Les BUTS du CÉNACLE « VIVANT» DE LA DIVINE VOLONTÉ

SONT LES SUIVANTS:

1 - FAIRE CONNAÎTRE et AIMER LA DIVINE VOLONTÉ et, surtout, à mettre dans le coeur des personnes qui visiteront ce site, le goût de VIVRE dans L'AMOUR selon la Volonté de Dieu « pour que le Règne de Dieu vienne sur la terre comme au Ciel». 

2.  AIDER LES DÉBUTANTS à comprendre la Divine Volonté en rendant simple ce qui paraît être compliqué.

3.  RÉPONDRE AUX QUESTIONS les plus souvent posées concernant les livres de la Divine Volonté. 

(La page d'accueil a été créée à cet effet)

4.  COMMENT DEVENIR «AMOUR» selon les lois de JUSTICE et D'AMOUR  de la Volonté de Dieu.

F I A T  

e

NOTE:  Je prends sur moi la responsabilité d'écrire ce texte de Luisa avec le  « TU » 

afin de te faire expérimenter l'IMPORTANCE  de cette vie d'amour dans la Divine Volonté.  Nicole

LUISA s'adresse à toi personnellement:

Je t'en prie, je t'en supplie, prends avec amour ce que Jésus veut te donner, c'est-à-dire sa Volonté.  Mais avant de te donner sa Volonté, il lui faut la tienne.  Autrement, sa Volonté ne pourra régner.  SI TU SAVAIS ! Grâce à son Amour, Jésus veut te faire le plus grand des dons du Ciel et de la terre:  SA VOLONTÉ.

«Oh, que de larmes amères s'écoulent des yeux de Jésus qui voit ta volonté te conduire à ramper sur le sol de cette terre remplie de misère ! Tu es  incapable de respecter une bonne résolution  ?  Sais-tu pourquoi ?  Parce que sa Volonté ne règne pas en toi.

«Oh, combien Jésus pleure et soupire sur ton sort !  tout en sanglotant, il te prie de faire régner son Vouloir en toi ... Il ne veut pas de grandes pénitences ni de longues prières, ni rien d'autre; mais que règne en toi sa Volonté et que ta propre volonté ne soit plus.

ÉCOUTE-LE.  Et moi je suis prête à offrir ma vie pour toi,  prête à souffrir toutes les peines, mais à condition que tu laisses les portes de ton âme s'ouvrir et que la Volonté de mon Jésus puisse régner et triompher sur les générations humaines.  (...)

JE VAIS TE CONFIER L'UN DE MES SECRETS :

 ÉCOUTE :  en retirant de l'homme le Royaume de la Volonté Divine, Dieu n'a pas dit qu'il ne le redonnerait plus aux hommes.  Il le garde de côté dans l'attente des générations futures, prêt à les inonder de grâces surprenantes, prêt à les éclairer d'une lumière éblouissante éclipsant le vouloir humain qui leur avait fait perdre un Royaume si sacré.  ...  Ce Royaume est à toi (...)

C'est pourquoi je fais appel à toi ÉCOUTE-MOI !  Tu sais, je suis toute petite, la plus petite de toutes les créatures.  Je me dédoublerai dans le Divin Vouloir avec Jésus.  Je me ferai toute petite et entrerai en toi, je gémirai et pleurerai aux portes de ton coeur pour réclamer, telle une petite mendiante, tes pauvres haillons, tes habits de deuil, ton malheureux vouloir, que je remettrai à Jésus afin qu'il les brûle et que, en te restituant son Vouloir, il te rende son Royaume, son bonheur la pureté de ses habits royaux.

Si tu savais ce que signifie la VOLONTÉ DE DIEU ! Elle englobe le Ciel et la terre.  Si tu es avec elle, tout est à toi; SANS ELLE, tout se met CONTRE toi.  

Donc, si tu veux connaître la Divine Volonté, lis ces écrits; tu y trouveras le baume pour panser les blessures que le vouloir humain t'a cruellement infligées et tu y trouveras le nouveau souffle divin, la nouvelle vie céleste; le Ciel entrera dans ton âme et tu verras de nouveaux horizons, de nouveaux soleils.  Le plus souvent, Jésus t'apparaîtra le visage couvert de larmes.  Il veut te donner sa Volonté.  Il  pleure car il veut te voir heureux(se).  Te voir malheureux(se) le fait sangloter et prier pour ton  bonheur; il réclame ta volonté pour t'arracher du malheur mais il attend en même temps le sien, comme confirmation du don de son Royaume.

C'est pourquoi je te lance cet APPEL.  Et cet appel, je le lance en union avec JÉSUS.  J'unis mes LARMES, mes longs soupirs, mon coeur brûlant a Celui qui veut te donner son Fiat.  Du Fiat, tu es sorti et il est juste que tu y retournes, que tu  retournes à ton cher et éternel héritage. 

JE VEUX TE CONFIER UN AUTRE SECRET QUE JÉSUS M'A RÉVÉLÉ :

Je le fais pour que tu me donnes ta volonté et reçoives celle de Dieu en échange, cette Volonté qui remplira ton corps et ton âme de bonheur.  

1)   Tu veux savoir POURQUOI la terre ne produite pas ?

2)  POURQUOI, dans certains endroits du monde la terre, frappée par les tremblements de terre, s'ouvre et engloutit les villes et les personnes ?

3)   POURQUOI le vent et l'eau se transforment en tempête et ravage tout sur leur passage? 

4)   POURQUOI tous ces maux?

Parce que les choses créées possèdent la Volonté Divine qui les domine et les rend puissantes; elles sont plus nobles que toi, toi tu es dominé(e) par une volonté humaine qui fait de toi un être  faible et impuissant.  Si, par bonheur, tu laisses de côté ta volonté humaine et optes pour le Divin Vouloir, tu deviendras fort(e) et puissant(e) toi aussi; Les choses créées ne te tourmenteraient plus, tu aurais pouvoir sur elles et trouveras ton bonheur à présent et pour l'éternité !

Alors FAIT VITE:  ÉCOUTE cette petite qui t'aime tant.  RÉPONDS À MON APPEL.  Oui, j'attends que tu me réponde;  d'autant plus que je ne suis pas seule à t'appeler, â te prier:  mon doux Jésus se joint à moi.  Il t'appelle de sa voix tendre et émouvante, lui qui, des sanglots dans la voix, te dit si souvent:  «Que ma Volonté soit ta vie, entre dans mon Royaume »

Sache que le premier à prier le Père céleste pour que son Règne vienne et que sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel fut Notre-Seigneur lorsqu'il récita le Notre Père.  En te transmettant sa prière il t'appelle à dire:  «Fiat Voluntas tua sicut in coelo et in terra».

Aussi, chaque fois que tu récites le Notre Père, Jésus, mu par son grand désir de te donner son Royaume, s'empresse de dire:  «Mon Père, c'est moi qui te le demande pour mes enfants, fais vite !»  Le premier à prier est Jésus, suivi de toi qui le fais à travers le Notre Père.

UN DERNIER MOT:

Sache que cette petite enfant que je suis, à la seule vue du désir ardent de Jésus, de ses délires et de ses larmes, lui si désireux de te transmettre son Royaume, ressent elle aussi cette frénésie de te voir ENTRER dans le Royaume de la Volonté Divine, tout heureuse quelle est de faire sourire Jésus. Et si sa prière ou ses larmes ne suffisent pas, elle aura recours aux caprices auprès de Jésus et de toi aussi.

MES TROIS APPELS !

PREMIER APPEL

Mon appel s'adresse d'abord au SOUVERAIN POINTIFE, à sa Sainteté, au représentant de la sainte Église, et donc au représentant du Royaume de la Volonté Divine.  (...)

DEUXIÈME APPEL

Mon deuxième appel s'adresse à TOUS LES PRÊTRES.  Prostrée aux pieds de chacun, j'implore qu'ils veuillent connaître la Volonté Divine.  Je leur dis:  le premier pas, tirez-le de la Volonté Divine, enfermez-vous dans le FIAT et vous sentirez combien sa vie est douce;  vous puiserez en elle tout votre agir; vous sentirez en vous une force divine et entendrez une voix incessante vous murmurerez des choses admirables, jamais entendues; vous sentirez une lumière qui éclipsera tous les maux.  Et les peuples, émus, s'attacheront à votre autorité.   (...)

TROISIÈME APPEL

Mon troisième appel, je l'adresse AU MONDE ENTIER, à tous mes frères et soeurs, à mes enfants.  Savez-vous pourquoi je vous appelle tous?  Parce que je veux que tout le monde reçoive la VOLONTÉ DIVINE !  La Volonté Divine est plus que l'air, et tous nous pouvons la respirer; elle est comme le soleil avec ses rayons dont nous pouvons tous bénéficier; elle est comme les battements de votre coeur.  Et moi, petite fille, je souhaite que vous épousiez tous la vie du FIAT !  Oh, SI VOUS SAVIEZ tout le bien que vous pourriez en recevoir vous n'hésiteriez pas à donner votre vie pour la faire régner en vous ! 

ÉCOUTE DONC CETTE PETITE, ne la fais plus soupirer, fais-lui grâce  et dis-lui:

  «Ainsi soit-il, ainsi soit-il, je veux le Royaume de la Volonté Divine. »

F I A T !

 (Extrait du Recueil de mémoires sur la servante de Dieu par le Père Giuseppe Bucci, capucin)

 Résumé biographique.

DONS MYSTIQUES DE LUISA

Vers minuit ou une heure du matin, Luisa s’appuyait doucement contre les oreillers qui soutenaient son dos et, soudainement ses sens corporels étaient suspendus et elle demeurait dans un état d’extase semblable à la mort.  Si cet état survenait avant qu’elle ne s’appuie contre les oreillers, elle restait comme une statue pétrifiée dans la position ou elle se trouvait.  C’est ainsi que Luisa a passé presque chaque jour de sa vie.  Elle avait de nombreux dons mystiques et connaissait des extases, des apparitions, des visions, des locutions, introspection, les stigmates (invisibles) et la bilocation, mais sa vie ne fut que prière, silence et travail.

Lorsque les sens corporels de Luisa recommençaient à fonctionner, elle restait assise dans son lit et reprenait son travail de couture et de dentellerie, habituellement au service de l’Église, et qui consistait habituellement en nappes d’autel, ornements et articles pour l’Église.  

Dans l’après-midi, elle consacrait une autre heure sainte à la méditation.  Par la suite, ceux qui s’occupaient d’elle tiraient les rideaux entourant son petit lit où la Vierge Marie venait la visiter, et Luisa restait seule pendant une heure ou deux. 

 Peu après, elle recommençait à travailler jusqu’à 10h30 ou 11 heures du soir.  La nuit, ou chaque fois qu’elle était obligée de le faire par obéissance, elle écrivait docilement ce qu’elle recevait en dictée de Jésus (que cela ait été reçu durant la journée ou pendant la nuit dans son état d’extase). (La vie et la Mission de Luisa par Hugh Owen)

Bien que séparée du monde dans son petit lit, Luisa a connu l’épidémie de choléra et deux guerres mondiales qui ont influencé sa spiritualité, en particulier sa façon de prier et de converser avec Dieu.  On remarque dans ses écrits une intensification marquée de la prière d’intercession durant la Première Guerre mondiale qui a fait plus de 16 millions de morts (1,230,000  en Italie)  et la Deuxième Guerre mondiale où plus de 62 millions ont perdu la vie (454,600 en Italie)

Au cours de ces guerres et de ces révolutions que Luisa a pu observer dans une VISION MYSTIQUE et qu'elle a parfois pu voir AVANT qu’elles ne se produisent, elle a souvent imploré Jésus d’empêcher totalement ou d’atténuer en partie les atrocités de la guerre qui le faisaient tant souffrir.  Quoique très consciente que Dieu permettait les guerres et les châtiments pour amener l’humanité à accepter librement l’appel à la conversion.  Luisa pensait à ceux qui pourraient se perdre en rejetant cet appel, et elle savait que Dieu s’adjoint des «âmes victimes» pour éviter les guerres, les châtiments et la perte des âmes.

L’amour de Luisa pour les âmes était si intense qu’elle exprimait souvent le désir de sacrifier sa propre vie pour leur salut et qu’elle s’offrait souvent comme âme victime à qui Jésus permettait parfois de participer à ses souffrances intérieures pour éviter des guerres ou atténuer leurs effets sur des pays ou des villes.

    NOTA BENE  # 33:

En ce qui concerne les nombreux châtiments, Luisa eut la vision mystique d'un châtiment qui purgera la terre et purifiera l'humanité par le «feu» un feu qui viendra du centre de la terre, pour submerger l'humanité et lui faire croire que Dieu existe. Le feu frappera les méchants, mais les bons et ceux qui mènent une vie de simplicité seront épargnés.  Le feu qui descendra sur la terre détruira les récoltes et la nourriture de l'homme et s'embrasera dans certains pays.

La terre et l'homme seront également purgés par «l'épée» qui représente les guerres et les révolutions;  les forces réunies du «feu», du «sang», de «l'eau »et du «vent» vont se déchaîner  pour détruire une grande partie de l'humanité et enterrer l'homme, alors que ceux qui vivent dans la DIVINE VOLONTÉ auront pouvoir sur ces éléments; une étoile de feu noir et de sang qui semble représenter une comète; des coups de tonnerre, des éclairs et une terrible grêle; des tremblements de terre qui anéantissent des villes entières et engloutissent homme et montagnes; des volcans inondant des pays; des morts subites et des MALADIES CONTAGIEUSES.  Ces châtiments ébranleront en partie le Vatican, mais à la fin les nations reviendront à Dieu.

Pour plus d'informations sur les prédictions de Jésus

 concernant les châtiments, je vous invite à cliquer sur ce lien: 

 Fléaux et catastrophes

Le 7 octobre 1928, Luisa fut transférée au couvent des Sœurs de la Congrégation du Divin Zèle, un orphelinat fondé par Hannibal Di Francia;  à sa demande, les sœurs prenaient soin de Luisa qui aimait tellement le couvent qu’elle l’appelait souvent « La Maison de la Divine Volonté ».  Dix ans plus tard, le 31 août 1938, trois de ses livres (Les Heures de la Passion avec un Traité sur la Divine Volonté; Dans le Royaume de la Divine Volonté ;  La Reine du ciel et le Royaume de la Divine Volonté) étaient mis à l’Index des livres interdits.

Note # 39 :   Situation très semblable à celle des écrits interdits de Faustine Kowalska qui fut canonisée en l’an 2000, et d’Antonio Rosmini-Serbati qui fut béatifié en 2006.

Trois des livres de Luisa on été pour un temps mis à l’Index qui fut plus tard aboli en 1966.  Bien qu’il n’existe aucun document concernant les motifs de cette mise à l’Index, on soutient que les préfaces ajoutées à ces trois livres pour leur publication contenaient des erreurs doctrinales.  Après 58 ans, les écrits de Luisa ont été autorisés de publication par le Cardinal Joseph Ratzinger, en 1996.

Un peu  plus d’un mois après, et à la demande des supérieures du couvent — le 7 octobre 1938, — Luisa quittait le couvent des Sœurs de la Congrégation du Divin Zèle pour être transférée dans une maison de la Via Maddalena au centre de Corato.  C’est dans cette rue que demeurait le père Benedict Calvi, aumônier des sœurs du couvent, et qui fut nommé confesseur ordinaire de Luisa (St Hannibal était son confesseur extraordinaire)  par l’archevêque Joseph Léo  Ce transfert plaçait Luisa à proximité de son confesseur qui lui administrait les sacrements. Un an après la mise à l’Index de ses livres et son transfert, éclatait la Deuxième Guerre Mondiale  (plus de 62 millions de morts.)

(Extraits du livre «Le Don de la vie dans la Divine Volonté dans les écrits de Luisa Piccarreta»  par R.P. Joseph Leo Iannuzzi)

Photos des reliques de Luisa 

L’ A, B, C, DE LA DIVINE VOLONTÉ

Comme un petit enfant tu vas apprendre l’alphabet

 de la Divine Volonté en commençant par les « VOYELLES ».

«Les « CONSONNES » viendront par après.

Tout d’abord il faut que tu saches que La Volonté de Dieu est incompréhensible à ton esprit humain parce que tout ce qui est « FINI » ne peut jamais atteindre « L’INFINI ». Luisa elle-même se sentait trop petite pour écrire sur la Volonté de Dieu et Jésus lui a dit que c’est justement ça qu’il recherchait des « petits ». Alors, tous ceux qui se disent trop « petits »  pour commencer un CÉNACLE, laissez-moi partager avec vous quelques extraits qui pourraient bien vous faire changer d’idée.

COMMENÇONS par un extrait où Luisa dit qu’elle se sent comme une PETITE ILLETTRÉE. Eh bien! Cette petite illettrée a écrit LE LIVRE DU CIEL en 36 volumes pour nous faire connaître la Volonté de Dieu qui est le PLAN D’AMOUR de Dieu sur chacun de nous. SURPRENANT, n’est-ce pas?

LUISA : «Ma petite âme poursuit sa traversée de l’interminable océan du Divin Fiat, oh! Qu’elle n’est pas ma surprise alors que, croyant avoir cheminé longtemps, je me rends compte de n’avoir fait que quelques pas par rapport à ceux qu’ils me restent à faire. Il est si étendu que, même si je marchais pendant des siècles, je me trouverais toujours au début; il y a tellement de choses à connaître au sujet de la Divine Volonté, que, dans son océan, je me sens, comme d’habitude, LA PETITE ILLETTRÉE qui n’a appris que les voyelles en ce qui concerne la Divine Volonté, dont j’apprendrai peut-être les consonnes dans ma céleste patrie que j’espère pouvoir rejoindre bientôt.» (Livre du Ciel, Tome 30, le 12 janvier 1932)

Poursuivons avec un extrait de Jésus à Luisa :

LA BONNE DIGESTION DE LA DIVINE VOLONTÉ CONSISTE À PRENDRE DE PETITES GORGÉES :

 « Ma fille, c’est à cause de sa nature que la créature ne peut recevoir, en une seule fois, un si grand bien … une lumière illimitée … mais seulement par petites gorgées, devant attendre d’avoir avalé la première pour en prendre une autre, car, si elle voulait tout prendre en même temps, la pauvre, elle s’étoufferait et serait obligée de rejeter ce qu’elle ne peut contenir; elle attend, d’abord, d’avoir digéré ce qu’elle a ingurgité, qu’il coule, tel son sang dans ses veines et que l’humeur vitale se répande en tout son être, et ensuite, elle se dispose à reprendre une autre gorgée.» (Livre du Ciel, Tome 24, le 6 avril 1928)

ÇA FAIT BIEN LONGTEMPS QUE DIEU ESSAYE DE SE RÉVÉLER À TOI

 POUR T’OUVRIR À SON AMOUR.

Il te prend par la main comme un petit enfant et te dit : « fais un petit pas ... avance tranquillement » en bon professeur amoureux ... avec une patience infinie, il essaye de te faire saisir c’est quoi l’AMOUR.

Ordinairement, quand on pense à la Volonté de Dieu, on pense que Dieu contrôle tout et domine tout, mais contrairement à ce que l’on pense, DIEU NE PEUT PAS TOUT! Lorsque Adam et Ève décident de manger le fruit défendu, Dieu ne les en empêche pas parce qu’il a créé l’homme libre, et c’est à cause de cette liberté laissée à l’homme que la volonté de l’homme et celle de Dieu peuvent être en désaccord. L’homme peut donc suivre un autre chemin que celui que Dieu a voulu pour lui.

C’EST POUR ÇA QU’IL A ÉTÉ OBLIGÉ DE S’ADAPTER À NOUS AUTRES, à notre immense faiblesse, en utilisant, dans un premier temps, le seul langage que les gens étaient capables de comprendre, LE LANGAGE MILITAIRE, c’est à dire la menace, la peur et les commandements. C’était la seule façon d’agir pour faire avancer les gens.

C’était une époque où on avait besoin d’être dirigé, comme le petit enfant doit l’être au début de sa vie. C’est probablement parce que nous avons suivi les dix commandements de Dieu que nous pouvons aujourd’hui entrer dans Son Amour, parce que les commandements sont comme une contradiction dans les termes : COMMANDER L’AMOUR! S’il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’amour. Il n’y a ni miséricorde ni grâce divine dans l’amour forcé (tu feras ceci … tu ne feras pas cela…) Jésus nous le fait comprendre en disant : « Je n’ai jamais aimé la force … j’aime les choses spontanées, pas les choses forcées  (11 avril 1924)

Un autre extrait qui explique bien sa pensée :

« Ma fille, dans la Rédemption, mon langage était de m’adapter à des personnes incapables, faibles, malades, sourdes, muettes et aveugles. Ainsi je leur ai parlé tantôt en tant que docteur, tantôt en tant que père, tantôt en tant que JUGE qui, NE POUVANT   LES ATTIRER PAR L’AMOUR, le faisait par les menaces, par la crainte et par d’autres choses similaires».  (Livre du Ciel, Tome 24, le 30 août 1928)

ON A PEUR TANT QU’ON N’A PAS SAISI QUE NOTRE JUGE C’EST L’AMOUR et le jour où l’on comprend que l’Amour ne juge pas de la même manière qu’un juge humain, ça change tout.  Quand on expérimente la manière de Dieu de juger, on n’ose même pas appeler ça un jugement, on appelle tout simplement ça de la MISÉRICORDE, parce que les critères sur lesquelles Dieu se base pour porter un jugement ne sont pas les mêmes que nos critères.

NOUS NE SOMMES PAS DEVANT UNE LOI : nous sommes en face d’un MARIAGE D’AMOUR. Il y a Quelqu’un qui nous offre sa Vie. Il y a Quelqu’un dont la Présence est cachée au fond de nos cœurs. Il y a Quelqu’un qui se propose toujours sans s’imposer jamais.

Voici quelques extraits concernant LA NOUVELLE LOI D’AMOUR DE LA DIVINE VOLONTÉ.

 «Ayant à concilier en moi l’ancien et le nouveau, je voulus tout observer de manière à donner aux anciennes lois leur achèvement en plaçant sur elles le sceau de leur remplacement et à présenter LA NOUVELLE LOI que j’étais venu instaurer sur la terre, une LOI DE GRÂCE et D’AMOUR par laquelle j’allais enfermer en moi tous les SACRIFICES, étant donné que j’allais être le seul et unique sacrifié. En conséquence, tous les autres sacrifices n’étaient plus nécessaires car, étant homme et Dieu, le mien était amplement suffisant pour satisfaire pour tous. » (Livre du Ciel, Tome 16, le 8 novembre 1923)

IL N’Y AURA PAS DE LOIS … TOUT NE SERA QU’AMOUR

LUISA : «Je songeais à l’immense puissance, à tous ces bienfaits que la Sainte Divine Volonté renferme en elle; quelle PAIX, quel BONHEUR, on n’a PAS BESOIN D’ORDRES pour œuvrer, la nature ressentant en elle une telle force dans le bien qu’elle ne peut s’empêcher d’en faire (le bien). Quel bonheur que de se sentir transformé en bien, en sainteté, en force, d’avoir la même nature, cela signifie que, dans le Règne de la Suprême Volonté, il n’y aura PAS DE LOIS, tout ne sera QU’AMOUR, la nature convertie en LOI DIVINE, lui donnera envie de faire ce que le FIAT SUPRÊME veut qu’elle fasse.»

Jésus me dit :

« Ma fille, tout ce que je te dis à propos de ma Volonté, ce sont autant de cadeaux de ma Part … d’abord je mets l’âme en condition, élargissant sa capacité, ensuite je donne la connaissance et le bien qui va avec, et, les connaissances à son sujet étant divines, la nature est dotée de la même ressemblance que la Nature Divine et, mieux qu’une fille, elle n’attend pas d’ordre, se sentant honorée de faire ce que veut le père. Les LOIS, les ORDRES sont pour les SERVITEURS, les ESCLAVES et les REBELLES. Dans le Règne du FIAT SUPRÊME, il n’y aura pas de serviteurs, ni d’esclaves, ni de rebelles, mais une seule volonté, celle de Dieu et celle de la créature, et la vie ne sera qu’une. C’est aussi pourquoi je parle énormément de ma Volonté, pour pouvoir distribuer encore davantage de dons, non seulement à toi mais à qui veut venir vivre dans mon Règne. » (Livre du Ciel, Tome 19, le 9 septembre 1926)

DES LOIS D’AMOUR

 « Pour préparer mon Règne il faut : le travail, les lois céleste pleines d’amour; AUCUNE LOI de CRAINTES, de PEINES, de CONDAMNATIONS n’en aura l’accès; les LOIS D’AMOUR de ma Volonté seront amicales, filiales, dans l’amour réciproque entre le Créateur et la créature, et les craintes, les condamnations n’auront ni force, ni vie. » (Livre du Ciel, Tome 19, le 22 août 1928)

LA JUSTICE DE L’AMOUR CE N’EST PAS UNE JUSTICE QUI CONDAMNE COMME LA JUSTICE HUMAINE, mais, comme le dit si bien St-Paul aux Romains 3,26, c’est une JUSTICE QUI SAUVE, c’est bien différent. Dieu ne nous condamnera jamais puisqu’il est crucifié en nous, par nous et pour nous. C’est nous qui pouvons Le rejeter. C’est nous qui pouvons nous endurcir dans notre refus. C’est nous qui pouvons Le limiter en L’enfermant dans nos limites. C’est nous qui pouvons mettre un obstacle à SON AMOUR en fermant notre cœur.

QUAND C’EST L’AMOUR EN PERSONNE QUI JUGE, ça n’a plus rien à voir avec notre catégorie humaine, parce que l’Amour ne juge pas sur L’AGIR … (le bien ou le mal que t’as fait … non!) L’Amour juge sur L’ÊTRE. Là on tombe dans un autre système de justice complètement différent. L’Amour juge sur l’être. Son seul critère c’est ce que tu es  «SON ENFANT BIEN-AIMÉ.»

LA VOLONTÉ DE DIEU C’EST LE PLAN D’AMOUR QUE DIEU A DÉJÀ DÉCIDÉ POUR NOUS. Mais nous sommes toujours tentés de faire nos propres expériences, et ça nous entraîne parfois loin de ce que Dieu a souhaité pour nous. Et quand on pense que le Père Éternel m’aime INFINIMENT plus que moi je l’aime, donc son PLAN À LUI est infiniment meilleur que tous mes plans à moi, parce que ce que veut le Père pour moi c’est uniquement une chose : MON PLUS GRAND BIEN. Il n’y a personne qui veut plus que Lui que je sois heureux, heureuse. Donc il a un plan spécial pour toi. Mais c’est quoi son PLAN D’AMOUR?  C’est ce que nous allons voir immédiatement.

DIFFÉRENCE ENTRE FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU

ET

 VIVRE DANS LA VOLONTÉ DIVINE 

J’aime beaucoup raconter l’histoire de Ste-Gertrude qui donne un bon exemple de la différence entre FAIRE et VIVRE dans la Divine Volonté :

« À un moment donné Jésus apparaît à Ste Gertrude (ça se passait dans une extase, ce n’était pas physique) et lui dit : «j’aimerais avoir des noix» et Gertrude lui dit : oui, oui, oui, Seigneur, tout de suite et elle les donne au Seigneur : « Voilà le plat de NOIX » Alors que Jésus avait l’air tout peiné, il regardait les noix et regardait Gertrude et Gertrude lui dit : Seigneur, je t’ai apporté des noix, ce n’est pas ça que tu voulais? Jésus lui répond: J’aurais aimé que toi-même, tu prennes la peine de briser l’écorce, pour que je puisse me nourrir directement de la noix à l’intérieur de l’écorce.»

FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU c’est donner des noix non écalées à Jésus. VIVRE DANS LA VOLONTÉ DIVINE c’est donner des noix écalées à Jésus. QUAND ON DIT OUI AU SEIGNEUR, c’est notre FIAT qu’on lui donne. On ouvre notre cœur et on permet au Seigneur de venir nous transformer à son image et à sa ressemblance.

P R I È R E

Jésus, j’entre en Toi, je me laisse transformer en Toi.  Alors, moi en Toi, Toi en moi, je prends tout ce que je trouve en Toi. C’est Toi qui agis en moi. Toi et moi, nous ne faisons qu’un pour donner à toutes les créatures ta Vie divine. Je te donne, au nom de tous, toute la gloire qu’elles te doivent en priant, en les excusant, en réparant et en aimant. Amen.

VIVRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ EST UNE CHOSE TRÈS SIMPLE puisqu’on ne change rien à notre mode de vie. Il s’agit de laisser Jésus VIVRE EN NOUS sa vie humaine et sa vie divine sans mettre d’obstacles à son action. Ça ne veut pas dire que nous sommes comme des  « ROBOTS » sans volonté personnelle. Oh NON! Triompher d’une volonté morte ne serait pas une victoire, ni pour nous, ni pour Jésus. Les morts sont dans les tombeaux. Jésus veut que NOTRE VOLONTÉ SOIT VIVANTE afin que nous sentions tout le BIEN de sa DIVINE VOLONTÉ qui opère en nous et COLORE tous nos actes.

FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU c’est vivre avec deux volontés, c’est vivre comme un serviteur.

VIVRE  DANS LA DIVINEVOLONTÉ c'est vivre comme un fils qui possède les biens du père. Une vie qui se rapproche des bienheureux du Ciel.

LA VOLONTÉ HUMAINE DOIT DEVENIR UNE DEMEURE POUR LA DIVINE VOLONTÉ en renonçant à sa liberté pour permettre à la Divine Volonté de faire tout ce qui Lui plait.

Il faut bien se l’avouer, auparavant, même avec les sacrements et les commandements de Dieu… et même si on faisait notre possible, on restait toujours dans notre HUMANITÉ. Donc on marchait sur le chemin d’une SAINTETÉ HUMAINE à coup de volonté, d’efforts et à coup de mortifications. Ce n’était pas le commun des mortels qui pouvait y arriver. Mais maintenant avec les écrits de Luisa, c’est comme si Jésus venait te dire, à toi: «je viens t’aider à vivre dans Ma Volonté d’une façon rapide. Moi je te connais plus que tu te connais toi-même. Je connais ton passé, la famille dans laquelle tu as grandi, tes blessures, je sais exactement ce qu’il y a à guérir et fortifier en toi. Je veux diviniser ton humanité, je veux transformer tout ce qu’il y a d’humain en toi en quelque chose de divin.»

SI TU LAISSES FAIRE JÉSUS, il va venir toucher à tes habitudes de vie que tu ne veux pas nécessairement changer et des fois ça peut faire mal, parce qu’il touche à des cordes sensibles, et s’il le fait c’est parce que notre arbre ne porte pas tous les fruits qu’il devrait.

R É F L E X I O N 

Lors d’une exposition de sculpture sur bois, quelqu’un félicitait un sculpteur pour le beau talent qu’il avait et il lui a répondu ceci en blaguant :

«N’importe qui est capable de sculpter! C’est quoi sculpter?

 C’est juste enlever des morceaux qu’il y a de trop.»

ET BIEN LA DIVINE VOLONTÉ C’EST ÇA QU’ELLE FAIT AVEC TOI, elle enlève les morceaux de trop. Elle enlève ce qui n’est pas toi, et souvent on fait le contraire, on rajoute des morceaux qui ne sont pas nécessaires.

Ce même sculpteur lui racontait qu’un jour, lorsqu’il commençait une sculpture, une petite fille qui le regardait faire découvre un visage qui commençait à paraître dans la sculpture … elle s’approche de son papa et lui dit :

«Savais-tu ça papa qu’il y avait quelqu’un là-dedans ?».

LE PLAN D’AMOUR DE DIEU

Le Plan d’Amour de Dieu est de voir ses enfants faire Sa Volonté comme elle est faite au Ciel et vivre en elle. L’âme alors fait sienne la Divine Volonté COMME AU CIEL : et Dieu lui-même réalise ses propres Choix dans la créature. Les actes de la créature sont alors DIVINS : ils pénètrent partout, se multiplient à l’infini, prennent racine dans l’Éternel Acte de Dieu. Ils ravissent les Trois Personnes Divines qui voient leur être créé partager la même Vie, la même Volonté que la Divine Trinité. C’EST LE DESSEIN pour lequel l’homme a été créé : avoir la même Vie, la même Volonté que la Divine Trinité.

Jésus dit à Luisa :

« Ma Divine Volonté devait reproduire SA VIE en chaque créature, mettant en œuvre toute son habilité et ses qualités infinies. Comme nous aurions aimé voir ces vies divines dans les créatures; en les regardant, nous aurions trouvé LE REFLET DE NOTRE IMAGE, l’écho de notre bonheur; or, tu dois savoir que celles qui ne font PAS ma Divine Volonté et ne vivent PAS en elle,  détruisant la vie divine qu’elles auraient dû posséder. (Livre du Ciel, Tome 23, le 28 septembre 1927

T R È S   I M P O R T A N T

JÉSUS RÉVÈLE À LUISA SON PLAN D’AMOUR:

« Fille bénie, ma Volonté renferme tout, d’ailleurs, elle a écrit UNE PAGE POUR CHAQUE CRÉATURE, en décrivant COMMENT DOIS SE DÉROULER SON HISTOIRE.

« Cette page est écrite depuis l’ÉTERNITÉ… Notre amour pour elle n’a ni commencement, ni fin. La Création n’existait  pas encore que nous l’aimions déjà, elle était déjà en nous, la naissance de toutes les créatures étant renfermée dans le SANCTUAIRE DE NOTRE DIVINITÉ; nous regardions notre page, en chacune d’elles, dans laquelle étaient écrits les ÉVÉNEMENTS, sa petite histoire et selon comment notre très Sainte Volonté allait être accomplie et glorifiée…»

 « Tu n’existais pas, mais tu étais renfermée en elle et, t’aimant, nous te laissions te reposer sur nos genoux paternels, te dispensant les différentes leçons concernant notre FIAT. Oh! Quel plaisir de te voir écouter et écrire dans ton âme, notant fidèlement ce qui était écrit dans notre page éternelle car, tu dois savoir que, ce que nous voulons que la créature fasse de notre Volonté, est d’abord ACCOMPLI en nous, formé par nous dans notre propre Vouloir, et ensuite, débordant de nous, il se fait et se forme en elle, devenant notre champ d’action divine. Notre amour est si immense que nous voulons qu’elle ne fasse rien d’autre que ce que nous avons fait, en lui donnant le modèle de notre acte. »

INTERRUPTIONS DANS LA PAGE ÉCRITE DE TA VIE

« Or chaque fois qu’elle fait sa volonté, la créature DÉRANGE NOTRE DESSEIN (notre Plan d’Amour) et forme des interruptions dans notre PAGE ÉCRITE, car chaque mot possédait un amour spécial et éternel, étant le déroulement de sa vie par rapport à notre ressemblance, dans lesquels elle devait renfermer son histoire d’amour et d’accomplissement de la Volonté Divine de son Créateur. La volonté humaine ne fait que contrefaire cette page, bouleverser notre ressemblance et, au lieu de copier notre page, écrite pour la créature avec tant d’amour, il la forme avec des notes de douleur et de confusion…. »

VIVRE DANS MA VOLONTÉ SE RÉSUME AINSI :

—    page écrite   —

«Sentir couler dans tout son être et dans tous ses actes la lumière, la force divine et la vie de ma Volonté, car là où Sa Vie n’opère pas l’acte n’a ni vie, ni chaleur, ni force, ni lumière divine, il est comme mort vis à vis du bien, et, sans le bien, le mal s’installant, il finit par se corrompre. Alors, laisse-moi toujours transporter dans les ondes éternelles de mon Vouloir, dans lequel tu trouveras ta PAGE ÉCRITE, ton histoire tissée avec tant d’amour; de la sorte, tu ne seras plus impressionnée par ce que NOUS AVONS DÉCIDÉ POUR TOI, ne trouvant que ce qui t’appartient et qui est absolument nécessaire à ta vie, afin d’accomplir ton histoire, satisfaire notre besoin d’amour et faire connaître notre Volonté, ce que nous voulons faire depuis l’éternité. » (Livre du Ciel, Tome 31, 18 septembre 1932)

LA PAGE DE VIE DE CHAQUE CRÉATURE devait être accomplie par la créature dans le déroulement de sa vie sur la terre. TEL ÉTAIT LE PLAN DIVIN. Seule la Très SAINTE VIERGE MARIE a accompli parfaitement cet idéal de Dieu, parce que, pas même un instant, elle n’a suivi sa propre volonté (Livre de Gloire No. 49)

CONSENTIR AINSI À ENTRER DANS UN PLAN, UN CHEMIN

 BIEN AU-DESSUS DE TOUT CE QUE JE PEUX PLANIFIER

 ET IMAGINER DE PLUS BEAU.

 Ce que moi je peux planifier, c’est de la poussière à côté de ce que L’AMOUR a planifié pour moi, et surtout  bien plus beau et bien plus amoureux que tout ce que je peux soupçonner. IL EST L’AMOUR ABSOLU, INFINI, il me semble qu’il a un Cœur bien plus grand que le mien, puisque c’est la Bienveillance en personne qui l’a concocté ce plan-là  sur mesure pour moi. Le plan qu’il a concocté pour moi ce n’est pas le même que celui de l’autre à côté, non!  Chacun de nous a un plan qui est sur mesure, et ça pour mon plus grand bonheur. J’ai juste à apprendre À M’ABANDONNER, À LÂCHER PRISE ET À FAIRE CONFIANCE.

POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU !

(Extraits de la capsule 17) 

  17.  L’A, B, C, de la Divine Volonté 

Nicole

Voici la réponse de  JÉSUS  lui-même à tous ceux qui ont des DOUTES

au sujet du NOUVEL ÉVANGILE DU ROYAUME DE LA DIVINE VOLONTÉ.

Je demande aux prêtres de venir et de lire l’Évangile du Royaume

de mon divin Fiat pour leur dire comme aux premiers apôtres :

« Allez le prêcher dans le monde entier. »

« Il est très important de former les premiers prêtres ;

ils me seront utiles comme mes Apôtres m’ont servi à former mon Église. »

Livre du Ciel, Tome 23, le 18 janvier 1928 -

Nota bene: Il est ici question des «prêtres» qui sont formés

 et présentent correctement ses doctrines.

JÉSUS À LUISA:

« Ma fille, toutes mes œuvres se soutiennent les unes les autres. Et le signe qu’elles sont mes œuvres, c’est que l’une ne s’oppose pas à l’autre. Elles sont tellement reliées entre elles que l’une s’appuie sur l’autre. 

Cela est si vrai qu’après avoir formé mon peuple élu, d’où devait naître le Messie annoncé, j’ai formé les prêtres dans ce même peuple pour instruire et préparer au grand bien de la Rédemption. Je leur ai donné des lois, des manifestations et des inspirations qui ont constitué les saintes Écritures, que l’on appelle la Bible, et chacun s’appliquait à l’étudier. C’est pourquoi avec ma venue sur terre, je n’ai pas détruit, mais plutôt soutenu les saintes Écritures. Et mon Évangile annoncé ne s’opposait en rien aux Écritures; les deux se soutenaient admirablement. 

LUISA:  

 « En entendant cela, je pensais à la grande controverse qui a lieu à Messina concernant les écrits de la Divine Volonté, controverse causée par la bienheureuse mémoire du vénérable Padre di Francia : moi et mes supérieurs qui voulons absolument conserver ces écrits ici, et les supérieurs de Messina, rigoureusement recommandés par le vénérable Père avant sa mort, qui veulent les garder là-bas pour publication quand Dieu le voudra. Et par conséquent rien ne se passe, sinon des lettres enflammées de part et d’autre, eux qui veulent conserver les écrits, et nous qui voulons les ravoir. Je me sentais inquiète, contrariée et fatiguée, et je me disais : « Comment Jésus peut-il permettre tout cela ? Qui sait si cela ne lui déplaît pas à lui aussi ? » Et lui, se manifestant en moi, me dit :

« Ma fille, tu t’inquiètes à cause de cela, mais moi, pas du tout, et je n’en suis pas contrarié. Je me réjouis au contraire de voir l’intérêt que prennent les prêtres pour ces écrits qui formeront le Royaume de ma Volonté. Cela veut dire qu’ils en apprécient le grand bien et que chacun voudrait garder pour soi un si grand trésor afin d’être le premier à le communiquer aux autres. Et alors que la controverse se poursuit, on consulte les uns et les autres pour savoir ce qu’il faut faire. Je suis heureux que mes autres ministres apprennent l’existence du grand trésor de faire connaître le Royaume de ma Divine Volonté, et je me sers de cela pour former les premiers prêtres de la venue du Royaume de mon Fiat.

«Ma fille, il est très nécessaire de former les premiers prêtres. Ils me seront utiles comme l’ont été mes apôtres pour former mon Église. Et ceux qui s’emploieront à publier ces écrits pour les faire connaître seront les nouveaux évangélistes du Royaume de ma suprême Volonté. Et puisque ceux qui sont nommés le plus souvent dans mon Évangile sont les quatre évangélistes, pour leur plus grand honneur et pour ma gloire, il en sera ainsi pour ceux qui travailleront à la rédaction des connaissances de ma Volonté et à leur publication. Tels de nouveaux évangélistes, leur nom reviendra plus souvent dans le Royaume de ma Volonté, pour leur très grand honneur et ma plus grande gloire de voir le retour en mon sein de l’ordre de la créature, la vie du Ciel sur la terre, qui est l’unique raison de la Création.

« Par conséquent, à travers ces circonstances, j’agrandis le cercle et tel un pécheur, je prends dans mon filet ceux qui doivent me servir pour un Royaume si saint. Aussi, laisse-moi faire et n’y pense plus.

Livre du Ciel, Tome 23, le 23 août 1928

JÉSUS à LUISA:

« Dans ce Nouvel Évangile ils trouveront les normes, le Soleil, les enseignements sur le moyen de s’ennoblir, de s’élever à leur origine, et de reprendre l’état que Dieu leur avait donné au début de la Création. Ils trouveront L’ÉVANGILE qui, les prenant par la main, va les conduire vers leur bonheur, dans la paix constante. La seule LOI sera MA VOLONTÉ et MON AMOUR : Ma Volonté qui, avec son pinceau d’amour, trempé dans les vivantes couleurs de sa Lumière, va redonner à l’homme la RESSEMBLANCE à son Créateur. Dans la Rédemption les ÉVANGÉLISTES se considéraient honorés de se faire connaître comme ceux qui émettaient l’Évangile, pour qu’il soit connu par le MONDE ENTIER; ils signaient leur nom avec gloire tellement que, lorsque l’Évangile est annoncé, on cite d’abord le nom de celui qui l’a écrit, et ensuite on proclame l’Évangile. C’est ainsi que je veux qu’il soit fait avec les VÉRITÉS au sujet de ma Volonté. »

Pour une  meilleure compréhension, je vous invite à ÉCOUTER ou à LIRE la Capsule No. 3.    

 Évangile selon Jésus  (À ÉCOUTER) 

Évangile selon Jésus  (À LIRE)  

Nicole

(Extraits d'une conférence par le Père Joseph Leo Iannuzzi - questions et réponses)

LES SAINTS D’AVANT ET LA DIVINE VOLONTÉ 

Je veux vous parler de la différence entre les saints qui ont vécus dans la Divine Volonté comme c’était le cas de Luisa et les saints AVANT que ce don soit actualisé et qui faisaient parfaitement la Divine Volonté.

Jésus fait une distinction entre VIVRE dans la Divine Volonté et FAIRE la Divine Volonté. Il dit à Luisa que les saints, AVANT que ce don ne soit actualisé, étaient parfaitement disposés à le recevoir. Mais le don n’avait pas encore été donné….

VIVRE la Divine Volonté est le fruit du don actualisé que nous abordons ici. Je vais utiliser deux docteurs mystiques qui ont précédés Luisa qui n’avaient pas ce don. Puis, Luisa et Hannibal qui ont reçus ce don.

Nous allons comparer :

 Jean de-la-Croix - et - Hannibal di Francia.

 Thérèse d’avila   - et - Luisa Piccarreta.

 Je vais citer l’œuvre de Sainte Thérèse qui a écrit deux ou trois très beaux livres : chemin de la perfection, les demeures intérieures et ses mémoires. Et elle a notamment écrit ce qui suit, tiré du chemin de la perfection, livre premier, troisième, article 30. Avant de le citer, voici ce que vous allez entendre de sa part : AU CIEL tout le monde aime Dieu continuellement. Il n’y a pas d’interruption.   SUR TERRE on ne peut pas l’aimer de cette façon dans le mariage spirituel. C’est similaire, mais pas aussi continu qu’au Ciel. Elle écrit :

 « Au Ciel, tout le monde l’aime et le seul souci de l’âme est de l’aimer. Et c’est ainsi que nous devrions l’aimer sur terre. Même si nous ne pouvons pas le faire avec la même perfection et la même continuité ».

 Or, Thérèse d’Avila est un docteur mystique et elle a reçu le mariage spirituel, le summum de ce qui lui était accessible de son vivant. Saint Jean-de-la-Croix confirme l’expérience de Thérèse. Voici ce qu’il écrit dans la vive flamme d’amour, strophe 1, articles 14 et 15 :

 « Une âme à beau atteindre un état de perfection aussi élevé dans cette vie mortelle que dans le mariage spirituel, elle n’atteint pas, ni ne peut atteindre l’état de gloire parfait de l’autre vie ».

C’est donc clair, dans le mariage spirituel, selon les modes de Thérèse et de Jean de la Croix, ce n’est pas le même état intérieur que celui dont jouis les bienheureux au Ciel. Dans un autre ouvrage de Jean, dans le cantique spirituel strophe 39, articles 3 et 4, il dit :

« Dans la transformation de l’âme en cette vie, dans le mariage spirituel, la même spiration divine passe de Dieu à l’âme et de l’âme à Dieu. Bien que ce ne soit pas avec la clarté et l’évidence réservé à l’autre vie. Le mariage spirituel n’est pas identique à l’état des bienheureux dans le Ciel, il en est proche mais il n’en a pas la même continuité ni la même perfection ».

À LUISA JÉSUS RÉVÈLE que tant que le DON DE VIVRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ n’avait pas été actualisé en nous, dans l’âme, la créature humaine NE POUVAIT PAS participer au même état intérieur que les bienheureux du Ciel.

Le 6 décembre 1904, dans le sixième volume, Il lui dit :

« Je ne veux pas pour les âmes qui se sont complètement données à Moi et que J’aime dans Ma volonté que leur béatitude commence seulement là-haut, dans le Ciel. Je veux qu’elle commence sur terre. Je veux remplir ces âmes non seulement du bonheur et de la gloire céleste, mais aussi, des souffrances et des vertus que Mon humanité avait vécues sur la terre. C’est pourquoi Je les dépouille non seulement des goûts matériels mais aussi des goûts spirituels afin de les remplir de Mes biens, de leur donner le commencement véritable de la béatitude ».

Dans le septième volume, le 9 mai 1907, Il dit :

« Ma fille, les bienheureux du Ciel Me donnent une grande gloire par leur union parfaite avec Ma volonté, car leur vie est une reproduction de Ma volonté. Il y a tant d’harmonie entre eux et Moi que leur souffle, leur mouvement, leur joie et tout ce qui constitue leur béatitude sont un effet de Ma volonté. Cependant, pour l’âme qui encore sur terre, et qui vit dans Ma volonté de telle manière qu’elle ne s’en écarte jamais, sa vie en devient céleste. Et je reçois de cette âme la même gloire que ce que je reçois des bienheureux au Ciel. Ou plutôt, je prends plus de plaisir et de joie à cette âme pèlerine sur terre qui vit dans Ma volonté qu’à celle du bienheureux du Ciel, car ce que le bienheureux fait, le fait sans sacrifice et au milieu des délices, tandis que ce que cette âme pèlerine fait, elle le fait avec sacrifice et au milieu des souffrances. Et partout où il y a sacrifice, Je suis content et J’en prends plus de joie ».

EXPLICATION:   Livre de Gloire, réponse no. 100.

R.  Vivre dans la Divine Volonté surpasse le martyre même.  En effet, le martyre tue le corps, mais vivre dans la Divine Volonté tue notre propre volonté et confère la noblesse d'un MARTYRE DIVIN.

 Quand l'âme décide de vivre dans la Divine Volonté, cette Divine Volonté fait le nécessaire pour tuer la volonté humaine et assurer le noble martyre de l'âme.  Mais pour atteindre cet état heureux, la volonté humaine et la Divine Volonté doivent être liées ensemble, la première cédant la place à la seconde; la volonté humaine doit se contenter de demeurer sous le pouvoir de la divine Volonté.  Ainsi, quand une âme est disposée a vivre dans la Divine Volonté, elle doit accepter de subir le martyre de sa propre volonté.

Le 18 mai, 1915, volume 11 :

« Sache que Je place les âmes qui vivent complètement dans Ma volonté sur la terre dans la même condition que les bienheureux dans le Ciel ».

Ainsi, Saint-Jean-de-la-Croix et Sainte-Thérèse d’Avila représentent le summum de la sainteté, AVANT que ce don ne soit fait. Et c’est pourquoi ils sont les docteurs mystiques de l’Église.

LUISA et HANNIBAL qui ont reçus tous les deux le DON DE LA DIVINE VOLONTÉ représentent le sommet de la sainteté de ceux qui ont vécus —  comme Jean-de-la-Croix et Thérèse d’Avila —  mais avec ce don. C’est le même état intérieur que celui des bienheureux dans le Ciel.

QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?

J’ai déjà mentionné la différence entre la prière des rondes comme Daniel et le psalmiste et celle de Luisa. Être confiné dans le temps par opposition à transcender le temps et l’espace.

SUPPOSONS que je me rende dans un cimetière et qu’il s’y trouve un grand nombre de tombe, disons 16 000. Si je veux prier pour chaque défunt personnellement, comment devrais-je m’y prendre ? Il faudrait que je marche vers une tombe, que je lise le nom et que je prie pour cette personne en particulier. Puis j’irais au monument suivant pour y lire le nom, y prier, etc. Je ne saurais pas pour qui prier à moins de m‘arrêter devant chaque pierre tombale et de voir qui s’est. C’est ainsi que les saints ont priés AVANT que ce don ne soit fait ; de manière linéaire pour ainsi dire, avec une succession de temps et d’actes. 

Dans notre corps APRÈS que ce don nous ait été donné, nous faisons encore notre succession d’actes, mais c’est comme si au lieu de marcher d’un monument à l’autre, je suis pris dans un avion et que je vois tous les monuments d’un seul coup d’œil aérien. Et si j’ai une vue d’ensemble je pourrais voir d’en haut leur nom et tout le reste. C’est ainsi que Dieu voit toutes les générations humaines et c’est ainsi que Jésus nous a tous vu dans le jardin de Gethsémani. C’est ainsi que Marie nous a vue lors de son Immaculée conception. Dans le ventre d’Anne elle nous a tous vu, dit-elle ; Dieu lui a donné cette vision. Et même si nous ne possédons pas la vision de Jésus et Marie, nous avons la capacité d’avoir un impact sur toutes les créatures à la fois, comme si nous avions cette vue aérienne. En priant pour toutes les générations, de la première à la dernière. Et pas seulement pour toutes les générations humaines, Jésus dit à Luisa que nous participons à l’acte de Dieu, créant l’univers.

COMMENT EST-CE POSSIBLE ?

Et comment est-il possible pour moi, d’avoir un impact sur quelqu’un, dont le jugement particulier a déjà été rendu ? Quelqu’un mort il y a 3000 ans ? Voici comment.

Si Dieu peut tout voir d’un coup d’œil, toutes les générations humaines à la fois. Rien ne l’empêche d’appliquer les prières de quelqu’un qui vit aujourd’hui dans la Divine Volonté, à quelqu’un qui a été conçu il y a 3000 ans. Il peut appliquer nos prières à quelqu’un avant même notre naissance, avec Dieu, il n’y a pas de temps. Et Il peut appliquer nos prières d’aujourd’hui à quelqu’un qui n’a même pas été conçu. Et Il peut appliquer les prières de quelqu’un qui n’a même pas été conçu à nous en ce moment même. C’est ce que l’on appelle, L’ÉTERNITÉ DE DIEU. Et c’est la différence entre prier dans le temps et l’espace et au-delà.

LA DIFFÉRENCE EST INFINIE, vous ne pouvez pas comparer. C’est pourquoi Il dit à LUISA qu’un acte d’Adam dans la Divine Volonté AVANT le péché était plus grand que tous les actes, prières et sacrifices des saints réunis. Il lui dit que MARIE est plus grande que tous les anges et les saints réunis. Une seule femme est plus grande que tous les anges, que tous les saints réunis. Ce n’est pas peu de chose ! MARIE EST LA PLUS ÉLEVÉE DE TOUTES LES CRÉATURES. Plus élevée que Joseph, plus élevé qu’Adam, plus élevé que Luisa. Elle est la Mère et Jésus dit à Luisa :

« Personne ne peut surpasser ou atteindre la sainteté de Marie ».

Un autre exemple :

SUPPOSONS que je veuille prêcher l’évangile auprès de toutes les nations, comme Saint-Paul et qu’ais-je à ma disposition ? Pas de mégaphone, pas d’Internet. Je dois donc aller d’un endroit à l’autre, inviter les gens à se rassembler et essayer de leur transmettre le message. 

SUPPOSONS que j’ai la technologie nécessaire pour communiquer par le biais de système de communication intergalactique à distance avec toutes les créatures présentes dans les miliaires de galaxies qui peuplent notre univers en expansion continu.

SUPPOSONS que je dise un mot et que tout le monde puisse partout m’entendre ! C’est un pâle exemple de ce que c’est que de faire un acte dans la Divine Volonté. Qui est comme prêcher à toute la galaxie, au cosmos entier, par opposition à prendre un bateau et prêcher d’un endroit à l’autre.

Nous ne pouvons pas faire cela, C’EST DIEU QUI LE FAIT EN NOUS. Parce que lorsque nous demandons à Dieu de nous plonger dans Sa Divine Volonté, Il fait tout. Si Dieu ne nous faisait pas ce don, notre prière serait impuissante à réaliser de telle chose.

Source:

https://www.carrefourdivinevolonte.com/doc/conf2013-piaunuzzi.pdf

FAMILIARITÉS « DIVINES »

Certaines personnes pensent que les écrits de Luisa sont d’une intimité inappropriée (…)

 mais elles ne comprennent pas que ce n’est pas une conversation d’ordre sensuelle

 que Luisa entretient avec Jésus mais c'est une conversation d’ordre mystique,

 soit une relation entre l’âme et Dieu.

 OPINION DE LUISA À CE SUJET: 

« Dans tout ce que mon doux Jésus a fait avec moi, soit en m'emmenant avec Lui, ou dans tous ses faits et gestes, je n'ai pas le souvenir d'avoir senti l'ombre d'un péché, ou des penchants qui ne soient bons et saints, bien au contraire, son toucher était PUR et me faisait sentir PLUS PURE; sa façon de verser ses peines, telle une petite fontaine, de sa bouche dans la mienne, la souffrance qu'elles provoquaient en moi, me faisait comprendre combien souffrait Jésus, combien le péché est mauvais, etc., plutôt que de L'offenser, j'aurais donné mille fois ma vie, sentant tout mon petit être se vouer en réparations pour pouvoir défendre mon doux Jésus.  Rien que le fait de penser que les actes aussi SAINTS de Jésus avaient été MAL INTERPRÊTÉS, me rendait si malade que les mots me manquent.  (Livre du Ciel, Tome 28, le 9 juillet 1930)

ICI IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE LUISA A ÉTÉ PURGÉE DU PÉCHÉ

Jésus dit:

« Je veux polir ta nature et ton âme jusqu’à cet état originel (…) Autrement tu n’aurais pas été capable de vivre avec moi la FAMILIARITÉ dont nous avons besoin pour travailler ensemble.  Les passions et les germes des mauvaises tendances se seraient élevés comme des barrières entre toi et moi. » (Livre du Ciel, TOME 14, le 11 novembre 1922)

LUISA A ÉTÉ CHOISIE POUR LE FIAT DE A SANCTIFICATION

JÉSUS dit:

«Il n'y a pas eu d'autres créatures AVANT TOI et il n'y en aura pas APRÈS TOI qui, par nécessité, aient été pourvues à ce point de l'assistance de mes ministres.  Je t'ai CHOISIE afin de déposer en toi les actes de ma Volonté Suprême (...) En ce qui concerne mes ministres, ils doivent recevoir ces choses DE TOI, afin que le Fiat Voluntas tua sur la terre comme au ciel soit réalisé dans mon Église. (Livre du Ciel, TOME 15, le 11 juillet 1923)

 TRÈS IMPORTANT

« Ah! Tu ne sais pas tout ce que j’ai dû te donner pour rendre possible le dépôt de Ma Volonté en toi. J’ai enlevé de toi le GERME DE LA CORRUPTION; j’ai purifié ton âme et ta nature de manière à ce que tu ne RESSENTES RIEN envers eux et eux envers toi.  Ne pas avoir ce germe est comparable a du bois sans feu.   Bien que je ne t'aie pas exemptée du péché originel comme je l'ai fait pour ma chère Mère, j'ai fait en toi un MIRACLE DE GRÂCES jamais accordé à aucun autre, en enlevant de toi le germe de la corruption (...)

«Il n’aurait pas été approprié que Ma Volonté descende dans une âme si cette âme avait été maculée (entachée) par la moindre corruption, tout comme il n’aurait pas été convenable que Moi, je fusse conçu dans le sein de la Mère céleste sans qu’elle ait été exemptée de la faute originel. »

AVEZ BIEN COMPRIS ?  Jésus a fait un MIRACLE en purifiant l'âme de Luisa et en enlevant en elle le germe de la corruption, alors elle ne ressentais plus rien et Jésus compare ça à du bois sans feu.

MAIS certaines personnes quand elles lisent ça sont choquées et elles se disent que cela ne peut pas être vrai.    Quand est-ce qu’on va arrêter de DOUTER des écrits de Luisa? JÉSUS a fait des miracles en Luisa.

Est-ce que c’est assez clair?

EN PLUS DE ÇA, le PÈRE BUCCI,  dans son Recueil de Mémoire p. 71, dit ceci:

« Dans un passage des écrits de Luisa, on lit ces mots:   “je ne t’ai pas faite immaculée parce que je n’ai plus à m’incarner, mais je t’ai ÔTÉ LA CAUSE DU PÉCHÉ”.  C’était le Seigneur qui disait cela. »

LE PÈRE BUCCI CONTINUE EN DISANT: «  D’un point de vue théologique ces affirmations sont quasiment incroyables.  Certains pourraient hurler au scandale et taxer le tout d’hérésie.  Il ajoute: Je ne veux pas trancher sur cette question, les tribunaux ecclésiastiques auront amplement le temps de l’examiner et de statuer. »

(NOTE : Deux théologiens ont été assignés par le Vatican pour évaluer les écrits de Luisa 

et cette évaluation s’est avérée positive dans les deux cas.)

MAINTENANT ON VA ALLER UN PEU PLUS LOIN EN LISANT LA RÉPONSE DE JÉSUS:

« Quel mal ai-Je fait quand j’ai donné libre cours à cette petite fontaine de ma bouche à la tienne, qui s’épanchait du fond de mon amertume de ce que les créatures M’ont fait ? »

QUAND JÉSUS VOULAIT COMMUNIQUER DES SOUFFRANCES EXTRÊMES À LUISA, Il faisait sortir son âme de son corps, la prenait avec lui et lui laissait voir les nombreux péchés commis par les blasphèmes contre la charité ou autres péchés.

LUISA DIT: 

«Il n'y a pas de mots pour exprimer ce que Jésus versa en moi. C’était comme un liquide empoisonné, nauséabond, qui lui faisait soulever le coeur par sa putréfaction.  Mais à cause de mon amour pour Jésus et avec le soutien de sa grâce, je ne l’ai pas rejetée.....Elle dit plus loin que le PÉCHÉ D'IMPURETÉ était terriblement méchant dans sa bouche.

EN D’AUTRES MOTS:

Lorsque Jésus déversait en Luisa son  amertume (le mot amertume veut dire  - UN GOÛT AMER.)  Ce goût amer-là venait de tout ce que les créatures lui faisaient endurer par leurs méchancetés. (...) Jésus voulais les déverser en Luisa pour lui montrer ce que, Lui, Jésus endurait par tant de péchés.

JÉSUS L’EXPLIQUE:

« Je n’ai pas insufflé en toi le péché, mais une partie de ses effets.  Et alors, tu as senti l’intensité de cette amertume, la nausée (ce goût terriblement amer lui donnait le mal de coeur) et comment le péché est abominable.   Sentant ces effets, tu as détesté  le péché et tu as compris combien ton Jésus souffre. »

ÇA C’EST IMPORTANT:

Si Jésus n’avait pas déversé son amertume en Luisa, elle n’aurait jamais compris que le PÉCHÉ était terrible puisqu’elle en avait été purgée.  C’était la façon que Jésus a pris pour lui faire comprendre le péché.

ET LORSQUE LUISA A COMPRIS LE PÉCHÉ ET SES EFFETS JÉSUS LUI DIT:

« Alors tu as transformé ton être et toutes les gouttes de ton sang en RÉPARATION POUR TON JÉSUS. »

Vous voyez tout ça a amené Luisa à faire réparation pour les péchés et Jésus ajoute:  

« Tu n’aurais pas aimé à un point tel  de faire réparation pour Moi si tu n’avais pas senti les effets du péché en toi et combien ton Jésus souffre d’être offensé. »

C’EST PAR LE SENS DE LA BOUCHE QUE LUISA A PU RESSENTIR LA LAIDEUR DU PÉCHÉ elle ne pouvait pas le ressentir autrement, elle avait été purifiée.

POUR CE QUI EST DES PERSONNES EN AUTORITÉ QUI DOUTENT À CAUSE DES FAMILIARITÉ DE JÉSUS AVEC LUISA, Jésus répond :

« Ils peuvent juger ce qu’ils veulent, mais quel ne sera pas leur embarras quand ils viendront devant Moi et sauront clairement que c’était bien Moi qui ai agi de cette façon et qu’ils m’ont condamné.

« Si avec leurs jugements les personnes en autorité veulent enterrer un si grand bien et autant de Vies Divines de mes Vérités, je mettrai ces gens de côté et je ferai mon chemin en disposant d’autres personnes plus humbles et simples.  Avec leur simplicité et étant disposées au lieu de chercher des puces elles reconnaîtront que ce que j’ai manifesté au sujet de ma Divine Volonté est un DON DU CIEL et elles me serviront admirablement à propager les connaissances de mon Fiat dans le monde.» 

JÉSUS RASSURE LUISA

« Ma fille, ne crains rien, ma façon d'agir est toujours PURE et SAINTE, quelle qu'elle soit, même si elle paraît étrange aux créatures, car toute la sainteté ne réside pas dans l'acte extérieur de la façon d'agir, mais dans  sa source intérieure d'où elle coule, et dans les fruits que mon mode d'agir produit; si les fruits sont saints, pourquoi vouloir les juger ? 

C'est ainsi que Je voulais Me conduire et je l'ai fait.  

« D'après les fruits, on sait si l'arbre est bon, médiocre ou mauvais, et Je suis extrêmement déçu que, au lieu de juger les fruits de l'arbre, ils aient jugé son écorce, et non pas son essence et sa vie.  Les pauvres, qu'est ce qu'ils peuvent comprendre en regardant l'écorce de mes agissements, sans accéder aux fruits que j'ai produits ?  Ils resteront dans les ténèbres et pourront encourir la même HONTE que les PHARISIENS qui, voyant en Moi l'écorce de mes oeuvres et paroles et non pas l'essence des fruits de ma Vie, furent aveuglés et finirent par me donner la mort. (Livre du Ciel, TOME 28, le 9 juillet 1930)

IL FAUT TOUJOURS SE RAPPELER QUE lorsque ces familiarités arrivaient entre Jésus et Luisa, le corps de Luisa était inerte dans son lit, comme un cadavre ... et c’est son ÂME qui prenait son envol au ciel, ….. ça se passait entre de purs esprits.

A N N E X E

LA MAJORITÉ D’ENTRE VOUS avez compris que les familiarités entre Jésus et Luisa sont d'ordre mystique et ça ne vous dérange pas du tout. 

MAIS LES NOUVEAUX VENUS peuvent être dérangés par certains termes 

et c‘est pour ça qu’il est important d'en parler.

EN 2004, certaines personnes ont mal réagi en lisant certains mots  et on a tenté, au meilleur de notre connaissance, de leur faire comprendre le sens mystique des termes.

EN 2006,  la même chose s'est produite mais c'était pire qu'en 2004 parce que des personnes choquées par certains passages des écrits sont allées voir un prêtre, ou leur directeur spirituel, et  ont montré seulement la partie qui les a choquées et le prêtre, qui n’a jamais lu les livres de Luisa, a regardé le texte avec ses yeux humains, et a interdit aux personnes de les lire.  Cela  fait beaucoup de tort à nos cénacles.

IL EST IMPORTANT DE BIEN COMPRENDRE QUE LUISA A 

ÉTÉ PURIFIÉE POUR CETTE MISSION 

et  Jésus lui dit de ne pas prendre ces choses à la légère. 

Il ne s'agit pas de n'importe quoi mais de DÉCRETS DIVINS et de

 l'achèvement des oeuvres de la Création et de la Rédemption.

JÉSUS:

«Tu dois savoir que l'accomplissement de ma Volonté est SI IMPORTANT qu'il se range parmi les DÉCRETS LES PLUS IMPORTANTS de la Divinité. Je désire que ce décret soit CONNU pour qu'en connaissant la grandeur et les grâces immenses que comporte l'accomplissement de ma Volonté, les âmes s'y attachent.»  (À relire:  Livre du Ciel, TOME 15, le 11 juillet 1923) 

JÉSUS DIT À LUISA ET À NOUS TOUS:

«Ne te laisse pas abattre lorsque tu entends toutes ces difficultés

 que l’on fait concernant Ma Divine Volonté....Je serai toujours avec toi.»

Un CLIC sur  Intimité Divine : Comment entrer en relation intime avec Dieu.

POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU !

Nicole

1 -  Merveilleuse histoire d'Amour

2 -  La respiration de Dieu en toi

3 -  La religion sans âme

4 -  Du jamais vu auparavant

5 -  L'opinion des autres

6 -  Les désirs 

7 -  Surprises d'amour 

8 -  Le jardinage spirituel 

9 -  La joie de vivre en Dieu (modifié)

10 -  La maladie de l'âme

11 -  Les signes de Dieu 

12 -  La pollution du silence

13 -  Lâcher prise,

14 -  La dépression spirituelle,

15 -  Les trois FIAT   

16 -  C'est le  temps de la Volonté Divine,

17 -   Mon coeur spirituel

18 -  Me laisser purifier

19 -  À la rencontre de l'Amour - L'heure de vérité

20 -  Tu es condamné au Bonheur 

21 -  Le visage de ton âme

22 - Ton origine éternelle

          23 - Petites gorgées de lumière

Un CLIC sur ce lien:     Comment maîtriser nos pensées

L’ESPRIT-SAINT

Quand on désire le Ciel, on attire à soi  l’Esprit de Dieu, l’« Esprit-Saint », qui nous montre le chemin du Ciel. L’Esprit-Saint souffle où il veut. Personne ne peut le mettre en boîte et dire « il m’appartient ». Il n’appartient à personne, et il est disponible pour tous les humains, sans exception, quels que soient leur race, sexe, langue, âge ou religion.

LES FRUITS DE L’ESPRIT-SAINT

 Les fruits de l’Esprit-Saint sont au nombre de douze.

Dans la lettre de saint Paul aux Galates, dans la Bible officielle de l’Église catholique appelée Vulgate, ces fruits sont énumérés comme suit :

1. CHARITÉ ;

2. PAIX ;

 3. JOIE ;

4. PATIENCE ;

5. LONGANIMITÉ ;

 6. BONTÉ ;

7. BÉNIGNITÉ ;

8. MANSUÉTUDE ;

9. FIDÉLITÉ ;

10. MODESTIE ;

11. CONTINENCE ;

12. CHASTETÉ.

(Article 1832 du Catéchisme de l’Église catholique, ainsi que Ga 5, 22-23—vulg.) On peut unir les fruits de patience et de longanimité ensemble, car ils sont fort semblables, et ajouter le fruit de douceur, qui est inclus dans d’autres versions de la Bible.

LES DONS DE L’ESPRIT-SAINT

 L’article 1831 du Catéchisme de l’Église catholique énumère les sept dons de l’Esprit-Saint comme suit : 1. Crainte de Dieu ; 2. Piété ; 3. Science ; 4. Force ; 5. Conseil ; 6. Intelligence ; 7. Sagesse.

Ces dispositions intérieures , seul l’Esprit-Saint peut nous les donner, et c’est seulement à partir de ces dons que les fruits de l’Esprit-Saint peuvent germer en nous.

Leur description provient du livre «L’âme sanctifiée par les dons du Saint-Esprit,» du père rédemptoriste E. Manise, C.ss.Re, réédition 1977, 283 pages.

1. LA CRAINTE DE DIEU

Le premier don de l’Esprit-Saint, c’est LA CRAINTE DE DIEU, soit le souci de lui plaire en tâchant d’éviter d’aller à l’encontre de sa volonté telle qu’Il l’a présentée dans ses dix commandements. Ce don nous donne un profond regret de nos offenses (péchés) appelé contrition, ou componction, lequel sentiment nous attire au sacrement du Pardon.

LA CRAINTE DE DIEU  -  Ce don permet de lutter avec efficace contre l’orgueil — favorisé par « l’esprit d’indépendance et de fausse liberté » qui conduit l’homme à se considérer comme sa propre fin et le sépare de Dieu. Cette crainte n’est pas une «crainte servile», au contraire, elle devient « la source des sentiments les plus délicats ».

2. PIÉTÉ

Le deuxième don de l’Esprit-Saint, c’est LA PIÉTÉ, soit le fait de rendre un culte de prière à Dieu, tant communautaire que privé, de l’adorer, et de lui rendre grâce comme notre seul et unique Père, Créateur, Roi, Maître, Juge et Providence. On l’adore aussi dans le respect et l’amour de sa Création et de tous nos frères et sœurs humains. La Messe et le chapelet sont des prières fondamentales pour les catholiques.

LA PIÉTÉ nous rend tellement altruiste que nous nous réjouissons du bonheur des autres et nous désolons de leur malheur. Il n’y a nulle place pour l’envie, la jalousie ou la convoitise car la personne pieuse est toujours en action de grâce pour les bénédictions qu’elle reçoit, y compris les épreuves. Tous ne forment qu’un seul corps, une seule famille, et tous partagent les mêmes joies, peines, épreuves et victoires.

LA PIÉTÉ  - Le don de piété est étroitement lié à celui de la crainte de Dieu. Le défaut qu’il cible en priorité est l’égoïsme. La piété, qui fait obstacle à la tentation de la froideur et de l’indifférence, inspire au coeur de l’homme des dispositions à la tendresse et au dévouement et lui permettent ainsi de rejoindre le projet d’amour de Dieu.

3. SCIENCE

Le troisième don de l’Esprit-Saint est LA SCIENCE, soit la capacité de distinguer les causes et les effets pour être plus en mesure de régler correctement et efficacement les problèmes personnels et les problèmes de société.

LA CONNAISSANCE  (Don de science)  -  Le don de connaissance ou de science, permet à l’homme d’avoir accès à la vérité, et de saisir ainsi la Volonté de Dieu, et de combattre le mal. Par la connaissance, les ténèbres se dissipent rendant ainsi plus aisé le rejet de l’erreur. « On voit chaque chose dans son véritable jour, qui est le jour de la foi ».

4. FORCE

Le quatrième don de l’Esprit-Saint, c’est LA FORCE, soit le courage et la persévérance dans les épreuves.

LA FORCE  - Dieu sait que le parcours de l’homme est jalonné d’épreuves, de souffrances et de difficultés. Le don de force lui confère les ressources nécessaires pour les dépasser. L’Esprit saint se fait « principe d’énergie » pour barrer la route à la faiblesse et au renoncement. Il lui donne enfin la force de témoigner du Christ, même au milieu des loups.

5. LE CONSEIL

Le cinquième don de l’Esprit-Saint est LE CONSEIL, soit la capacité de discerner le bien du mal ainsi que la VOLONTÉ DE DIEU selon les circonstances, car il ne suffit pas qu’une chose soit bonne en soi pour qu’elle corresponde nécessairement à la VOLONTÉ DE DIEU dans des circonstances données.

LE CONSEIL  -  Le don de conseil permet d’éclairer la force en permettant à l’homme d’entendre la voix du Saint-Esprit et de la laisser le guider. « Par le don de Conseil, l’Esprit saint agit sur notre intelligence, de même qu’il agit sur notre volonté par le don de Force », précise Don Guéranger.

6. INTELLIGENCE

Le sixième don de l’Esprit-Saint, c’est L’INTELLIGENCE, soit une certaine connaissance des mystères de Dieu.

L'INTELLIGENCE  - Le don d’intelligence est d’une nature différente des cinq précédents qui permettent de combattre les inclinaisons négatives de l’homme : l’intelligence permet de l’amener à la contemplation — cette relation intime entre Dieu et l’âme, dans le silence comme dans l’action — qui offre un avant-goût de la félicité céleste.

7. SAGESSE

Le septième don de l’Esprit-Saint, c’est LA SAGESSE, soit une relation personnelle avec Dieu, une « commune union», ou « communion » avec Lui.

LA SAGESSE -  Le don de sagesse est « supérieur » au don d’intelligence auquel il est étroitement lié. L’intelligence conduit à voir le bien que Dieu offre, mais la sagesse permet de le goûter ici-bas. « Cette précieuse Sagesse (…) révèle à l’âme la saveur de Dieu et de ce qui est de Dieu », précise Don Guéranger.

N.B. - Si le chrétien cultive avec soin ces sept dons de l’Esprit Saint — qu’il reçoit lors de la Confirmation — alors il pourra en cueillir les douze fruits : la charité, la joie, la paix, la patience, la longanimité, la bonté, la bénignité, la mansuétude, la fidélité, la modestie, la continence et la chasteté ».

 Source:  Diocèse de Valleyfield 

NOTE: J’ai retracé dans les écrits de Luisa au moins 150 petits récits (comparaisons) que Jésus raconte à Luisa pour lui faire comprendre ce qu’elle écrit. J’ai osé appeler ces petites histoires «Paraboles».La plupart de ces petites paraboles sont tirés de la vie courante pour nous illustrer une vérité spirituelle dont on a à chercher soi-même le sens.    (Nicole)

 - TOME 2 -

1 - PARABOLE DU ROI DANS UNE MAISON REMPLIE DE POURRITURE 

Je suis un roi qui peut et qui veut entrer dans les coeurs, mais il me faut au préalable la volonté des créatures. Elles doivent faire disparaître la pourriture de leurs péchés avant que je puisse entrer et faire la paix avec elles. Il n'est pas digne pour ma royauté de faire cette besogne moi-même. Si elles ne le font pas, je leur enverrai même des châtiments: le feu des tribulations les inondera de tous côtés afin qu'elles se souviennent que Dieu existe et qu'il est même le seul qui puisse les aider et les libérer.»   (Livre du ciel, le 7 octobre 1899) 

2 - PARABOLE DE L'ÂME QUI S'ATTRISTE ET SE TROUBLE 

Luisa :  Jésus m’a montré ce que L’ESPÉRANCE fait pour l’homme en choisissant l’image d’une mère.  Quelle scène émouvante ! Si tous pouvaient voir cette mère, même les coeurs les plus endurcis pleureraient de contrition et apprendraient à l'aimer au point de ne plus vouloir quitter ses genoux maternels. Du mieux que je peux, je vais tenter d'expliquer ce que j'ai compris de cette image.

L'homme vivait enchaîné, esclave du démon et condamné à la mort éternelle sans espoir de pouvoir accéder à la vie éternelle. Tout était perdu et sa destinée était ruinée. Une "mère" vivait au ciel, unie au Père et à l'Esprit Saint, partageant avec eux un bonheur exquis. Mais elle n'était pas pleinement satisfaite. Elle voulait autour d'elle tous ses enfants, ses chères images, les plus belle créatures sorties des mains de Dieu.

Du haut du ciel, ses yeux étaient fixés sur l'humanité perdue; elle s'ingéniait à trouver le moyen de sauver ses enfants bien-aimés et, consciente qu'ils ne pouvaient en aucune manière donner satisfaction à la Divinité par eux-mêmes, même au prix des plus grands sacrifices (à cause de leur petitesse comparée à la grandeur de Dieu), que fit cette mère? Voyant que le seul moyen de sauver ses enfants était de donner sa vie pour eux en épousant leurs souffrances et leurs misères et en faisant tout ce qu'ils auraient dû faire eux-mêmes, elle se présenta en larmes devant la Divinité et, de sa plus douce voix et avec les motifs les plus convaincants que lui dictait son coeur magnanime, elle lui dit:

«Je demande grâce pour mes enfants perdus. Je ne puis supporter de les voir séparés de moi. Je veux les sauver à tout prix. Et puisqu'il n'y a pas d'autres moyens que de donner ma vie pour eux, je veux le faire, pourvu qu'ils retrouvent la leur. Qu'attends-tu d'eux? La réparation? Je ferai réparation pour eux. La gloire et l'honneur? Je te rendrai gloire et honneur en leur nom. Des actions de grâce? Je te rendrai grâce pour eux. Tout ce que tu attends d'eux, je te le donnerai, pourvu qu'ils soient admis à régner à mes côtés.»

Émue par les larmes et l'amour de cette mère compatissante, la Divinité se laissa convaincre et se sentit portée à aimer ces enfants. Ensemble, les personnes divines se penchèrent sur leurs malheurs et acceptèrent le sacrifice de cette mère qui donnera pleine satisfaction pour les racheter. Dès que le décret fut signé, elle quitta aussitôt le ciel et se rendit sur la terre.

Laissant derrière elle ses vêtements royaux, elle se revêtit des misères humaines comme une misérable esclave et elle vécut dans la plus extrême pauvreté, dans des souffrances inouïes, au milieu d'êtres souvent insupportables. Elle ne fit que supplier et intercéder pour ses enfants. Cependant, ô stupéfaction, au lieu d'accueillir à bras ouverts celle qui venait les sauver, ces enfants firent tout le contraire. Personne ne voulut l'accueillir ni la reconnaître. Au contraire, ils la laissèrent errer, la méprisèrent et complotèrent pour la faire mourir.

Que fit cette tendre mère en se voyant ainsi rejetée par ses enfants si ingrats? A-t-elle renoncé? Nullement! Au contraire, son amour pour eux devint plus ardent et elle courut d'un endroit à l'autre pour les rassembler auprès d'elle. Que d'efforts elle déploya! Elle n'arrêtait jamais, toujours préoccupée par le salut de ses enfants. Elle pourvoyait à tous leurs besoins, remédiait à tous leurs maux passés, présents et futurs. En somme, elle faisait absolument tout concourir pour le bien de ses enfants.

Et que firent ceux-ci? Se repentirent-ils? Pas du tout! Ils la regardèrent d'un air menaçant, la déshonorèrent par de viles calomnies, l'accablèrent d'opprobres, la flagellèrent jusqu'à ce que son corps ne soit plus qu'une plaie vive. Enfin, ils la firent mourir de la mort la plus infâme, au milieu de spasmes et de douleurs extrêmes. Et que fit cette mère au milieu de tant de souffrances? Allait-elle haïr ses enfants si indisciplinés et arrogants? Pas du tout! Elle les aima encore plus passionnément, offrit ses souffrances pour leur salut et, en rendant son dernier souffle, leur murmura un dernier mot de paix et de pardon.  (Livre du ciel, le 14 oct. 1899)

3 - PARABOLE D'UN MÉDECIN COMPATISSANT 

«J'agis comme un médecin compatissant qui emploie des remèdes radicaux pour soigner ses enfants couverts de plaies. Que fait ce père médecin qui aime ses enfants plus que sa propre vie? Laissera-t-il ces plaies devenir gangreneuses? Laissera-t-il mourir ses enfants plutôt que de les soigner, sous prétexte qu'ils pourraient souffrir s'il utilisait le feu ou le scalpel? Jamais! Même si, pour lui, c'est comme s'il appliquait ces traitements sur son propre corps, il n'hésite pas à couper et à ouvrir les chairs, puis à y appliquer le contrepoison ou le feu afin d'empêcher qu'elles s'infectent davantage.

«S'il arrive que certains de ses enfants meurent au cours de l'intervention, ce n'est pas ce que le père veut; il veut les guérir. Ainsi en est-il pour moi. Je blesse mes enfants afin de les guérir. Je les détruis afin de les ressusciter. Si un grand nombre d'entre eux se perdent, là n'est pas ma Volonté. C'est la conséquence de leur méchanceté et de leur VOLONTÉ OBSTINÉE c'est à cause de cet "écho empoisonné" qu'ils répandent jusqu'à ce qu'ils finissent par s'autodétruire.»   (Livre du ciel, le 25 oct. 1899)

 - TOME 4 -

1.  PARABOLE CONCERTANT CERTAINES VERTUS.

LUISA:   Jésus béni me dit quelques mots sur les vertus :

 « Il y a une certaine ferveur et certaines vertus qui ressemblent à ces jeunes arbres qui poussent autour de certains arbres mûrs et qui, n'étant pas bien enracinés dans leur tronc, se dessèchent à la suite d'un vent violent ou d'un gel un peu fort. Il se peut cependant qu'après quelque temps ils reverdissent de nouveau mais, étant exposés aux intempéries et aux changements, jamais ils ne parviennent à être des arbres mûrs.

« Ainsi sont cette ferveur et ces vertus qui ne sont pas bien enracinées dans le tronc de l'arbre de l'obéissance, c'est-à-dire, dans le tronc de l'arbre de mon Humanité qui a été tout obéissance. Dans les tribulations et les épreuves, elles se dessèchent. Elles ne parviennent jamais à produire des fruits pour la vie éternelle. »   (Livre du Ciel, le 9 avril 1901)

2.  PARABOLE D'UN ROI QUI HABITE UN PALAIS

 BIEN RICHE INTÉRIEUREMENT, MAIS DÉLABRÉ À L'EXTÉRIEUR

«Ma fille, je te recommande très fortement de ne pas laisser s'échapper de toi le moindre acte qui ne reflète la patience, la résignation, la douceur, l'équilibre et la tranquillité en tout ; autrement, tu en viendrais à me déshonorer.

« Il en est comme pour un roi qui habiterait un palais bien riche intérieurement, mais qui, extérieurement, paraîtrait tout lézardé, décoloré et sur le point de s'effondrer. Ne dirait-on pas : "Comment se peut-il qu'un roi habite un palais qui paraît si délabré, au point qu'on ait même peur de s'y approcher ? Quelle sorte de roi habite ce palais ?" Ne serait-ce pas là un déshonneur pour ce roi ? Pense que si, de toi, sort quelque chose qui n'est pas vertueux, les gens diraient la même chose en ce qui te concerne et me concerne. J'en serais déshonoré, puisque j'habite à l'intérieur de toi. »    (Livre du Ciel, le 18 juin 1901) 

3.  PARABOLE D'UNE MÈRE ET DE DEUX AMIS INTIMES<

 «Ma fille, veux-tu savoir quels sont les signes permettant de reconnaître si l'âme possède ma grâce ? » Je répondis : « Seigneur, fais comme il plaît à ta très sainte bonté ! »

Il poursuivit : « Le premier signe pour savoir si l'âme possède ma grâce, c'est que tout ce qu'elle peut entendre ou voir à l'extérieur d'elle et provenant de Dieu lui fait éprouver intérieurement une douceur et une suavité toutes divines, qui ne peuvent être comparables à rien d'humain ou de terrestre.

Il en est comme pour une mère qui, simplement à la respiration ou à la voix de son enfant, reconnaît en lui le fruit de ses entrailles, ce qui la fait jubiler de joie. Il en est aussi comme pour deux amis intimes qui, à mesure qu'ils conversent ensemble, partagent mutuellement les mêmes sentiments, les mêmes intérêts, les mêmes joies et les mêmes afflictions. En voyant qu'ils ont les mêmes affinités, ils en éprouvent un grand plaisir et une grande joie, et ils en retirent tellement d'amour qu'ils ne peuvent se détacher l'un de l'autre.

« Il en va ainsi pour la grâce intérieure qui réside dans l'âme. Lorsque la personne voit extérieurement le fruit de ce qui l'habite intérieurement, elle éprouve une joie et une douceur si grandes qu'elle ne peut l'exprimer. (Livre du Ciel, le 30 juin 1901)    

4.  PARABOLE D'UN OISILLON QUI SE BLOTTIT

 SOUS L'AILE MATERNELLE POUR SE RÉCHAUFFER

LUISA:  Je me trouvais dans mon état habituel et mon adorable Jésus ne venait pas. Après m'être donné bien de la peine et après avoir presque perdu l'espérance de le revoir, il vint à l'improviste et me dit:

 «Ma fille, ta voix m'est douce comme est douce pour l'oisillon la voix de sa mère quand elle revient après être allé glaner quelque nourriture. Que fait le petit oiseau quand sa mère revient ? En entendant la voix de sa mère, il en ressent de la douceur et il fait la fête. Après que la mère a déposé la nourriture dans sa bouche, il se blottit sous l'aile maternelle pour se réchauffer, se protéger des intempéries de l'air et se reposer en sûreté. Oh ! combien est agréable pour le petit oiseau de se tenir sous l'aile maternelle ! C'est ce que tu es pour moi. Tu es l'aile sous laquelle je me réchauffe, qui me redonne des forces, qui me défend, et tu me permets de me reposer en sûreté. Oh ! comme il m'est agréable de demeurer sous cette aile !   (Livre du Ciel, le 20 juillet 1901)  

5.  PARABOLE D'UN ROI DANS UNE MANSARDE

« Ma fille, ni toi, ni ceux qui te dirigent n'avez compris ton état. Dans cet état de souffrance, c'est vrai que tu disparais totalement. Et c'est moi seul qui, non d'une façon mystique, mais dans une chair vivante, reproduis les souffrances que j'ai souffertes dans mon Humanité. Ne sont-ce pas mes souffrances qui ont affaibli les démons, qui ont illuminé les esprits aveuglés, en un mot, qui ont réalisé la rédemption de l'homme ? Et si elles ont pu le faire à ce moment-là dans mon Humanité, ne peuvent-elles pas le faire à présent dans ton humanité ?

« Supposons qu'un roi aille habiter dans une masure et que, de là, il dispense des grâces, du secours, de la monnaie, et continue son office de roi. Si quelqu'un n'admettait pas cela, on dirait qu'il est sot. Car, puisqu'il est roi, il peut faire du bien autant d'une masure que de son palais royal. On admirerait même davantage sa bonté du fait que, étant roi, il n'a pas dédain d'habiter des masures et de viles cabanes. Il en va ainsi en ce qui te concerne. » (Livre du Ciel, le 7 janvier 1903)  

-TOME 7-

1. PARABOLE SUR LA LUMIÈRE ET LA NOIRCEUR

LUISA: Ayant reçu la sainte communion, je me suis vue à l'intérieur d'une grande Lumière. Dans cette Lumière était Jésus lui-même. Il me dit: 

«Ma fille, tout ce qui est Lumière provient de moi; rien ne vient de la créature. Supposons qu'une personne se trouve habillée des rayons du soleil. Elle serait stupide si elle voulait s'attribuer à elle-même la lumière dont elle jouit. Si elle s'éloignait de la lumière en disant: "Je veux marcher dans la noirceur", cela serait assez pour l'amener dans la noirceur. Ainsi, l'âme peut se retirer de ma Lumière, mais elle est alors dans le noir et le noir ne peut qu'engendrer des maux.» (Livre du Ciel, le 28 oct. 1906)

2. PARABOLE D’UN ROI LIBÉRANT DE L’ESCLAVAGE CERTAINS VILLAGES

 DE SON ROYAUME

«Ma fille, comme les âmes profanent ont déclaré qu'elles ne m'appartiennent pas, je ne puis leur confier mes dons. Même si ma grâce voudrait les stimuler et lutter avec elles, cette grâce ne peut pas leur être donnée parce qu'elles n'en veulent pas.

La situation peut se comparer à celle d'un roi qui a fait la guerre pour libérer de l'esclavage certains villages de son royaume. Par l'usage de la force et par beaucoup de sang versé, il a réussi à libérer plusieurs de ces villages qui, par la suite, sont gardés sous son gouvernement; il fournit tout à ces personnes et, si nécessaire, leur donne une place dans sa propre maison.

Maintenant, dis-moi, lesquelles déplairaient le plus au roi si elles l'offensaient? Les personnes qui vivent avec lui, ou celles qu'il voulait libérer mais qui ne le furent pas?»  (Livre du Ciel, le 16 nov. 1906)

3. PARABOLE DU GRAIN DE BLÉ QUI NE MEURT PAS COMPLÈTEMENT.

LUISA:  «Mon Jésus béni vint et me dit: «Moi, je t'aime dans ma Volonté. Ne sais-tu pas que si le grain de blé n'est pas enterré et ne meurt pas complètement, il ne peut produire une nouvelle vie et se multiplier? Pareillement, si l'âme n'est pas ensevelie dans ma Volonté, c'est-à-dire si elle ne meurt pas complètement à elle-même en insérant sa volonté dans la mienne, elle ne peut produire une nouvelle vie toute divine avec la reproduction de toutes les vertus du Christ, lesquelles constituent la vraie sainteté.

«Ma Volonté devrait être le sceau marquant tout ton extérieur et tout ton intérieur. Et quand tout en toi aura été renouvelé, alors tu trouveras le vrai Amour. C'est là que se trouve la meilleure de toutes les saintetés à laquelle une créature puisse aspirer.»  (Livre du Ciel, le 20 janv. 1907)

- TOME 8-

1. PARABOLE D’UN HOMME RICHE QUI A PERDU SA FORTUNE.

«Imagine un homme riche qui a perdu sa fortune et à qui on fournit le moyen de la retrouver — et même plus. Combien n'aimera-t-il pas ce moyen? N'investira-t-il pas sa propre vie dans de ce moyen afin de retrouver sa vie à travers ses richesses? Il en va ainsi pour la croix. L'homme est devenu très pauvre et la croix est le moyen non seulement de le sauver de la misère, mais de l'enrichir de tous les biens. La croix est la fortune de l'âme.» (Livre du Ciel, le 4 oct. 1907)

2. PARABOLE SUR L’UNION PAR LIEN D’AMITIÉ OU DANS LE MARIAGE.

«Il arrive à l'amour comme à un artisan talentueux qui, ayant beaucoup d'objets qui ne sont pas à sa main, les met en pièces, les met au feu et les laisse là jusqu'à ce qu'ils soient fondus et aient totalement perdu leur forme. Par la suite, il fait d'eux de nouveaux objets, plus beaux et plus plaisants, dignes de son talent. Il est vrai que, pour les humains, cette activité de l'amour est très dure, mais quand l'âme verra ce qu'elle aura gagné, elle verra comment la beauté aura remplacé la laideur, la richesse, la pauvreté, la noblesse, la vulgarité. Alors, elle chantera elle aussi les gloires de l'amour.»  (Livre du Ciel, le 10 août 1908)

3. PARABOLE D’UN ENFANT QUI GRANDIT EN BONNE SANTÉ.

La répétition de l'acte de m'aimer et la constance dans le bien font grandir la Vie divine dans l'âme, et cela avec tant de force que cela peut être comparé à un enfant qui, grandissant dans le bon air et avec une bonne alimentation, grandit en pleine santé jusqu'à ce qu'il ait atteint sa stature normale, sans avoir besoin du médecin et de remèdes. Il devient si robuste qu'il peut aider les autres.

«Par contre, l'âme qui n'est pas constante est comme un enfant qui ne se nourrit pas toujours avec des aliments sains et qui respire un air infect. Il devient maladif et, à cause de sa mauvaise alimentation, ses membres ne se développent pas adéquatement, il se développe avec des défauts: une tumeur se forme à un endroit, un abcès à un autre. En conséquence, il marche en boitant et parle avec difficulté. On peut dire qu'il est un pauvre infirme.

«Bien que certains de ses membres soient en bon état, ses membres défectueux sont plus nombreux. Et même s'il consulte des médecins et prend des médicaments, cela ne lui fait pas beaucoup de bien parce que son sang est infecté par une atmosphère polluée et que ses membres sont faibles et défectueux à cause de sa malnutrition. Il deviendra un adulte, mais sans atteindre sa vraie stature; il aura toujours besoin d'aide et ne pourra pas aider les autres. Il en va ainsi pour l'âme inconstante: c'est comme si elle se nourrissait avec de mauvais aliments. En s'appliquant à des choses qui ne sont pas de Dieu, c'est comme si elle respirait de l'air pollué. Ainsi, la Vie divine grandit en elle difficilement et pauvrement, car il lui manque la force et la vigueur de la constance.  (Livre du Ciel, le 26 août 1908)

4. PARABOLE D’UNE PLANTE QUI A PEU DE TERRE SOUS ELLE

Quiconque n'agit pas dans la rectitude s'écarte des chemins de la justice, de la sainteté et de la beauté, c'est-à-dire des chemins de Dieu. Il est comme une plante qui a peu de terre sous elle: les rayons brûlants du soleil, les forts vents et le froid empêchent la science divine de se manifester en elle. Il en va ainsi pour ceux qui travaillent négligemment: ils se privent du sol de la science divine et dépérissent dans leur propre désordre.» (Livre du Ciel, le 23 oct. 1908)

5. PARABOLE D’UNE PERSONNE QUI LAISSE SON ARGENT ENTRE LES MAINS D’UN GENTLEMAN.

«Imagine un gentleman et deux personnes dont l'une laisse son argent entre les mains du gentleman et l'autre pas. Ce gentleman peut donner aux deux personnes, mais laquelle est la plus sûre d'obtenir ce qu'elle veut en cas de besoin: celle qui a de l'argent entre les mains du gentleman ou l'autre qui n'en a pas? Il est évident que la personne qui garde son argent dans les mains du gentleman est celle qui a toutes les bonnes dispositions, le courage, la confiance d'aller demander au gentleman ce dont elle a besoin. De plus, si elle le voyait hésitant à donner ce qu'elle demande, elle pourrait lui dire franchement: «Dépêche-toi de me donner ce dont j'ai besoin, car ce que je te demande ne t'appartient pas, mais est à moi.»

D'autre part, si celui qui n'a rien déposé entre les mains du gentleman va le voir pour lui demander quelque chose, il le fera timidement, sans confiance, et le gentleman aura le choix de l'aider ou non. Voilà la différence qu'il y a entre être en dette avec quelqu'un ou ne pas l'être. Tu peux comprendre les immenses avantages que tu as à m'avoir comme ton débiteur.»  (Livre du Ciel, le 22 janv. 1909)

- TOME 9 -

PARABOLE DE LA PORTE ÉTROITE POUR ARRIVER AU SALUT. …

LUISA : Pendant que Jésus parlait, il me sembla voir un sentier très étroit conduisant à une porte très étroite, mais bondé de gens en train de compétitionner pour voir qui pourrait avancer le plus et franchir la porte.

JÉSUS me dit: «Vois, ma fille, quelle grande foule se bouscule pour savoir qui arrivera le premier. Dans une compétition, il y a beaucoup d'activités. Si le sentier était large, les gens ne se presseraient pas, sachant qu'il y a beaucoup de place pour y cheminer quand ils le voudront. Cependant, pendant qu'ils prendront bien leur temps, la mort pourrait survenir et ils pourraient ne pas se trouver en route sur le sentier étroit; ils se retrouveraient alors sur le seuil de la large porte de l'enfer.

Oh! comme est utile cette étroitesse! Le phénomène se produit même parmi vous: s'il y a une fête ou un service offert et que l'on sait que l'endroit est petit, beaucoup se hâteront d'y arriver et il y aura plus de personnes pour profiter de la fête ou du service. Mais si on sait qu'il y a beaucoup de places, on ne se pressera pas et il y aura moins de spectateurs car, sachant qu'il y a de la place pour tout le monde, chacun prendra son temps; certains arriveront au milieu du spectacle, d'autres vers la fin, d'autres arriveront quand tout sera fini et ils ne profiteront de rien. Il en va ainsi concernant le salut: si son sentier était large, peu se hâteraient d'arriver, et la fête du Ciel serait pour peu de personnes.» (Livre du Ciel, le 16 mars 1910)

 À suivre ...