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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 10:03

Médias-Pess-Info, 24 novembre 2021, a écrit:
Mgr VIGANÒ QUALIFIE le « VACCIN » ANTI-COVID
de « BAPTÊME SATANIQUE »
qui « MARQUE CEUX qui le REÇOIVENT
de la MARQUE de la BÊTE
»

Mgr Vigano poursuit sa courageuse dénonciation du Nouvel Ordre Mondial et du pseudo-vaccin que veut nous imposer ce Nouvel Ordre Mondial. Ce prélat pointe également du doigt la grave responsabilité du clergé qui se rend complice de cette entreprise d’injection expérimentale.


Source : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-qualifie-le-vaccin-anti-covid-de-bapteme-satanique/150324/
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Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 12:01

CONVERTISSONS-NOUS !

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 09_oct10

Chers amis,

Chers frères et sœurs,

Permettez-moi de me joindre à vous pour vous exprimer ma proximité spirituelle et mon soutien total. Votre présence sur cette place, comme sur tant de places en Italie, montre qu'il existe encore des personnes qui ne renoncent pas à exercer leur intelligence et qui ne veulent pas renoncer à leur liberté.

Vous vous êtes à nouveau réunis pour exprimer votre détermination à ne pas être dupes des mensonges du récit médiatique du régime, de la censure des médias sociaux et de la télévision, du terrorisme semé dans le but de vous contraindre à recevoir un sérum génétique expérimental dont les effets secondaires graves, voire mortels, émergent chaque jour, ainsi que la démonstration de son inefficacité à contenir la contagion.

Je pense que nous avons tous compris que la pandémie est utilisée comme un moyen de réaliser la grande réinitialisation qui a été planifiée dans les moindres détails depuis des années.
Il est déconcertant de voir comment toutes les forces politiques, même celles dont on pourrait attendre une certaine opposition à l'établissement de cette dictature sanitaire, sont devenues complices d'une élite de conspirateurs criminels. Gouvernements, magistrats, forces de l'ordre, médecins et scientifiques, fonctionnaires publics et privés, journalistes, mais aussi évêques et prêtres, et le Vatican lui-même : partout dans le monde, ils suivent tous le même scénario, sous une direction unique. Nous avons vu jusqu'où va leur fureur idéologique : discriminer et criminaliser ceux qui choisissent de ne pas faire partie de cette expérimentation massive, motivée par un projet anti-humain - car fondamentalement anti-christique - et par d'énormes intérêts économiques.

Mais si vous êtes tous conscients de l'absurdité et de la gravité absolue de ce qui se passe depuis un an et demi ; si beaucoup d'entre vous comprennent que Covid sert à instrumentaliser les libertés naturelles des citoyens et à instaurer un régime orwellien dans lequel chacun de nous est traqué et contrôlé dans toutes ses activités ; d'autre part, nous devons aller plus loin, c'est-à-dire reconnaître que ce que nous voyons se produire fait partie d'un projet inhumain de personnes qui détestent non seulement la santé du corps, mais aussi et surtout le salut de l'âme.

Chacun de vous, chacun de nous a une âme immortelle, créée par Dieu et rachetée par Notre Seigneur Jésus-Christ par le sacrifice de la Croix. Le Seigneur a versé son sang pour chacun d'entre nous, et c'est notre devoir et le vôtre de garder votre âme immortelle dans la grâce de Dieu, en suivant ses commandements et en témoignant courageusement de la foi à une époque où elle est si gravement menacée, même par ceux qui gouvernent actuellement l'Église et qui se sont rangés du côté de l'Ennemi.

Nous devons reconnaître que si nous en sommes arrivés là, c'est en grande partie à cause de notre propre infidélité, car nous avons permis à d'autres de décider à la place de Dieu ce qui est bien et ce qui est mal, nous avons permis au nom de la tolérance le meurtre d'enfants dans le ventre de leur mère, le meurtre de malades et de personnes âgées, la dégénérescence de la morale chrétienne et la corruption des enfants et des jeunes.

Ce qui se passe aujourd'hui est le fruit empoisonné de décennies de dissolution, de rébellion contre la loi du Seigneur, de péchés et de vices qui crient vengeance aux yeux de Dieu.


La Providence nous montre ce que le monde peut devenir lorsqu'il abandonne la seigneurie de Jésus-Christ et se place sous la servitude de Satan
. Il ne s'agit pas de paroles apocalyptiques - comme certains le voudraient - mais d'un avertissement sévère, en tant que pasteur de l'Église catholique, de revenir à Dieu, de reconnaître que là où ne règnent pas le Christ-Roi et Marie-Reine, règne la tyrannie cruelle et impitoyable du diable, qui promet la fraternité universelle alors qu'il ne veut que notre damnation.

Je voudrais faire miennes les paroles de Jean-Paul II, prononcées au début de son pontificat en 1978 : "N'ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez en grand les portes au Christ et à sa puissance salvatrice ! N'ayez pas peur. Ouvrez, ouvrez grand les portes du Christ ! Jésus-Christ est Roi et Seigneur de l'Histoire, entre ses mains se trouvent le sort et le destin de chacun de nous, des États et de la Sainte Église. Il ne nous permettra pas de succomber aux assauts de l'ennemi de la race humaine. Revenons, revenons tous à Lui, avec la confiance du fils prodigue qui demande humblement à son père de lui pardonner et de l'accueillir à la maison. Redevenons des chrétiens, fiers de notre foi et de la civilisation que la religion a construite au cours de deux mille ans d'histoire et dont notre chère patrie, l'Italie, a été le berceau. Défendons à nouveau dans notre engagement civil et politique ces valeurs non négociables que nous voyons aujourd'hui niées et violées. Mais, par-dessus tout, je vous en supplie et vous implore : revenons à vivre dans la Grâce de Dieu, à fréquenter les sacrements à pratiquer les vertus, à être des chrétiens cohérents avec les promesses du baptême, des témoins authentiques du Christ.

Et pour que ce jour où vous manifestez publiquement et courageusement votre opposition à la tyrannie imminente ne reste pas stérile et dépourvu de lumière surnaturelle, je vous invite tous à réciter avec moi les paroles que le Seigneur nous a enseignées. Faisons-le avec ferveur, avec un élan de charité, en invoquant la protection de Notre Seigneur et de sa Sainte Mère sur nous tous, sur nos familles, sur notre pays et sur le monde entier : Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Amen.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

26 septembre 2021
Dimanche XVIII Après la Pentecôte

Source :
https://gloria.tv/post/3SKpzuNyjTGNA6eTfLxg4G9CW
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Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 16:44

GUERRE SAINTE :
La ROYAUTÉ du CHRIST contre le GREAT RESET

RESISTITE FORTES
De ROME à DAVOS :
un DEVOIR CATHOLIQUE de RÉSISTER

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Rynavy10

INTERVENTION de l'Archevêque Carlo Maria VIGANÒ,
Nonce Apostolique

au Catholic Identity Conference – Pittsburg, le 3 octobre 2021
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Abp_vi10

Greatest Reset
: cette expression heureuse est empruntée à celle que nous entendons depuis quelques années de la part de l’élite mondialiste, le Great Reset, qui dans l’esprit de ses promoteurs devrait être un grand redémarrage basé sur de nouveaux équilibres sociaux et économiques. Je ne m’attarderai donc pas sur ce qu’est le Great Reset [La Grande Réinitialisation], mais sur ce que, à l’inverse, le Greatest Reset [La Plus Grande Réinitialisation] devrait être, à savoir ce « nouveau départ » que seul Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Seigneur des individus et des nations, peut susciter.

Dans l’Apocalypse de l’Apôtre Jean, les paroles éternelles et sacrées du Verbe incarné résonnent : « Ecce nova facio omnia », « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21,5). Ainsi, lorsque nous parlons du Greatest Reset, nous faisons référence à la manifestation de la toute-puissance de Dieu, au déploiement de sa main droite, à la défaite de ses ennemis. Pour notre part, nous répondons à ces paroles en faisant nôtre la devise de saint Pie X : « Instaurare omnia in Christo », tirée de la Lettre de l’Apôtre saint Paul aux Éphésiens : « Réunir toutes choses dans le Christ dans la plénitude des temps, tant celles qui sont dans les cieux que celles qui sont sur la terre » (Ep 1, 10).

Mais s’il est de notre devoir de tout récapituler dans le Christ, afin qu’Il fasse toutes choses nouvelles, il est nécessaire que nous comprenions dans toute sa dramatique évidence ce qui se passe autour de nous, que nous reconnaissions la matrice intrinsèquement perverse de l’idéologie qui se cache derrière la farce pandémique, et surtout que nous réalisions qu’il est impossible de céder à un quelconque compromis avec les ennemis du Christ, de l’Église et du genre humain. Tout récapituler dans le Christ : en Lui, qui est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, tout doit trouver son origine, son développement et son accomplissement. Une oraison du Missel me vient à l’esprit : « Actiones nostras, quæsumus, Domine, aspirando præveni et adjuvando prosequere, ut cuncta nostra operatio a te semper incipiat, et per te coepta finiatur. » Dans la prose limpide du latin, nous trouvons résumés l’inspiration initiale, l’aide à l’exécution, le début et la fin de toute action en Dieu.

Si nous regardons la manière dont le Great Reset et la farce pandémique ont été menées, nous nous apercevons que rien de ce qui a été fait par les mondialistes n’est inspiré par le bien ; au contraire, nous voyons que ce qui inspire leur action criminelle, c’est la haine théologique à l’égard de Dieu Créateur et Sauveur ; ce qui permet la propagation de la fraude planétaire, ce sont le mensonge, le chantage, la tromperie et la corruption ; tout pour eux commence et s’accomplit au nom de la mort, de la maladie, de la terreur. C’est le chaos infernal opposé au cosmos divin, le désordre opposé à l’ordre, le bien opposé au mal. La marque du Great Reset est l’aversion de Satan pour l’œuvre merveilleuse de la Création et plus encore pour le miracle de la Rédemption : celui qui a été meurtrier depuis le début et qui est damné pour l’éternité à cause de sa rébellion contre la Majesté de Dieu, est déchaîné pour entraîner avec lui en enfer autant d’âmes que possible, comme un geste d’irrespect et d’indignation envers le Dieu qui « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais ait la vie éternelle » (Jn 1 3,16). L’envie et l’orgueil poussent l’œuvre du diable et de ses serviteurs à répandre sur la terre cette tyrannie infernale qui n’est qu’une pâle anticipation des tourments de l’éternité. L’envie de la grâce qu’une créature composée d’un corps et d’une âme ait pu pousser la Très Sainte Trinité à la compassion, au point que le Verbe éternel s’est fait homme comme nous, a pris notre chair mortelle, pour nous faire participer à sa divinité, comme le récite une des prières de l’Offertoire : « ejus divinitatis esse consortes, qui humanitatis nostrae fieri dignatus est particeps ». Au geste d’admirable humilité du Fils de Dieu répond le cri fier et misérable de Lucifer.

Le Greatest Reset est très certain et ontologiquement nécessaire : les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Le chrétien ne croit pas en deux divinités opposées, selon la vision manichéenne des adeptes du Nouvel Ordre Mondial et de la franc-maçonnerie. Il n’y a pas de ‘’dieu‘’ bon – Satan – qui apporte la lumière à l’humanité après des siècles d’obscurantisme et de superstition, et il n’y a pas de ‘’dieu‘’ mauvais – le Dieu biblique – qui sème cruellement la mort et la douleur sur l’humanité asservie. Telle est la doctrine ésotérique des sectes qui inspirent l’idéologie mondialiste, une doctrine hérétique et blasphématoire qui répugne à la raison avant même de répugner à la foi. Le chrétien sait que la toute-puissance de Dieu vaincra les méchants « avec le souffle de ses lèvres » (Is 11,4), et que l’action du diable est permise par le Seigneur pour punir les méchants et éprouver les bons. Nous n’avons donc aucune raison de craindre l’issue de cette bataille capitale, car Dieu ne ment pas et ne peut pas tromper.

Mais jusqu’au jour du triomphe de notre Seigneur sur Satan, combien de persécutions, combien de peines, combien de victimes tombent dans les rangs des bons ! Et combien de larmes sont versées par les parents sur le sort de leurs enfants, par les enfants pour leurs parents, par les vieux qui regardent leur mort prochaine comme une délivrance, par les jeunes qui affrontent avec angoisse l’avenir sombre et menaçant qui les attend ! Nous sommes dans cette phase, qui n’est plus une phase de transition, mais qui n’a pas encore atteint l’épilogue que nous espérons et croyons tous. Une phase où le règne de l’Antéchrist se met en place avec la coopération de toutes les institutions du monde : dirigeants, magistrats, forces de l’ordre, médecins, journalistes, ecclésiastiques. « Dixit insipiens in corde suo : Non est Deus. Corrupti sunt, et abominabiles facti sunt in studiis suis ; non est qui faciat bonum, non est usque ad unum » (Ps 14, 1). Chacun agit et se comporte non seulement comme si Dieu n’existait pas, mais plutôt en guerre ouverte contre le Christ et l’Église. Ils sont tous corrompus et font des choses abominables, il n’y a personne qui fasse le bien… Et pourtant, si avec le Psalmiste nous déplorons cette ruine qui nous assaille, cette méchanceté oppressante qui cherche à nous empêcher de faire le bien et veut nous contraindre au mal – y compris en nous soumettant, nous et nos enfants, au sérum génique -, il existe néanmoins de nombreuses âmes qui ne cèdent pas au chantage, qui combattent le bon combat, le « bonum certamen » (2 Tm 4, 7) dont l’Apôtre parle précisément en référence aux temps de la grande apostasie : « Car un jour viendra où les gens ne supporteront plus la saine doctrine, mais, pressés d’entendre quelque chose, ils s’entoureront de maîtres selon leurs propres désirs, refusant d’écouter la vérité et se tournant vers les fables. Mais veillez attentivement, supportez les difficultés, accomplissez votre travail d’annonce de l’Évangile, accomplissez votre ministère » (ibid., 3). Maîtres selon leurs propres désirs : des clercs et des prélats qui prêchent des hérésies et utilisent leur autorité pour inciter les fidèles à se vacciner ; des médecins et des experts qui nient la vraie science pour la gloire et le profit ; des politiciens et des dirigeants qui ne poursuivent pas le bonum commune mais obéissent à des pouvoirs supranationaux et à des potentats financiers ; des magistrats et des forces de police asservis au régime totalitaire ; des journalistes qui se prostituent sans vergogne en falsifiant la réalité, en censurant la vérité, en criminalisant les dissidents.

Nous ne pouvons certainement pas dire que nous n’avons pas été avertis : « Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura plus jamais. Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucune personne vivante ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. Si quelqu’un vous dit : « Voici que le Christ est ici » ou « Il est là », ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes, et ils feront de grands prodiges et des miracles, afin d’égarer, si possible, même les élus. Voici que je vous l’ai prédit » (Mt 24, 21-24). Combien de faux Christs et de faux prophètes autour de nous ! Combien de présages et de miracles, grâce aux tromperies des grands médias et aux mensonges qui sont devenus la norme ! Et combien d’élus sont trompés, combien de catholiques se sont laissés séduire par une imposture colossale, après des décennies de compromis et de capitulations, tous visant indistinctement à la poursuite de cette « grande tribulation », à l’instauration de l’Ordre Nouveau par le Great Reset et sous le prétexte d’une fausse pandémie !

Mais les présages de Satan ne durent pas, pas plus que l’immunité du vaccin par lequel on veut décimer la population mondiale, soumettant les survivants à une dictature infernale et inhumaine. Et les élus peuvent ouvrir les yeux, utiliser leur intelligence et les avertissements de l’Écriture Sainte pour reconnaître l’œuvre de l’Ennemi, le dénoncer, découvrir ses plans, révéler ses complices. Et avant cela, pour comprendre ce qui se passe, pour l’encadrer dans une clé surnaturelle et eschatologique, pour le combattre avec les armes les plus efficaces.

Notre devoir, en ce moment de l’histoire, est de combattre le « bonum certamen » afin d’acquérir devant Dieu les mérites qui peuvent le conduire à abréger le temps de la tribulation : « Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucun vivant ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Mt 24,22). L’issue du combat, comme je l’ai dit, est très certaine et inexorable ; mais la durée de la persécution dépend de nous, « à cause des élus ». Elle dépend de notre témoignage de Foi et de notre défense courageuse de la Vérité, qu’elle soit menacée par un Argentin qui accuse un Cardinal d’être un « négationniste » ou qui veut empêcher la célébration de la Messe catholique ; qu’elle soit mise en danger par des virologistes corrompus ou des politiciens asservis à l’élite mondialiste ; qu’elle soit réduite au silence par le journaliste du régime ou niée par l’intellectuel conservateur.

Chacun d’entre nous, aujourd’hui, a le privilège de pouvoir se tenir sous les bannières du Christ : « Pour le reste, puisez votre force dans le Seigneur et dans la puissance de son pouvoir. Revêtez-vous de l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux ruses du diable. Car notre combat n’est pas contre les créatures de chair et de sang, mais contre les principautés et les pouvoirs, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais qui habitent les régions célestes. Prenez donc l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et de pouvoir subsister après toutes vos épreuves. C’est pourquoi tenez bon, en vous ceignant les reins de la vérité, en vous revêtant de la cuirasse de la justice, et en ayant pour chaussures le zèle de l’Évangile de paix. Tenez toujours en main le bouclier de la foi, avec lequel vous pouvez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. Et priez sans cesse par toutes sortes de prières et de supplications dans l’Esprit, veillant à cette fin avec toute persévérance, et priant pour tous les saints, et aussi pour moi, afin que, lorsque j’ouvrirai la bouche, il me soit donné une parole franche pour faire connaître le mystère de l’Évangile, dont je suis l’ambassadeur dans les chaînes, et que je le proclame avec assurance, comme c’est mon devoir » (Ep 6, 10-20).

Saint Paul utilise une métaphore militaire qui me semble parfaitement adaptée au moment présent. Il nous exhorte au combat, nous avertissant qu’il ne s’agit pas d’un conflit humain, mais d’une bataille « contre les principautés et les pouvoirs, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais qui habitent les régions célestes » (ibid., 12). Ici, en effet, commence le Greatest Reset – la Plus Grande Réinitialisation. Elle commence lorsque chacun d’entre nous prend conscience qu’il n’est pas un spectateur silencieux ou un observateur désarmé du carnage qui se déroule, mais un soldat précieux dans une armée qui doit sa force à Celui qui la commande et à Celui qui la dirige : nous pouvons être de pauvres pécheurs et pleins de défauts, mais si nous ne répondons pas à notre vocation de chrétiens, de « soldats du Christ » comme nous l’avons été par l’onction de la Confirmation, si nous acceptons sans réagir la violence et l’oppression des faux bergers qui infestent la bergerie du Seigneur et des traîtres qui occupent les institutions publiques, nous nous soustrayons aussi à l’opportunité que la Providence nous accorde de participer à la victoire du Christ. Une victoire qui aura lieu de toute façon, et qui sera si éclatante et miraculeuse qu’elle mettra définitivement en déroute Satan et ses serviteurs ; mais – attention ! – il s’agira d’une victoire à laquelle les déserteurs et les embusqués n’auront aucune part, tandis qu’ils seront condamnés par ceux qui ont combattu et par Dieu lui-même, qui prononce sur eux une sentence terrible : « Je vous vomirai de ma bouche » (Ap 3, 16). Mais à ceux qui ont pris part à la bataille, se tenant fièrement aux côtés de leur Seigneur, il dit : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Ibid., 21).

Efforçons-nous donc d’abréger les jours de tribulation afin que la Plus Grande Réinitialisation se réalise bientôt, en mettant fin à la tyrannie de cette secte de possédés asservis au malin. Faisons-le en nous entraînant, en tant qu’athlètes de la foi, à l’exercice des vertus et à la croissance spirituelle, en nous conservant toujours dans la grâce de Dieu. Faisons-le en priant pour nos frères, pour nos supérieurs ecclésiastiques et civils, pour nos ennemis : que le Seigneur touche leur cœur et les amène à se repentir, en sorte qu’ils en viennent à dénoncer les pressions et les chantages dont ils ont fait l’objet et les noms des responsables. Faisons-le en disant la vérité, sans respect humain, sans céder et sans nous laisser intimider : je fais appel en particulier à ceux qui, à des postes de responsabilité, peuvent mettre en lumière le réseau de tromperies, de crimes et de conflits d’intérêts qui a rendu possible cette scandaleuse conspiration mondiale. Faisons-le – et je conclus- en restant fidèles à ce qui nous a été enseigné, à la Foi de nos Pères, à la civilisation qui a fait fleurir et s’épanouir notre patrie, au monde qu’ils voudraient effacer.

Si chacun de nous devient un tabernacle de la Très Sainte Trinité et le trône du Christ Roi, les sociétés dans lesquelles nous vivons – aussi bien la société civile que l’Eglise – ne pourront que se prosterner devant Notre Seigneur, car nous serons le levain qui fait croître la pâte (Ga 5,9), la lumière du monde (Mt 5,14) et le sel de la terre (Mt 5,13). Que ce soit le début du véritable Greatest Reset que nous invoquons auprès de la Divine Majesté, par l’intercession de notre Très Sainte Mère, Médiatrice de toutes les Grâces et Secours des Chrétiens. Ainsi soit-il.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

©Traduction de Francesca de Villasmundo, relue et approuvée par Mgr Viganò pour MPI

Source : https://www.medias-presse.info/guerre-sainte-la-royaute-du-christ-contre-le-great-reset-par-mgr-vigano/149269/
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Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 18:19

La MATRICE ANTÉCHRISTIQUE du NOUVEL ORDRE MONDIAL
et le SACRIFICE des INNOCENTS

RENOVATIO 21 INTERVIEWE
l'ARCHEVÊQUE Carlo Maria VIGANÒ

L'archevêque Carlo Maria Viganò a accordé cette interview exclusive au fondateur de Renovatio 21 Roberto Dal Bosco. Son Excellence a répondu aux questions avec sa générosité et sa précision habituelles. Comme nous le savons, il y a eu ces derniers jours une intensification des attaques publiques contre Monseigneur Viganò. Nous demandons à tous nos lecteurs de prier pour l'archevêque : il est une voix de raison très claire et fondamentale dans la tempête que nous traversons.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Mons-v10

R21 : Y a-t-il eu une époque où les questions dont parle Votre Excellence - comme, par exemple, l'avènement d'un Nouvel Ordre Mondial d'origine antichristique - étaient discutées entre les murs du Vatican ?

Mgr Viganò : Une société qui ne se protège pas de ceux qui la menacent est vouée à l'extinction, tout comme un corps qui ne se défend pas contre la maladie est atteint et meurt. C'est pourquoi l'Église catholique s'est toujours préoccupée tant d'éradiquer les menaces internes que de prévenir et de combattre les menaces externes. D'autre part, aucun bon dirigeant ne mettrait en danger ses citoyens en sachant qu'une puissance cachée prépare un coup d'État ou tente d'infiltrer des espions.

Le Nouvel Ordre Mondial est une menace très sérieuse pour l’État et l’Église, car tous deux sont ses ennemis à renverser, en vue de l'établissement d'une République Universelle et d'une Église de l'Humanité, toutes deux antichristiques : la République Universelle est la négation de la Royauté Sociale de Notre Seigneur et du pacte social lui-même ; l’Église de l'Humanité est la négation de la nécessité de la Rédemption et de l'unicité de la vraie Religion.

Depuis plus de trois siècles, la franc-maçonnerie mène la bataille contre l'État et contre l'Église, et tant que les pouvoirs civil et ecclésiastique ont été fidèles à leur tâche - à savoir, assurer la paix, l'ordre et la prospérité aux citoyens, l'un, et l'unité dans la Foi et le salut éternel aux âmes - ils ont pris toutes les mesures pour empêcher la secte d'atteindre ses objectifs. Mais au cours de ces trois siècles, la plupart des États ont capitulé et accepté les principes maçonniques dans leurs constitutions, tandis que l'Église catholique a résisté jusqu'en 1962, date à laquelle ces principes jusqu'alors condamnés ont également été institutionnalisés par ses pasteurs. Il est impossible de ne pas voir dans cette reddition inconditionnelle à l'ennemi une véritable trahison, de la part des autorités tant civiles qu'ecclésiastiques. L'œcuménisme et la collégialité sont la preuve de ce cancer dans le corps ecclésial, qui avec Bergoglio a atteint sa métastase avec l'écologisme panthéiste et la voie synodale, qui prélude à cette "église de l'Humanité" indiquée dans les Constitutions de la franc-maçonnerie au moins depuis 1864[1].

R21 : Existe-t-il une réalité ecclésiale qui porte encore cette vision ?

Mgr Viganò : Un pusillus grex se bat pour défendre la Citadelle contre les assauts internes et externes : son petit nombre, aux yeux de Dieu, montre sans équivoque que la victoire n'est possible qu'avec la puissante intervention du Seigneur.

Ceux qui, de bonne foi, ont cru que la franc-maçonnerie ne représentait pas une menace pour la société et un ennemi juré de l'Église peuvent maintenant comprendre qu'ils ont été trompés. Mais cette prise de conscience, bien que tardive, doit se traduire immédiatement par des actions concrètes : les pasteurs doivent avertir leurs ouailles, dénoncer les projets de la secte, effectuer un travail de formation et exercer leur rôle de défenseur de l'Église. C'est pourquoi je salue les propos du président de la Conférence épiscopale américaine, Mgr Gomez, concernant " l'élite mondialiste anti-chrétienne "[2]. J'espère qu'il les répétera lors de la session plénière de la Conférence épiscopale américaine, qui se réunit actuellement à Baltimore : les paroles doivent être suivies d'actes, car reconnaître que le troupeau est menacé par les loups sans fermer le bercail et chasser les bêtes féroces serait encore plus grave.

À l'inverse, ceux qui, de mauvaise foi, minimisent la menace de la franc-maçonnerie et encouragent même la collaboration avec ses idéaux révolutionnaires se révèlent être des ennemis de l'Église et des complices de l'élite mondialiste. Et ici, il ne s'agit pas seulement de non-belligérance avec une puissance ennemie, mais d'une véritable désertion de la Hiérarchie, qui a atteint la complicité et la trahison la plus abjecte de Dieu et des fidèles. Voir Bergoglio recevoir les représentants du Conseil pour le capitalisme inclusif au Vatican et être désigné comme le "guide moral" des familles de la haute finance appartenant à la coupole maçonnique donne la mesure d'une apostasie qui part du sommet de l’Église, devant laquelle les bons fidèles restent scandalisés.

R21 : Le plus grand chagrin des chrétiens aujourd'hui est qu'ils doivent mener une bataille non pas avec les institutions ecclésiastiques, ni même sans elles : il semblerait que la bataille doive être menée "contre", car le catholicisme institutionnel montre qu'il est devenu un véritable gros moteur de l'oppression sociale et biologique en cours. Comment les chrétiens peuvent-ils penser à un changement spirituel sans avoir les évêques de leur côté ?

Mgr Viganò : Un troupeau sans berger est facilement dispersé, surtout s'il est assiégé par les loups. La Providence permet aux catholiques de traverser une période de crise dans l'Église, abandonnés par leurs évêques, voire persécutés dans de nombreux cas. Les cas de prêtres renvoyés de l'état clérical parce qu'ils ne se soumettent pas aux diktats de Santa Marta sont de plus en plus nombreux. Mais l'absence d'autorité - ou plutôt sa trahison pure et simple et son asservissement à l'ennemi - ne peut pas être définitive, car une société ne peut pas se tenir sans une autorité pour la gouverner ; une autorité qui n'est pas le fruit du consentement des gouvernés, mais l'expression par procuration de l'autorité de Jésus-Christ, la Tête du Corps mystique.

Le changement décisif pour la restauration de l'Église doit donc nécessairement partir du sommet, du Pontife romain et des évêques, et jusqu'à ce que cela se produise, les fidèles ne peuvent que prier, faire pénitence et opposer une résistance ferme aux abus de ceux qui exercent le pouvoir dans un but opposé à celui pour lequel il a été institué par Dieu. Et pour que les initiatives de la partie corrompue de l'institution ne soient pas soutenues, les fidèles doivent la priver de toute forme de financement, en reversant leurs offrandes à la partie saine de l'Église, afin de garantir l'aide aux familles, aux prêtres et aux communautés religieuses persécutés.

R21 : Il y a quelques semaines, un garde suisse licencié pour ne pas avoir subi le sérum ARNm nous a dit qu'il pensait que les exigences strictes en matière de vaccination imposées au Vatican étaient peut-être dues au fait que l'on voulait faire de ce petit État un exemple mondial - comme Israël, pourrait-on dire. Nous nous demandons : un exemple devant qui ? Qui est le spectateur ultime qui veut se satisfaire en se faisant un "exemple" du totalitarisme vaccinal ?

Mgr Viganò : Mais c'est clair : ceux à qui Bergoglio veut plaire et à qui il ne manque pas de donner un témoignage public de soumission obéissante sont ceux qui, depuis les fameux emails de John Podesta, prévoient d'évincer Benoît XVI de la papauté, de lancer un " printemps de l'Église " et d'élire une marionnette pour mener à bien cette révolution ; ni plus ni moins que ce que nous avons vu se produire aux États-Unis avec la colossale fraude électorale contre le président Trump qui a porté Joe Biden à la Maison Blanche.

L'asservissement de Bergoglio à l'idéologie mondialiste est si scandaleux qu'il est compris même par les fidèles ordinaires qui, en vertu du Sensus Fidei, saisissent la nature subversive de ce "pontificat" et se réfugient dans l'idée que Benoît XVI est le vrai pape. Il est certain que le locataire de Santa Marta est aujourd'hui un candidat à la présidence de la religion mondiale, comme le souhaite la franc-maçonnerie et comme le prévoit le Nouvel Ordre ; ou du moins comme celui qui a introduit dans le Sacré Collège le futur pape qui occupera cette fonction.

R21 : En 2009, dans son encyclique Caritas in Veritate, Benoît XVI tonnait contre les embryons sacrifiés à la science : "si les embryons humains sont sacrifiés à la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d'écologie humaine". Comment est-il possible qu'une poignée d'années plus tard, nous ayons une Église qui renverse complètement ces concepts, au point d'écarter ceux qui rejettent les vaccins créés précisément par le sacrifice d'êtres humains ?

Mgr Viganò : L'Église n'a pas changé de doctrine, et elle ne pourrait pas le faire. Nous assistons à l'achèvement d'un processus long de plusieurs décennies, auquel - il est regrettable de le dire - même Benoît XVI n'était pas étranger. Le "concept d'écologie humaine", ne serait-ce que par la manière dont il est exprimé, trahit un langage profane qui n'a pas la puissance et l'efficacité d'une vision totalement surnaturelle. Les embryons humains ne doivent pas être sacrifiés parce qu'ils sont des créatures voulues et aimées de Dieu, auxquelles il a daigné donner la vie pour qu'elles puissent lui rendre gloire et, renaissant au baptême, participer à sa vision béatifique au ciel.

La mise à l'écart, depuis le Concile, du langage sans équivoque catholique du Magistère a conduit à un affaiblissement de l'enseignement de l'Église, ce qui a conduit inexorablement à la dérive doctrinale et morale actuelle.


Il existe également chez les pasteurs une sorte de sentiment d'inadéquation face à la science, comme s'ils craignaient de ne pas pouvoir donner des réponses valables et faisant autorité dans un domaine qu'ils considèrent à tort comme étranger. Mais si nous pensons que Dieu est l'auteur à la fois de la foi et de "toutes les choses visibles et invisibles", comme nous le disons dans le Credo, nous ne pouvons pas comprendre leur crainte, qui présuppose une opposition qui n'a aucun sens ontologique. Il est significatif qu'une telle intrépidité soit appliquée pour défendre la vie, alors qu'elle disparaît totalement lorsqu'il s'agit de propager les théories les plus absconses et antiscientifiques sur le changement climatique : Dans ce cas, curieusement, la Hiérarchie fournit la base doctrinale de l'écologisme néo-malthusien et des pleurnicheries écologistes puériles et enfantines de Greta Thunberg, aujourd'hui âgée de 19 ans, devant laquelle les "puissants" qui la nourrissent "tremblent" ; et Bergoglio va jusqu'à parler du "cri de la Terre Mère", en vénérant l'idole de Pachamama.

R21 : Si Ratzinger était toujours sur le trône, pensez-vous que nous aurions vu les choses que nous avons vécues au cours de ces deux années de pandémie ?

Mgr Viganò : Benoît XVI ne se serait pas rendu complice de ce crime contre Dieu, contre l'Église et contre l'humanité. Je pense qu'il ne se serait pas prêté au rôle de figure de proue de la farce grotesque de la pandémie ; nous n'aurions certainement pas eu en lui, comme ce fut le cas avec Bergoglio, un partisan du récit de la pandémie et un vendeur de vaccins.

R21 : Les mouvements pro-vie, plus ou moins liés aux diocèses et aux conférences épiscopales, ont toujours ignoré des questions telles que l'utilisation de fœtus et d'embryons dans la science, les produits pharmaceutiques et les cosmétiques - sans parler de la reproduction artificielle, hétérologue ou non, qui peut tuer des dizaines d'embryons par bébé-éprouvette, au point que l'on massacre plus d'êtres humains par FIV que par la loi 194. Comment ce silence a-t-il été possible ?

Mgr Viganò : Depuis les années 1960, les pasteurs ont accepté passivement l'infériorité morale de la religion révélée face à la modernité, au progrès, au scientisme et aux exigences du monde sécularisé et anti-chrétien. Comme cela s'est produit en politique, où la droite, déjà imprégnée des principes du libéralisme et du Risorgimento, s'est laissée imposer par l'héritage moral du fascisme et du nazisme, sans que la même chose se produise à gauche avec le communisme.

Mais ce sentiment d'infériorité - que les ennemis du Christ ont toujours essayé d'inculquer aux catholiques en les dépeignant comme rétrogrades et antimodernes - a été accepté par les évêques et, par conséquent, par le clergé et les laïcs, non seulement parce qu'ils n'ont pas suivi l'évolution de la recherche médicale, mais parce que, depuis Vatican II, ils ont perdu la dimension surnaturelle de leur rôle et - ce qui est encore plus grave - la vie intérieure et la prière assidue qui seules nourrissent la foi et le ministère. Le "dialogue" avec le monde n'a pas converti au Christ ceux qui en étaient éloignés, mais a plutôt éloigné de lui ceux qui en étaient proches, les envoyant dans une société sécularisée de plus en plus anti-catholique et anti-Christ. Le dialogue avec le monde est devenu un désir de parler sa langue, d'accepter sa mentalité, de nier notre condition "exsules filii Evae in hac lacrimarum valle".

Nous avons des évêques et des prêtres qui ne prient plus, surtout s'ils sont seuls devant le Tabernacle, et qui se considèrent comme des chefs d'entreprise ou des responsables d'une institution.
Nous avons des évêques qui ne récitent pas le bréviaire, qui ne célèbrent pas la messe quotidienne, qui ne font plus de méditation ou d'examen de conscience. Et en perdant l'esprit de la prière, le nécessaire recueillement intérieur, ils acquièrent l'esprit du monde et la dissipation qui en découle nécessairement. Leur parler de fœtus utilisés pour des cosmétiques ou de prétendus vaccins ne les scandalise pas, car ils se considèrent comme tolérés, et le but de leur vie n'est pas de convertir des âmes au Christ, mais de se rendre aussi camouflés que possible et surtout "dans l'air du temps". Cela se traduit par une poursuite maladroite du monde, en voulant aller avec lui, en adulant son esprit, en taisant ses déviations et ses fautes : le contraire de ce que doivent faire ceux qui sont constitués par Notre Seigneur en bergers et en guides, et non en poursuivants insensés.

Et si l'on suit le monde, si l'on se considère inadapté à ses exigences et à ses prétentions, si l'on ne croit pas que c'est le monde qui doit s'agenouiller devant la Majesté du Christ mais l'Église qui doit se prosterner devant ses maximes, comment peut-on espérer que la Hiérarchie ose aller à son encontre dans ce qui constitue le plus son essence satanique, à savoir le sacrifice et la corruption des innocents ?

R21 : Les mouvements pro-vie officiels ont ignoré des questions encore plus pressantes, comme la prédation d'organes à cœur battant, qui se déroule peut-être en ce moment même dans les hôpitaux italiens. Pouvons-nous donc dire que les batailles autour de l'avortement n'ont finalement été que des armes de distraction massive pour les catholiques, tandis qu'une Nécroculture bien plus répandue (dont l'avortement n'est qu'une fraction) était installée dans le système ?

Mgr Viganò : La légitimation de l'avortement est un passage obligé, après le divorce, pour la destruction de la société chrétienne : la haine de la famille par la franc-maçonnerie va de pair avec sa haine de Dieu et de l'Église. Une fois que le principe sacré de l'inviolabilité de la vie a été touché, rien n'empêche que les fœtus avortés ou les personnes tuées par euthanasie soient utilisés pour la prédation d'organes, pour être vendus à l'industrie pharmaceutique, pour la production de vaccins ou de cosmétiques, pour fertiliser les champs.

Mais si les médecins catholiques ont dénoncé ces horreurs, force est de constater que la Hiérarchie a une fois de plus démontré sa lâcheté face à des questions qui, dans l'esprit sécularisé, sont considérées comme marginales et négligeables, ou sont hâtivement rejetées comme des théories du complot.

Si l'avortement n'avait pas été légalisé, l'utilisation de fœtus avortés n'aurait pas été possible, et la prédation d'organes pour l'industrie des transplantations ou pour la recherche aurait également pu être freinée. Mais qui a laissé la liberté de conscience aux catholiques engagés en politique, sinon l'idéologie de Vatican II et le dialogue avec le monde tant souhaité par Paul VI ?

Celui qui ne s'oppose pas à la monstruosité infernale de ces aberrations montre non seulement qu'il n'a pas la foi, mais qu'il manque de charité : car la charité est la vertu qui nous porte à aimer Dieu tel qu'il est, et le prochain par amour pour lui.

Si l'on n'aime pas Dieu, si on ne l'aime pas dans son essence divine et dans ses perfections, si l'on croit bêtement que l'on peut taire sa Parole pour ne pas offenser ceux qui sont loin de lui, alors même l'amour du prochain est perdu, et avec lui le respect de la vie naturelle et même avant cela de la vie surnaturelle.
 
R21 : Et l'euthanasie ? Comment est-il possible que l'Italie soit sur le point de voter une loi qui rendrait légal le fait de tuer une personne consentante (ce qui n'a même plus rien à voir avec la "mort douce") sans qu'il y ait une opposition catholique articulée ?

Mgr Viganò : C'est toujours le même problème : ceux qui servent le monde ne peuvent pas servir Dieu en même temps, et ceux qui veulent plaire à Dieu ne peuvent pas plaire au monde.

Le silence coupable de la Hiérarchie face à la légalisation du suicide prouve sa totale inadéquation au rôle qu'elle joue, la complicité impassible de ceux qui se taisent parce qu'on les fait chanter, la courtisanerie lâche de ceux qui espèrent tirer quelque avantage de la trahison.

R21 : La guerre lancée par Bergoglio contre les Messes en ancien rite a-t-elle quelque chose à voir avec ce gigantesque plan de mort ?

Mgr Viganò : La guerre de Bergoglio contre la Messe catholique est la conséquence nécessaire d'une action qui est cohérente avec toute l'approche de son "pontificat". La Messe de Saint Pie V exprime la Foi de l’Église du Christ, sans équivoque, sans clin d’œil, sans censure. C'est le chant de l'épouse amoureuse de l'Époux divin, qui ne connaît ni mensonges ni compromis. La liturgie réformée, en revanche, exprime une autre foi, elle est la voix d'une autre religion, d'une autre ecclésiologie, de quelque chose d'humain qui veut être sacré et profane à la fois, comme une femme égarée qui veut s'accrocher à son époux mais fait un clin d'œil complice à son amant. C'est pourquoi une âme authentiquement catholique ne peut manquer de reconnaître la supériorité manifeste de la liturgie tridentine sur sa version conciliaire équivoque.

Mais au-delà, chez ceux qui connaissent vraiment la valeur infinie du Saint Sacrifice de la Messe et sa "dangerosité" pour le plan infernal en cours d'exécution, il est indéniable qu'il y a la terreur de le voir se répandre à nouveau parmi les fidèles, car le bien spirituel qu'il apporte à l'Église est un puissant exorcisme contre ses ennemis. Satan déteste la Messe traditionnelle, tout comme il déteste la Confession du pécheur, la Communion reçue avec la bonne disposition, la prière du Rosaire, l'eau bénite, la sonnerie des cloches, et les Sacramentaux en général. Ce n'est pas un hasard si la pandémie a fait disparaître les bénitiers des églises, décimé la fréquentation des sacrements et laissé tant d'âmes mourir sans l'aide d'un prêtre.

Nous en sommes toujours au même point : seuls ceux qui ne croient pas peuvent permettre qu'un moment de crise prive les fidèles de l'aide spirituelle indispensable pour l'affronter ; seuls ceux qui sont du côté de l'Ennemi peuvent délibérément les en empêcher ; et ceux qui sont avec le Seigneur savent bien combien dans un monde gouverné par Satan il est nécessaire d'apporter la puissance de Dieu, la Grâce véhiculée par la Messe et les Sacrements, l'intercession de la Sainte Vierge et de tous les Saints. De toute évidence, lorsqu'on préfère parler de "respect de la maison commune" et de changement climatique plutôt que de crier sur tous les toits que le seul salut vient de Notre Seigneur Jésus-Christ, on a déjà fait un choix de terrain.

R21 : Le 5 novembre, The Post International a publié un dossier intitulé God's No-Vaxes, de Giulia Cerino et Laura Maragnani, dans lequel une version partisane du mouvement catholique traditionaliste et des prélats qui le soutiennent est donnée : inutile de préciser que Votre Excellence est particulièrement visée. Comment voyez-vous cette attaque croissante contre ceux qui expriment leur désaccord avec le discours sur la pandémie et les vaccins ?

Mgr Viganò : Ce qui ressort de certains articles et émissions de télévision, c'est le factice éhonté, la haine idéologique des courtisans de la presse envers les hôtes publics du système.

La ridiculisation initiale de l'adversaire, sa criminalisation font partie de la technique éprouvée de toute dictature, en particulier de la dictature communiste, qui se termine généralement par l'élimination sociale, politique et même physique de l'adversaire. En dehors des faussetés qui me touchent personnellement, je suis désolé de voir Card. Burke, Mgr Schneider et Mgr Williamson, de bons prêtres contraints de rejoindre les catacombes à cause de la paresse ou de la lâcheté de leurs pasteurs, des intellectuels et des groupes de fidèles. Les seuls "bons" qui méritent les louanges du TPI sont le "pape François" et un "professeur" : il me semble que ce fait indiscutable dissipe tout doute sur la complicité de ces deux personnes par rapport au système.

Mais ces basses attaques, ces fausses accusations sans contradiction, n'ont jamais fait défaut à ceux qui font le bien, car la persécution fait partie de notre vie quotidienne de catholiques dans un monde impie et antichrétien. L'opération de délégitimation menée par l'État profond contre ceux qui expriment leur désaccord avec le système est parfaitement en phase avec la délégitimation que l'Église profonde mène contre les catholiques réfractaires.

Il est choquant que beaucoup acceptent des procès sommaires pour quelque chose qui est un droit inaliénable. Considérer comme un crime la décision légitime de ne pas se soumettre à l'inoculation du sérum génétique expérimental est une violation grave de la part de ceux qui n'acceptent aucune confrontation, et encore moins la dissidence, car ils savent très bien que les arguments scientifiques, juridiques et de bon sens montrent toute l'incohérence et l'illogisme de leurs positions. Par conséquent, dans l'impossibilité d'argumenter, il faut faire appel à la "foi en la science", à la superstition, discréditant les lauréats du prix Nobel et les vrais scientifiques.

11 novembre 2021
St Martin, Évêque et Confesseur

R21 : Merci, Votre Excellence, d'avoir répondu à nos questions. Le groupe Renovatio 21 et nos lecteurs prient pour vous.

NOTES :

1) «Art. 7. Le but final de son œuvre est de rassembler tous les hommes libres en une grande famille, qui peut et doit succéder progressivement à toutes les sectes fondées sur la foi aveugle et l'autorité théocratique, à tous les cultes superstitieux, intolérants et mutuellement hostiles, afin de construire la seule et unique véritable église de l'Humanité.». Cfr. La Civiltà Cattolica, Anno XXXV, vol VII, 1884, pag. 42.

Sources : 
https://www.renovatio21.com/nuovo-ordine-mondiale-matrice-anticristica-sacrificio-dellinnocente-renovatio-21-intervista-larcivescovo-carlo-maria-vigano/
& Stilum Curiae
&
https://gloria.tv/post/uVgKFJaJGnMC2wvGGcHntDMdt

Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 21:21

MESSAGE de Mgr VIGANÒ
pour la MANIFESTATION contre les MESURES PANDÉMIQUES
dans la CONF
ÉDÉRATION HELVÉTIQUE
Bern, le 12 novembre 2021


Chers amis,

Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset[1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030[2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.[3]

Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.

Mais laissez-moi vous poser quelques questions.

Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État/Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État/Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?

Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?

Êtes-vous descendus dans la rue parce que vous êtes agacés de devoir scanner votre QR-code pour entrer au bureau ou à l’usine et que, de toute façon, vous vous êtes inoculé le sérum génique expérimental, ou êtes-vous bien conscients de l’inefficacité de ces soi-disant vaccins, du risque d’effets indésirables même très graves à court et à long terme, et de l’absence de responsabilité des entreprises pharmaceutiques qui vous utilisent comme cobayes et qui, si vous tombez malade ou mourez, n’auront  pas à payer de dommages ni à répondre devant un quelconque tribunal ?

Et enfin : avez-vous décidé de protester parce que la liberté de ne pas être soumis à des contrôles sanitaires que vous invoquez est la même liberté au nom de laquelle vous considérez comme juste le droit de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, les personnes âgées et les malades sur leur lit d’hôpital ? La même liberté qui légitimerait les unions homosexuelles et la théorie du genre ? Est-ce là la liberté à laquelle vous faites appel ? La liberté d’offenser la Loi du Seigneur, de blasphémer Son Nom, de violer la loi naturelle qu’Il a inscrite dans le cœur de chaque homme ?

Parce que si tout ce que vous voulez, c’est être libre de faire ce que vous voulez, votre manifestation n’a aucun sens : ce sont précisément ceux qui vous parlent d’égalité des sexes, de droit à la « santé reproductive », d’euthanasie, de maternité de substitution et de liberté sexuelle qui vous tiennent tous désormais sous leur emprise, décidant de ce qui est bon pour vous au nom de « votre bien », de la santé publique ou de la protection de la planète. Ce sont eux qui combineront bientôt votre laissez-passer vert avec votre carte d’identité numérique, votre compte bancaire, votre statut fiscal, salarial, de sécurité sociale et de santé, et qui, ce faisant – pour « votre bien » – pourront décider si vous pouvez travailler, voyager, aller au restaurant, acheter un steak ou des insectes.

Cette liberté vous a fait croire que vous êtes « libre », tandis que ceux qui veulent que vous soyez des serviteurs obéissants vous laissent courir avec la laisse, vous donnant l’illusion de pouvoir faire ce que vous voulez, d’avoir le « droit » d’avorter, de vivre à l’encontre des préceptes de la morale naturelle et chrétienne, de pouvoir vous comporter comme si Dieu n’existait pas, comme si vous n’auriez jamais à comparaître devant Lui au jour du jugement.

Mais cela n’est pas la liberté : c’est la licence, c’est le libertinage. La liberté de damner vos âmes, pas la liberté de vivre honnêtement et de mériter le paradis. La vraie liberté, en revanche, est la faculté d’agir dans les limites du Bien, et c’est la liberté à laquelle vous devez aspirer, c’est la liberté que vous devez revendiquer avec courage et fierté, c’est la liberté qui « vous rendra libres » (Jn 8,32).

La liberté de choisir de ne pas se laisser tromper par les promesses de ceux qui prévoient un avenir meilleur, écodurable, inclusif, tolérant, résilient et gender fluid, tout en vous obligeant à n’acheter que les produits qu’ils ont mis à disposition sur Internet, à commander votre déjeuner et votre dîner par livraison (delivery), à vous faire soigner par télémédecine, à suivre des cours à distance, à ne pas aller au bureau grâce au smart working. 

Je parle de la liberté de dire non à ceux qui, tout en vous promettant des progrès dans le monde du travail et en vous montrant avec enthousiasme le temps libre dont vous pourrez profiter avec des horaires réduits, réduisent votre salaire, suppriment la protection syndicale, vous privent des moyens de subsistance pour faire vivre une famille, vous obligent à vivre dans des appartements toujours plus petits, toujours plus anonymes, toujours plus dans les banlieues. De dire non à ceux qui vous privent d’abord de l’autonomie d’un travail en créant du chômage et en éliminant les spécialisations professionnelles, et qui vous offrent ensuite le revenu de citoyenneté avec lequel vous rendre esclave, soumis au chantage d’un État qui décide des conditions dans lesquelles vous pouvez travailler.

La liberté que vous devez revendiquer, c’est de ne pas accepter passivement le récit médiatique, la fraude colossale de toute une catégorie asservie à l’élite, engagée dans la diffusion du mensonge et de la censure de la vérité, payée pour plaire au pouvoir et réprimer la dissidence ; la liberté d’exiger des journalistes qu’ils retrouvent la dignité de l’éthique professionnelle, de la déontologie, et non l’infamie de la servitude courtisane à des maîtres jamais rassasiés de pouvoir.

La liberté de parole que vous devez tous invoquer, et en particulier ceux d’entre vous qui ont des rôles de responsabilité ou qui exercent des professions liées à l’urgence actuelle – médecins, paramédicaux, forces de l’ordre, magistrats, politiciens – est la liberté de révéler la corruption, les conflits d’intérêts, la connivence, le silence et la complicité d’un système fondé sur la tromperie, la fraude, le terrorisme psychologique et la manipulation de la réalité. La liberté de refuser de consentir à un crime contre l’humanité exécuté avec une détermination impitoyable.

Nous pouvons nous demander si, avec la victoire de ce référendum le 28 novembre, quelque chose va changer. La Constitution suisse favorise la participation active des citoyens et donnera un signal fort au Conseil fédéral pour qu’il renonce à ses intentions. Mais ne pensez pas que votre combat pour les droits fondamentaux s’arrête là : l’attaque est mondiale et chacun doit être conscient de la menace qui pèse sur nous tous.

Il ne s’agit pas d’une bataille dans laquelle nous pouvons vaincre l’ennemi commun avec la seule force humaine : il s’agit d’une bataille historique dans laquelle les destinées de l’humanité dans son ensemble sont en jeu, ainsi que celles de chacun de nous individuellement, dans le temps et dans l’éternité. Nos vies mêmes, notre identité, notre individualité sont en jeu. Et surtout : les partisans du Great Reset sont intrinsèquement anti-chrétiens et anti-christiques, car ce « Nouvel Ordre » n’est que le chaos infernal.

Vous avez la possibilité de décider. Non pas tant si le laissez-passer vert est illégitime, mais si vous voulez renier définitivement ce qui reste de votre liberté, en laissant que vous soit imposé le cauchemar dystopique d’une tyrannie aujourd’hui sanitaire, demain écologique ou transhumaine. Et que Dieu assiste et protège les Siens.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque
12 novembre 2021

(©Traduction de Francesca de Villasmundo relue et corrigée par l’auteur pour MPI)

Notes de bas de page :
[1] Voir le site du Forum économique mondial : https://www.weforum.org/great-reset/

Source :
https://www.medias-presse.info/12-novembre-2021-message-de-mgr-vigano-pour-la-manifestation-contre-les-mesures-pandemiques-dans-la-confederation-helvetique/148960/
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Message par Gilbert Chevalier Ven 26 Nov - 22:40

Mgr Carlo Maria VIGANÒ
APPELLE à une ALLIANCE ANTI-MONDIALISTE INTERNATIONALE
pour LIBÉRER l’HUMANITÉ du RÉGIME TOTALITAIRE.

Depuis deux ans nous assistons à un coup d’État mondial, au cours duquel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, du pouvoir judiciaire, des hommes politiques et des chefs religieux. Tout le monde, sans distinction, est asservi à ces nouveaux maîtres qui assurent le pouvoir, l’argent et la position sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, que l’on nous présentait hier encore comme inviolables, sont foulés aux pieds au nom de l’urgence : aujourd’hui une urgence sanitaire, demain une urgence écologique, après-demain une urgence informatique.

Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation du droit, de la justice et de la finalité pour laquelle ils existent. Et c’est un coup d’État mondial car cette attaque criminelle contre les citoyens s’étend au monde entier, à quelques exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis sont chacun d’entre nous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris l’ampleur de ce qui se passe. C’est une guerre menée non pas avec des armes, mais avec des lois illégitimes, des politiques économiques désastreuses et des restrictions intolérables des droits naturels.

Des organismes supranationaux, financés en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans le gouvernement des différentes nations et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour l’argent, bien sûr, mais encore plus pour centraliser le pouvoir, afin d’établir une dictature planétaire. Il s’agit du Great Reset, la Grande Réinitialisation du Forum Économique Mondial et de l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel une République Universelle asservit tout le monde et une Religion de l’Humanité efface la Foi au Christ.

Face à ce coup d’État mondial, une Alliance Antimondialiste internationale doit être formée, rassemblant tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne sont pas prêts à effacer leur identité, leur individualité, leur foi religieuse. Si l’attaque est globale, la défense doit également être globale.

J’appelle les gouvernants, les responsables politiques et religieux, les intellectuels et tous les hommes de bonne volonté à se réunir au sein d’une Alliance pour lancer un manifeste anti-mondialiste, réfutant point par point les erreurs et les déviations de la dystopie du Nouvel Ordre Mondial et proposant des alternatives concrètes pour un programme politique inspiré par le bien commun, les principes moraux du christianisme, les valeurs de la tradition, la protection de la vie et de la famille naturelle, la protection des entreprises et du travail, la promotion de l’éducation et de la recherche, et le respect de la création.

Cette Alliance Antimondialiste devra rassembler les nations qui souhaitent échapper au joug infernal de la tyrannie et affirmer leur souveraineté, en concluant des accords de collaboration mutuelle avec les États et les peuples qui partagent ses principes et son aspiration commune à la liberté, à la justice et au bien. Elle devra dénoncer les crimes des élites, en désigner les responsables, les dénoncer aux tribunaux internationaux, limiter leur pouvoir excessif et leurs influences néfastes ; elle devra empêcher l’action des lobbies, en luttant d’abord contre la corruption des fonctionnaires de l’État et du monde de l’information, et en gelant les capitaux utilisés pour déstabiliser l’ordre social.

Dans les pays où les gouvernements sont soumis à l’élite, des mouvements de résistance populaire et des comités de libération nationale peuvent être créés, avec des représentants de tous les secteurs de la société proposant une réforme radicale de la politique, inspirée par le bien commun et fermement opposée au projet néo-malthusien de l’agenda mondialiste.

J’invite tous ceux qui veulent défendre la société chrétienne traditionnelle à se réunir dans un forum international, qui se tiendra le plus tôt possible, dans lequel les représentants des différentes nations se rencontreront pour présenter une proposition sérieuse, concrète et claire. Mon appel s’adresse aux dirigeants politiques et aux gouvernants qui ont à cœur le bien de leurs citoyens, laissant derrière eux les vieux schémas de parti et la logique imposée par un système asservi au pouvoir et à l’argent. J’appelle les nations chrétiennes, d’Est en Ouest, en invitant les chefs d’Etat et les forces vives des institutions, de l’économie, du travail, des universités, de la santé et de l’information à se joindre à un projet commun, en bouleversant les schémas et en mettant de côté les hostilités voulues par les ennemis de l’humanité au nom du « diviser pour régner ». Nous n’acceptons pas les règles de l’adversaire, car elles sont faites précisément pour nous empêcher de réagir et d’organiser une opposition efficace et incisive.

J’appelle les nations et les citoyens à s’allier sous la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ, le seul Roi et Sauveur, le Prince de la Paix. In hoc signo vinces.

Fondons cette Alliance Antimondialiste, donnons-lui un programme simple et clair, et libérons l’humanité d’un régime totalitaire qui combine les horreurs des pires dictatures de tous les temps. Si nous tardons encore, si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, si nous ne réagissons pas en nous organisant en une résistance ferme et courageuse, ce régime infernal qui s’installe partout ne pourra pas être arrêté.

Et que Dieu tout-puissant nous assiste et nous protège.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque Ex Nonce Apostolique des Etats-Unis d’Amérique

 
16 Novembre 2021

Traduction de ©Francesca de Villasmundo relue et approuvée par Mgr Viganò

Source (avec vidéo en anglais et en italien) :
https://www.medias-presse.info/mgr-carlo-maria-vigano-appelle-a-une-alliance-anti-mondialiste-internationale-pour-liberer-lhumanite-du-regime-totalitaire/150162/
& Autre vidéo traduite en français
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 27 Nov - 11:07

MÉDITATION pour le TEMPS de l’AVENT,
par Mgr Carlo Maria VIGANÒ
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 L_atte10VENI, UT FACIAS SALUTEM IN TERRIS, IN CŒLO GAUDIUM.
« Venez et apportez le salut sur la terre, la joie dans le ciel. »


« Quaere, inquit, servum tuum, quoniam mandata tua non sum oblitus. » 
Veni ergo, Domine Jesu, quaere servum tuum, quaere lassam ovem tuam ; veni, pastor, quaere sicut oves Joseph. Erravit ovis tua, dum tu moraris, dum tu versaris in montibus. Dimitte nonaginta novem oves tuas, et veni unam ovem quaerere quae erravit. Veni sine canibus, veni sine malis operariis, veni sine mercenario, qui per januam introire non noverit. Veni sine adjutore, sine nuntio, jam dudum te expecto venturum ; scio enim venturum, quoniam mandata tua non sum oblitus. Veni non cum virga, sed cum caritate spirituque mansuetudinis.[1]

La période de l’Avent est d’institution ancienne et nous la trouvons mentionnée vers le Ve siècle, comme un temps de l’année liturgique destiné à la préparation de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ secundum carnem. En effet, l’Avent marque le début de l’Année liturgique, ce qui nous permet de saisir cette occasion pour suivre la voix de l’Église avec des intentions saintes.

La discipline de pénitence et de jeûne pendant le Carême en préparation de Pâques est certainement d’origine apostolique, tandis que celle in expectatione Domini est plus tardive et inspirée de la première, mais moins rigide et passée au fil des siècles à l’abstinence seulement certains jours de la semaine. « Il est vrai que saint Pierre Damien, au XIe siècle, suppose encore que le jeûne de l’Avent était de quarante jours, et que saint Louis, deux siècles plus tard, continua à l’observer dans cette mesure ; mais peut-être ce saint roi le pratiquait-il ainsi par un transport de dévotion particulière »[2]. Le relâchement des générations modernes a incité la sagesse maternelle de l’Église à atténuer les rigueurs du passé, sans pour autant empêcher qu’elles soient pratiquées volontairement ; mais peut-être la situation actuelle nous conduit-elle à considérer comme appropriées, précisément parce qu’elles ne sont pas imposées, les privations pratiquées par nos ancêtres en obéissance à un précepte ecclésiastique.

La liturgie de l’Avent doit beaucoup à l’œuvre de saint Grégoire le Grand, non seulement pour les textes de l’Office et de la Messe, mais aussi pour les compositions de plain-chant elles-mêmes. L’ancien trope Sanctissimus namque, qui introduit l’introït Ad te levavi du Premier Dimanche de l’Avent, rappelle l’inspiration du Saint Pontife par l’Esprit Saint, apparu sous la forme d’une colombe[3]. D’abord nées au nombre de six, puis devenues cinq, les semaines de préparation au Saint Noël ont été réduites à quatre entre la fin du IXe et le début du Xe siècle, de sorte que l’usage actuel a au moins mille ans. L’Église ambrosienne maintient encore six semaines, pour un total de quarante-deux jours, sur le modèle du Carême.

Saint Ambroise, Docteur et Père de l’Église, est l’un des premiers auteurs d’homélies sur le thème de l’Avent. Je voudrais commencer cette méditation par une prière tirée du Commentaire sur le Psaume 118. L’incipit de la prière est Quaere, inquit, servum tuum. Comme vous pouvez le constater, tout le texte est émaillé de citations de la Sainte Écriture : non pas pour faire étalage d’une culture biblique, que le saint évêque de Milan possédait certainement, mais en raison de cette connaissance de la Parole de Dieu qui est le fruit d’une assiduité intime et presque vitale pour l’âme, comme l’air est indispensable à la respiration. Cette assiduité a conduit saint Ambroise à parler et à écrire lui-même en utilisant les mots de l’Auteur sacré, non pas parce qu’il voulait plagier la Sagesse divine, mais parce qu’il les avait tellement fait siens qu’il les répétait à son tour sans s’en apercevoir.

Lorsque nous abordons, presqu’en tant que profanes, les écrits de ces saints, nous pouvons nous sentir quelque peu désorientés et confus. Mais si nous avons la grâce de participer à la prière liturgique en assistant à la Messe et en récitant l’Office divin selon la forme traditionnelle, nous découvrons que c’est la voix de l’Église elle-même qui nous accompagne dans cette méditation des Écritures, dès l’Invitatoire à Matines. Et cela s’applique également à la liturgie de l’Avent : Regem venturum Dominum, venite adoremus, chante la première prière qui est entonnée au milieu de la nuit alors que nous attendons le lever du vrai Soleil invaincu. Cette invitation solennelle à adorer le divin Roi est suivie par le début du livre du prophète Isaïe, qui sonne comme un sévère reproche à son peuple :

« Écoutez, cieux, écoutez, terre, ainsi parle le Seigneur : ‘’J’ai élevé et fait grandir des enfants, mais ils se sont rebellés contre moi. Le bœuf connaît son maître, et l’âne la crèche de son maître, mais Israël ne sait pas, mon peuple ne comprend pas‘’. Malheur à vous, peuple de pécheurs, peuple d’iniquité ! Vous êtes des fils méchants et corrompus ! Ils ont abandonné le Seigneur, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils ont fait demi-tour. Pourquoi voulez-vous encore être frappés, en accumulant la rébellion ? La tête entière est malade, le cœur entier languit. Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a rien de sain, que des plaies et des meurtrissures et des plaies ouvertes qui n’ont été ni nettoyées, ni pansées, ni guéries avec de l’huile. » (Is 1,2-6).

L’oracle du Prophète montre l’indignation du Seigneur devant l’infidélité de son peuple, obstiné dans sa rébellion contre sa sainte Loi. Mais le sens littéral ou historique[4] du passage d’Isaïe concernant les Juifs est accompagné du sens moral, c’est-à-dire concernant ce que nous devons faire. C’est donc vers nous que se tourne la Majesté de Dieu : « Ainsi parle le Seigneur » (ibid., 2), pour nous admonester, une fois de plus, pour nous montrer nos trahisons, pour nous pousser à la conversion.

Ainsi, alors que nous demandons au Seigneur de nous délivrer de ore leonis et de profundo lacu, nous nous rendons compte à quel point nous ne méritons pas la miséricorde de Dieu, combien nous sommes indignes de sa pitié et combien nous méritons ses châtiments. Deus, qui culpa offenderis, pœnitentia placaris… Aux prostitutions – comme les appelle l’Écriture – dans lesquelles les Juifs sont tombés, s’ajoutent de nouvelles et bien pires prostitutions, non pas du peuple auquel le Rédempteur était promis, mais de celui qui est né de Son côté, le Corps mystique du Rédempteur Lui-même ; ou plutôt : de ceux qui se disent catholiques, mais qui, par leur infidélité, déshonorent l’Épouse de l’Agneau, en tant que membres de l’Église enseignée et enseignante. Le nouvel Israël ne s’est pas montré moins rebelle que l’ancien, et le nouveau Sanhédrin romain n’est pas moins coupable que ceux qui ont fabriqué le veau d’or et l’ont offert à l’adoration des Juifs. Si donc le Prophète menace de terribles fléaux ceux qui ont désobéi au Seigneur sans avoir vu le Messie à venir, combien plus graves doivent être les paroles d’un Prophète “des derniers temps” devant la rébellion de l’humanité rachetée par le Sang de ce divin Messie, ayant pu voir l’accomplissement des Prophéties et l’Incarnation de la Deuxième Personne de la Très Sainte Trinité ?

Dans la crise dramatique qui frappe l’Église du Christ depuis soixante ans, et qui se manifeste aujourd’hui dans toute sa gravité, un pusillus grex demande à son Seigneur d’épargner l’humanité égarée, alors que la corruption et l’apostasie ont pénétré jusque dans l’enceinte sacrée et jusque sur le trône le plus élevé. Et il est pusillus parce que la majorité de ceux qui ont été régénérés par le Baptême et ont ainsi mérité d’être appelés “fils de Dieu” renient quotidiennement les promesses de ce Baptême, sous la conduite de mercenaires et de faux bergers.

Pensez à combien de croyants, qui ont grandi dans l’ignorance absolue des rudiments de la Foi bien qu’ils aient suivi le catéchisme, sont imprégnés de doctrines philosophiques et théologiques hérétiques, convaincus que toutes les religions sont équivalentes ; que l’homme n’est pas blessé par la faute originelle mais naturellement bon ; que l’État doit ignorer la vraie Religion et tolérer l’erreur ; que la mission de l’Église n’est pas le salut éternel des âmes et leur conversion au Christ, mais la protection de l’environnement et l’accueil aveugle des immigrés. Pensez à ceux qui, bien qu’ils accomplissent le précepte festif, ne savent pas que le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Notre Seigneur sont contenus dans la Sainte Hostie, et pensent qu’elle n’est qu’un symbole ; pensez à ceux qui sont convaincus qu’il leur suffit de se repentir dans leur for intérieur pour communier, sans imaginer les tourments qui pèsent sur ceux qui reçoivent indignement le Corps et le Sang du Seigneur. Pensez à combien de prêtres, de religieux, de religieuses et de sœurs croient que le Concile a apporté un souffle de renouveau à l’Église, ou qu’il a favorisé la connaissance de la Sainte Écriture, ou qu’il a permis aux laïcs de comprendre la liturgie, jusqu’alors ignorée par les masses et jalousement gardée par une caste de clercs rigides et intolérants. Pensez à ceux qui ont vu en elle un phare indestructible contre les ténèbres du monde, une forteresse imprenable contre les assauts de la mentalité “moderne”, de l’immoralité généralisée, de la défense de la vie de sa conception à sa fin naturelle. Enfin, pensez à la satisfaction irrépressible des ennemis du Christ de voir son Église prostrée devant le monde, ses idéologies de mort, l’idolâtrie de l’État, du pouvoir, de l’argent, des mythes de la fausse science ; une Église prête à renier son propre passé glorieux, à adultérer la Foi et la Morale que lui a enseignées Notre Seigneur, à corrompre sa liturgie pour plaire aux hérétiques et aux sectaires : même les divagations les plus délirantes du pire franc-maçon n’auraient pu espérer voir se réaliser le cri de Voltaire : Écrasez l’infâme !

Pendant l’Avent, nous nous tenons symboliquement aux portes du temple, comme le mercredi des Cendres en Carême, et nous observons de loin ce qui se passe à l’autel : ici la naissance du roi d’Israël, là sa Passion, sa Mort et sa Résurrection. Imaginons que nous devions faire un examen de conscience avant d’être admis dans le lieu saint, en tant que fidèles individuels et en tant que membres du corps ecclésial. Nous ne pouvons nous approcher de l’adoration du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs, que si nous comprenons, d’une part, le Bien infini qui nous est offert dans les langes de la crèche, et d’autre part, notre indignité absolue, qui doit nécessairement s’accompagner de l’horreur de nos péchés, de la douleur d’avoir infiniment offensé Dieu et du désir de réparer le mal commis par la pénitence et les bonnes œuvres. Et nous devons aussi comprendre que, en tant que membres vivants de l’Église, nous avons aussi une responsabilité collective pour les fautes des autres fidèles et de nos pasteurs ; et en tant que citoyens, nous avons une responsabilité pour les fautes publiques des nations. En effet, la Communion des Saints nous permet de partager avec les âmes du Purgatoire et avec les âmes bienheureuses du Ciel leurs mérites, afin de contrebalancer de manière incomparablement plus efficace cette “communion des impies” qui fait retomber les effets de leurs mauvaises actions sur leurs voisins, en particulier sur les autres personnes qui sont des ennemis de Dieu.

« Venez à
moi, qui suis tourmenté par l’attaque de loups dangereux, s’exclame Saint Ambroise. « Venez à moi, qui ai été chassé du paradis et dont les plaies ont depuis longtemps été pénétrées par les poisons du serpent, à moi qui ai erré loin de vos troupeaux dans ces montagnes. »

Nous commençons à nous rendre compte que nous sommes assiégés par des loups prédateurs : par ceux qui sèment l’erreur, par ceux qui corrompent les mœurs, par ceux qui propagent la mort et le désespoir, par ceux qui veulent nous tuer dans notre âme avant même de nous tuer dans notre corps. Nous réalisons combien nous avons été superficiels, stupides et orgueilleux pour nous laisser tromper par les fausses promesses du monde, de la chair et du diable ; combien étaient fausses les paroles de ceux qui, depuis l’expulsion de nos premiers Parents, continuent à répéter les mêmes tentations, à exploiter nos faiblesses, à faire appel à notre orgueil ou à nos vices pour nous faire tomber et nous entraîner avec eux en enfer. Nous avons oublié que nous avons été chassés du paradis terrestre, que nous portons les marques de la morsure empoisonnée du serpent, que nous avons péché en abandonnant les pâturages sûrs de la vraie foi pour nous laisser séduire par le monde, par la chair, par le diable. En effet, si nous vivions avec la conscience de notre culpabilité initiale – qui est aussi une culpabilité collective et de surcroît héréditaire – et de tout le mal que nous commettons et que nous laissons commettre ; si nous méditions sur notre incapacité à nous sauver, sauf par l’aide surnaturelle que Dieu nous accorde par la Grâce ; si nous nous persuadions que beaucoup de nos actes sont de graves offenses à la Majesté de Dieu et que nous mériterions d’être rayés de la surface de la terre d’une manière bien pire que ce qui est arrivé aux habitants de Sodome et Gomorrhe, alors nous n’aurions même pas besoin que le Bon Pasteur vienne nous chercher, pour abandonner les quatre-vingt-dix-neuf brebis en sécurité dans les montagnes, où « les loups ravisseurs ne peuvent les attaquer ».

Le saint Évêque ajoute : « Venez sans chiens, venez sans mauvais ouvriers, venez sans le mercenaire qui ne sait pas passer la porte. Venez sans assistance, sans messager », parce que les chiens, les mauvais ouvriers et le serviteur mercenaire sont des figures passagères, destinées à périr, à se disperser au souffle de la bouche de Dieu, même si en ce moment il semble que le monde leur appartienne. « Venez donc chercher vos brebis, non par des serviteurs, non par des mercenaires, mais vous en personne » : les serviteurs infidèles nous invitent à être “résilients” et “inclusifs”, à écouter le “cri de la Terre Mère”[5], à nous faire vacciner avec un sérum fait avec des cellules de fœtus avortés ; le mercenaire, « cujus non sunt oves propriæ » (…) nous disperse, nous abandonne, ne chasse pas les loups féroces et ne punit pas les mauvais ouvriers, mais au contraire les encourage.

Pourquoi donc le Seigneur devrait-il venir ? Pourquoi pouvons-nous Lui demander : « Venez en personne » ? Saint Ambroise répond par la prière en citant le psalmiste : « Car je n’ai pas oublié vos commandements » (Ps 118, 176). Notre obéissance à la volonté de Dieu trouve une correspondance parfaite – et un exemple divin – dans l’obéissance du Fils éternel du Père depuis l’éternité des temps, acceptant de s’incarner, de souffrir et de mourir pour notre salut : « Alors je dis : Voici que je viens – car il est écrit de moi dans le rouleau du livre – pour faire votre volonté, ô Dieu » (He 10,7). Le Seigneur vient dans l’obéissance au Père et nous devons attendre sa venue en étant à notre tour obéissants à la volonté de la Sainte Trinité, « car je n’ai pas oublié vos commandements ».

La raison pour laquelle nous pouvons être sûrs que le Seigneur viendra nous chercher, nous délivrant de l’attaque des loups et de l’influence néfaste des mauvais ouvriers et des mercenaires, est que nous ne devons pas oublier ce qu’il nous a ordonné ; nous ne devons pas prendre sa place en décidant ce qui est bon et ce qui est mauvais ; nous ne devons pas suivre la multitude dans l’abîme par respect humain ou par lâcheté ou complicité, mais rester comme les quatre-vingt-dix-neuf brebis dans les pâturages sûrs de la Sainte Église, « car les loups ravisseurs ne peuvent les attaquer tant qu’elles sont dans les montagnes », plus proches de Dieu en étant détachées des choses terrestres. De même, nous devons faire preuve d’une sainte humilité, en nous reconnaissant pécheurs : « Venez chercher la seule brebis qui s’est égarée », car « vous seul pouvez ramener la brebis égarée et vous ne ferez pas souffrir ceux dont vous vous êtes éloigné », c’est-à-dire les catholiques de tous les temps, qui sont restés fidèles, à l’abri des loups dans les hauts pâturages. « Et eux aussi se réjouiront du retour du pécheur. »

La prière de saint Ambroise se poursuit par une expression très profonde et significative :« Recevez-moi dans la chair qui est tombée en Adam. Ne me recevez pas de Sarah, mais de Marie, afin qu’elle soit non seulement une vierge inviolable, mais une vierge préservée par l’effet de la grâce, de toute tache de péché. » En Marie très sainte, Sancta Virgo virginum, nous trouvons la Médiatrice de toutes les grâces : en elle, créature très pure, le Verbe éternel du Père s’est incarné, d’elle est né le Sauveur dans le monde ; par elle nous sommes présentés à son divin Fils, et par ses mérites nous pouvons être reçus « dans la chair tombée en Adam », en vertu de la Grâce qui nous rend l’amitié avec Dieu. Un excellent point de départ pour la méditation en vue de la préparation de Noël.

Mais il y a une autre considération très importante que saint Ambroise nous livre à la fin de sa prière : « Conduisez-moi à la croix qui donne le salut aux errants, dans laquelle seule se trouve le repos des fatigués, dans laquelle seule vivra celui qui meurt. » Tout tourne autour de la Croix du Christ, elle se dresse dans le temps et dans l’éternité comme un signe de contradiction, car elle nous rappelle qu’elle est l’instrument de la Rédemption, le salut pour les errants, le repos pour les fatigués, la vie pour les mourants. Une miniature du XIVe siècle de Pacino di Buonaguida[6] propose une image très rare et extrêmement symbolique : le Seigneur monte sur la Croix à l’aide d’une échelle – la scala virtutum – pour souligner le caractère volontaire de son sacrifice et le “paradoxe” de sa double nature. Dans l’iconographie du XVIIe siècle, nous trouvons une image récurrente de l’Enfant Jésus endormi sur la Croix[7], une allusion explicite à l’amour divin et au sacrifice du Christ. Noël et Pâques sont intrinsèquement liés, de sorte qu’en nous préparant à la naissance du Sauveur, nous devons toujours contempler comme centre et point de mire précisément la Croix, sur laquelle repose l’enfant Jésus et sur laquelle l’Agneau immaculé monte par une échelle mystique. C’est là que nous devons arriver nous aussi, parce que c’est seulement sur la Croix que nous trouvons le salut, en suivant le Seigneur : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive » (Lc 9,23).

« Veni, ut facias salutem in terris, in coelo gaudium », « Venez et apportez le salut sur la terre, la joie dans le ciel. » Que ce soit notre invocation pendant ce temps sacré de l’Avent, pour nous préparer spirituellement aux épreuves qui nous attendent.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

28 novembre 2021
1er Dimanche de l’Avent

©Traduction de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
   

NOTES de bas de pages :
[1]  » Venez donc, Seigneur Jésus, cherchez votre serviteur [Ps 118, 176] cherchez votre brebis fatiguée. Venez, berger, cherchez, comme Joseph cherchait les brebis [Gn 37, 14]. Votre brebis a erré, tandis que vous temporisez, tandis que vous vous promenez sur les montagnes. Laissez partir vos quatre-vingt-dix-neuf brebis, et venez chercher celle qui s’est égarée [Mt 18, 12 ss ; Lc 15, 4]. Venez sans chiens, venez sans mauvais ouvriers, venez sans le serviteur mercenaire, qui n’entre pas par la porte [Jn 10, 1-7]. Venez sans assistance, sans messager. J’ai attendu votre venue depuis longtemps. Car je sais que vous viendrez, car je n’ai pas oublié vos commandements [Ps 118, 176]. Ne venez pas avec une verge, mais avec charité et dans un esprit de douceur [Cor 4]. « Sancti Ambrosii Episcopi Expositio Psalmi CXVIII, 22, 2
[2]Dom Prosper Guéranger, L’année liturgique, I. Avent – Noël – Carême – Passion, trad. it. P. Graziani, Alba, 1959, pp. 21-26.
[3] « Sanctissimus namque Gregorius cum preces effunderet ad Dominum ut musicum donum ei desuper in carminibus dedisset, tunc descendit Spiritus Sanctus super eum, in specie columbæ, et illustravit cor ejus, et sic demum exortus est canere, ita dicendo : Ad te levavi… » – Trope à l’Introit du Premier Dimanche de l’Avent –
[4]Littera gesta docet, quid credas allegoria, moralis quid agas, quo tendas anagogia (La lettre enseigne ce qui s’est passé, l’allégorie ce que tu dois croire, la morale ce que tu dois faire, l’anagogie la fin vers laquelle tu dois tendre) – Nicolas de Lyre, Postilla in Gal. , 4, 3.
[6] Voir https://scriptoriumdaily.com/ladder-at-the-cross/ – Une peinture de l’école de Giotto avec un sujet identique se trouve au monastère de Sant’Antonio in Polesine, à Ferrare. Voir également Anna Eörsi, Haec scala significat ascensum virtutum. Remarques sur l’iconographie du Christ montant la croix sur une échelle
[7]Voir, par exemple, le tableau de Guido Reni, L’Enfant Jésus endormi sur la croix, huile sur toile, vers 1625.

Source :
https://www.medias-presse.info/meditation-pour-le-temps-de-lavent-par-mgr-carlo-marie-vigano/150361/
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Déc - 12:12

Mgr VIGANÒ :
« L’ITALIE est une NATION BÉNIE de DIEU
et elle a un RÔLE à JOUER
contre le NOUVEL ORDRE MONDIAL »

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Mgr_vi17

Entretien réalisé par Cesare Sacchetti pour le blog La Cruna dell’Ago
(3 décembre 2021)

Il y a un homme qui terrorise littéralement la hiérarchie de l’église anticatholique de Bergoglio et les échelons supérieurs du pouvoir mondialiste en ce moment. Cet homme a fait l’objet d’attaques médiatiques féroces qui l’ont d’abord discrédité et calomnié au point de le décrire comme une sorte de véritable « danger » pour la société. Cet homme est l’archevêque Carlo Maria Viganò. Depuis plus d’un an, Mgr Viganò est devenu un guide spirituel pour tous les catholiques, les chrétiens et même les non-croyants qui se sentent complètement perdus et abandonnés en ces temps de grande détresse morale et de valeurs désertées.

Mgr Viganò réussit à toucher tous ceux qui ont soif de raison et de justice dans ce monde à l’envers dans lequel vit l’humanité. Depuis le début de l’opération terroriste du coronavirus, Monseigneur a parlé d’une voix calme et ferme. Il a immédiatement dénoncé le plan du Great Reset de Davos et la matrice mondialiste qui a conçu la farce de la pandémie.

En même temps, il a également dénoncé la corruption et l’infiltration de la franc-maçonnerie dans l’institution qui aurait dû le plus présider et défendre les fidèles et le monde de cet assaut infernal, à savoir l’Église catholique. Il est probable que la « faute » de l’archevêque soit précisément celle-ci. Sa « faute » est d’avoir dit et répandu des vérités que les puissants ne voulaient pas entendre. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Mgr Viganò nous aide à comprendre une fois de plus les enjeux de cette bataille qui vise à asservir l’humanité pour l’entraîner vers le totalitarisme du Nouvel Ordre Mondial.

Monseigneur rappelle également à ceux qui sont persécutés parce qu’ils s’en tiennent à leur foi, et ne se plient pas à ce régime, qu’ils ne doivent pas se laisser abattre. Être mis hors la loi par une société injuste et malfaisante doit être un honneur pour tous ceux qui ont souffert de discriminations et de persécutions infâmes. C’est probablement la raison pour laquelle de nombreuses personnes admirent cet homme en ce moment historique. Il est l’un des rares pasteurs qui réussit à parler simplement au cœur des hommes ordinaires. Ce sont ses mots adressés à chacun d’entre nous.

Cesare Sacchetti : Excellence, vous avez récemment été victime d’attaques médiatiques féroces qui se sont intensifiées. Le directeur de
La Stampa, Massimo Giannini, est allé jusqu’à vous traiter de « crapule » en direct à la télévision, et Bruno Vespa a déclaré que Dieu devrait vous « pardonner » pour vos positions sur les vaccins et la soi-disant pandémie. Pourquoi l’appareil médiatique italien vous considère-t-il comme une sorte d’ennemi public et pourquoi semble-t-il avoir si peur de vous ?

Mgr Viganò : Comme je l’ai déjà observé, il est typique d’un régime totalitaire de délégitimer toute forme de dissidence, d’abord en ridiculisant l’opposant, en faisant de lui un objet de dérision afin de le discréditer ; ensuite en le pathologisant (ou en le psychiatrisant), en le faisant passer pour un fou à interner ; enfin en le criminalisant et en créant les conditions de sa séparation de la société civile.

Les mensonges, les insultes et les attaques personnelles – comme la dernière en date lancée contre moi par l’hebdomadaire Venerdì du quotidien La Repubblica – font partie de cette mise en scène, dans laquelle les grands prêtres du Covid déchirent leurs vêtements face à toute objection à leurs mensonges. D’autre part, La Stampa et La Repubblica appartiennent à la famille Elkann, qui est liée aux Rothschild depuis le XVIe siècle. John Elkann a préfacé en 2016 l’essai de Klaus Schwab intitulé La quatrième révolution industrielle, dans lequel le président du Forum de Davos décrit méticuleusement le Great Reset. L’adhésion de l’élite au récit officiel implique également de discréditer et de calomnier ceux qui s’y opposent, dans une logique de conspiration sectaire.

Bien sûr, dans le silence assourdissant des évêques et la propagande de Sainte Marthe en faveur du sérum génique, il est évident qu’une voix discordante dénonçant le coup d’État mené par l’élite mondialiste est dérangeante et intolérable pour ceux qui exigent un assentiment irrationnel à leurs déclarations contradictoires.

Cesare Sacchetti : À cet égard, des médias sont allés jusqu’à envoyer de véritables espions aux messes de ces prêtres, comme le père Giorgio Ghio, qui dénoncent les dégâts des vaccins et la dérive anti-chrétienne qui guette la société actuelle. Non seulement l’esprit de la véritable Église traditionaliste ne semble pas s’être éteint, mais il semble s’être ravivé. A votre avis, est-ce cet esprit qui effraie particulièrement le pouvoir mondialiste ?

Mgr Viganò : Je tiens à rappeler que les intrusions de l’autorité civile dans la sphère ecclésiastique violent le Concordat entre le Saint-Siège et la République Italienne, et que la CEI (Conférence des évêques italiens, ndlr de MPI) n’est pas l’homologue légitime du gouvernement pour négocier des protocoles et des accords qui, dans la mesure où ils sont contractés par une personne qui n’y a pas droit, sont nuls et non avenus. Cela dit, je crois que tout prêtre a le droit, voire le devoir, de mettre en garde ses fidèles contre le danger réel et loin d’être hypothétique que représente l’inoculation de la drogue expérimentale, d’autant plus que toute cette mascarade psycho-pandémique sert clairement à instaurer une dictature, à contrôler les citoyens et à violer les droits naturels et constitutionnels sous le prétexte de la santé.

La soumission de la hiérarchie catholique, des conférences épiscopales, des évêques et des curés au récit officiel est si effrontée et si courtisane qu’elle rend évidente l’infiltration de l’église profonde que j’ai dénoncée à plusieurs reprises. Une infiltration qui a commencé il y a au moins soixante-dix ans et qui se manifeste aujourd’hui par son arrogance et par la persécution des voix dissidentes, tant concernant la prétendue urgence pandémique que des déviations doctrinales, morales et disciplinaires beaucoup plus graves ou une complicité inquiétante avec l’État profond.

Cette preuve de la trahison des pasteurs a conduit, comme cela advient dans la sphère civile, à une opposition spontanée qui part de la base – des laïcs et du clergé – et qui de manière significative touche tant à la pandémie qu’à la crise de la Hiérarchie. D’un côté, nous avons les partisans de la Grande Réinitialisation avec leur idéologie anti-catholique et anti-christique, flanqués de l’église bergoglienne. De l’autre, nous avons ceux qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial, qui trouvent un complément naturel à leurs valeurs dans le Magistère catholique immuable et la liturgie traditionnelle. Cité du Diable et Cité de Dieu : la division est toujours la même, car les forces en présence sont alignées sur deux fronts ontologiquement opposés et ennemis.

Cesare Sacchetti : Un ancien colonel des services secrets russes, Vladimir Kvachov, a décrit la pandémie comme une sorte d’opération terroriste visant expressément à réduire la population de la planète et à instaurer une sorte de dictature mondiale. Un article publié par la Fondation Rockefeller en 2010 et intitulé « Operation Lockstep » mentionne explicitement l’apparition d’une pandémie qui permet aux gouvernements de mettre en œuvre des mesures autoritaires et répressives en matière de liberté individuelle afin de construire ensuite une sorte de super gouvernement mondial. Ces mesures répressives sont les mêmes que celles que nous avons vues appliquées depuis un an et demi, comme les masques et les distanciations qui ont déclenché une psychose et une haine sociale sans précédent dans les sociétés occidentales. Pensez-vous que tout ce que nous avons subi a été une crise savamment préparée par les grandes puissances mondialistes pour plonger l’humanité dans cet état de peur et de soumission permanentes afin de pouvoir créer plus tard un Léviathan mondial ? 

Mgr Viganò : Je le pense et l’affirme depuis le début de la psychopandémie, lorsque j’ai dénoncé en mai 2020  les dangers et les absurdités de cette farce grotesque. Je connais les scénarios de la Fondation Rockefeller, ainsi que ceux préfigurés par le Great Reset du Forum Économique Mondial (dont le président a rencontré le 14 novembre 2019 le Premier ministre Conte et il y a quelques jours Draghi) et ceux de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Cette opération, qui a exigé une préparation minutieuse et a nécessité la collaboration de larges secteurs du public et du privé, ainsi que la connivence du pouvoir judiciaire, des forces de l’ordre et des médias, est un véritable coup d’État, dans lequel la pandémie est le prétexte – la profasis – avec lequel faire paraître inévitables les violations des droits fondamentaux et instaurer le régime totalitaire du Nouvel Ordre. Et dans ce Nouvel Ordre, c’est la superstition pandémique qui prévaut, avec ses sorciers, ses pagodes de vaccination, ses rituels irrationnels, ses excommunications contre les pécheurs vitandi, c’est-à-dire contre ceux qui n’acceptent pas d’apostasier la raison avant même la Foi pour embrasser la folie et la fureur idéologique.

Cesare Sacchetti : Dans la société du Great Reset que vous avez dénoncé à plusieurs reprises, le transhumanisme joue un rôle clé. Les technologies progressent si vite que l’on parle ouvertement de la possibilité de contrôler le comportement humain au moyen de dispositifs électroniques insérés dans le cerveau d’un être humain. Klaus Schwab, président du Forum de Davos et principal idéologue de cette société post-humaine, a théorisé ce nouveau prototype humain/automate. La technologie ne semble donc plus être au service de l’homme, mais se transforme au contraire en un outil pour subjuguer et annihiler la sphère de liberté de l’homme lui-même. Selon vous, le but ultime du transhumanisme est-il de priver l’homme du libre arbitre que lui a donné Dieu ?

Mgr Viganò : Le transhumanisme est un projet infernal dans lequel le Diable singe l’œuvre créatrice de Dieu en la pervertissant et en la corrompant. L’obéissance au doux joug de la loi de Dieu est remplacée par l’esclavage et la soumission à la tyrannie de Satan, dans laquelle il n’y a même pas de tolérance pour le bien et où chacun est contraint de faire le mal, de l’accepter, de le légitimer. Et bien que seul Dieu puisse lire notre conscience, Satan tente de violer le sanctuaire de notre âme spirituelle pour la contrôler et nous inciter à faire le mal même contre notre volonté.

Dans son dernier livre, The Great Reset, Klaus Schwab écrit : « Nous étudions également de nouvelles façons d’utiliser et d’implanter des dispositifs internes qui surveillent nos niveaux d’activité et notre chimie sanguine, et comment ceux-ci peuvent être associés au bien-être, à la santé mentale et à la productivité à la maison et au travail. Nous en apprenons également davantage sur le fonctionnement du cerveau et assistons à des développements passionnants dans le domaine de la neurotechnologie ». Il s’agit d’une illusion que seul Lucifer peut concevoir, et qui est vouée à un échec total précisément parce qu’elle se montre dans sa matrice antichristique, parce qu’elle défie la royauté divine de Jésus-Christ. Un délire dans lequel la créature, rebelle à l’ordre divin, s’élève à la place du Très-Haut, répétant avec la même malheureuse détermination le Non serviam de Lucifer.

Satan est simia Dei : dans tout ce qu’il fait pour nous éloigner de Dieu et nous entraîner en enfer, nous voyons toujours la tentative grotesque d’imiter le Sauveur, d’usurper sa seigneurie, de pervertir son enseignement, de Lui voler les âmes. Le Diable veut se faire adorer à la place de Dieu, il veut que l’Antéchrist règne sur le monde et soumette l’humanité entière à sa tyrannie, en remplaçant l’Église du Christ par l’anti-Église de Satan, c’est-à-dire par la Religion de l’Humanité œcuménique et écologique.

Cesare Sacchetti : Dans vos interventions vidéo et vos écrits, vous avez parlé à plusieurs reprises de la menace imminente du Nouvel Ordre Mondial. Plusieurs chefs d’État, hommes politiques de premier plan sur la scène internationale et membres des familles les plus puissantes du monde, tels que George H. Bush, Henry Kissinger, Nicolas Sarkozy et David Rockefeller – pour n’en citer que quelques-uns – ont expressément utilisé cette expression pour définir l’objectif politique à atteindre. Au cours de la crise du coronavirus, nous avons entendu d’autres hommes politiques revenir fréquemment à l’utilisation de ce terme. Le gouverneur de la région de Vénétie, Luca Zaia, a même déclaré que les vaccinations serviraient à instaurer un nouvel ordre mondial. Pouvez-vous expliquer ce que sous-tend cette idée d’un nouvel ordre mondial et pourquoi la vaccination de masse jouerait un rôle si important dans sa réalisation ?

Mgr Viganò : Le Nouvel Ordre Mondial n’est ni nouveau ni un ordre : il représente la folle ambition de Satan de renverser le plan providentiel de Dieu, d’anéantir la vraie Religion qui seule conduit au salut éternel, et de remplacer l’ordo christianus par un chaos infernal : le mensonge à la place de la Vérité, l’injustice et l’oppression à la place de la justice, l’arbitraire et la licence à la place de l’obéissance à la Loi de Dieu, la mort à la place de la vie, la maladie à la place de la santé, la légitimation du Mal et la condamnation du Bien, la persécution des bons et l’exaltation des méchants, l’ignorance à la place de la vraie culture et de la sagesse, la laideur et l’horreur à la place de la beauté, la division et la haine à la place de la concorde et de l’amour.

Satan ne veut pas être adoré en se revêtant des attributs de Dieu, mais en prétendant se rendre adorable dans tout ce qui le rend mauvais, obscène, faux, grotesque et monstrueux. Il veut un renversement total, un renversement ontologiquement diabolique et antichristique : c’est le Nouvel Ordre réalisé par le coup d’État mondial imposé sous le prétexte d’une urgence délibérément provoquée.

La campagne de vaccination, dénuée de toute validité scientifique, sert avant tout de légitimation apparente à l’adoption de contrôles et de traçages, aujourd’hui avec le prétexte (d’ailleurs faux, puisque les vaccinés peuvent infecter et se faire infecter) de limiter la propagation du Covid, demain avec l’utilisation du système de crédit social pour l’urgence verte, tout aussi fausse et spécieuse. Le laissez-passer vert est considéré comme la marque de la Bête dont parle l’Apocalypse, pour permettre ou interdire aux gens d’acheter, de vendre, de voyager, de dépenser, de manger, de vivre.

Deuxièmement, l’inoculation d’un sérum génique expérimental qui entraîne un affaiblissement du système immunitaire naturel des individus constitue un crime très grave, car il transforme les gens en malades chroniques, c’est-à-dire en clients à vie des entreprises pharmaceutiques et des soins de santé privés, avec une augmentation exorbitante des profits de l’élite mondialiste et un appauvrissement de la population. Même cet élément, apparemment secondaire, révèle la matrice subversive du Great Reset, car il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre la santé des individus, mais d’une attaque contre la sécurité nationale des États, qui voient leurs forces armées affectées par les effets secondaires de la vaccination et l’exclusion des soldats non vaccinés. A mon avis, c’est un point qui est peu considéré par ceux qui analysent la perversité de la situation actuelle, et qui montre la volonté de ceux qui, constitués en autorité, coopèrent à la destruction des Nations pour les asservir au Nouvel Ordre.

Cesare Sacchetti : Toujours au sujet du Nouvel Ordre Mondial, vous avez expliqué dans l’une de vos interventions vidéo comment le Concile Vatican II, au début des années 1960, a joué un rôle fondamental en ouvrant la voie à ce projet. En ce sens, le Concile a été l’événement qui a construit une nouvelle Eglise libérale séparée de la tradition catholique et proche de l’esprit du monde moderne, qu’elle était censée combattre et contenir. En fait, l’institution qui aurait dû être le katechon, la force qui empêche la manifestation de l’Antéchrist, est devenue son porte-parole et son promoteur. Peut-on dire en ce sens que ce sont les forces maçonniques qui ont infiltré l’Église dès cette époque qui ont donné lieu à cette transition ? À votre avis, la phase d’apostasie que l’Église connaît en ce moment de l’histoire est-elle la réalisation de la vision de Léon XIII de 1884 et des prophéties de Fatima en 1917 et d’Akita en 1973, qui annonçaient que l’Église serait en proie à des hérésies dans les décennies à venir ?

Mgr Viganò : La révolution conciliaire représente le 1789 de l’Église – de l’aveu même de l’un des protagonistes du Concile, le Cardinal Suenens – qui, depuis Vatican II, a intégré les instances révolutionnaires, l’idéologie libérale, le communisme, le collectivisme et plus généralement l’esprit du monde, la théorie du genre, la dissolution du christianisme non seulement dans la sphère doctrinale, mais aussi dans les sphères morale et culturelle, c’est-à-dire en tant qu’élément vivifiant de la Civilisation chrétienne. Cette trahison, réalisée d’une manière qui n’est pas différente de celle qui a caractérisé l’action des loges contre les monarchies catholiques, a été obtenue par une infiltration sur deux fronts : idéologique et pratique.

Sur le plan idéologique, on a corrompu l’orthodoxie avec des hérésies et des erreurs philosophiques dont nous subissons encore aujourd’hui les conséquences néfastes ; sur le plan pratique, on a corrompu la morale des individus, en les soumettant à leurs passions pour les dominer, en les rendant esclaves de leurs propres vices pour les faire chanter, en promouvant les plus corrompus au sommet des institutions que, par leur propre comportement scandaleux, ils auraient d’abord discréditées et délégitimées. Quelle crédibilité l’Église peut-elle revendiquer en matière de morale sexuelle, quand ses plus hauts prélats sont de sales pervers ? Ou en matière d’honnêteté, quand des fonctionnaires du Saint-Siège sont impliqués dans des scandales financiers et des spéculations boursières ?

Il faut donc un retour à la Tradition et aux valeurs qui ont été effacées et oubliées aujourd’hui, comme l’honnêteté, le sens du devoir, la loyauté, l’amour de la patrie, l’honneur, la discipline. Un retour à l’ordo christianus tant dans la sphère civile, avec une réforme radicale des États, que dans la sphère ecclésiastique, avec l’éloignement des faux pasteurs et la restauration de tout ce qui a été détruit par la furie idéologique révolutionnaire de Vatican II. Si nous voulons que l’épreuve à laquelle la Providence nous soumet prenne fin, il est indispensable que la cause des châtiments que le Seigneur nous inflige soit supprimée, à savoir tout ce système antichristique qui découle des principes maçonniques et de la Révolution.

Restaurons l’autorité comme expression de la puissance du Christ, et donnons une formation morale et spirituelle à ceux qui gouvernent : une tâche difficile, mais qui doit être accomplie maintenant si nous voulons transmettre à nos enfants les valeurs qui feront d’eux de bons chrétiens et de bons citoyens, responsables devant Dieu de leur comportement et désireux de lui obéir, de le proclamer Roi, de lui rendre les honneurs publics. Reconnu à nouveau comme Roi, notre Seigneur ne laissera pas ses enfants périr dans la bataille, et leur donnera une victoire éclatante. Mais tant que nous ne comprendrons pas l’erreur qui sous-tend les horreurs actuelles, nous ne pourrons pas espérer l’intervention de Dieu.

Cesare Sacchetti : Récemment, Bergoglio a parlé explicitement de la nécessité de réaliser le Great Reset, au point d’affirmer qu’il n’y aura pas de retour à la normale. Bergoglio s’est ainsi fait l’apôtre de la religion universelle tant souhaitée par les loges maçonniques dont le but ultime est de supprimer totalement le christianisme. Est-il possible de dire que Bergoglio est la conclusion naturelle de l’hérésie de Vatican II ? À votre avis, l’apostasie dont nous ont parlé les prophéties reconnues par l’Église catholique et les visions du bienheureux Holzhauser a-t-elle déjà atteint son point culminant et est-elle sur le point de s’achever ? 

Mgr Viganò : Bergoglio est l’un des adeptes les plus convaincus de la religion mondialiste : il embrasse toutes ses initiatives, promeut ses plans, propage sa doctrine et combat ses ennemis. S’il ne détenait pas la place qui lui est reconnue au sein de l’Église, il pourrait être considéré comme le prophète du Nouvel Ordre Mondial et le principal ennemi de l’Église du Christ. Le fait qu’il soit universellement considéré comme le chef de l’Église montre une incompatibilité évidente, un conflit d’intérêts très grave, une trahison flagrante de l’autorité détenue.

Et la manière même dont il a succédé à Benoît XVI démissionnaire révèle l’intervention de forces hostiles à l’Église, concrétisée par les manœuvres de la mafia de Saint-Gall et souhaitée plus tôt encore par l’État profond, comme en témoignent les courriels de John Podesta sur un « printemps de l’Église » qui se plierait au monde et renoncerait à proclamer l’Évangile.

Ce « pontificat » est l’application cohérente des principes établis par Vatican II, comme l’affirme fièrement Bergoglio lui-même. Tout ce qu’il a dit et fait depuis 2013 s’inscrit dans la lignée des erreurs impliquées par les textes conciliaires, de ses silences aveugles, à ses équivoques coupables.

Mais comme tout ce qui est l’œuvre du Diable, cela n’a aucun espoir de succès, et ne sert qu’à nous faire comprendre une vérité très évidente que nous ne sommes pas encore capables de reconnaître : le seul espoir de salut réside dans l’adhésion totale à la Foi catholique, telle que Notre Seigneur l’a enseignée aux Apôtres et telle que la Sainte Église nous propose de croire depuis deux mille ans. Toutes les erreurs, les tentatives d’adaptation à la mentalité de l’époque, les compromis pour se tailler une place dans le monde, les trahisons en échange du pouvoir viennent de Satan, et en tant que tels sont vouées à l’échec.

Si le Christ-Roi revient régner dans l’Église, avant même de régner dans la société civile, Il daignera lui accorder de bons et saints Pasteurs, et un Pontife courageux, qui dénoncera l’apostasie, combattra les erreurs, et rassemblera les bons autour de la Croix du Christ. Parce que l’Église, Corps mystique du Christ, est destinée elle aussi à la Passion, mais dans la dignité et l’intégrité de son être d’Épouse de l’Agneau Immaculé, et non de concubine de l’éternel perdant.

C’est pourquoi j’espère et je prie pour que la Providence accorde au monde un temps de paix et de conversion, au cours duquel pasteurs et troupeaux seront ramenés à la fidélité à l’Évangile, afin qu’ils puissent dignement affronter la dernière persécution avant le Jugement dernier. Si ce temps propice était inauguré par la consécration de la Russie au Cœur Immaculé, je pense que nous pourrions vraiment inscrire les événements actuels dans cette perspective eschatologique qui trouve son accomplissement dans la victoire du Christ sur le Diable.

Cesare Sacchetti : Excellence, vous avez récemment lancé un appel public pour construire une sorte d’alliance anti-mondialiste mondiale. Selon vous, cette alliance devrait-elle avoir pour base d’inspiration l’Italie, un pays historiquement détesté par la franc-maçonnerie et le pouvoir mondial ?

Mgr Viganò : L’Italie est une nation bénie par Dieu et par la présence du Siège de la papauté. Sa civilisation, composite dans le patrimoine historique, culturel et artistique de ses villes mais unie dans le lien de la Foi catholique, a toujours été soumise à l’action désintégratrice de Satan et de ses serviteurs. La franc-maçonnerie déteste l’Italie : elle déteste son histoire glorieuse, intrinsèquement liée d’abord à l’avènement du christianisme et ensuite à sa diffusion ; elle déteste ses traditions, toutes imprégnées de christianisme ; elle déteste son art, éminemment chrétien ; elle déteste sa culture et sa civilisation, voix éloquente de la puissance de la Foi qui informe chaque sphère de la vie humaine ; elle déteste ses saints, qui ont arraché des millions d’âmes à l’enfer par leur prédication et leur exemple ; elle déteste ses habitants, dont le caractère révèle encore cette authenticité et cette passion profondément catholique, faite de petits gestes, de générosité et d’un sens moral tout à fait chrétien.

C’est pourquoi je crois que l’Italie doit jouer un rôle majeur dans l’opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre, en se proposant comme le siège naturel de cette Alliance Antimondialiste mondiale. Et puisque le retour d’une monarchie catholique est actuellement difficile à envisager, je crois que les formes de gouvernement des Communes et des États pré-unitaires (d’avant l’Unité Italienne, ndlr) peuvent fournir une vaste inspiration à ceux qui souhaitent proposer une réforme du gouvernement civil cohérente avec les principes chrétiens et compatible avec les exigences de la modernité : je pense en particulier à l’Allégorie du bon gouvernement peinte à fresque dans le Palais Communal de Sienne, dans laquelle les Vertus théologales éclairent et dirigent les Vertus cardinales et civiques.

Cesare Sacchetti : De nombreuses personnes sont confrontées à de graves problèmes personnels et sociaux en raison de la mise en œuvre du certificat vert lancé par le gouvernement Draghi. Beaucoup renoncent à leur salaire pour ne pas être vaccinés et descendent dans la rue pour protester contre la dérive autoritaire sans précédent que Draghi a introduite en Italie. Qu’avez-vous envie de dire à tous ceux qui souffrent en ce moment historique difficile à cause de cette répression et à ceux qui cèdent au désespoir en croyant qu’en réalité il n’y a plus rien à faire ?

Mgr Viganò : Je réponds par les paroles de notre Seigneur : « Je vous ai dit ces choses pour que vous ayez la paix en moi ; dans le monde, vous aurez des tribulations, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33). A ceux qui subissent des discriminations à leur égard et à l’égard de leurs proches ; à ceux qui ont été contraints de se faire vacciner par le chantage indigne de l’autorité civile et la connivence scandaleuse de l’autorité ecclésiastique ; à ceux qui refusent courageusement de se soumettre à des réglementations illégitimes et tyranniques ; à ceux qui sont privés de leur gagne-pain à cause de leur cohérence, je dis : Vous êtes la preuve que la force et la violence avec lesquelles le Mal s’impose peuvent peut-être réussir à vous frapper dans vos biens, dans votre corps, dans vos affections ; mais elles ne pourront jamais, jamais vous enlever la sérénité d’être resté fidèle au Seigneur.

Croyez-vous que les martyrs sont des gens avec des pouvoirs spéciaux ? Les vrais martyrs étaient, sont et seront des personnes comme vous et moi, des personnes avec mille défauts peut-être, mais animées par l’amour du Christ, c’est-à-dire par la Charité, prêtes à donner leur vie pour ne pas renier cet amour surnaturel et divin. Et s’ils ont pu, avec l’aide de Dieu, affronter la mort au milieu de tourments atroces, ne pourrez-vous pas, sous le manteau de la Sainte Vierge, résister à ces tyrans aussi cruels que lâches ? Sentez-vous honorés par le privilège de mériter le Paradis : votre fidélité, votre force d’âme face aux impositions d’une puissance hostile vous vaudront l’aide et la protection du Ciel même dans les petites choses. Restez dans la Grâce de Dieu, qui est le seul bien que personne ne pourra jamais vous enlever : le reste sera pris en charge par Celle que nous invoquons comme l’Aide des chrétiens. Et quand la Vierge intervient, l’enfer tremble.

©Traduction de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
  

Source :
https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-litalie-est-une-nation-benie-de-dieu-et-elle-a-un-role-a-jouer-contre-le-nouvel-ordre-mondial/150549/
Gilbert Chevalier
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Message par Gilbert Chevalier Lun 6 Déc - 16:26

Mgr VIGANÒ :
MESSAGE pour la FONDATION « TRUTH for HEALTH »
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Mgr_vi18

Chers amis

Permettez-moi de m’adresser à vous, alors que vous exposez les aspects les plus controversés et les plus dérangeants du sérum génique expérimental avec un grand et louable engagement. Votre combat pour la vérité scientifique, ainsi que l’action de plus en plus coordonnée de nombreux scientifiques et médecins dans le monde entier, ouvre les yeux de nombreuses personnes qui ont été trompées par les fausses promesses des autorités sanitaires, les avis contradictoires des experts et la propagande des médias.

Je ne m’étendrai pas sur la question purement sanitaire, car vous êtes bien mieux préparé que moi : ne sutor supra crepidam. Permettez-moi de soumettre à votre attention quelques réflexions, en considérant ce qui se passe dans son ensemble sans s’arrêter aux détails spécifiques.

Il est maintenant clair pour moi que le but principal de cette grotesque pièce de théâtre sanitaire est d’imposer un système de contrôle sur les individus, mis en œuvre au moyen du soi-disant laissez-passer vert. Nous savons que le passeport sanitaire était prévu depuis longtemps, mais pour le rendre obligatoire, il a fallu créer une situation d’urgence pandémique et obliger la population – par le chantage ou la menace de sanctions – à se laisser inoculer un médicament expérimental dont le fabricant, l’État et l’inoculateur n’assument aucune responsabilité qu’ils répercutent sur le patient. Hier encore, la FDA a décidé de ne rendre publiques qu’en 2076 les raisons pour lesquelles elle a approuvé le vaccin Pfizer : il me semble que cela prouve amplement l’esprit criminel qui se cache derrière le manteau de la santé publique.

Nous avons donc une élite de criminels, réunie dans le Forum Économique Mondial pour concevoir le Great Reset et à l’ONU pour mettre en œuvre l’Agenda 2030, qui ont décidé de décimer la population de la planète au moyen d’un certain nombre de « scénarios » détaillés. Ils détruisent les économies nationales, provoquent la pauvreté et le chômage, créent des discriminations et des violations des droits fondamentaux dans le seul but de contrôler les survivants, de suivre leurs mouvements, de changer leur vie, de décider de leur pensée et d’établir leur état de santé. Les gouvernements, les fonctionnaires, les médecins, les juges, les forces de l’ordre, les médias et – comme si cela ne suffisait pas – même les chefs religieux sont impliqués dans cette œuvre. Appeler cela une « conspiration » est réducteur : il s’agit d’un coup d’État lucide et déterminé visant à commettre un crime contre l’humanité. Pour nous contrôler, en fait : pour faire de nous les esclaves et les clients d’un système sur le point d’imploser, dans lequel ceux qui ont le plus profité dans le passé se préparent à réaliser la « quatrième révolution industrielle » – comme l’appelle Klaus Schwab – pour continuer à accumuler pouvoir et argent.

L’imposition d’un passeport sanitaire et la soi-disant vaccination font partie de ce projet. Peu importe que les constitutions des États et les principes les plus fondamentaux du droit soient impunément violés au nom d’une urgence délibérément provoquée ; peu importe que d’éminentes personnalités médicales dénoncent les graves effets secondaires du sérum génique et la gestion criminelle de la pandémie ; peu importe que les conflits d’intérêts macroscopiques entre les entreprises pharmaceutiques, le personnel médical, les responsables de la santé et l’information grand public soient connus : le récit officiel ne permet pas de réfutation, n’accepte pas la critique, ne tolère pas l’évidence des faits.

Mais si une élite a réussi à corrompre les dirigeants et à réaliser un véritable coup d’État contre les citoyens, nous ne pouvons pas répondre au niveau local : si l’agression est globale, l’action de contraste et de résistance doit être globale. Je renouvelle donc mon invitation à vous aussi, qui, en tant que scientifiques, êtes bien conscients du danger de ce médicament expérimental, à rejoindre une Alliance Antimondialiste, afin que nous puissions combattre cette guerre mondiale non déclarée – mais non moins impitoyable et violente – de manière unie et coordonnée.

Notre ennemi n’est pas le virus, mais la folie de ceux qui trahissent leurs devoirs au détriment de la communauté, de ceux qui croient pouvoir imposer à nos nations le modèle totalitaire chinois et le crédit social, au nom d’un collectivisme communiste qui prive chacun de son identité et de sa liberté. Cette trahison mondiale doit être stoppée : nous répondons à la corruption par l’honnêteté, au mensonge par la vérité, à l’intérêt personnel par un dévouement généreux aux affaires publiques, à la soif de pouvoir et d’argent par un service désintéressé et le sens du devoir.

Nous rejetons non seulement le délire pandémique, mais aussi tout le château des horreurs de l’idéologie mondialiste : la culture de mort de l’avortement et de l’euthanasie, la théorie du genre, l’endoctrinement de nos enfants, la « culture de l’annulation », l’immigration incontrôlée, la démolition de la famille naturelle, la réduction de la protection et des salaires des travailleurs, la persécution des petites entreprises. Redevenons les fiers défenseurs des valeurs traditionnelles : Dieu, la patrie et la famille. Revenons à prier le Seigneur, à le reconnaître comme Roi non seulement des individus, mais des nations et de toutes les sociétés. Ce n’est qu’en comprenant la guerre qui se déroule, en identifiant l’adversaire et ses objectifs criminels, que nous pourrons résister et gagner.

Si nous ne regardons que l’efficacité du sérum génique, ou la fiabilité des écouvillons, ou la réponse de cet État individuel à la propagation de la contagion, nous ne nous en sortirons jamais.

N’oubliez pas : si l’attaque est globale, la contre-offensive doit également être globale. Et que Dieu nous assiste et nous protège.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

4 décembre 2021

©Traduction de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
 

Source + La vidéo originelle : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-message-pour-la-fondation-truth-for-health/150615/

Gilbert Chevalier
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Message par Gilbert Chevalier Ven 10 Déc - 21:57

ACTE de VÉNÉRATION
à l’OCCASION de la SOLENNITÉ

de l’IMMACULÉE-CONCEPTION de la SAINTE VIERGE MARIE
Rome- Place d’Espagne – 8 décembre 2021

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 09_12_10
Ab initio et ante sæcula creata sum,  et usque ad futurum sæculum non desinam:
et in habitatione sancta coram ipso ministravi.
Et sic in Sion firmata sum, et in civitate sanctificata similiter requievi,  et in Jerusalem potestas mea.
Et radicavi in populo honorificato,  et in parte Dei mei hæreditas illius,
et in plenitudine sanctorum detentio mea.
 Eccli 24, 14-16

Ces paroles solennelles, par lesquelles la Sainte Écriture parle de la Sagesse divine, sont attribuées par la liturgie à la Sainte Vierge. C’est la Vierge Immaculée qui parle : « Avant les siècles, dès le commencement, il m’a créée ; pour l’éternité, je ne faillirai pas : j’ai habité la demeure sainte devant lui. C’est ainsi que je me suis établie en Sion, et dans la ville bien-aimée il m’a fait habiter, et c’est à Jérusalem qu’est ma puissance. J’ai pris racine parmi un peuple glorieux, dans la portion de mon Dieu, son héritage, et dans la plénitude des saints, ma demeure ».

Choisie avant les siècles, établie dans l’Église, la Vierge intercède pour nous dans la sainte demeure, elle habite parmi nous et elle est notre Reine. Elle nous a choisis comme le peuple glorieux, l’héritage de son divin Fils, l’armée des saints. Et il est significatif que, par une singulière symétrie, l’hymne de la Dédicace d’une église Cœlestis urbs Jerusalem composée par saint Ambroise – que nous avons célébré hier – puisse être appliquée à la Vierge : O sorte nupta prospera, dotata Patris gloria, respersa Sponsi gratia, Regina formosissima, Christo jugata principi, cœli corusca civitas. Mariée par un destin providentiel, parée de gloire par le Père, couronnée de la grâce de l’Époux, belle Reine, unie au Christ Prince, resplendissante Cité du Ciel.

En ce jour béni, nous rappelons la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, préservée de toute tache du péché originel pour être un tabernacle vivant et non contaminé du Très-Haut. Et tandis que le monde corrompu, asservi au péché, érige en modèle une féminité corrompue et vicieuse, méprisant la virginité, la pureté et la maternité, nous honorons dans la toujours vierge Mère de Dieu Celle qui est aussi à juste titre la Mère de l’Église et notre Mère.

Nous sommes enfants de Très Sainte Vierge Marie et enfants de l’Église, parce que la Vierge nous engendre dans le Christ au Père, et qu’au pied de la Croix, par Lui nous lui avons été confiés comme enfants, et elle à nous comme Mère. Et l’Église nous engendre aussi dans le Christ au Père par le Baptême, nous sommes confiés à l’Église comme des enfants au pied de l’autel, et cette eau et ce sang qui ont coulé du côté du Seigneur coulent abondamment dans ses Sacrements et dans la Sainte Messe, nous montrant l’amour du divin Époux pour son épouse, la Charité du Christ son Chef envers son Corps Mystique.

N’oubliez pas, chers frères, que de même qu’il n’est pas possible d’aller au Père autrement que par son Fils unique, de même il n’est pas possible d’aller au Fils autrement que par la Très Sainte Vierge Marie, notre Reine, notre Avocate, notre Médiatrice auprès du Trône de Dieu, notre vie, notre douceur, notre espérance. Et il n’y a pas d’Église sans Marie, notre Mère et Mère de l’Église, notre Reine et Reine de l’Église.

Honorons donc la Vierge, qui a fait de la nouvelle Jérusalem – la Sainte Église – sa maison, et qui a choisi d’habiter « au milieu d’un peuple glorieux », comme le dit le livre de l’Ecclésiastique. Un peuple qui est glorieux et honoré non pas en raison de ses propres vertus, mais parce qu’il est sanctifié par la Grâce de Dieu, par son appartenance à cette Cité Sainte à laquelle nous sommes tous appelés. Un peuple qui doit aujourd’hui redécouvrir la fierté de son identité, la fierté d’appartenir au Christ, l’honneur de se tenir sous la bannière sacrée du Roi des rois. Un peuple qui, au cours des siècles, a su construire une société chrétienne, aujourd’hui méprisée et bannie par ceux qui, rebelles au Christ, ne tolèrent même pas que soit prononcé le nom béni de sa très sainte Mère Marie.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 13 Immaco10

Réunis sur la place d’Espagne, devant la statue de l’Immaculée Conception que les pouvoirs publics ont érigée en l’honneur de leur Mère et Reine, nous renouvelons notre hommage et nous affirmons notre propos de reconstruire, sur les décombres d’un monde apostat, cet ordo Christianus qui seul peut garantir la paix à l’humanité, la concorde entre les peuples, la prospérité des nations, le salut des âmes. Cette reconstruction, cette renaissance spirituelle et morale à laquelle chacun de nous aspire, ne sera possible que si nous reconnaissons la royauté sociale de Notre Seigneur et si nous vivons de manière cohérente la Foi que nous professons.

C’est ce que nous demandons, c’est ce que nous implorons de la Mère de Dieu avec une foi ferme et confiante : Salve Regina, Mater misericordiæ….

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

©Traduction de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
 
Source : https://www.medias-presse.info/acte-de-veneration-a-loccasion-de-la-solennite-de-limmaculee-conception-de-la-sainte-vierge-marie-par-mgr-vigano/150750/
>>> Le PETIT OFFICE de l'IMMACULÉE-CONCEPTION de la SAINTE VIERGE
Gilbert Chevalier
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