«Allô, c'est le pape François»

 

«Allô, c'est le pape François»

    Quelle surprise ! En décrochant son téléphone pour répondre à un appel, un étudiant italien a entendu à l'autre bout du file : «Allô, c'est le pape François». Jamais Stefano Cabizza, 19 ans, ne se serait imaginé s'entretenir avec le souverain pontife en personne. Et pourtant, c'est ce qui est arrivé dimanche dernier à ce fidèle qui avait fait remettre une lettre, quelques jours auparavant, au pape argentin, par l'intermédiaire d'un cardinal.

    «Nous avons ri et plaisanté pendant huit minutes. Il m'a dit qu'entre Jésus et les apôtres, on se tutoyait. Il m'a demandé de prier beaucoup pour lui. Il m'a donné sa bénédiction et j'ai senti naître en moi une grande force» a raconté ensuite Stefano

    , de la région de Venise.

    Ce n'est pas la première fois que Jorge Mario Bergoglio prend son téléphone pour appeler ses fidèles. Dernièrement, il avait contacté un Italien paralysé après un accident de la route, qui venait de perdre son frère lors d'une attaque à main armée, et se posait des questions sur le sens de sa vie. Le pape François n'hésite pas non plus à téléphoner à des amis en Argentine ou en Italie, croyants ou non. Il lui arrive même d'appeler des journalistes qu'il a connus personnellement quand il était cardinal. Simplement pour prendre des nouvelles d'un parent malade, d'un résultat d'examen ou même fêter un anniversaire.

    Le pape argentin continue ainsi d'imposer son

    , bouleversant en même temps les habitudes du Vatican, en court-circuitant notamment la secrétairerie d'Etat. Sans parler de sa facture personnelle qui doit être bien plus salée que celle de

    !