document de travail du Synode de l'Amazonie, dans lequel les intellectuels métropolitains inventent des idées passionnantes sur la région amazonienne.

La malice sera de nouveau dans les notes de bas de page

Hunwicke craint que l'histoire du Synode sur la Famille ne se répète et que « le mal » ne soit caché dans les notes de bas de page comme cela s'est produit dans "Amoris Laetitia", l'Exhortation apostolique après le Synode de la Famille. Il ne s'attend pas à ce que l'exhortation qui suivra le Synode amazonien soit une attaque frontale contre la foi chrétienne. Il faut plutôt supposer que l'on utilisera des ambiguïtés et des énoncés implicites qui pourraient aussi être interprétés de façon orthodoxe. Mais Hunwicke s'oppose à ce que les évêques romains ne disent pas des choses qui peuvent être interprétées d'une manière orthodoxe. « Ils doivent enseigner la bonne foi sans ambiguïté. »

[Maintenant que le synode est passé, tout ce qu'on prévoyait a été dépassé. Point de notes dans les bas de pages mais... la Pachamama que personne ne prévoyait, ce qui est largement pire !]

en.news 4 décembre 2019

Cardinal Zen : « Contacts avec le Vatican désastreux », « Il n'y a pas d'espoir »

La situation de l'Église en Chine est « terrible, terrible, Terrible, Terrible », a déclaré le Cardinal Joseph Zen à NewBloommag.net (3 décembre).

Parlant de l'histoire de ses contacts avec le Vatican, il les qualifie de « simplement désastreux ».

Le cardinal Zen appelle l'ancien Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, le Cardinal Josef Tomko (95 ans), un « homme très équilibré ».

Cependant, son successeur, l'actuel archevêque de Naples, Mgr Crescenzio Sepe, n'était « pas bon », et son successeur, le cardinal Ivan Dias (+2017) « pire encore ».

Un groupe détient le pouvoir - Benoît XVI était un étranger

Zen croit qu'« il y a un groupe au Saint-Siège » qui détient le pouvoir alors que, par exemple, Benoît XVI et son secrétaire d'État, le cardinal Tarcisio Bertone, « étaient considérés comme des étrangers » parce qu'ils ne faisaient pas partie du groupe :

« A la Secrétairerie d'État, ceux qui avaient le vrai pouvoir n'étaient pas les plus hauts fonctionnaires, mais ceux qui étaient en dessous d'eux. »

Zen explique que l'actuel secrétaire d'État, Pietro Parolin, a déjà saboté en tant que sous-secrétaire les efforts du pontificat de Benoît XVI et ses négociations avec la Chine.

Alors Zen confronta Benoît : « Vous avez fait de moi un cardinal. Vous avez dit que je devrais vous aider avec l'Église en Chine. Mais que puis-je faire ? Rien ! Rien. Rien. Ils ont le pouvoir. Et vous ne dites rien. Si vous ne m'aidez pas, comment puis-je vous aider ? »

Puis François succéda à Benoît. Selon Zen, il a « peu de respect pour ses prédécesseurs » et « ferme tout ce qu'ont fait Jean-Paul II et le pape Benoît XVI ».

Zen dit que François se dit « pour la forme » en prétendant être en continuité avec ses prédécesseurs, mais c'est « une insulte ».

L'accord chinois a été rejeté par Benoît XVI

Le cardinal Zen révèle que Parolin et Dias ont préparé un accord avec les communistes chinois dès 2010. Selon lui, Benoît a dit non et « n'a pas pu signer l'accord ». Cependant, il n'a aucune preuve à l'appui : « je pense que l'accord signé aujourd'hui doit être exactement celui que le pape Benoît XVI a refusé de signer ».

Zen n'a toujours pas vu l'accord de 2018 : « Je suis l'un des deux cardinaux chinois vivants et je ne peux pas avoir une vue de cet accord, et je suis allé trois fois à Rome » (janvier 2018, octobre 2018, juin 2019).

Néanmoins, Zen croit qu'il a « des relations personnellement merveilleuses » avec François « même maintenant », bien que François ne réponde pas à ses lettres, et fasse le contraire de ce que Zen suggère.

Zen identifie trois questions terribles : un accord secret, la légitimation des sept évêques excommuniés, et enfin le meurtre de l'Église souterraine chinoise.

Le cardinal croit que le Secrétaire d’État Parolin manipule François : « C'est un vrai mystère comment un homme d’Église, avec toute sa connaissance de la Chine, des communistes, peut faire une telle chose comme il la fait maintenant ! La seule explication n'est pas la foi. C'est un succès diplomatique. Vaine gloire. »

Zen conclut l'interview en disant : « Il n'y a aucun espoir, aucun espoir du tout. Pas d'espoir. »


[La cause réelle de tout ceci est BERGOGLIO lui-même, ce que Zen ne veut pas admettre, malgré les pachamamas récentes et son discours dans l'avion à propos de Hong-Kong : c'est ce qu'on appelle le grand aveuglement ou Mystère d'Iniquité !]

fr.news  5 décembre 2019

La Secrétairerie d'État du Vatican investit dans un film sur Elton John

Les deux tiers de l'argent investi dans le Centurion Global Fund, rue Saint-Paul 259, La Valette, à Malte, appartiennent à la Secrétairerie d’État du Vatican, écrit Corriere.it (4 décembre).

Ce fonds de 70 millions d'euros est géré par Enrico Crasso, 71 ans, Italien résidant en Suisse, ancien banquier du Crédit Suisse et propriétaire de la holding Sogenel, à Lungano en Suisse. Il a reçu la Médaille papale d'or.

En septembre, le fonds a investi 10 millions d'euros avec Enrico Preziosi, grossiste en jouets et président du club de football de Gênes.

Un autre investissement de 4 millions d'euros a permis de financer des films, dont "Rocketman", un film basé sur la vie du musicien homosexuel Elton John.

Le plus gros investissement (16 millions) est allé à la société suisse-suédoise ABB qui produit également des pièces pour des centrales nucléaires et a participé à la destruction de la forêt tropicale malaise.

Depuis 2018, le Centurion Global Fund a perdu 4,61 %, soit environ 2 millions de dollars. Cette somme a été versée sous forme de bonus aux dirigeants.

[Comme quoi il ne faut pas donner de pognon au Vatican car voilà à quoi il sert !]