Catholique-Forum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Page 18 sur 22 Précédent  1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22  Suivant

Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 1 Juin - 18:44

RÉSISTER à l'INFERNAL LÉVIATHAN MONDIALISTE
Mgr VIGANÒ INTERVIEWÉ par Patrick COFFIN
1/3


Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Abp_vi11

Nota prævia

Ce qui suit est la transcription de la vidéo-interview que j'ai donnée à Patrick Coffin en novembre 2021 : il s'agissait d'une contribution à un vaste documentaire intitulé The Greatest Reset Movie ( www.greatestresetmovie.com ). Malheureusement, pour des raisons qui me sont inconnues, le lancement de ce film documentaire a été empêché jusqu'à présent. Cependant, il m'a semblé opportun d'en mettre la transcription en ligne, avec l'autorisation de Patrick Coffin, car il traite de questions très actuelles aujourd'hui, notamment à la lumière de la crise russo-ukrainienne et de l'évolution des événements pandémiques.

La Grande Réinitialisation du Forum Économique Mondial, promue par les Nations Unies sous le nom d'Agenda 2030, est une menace concrète et immédiate pour la souveraineté des nations, la prospérité des peuples, la liberté des citoyens et les droits des chrétiens : à travers elle, un groupe de technocrates impitoyables et sans scrupules veut réaliser un plan criminel qui est annoncé maintenant depuis des décennies.

À la place du monde dans lequel nous sommes nés et avons grandi, les architectes de ce Grand Reset veulent un monde transhumain, un monde sans âme, sans Foi, sans mémoire, sans histoire, sans racines, sans père et sans mère. Sans amour. Parce que l'amour - surtout cet amour surnaturel qui commence et s'accomplit en Dieu et qui s'appelle charité - est le reflet de Celui qui, pour réparer la chute d'Adam, a voulu s'offrir en sacrifice au Père, en mourant pour nous sur la Croix. Et c'est là la véritable Grande Reset, avec laquelle la main droite du Seigneur a déployé sa force : dextera Domini fecit virtutem (Ps 117, 15), en rétablissant l'ordre divin que Satan avait subverti en tentant nos premiers parents, et en faisant de nous, par le biais du Baptême, des enfants de Dieu et des frères du Christ.

Revenons à Dieu, chers amis. Revenons à Dieu, et faisons-le en nous parlant les uns aux autres, en nouant des relations de vraie charité, en donnant des conseils à ceux qui doutent, en réconfortant ceux qui désespèrent du lendemain, en encourageant ceux qui luttent, en formant un front commun contre ce Léviathan infernal mondialiste.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

23 mai 2022

(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/05/23/vigano-interviewed-by-patrick-coffin-resisting-the-infernal-globalist-leviathan/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator )


Dernière édition par Gilbert Chevalier le Sam 4 Juin - 11:22, édité 2 fois
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 1 Juin - 19:06

RÉSISTER à l'INFERNAL LÉVIATHAN MONDIALISTE
Mgr VIGANÒ INTERVIEWÉ par Patrick COFFIN
2/3
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Vigano23

THE GREATEST RESET

Entretien avec l'archevêque Carlo Maria Viganò

Patrick Coffin - novembre 2021

1- Il devient impossible d'écarter le Grand Réinitialisation et le Nouvel Ordre Mondial comme des théories de conspiration : comment l'un est lié à l'autre et depuis combien de temps ses partisans le planifient-ils ?

Mgr Viganò : La Grande Réinitialisation est l'instrument social avec lequel l'élite entend établir le Nouvel Ordre Mondial. Il s'agit d'une interférence de pouvoirs économiques et idéologiques dirigés par de grandes familles financières et des institutions connexes, poursuivie par des méthodes d'ingénierie sociale et des interventions réglementaires - émises par les gouvernements à leur demande - visant à changer radicalement toute la structure sociale, économique, politique et religieuse des nations dans lesquelles la Grande Réinitialisation est mise en œuvre. Promue principalement par le Forum économique mondial, dont Klaus Schwab est le président, la grande remise à zéro a été adoptée par les Nations unies sous le nom d'Agenda 2030 [1], en l'enveloppant de nobles intentions telles que la lutte contre la pauvreté, la faim et la maladie, la privatisation des soins de santé et d'autres services publics, la mise en place d'outils de contrôle de masse, l'adoption de monnaies électroniques, une réforme massive du système bancaire et d'assurance au détriment des citoyens et des petites entreprises, l'imposition d'un agenda vert ayant des répercussions sur le système économique mondial et la vie des individus, et, enfin, une impressionnante cession de la souveraineté nationale dans les domaines financier, fiscal et militaire.

2. Pourtant, les médias prétendent que les réformes mises en œuvre sont inévitables après des décennies de gaspillage de l'État.

Mgr Viganò : Il convient de noter, pour être complet, que les architectes de ce coup d'État - que nous pourrions à juste titre appeler les véritables "théoriciens du complot" - ont préparé le terrain pour la Grande Réinitialisation, en créant au cours des dernières décennies une crise mondiale dont ils ont tiré le plus grand profit pour eux-mêmes ; et après avoir comprimé les économies nationales jusqu'à la limite avec des politiques malavisées et vendu de grandes entreprises stratégiques à des particuliers, ils veulent maintenant imposer cet Agenda 2030 qui leur permet de faire davantage de profits aux dépens de la communauté, victime d'abord et victime ensuite.

Et comme la révolution que la Grande Réinitialisation veut réaliser implique d'énormes sacrifices pour les masses - sacrifices qui, dans une situation normale, n'auraient aucune légitimité - ils ont utilisé une urgence pandémique, savamment provoquée pour détruire le tissu social et économique à travers les lockdowns, la crise économique qui en découle, les augmentations d'impôts et les coupes budgétaires imposées par les prêts accordés aux différents États par l'Union européenne, la Banque centrale et la Commission européenne. Dans les accords relatifs au versement des fonds - les "fonds de relance" -, les États se sont engagés à emprunter l'argent qu'ils avaient précédemment déboursé, en liant leurs dépenses à certaines interventions, le tout conformément à la grande remise à zéro. Il ne faut donc pas s'étonner que des pays allouent des milliards à l'égalité des sexes ou à la transition écologique, alors qu'ils allouent des sommes manifestement insuffisantes à la santé ou au travail, notamment dans le cadre du récit de la pandémie catastrophique.

Évidemment, lorsque les États ne sont pas en mesure de faire face à leurs dettes - qui, je le répète, sont constituées d'argent versé antérieurement - ils se retrouvent en situation de défaut, commandés par ce qu'on appelle la troïka, comme on l'a vu récemment avec la Grèce ; d'où la vente d'actifs stratégiques, de ports, de biens d'État et de biens immobiliers.

Pour ceux qui ne connaissent pas la réalité des pays européens, il est utile de rappeler que la cession de la souveraineté monétaire à la Banque centrale européenne et l'introduction d'un budget équilibré dans les Constitutions des États ont effectivement privé les gouvernements de leur indépendance et de leur capacité à émettre de l'argent pour couvrir les dépenses de santé, d'infrastructures, de services, d'éducation, etc. Si un État doit équilibrer son budget comme une entreprise (ce qui est inconcevable), s'il doit emprunter de l'argent à la BCE - qui est une banque privée - il est essentiellement aux ordres des bureaucrates européens ; des bureaucrates que personne n'a élus et qui traitent principalement avec les lobbies qui les financent. En pratique, la transformation de l'État en entreprise dans les années 1990 a été nécessaire pour créer les prémisses à distance qui ont conduit à la situation actuelle.

Dans ce contexte, la réduction des compétences professionnelles - de celles de l'avocat ou de l'ingénieur à celles de l'artisan et de l'agriculteur - constitue une entrave à l'indépendance professionnelle de l'individu, à laquelle s'ajoute le revenu de citoyenneté (et le revenu universel voulu par la Grande Remise avec le soutien de Bergoglio). Le fait de ne pas pouvoir garantir sa subsistance par son propre travail et d'avoir un revenu qui fossilise cette situation de dépendance à l'égard de l'État-maître font des citoyens des esclaves de facto soumis au chantage : ceux qui ne se conforment pas au "modèle éthique" mondialiste - pensez au laissez-passer vert obligatoire pour les travailleurs en Italie, et pas seulement - sont privés des moyens de subsistance, sans alternative. En substance, l'État crée les prémisses de l'incompétence professionnelle pour empêcher la liberté de choix de ses citoyens.

Il en va de même pour la propriété privée et pour la maison en particulier : la Grande Remise entend abolir notre propriété - celle de l'élite est évidemment à l'abri de toute menace - car avoir une maison garantit une première sécurité pour soi et sa famille, ainsi que le travail. Sans propriété, et avec une propriété aux mains de grands groupes immobiliers liés aux partisans de la Grande Réinitialisation, les citoyens seront à la merci des décisions de l'employeur, qui leur donnera un emploi temporaire, sans garanties et sans protections, en leur accordant une maison temporaire, une sorte de AirBnb [2], perpétuelle, dépersonnalisée, stérile et éco-durable.

C'est pourquoi en Italie, où la "brique" - c'est-à-dire la propriété du logement - est si répandue, le gouvernement du banquier Draghi augmente les impôts et les taxes sur la propriété : le but est d'inciter la population à vendre, ou plutôt à brader sa maison pour survivre, pour la voir ensuite louée par des spéculateurs qui l'ont achetée à des prix dérisoires.

L'appauvrissement causé par le verrouillage imposé sous le couvert de la pseudo-pandémie, la réduction des salaires, la déréglementation du travail, l'afflux d'une main-d'œuvre étrangère bon marché (souvent irrégulière) favorisée par une immigration incontrôlée, et l'augmentation du chômage causée par la faillite de plus de 400 000 entreprises italiennes au cours de la période 2020-2021, s'avèrent donc déterminants pour la disparition de l'accession à la propriété et son remplacement par des logements loués, payés avec le revenu de citoyenneté ou un paquet de salaires de plus en plus bas. Et il est clair que la famille traditionnelle, dans ce tableau aseptisé et inquiétant, n'a pas sa place, car elle empêche la mobilité des salariés, la précarité des contrats et le caractère temporaire des relations.

3. Quel est l'enseignement de l'Église à ce sujet ?

Mgr Viganò : La doctrine sociale de l'Église a toujours défendu la propriété privée comme un droit naturel. Le fait qu'aujourd'hui Bergoglio remette en question même ce point apparemment marginal de la doctrine catholique [3] est un signe inquiétant de la coopération idéologique de l'église conciliaire avec le plan du Great Reset. Si l'on ajoute à cela le revenu universel, on comprend quel danger ce "pontificat" représente pour l’Église et pour l'humanité entière, plongée dans un cauchemar dystopique où libéralisme et communisme sont alliés contre l'homme et contre Dieu.

Je dois également mentionner, en tant que point indispensable de l'agenda mondialiste, la réduction drastique de la population mondiale, qui doit être obtenue par des politiques encourageant l'avortement et la contraception (que les malthusiens appellent trompeusement "santé reproductive"), la promotion de l'homosexualité et la vaccination de masse. Les victimes des effets néfastes du sérum génétique, la stérilisation induite par les vaccins et la normalisation des modes de vie infertiles sont à considérer dans ce contexte et représentent une application mondiale des politiques de contrôle des naissances adoptées depuis longtemps en Chine. Le fameux "Qui suis-je pour juger ? " de Bergoglio, prononcée au début de son " pontificat " [4], a fait place à une démolition systématique de la morale catholique, traduite en formulation " doctrinale " avec Amoris laetitia et son interprétation " authentique " publiée dans les Acta Apostolicæ Sedis [5]. Et ces jours-ci, l'Argentin a nommé l'économiste Jeffrey David Sachs[6], président du Réseau des solutions de développement durable des Nations unies, partisan de la réduction de la population mondiale et de la lutte contre le changement climatique[7], membre ordinaire de l'Académie pontificale des sciences sociales.

4. Qui sont les principaux architectes - les dirigeants, les esprits, les influenceurs et les organisations - de la grande réinitialisation ?

Mgr Viganò : Ce coup d'État mondial a été réalisé par une minorité très puissante disposant de moyens économiques quasi inépuisables, avec la complicité des gouvernants, des médias et malheureusement aussi des chefs religieux. Les principaux architectes sont, comme je l'ai dit, les familles de la haute finance mondiale, telles que les Rothschild, les Warburg, les Rockefeller... Ils sont flanqués de fondations philanthropiques autoproclamées de spéculateurs milliardaires, comme Bill Gates et George Soros ; puis il y a l'ONU, avec ses agences - OMS, UNICEF, UNESCO, FAO ; il y a des groupes de pouvoir comme le Forum économique mondial, la Commission trilatérale, le groupe Bilderberg, le Club de Rome, et bien sûr les loges maçonniques du monde.

Ces familles et groupes de pouvoir comprennent également les fonds d'investissement qui possèdent une partie de la dette publique mondiale et une infinité de multinationales qui contrôlent non seulement les banques, les compagnies d'assurance, les télécommunications, les sociétés de commerce en ligne et - ça va sans dire - les entreprises pharmaceutiques, mais aussi la quasi-totalité de l'information, des médias traditionnels aux plateformes sociales sur Internet. Nous avons vu récemment ce que les médias ont apporté au récit de la pandémie et à l'urgence écologique imminente.

Les chefs religieux sont pratiquement tous alignés sur l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial
et, par conséquent, sur la Grande Réinitialisation qui y contribue. Certains, comme certaines dénominations protestantes ou le bouddhisme de la Soka Gakkai International, sont des émanations religieuses de la persuasion maçonnique et, en tant que tels, considèrent le mondialisme comme absolument souhaitable et coopèrent activement à son établissement. D'autres religions sont divisées en interne, comme l'Église orthodoxe, où certains patriarches ne cachent pas leur appartenance aux Loges, tandis que d'autres dénoncent le plan mondialiste comme intrinsèquement anti-chrétien.

5. Comment et quand les infiltrés communistes ont-ils pris le pouvoir dans la hiérarchie de l'Église catholique ?

Mgr Viganò : Nous savons que le projet d'infiltrer l'Église avec des cinquièmes colonnes de l'ennemi remonte au XIXe siècle. Le modernisme a été la première attaque organisée qui a blessé mortellement le corps ecclésial, non pas avec une hérésie spécifique, mais avec un système philosophique qui a corrompu chaque dogme, chaque principe moral, chaque trace de surnaturel de la religion, la réduisant à une simple réponse humaine et immanente à un vague besoin de sacré, dans une clé anthropologique.

La guerre menée par saint Pie X contre le modernisme a empêché sa propagation pendant quelques décennies, mais il s'est progressivement affaibli. Les modernistes ont continué à agir en restant cachés et en dissimulant leurs intentions, et ont réussi à revenir à des postes clés dans la Curie, les diocèses, les universités romaines et les séminaires. Angelo Giuseppe Roncalli avait de nombreux amis modernistes, ainsi que des liens avec plusieurs francs-maçons (et peut-être affiliés à une loge) : il leur a permis de monter dans les rangs de la Hiérarchie, et en temps voulu Paul VI a achevé le travail, en les réhabilitant à l'enseignement, en révoquant les censures canoniques imposées sous Pie XII ou Jean XXIII, en convoquant comme consultants ou experts au Concile Vatican II ceux-là mêmes qui auraient dû utiliser le Concile - en raison de son autorité - pour la première opération de culture d'annulation dans l'Histoire de l’Église et pour imposer par autorité des doctrines équivoques ou hétérodoxes. C'était certainement la deuxième attaque contre l'Église, menée cette fois avec de nouvelles méthodes et reposant sur une organisation incroyablement efficace.

À y regarder de plus près - comme je l'ai déjà souligné ailleurs - il y a une analogie entre l'utilisation contra mentem legis - c'est-à-dire contre l'intention de la loi, contre le but qui animait le législateur - par l'autorité ecclésiastique au Concile et jusqu'à aujourd'hui, et l'utilisation de normes inconstitutionnelles et illégitimes par l'autorité civile au moment de la psychopandémie.

6. Est-ce donc à l'occasion du concile Vatican II que le Saint-Siège a commencé à nouer des relations avec la gauche et les communistes ?

Mgr Viganò : L'infiltration des modernistes s'accompagne de l'établissement de relations avec la gauche et le communisme soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette opération a été menée par les Jésuites et leurs complices ; parmi eux, nous pouvons compter Giovanni Battista Montini, à l'époque substitut de la Secrétairerie d'État et collaborateur actif tant des Américains que des communistes italiens et russes. Quant à son implication dans la fourniture des listes de prêtres envoyés au-delà de la frontière aux communistes qui les tueraient, de nombreuses questions dérangeantes se posent. Il est certain que l'Ostpolitik poursuivie d'abord par Jean XXIII et ensuite par Paul VI a contribué à infiltrer de nombreux agents communistes, comme cela s'est produit dans d'autres domaines ; je pense par exemple aux journalistes qui, avec le fameux dossier Mitrokhine, ont été découverts à la solde de Moscou ou du parti communiste.

La communiste militante Bella Dodd, convertie au catholicisme par le vénérable Fulton Sheen en 1952, a révélé qu'il existait un plan communiste visant à infiltrer l'Église afin de la démolir de l'intérieur, tant sur le plan idéologique que moral, ce qui s'est produit avec la dérive doctrinale et la corruption morale du clergé. L'homosexualisation de la société, en revanche, devait nécessairement avoir son pendant au sein de l'Église, afin de lui ôter toute crédibilité, voire d'en faire un exemple de comportement scandaleux. Le locataire de Santa Marta s'entoure de personnages peu fréquentables, tandis qu'il est impitoyable envers les catholiques "rigides" qui n'approuvent pas l'immoralité de leurs pasteurs et leur soumission aux exigences de l'Ordre Nouveau.

7. Le pontificat de Jean-Paul II et celui de Benoît XVI n'ont pas continué sur ce front, notamment à l'égard de la dictature de Pékin. Ratzinger était absolument contre un accord avec le gouvernement chinois qui remettrait en cause la compétence exclusive du Saint-Siège dans la nomination des évêques. Comment l'accord a-t-il été conclu ?


Mgr Viganò : Si un accord a été conclu avec la dictature communiste chinoise, nous le devons à l'action des Jésuites et à l'approbation par Bergoglio de leur action "diplomatique". Je rappelle en passant que M. McCarrick a reçu de lui l'instruction d'entreprendre des voyages en Chine, alors qu'il était déjà au courant des crimes sexuels dont il était victime.

Cet accord s'est révélé être un choix honteux qui a permis aux communistes chinois de persécuter en toute impunité les catholiques clandestins fidèles à Rome, de fermer les églises et les séminaires, de déporter les prêtres et les évêques, d'imposer le culte du Parti dans les célébrations et de faire reconnaître par le Vatican les nominations d'Ordinaires choisis par le Parti.

Un scandale d'une gravité sans précédent, condamné à plusieurs reprises par le cardinal Zen, auquel Bergoglio a même refusé d'être reçu en audience alors qu'il était venu exprès de Chine. Aujourd'hui, La Civiltà Cattolica publie également une édition chinoise : que cette "victoire" des jésuites ait été troquée contre le silence sur la violation des droits de l'homme et des libertés inaliénables de l'Église du Christ, aux yeux de l'Argentin, est absolument négligeable, surtout si son silence est compensé par de généreuses aides au Vatican.

Outre les relations diplomatiques avec le communisme chinois, Bergoglio ne manque pas d'approuver et de soutenir des mouvements d'inspiration clairement socialiste et communiste, comme ce fut le cas récemment avec la 4e Rencontre mondiale des mouvements populaires. Mots-clés : développement humain intégral, environnement, écologie intégrale, droits de l'homme, désarmement, santé intégrale, durabilité. En bref, tout le répertoire mondialiste. Dans son message vidéo adressé aux participants [8], Bergoglio a évoqué le salaire minimum et le revenu universel, la libéralisation des brevets pharmaceutiques, la censure des fake news et des théories du complot par les géants de la technologie. Il a même comparé le mouvement Black Lives Matter au bon Samaritain ! Comme on peut le constater, les revendications de l'église bergoglienne n'ont rien de surnaturel et se limitent à des revendications politiques, économiques ou syndicales.

(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/05/23/vigano-interviewed-by-patrick-coffin-resisting-the-infernal-globalist-leviathan/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator : https://gloria.tv/post/ve2bTPPWb14J3Qax3zvmFBb9y )
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 1 Juin - 19:11

RÉSISTER à l'INFERNAL LÉVIATHAN MONDIALISTE
Mgr VIGANÒ INTERVIEWÉ par Patrick COFFIN
3/3

8. Mais comment concilier la primauté de la personne humaine propre à la vision catholique avec l'idéologie communiste qui privilégie la masse, le peuple dans son ensemble ?

Mgr Viganò : C'est un autre élément que je trouve extrêmement révélateur de l'idéologie communiste qui a pénétré l'Église. Je fais référence à la mentalité collectiviste dans laquelle l'individu finit par être absorbé par la masse, qui à son tour acquiert presque une personnalité : le parti, le comité, l'assemblée, le conseil. Dans cette optique, les objectifs du groupe sont prioritaires par rapport aux objectifs individuels. Le Concile - surtout dans sa réforme liturgique - a absorbé la vision collectiviste en mettant l'accent sur la communauté au détriment de la relation personnelle du baptisé d'une part et du célébrant d'autre part ; qui n'est plus le ministre de l'action sacrée, mais le président, le représentant d'une assemblée sans visage.

Cela s'est également produit dans la sphère civile : l'urgence pandémique et la campagne de vaccination ont donné une plus grande importance à la communauté au détriment du citoyen individuel, au point de délégitimer et de criminaliser ceux qui, par exemple, rejettent le sérum génétique ou remettent en question le récit de Covid. Et c'est précisément pour soutenir cette approche typiquement maoïste de la relation de l'individu dans la société, il y a quelques jours Bergoglio a déclaré : qu'il faut " redécouvrir la dimension non-individualiste de la liberté " [9], confirmant ce changement de paradigme selon lequel l'individu n'est qu'une partie d'un tout, et sa conduite est considérée d'autant plus moralement correcte qu'elle est conforme à la masse. Une masse manifestement manœuvrée. C'est pourquoi, pour Bergoglio, une individualité consciente qui fait des choix libres et autonomes - par exemple, exprimer une critique de certaines formulations hétérodoxes de Vatican II - est impensable. Le dissident est considéré avec la même suspicion que le Chinois qui n'obéit pas au parti. Une fois de plus, ce point de vue s'inscrit dans la dépersonnalisation du pouvoir, autrefois lié à une personne investie de l'autorité, désormais transféré à des entités abstraites presque dotées d'une volonté propre. Dans cette perspective, la synodalité prônée par Bergoglio n'est qu'un moyen d'imposer des décisions d'en haut, en les faisant apparaître comme le fruit d'une discussion démocratique. Exactement comme cela se passe dans les dictatures qui se proclament démocratiques, y compris l'Union européenne. Dans ce cas également, l'État profond et l'Église profonde utilisent des outils similaires pour obtenir des résultats similaires.

Le dernier élément de contiguïté avec l'idéologie communiste est la " transition numérique ", c'est-à-dire l'utilisation d'outils technologiquement avancés pour le contrôle capillaire de la population, déjà mise en œuvre dans la dictature chinoise et fortement sponsorisée par la Grande Réinitialisation selon la pensée transhumaine. Le transhumanisme consiste en l'hybridation de l'homme et de la machine, l'implantation de puces sous-cutanées, l'internet des objets et des personnes - IoT et IoP - et même la diffusion de la réalité virtuelle du "metaverse", sujet du prochain changement de marque de Facebook.

Je tiens à rappeler que la Commission européenne a récemment appelé de ses vœux "une identité numérique européenne pour faciliter la vie des citoyens" [10], "un portefeuille informatique unique où l'on peut rassembler tous les documents personnels pour accéder rapidement aux services publics et privés : de la demande de prêt à la banque à l'inscription à l'université, en passant par la location d'une voiture". Il est clair que le passeport vert est une expérience, une répétition générale de ce qui nous attend " d'ici 2022 ", instrument de l'adoption du crédit social déjà opérationnel en Chine depuis 2014. Ce n'est pas un hasard si, il y a quelques jours, un fonctionnaire chinois a fait remarquer que les manifestations contre le laissez-passer vert des dockers de Trieste n'auraient pas pu avoir lieu en présence du crédit social, car les manifestants auraient été immédiatement sanctionnés par la privation de services, de la possibilité de voyager à celle de faire des achats.

Et nous voyons se profiler les paroles de l'Apocalypse concernant le règne de l'Antéchrist : "Personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter la marque" (Ap 13,17).

9. Et le Vatican est également enthousiasmé par cette hybridation de l'homme avec la machine...

Mgr Viganò : On ne peut qu'être consterné de voir comment l'église bergoglienne accueille ces projets inhumains allant jusqu'à accueillir des conférences sur le transhumanisme et les métavers [11] au Vatican, ainsi qu'à avoir créé RenAIssance, une fondation vaticane pour l'intelligence artificielle : l'utilisation du terme " renaissance " si cher à l'idéologie mondialiste et maçonnique n'échappera pas. De manière significative, cette fondation a été conçue à l'occasion de l'Appel de Rome pour l'éthique de l'IA le 28 février 2020, au début de l'urgence psychopandémique, et établie par le Secrétariat d'État le 16 avril 2021[12]. Parmi les premiers signataires figurent Monseigneur Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie (qui parraine l'initiative), Brad Smith, président de Microsoft, John Kelly III, vice-président exécutif d'IBM, Dongyu Qu, directeur général de la FAO, et Paola Pisano, ministre du gouvernement italien. Il ne faut pas non plus sous-estimer la présence à l'événement de Davide Sassoli, président du Parlement européen.

Il va sans dire que dans tout ce délire idéologique, la mission de salut de l'Église du Christ est totalement annulée, au nom d'un post-humanisme œcuménique de matrice maçonnique et satanique.

10. La Covidmania mondiale s'est en fait transformée en une fausse religion, alimentée par la peur au lieu de la Grâce, avec des vaccins en guise de sacrements et une idéologie en guise de révélation. Qu'en pensez-vous ?

Mgr Viganò : Ceux qui ont des notions de sociologie et de psychologie sociale savent bien que l'élément sacré est inné chez l'homme. L'action liturgique, expression sociale de la foi à laquelle on croit, est indispensable pour rassembler les fidèles, les confirmer dans cette foi et leur faire sentir qu'ils forment un corps vivant et dynamique. Dans chaque religion, il y a des prêtres, des hiérarchies, des dogmes, des rites, des préceptes ; il y a donc aussi des hérétiques et des infidèles, des péchés et des excommunications.

Ce que la Providence a établi pour l'Église trouve aujourd'hui sa réplique grotesque dans la ritualisation de la psychopandémie, qui est devenue une religion scientifique - et anti-scientifique - avec ses dogmes de santé, ses sacrements qui promettent d'immuniser, et ses prêtres en blouse de laboratoire. Mais, comme je l'ai déjà dit en d'autres occasions, cela a été possible grâce à la coopération consciente et active de la hiérarchie catholique, qui a trouvé en Bergoglio le témoin le plus efficace des médicaments expérimentaux, et dans les évêques les exécutants consciencieux des dispositions sanitaires absurdes de l'autorité civile. Non seulement : le fait d'indiquer comme un "devoir moral" l'inoculation du sérum génétique a donné une base doctrinale - absolument inappropriée - à toute l'opération. Et encore une fois : l'État profond et l'Église profonde agissent à l'unisson.

Il faut dire que si la voix d'un Pape s'était élevée avec fermeté et courage pour condamner le plan infernal des conspirateurs, la farce de Covid aurait échoué lamentablement ; pour cette complicité et cette trahison de son mandat, la Hiérarchie actuelle devra répondre à Dieu, à l'Église et à l'Histoire.

11. Jorge Mario Bergoglio, désormais connu sous le nom de pape François, ne cache pas qu'il est le conseiller de confiance et l'inspirateur des agents de la Grande Réinitialisation. Est-il plus marionnette ou marionnettiste ?


Mgr Viganò : Nous savons très bien que le Magistère catholique est totalement inconciliable avec les exigences de l'Ordre Nouveau, et combien ce que le Grand Remplacement veut imposer est opposé à la doctrine sociale de l’Église. Néanmoins, l'apostasie des dirigeants de l'Église a permis à Bergoglio d'être nommé "leader moral" par le Conseil pour le capitalisme inclusif, dirigé par Mme Lynn Forester de Rothschild, en contradiction absolue avec le mandat divin donné par le Christ à son vicaire sur terre. Et l'on comprend que les lourds soupçons qui pèsent sur l'abdication forcée de Benoît XVI et l'élection du jésuite Bergoglio trouvent ici une nouvelle confirmation.

D'autre part, l'Argentin ne cache pas son rôle de "prophète" du nouvel ordre mondial, avec l'espoir évident d'être récompensé en temps voulu par une nomination internationale prestigieuse. Je ne serais pas surpris qu'il aspire à devenir le chef de la Religion Universelle, dont les dogmes de la fraternité universelle, de l'œcuménisme, de l'éco-durabilité, de l'acceptation sans distinction des immigrés clandestins, du genre et du revenu universel font déjà l'objet quasi monothématique des interventions " magistérielles " de Bergoglio. Je suis désolé de décevoir les aspirations du jésuite, mais je crains que ses maîtres ne l'utilisent aussi longtemps que cela leur convient, le jetant dès qu'il a rempli sa tâche, comme cela est arrivé à Judas après la trahison de Notre Seigneur. Espérons que, ayant également reçu ses trente deniers du Sanhédrin mondialiste, Bergoglio aura une certaine résipiscence et ne finira pas comme le mercator pessimus [13].

Pour l'instant, le rôle de François est parmi les plus surexposés, précisément en raison du rôle qu'il s'est taillé en soutenant le récit de la pandémie et en promouvant la vaccination de masse. En outre, il est indéniable qu'il est parfaitement en phase avec l'idéologie mondialiste et qu'il considère comme sa tâche principale la dissolution de l'Église du Christ, transformée en une ONG philanthropique et œcuménique asservie à l'élite. Cette tâche se traduit par la démolition systématique de la doctrine, de la morale, de la liturgie et de la discipline, ainsi que par la persécution impitoyable des clercs et des religieux réfractaires. Il est déconcertant de constater que la synodalité tant vantée qui fait l'objet du Synode des évêques s'avère être un alibi grotesque pour, d'une part, retirer le pouvoir gouvernemental aux évêques - une autre "cession de souveraineté" importante, analogue à celle imposée dans la sphère civile - dans le but de le centraliser et de le revendiquer pour eux-mêmes ; tandis que, d'autre part, le Siège Apostolique abdique son rôle de Mater et Magistra pour déléguer aux Conférences épiscopales les questions de rebus fidei ac moribus, qui sont au contraire de la compétence exclusive, par décret divin, du Pontife Romain et des Dicastères romains.

La persécution de tant d'évêques et de prêtres, le discrédit et la moquerie de certains cardinaux, la furie dévastatrice contre les Communautés religieuses de vie contemplative ne sont que quelques déclinaisons de l'agenda bergoglien, auquel s'ajoutent de nouveaux coups portés au corps ecclésial. Il est profondément attristant d'assister à cette démolition cruelle, poursuivie dans le silence assourdissant des évêques et des prêtres ; réconfortante, à d'autres égards, est la présence de voix dissidentes parmi les fidèles moins idéologisés, qui en sont venus instinctivement à considérer Bergoglio comme une sorte d'antipape, notamment en raison de son aversion flagrante pour tout ce qui est catholique.

12. Indépendamment des promesses du Christ, à quel point les ennemis du Christ (franc-maçonnerie, mafia de Saint-Gall, faux pasteurs, modernistes, etc.) ont-ils été près de détruire complètement l'Église catholique ?

Mgr Viganò : La destruction de l'Église est une illusion folle qui rompt avec les promesses du Christ, qui concernent pourtant l'issue finale de l'affrontement entre Dieu et Satan. La victoire du Christ est certaine et ontologiquement nécessaire. Néanmoins, la guerre actuelle des enfants des ténèbres semble avoir atteint un point vraiment inquiétant, non seulement en raison de l'avancement du plan mondialiste qui préfigure le Nouvel Ordre Mondial, mais aussi en raison de l'absence d'une opposition ferme et courageuse dans les sphères civiles et religieuses.

D'autre part, la trahison de ceux qui détiennent l'autorité civile et ecclésiastique rend évidente cette rupture entre gouvernants et gouvernés, en mettant en lumière non seulement l'organisation très efficace de l'élite, mais aussi ses faiblesses : avant tout, la persuasion - typique des âmes aveuglées par la haine du bien - que les hommes suivent certaines règles sans faille, comme des abeilles dans une ruche. Cette croyance est totalement fausse, car les hommes sont faits de chair et de sang, de faiblesses et de peurs, mais aussi de passions et d'idéaux, d'actes de générosité et d'altruisme : parce qu'ils sont faits à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Nous découvrons que le monde envisagé par le Grand Reset effraie et désarçonne beaucoup de gens, leur ouvre les yeux, les amène à se confronter et à s'organiser pour résister à la dictature imminente, leur fait découvrir qu'ils ne sont pas une minorité de parias, mais une majorité qui s'est laissée tromper. Cette réaction spontanée et croissante n'était pas prévue et pourrait conduire à un résultat différent de celui attendu par les partisans de l'agenda mondialiste. Et peut-être même qu'au sein de l'Église, l'Esprit Saint suscitera un mouvement de retour à la Tradition, car les promesses des novationnistes se sont révélées être une tromperie, ni plus ni moins que celles de la Grande Réinitialisation.

13. L'humanité a été confrontée à des tyrans dans des États-nations, mais jamais auparavant un système global de totalitarisme n'avait visé les peuples du monde. Pouvez-vous offrir quelques mots d'espoir et d'encouragement pour ces temps sombres et apocalyptiques ?

Mgr Viganò : Le découragement face à ce coup d'État mondial est une réaction humaine compréhensible, surtout quand on réalise la détermination avec laquelle l'agenda est poursuivi et l'action simultanée de plusieurs États. Ce qui se passe en Italie, en tant que laboratoire pour les autres nations européennes, est peu après proposé en France, en Allemagne, en Autriche : l'exemple du green pass obligeant à travailler, sous le chantage de ne pas recevoir de salaire, est frappant.

Et pourtant, comme je l'ai dit précédemment, ce mécanisme peut s'enrayer, dès l'instant où la coopération de certaines personnes fait défaut : pensez à la police ou aux médecins, aux journalistes ou aux hommes politiques, aux magistrats ou aux curés. Si nous commençons à résister aux lois illégitimes et aux règlements absurdes par la désobéissance civile et pacifique, la peur sur laquelle repose tout le récit sera levée, et ceux qui croient pouvoir nous imposer des privations de droits civils et religieux se verront obligés de faire marche arrière, de découvrir le plan, d'exposer ses incohérences, de révéler les complicités et les crimes. Et cela se produira simultanément dans les affaires publiques et dans le monde ecclésial, laissant l'"église d'État" bergoglienne s'éteindre en une secte de renégats, discréditée pour sa corruption morale et son asservissement au plus grand crime contre l'humanité jamais commis.

Il ne s'agit pas d'une bataille dans laquelle nous pouvons vaincre l'ennemi commun avec la seule force humaine : il s'agit d'une bataille d'époque, dans laquelle les destinées de l'humanité dans son ensemble et celles de chacun de nous individuellement, dans le temps et dans l'éternité, sont en jeu. Nos vies mêmes, notre identité, notre individualité sont en jeu. Et surtout : les partisans de la Grande Réinitialisation sont intrinsèquement anti-chrétiens et anti-chrétiens, car ce "Nouvel Ordre" n'est rien d'autre que le chaos infernal, opposé et inconciliable avec l'Ordo Christianus.

C'est pourquoi il faut prier et implorer la divine Majesté de daigner regarder les quelques fidèles qui sont prêts à se battre aux côtés de Jésus-Christ Roi, comme Abraham l'a fait pour les habitants de Sodome et Gomorrhe : "Veux-tu vraiment exterminer les justes avec les méchants ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville : les extermineras-tu vraiment ? Et ne pardonnerez-vous pas à ce lieu à l'égard des cinquante justes qui s'y trouvent ? Loin de vous l'idée de mettre à mort le juste avec le méchant, pour que le juste soit traité comme le méchant ; loin de vous ! Le juge de toute la terre ne pratiquera-t-il pas la justice ? " (Gn 18, 23-25). Peut-être n'avons-nous même pas quarante-cinq ans ou quarante ans ou trente ans ou vingt ans. Mais la parole du Seigneur nous réconforte, si peu nombreux que nous soyons : "Je ne la détruirai pas à cause de ces dix-là" (ibid. 32).

Pour que cette restauration ait lieu, tant dans l'État que dans l'Église, il faut des citoyens honnêtes et fidèles qui vivent en cohérence avec l'Évangile, animés par l'amour de Dieu et du prochain, prêts à se battre, à se faire entendre et à ne pas subir passivement la violence dont ils sont victimes. Cette bataille d'époque est gagnée si nous nous rangeons du côté du Christ, sans compromis, sans respect humain, sans lâcheté. Car plus nous sommes proches de Notre Seigneur par une vie de Grâce, de prière et de pénitence, plus les armes spirituelles qu'Il nous accorde seront efficaces. Nolite timere : ego vici mundum (Jn 16,33).

[1] Voir le site Internet des Nations unies : Agenda 2030.
[2] AirBnb est une société américaine, basée à San Francisco, qui exploite une place de marché en ligne pour l'hébergement. Ce qui caractérise AirBnb, c'est la standardisation de l'offre : ce sont presque tous des maisons ou des appartements de style Ikea, impersonnels et standardisés.
[3] " Le droit à la propriété privée n'est pas intouchable " - Cf. Il Papa: «Il diritto alla proprietà privata non è intoccabile»
[4] "Si quelqu'un est gay et cherche le Seigneur et a de la bonne volonté, alors qui suis-je pour le juger ?" Press Conference of the Holy Father during the flight back (28 July 2013) | Francis
[5] Lettre du Pape aux évêques argentins publiée dans Acta - Cf. Il via libera del Papa. «Amoris laetitia» si applica così .
[6] L'ultimo scontro tra il Papa e i conservatori per la nomina di Sachs: "Ha posizioni pro aborto"
[7] Cf. Papa Francesco: nomina Jeffrey David Sachs membro ordinario della Pontificia Accademia delle Scienze Sociali | AgenSIR et Nuovo membro della Pontificia accademia delle scienze sociali - L'Osservatore Romano.
[8] Cf. vatican.va/…ts/20211016-videomessaggio-movimentipopolari.htmle Il messaggio. Salario universale e riduzione dell'orario: le "ricette" del Papa
[9] Audience du 20 octobre 2021 - Cf. Papa Francesco: udienza, "riscoprire la dimensione comunitaria, non individualistica, della libertà" | AgenSIR
[10] Cf. Portafoglio tech | La Commissione propone un’identità digitale europea per semplificare la vita ai cittadini - Linkiesta.it
[11] WISeKey International Holding Ltd, une société de sécurité informatique de premier plan, a annoncé que David Fergusson et Carlos Moreira, auteurs de The transHuman Code et Artificial Humanity, ont présenté l'introduction du livre The Code to the Metaverse - Programming Our Future For Good au Teutonic College le 23 octobre 2021.
[12] Voir Intelligenza artificiale, nasce Fondazione vaticana - Osservatorio IA et Intelligenza Artificiale 2020
[13] Judas mercator pessimus, cinquième répons du Jeudi Saint dans Coena Domini.

(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/05/23/vigano-interviewed-by-patrick-coffin-resisting-the-infernal-globalist-leviathan/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator : https://gloria.tv/post/ve2bTPPWb14J3Qax3zvmFBb9y )
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 4 Juin - 11:27

Mgr VIGANÒ
sur les NOMINATIONS CARDINALICES de FRANÇOIS :
Un CONSISTOIRE sous le SIGNE de CALIGULA

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Xapllp10

Les cardinaux nommés par l’église bergoglienne
sont parfaitement cohérents
avec cette église profonde dont ils sont une expression

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Carlo-10
USQUE AD EFFUSIONEM SANGUINIS

SI NOUS POUVIONS DEMANDER à saint Grégoire le Grand, à saint Pie V, au bienheureux Pie IX, à saint Pie X, au vénérable Pie XII sur la base de quelles évaluations ils ont choisi les Prélats à décorer de la Pourpre Sacrée, nous entendrions de tous, sans exception, que la condition principale pour devenir Princes de la Sainte Église Romaine est la sainteté de vie, l’excellence dans les vertus particulières, l’érudition dans les disciplines ecclésiastiques, la sagesse dans l’exercice de l’autorité, la loyauté envers le Siège Apostolique et le Vicaire du Christ. Parmi les Cardinaux créés par ces Pontifes, beaucoup sont devenus Papes à leur tour ; d’autres se sont distingués par leur contribution au gouvernement de l’Église ; d’autres encore ont mérité d’être élevés à la gloire des autels et d’être proclamés Docteurs de l’Église, comme saint Charles Borromée et saint Robert Bellarmin.

De même, si nous pouvions demander aux Cardinaux créés par saint Grégoire le Grand, saint Pie V, le bienheureux Pie IX, saint Pie X et le vénérable Pie XII, comment ils concevaient la dignité à laquelle ils avaient été élevés, ils auraient répondu, sans exception, qu’ils se sentaient indignes du rôle qu’ils occupaient et confiants dans l’aide de la Grâce d’État. Tous, des plus éminents aux moins connus, ont considéré comme essentiel pour leur propre sanctification de donner la preuve d’une fidélité absolue au Magistère immuable de l’Église, d’un témoignage héroïque de la Foi en prêchant l’Évangile et en défendant les Vérités révélées, d’une obéissance filiale au Siège de Pierre, Vicaire du Christ et Successeur du Prince des Apôtres.

Si l’on posait ces questions à celui qui siège aujourd’hui sur le trône et à ceux qu’il a élevés à la pourpre, on découvrirait avec grand scandale que la nomination de cardinal est considérée au même titre que n’importe quel autre poste prestigieux dans une institution civile, et que ce ne sont pas les vertus requises pour cette fonction qui conduisent à choisir tel ou tel candidat, mais son niveau de corruptibilité, de chantage, d’appartenance à tel ou tel courant. Il en serait de même, et peut-être même pire, si l’on supposait que, de même que dans les choses de Dieu, Ses ministres doivent être des exemples de sainteté, de même dans les choses de César, les gouvernants doivent être guidés par les vertus du gouvernement et mus par le bien commun.

Les cardinaux nommés par l’église bergoglienne sont parfaitement cohérents avec cette église profonde dont ils sont une expression, tout comme les ministres et les fonctionnaires de l’État sont choisis et nommés par l’État profond. Et si cela arrive, c’est parce que la crise de l’autorité à laquelle nous assistons depuis des siècles dans le monde et depuis soixante ans dans l’Église est en train de se métastaser.

Des chefs honnêtes et incorruptibles exigent et obtiennent des collaborateurs convaincus et fidèles, car leur consentement et leur collaboration découlent de la participation commune à une fin bonne – leur propre sanctification et celle des autres – en utilisant des instruments moralement bons. De même, des chefs corrompus et traîtres ont besoin de subordonnés non moins corrompus et disposés à la trahison, car leur consentement et leur collaboration découlent de la complicité dans le crime, de la possibilité de chantage du sbire et de l’instigateur, de l’absence de tout scrupule moral à exécuter les ordres. Mais la loyauté dans le mal, ne l’oublions pas, est toujours limitée dans le temps, et sur elle est suspendue l’épée de Damoclès du maintien du pouvoir du maître et de l’absence d’une alternative plus attractive ou rémunératrice pour ceux qui le servent. A l’inverse, la fidélité dans le Bien – c’est-à-dire fondée en Dieu Charité et Vérité – ne connaît pas d’arrière-pensées, et est prête à sacrifier sa vie – usque ad effusionem sanguinis – pour cette autorité spirituelle ou temporelle qui est vicaire de l’Autorité de Notre Seigneur, Roi et Souverain Prêtre. C’est le martyrium symbolisé par la robe de cardinal. Ce sera aussi la condamnation de ceux qui la profanent en se croyant protégés par les Murs Léonins.

Il n’est donc pas surprenant qu’une autorité fondée sur le chantage s’entoure de personnes susceptibles de le faire, ni qu’un pouvoir exercé au nom d’un lobby subversif veuille assurer la continuité de la ligne suivie, en empêchant le prochain Conclave d’élire un Pape et non un vendeur de vaccins ou un propagandiste du Nouvel Ordre Mondial.

Je me demande cependant lequel des Très Éminents qui émaillent les chroniques (boccaccesche – de Giovanni Boccaccio auteur du XIV siècle…)  scandaleuses de la presse avec leurs surnoms pittoresques et le fardeau de scandales financiers et sexuels, seraient prêts à donner leur vie, non seulement pour leur maître de Sainte-Marthe – qui se garderait bien de donner sa vie pour ses courtisans – mais aussi pour Notre Seigneur, à supposer qu’entre-temps ils ne L’ait pas remplacé par la Pachamama.

Voilà : en cela, me semble-t-il, consiste le noyau de la question. Pierre, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? (Jn 21, 15-17). Je n’ose pas penser ce que répondrait Bergoglio ; je sais au contraire ce que répondraient ces personnages qui se sont vu conférer le cardinalat comme Caligula conférait le laticlavio à son cheval Incitatus au mépris du Sénat Romain : Je ne le connais pas (Luc 22, 54-62).

Que ce soit la tâche première des Catholiques – laïcs et clercs – d’implorer le Maître de la Vigne de venir rendre justice aux sangliers qui la ravagent. Tant que cette secte de corrompus et de fornicateurs ne sera pas chassée du temple, nous ne pouvons espérer que la société civile soit meilleure que ceux qui devraient l’édifier et non la scandaliser.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

2 juin 2022
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Lun 6 Juin - 12:33

L'Archevêque VIGANÒ CONFIRME
que l'ANCIEN SECRÉTAIRE du Cardinal RATZINGER
pendant 19 ans
était HOMOSEXUEL
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Vigano24

Pourquoi le Vatican a-t-il envoyé l'évêque Josef Clemens, ancien secrétaire du pape Benoît XVI et homosexuel actif réputé, comme délégué papal dans une riche abbaye d'Autriche en proie à des scandales ?

Le cardinal Ratzinger savait-il que son propre secrétaire depuis près de 20 ans était considéré comme un homosexuel pratiquant, comme l'a appris l'archevêque Viganò lorsqu'il a été chargé d'enquêter sur lui ?

En effet, Clemens a une histoire personnelle controversée. Après avoir été le secrétaire personnel du cardinal Joseph Ratzinger pendant près de vingt ans (1984-2003), il a été élevé à l'épiscopat malgré de graves allégations d'homosexualité active.

Avant la nomination des évêques, le Vatican procède à une enquête sur le candidat à l'épiscopat pour s'assurer de son aptitude. À l'époque, en 2003, l'archevêque Carlo Maria Viganò était chargé de ces enquêtes puisque travaillant comme délégué aux représentations pontificales.

John-Henry Westen a parlé personnellement avec l'archevêque Viganò à ce sujet et il lui a dit qu'il avait mené l'enquête sur Clemens :

Travaillant à la curie, c'est mon bureau et moi-même qui avons mené l'enquête. Le nonce en Allemagne à l'époque était le cardinal Giovanni Lajolo. L'information qu'il a envoyée d'Allemagne était qu'il y avait de fortes suspicions que Clemens était un homosexuel pratiquant. Son avis était donc négatif quant à sa nomination comme évêque. Mon avis, en tant que responsable du personnel de la curie, était également que Clemens ne devait pas être promu.

Alors que Mgr Viganò a envoyé son rapport à ses supérieurs au Vatican, il n'a pas pu confirmer que ses rapports avaient été reçus par le pape Jean-Paul II ou le cardinal Ratzinger. Mgr Viganò a toutefois noté :

Il m'a été rapporté par la suite que Ratzinger voulait que Clemens soit promu en dépit des informations qui m'ont été rapportées d'Allemagne.

Viganò a également déclaré à LifeSite que Ratzinger avait été averti à l'époque de l'homosexualité de Clemens et qu'il l'avait néanmoins consacré évêque.

Cependant, il y a une autre chose intéressante que l'archevêque Viganò a dit à John-Henry Westen :

On m'a rapporté qu'il y avait eu une sacrée dispute entre Ganswein et Clemens

lorsque Ratzinger a choisi Georg Gänswein comme nouveau secrétaire, en 2003, et donc que l'archevêque Georg Ganswein était le secrétaire du pape lorsque Ratzinger a été élu pape Benoît en 2005.
 
(Sources : https://www.lifesitenews.com/blogs/recently-closed-sex-abuse-investigation-of-austrian-abbey-raises-questions-of-cover-up/
& https://www.lifesitenews.com/blogs/abp-vigano-confirms-ratzingers-former-secretary-for-19-years-was-homosexual/
Traduit avec www.DeepL.com/Translator )

Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 11 Juin - 12:12

ENTRETIEN de Mgr VIGANÒ
avec l’AVOCAT Reiner FÜLLMICH
du « COMITÉ d’ENQUÊTE CORONA ».
27 mai 2022
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Fulmic10

Première partie :
PSYCHOPANDÉMIE et GUERRE RUSSO-UKRAINIENNE :
Toujours les mêmes artisans...

Füllmich : VOTRE EXCELLENCE, beaucoup de gens vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour avoir été une personne sincère dans un environnement souvent peu sincère, même pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut rang, en particulier comme Nonce apostolique, aux États-Unis, représentant le Pape dans les églises nationales. C’est un grand honneur et un grand plaisir de parler avec vous aujourd’hui. Mais avant de passer au fond et de vous interroger sur votre évaluation de la situation politique mondiale, en particulier en ce qui concerne la soi-disant crise du Coronavirus, aimeriez-vous résumer votre histoire personnelle afin que les téléspectateurs qui ne vous connaissent pas encore puissent savoir qui vous êtes ?

Mgr Viganò : Tout d’abord, je voudrais vous adresser, Monsieur Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous vos collaborateurs et collègues, mes plus cordiales salutations et ma reconnaissance pour avoir donné vie à la Commission Corona. La recherche de la vérité sur la gestion de l’urgence Covid-19 et sur l’expérimentation de masse aide à recueillir des preuves pour amener devant les tribunaux et punir les responsables. Cela constitue une contribution importante en vue de la création d’une Alliance Anti-mondialiste, car les auteurs de la farce pandémique sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui pousser le monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.

Concernant ma « carrière », je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire : je suis un Archevêque catholique qui a occupé des postes de responsabilité au Vatican, à la fois à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et dans le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, puis en tant que Nonce apostolique au Nigeria et dernièrement aux États-Unis, par la volonté de Benoît XVI. Ma notoriété – totalement non voulue – est due à mes prises de positions et à mes dénonciations concernant le scandale sexuel de l’ancien cardinal américain McCarrick et d’autres cas non moins graves impliquant de hauts représentants de la Hiérarchie. En tant que Successeur des Apôtres, je ne pouvais pas me taire face aux tentatives de dissimuler ces faits honteux par la soi-disant lavender mafia, qui bénéficie du soutien et de la protection de Bergoglio.

Füllmich : Vous avez une vie impressionnante, mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias (grand public), on trouve des articles diffamatoires vous accusant, entre autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des affirmations déroutantes. À y regarder de plus près, cela ne nous semble pas du tout être le cas, bien au contraire : vous restez fidèle à votre réputation de personne franche, même dans les environnements où le mensonge prévaut, nonobstant cela aille à votre désavantage. Où placeriez-vous la rupture dans votre vie, où cette vertu a été réinterprétée par les anciens médias comme un défaut ? Quelle ligne rouge avez-vous franchie ; sur quelle question votre franchise est-elle devenue un danger pour le récit officiel ?

Mgr Viganò : Les fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer un adversaire qu’ils craignent et auquel ils ne peuvent pas s’opposer loyalement. Dans ce cas, je suis considéré comme encombrant à la fois par les représentants de l’église profonde et par la cabale bergoglienne, dont j’ai dénoncé les scandales et les dissimulations depuis l’époque de l’affaire McCarrick. Et je suis tout autant encombrant pour l’État profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège et de presque tout l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années. La voix dissonante d’un évêque, surtout lorsqu’il formule des dénonciations argumentées et fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en cause le récit officiel, tant sur le prétendu renouveau de l’Église sous ce « pontificat », que sur la farce pandémique et la « vaccination » de masse. La récente crise russo-ukrainienne réuni également du même côté l’élite mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum Économique Mondial de Davos, toute la machine médiatique et le Vatican. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace pour le Nouvel Ordre Mondial qui doit être neutralisée même au prix d’un conflit mondial.

Si je dois donc indiquer le « point de rupture » sur le front ecclésial, il a certainement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicité et de scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté de dissimuler. Sur le plan civil, il me semble que la ligne rouge a été dépassée avec mon Appel pour l’Église et pour le monde, lancé il y a deux ans [mai 2020] et avec lequel j’ai dénoncé la menace posée par le coup d’État blanc mené à travers l’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et alimentaire, en plus de l’urgence de guerre, font toujours partie de ces « scénarios » inquiétants que le Forum Économique Mondial et l’ONU ont décrits en détail bien à l’avance. Quand, un jour prochain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque tous les pays occidentaux, ces documents pourront constituer la preuve de la préméditation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et il en sera de même pour les événements ecclésiaux, démontrant que la dérive doctrinale et morale provoquée par le Concile Vatican II a créé les prémisses nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et, avec elle, à la délégitimation de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que la Révolution s’est toujours appuyée sur les vices et les faiblesses de ses représentants, à la fois pour détruire l’État et pour affaiblir l’Église.

Füllmich : Votre Excellence, la réglementation sur la crise et la pandémie de COVID-19 entrent dans leur troisième année ; pendant ce temps, la guerre en Europe de l’Est, et surtout la guerre politique et médiatique massive, ont été ajoutées au mélange. Comment évaluez-vous cette évolution ?

Mgr Viganò : Clarifions un point fondamental : la crise ukrainienne a été délibérément provoquée par l’État profond pour contraindre le monde aux reformes du Great Reset, en particulier la soi-disant « transition technologique » et le « virage vert ». C’est le deuxième niveau du coup d’État des technocrates mondialistes, après la farce pandémique.

La psychopandémie a marqué le premier niveau d’une véritable attaque lancée pour s’approprier le contrôle des gouvernements. En réalité, aujourd’hui, ils ne font qu’essayer de contourner le pouvoir politique, qui jusqu’à présent servait de toute façon de simple exécuteur d’ordres. Sous prétexte de pandémie, des systèmes de contrôle capillaire de la population ont été imposés, y compris les systèmes de traçabilité des citoyens individuels, inoculés avec le sérum génique expérimental.

Lors du Forum de Davos, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré : « Imaginez une puce biologique incluse dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée et va dans l’estomac, envoie un signal. […] Imaginez les applications, la capacité de faire obéir les gens. […] Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant » (ici). Et il dit ce qui se passe parce que ce sont des technologies existantes, pas des projets fantaisistes. La présence de graphène et de nanocircuits auto-assemblant est maintenant également admise par ceux qui, il y a un an, ont désigné ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme comme « théoriciens du complot ». La population des pays adhérant à l’Agenda 2030 est pour la plupart « vaccinée », c’est-à-dire qu’elle est génétiquement modifiée et voit son système immunitaire irréversiblement compromis. Et peut-être – comme certains avocats le dénoncent – découvrira-t-on qu’avec le sérum génique, ils ont inoculé des puces qui peuvent également contrôler les réactions des gens, interférer avec leur comportement, les rendre dociles en cas d’émeutes ou violentes s’il est nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes bien au-delà du coup d’État mondial : c’est l’attaque la plus grande, la plus retentissante, la plus inouïe contre la personne humaine, contre sa liberté, contre sa conscience, contre sa volonté.

Vous pouvez bien imaginer quel risque découle de la cession à l’OMS du contrôle souverain des États sur le système de santé en cas d’urgence pandémique, lorsque ceux qui doivent décider des campagnes de vaccination et des thérapies, des mesures d’endiguement et de confinement, sont financés par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui théorise la pandémie perpétuelle et le perpétuel rappel vaccinal. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS – et qui au moins pour l’instant a été évitée – allait dans le sens d’un contrôle total par la synarchie mondialiste. Ne soyons donc pas surpris si, dans une tentative pitoyable de cacher les effets indésirables du sérum génique expérimental, l’OMS tire maintenant la sonnette d’alarme sur la prétendue variole des singes, dont la symptomatologie est curieusement similaire à certains des effets secondaires du « vaccin » à base d’ARNm (ici). L’OMS et l’AEM (financée à 75% par BigPharma) se sont montrées en conflit d’intérêts flagrant et totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.

Quant à la crise russo-ukrainienne, ce qui aurait pu être une opération de paix pour mettre fin à la persécution ethnique de la minorité russophone en Ukraine par des extrémistes néo-nazis a été délibérément et de manière coupable transformée en guerre. Les appels répétés de Poutine à la communauté internationale pour qu’elle respecte le Protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.
Pourquoi ? Pour la simple raison que c’était une très bonne opportunité.

Tout d’abord
, pour créer une crise énergétique mondiale, avec laquelle forcer la transition vers des sources d’énergie alternatives avec tout le business que cela représente. Sans crise, comment justifier la hausse du prix du gaz et du pétrole comme outil pour forcer les entreprises et les individus à la fameuse « transition écologique » pour laquelle personne n’a jamais voté et qui a été imposée par des bureaucrates soumis à l’élite ?

Deuxièmement
, pour détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées comme inutiles ou nuisibles à l’économie mondiale des multinationales. Des millions d’entreprises artisanales, de petites réalités qui rendent uniques les pays d’Europe et d’Italie en particulier, sont contraintes de fermer parce que, après les catastrophes causées par les confinements et les règles de la psychopandémie, une augmentation des prix du gaz et du pétrole a été provoquée, avec une spéculation criminelle de la part du « marché » et sans que la Fédération de Russie ne prenne un sou de plus. Tout cela a été voulu par l’Union Européenne sur ordre de l’OTAN, à travers des sanctions qui ont des répercussions sur ceux qui les ont imposées. La suppression de l’économie traditionnelle n’est pas une conséquence malheureuse d’un conflit inattendu, mais l’action criminelle préméditée d’une mafia mondiale, par rapport à laquelle la mafia traditionnelle est un partenariat bénéfique. L’avantage de cette opération subversive revient aux multinationales qui peuvent acheter des entreprises et des biens immobiliers à des prix de faillite, et aux institutions financières qui profitent de prêts usuraires pour des millions de nouveaux pauvres. Ici aussi, les objectifs idéologiques – et infernaux – des dirigeants de l’élite utilisent la complicité des potentats économiques qui n’ont que des motifs de profit. Avec la guerre, l’industrie de la guerre et celle non moins florissante des technologies de l’information et des mercenaires ont la possibilité de conclure des accords lucratifs, avec lesquels récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour envoyer des armes et des moyens en Ukraine.

Troisièmement
, la guerre en Ukraine devait permettre la dissimulation du scandale de Hunter Biden, impliqué avec la société Metabiota dans le financement de biolaboratoires dans lesquels des armes bactériologiques de masse sont produites. Le siège de l’aciérie d’Azovstal était précisément motivé par la nécessité de cacher à la fois les membres des forces étrangères de l’OTAN avec les néo-nazis d’Azov et de Pravj Sektor, ainsi que les biolaboratoires interdits par les conventions internationales, et qui auraient mené des expériences sur la population locale.

Quatrièmement
, parce que le récit psychopandémique, malgré la complicité du courant dominant, n’a pas empêché la vérité de fuiter et de se propager progressivement à des secteurs de plus en plus larges de l’opinion publique. La crise en Ukraine était censée être une excellente opération de distraction de masse, pour éviter la visibilité des nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets mortels du sérum expérimental et les conséquences désastreuses des mesures prises par les États pendant l’urgence pandémique. La falsification des données est maintenant manifeste ; la dissimulation délibérée des résultats de la première phase de l’essai est admise par les sociétés pharmaceutiques elles-mêmes ; la prise de conscience de l’inutilité de l’utilisation des masques et des confinements est attestée par de multiples études ; les dommages causés à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier des enfants et des personnes âgées sont incalculables, tout comme est incalculable leur impact sur les étudiants suite à la mise en place de l’enseignement à distance.  

Empêcher que les gens comprennent ce qui leur a été fait, les occuper devant la télévision ou sur les médias sociaux avec de la propagande anti-russe, est le moins que ces criminels fous, responsables à la fois de la pandémie et de la crise russo-ukrainienne, puissent faire.

Si l’on considère le script de ce scénario voulu par l’élite mondialiste, on constate qu’en plus du scénario pandémique il y a d’autres scénarios non moins inquiétants, que nous voyons déjà anticipés par les médias depuis l’année dernière : la crise énergétique, non pas comme une conséquence malheureuse d’un conflit imprévisible en Ukraine, mais comme un moyen par lequel d’une part imposer l’économie verte motivée par une urgence climatique inexistante, et d’autre part détruire les économies nationales, mettre en faillite des entreprises au profit des multinationales, provoquer le chômage et ainsi créer du travail sous-payé, obligeant les États à s’endetter parce qu’ils sont privés de leur souveraineté monétaire ou en tout cas en déficit perpétuel dû au seigneuriage.

L’urgence alimentaire est également dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains produits aux États-Unis et en Europe et plus généralement pour le blé et les céréales dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie. Ensuite, nous découvrons que Bill Gates est le plus grand propriétaire foncier des États-Unis juste au moment où il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Bill Gates est également à la tête d’une start-up qui produit du « lait maternel artificiel » juste au moment où il y a une pénurie de lait en poudre pour les enfants aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales agricoles réussissent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles – qui doivent être rachetées chaque année – et à interdire les semences traditionnelles, ce qui permettrait aux pays pauvres de ne plus dépendre d’elles.

Ceux qui ont conçu la série de crises actuelles, dont les bases ont été posées au début des années quatre-vingt-dix avec la privatisation des entreprises publiques, ont également veillé à placer dans les gouvernements, les institutions, les organismes internationaux, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques, dans les médias et dans les principales religions du monde des personnages formés et modelés par le Forum Économique Mondial à cette fin. Regardez les Premiers Ministres des principaux pays européens, du Canada, de l’Australie, la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés par le Young Global Leaders for Tomorrow, et le fait qu’ils soient au sommet de ces pays, de l’ONU et de la Banque Mondiale devrait être plus que suffisant pour les juger tous pour subversion et haute trahison. Ceux qui ont juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leur nation se parjurent, quand ils doivent rendre des comptes non pas aux citoyens mais à des technocrates sans visage que personne n’a élus.

Les accusations faciles de « complot » ne tiennent plus, tout comme quiconque exprime sa perplexité face à la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international ne peut être accusé de « collaborationnisme ».

Ceux qui ne veulent pas comprendre l’intrigue parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir persistent à nier qu’il y a un scénario et un réalisateur, qu’il y a des acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde accepteraient de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur rêve mondialiste délirant, avec un énorme déploiement d’énergies et de ressources, sans avoir tout planifié en détail et même en laissant tout au hasard ? S’il agit de la sorte celui qui doit planifier l’achat d’une maison ou le démarrage d’une entreprise, pourquoi devrait-il s’agir d’un « complot » de reconnaître que pour obtenir des résultats inavouables et criminels, l’élite doit recourir au mensonge et à la tromperie ?

Si vous me permettez une analogie, je dirais que notre attitude à l’égard des faits actuels est similaire à celle de ceux qui se retrouvent à devoir reconstruire un puzzle de milliers de pièces, sans avoir l’image finale devant eux. Qui a conçu le puzzle mondialiste l’a fait précisément pour rendre méconnaissable ce qu’il voulait réaliser. Mais celui qui voit toute l’image ou même juste une partie considérable de celle-ci, reconnait comment les différentes pièces s’emboîtent les unes dans les autres. Et qui a vu l’image finale sait également comment interpréter les silences et les connivences des dirigeants ainsi que des partis d’opposition ; comment expliquer la complicité des médecins et des paramédicaux aux crimes commis dans les hôpitaux contre toute preuve scientifique, ou celle des évêques et des curés qui en sont venus à priver des sacrements les non-vaccinés. Lorsque de grandes zones du puzzle seront clairement visibles – et c’est ce qui se passe – les pièces restantes pourront être placées plus facilement. Et à ce moment-là, Klaus Schwab, George Soros, Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui les manœuvrent du haut de la pyramide, prendront la fuite, pour éviter d’être lynchés.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

27 mai 2022
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 11 Juin - 13:11

ENTRETIEN de Mgr VIGANÒ
avec l’AVOCAT Reiner FÜLLMICH
du « COMITÉ d’ENQUÊTE CORONA ».
27 mai 2022

Seconde partie :
ÉTAT PROFOND et ÉGLISE PROFONDE :
BIDEN et BERGOGLIO

Füllmich : Dans une lettre envoyée au président américain de l’époque, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » – un terme largement utilisé – mais aussi à une « Eglise profonde ». Qu’entendez-vous par là et comment ces structures pourraient-elles être liées ?

Mgr Viganò : L’Eglise profonde est à l’Église catholique tout comme l’Etat profond est à l’État : les deux sont la version corrompue et pervertie de l’institution qu’ils tiennent en otage et qu’ils ont infiltrée.

Les membres de l’Eglise profonde sont d’autant plus inconnus que leur pouvoir est grand : les personnalités publiques sont presque toujours des marionnettes dociles envers ceux qui tirent les ficelles. Biden et Bergoglio sont les hommes de paille de l’idéologie qui les unit : un mélange de collectivisme maoïste, de libéralisme maçonnique et d’œcuménisme conciliaire, avec des clins d’œil à l’idéologie du genre et aux instances LGBTQ.

Il faut cependant répéter que l’Etat profond et l’Eglise profonde ne sont que les deux déclinaisons de la même coupole éversive qui s’est appropriée le pouvoir en subvertissant l’autorité et en pervertissant les fins. Dans l’ordre naturel, l’État a pour but la bonne gouvernance et le bien commun des citoyens : les traîtres de l’Etat profond en ont fait l’ennemi des honnêtes gens et le complice des criminels. Dans l’ordre surnaturel, l’Église a pour but le gouvernement des fidèles et la sanctification des âmes : les traîtres de l’Eglise profonde condamnent ceux qui préservent la Foi et la Morale et louent publiquement les hérétiques, les sodomites, les avorteurs, les usuriers, les meurtriers et les criminels. Mais que cela soit clair : si dans les projets délirants de ceux-ci il y a la destruction de l’État et de l’Église moyennant la démolition ou la corruption de ceux qui détiennent l’autorité dans l’un et dans l’autre, nous savons bien que si une nation, une culture, une langue, une civilisation peuvent aussi disparaître, dans le cas de la Sainte Église, la promesse de Notre Seigneur reste valable pour toujours : portæ inferi non prævalebunt adversus eam. Nous ne devons pas penser que les événements terrestres de l’Église doivent être jugés selon des paramètres purement humains, mais plutôt avoir la certitude que le Seigneur protégera son Église ut pupillam oculi.

Füllmich : Une objection de la part de ceux qui rejettent quelque chose en la qualifiant de conspiration est la suivante : comment est-il possible que dans presque tous les pays du monde, presque tous les politiciens participent à cette farce ? Qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour envoyer la moitié du monde en confinement ?


Mgr Viganò : L’objection à ceux qui soutiennent la théorie du complot mondial est légitime et compréhensible, parce que chacun de nous a justement été éduqué à un système partagé de valeurs et de principes que nous tenons toujours pour acquis : que le fils doit faire confiance au père ; que l’élève peut faire confiance à l’enseignant ; que le patient peut compter sur le médecin pour être soigné ; que ceux qui voient un droit violé peuvent obtenir justice d’un tribunal impartial ; que les nécessiteux peuvent espérer dans la compassion et la charité des autres ; que le citoyen a en ses dirigeants ses gardiens et protecteurs ; que les fidèles peuvent écouter avec confiance la voix des Pasteurs, comme si c’était la voix même du Christ ; que le lecteur n’est pas trompé par les agents de l’information ; que le client ne doit pas craindre d’être trompé par le commerçant, ou empoisonné par le restaurateur. Dans ce système, l’autorité du père, de l’enseignant, du médecin, du juge, du dirigeant, se réfère à l’autorité de Dieu, qui est Père, Maître, Juge et Roi. Il est évident que l’œuvre de dissolution de la société chrétienne – puisqu’elle l’est encore, même si elle n’en conserve plus que quelques traces – est motivée par la haine inextinguible de Satan contre le Christ.

Mais que se passe-t-il si, avec un travail constant de plus de deux cents ans, l’ennemi infiltre les écoles, les tribunaux, les institutions, les séminaires, les entreprises et les syndicats, et conquiert progressivement le sommet, prenant des ordres du même groupe de pouvoir qui commande tout le monde, qui fait chanter ou récompense tout le monde ? Face à l’évidence d’une telle subversion, nous ne devons pas fermer les yeux parce que cela semble incroyable de ne pas l’avoir remarqué auparavant, mais plutôt avoir le courage de reconnaître que beaucoup, trop de nos silences ont permis au conseiller municipal corrompu, au curé vicieux, au soldat malhonnête, à l’assistant ignorant, au médecin sans scrupules, à l’employé apathique de devenir parlementaire, évêque, général, professeur, ministre et de s’être ainsi rendu sensible au chantage. En fin de compte, peu commandent, et les nombreux qui obéissent le font principalement par conformisme ou pour cacher de petites mesquineries. Mais ces quelques-uns – et nous le savons par les données qu’ils diffusent eux-mêmes – ont vraiment un pouvoir exorbitant, qui augmente avec chaque nouvel adepte nommé à la tête des institutions. Ce n’est pas impossible, au contraire : c’est extrêmement simple, si l’on considère qui possède les médias, qui finance les partis politiques, qui parraine les institutions internationales, qui donne les rapports de fiabilité aux budgets des nations. Ce sont toujours les mêmes, dirigés par quelques fonds d’investissement et un nombre encore plus restreint de représentants de la haute finance usuraire. Les noms sont ceux-là, et on les connaît.

Füllmich : Quelques années se sont écoulées depuis que vous avez vivement critiqué le pape François pour avoir révoqué les peines prononcées contre l’ancien archevêque de Washington, Theodore McCarrick, qui est l’un des principaux accusés du scandale des abus de l’Église catholique aux États-Unis. Un acte honteux. En tant que critique véhément d’une approche conciliante de ce problème apparemment récurrent d
abus sur mineurs, que pouvez-vous dire sur la prévalence et l’importance de ce phénomène cruel dans l’Église catholique et la politique occidentale ?

Mgr Viganò : Après ma dénonciation de l’affaire McCarrick, j’ai essayé de montrer le lien entre la corruption morale et doctrinale, en soulignant que la crise de la foi et de la liturgie qui a suivi le Concile Vatican II ne pouvait manquer d’entraîner une subversion de la Morale chez les fidèles et dans le clergé. Parce qu’une foi déviée conduit à une morale déviée. Un hérétique ne sera jamais une personne honnête, chaste, sincère : s’il embrasse les mensonges et les erreurs dans des choses qui concernent directement la Vérité de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même, d’autant plus il pourra faire sa propre morale – ce que les modernistes appellent la moralité de la situation – qui s’adapte aux circonstances.

L’erreur du Concile Vatican II, d’abord déguisée pour cacher son caractère subversif – était précisément celle de penser que nous pouvions préserver la Foi intacte dans un hyperuranium, considérant obsolète et trop difficile de demander aux fidèles de l’embrasser dans sa totalité ; et dans le domaine moral, préserver la Morale comme modèle abstrait, en laissant les catholiques choisir selon leur convenance quels principes suivre et lesquels ne pas suivre. Pour l’Eglise conciliaire, la doctrine de la divinité de Notre-Seigneur reste théoriquement valable, mais on peut accepter qu’il y ait ceux qui n’y croient pas, en émettant l’hypothèse d’un chemin – qui n’est généralement jamais entrepris – de lente conversion qui devrait conduire à embrasser tout l’enseignement catholique. De même, l’avortement ou la sodomie sont des péchés qui crient vengeance devant Dieu, mais restent des notions abstraites que les Pasteurs en premier ne demandent pas aux fidèles de suivre. Ainsi donc le voleur continue  à voler en vue d’une future conversion, rassuré par le fait qu’il ne tue ni ne commet d’adultère. Ceux qui commettent l’adultère se sentent rassurés par le fait qu’ils ne battent pas leurs enfants et n’exploitent pas leurs employés. Mais ce n’est pas ce que Notre Seigneur a demandé : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jn 15, 9), a-t-il dit ; et non : vous êtes mes amis si vous choisissez en quoi m’obéir. Être catholique signifie faire un choix héroïque, par lequel nous n’adhérons pas à une association philanthropique, mais sommes incorporés par le Baptême dans le Corps mystique du Christ, et par la Grâce nous sommes faits enfants de Dieu le Père en Christ. La médiocrité n’est pas possible pour un catholique, encore moins pour un prêtre ou un évêque.

Cette attitude relâchée est révélatrice d’une vision humaine de l’Église qui, selon eux, devrait s’adapter dans la pastorale à la mentalité du monde, en maintenant dans le magistère l’enseignement du Christ, comme dans une sorte d’archive que personne ne consultera jamais parce qu’on le considère comme utopique et irréaliste. Une façon de faire taire la conscience en préservant le depositum fidei mais pour seconder les convoitises et le péché en légitimant les déviations doctrinales et morales.

Il est évident que pour convaincre les évêques de renoncer à l’intégrité du Magistère catholique, il fallait les corrompre dans l’âme, car un prélat vicieux – et souvent l’objet de chantage – n’ose pas demander aux autres de respecter les commandements qu’il enfreint en premier. C’est pourquoi les infiltrés de l’Eglise profonde ont éliminé ou marginalisé en quelques décennies la partie saine du clergé et de l’épiscopat, la remplaçant par des vicieux, des luxurieux, des corrompus et des hérétiques. Leur simple présence au sommet de la Hiérarchie est l’outil le plus efficace pour détruire l’Église de l’intérieur, tout comme l’Etat profond l’a fait dans la sphère civile : un politicien corrompu ou pouvant faire l’objet d’un chantage votera pour des lois qui légitiment la corruption et le vice, et s’il ne veut pas le faire parce qu’il a quelques scrupules moraux, il le fera, autrement ses scandales personnels seront mis en lumière.

La seule façon de sortir de ce labyrinthe infernal est une action moralisatrice de l’Autorité, qu’elle soit religieuse ou civile. Celui qui commande doit savoir que son pouvoir appartient à Dieu et qu’en l’exerçant, il doit se prévaloir de toutes les vertus requises pour la bonne gouvernance et pour atteindre le but pour lequel l’autorité est constituée. Le concept d’« autorité vicaire » était très clair jusqu’à la Révolution Française, car il était inextricablement lié à la Foi : ce fut la suppression de Dieu de la société qui a ipso facto rendu les dirigeants des tyrans potentiels, car elle les a déchargés de leur responsabilité morale devant Dieu – l’unique Seigneur et Roi – limitant la question du pouvoir à la convenance de la majorité. La même chose s’est produite dans l’Eglise, qui a préféré se réconcilier avec le monde et assumer sa mentalité profane, convaincue qu’elle pourrait survivre – elle qui est une institution divine avec une fin surnaturelle – se présentant comme une institution humaine à des fins humanitaires.

Quand les Évêques – et le Pape –  reviendront à la Foi, quand ils aimeront Dieu à nouveau tel qu’Il s’est révélé à nous et dans ce qu’Il nous a enseigné ; quand ils se rendront compte que chacun de leurs manquements, chaque erreur enseignée aux simples, chaque déviation tolérée a défiguré le visage du Christ, a déchiré sa chair dans la flagellation, a transpercé ses mains et ses pieds dans la crucifixion, et qu’à cause de cela Notre Seigneur est mort pour nous racheter, ils seront prêts à mourir pour témoigner de leur fidélité à Celui qui les a constitués en autorité. Tant qu’ils essaieront de naviguer avec la logique humaine, leur ministère sera vide, tout comme leurs églises, leurs séminaires, leurs couvents sont vides. Ils disparaîtront par extinction, tandis que les bons prêtres continueront à faire ce qui a toujours été fait pour la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.

Füllmich : Bien entendu, il n’est pas possible de fournir une évaluation médicale à cet égard. Cependant, puisque vous interprétez la crise actuelle non seulement comme une crise médicale ou politique, mais vous reconnaissez une pertinence eschatologique aux événements actuels, nous serions intéressés de savoir comment vous évaluez, de votre point de vue théologique, les injections d’ARNm, qui jouent un rôle crucial dans toute l’orchestration.


Mgr Viganò : La modification de l’ADN de l’individu causée par le sérum expérimental avec une nouvelle technologie d’ARNm est peut-être l’aspect le plus alarmant de cette bataille historique. S’il y a des puissances économiques qui n’ont aucun scrupule à cibler la population mondiale pour en affaiblir le système immunitaire, provoquer des morts subites et nous rendre tous malades chroniques à qui vendre leurs concoctions ou leurs services de santé, d’autre part il y a des gens qui sont voués au mal et qui sont bien conscients de travailler pour un plan infernal, pour l’avènement de l’Antéchrist à travers la synarchie du Nouveau Ordre Mondiale.
Dans la tentative de modifier génétiquement l’homme, nous voyons portée aux extrêmes conséquences l’aversion de Satan contre la Création, et en particulier contre l’homme, qui, dans l’économie du salut, a été choisi pour être le temple de la Très Sainte Trinité, l’image de Dieu.

Füllmich : Dans votre lettre au président de l’époque Donald Trump, vous parlez d’une confrontation entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Où en sommes-nous dans cette confrontation ? Quels sont les résultats possibles de cette lutte ? Que pouvons-nous faire, nous qui voulons défendre la lumière ?


Mgr Viganò : Les événements spirituels se croisent avec les événements terrestres, l’Histoire se croise avec l’éternité de Dieu, les événements humains sont le champ de bataille dans lequel les enfants des ténèbres combattent les enfants de la Lumière : une bataille qui, pour l’humanité, a commencé avec la chute d’Adam, trompé par Satan et illusionné de pouvoir être comme Dieu. Cette tentation se répète au cours des siècles à tout homme, chaque fois que l’Ennemi tente de le persuader qu’il peut décider indépendamment de ce qui est bien et de ce qui est mal, en s’arrogeant les droits souverains du Seigneur sur les créatures. C’est la bataille qui est menée encore aujourd’hui, après des siècles de rébellion contre la Loi de Dieu et de refus de reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ. En fin de compte, tout revient à ce discrimen, à « celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Lc 11, 14), et à notre réponse libre à l’amour de Dieu, le Créateur et Rédempteur.

Juger ces événements historiques comme une simple conspiration humaine visant le pouvoir, serait réducteur ; penser que tous les partisans de la Grande Réinitialisation sont des adorateurs convaincus de Satan est une exagération. Mais précisément à cause de notre faiblesse, toute humaine, non seulement en accomplissant le bien, mais aussi en faisant le mal, nous pouvons pousser le Seigneur à la miséricorde, de sorte qu’Il confonde les desseins des méchants ne leur permettant pas de réaliser leurs projets. Les bons sont désorganisés, divisés, querelleurs ; les méchants très bien organisés, unis et toujours unis adversus Dominum, et adversus Christum ejus. Mais les bons, s’ils comprennent la dimension spirituelle de cet affrontement historique et décident de prendre parti sous les bannières du Christ Roi, pourront remporter la victoire avec Lui et voir les ennemis communs vaincus.

Permettez-moi de conclure cet entretien en vous remerciant, Maître Füllmich, de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ma pensée sur ces questions importantes. Je souhaite à tous les membres de la Commission Corona et à tous ceux qui, dans chaque pays, combattent le Léviathan mondialiste d’être en mesure d’obtenir les résultats souhaités. Je vous bénis cordialement.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

3 juin 2022
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Jeu 23 Juin - 11:38

CRISE de l’HOMME et DÉCLIN de l’OCCIDENT :
ENTRETIEN de Mgr VIGANÒ
par le Dr Armando Manocchia pour Byoblu
1/2


1 – Excellence : nous sommes en faillite économique et financière avec une dette publique de plus de 2 700 milliards. À mon avis, le problème est la faillite morale et éthique non seulement de la classe dirigeante, mais aussi d’une partie de la population. Que pouvons-nous faire pour reconstruire un tissu social avec une éthique et une moralité ?

Mgr Viganò : La faillite est le résultat inévitable de multiples facteurs. Le premier est le transfert de la souveraineté monétaire de l’État à un organisme supranational tel que l’Union Européenne. La BCE est une banque privée qui prête de l’argent à des taux d’intérêt aux États membres, les obligeant à s’endetter perpétuellement. Je rappelle, en passant, que la Banque Centrale Européenne est officiellement détenue par les Banques Centrales des États qui en font partie ; par conséquent, puisque les banques centrales sont contrôlées par des sociétés privées, la BCE elle-même est essentiellement une société privée et elle agit en tant que telle.

Le deuxième facteur est le seigneuriage, c’est-à-dire le revenu que la Banque Centrale tire de l’émission de monnaie pour le compte de l’État, qui s’endette avec elle non pas pour le coût matériel de l’impression des billets, mais pour leur valeur nominale : un vol au détriment de la communauté, parce que l’argent appartient aux citoyens et non à un sujet privé composé de banques privées.

Le troisième facteur réside dans la politique économique et financière de l’Union Européenne, qui impose des prêts à intérêt en accordant les fonds que les États individuels ont précédemment versés. L’Italie, qui est un contributeur net, se retrouve ainsi à devoir anticiper des milliards sur lesquels non seulement elle ne reçoit pas d’intérêts, mais qui lui sont retournés avec usure comme s’ils n’étaient pas les siens.

Le quatrième facteur est dû aux déplorables politiques budgétaires des derniers gouvernements, sur ordre péremptoire de la Troïka, à savoir le Fonds Monétaire International, la Commission Européenne et la Banque Centrale Européenne, qui sont les créanciers officiels des Pays membres. L’exonération fiscale substantielle des grands groupes financiers et d’entreprises et le harcèlement des petites entreprises sont à la base de l’appauvrissement progressif du Pays et de l’échec de nombreuses activités, avec l’augmentation du chômage qui en résulte et la création d’une main-d’œuvre bon marché. Et n’oublions pas que c’est toujours l’Union Européenne qui impose les soi-disant réformes, basées sur un faux récit – pensez au réchauffement climatique ou à la surpopulation – avec le chantage des prêts aux pays membres : l’égalité des sexes et d’autres horreurs ont été introduites dans la législation nationale sans aucune consultation des citoyens, sachant même très bien qu’ils étaient contre.

Enfin, l’action subversive de l’Agenda 2030 des Nations Unies – c’est-à-dire la Grande Réinitialisation du Forum Économique Mondial – a pour but déclaré le transfert de la richesse des États et des individus vers de grands fonds d’investissement gérés par la mafia mondialiste. Cette opération subversive doit être dénoncée et poursuivie par les magistrats, car elle constitue un véritable coup d’État blanc contre la communauté.

Je voudrais toutefois souligner que l’aspect économique n’est qu’un moyen d’atteindre des objectifs beaucoup plus inquiétants, tels que le contrôle total de la population mondiale et son asservissement : si les citoyens sont privés de l’accession à la propriété ; si on leur retire la liberté d’entreprise ; si on provoque un chômage endémique que l’on fait croître par l’immigration incontrôlée et les urgences sanitaires, réduisant les coûts de main-d’œuvre ; si les Italiens sont harcelés avec des taxes exorbitantes ; si la famille traditionnelle est pénalisée en empêchant deux jeunes de se marier et d’avoir des enfants ; si l’éducation est détruite dès l’école primaire et que l’on crée le vide culturel en frustrant le talent des individus ; si l’on efface l’histoire de la Patrie et que l’on nie l’héritage glorieux qui a fait la grandeur de l’Italie au nom de l’inclusion et de l’effacement de sa propre identité, à quoi peut-on s’attendre, sinon à une société sans lendemain, sans espoirs, sans désir de se battre et de s’engager ?

Pour reconstruire le tissu social, il est essentiel tout d’abord d’avoir la conscience du coup d’État en cours, mené avec la complicité des dirigeants et de toute la classe politique. Comprendre que nous avons été privés de nos droits inaliénables par une organisation criminelle internationale est la première étape indispensable à franchir. Une fois que cela sera compris, en particulier de ce côté sain des institutions et de la magistrature, il sera possible de juger les traîtres qui ont rendu possible ce coup d’État blanc, les bannissant pour toujours de la scène politique. Évidemment, l’Italie devra retrouver sa souveraineté, tout d’abord en quittant l’Union Européenne.

2 – Dans ce travail de reconstruction, dans lequel l’Alliance antimondialiste que vous souhaitez jouera un rôle décisif, quelles seront les premières initiatives à prendre ?


Mgr Viganò : Il sera nécessaire de mettre en œuvre un projet clairvoyant et vaste, qui aura pour but la formation intellectuelle, scientifique, culturelle, politique et même religieuse de la future classe dirigeante, en la dotant de la capacité de jugement critique et de références morales fermes. Des écoles et des fondations devront être créées d’où émergera une classe dirigeante de citoyens justes, de dirigeants honnêtes, d’entrepreneurs qui savent comment concilier les revendications légitimes du profit avec les droits des travailleurs et la protection des consommateurs.

Ceux qui occupent une charge publique, comme tout honnête citoyen, doivent être conscients qu’ils ont la responsabilité devant Dieu de ce qu’ils font, et qu’ils doivent faire passer le bien commun avant l’intérêt personnel, s’ils veulent se sanctifier dans le rôle que le Seigneur leur a assigné et mériter le Paradis. Nous devons éduquer les enfants et les jeunes à l’honnêteté, dans un sens du devoir et de la discipline, dans la pratique des vertus cardinales comme conséquence constante des vertus théologales. À la responsabilité de savoir qu’il y a le Bien et le Mal, et que notre liberté consiste à avancer dans la sphère du Bien, parce que c’est ainsi que Dieu a voulu pour nous. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande, a dit Notre Seigneur (Jn 15, 14). Et cela s’applique également aux affaires publiques, où la morale a été remplacée par la corruption, le gain personnel, l’abus des lois, la trahison des citoyens et l’asservissement lâche à des puissances hostiles. Prenons un exemple tiré de l’Allégorie du Bon Gouvernement, représentée par Ambrogio Lorenzetti dans les salles du Palais Communal de Sienne : nous y trouvons cette simplicité de principes qui ont inspiré et guidé les autorités publiques dans les Communes italiennes du XVe siècle.

3 – En Italie, la non culture politique des 50 dernières années, après avoir produit une classe dirigeante corrompue, aujourd’hui, peut-être précisément à cause de cela, il y a un régime totalitaire.
Notre bien-aimé et merveilleux pays subit les effets les plus négatifs de son histoire. On n’a plus l’impression d’être en Europe ou en Occident. Les citoyens, les individus, ne comptent plus pour rien. Les politiciens en premier lieu, puis les gouvernements et maintenant les États, sont soumis aux diktats de l’agenda mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. En plus de la corruption mentionnée ci-dessus, y a-t-il une corrélation avec le fait que l’Italie a été le berceau du christianisme et le siège de l’Église catholique ?

Mgr Viganò : Mais c’est évident ! La fureur mondialiste frappe impitoyablement et cruellement en particulier les nations catholiques, contre lesquelles elle a continué pendant des siècles à se déchaîner pour effacer leur foi, leur identité, leur culture et leurs traditions. Ce sont précisément les pays catholiques – l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande – qui ont le plus souffert de l’attaque de l’élite maçonnique, qui d’autre part privilégie les nations protestantes dans lesquelles la franc-maçonnerie a régné sans contestation pendant des siècles. Avec la Révolution Française, la Monarchie capétienne a été détruite ; avec la Première Guerre Mondiale, l’Empire Austro-hongrois, également catholique, et l’Empire Russe, orthodoxe, ont été détruits. Avec la Seconde Guerre Mondiale, la Monarchie savoyarde a été détruite, complice du soi-disant Risorgimento puis sa victime. Le changement de régime n’est pas une pratique récente, bien au contraire.

Il y a des pays qui ne tolèrent pas que les nations catholiques soient prospères et compétitives, indépendantes et en paix, parce que ce serait la preuve qu’il est possible d’être de bons chrétiens, d’avoir des lois bonnes et justes, des impôts justes, des politiques d’aide à la famille, prospérité et paix. Il ne doit pas y avoir de terme de comparaison. C’est pourquoi ils veulent non seulement la misère de la population, mais aussi sa corruption, la laideur des vices, l’égoïsme cynique du profit, l’asservissement aux passions les plus basses. Un peuple sain dans l’âme et le corps, libre, indépendant et fier de son identité est redoutable, car il ne renonce pas facilement à ce qu’il est et ne se laisse pas soumettre sans réagir. Un peuple qui honore le Christ comme son Roi sait que ses dirigeants se reconnaissent comme Ses vicaires, et non comme des despotes obéissants à ceux qui les enrichissent ou les habilitent.

N’oublions pas que la Révolution Française a arraché la couronne royale à Jésus-Christ, érigeant contre les droits souverains de Dieu les prétendus « droits de l’homme et du citoyen ». Des droits qui, affranchis du respect de la Loi morale naturelle, incluent l’avortement, l’euthanasie (même des pauvres, comme c’est le cas aujourd’hui au Canada), le mariage avec des personnes du même sexe, avec des animaux et même avec des choses (vous avez bien compris : il y a des projets de loi du Parti « 5 étoiles » en ce sens), la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ et tout le pire qu’une société sans principes et sans Foi peut revendiquer. La laïcité de l’État n’est pas une conquête de la civilisation, mais un choix délibéré de barbariser le corps social, auquel s’impose la neutralité présumée des affaires publiques devant la Religion, qui est en fait un choix religieux d’athéisme militant et anticatholique. Et là où la manipulation des masses ne parvient pas à les contraindre à certaines « réformes », le chantage des fonds de l’UE prend le dessus,  accordés uniquement à ceux qui obéissent aux diktats européens. Concrètement, ils détruisent d’abord l’économie et enlèvent aux États la souveraineté monétaire et l’autonomie décisionnelle en matière fiscale et économique, puis ils lient l’aide à l’acceptation d’un modèle de société corrompu et égoïste dans lequel aucune personne honnête ne voudrait vivre. « C’est l’Europe qui nous le demande ! » : c’est-à-dire une  clique de technocrates non élus par quiconque et qui s’inspire de principes totalement inconciliables avec la Loi naturelle et avec la Foi catholique.

Mais si l’État profond a agi pour effacer la Religion Catholique de la vie publique des nations et de la vie privée des citoyens, nous devons reconnaître que l’Église profonde a apporté sa contribution, depuis le Concile Vatican II, à cette sécularisation, finissant par approuver la laïcité pourtant condamnée par Pie IX et reléguant la doctrine de la Royauté sociale du Christ à une dimension symbolique et eschatologique. Après soixante ans de dialogue avec la mentalité du monde, Jésus-Christ n’est plus Roi même de l’Église catholique, tandis que Bergoglio renonce également au titre de Son Vicaire et préfère se balader avec la Pachamama à Saint-Pierre.

4 – La psychopandémie créée artificiellement a produit une psychose, une panique, une terreur et une souffrance physique et psychologique qui ont laissé une marque indélébile, un grave malaise social, quelque chose qui ne s’était jamais produit dans l’histoire de l’humanité. Ils ont réduit l’homme à un zombie. Quel est le message qui peut être véhiculé face à cette conformation et à ce formatage de la population ?
 


Mgr Viganò : Vous avez utilisé à juste titre le terme « formatage », qui rappelle dans un certain sens précisément la Grande Réinitialisation inaugurée par la psychopandémie et qui se poursuit aujourd’hui avec la guerre et l’urgence énergétique. Nous devons nous demander ce qui a pu conduire des nations entières à apostasier leur Foi, à effacer leur identité sans remords, à oublier leurs traditions, à se laisser façonner sur le modèle du melting-pot anglo-saxon. Cette question s’applique particulièrement à notre Italie, défigurée par des décennies de subordination idéologique d’une part à la Gauche Français ou au Communisme soviétique, et d’autre part au Libéralisme néoconservateur américain. Aujourd’hui, nous voyons que le Communisme chinois et le Libéralisme mondialiste ont fusionné au sein du Forum Économique Mondial de Davos, menaçant le monde entier et notre pays en particulier.

Bien sûr, la Seconde Guerre Mondiale a créé les conditions de la colonisation de l’Italie, selon un modèle consolidé que nous voyons adopté encore aujourd’hui par l’OTAN : détruire, bombarder, raser des dictatures réelles ou présumées pour les remplacer par des régimes fantoches au service d’intérêts étrangers. Redécouvrir la fierté d’affirmer son identité et sa souveraineté est une étape essentielle pour la rédemption de l’Italie et la reconstruction de tout ce qui a été détruit. C’est pourquoi je considère que le modèle de la multipolarité est une perspective intéressante pour combattre le Léviathan mondialiste qui nous menace aujourd’hui dans tous les aspects de la vie quotidienne.

La défaite de l’État profond par les forces saines des États-Unis d’Amérique sera la prémisse d’une coexistence pacifique des nations, sans qu’il y en ait une qui se considère supérieure et légitimée pour subjuguer les autres. C’est pourquoi Donald Trump a été évincé par fraude électorale de la présidence des États-Unis, le remplaçant – toujours un changement de régime – par un personnage autant corrompu qu’incapable de gouverner sans être manœuvré.
....

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
 
4 juin 2022

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Jeu 23 Juin - 11:45

CRISE de l’HOMME et DÉCLIN de l’OCCIDENT :
ENTRETIEN de Mgr VIGANÒ
par le Dr Armando Manocchia pour Byoblu
2/2

....

5 – Peut-on dire que l’Occident est en crise parce qu’il rejette Dieu et la Loi naturelle et surtout parce qu’il sous-estime la valeur de la vie et a commis une énorme erreur du point de vue moral, économique et social qui a conduit à la dérive éthique et au déclin moral actuels ? 

Mgr Viganò : Je ne pense pas qu’on puisse parler d’« erreur » ; c’est plutôt une fraude, une trahison commise par ceux qui, en position de pouvoir, ont coupablement décidé de transformer l’Italie en une colonie tantôt de l’Allemagne (pour l’économie), tantôt de la France (pour la culture), tantôt des États-Unis (pour la politique internationale), maintenant de toute l’Union Européenne (pour la politique fiscale et les soi-disant réformes). Nous sommes toujours asservis à quelqu’un, malgré le fait que notre pays ait montré – dans des temps beaucoup plus difficiles et troublés – qu’il peut très bien rivaliser avec de grandes puissances étrangères.

Le problème fondamental est que les gouvernements que nous avons eus – depuis la monarchie des Savoie – ont été complètement manœuvrés par la Franc-Maçonnerie, décidant des réformes, déclarant des guerres, traçant des frontières et stipulant des traités toujours et seulement sur ordre des Loges. Parlementaires notoirement maçons, ministres maçons, professeurs d’université maçons, médecins maçons, officiers supérieurs maçons, éditeurs maçons et prélats maçons ont obéi au serment d’allégeance au Grand Orient et trahi les intérêts de la Nation. Aujourd’hui, la Franc-Maçonnerie se sert de son « bras laïc », le Forum de Davos, qui fixe l’ordre du jour des Nations Unies, de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’Union Européenne, des fondations « philanthropiques », des partis et de l’église bergoglienne.

Mais que ce coup d’État soit si vaste et ramifié n’implique pas qu’il soit moins réel, en effet la situation actuelle est très grave précisément parce qu’elle implique des centaines de nations qui sont en fait gouvernées par une seule élite de conspirateurs criminels. D’autre part, il n’est pas nécessaire de citer les « théoriciens du complot » : il suffit d’écouter ce que le principal architecte de la Grande Réinitialisation, Klaus Schwab, a déclaré le 23 mai dernier, s’exprimant au Forum de Davos : « L’avenir ne se construit pas tout seul : c’est nous [du Forum Économique Mondial, ndlr] qui construisons l’avenir. Nous avons les moyens d’imposer le monde que nous voulons. Et nous pouvons le faire en agissant en tant que « parties prenantes » (stakeholder) des communautés et en collaborant les unes avec les autres » (ici et ici). La crise ukrainienne fait également partie de ce plan : « Avec un narratif approprié, nous utiliserons la guerre pour vous rendre vert ». Le conseiller de Schwab, Yuval Noah Harari – qui résume tous les « talents » de l’intellectuel woke, étant israélien, homosexuel, militant des droits des animaux, végan, anti-Poutine et anti-russe, ainsi que farouchement anti-Trump – peut affirmer sans honte : « Dans dix ans, tout le monde aura un implant cérébral et la vie éternelle dans le règne numérique … Google et Microsoft décideront quel livre nous devrions lire, qui épouser, où travailler et pour qui voter… » (ici). Harari est l’auteur, entre autres essais, de Sapiens. Des animaux aux dieux. Brève histoire de l’humanité (2011) et Homo Deus. Brève histoire de l’avenir (2015), dans lesquels il expose son délirer sur l’homme transhumain qui vainc la mort et devient dieu.

La fraude contre les Italiens était de leur faire croire, depuis le XIXe siècle, que c’était leur volonté de se libérer du joug de la tyrannie des États d’avant l’unification, sous l’égide des Piémontais obéissant à la Franc-Maçonnerie ; que c’était leur volonté de se rebeller contre l’autorité des Souverains légitimes au nom de la « liberté », sans comprendre qu’ils se rendraient à des corrompus bien pires ; que c’était leur volonté de se débarrasser de la monarchie des Savoie dans l’immédiat après-guerre pour proclamer la République ; que c’était leur volonté de rejoindre l’Union Européenne avec le mirage de l’Eldorado, et de découvrir ensuite quelle tromperie tout cela représentait. Et qui était derrière ces revendications de liberté, de démocratie, de progrès ? Toujours et seulement la Franc-Maçonnerie, avec ses serviteurs infiltrés partout.

Peut-être le temps est-il venu pour les Italiens de commencer à décider de leur propre avenir sans être dictés par des traîtres notoires. Et que les traîtres soient jugés pour ce qu’ils sont – des conspirateurs criminels – les évinçant pour toujours de la politique et de toute possibilité d’interférer avec la vie du pays. Que les magistrats et la police se souviennent que très bientôt ceux qui ont soutenu ce régime dictatorial seront considérés comme des collaborationnistes et, en tant que tels, condamnés. Un sursaut de dignité et d’honneur de leur part serait maintenant encore crédible.

6 – Pourquoi l’Occident, si riche en histoire et en culture, ne considère-t-il pas les effets de cette attitude et contredit-il et nie-t-il la Loi naturelle ? Comment l’homme rationnel peut-il la nier ?
 

Mgr Viganò : L’homme est rationnel, oui. Mais il est aussi soumis aux passions, à la luxure, aux séductions du monde. Ce n’est que dans la vie de la Grâce surnaturelle que l’homme est aidé par Dieu à se conserver dans Son amitié et peut agir dans le Bien. Mais qu’est-ce que le romantisme tant célébré nous a appris, si ce n’est que la raison doit céder au sentiment, et que la volonté ne peut pas gouverner les passions, que « le cœur n’est pas commandé », alors que le contraire est vrai ? Ici aussi, nous voyons comment, avec des opérations de manipulation des masses relativement banales – à commencer par Giuseppe Verdi, tous les opéras et les romans – la perception du devoir moral a été effacée dans le peuple et dans la bourgeoisie, la remplaçant par l’esclavage à l’irrationalité, à la passion momentanée, avec tous les dommages qui ont suivi.

À l’origine de la négation de la Loi naturelle il y a le relativisme, le fait de considérer toutes les idées acceptables et légitimes, niant un principe transcendant inscrit dans l’homme par le Créateur. L’histoire, la culture, l’art deviennent alors des phénomènes à analyser dans une clé sociologique ou psychologique, et ne sont plus ce qui constitue une civilisation. Mais attention : ceux qui nient Dieu comme Créateur et Rédempteur ne le font pas pour permettre à ceux qui ne sont pas chrétiens de pratiquer leur religion, mais pour empêcher ceux qui sont chrétiens de façonner la société selon les principes de la doctrine sociale et du bien commun. Derrière tout cela, il y a des gens qui haïssent Notre Seigneur.

La question que vous me posez, Dr Manocchia, devrait alors être : « Pourquoi les serviteurs de Satan devraient-ils cesser de détester tout ce qui ressemble même de loin au Christ, puisqu’ils l’ont toujours fait ? » Penser que nous pouvons avoir un dialogue avec un ennemi qui veut nous détruire est irresponsable ou criminel : il y a des ennemis qui doivent être vaincus sans aucun scrupule, car ils sont dévoués au mal.

La faute de l’Occident est d’avoir cru aux mensonges de la Révolution, – c’était aussi une Grande Réinitialisation – de s’être laissé entraîner dans un tourbillon de rébellion et d’apostasie, de violence et de mort. Mais n’est-ce pas finalement ce qui est arrivé à Adam et Ève quand ils se sont laissés tenter par le Serpent ? Même alors, la promesse de Satan était manifestement fausse et mensongère, mais Adam et Ève ont succombé aux paroles du tentateur – Vous serez comme des dieux ! – et ils ont découvert qu’ils avaient été trompés.

Que pensions-nous obtenir, nous, Occidentaux, en coupant la tête des rois, des nobles et des prélats ? Que pensions-nous pouvoir améliorer, avec des personnages comme Fouchet, Danton, Robespierre et toute la clique d’assassins corrompus censés remplacer les guillotinés ? Est-ce que l’un d’entre nous pensait vraiment que permettre le divorce était un progrès ? ou que donner à la mère le droit de tuer l’enfant qu’elle porte dans son sein était une conquête de la liberté ? ou que l’empoisonnement dans le sommeil des personnes âgées, des malades ou des pauvres est un signe de civilisation ? Y a-t-il quelqu’un qui est honnêtement convaincu que l’ostentation des vices les plus abominables est un droit fondamental, ou qu’une personne peut changer de sexe, modifiant grotesquement ce que la Nature a déjà décidé ? Ceux qui acceptent ces horreurs le font parce que ces horreurs sont indiquées comme modèle de civilisation et de progrès, et que ceux qui les acceptent veulent suivre la masse sans s’en dissocier.

Le problème est que l’homme contemporain est fils de la Révolution, inconsciemment endoctriné au « politiquement correct », au relativisme, à l’idée qu’il n’y a pas de vérité objective et que toutes les idées sont indifféremment acceptables. Cette maladie de la pensée est la première cause du succès des adversaires, car beaucoup de gens deviennent leurs alliés en en acceptant leurs principes, sans comprendre que ce sont précisément ces idées qui ont permis de transformer notre société.

L’asservissement à l’Union Européenne – et à son idéologie infernale – n’était que l’une des dernières étapes pour donner à l’Italie le coup de grâce. C’est pourquoi, quand j’entends les louanges de la Révolution, de la Déclaration des Droits de l’Homme, des Lumières, du Risorgimento et de l’épopée des Mille, je frissonne : le mondialisme est la métastase de toutes les erreurs modernes, que seule l’Église – dès le début – a su condamner avec prévoyance. Et en effet, si le mondialisme a connu une accélération, nous le devons précisément au fait que depuis Vatican II la Hiérarchie, d’ennemie jurée de la conspiration maçonnique en est devenue l’allié zélé.

7 – L’Occident subit un déclin démographique constant et imparable, avec toutes les conséquences que cela implique. La vulgate actuelle soutient qu’il s’agit d’un phénomène inquiétant pour l’humanité, car il causerait une plus grande pauvreté. Le déclin démographique pourrait-il être la principale cause du déclin économique ? Ce phénomène ne semble pas inquiéter les gouvernements des pays occidentaux. Pour quelle raison, à votre avis ?

Mgr Viganò : Nous savons, de l’aveu explicite des mondialistes, que leur but principal est de réduire drastiquement la population mondiale. Le ministre Cingolani – venant de la société Leonardo, comme par hasard – affirme que la planète n’est « conçue » que pour pas plus de trois milliards de personnes. Il devrait nous expliquer gracieusement comment il pense éliminer la différence, et surtout qui l’a jamais autorisé, lui-même, son gouvernement, l’Union Européenne, l’ONU, l’OMS et toute la mafia mondialiste à décider motu proprio de procéder en ce sens avec l’avortement, l’euthanasie, les pandémies, les sérums expérimentaux, les guerres, les famines, l’homosexualité de masse. Qui les a nommés « chevaliers de l’Apocalypse » ? Qui a approuvé leur projet par voie électorale, en supposant qu’un tel projet puisse être proposé à l’approbation des citoyens ?

Je ne m’étonne donc pas que les dirigeants occidentaux ne s’inquiètent pas de la baisse du taux de natalité, dont les données pour notre pays sont largement faussées par la présence de nombreux migrants extra-communautaires beaucoup plus prolifiques que les Italiens. La diminution de la population est le résultat des prémisses qui ont été fixées précisément à cet effet, tout comme les confinements ont servi à détruire l’économie déjà prostrée par la concurrence des multinationales et une fiscalité injuste. En bref : nous sommes gouvernés par les membres d’un lobby mondial de conspirateurs criminels qui nous disent qu’ils veulent nous éliminer, et nous nous demandons pourquoi nous devrions porter le masque dans les bus et non dans les restaurants.

8 – Qui n’accepte pas les théories nihilistes et néo-malthusiennes, peut-être parce qu’il est fidèle aux principes du christianisme, risque-t-il d’être écarté des postes de pouvoir ?

Mgr Viganò : Mais c’est évident : ceux qui ne soutiennent pas le récit psychopandémique, la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ, le libéralisme collectiviste du Forum Économique Mondial, le Nouvel Ordre Mondial et la grande religion universelle sont ostracisés, délégitimés, passés pour fous ou criminels. Une voix dissidente est inconfortable, quand le pouvoir repose sur la violence psychologique et la manipulation de masse. Cela arrive au médecin qui n’accepte pas les protocoles de Speranza (ministre de la Santé en Italie, ndlr), à l’enseignant qui ne discrimine pas les non-vaccinés, au journaliste qui rapporte la vérité sur les néo-nazis ukrainiens, au curé qui ne veut pas subir d’inoculation, au cardinal qui dénonce l’asservissement du Vatican à la dictature chinoise.

9 – Parler de vie et de droit naturel, c’est aussi parler de l’épine dorsale de la société, la famille. Outre la baisse du taux de natalité, quelles sont les conséquences de la crise économique sur la famille ?

Mgr Viganò : La famille est certainement au centre de l’attaque des mondialistes. Famille signifie tradition, identité, foi, entraide et soutien, transmission de principes et de valeurs. Famille signifie père et mère, chacun avec son propre rôle spécifique, irremplaçable et non interchangeable à la fois dans la relation entre les époux et dans l’éducation des enfants et envers la communauté. Famille signifie religion vécue, communiquée avec les petits gestes, les bonnes habitudes, la formation de la conscience et du sens moral.

Vous pouvez bien comprendre que frapper la famille conduit indéfectiblement à la dissolution du corps social, qui par nature est incapable de remplir le rôle de la famille. Donc : divorce, avortement, mariage homosexuel, adoption par des célibataires ou des couples irréguliers, privation de l’autorité parentale pour des raisons idéologiques, élimination des grands-parents et des proches de la vie domestique, conditions de travail des mères qui ne leur permettent pas d’effectuer des tâches familiales, pénalisation dans le recrutement des femmes mariées ou des femmes ayant des enfants, endoctrinement des enfants depuis l’école primaire. Dans ce domaine également, une action courageuse et déterminée est nécessaire, pour la défense de la famille naturelle et pour la protection des droits des parents dans l’éducation de leurs enfants, qui ne sont pas la propriété de l’État.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
 
4 juin 2022

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Lun 27 Juin - 22:48

Mgr VIGANÒ RÉPOND au PROFESSEUR Marcello PERA :
LIBÉRALISME et COMMUNISME,
les DEUX FACES d'un même ANTICHRISTIANISME
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Vigano25

Le 30 mai dernier, un commentaire du professeur Marcello Pera, Les catholiques qui sont du côté de Poutine, est paru dans Il Foglio (repris par d'autres sites ici). Permettez-moi de répondre à mon ami philosophe, afin de contribuer à ce que j'espère être un débat fructueux.

Affronter la mentalité libérale est souvent ardu et complexe, car, à la différence d'autres doctrines philosophiques manifestement anti-chrétiennes, le libéralisme ne se montre pas - et parfois ne veut même pas l'être, dans les intentions de ceux qui y adhèrent - opposé au Christ et à l'Église. Ceux qui adhèrent au libéralisme le présentent généralement comme ils voudraient qu'il soit, et non comme il est réellement. Cela me rappelle l'attitude de certains "libres penseurs" d'autrefois, qui envoyaient leurs enfants au catéchisme et aux "écoles de prêtres", alors qu'ils se considéraient autorisés à déroger à certains principes moraux ou doctrinaux au nom de la patrie, de la Loge ou de leur propre porte-monnaie. Ils étaient bien conscients qu'une société est fondée sur des citoyens honnêtes, moralement sains, qui respectent l'autorité ; mais ils étaient convaincus que cette même société avait besoin d'une classe dirigeante composée d'une élite de personnes "libres" de contraintes éthiques, capables d'orienter les masses en exploitant leur honnêteté et leur obéissance à leurs propres fins.

Au début, bien sûr, ces objectifs devaient être nobles et élevés : l'unification de l'Italie, la guerre contre le tyran (réel ou présumé), la défense des frontières sacrées de la patrie. Mais ces idéaux, qui ont été suivis par l'antifascisme, la démocratie, l'atlantisme, l'européanisme et aujourd'hui le mondialisme, cachent presque toujours, en réalité, d'autres intentions : la soif de pouvoir, la soif d'argent, l'avidité de contrôle. Pour atteindre ces objectifs, l'idéologie libérale a fini par transformer radicalement la société et la culture : dans un premier temps, les corrompus et les égarés ont été tolérés au nom de la liberté de pensée et d'expression, au point qu'aujourd'hui, des gens honnêtes, décents, de bons chrétiens sont persécutés. A force de concéder de prétendues libertés - et sur ce point Klaus Schwab serait d'accord avec moi - les masses ont fini par en abuser, sous l'impulsion désintéressée de ceux qui profitent de leurs vices et de leurs passions les plus basses.

Aujourd'hui, nous nous rendons compte que, précisément au nom de l'utopie libérale, la moralité n'existe plus et que la société s'est dissoute en une masse amorphe de clients à qui l'on fait acheter quelque chose et de serviteurs sous-payés à qui l'on fait produire.

Ce fut certainement une bévue de la part des " libres penseurs " : croire qu'ils pouvaient réserver les idées libérales à une élite - la leur, bien sûr - qui se croyait capable de la gérer avec parcimonie, sachant pertinemment qu'une multitude d'ignorants, de rebelles et de vicieux sans morale et sans principes est ingouvernable. Ou plutôt, qu'elle peut être gouvernée précisément par l'ignorance, par la révolution permanente, par l'absence de références autres que son propre plaisir ou son propre avantage. Mais même ici, il faut au moins garantir au peuple vulgaire le panem et circenses, JustEat et Netflix, sinon il pourrait se rendre compte de son propre état de privation de droits et se rebeller. Les experts en psychologie sociale savent bien comment alterner la carotte et le bâton, pour obtenir l'obéissance des masses.

À moins que - et c'est là que nous en arrivons à la Grande Réinitialisation - nous ne dépassions la division (manichéenne) entre libéralisme et communisme et que nous ne recourions à la coercition, ce qui est précisément ce qui se passe dans les régimes totalitaires ou dans ceux où les dirigeants soumis aux puissances ennemies abusent de leur autorité pour forcer le peuple à se comporter d'une certaine manière. D'autre part, l'un des fruits du libéralisme était précisément la guerre fratricide, utilisée comme un outil pour renverser le pouvoir des souverains légitimes avec le soutien de ceux qui, de ces conflits, pouvaient faire d'énormes profits. Ceux qui ont payé le prix, avant tout en termes de vies, étaient pour la plupart des jeunes hommes envoyés à la mort pour de nobles idéaux, au nom desquels les libéraux continuaient à profiter et les socialistes à promettre l'abolition de la propriété privée et du système foncier. Les 19e et 20e siècles ont dégouliné du sang de millions d'êtres humains, immolés sur l'autel des intérêts du capital, d'une part, et de la lutte des classes, d'autre part, tous deux alliés dans la première et la deuxième guerre mondiale. En cela, le libéralisme et le communisme se retrouvent unis par un manque absolu de respect pour la vie humaine, considérée dans une perspective utilitaire et cynique. Et ce n'est pas un hasard si, à ce moment précis de l'histoire, les intérêts du capital et de la lutte des classes - c'est-à-dire le libéralisme et le communisme - convergent presque naturellement dans l'idéologie mondialiste théorisée par les technocrates de l'Agenda 2030, qui considèrent les migrations résultant de conflits ou l'appauvrissement des citoyens causé par des crises soigneusement planifiées, comme un outil utile pour contenir le coût du travail, puisqu'ils ne veulent absolument pas renoncer au profit et ne peuvent pas réduire davantage le coût des matières premières.

Le professeur Pera se souvient mieux que moi de la façon dont certains intellectuels catholiques, au début des années 1960, ont comparé la pensée libérale de la matrice américaine et protestante au matérialisme athée et au communisme de la matrice soviétique. Ils soutenaient que le libéralisme et le communisme, même avec leurs propres critiques, ne pouvaient être mis sur le même plan, car le premier concède au moins une certaine liberté à l'action sociale et politique des catholiques tout en réaffirmant la séparation de l'Église et de l'État, tandis que le second ne tolère aucune dissidence, qu'il réprime avec violence et persécution, puisqu'il considère l'Église comme un adversaire, et la Religion comme un ennemi qui met en danger son existence même. À y regarder de plus près, la persécution des catholiques n'était pas l'apanage des seuls régimes communistes, mais aussi des gouvernements libéraux - par exemple en France, en Italie, au Mexique, en Espagne - contre les États catholiques, dont les citoyens n'étaient pas enclins à être privés de souveraineté et de religion au nom d'une liberté aveugle qui apportait plus de mal que de bien à ceux qui y adhéraient. Le récit du Risorgimento est l'œuvre de la propagande libérale et maçonnique, dont nous subissons encore aujourd'hui les conséquences néfastes. Nous faire croire que le libéralisme consiste en son hypothétique version édulcorée, alors que nous sommes confrontés à la cruauté et au cynisme impitoyable de ceux qui gouvernent l'Union européenne, de ceux qui se réunissent à Davos ou des membres du Bilderberg - qui sont alors toujours les mêmes - est une falsification impraticable de la réalité. Tout comme le fait de louer la dictature communiste chinoise dans ses mesures pandémiques et d'ignorer les violations systématiques des droits de l'homme perpétrées par ce régime dans le silence complice de la communauté internationale, du Saint-Siège et du courant dominant.

Les partisans du dialogue avec le monde libéral et maçonnique continuent d'idéaliser le libéralisme, feignant de ne pas voir ses résultats désastreux sur la paix, la prospérité et la moralité des peuples où la pensée libérale règne sans partage. Ils admettent que le libéralisme ne reconnaît pas de vérité absolue, mais insistent sur le fait qu'il donne la parole - selon eux - à des opinions diverses et même critiques. La phrase de l'écrivain Evelyn Hall est célèbre : "Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu'à la mort votre droit de le dire" (Evelyn Beatrice Hall, The Friends of Voltaire, 1906). Mais à y regarder de plus près, imposer à tous les citoyens d'ignorer la seigneurie de Dieu dans la société, la confiner dans les profondeurs de la conscience comme un fait privé, exprime en soi un choix de champ idéologique très précis, tout sauf neutre. En substance, le libéralisme érige son concept de liberté en principe suprême, à la place de Dieu, même si dans les mots il n'exige pas une profession de foi explicite. Mais elle l'exige implicitement, dès lors qu'elle relègue la Foi et la Morale à une affaire privée, faisant passer l'obéissance à l'Etat avant l'obéissance au Seigneur.

Le communisme, au moins, a l'honnêteté - pour ainsi dire - de se faire passer pour une vraie religion, avec ses ministres (le parti, avant tout), ses dogmes, ses excommunications. Ce n'est pas un hasard si le socialisme soviétique a trouvé dans l'appareil du Vatican, et en particulier dans l'approche quasi-militaire de la Compagnie de Jésus, un modèle dont s'inspirer pour remplacer la prédication de la foi par la propagande politique : ses théoriciens étaient des élèves des Jésuites, comme l'ont été, avec des résultats assez similaires, de nombreux leaders démocratiques américains et des "catholiques adultes" italiens qui propagent aujourd'hui l'avortement, l'idéologie du genre et la culture de l'annulation. Et il est révélateur que tant le libéralisme que le communisme ne reconnaissent aucune protection à la famille naturelle, sapant d'abord son unité avec le divorce, puis détruisant son essence avec l'approbation de ses contrefaçons déviantes, sous le prétexte spécieux du libre développement de l'individu. La digue contre l'idéologie communiste est la doctrine sociale : Rerum Novarum, Quadragesimo Anno, justice commutative régissant les relations de travail, justice distributive à mettre en œuvre entre les différentes catégories économiques, justice sociale pour composer un ordre ancré au bien commun. Mais cette digue touche les intérêts des libéraux, principalement économiques, et dérange à ce titre les lobbies financiers.

Le professeur Pera apprécie "ce que le libéralisme politique a de sympathique pour le christianisme", une position qui s'avère toutefois insuffisante, non pas tant pour ceux qui l'ont proposée dans l'Amérique des années 60, ayant sous les yeux le ferment du catholicisme américain de J.F. Kennedy (qui serait bientôt évincé par le progressisme démocratique) ; mais pour ceux qui aujourd'hui, avec un regard critique et une honnêteté intellectuelle, devraient reconnaître que beaucoup des promesses de cette époque étaient fausses et illusoires. Les promesses de Vatican II se sont avérées tout aussi illusoires, dès lors que la Hiérarchie a cessé de condamner le libéralisme et s'est laissée infecter par ses exigences.

Je m'étonne donc qu'un esprit raffiné comme celui du prof. Pera, tout en saluant l'engagement des catholiques traditionalistes "contre l'apostasie du christianisme qui conduit au suicide de l'Occident", invite à ne pas se laisser aller "aux conspirations planétaires des Grands Desseins, du New Reset, du Léviathan mondialiste", comme si tout ce qui arrive était le fruit du hasard et de la coïncidence d'intérêts en réalité désorganisés et incohérents, alors que ce sont précisément les partisans de cette Reset qui évoquent fièrement un agenda auquel ils ont jusqu'à présent adhéré avec le plus grand scrupule, avec la collaboration de leurs émissaires dans les institutions nationales et internationales. Mais je suis encore plus surpris qu'il finisse par se contredire en évoquant le complot russe de conquête de l'Occident, déguisé par les idéaux nationalistes de Poutine ou la défense des principes religieux par Kirill. S'ils "sont des ennemis qui veulent nous abattre et que nous devons abattre", cela est vrai pour l'élite libérale et maçonnique d'un Occident apostat, mais pas pour le catholique, quel que soit le pays auquel il appartient.

Le fait d'être du même côté de la barricade ne fait pas des Russes nos alliés, sauf pour combattre hic et nunc le même ennemi, ce que les défenseurs mêmes des "valeurs occidentales" appellent significativement de l'autre côté, pour faire front commun contre Moscou. D'où l'alliance entre le PD et le centre-droit qui soutient cette thèse.

Je comprends qu'il soit difficile, pour ceux qui ont été formés à l'école de la pensée libérale, de regarder avec désenchantement les chimères de cette philosophie qui empiète tant dans le domaine de la politique que dans celui de la Foi. Car il est beaucoup plus facile de se déclarer catholique en paroles, mais d'agir en actes selon l'esprit du monde. Il est encore plus difficile d'admettre que la condamnation par le Magistère des erreurs du libéralisme et du communisme a en quelque sorte montré leur interdépendance, puisque l'essence du message chrétien est frustrée et oblitérée aussi bien en abaissant la Vérité révélée - et avec elle le Dieu Un et Trine qui se révèle - au niveau de l'erreur, qu'en niant l'existence d'un Dieu Créateur et Rédempteur auquel l'homme doit reconnaître l'adoration et aux Lois duquel il doit obéir, comme condition préalable à la vie éternelle. Le libéral se moque de Dieu, pourvu qu'il n'intervienne pas dans les affaires politiques et qu'il n'impose pas de contraintes morales au profit : et l'on voit ici comment l'erreur protestante trouve sa première application dans le domaine politique et social. Le communiste nie obstinément l'existence d'un Dieu, car il sait que son existence interférerait dans les affaires politiques, sociales et économiques et empêcherait, en admettant son existence, la construction artificielle de la lutte des classes et la réalisation d'un paradis sur terre.

D'une manière ou d'une autre, la seigneurie du Christ est niée et rejetée avec dédain
 : le libéral la rejette en croyant pouvoir agir comme si Dieu n'existait pas, le communiste affirme que Dieu n'existe pas. Et à y regarder de plus près, il s'agit de deux manières très astucieuses, de deux masques idéologiques, avec lesquels l'Ennemi de l'humanité séduit l'humanité, en utilisant les outils adaptés aux circonstances historiques et à la réalité humaine : l'idéologie marxiste a été conçue pour l'ouvrier de la Russie tsariste ou le paysan de la rizière chinoise, tout comme l'idéologie libérale était parfaite pour les marchands qui vendaient aux enchères les biens de l'Église et la bourgeoisie entrepreneuriale des États-Unis. Ce que ces deux erreurs ont en commun - car telles sont, pour le catholique fidèle à l'enseignement immuable de l'Église - c'est l'absence d'une morale transcendante, remplacée par une morale relative, expéditive pour les intérêts, aujourd'hui adoptée même dans le domaine ecclésiastique par les partisans de la soi-disant approche pastorale en antithèse avec le Magistère.

Les libéraux d'hier et d'aujourd'hui continuent de considérer le socialisme (et le communisme) comme un mal relatif, dont on peut se servir de temps en temps, et dont ils ont décidé ces dernières années d'adopter les systèmes de répression et de contrôle nécessaires pour imposer un système économique qui profite à quelques-uns au détriment du plus grand nombre. L'éloge inconvenant de certains journalistes et intellectuels à la dictature chinoise pour sa gestion de la pandémie est en cela révélateur, tout comme la sympathie de l'élite du WEF envers le collectivisme et la primauté de l'État sur l'individu, de la supposée santé collective sur les droits inviolables de l'individu. Le régime totalitaire de Pékin a adopté de manière significative l'idéologie du marché libre, en la guidant avec des méthodes communistes.

Même dans la crise russo-ukrainienne, on veut nous faire croire, de manière apodictique, que dénoncer les manœuvres de l'État profond américain résultant de l'élargissement de l'OTAN à l'Est signifie être anti-américain et pro-Poutine, alors qu'il est clair que les États-Unis sont les otages d'un lobby criminel asservi à la haute finance usuraire et aux spéculations des groupes de pouvoir. Otages du même lobby, les États membres de l'Union européenne, dont les dirigeants poursuivent des objectifs subversifs en détruisant le tissu social et l'économie des nations dans le seul but de réaliser cette grande remise à zéro qui a parmi ses objectifs le passage forcé aux ressources renouvelables : non pas parce qu'il existe une réelle menace écologique pour la planète, mais parce que ce prétexte permet de réaliser d'énormes profits, même s'il compromet de délicats équilibres géopolitiques. Enfin, les Ukrainiens sont les otages du lobby mondialiste, endoctrinés par la haine envers les minorités ethniques, dont la russophone n'est que la plus représentative, et amenés à légitimer des formes d'extrémisme néo-nazi - c'est-à-dire national-socialiste - dans une tonalité anti-russe. La combinaison idéologique est évidente. Le cadre politique qui existait en Italie et en Allemagne au tournant des deux guerres mondiales est ainsi reproposé comme un outil pour déstabiliser l'économie, trafiquer le pouvoir avec des manœuvres de changement de régime, détruire d'abord la classe moyenne puis la classe ouvrière au profit de grands intérêts financiers supranationaux. Et tandis que les dirigeants européens obéissent aux ordres de l'État profond américain, les nations occidentales s'enfoncent dans une crise économique sans précédent.

Les catholiques "traditionalistes" ne sont ni pro-Poutine ni anti-américains ; ils sont plutôt des ennemis jurés du libéralisme maçonnique
, car ils y voient la cause principale des guerres et des révolutions de ces deux derniers siècles. À tel point que même aux États-Unis - où être un patriote et un bon chrétien est une seule et même chose - certaines personnes commencent à comprendre la tromperie des néocons inspirés par les sionistes qui ont eu tant de pouvoir au cours des dernières décennies. Il n'est donc pas étonnant que certains intellectuels asservis à ces groupes de pouvoir s'inquiètent de voir remis en cause un récit désormais intenable à la lumière des événements récents et qu'ils recourent à des accusations de collaborationnisme avec des simplifications pour le moins embarrassantes. La perspective de voir leur jeu exposé et d'être évincés des postes gouvernementaux et stratégiques les pousse à se montrer tels qu'ils sont, des cinquièmes colonnes de l'élite. Les personnes saines d'esprit ont maintenant compris que les idéologies libérale et communiste, précisément parce qu'elles sont des formes miroir de la même erreur sur des côtés apparemment opposés, sont essentiellement anti-chrétiennes et anti-humaines. Car derrière le milliardaire philanthrope et le militant des droits de l'homme se cachent les mêmes intérêts inavouables d'une minorité de conspirateurs au détriment de l'ensemble de l'humanité. " Appeler les libéraux à respecter la racine chrétienne de leur doctrine ", comme le demande le sénateur Pera, c'est finalement leur demander d'être protestants jusqu'au bout, ce qui va à l'encontre de la Foi, car cela ratifie l'hérésie, et de la Charité, car cela abandonne les âmes à l'erreur et aux conséquences qu'elle entraîne pour leur salut éternel. Et aussi inconfortable que cela puisse être d'affirmer, "soutenir que le libéralisme est une doctrine fausse et pernicieuse" dans la mesure où il nie l'ordre naturel de l'homme à Dieu, ébranle l'origine divine de l'autorité et l'obligation conséquente de s'y soumettre de la part du peuple souverain n'est pas une position discutable de quelque nostalgique, mais le Magistère infaillible de l'Église, c'est-à-dire la doctrine dont Marcello Pera reconnaît qu'elle ne doit pas être "soumise à un vote".

Le fait d'être du même côté de la barricade ne fait pas des Russes nos alliés, sauf pour combattre hic et nunc le même ennemi, ce que les défenseurs mêmes des "valeurs occidentales" appellent significativement de l'autre côté, pour faire front commun contre Moscou. D'où l'alliance entre le PD et le centre-droit qui soutient cette thèse.

Je suis donc d'accord avec ce que dit le professeur Pera : "Que le catholique conservateur et Poutine luttent contre la dégradation de l'Occident n'implique pas qu'ils aient tous deux la même intention", même si la menace d'une invasion russe de l'Occident libéral est toute à fait avérée. En effet, même la défense de l'Occident dégradé par les libéraux et les catholiques imprégnés de libéralisme "n'implique pas que les uns et les autres aient la même intention", puisque les premiers veulent écarter le Christ-Roi de la vie sociale et politique, tandis que les seconds espèrent être tolérés dans leurs convictions, à condition de reconnaître des droits égaux à ceux qui s'opposent à ces convictions et se battent avec acharnement. En bref, si ce sont les libéraux qui gagnent, il faut faire ce qu'ils veulent ; si les catholiques l'emportent, ils doivent encore adopter le libéralisme dans les domaines moral et doctrinal pour être acceptés, allant ainsi à l'encontre de leurs propres principes. Drôle de façon de concevoir la démocratie, sans doute.

Le vrai catholique doit être conscient que la vraie paix ne peut être atteinte que là où le Christ règne, et où l'autorité temporelle et spirituelle sont toutes deux soumises au Christ, parce que c'est ainsi que Dieu le veut et que la nature des choses commande. Refuser de reconnaître la seigneurie du Christ est contraire à la vérité et à la justice, et est essentiellement inspiré par Satan
. C'est pourquoi le libéralisme est intrinsèquement une erreur théologique, avant même d'être une erreur politique, et les Pontifes ont bien fait de dénoncer ces déviations, alors qu'aujourd'hui ils "se tiennent à l'arrière du troupeau non pas pour observer et éviter ses déviations, mais pour le suivre partout où il va".

Prétendre que la paix du Christ peut être obtenue là où il est banni de la société est une tromperie à laquelle on a cru pendant bien trop longtemps. Il incombe maintenant aux intellectuels catholiques, et en particulier à ceux qui se considèrent comme "conservateurs", de reconnaître cette fraude et de redonner la primauté à la vérité, et non aux calculs politiques ou aux compromis moraux. Prions l'Esprit Saint, consolator optimus, en cette Octave de Pentecôte, d'éclairer l'intelligence et d'enflammer le cœur des fidèles avec ses Dons, afin que les Vertus cardinales et théologales soient la première garnison de la Bonne Gouvernance et la prémisse d'une véritable renaissance spirituelle de l'Occident.

Carlo Maria Viganò, archevêque

8 juin 2022
Dans l'Octave de la Pentecôte

(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/06/13/larcivescovo-carlo-maria-vigano-risponde-al-prof-marcello-pera/
& Traduit avec www.DeepL.com/Translator : https://gloria.tv/post/sSzuT1FzrS8x1EpfFTNqh7HMm )

Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
Admin

Messages : 17924
Date d'inscription : 09/11/2018
Age : 73
Localisation : Pays de la Loire (France)

https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recit

Revenir en haut Aller en bas

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 18 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 18 sur 22 Précédent  1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum