Bondée de réfugiés, la gare de l’Est de Budapest, la plus importante de la capitale hongroise, a été évacuée le 1er septembre au matin et rendue au trafic ferroviaire. Les migrants n’y ont pas accès, relate l’agence de presse hongroise MTI, citée par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

“Devant la gare, des centaines de migrants attendent de pouvoir continuer leur route vers l’Allemagne via l’Autriche. Leur rassemblement tourne à la manifestation. Ils brandissent leurs billets, crient, tapent dans les mains et scandent : ‘Allemagne, Allemagne’, écrit le journal d’outre-Rhin.

Malentendus

Si la Commission européenne enjoint au gouvernement hongrois de respecter le droit européen et de relever toutes les empreintes digitales, celui-ci se défend en clamant qu’il l’applique – sur un autre plan : en vérifiant la validité des passeports et le visa Schengen qui permet à tout citoyen d’un Etat tiers de circuler librement dans l’Union européenne. En outre, des incertitudes seraient apparues depuis que l’Allemagne a suspendu l’accord de Dublin concernant les réfugiés syriens.

Element inconnu

Selon l’organisation humanitaire Migration Aid, faute de camps d’hébergement disponibles, quelque 2 000 réfugiés campaient jusqu’ici dans les gares de Budapest.