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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mar 30 Aoû - 17:47

MESSAGE de Mgr VIGANÒ
à propos des DÉCLARATIONS SCANDALEUSES
de Vincenzo PAGLIA

sur la LOI ITALIENNE 194 DÉPÉNALISANT l'AVORTEMENT

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Scanda10

Le Président de l’Académie Pontificale pour la Vie, Vincenzo Paglia, lors d’une interview accordée à RaiTre le 26 août (ici), a qualifié la tristement célèbre Loi 194 sur l’avortement de « pilier de notre vie sociale », scandalisant des millions de Catholiques italiens fidèles au Magistère qui encore se rappellent les paroles enflammées de Jean-Paul II contre cet horrible crime qui, en Italie, a sacrifié sur l’autel de l’égoïsme et de l’idéologie libérale antichristique plus de six millions de créatures innocentes.

La juste indignation du corps ecclésial face aux déclarations du Président d’une Académie voulue par Jean-Paul II précisément pour lutter contre l’avortement s’accompagne des applaudissements des partisans de la « santé reproductive » et de « l’interruption de grossesse », toujours prêts à accuser l’Église d’ingérence lorsqu’elle parle avec la voix du Christ, mais à la louer dès que ses pires représentants se prostituent à la pensée unique et font leurs les instances inhumaines du néo-malthusianisme.

En tant que Pasteur et Successeur des Apôtres, je ne peux que condamner avec la plus grande force les paroles scandaleuses de Paglia, qui contredisent l’Évangile et l’enseignement des Pontifes Romains.

Le Nouvel Ordre Mondial, les Nations Unies, l’OMS, l’Union Européenne, le WEF, la Commission Trilatérale, le Club Bilderberg et toutes les organisations qui suivent l’Agenda 2030 considèrent le meurtre barbare dans le ventre d’une créature innocente comme un droit, comme un « pilier de la vie sociale ». Il est emblématique et révélateur que la secte des apostats qui infeste la Hiérarchie Catholique et en a occupé les sommets se trouve alignée sur les positions idéologiques des ennemis du Christ non seulement dans des questions apparemment déconnectées – telles que le récit psychopandémique et l’idéologie verte – mais aussi dans la négation des fondements mêmes de la Loi Naturelle, y compris le respect de la vie de la conception à la mort naturelle.

Il est déconcertant que personne, parmi mes Frères dans l’Épiscopat, et encore moins parmi les membres du Collège des Cardinaux, n’ose élever la voix pour condamner les paroles délirantes de Paglia et exiger sa démission immédiate de l’Académie Pontificale pour la Vie.

Les fidèles, avertis par de bons prêtres, doivent se tenir à l’écart de ces loups déguisés en agneaux et prier le Seigneur d’intervenir pour sauver son Église, occupée par un Sanhédrin de personnes corrompues et perverses qui continuent à crucifier Jésus-Christ dans son Corps mystique.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

27 août 2022
Gilbert Chevalier
Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Ven 2 Sep - 10:12

Mgr VIGANÒ
à l'UDT CIVITAS 2022 :
Le GREAT RESET est une RELIGION !
CESSONS d’ÊTRE POLITIQUEMENT CORRECTS


https://gloria.tv/post/sQWB74LnWDzs3bKpdoh2uHixB

I –
La CONFÉRENCE « AGERE SEQUITUR ESSE » :
la VISION « THÉOLOGIQUE » du GREAT RESET

Chers amis,

Je suis très heureux de cette opportunité qui m’a été accordée de participer à cette édition de votre Université d’Été. C’est pour moi un grand honneur de pouvoir offrir mes plus chaleureuses salutations aux militants de Civitas, en commençant par votre Président, M. Alain Escada, le Secrétaire Général, M. Léon-Pierre Durin, votre cher Aumônier, le Père Joseph, ainsi que les Capucins de la Résistance.

Quand l’être humain agit, il agit en vue d’une fin. Son action, ce qu’il fait, représente un moyen ordonné à une fin, qui peut être moralement bonne ou mauvaise. L’action procède de la volonté, et elle naît de la pensée, qui est un acte de l’intelligence. Ce que nous faisons est déterminé par qui nous sommes (l’ensemble de nos facultés : mémoire, intelligence et volonté). La scolastique résume parfaitement ce concept en trois mots : agere sequitur esse.

Personne n’agit sans but. Et même ce qui se passe sous nos yeux depuis plus de deux ans maintenant est la conséquence d’un ensemble de causes concomitantes qui présupposent une pensée initiale, un principe informateur, pour ainsi dire. Et quand nous réalisons que les raisons qui nous sont données pour justifier les actions entreprises n’ont aucun caractère rationnel, cela signifie que ces raisons sont des prétextes, de fausses raisons, qui servent à cacher une vérité inavouable.

Telle est la façon de procéder du Malin. Quand il nous tente, il ment pour nous faire croire qu’il est notre ami, qu’il se soucie de notre bien. Tout comme un bonimenteur de foire, le diable nous propose ses trouvailles miraculeuses, ses élixirs de bonheur et de richesse, pour la somme modique de notre âme immortelle. Mais cela, comme un escroc, il omet de le dire, bien sûr, tout au plus il l’écrit en petits caractères dans les clauses du contrat.

Tout est mensonge quand il s’agit de Satan. Les prémisses sont fausses : Votre Dieu vous opprime avec de lourds préceptes. Les promesses sont fausses : Vous pouvez décider et obtenir ce que vous voulez. Et tout est mensonge également quand les serviteurs de Satan s’organisent pour établir la dystopie du Nouvel Ordre Mondial.

Eh bien, puisque nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les conspirateurs du Great Reset nous disent clairement quel est leur objectif final – puisqu’il s’agit de quelque chose d’inavouable et de criminel – nous pouvons néanmoins reconstruire la mens, la pensée qui guide leurs actions en connaissant les principes qui inspirent leur agir et en les étayant avec leurs propres mots. Et nous sommes également capables de comprendre que les raisons données ne sont que des prétextes. Or, justement les prétextes, tels qu’ils sont présentés, démontrent la malice et la préméditation, car si leur projet était honnête et bon, ils n’auraient pas besoin de le déguiser avec des excuses illogiques et incohérentes.

Mais qu’est-ce que c’est, ce Great Reset ? C’est l’imposition forcée d’une quatrième révolution industrielle qui conduira le système économique et social actuel à l’implosion, et permettra, par un appauvrissement général et une réduction drastique de la population, la centralisation du pouvoir entre les mains d’une élite d’aspirants à l’immortalité et à la domination du monde. Ils voudraient nous réduire à une masse amorphe de clients/esclaves confinés dans des box et perpétuellement connectés au réseau.

À travers le Great Reset, ils veulent effacer la société chrétienne occidentale afin d’instaurer une synarchie libérale-communiste sur le modèle de la dictature chinoise, dans laquelle toute la population est contrôlée et manœuvrable à volonté. Dans une société inspirée même en partie seulement par les valeurs du catholicisme, les groupes de pouvoir financier et l’élite du Nouvel Ordre Mondial n’auraient pas leur place. Mais cela ne doit pas nous laisser croire que leur opposition à la société chrétienne a une motivation simplement économique et politique. En réalité, ce qui déclenche cette haine, c’est qu’il puisse exister, même dans le coin le plus reculé de la planète, une alternative possible à la dystopie mondialiste, un monde dans lequel l’employeur peut honnêtement payer ses employés, dans lequel l’État impose des impôts raisonnables aux citoyens, dans lequel les œuvres de charité rendent gratuitement et sans spéculation les services, dans lequel l’innocence des enfants est respectée et la propagande LGBTQ+ n’est pas autorisée. Un monde dans lequel le Règne social de Jésus Christ se montre non seulement comme possible, mais comme la meilleure forme de société, administrée pour le bien commun et pour la gloire de Dieu.

La simple existence d’un terme de comparaison est un désaveu brûlant de la tromperie mondialiste, montrant son horreur et son échec. Les mensonges sur la nécessité des confinements sont désavoués par l’évidence que là où ils n’ont pas été adoptés, les cas de maladie grave ont été moins nombreux que lorsque des fermetures et des couvre-feux ont été imposés. Les mensonges sur l’efficacité du sérum génique sont démystifiés par les cas de réinfection de multi-vaccinés, des effets indésirables graves, des morts subites. Les mensonges sur le « peuple souverain » et les droits inviolables de la personne ont été démentis par des règles absurdes, des normes inconstitutionnelles, des lois discriminatoires dans le silence du pouvoir judiciaire.

Même le terme de comparaison constitué par la Messe de toujours rend impossible de préférer sa contrefaçon montinienne : c’est pourquoi l’église bergoglienne veut empêcher sa célébration et en éloigner les fidèles. Aussi pour nous imposer cette horreur, on a eu recours à la tromperie, disant aux fidèles que la Messe Apostolique était incompréhensible, et qu’il fallait la traduire et la simplifier afin que les fidèles en apprécient mieux la signification. Mais c’était un mensonge. Et s’ils nous avaient expliqué que leur but était exactement le même que celui que les hérésiarques protestants s’étaient fixés – c’est-à-dire détruire le cœur de l’Église Catholique – nous serions allés les chercher les fourches à la main.

Le monde globaliste ne tolère donc pas les comparaisons. Il exige cette « exclusivité » qu’il dénonce avec horreur dès lors que ce n’est pas lui qui la revendique. Il déchire ses vêtements sur le pouvoir temporel de l’Église – avec la complicité de clercs fornicateurs et hérétiques – puis exige une obéissance absolue et irrationnelle aux dogmes qu’il proclame depuis Davos ou Bruxelles. Il célèbre la liberté d’expression et de la presse, qu’il finance généreusement, mais ne tolère ni la dissidence ni la vérité, qu’il cherche à rendre tout simplement inaccessibles, invisibles.

Et encore : le monde globaliste n’a pas de passé à nous montrer pour confirmer la grandeur de ses idées, de sa philosophie, de sa foi. Inversement, il vit de la falsification de l’Histoire, de l’effacement du passé, de son élimination chez les nouvelles générations. Afin qu’il n’y ait personne qui, devant la cathédrale de Chartres, soit capable de reconnaître les images du Christ et des Saints. Afin que personne ne sache que dans la Sainte Chapelle était conservée l’ampoule du Saint Chrême portée par un Ange pour consacrer les Rois de France. Afin que personne ne puisse connaître leurs gestes, ne trouve leur tombe, ne comprenne les trésors de l’art et de la littérature qui ont fait la grandeur des Nations Catholiques. L’effacement de la culture révèle la radicale inconsistance ontologique du mondialisme face à la splendeur de la civilisation Chrétienne.

Le monde globaliste n’a pas d’avenir. Ou plutôt : l’avenir qu’il entend nous réserver est le plus sombre et le plus terrifiant que l’esprit humain puisse concevoir. L’avenir qu’il nous présente est faux et irréalisable. « Je n’ai pas de maison, je ne possède rien et je suis heureux », tentent de nous convaincre Schwab et les promoteurs de l’Agenda 2030. Mais leur but n’est pas de nous rendre heureux – ce qui ponctuellement n’arrivera pas, bien sûr – mais de nous confisquer notre maison et nos biens. Quand ils nous parlent de pacifisme et de désarmement, ce n’est pas parce qu’ils veulent la paix, mais parce qu’étant désarmés et sans idéaux, nous nous laisserons envahir et dominer sans réagir. En nous imposant l’accueil et « l’inclusivité » – en adoptant un lexique d’initiés – ils ne veulent pas que nous accueillions et intégrions réellement des personnes d’autres cultures et religions, mais ils veulent créer les prémisses du désordre social et la conséquente disparition de nos traditions et de notre Foi. Quand ils nous parlent de « résilience », ils ne nous disent pas qu’ils nous protégeront des sinistres qui nous menacent, mais que nous devons nous résigner à les absorber sans protester. Quand ils nous accusent d’extrémisme ou de fondamentalisme, c’est seulement parce qu’ils savent que les fidèles et les citoyens aux idéaux nobles et saints peuvent résister, organiser une opposition, répandre la dissidence. Et lorsqu’ils nous imposent une inoculation de masse avec un sérum génique dépourvu d’efficacité mais aux nombreux effets indésirables graves et mortels, ils ne le font pas pour notre santé, mais pour modifier notre ADN et nous rendre malades chroniques, avec un système immunitaire définitivement compromis et une espérance de vie inférieure à la moyenne des personnes en bonne santé. Et pour introduire dans notre organisme – comme nous l’avons appris de la plainte récemment déposée par Maître Carlo Alberto Brusa – des nanostructures auto-assemblantes au graphène, capables de nous rendre géolocalisables, militaires compris.

Ne vous attendez jamais à la vérité de la part des partisans du Great Reset. Car là où il n’y a pas le Christ, il ne peut y avoir la Vérité, et nous savons combien ils ressentent de la haine pour Notre-Seigneur. Une haine qu’ils ne peuvent cacher, qu’ils exhibent dans les spectacles d’inauguration des événements européens (pensons à l’inauguration du tunnel du St Gothard ou aux Jeux Olympiques de Londres, et tout récemment à l’inauguration des Jeux du Commonwealth à Birmingham), dans les « recommandations » de ne pas célébrer Noël et de ne pas utiliser de noms chrétiens pour nos enfants. Leur haine devient meurtrière lorsqu’ils théorisent l’avortement comme un « droit de l’homme », cachant son atrocité derrière l’expression hypocrite de « santé reproductive » : parce que c’est la vie qu’ils détestent, dans laquelle ils voient l’image et la ressemblance de ce Dieu qu’ils ont perdu à jamais.

Cette image et cette ressemblance sont beaucoup plus profondes qu’on ne le croie. Elles consistent en la dimension trinitaire de l’homme, avec ses facultés qui se réfèrent aux Trois Personnes Divines : la mémoire (le Père), l’intelligence (le Fils), la volonté (l’Esprit Saint). Et tout comme dans la Très Sainte Trinité, l’Esprit est l’Amour qui procède du Père et du Fils, de même chez l’homme la volonté est la faculté qui provient de la mémoire des choses passées et de la compréhension des choses présentes. Ce n’est pas un hasard si, dans le renversement infernal du monde contemporain, l’homme se retrouve privé de ses souvenirs, de son histoire et de ses traditions (pensez à la Cancel Culture et aux demandes de « pardon » pour des actions de notre passé, falsifiées ou déformées), incapable d’exprimer un jugement critique (pensez à la dissonance cognitive générée par la psychopandémie) et incapable d’ordonner sa volonté en la subordonnant à l’intelligence (pensez à l’incapacité de réagir face au mal imposé ou au bien dont nous sommes privés).

La société moderne, avec sa fable concernant la démocratie, nous a appris à penser que nous pouvons éventuellement être catholiques, peut-être même traditionalistes, tant que nous ne remettons pas en question le fait que l’égalité des droits doit être reconnue à quiconque. Il faut respecter les idées des autres, nous disent-ils. Mais dans la sphère métaphysique, dans l’éternité de Dieu, cette bataille entre le Bien et le Mal n’a rien de profane ou d’œcuménique : elle est réelle, comme réelles sont les armées déployées, celle de la Civitas Dei et celle de la civitas diaboli. Les anges du Paradis et les esprits apostats de l’enfer n’ont rien à faire de l’irénisme conciliaires : ils mènent une bataille dans laquelle il faut arracher autant d’âmes que possible à l’adversaire. Les Saints qui intercèdent pour nous n’ont pas lu Fratelli tutti, et la balance de saint Michel n’est pas calibrée sur la « morale du cas par cas » ou « éthique de la situation » d’un jésuite hérétique ou sur les contorsions pastorales du chemin synodal.

Cessons d’être politiquement corrects, toujours pris par la crainte que nos convictions puissent déranger les consciences sensibles de ceux qui n’hésitent pas à déchirer une créature sans défense dans le sein de sa mère ou à étouffer les personnes âgées et les malades dans leur sommeil. Nous avons trop souvent été silencieux face à des choses qui ne devraient même pas être mentionnées – de la normalisation des vices aux transgressions les plus dégradantes. Pourtant, en tant que Catholiques, nous devrions savoir que Dieu est vivant et vrai en dépit des athées, et que le Christ exerce les titres de souveraineté sur nous en tant que notre Créateur et Rédempteur en dépit des libéraux. Si nous ne sommes pas persuadés de ces réalités, nous ne pouvons même pas comprendre l’action de l’ennemi, qui est parfaitement conscient de cette réalité. Si nous ne sommes pas persuadés de ces réalités, nous ne donnerons aucun exemple crédible à ceux qui, par nos paroles et nos actions, pourraient ouvrir les yeux et se rendre dociles à la Grâce. Il est difficile de croire ceux qui n’aiment pas ce qu’ils professent, tout comme il est difficile de donner foi aux modernistes, qui par leur comportement dépourvu de charité désavouent leurs vains discours. Il est impossible de croire ceux qui nous demandent de manger des sauterelles et des cafards pour sauver la planète, alors qu’ils se nourrissent de précieux morceaux de bœuf de Kobe, ou d’abandonner la voiture diesel, alors qu’ils se déplacent en jet privé (il y en a des centaines à Davos lors des sommets du World Economic Forum !)

Nous devons redécouvrir cette dimension de réalisme et d’objectivité, qu’ils nous ont fait perdre pas à pas, ou dont ils nous ont appris à avoir honte. Nous sommes milites Christi, soldats du Christ, appelés à combattre un ennemi qui voudrait nous frapper dans le dos ou nous faire déserter lâchement, parce qu’il sait que lorsqu’il nous combat ouvertement, derrière nous il trouve la Vierge Immaculée, terribilis ut castrorum acies ordinata. Cette Mère que l’Ennemi déteste dans toutes les mères de la terre, cette Épouse de l’Agneau qu’il vilipende en attaquant le caractère sacré du Mariage et des vertus domestiques, cette Femme qu’il humilie en défigurant la féminité ou en en faisant une parodie obscène.

La doctrine mondialiste est essentiellement satanique, parce qu’elle est l’application sociale et globale la plus directe et la plus implacable de la rébellion de Satan. Nous y trouvons cette hybris, ce défi au Ciel que la civilisation classique – encore païenne mais préordonnée à l’avènement du message du Christ dans la plénitude des temps – avait sagement stigmatisé et qui nous ramène à la rébellion de Lucifer. L’hybris, le fol orgueil de ceux qui se croient comme Dieu et usurpent les attributs divins, conduit aujourd’hui la science à nier sa vocation au service du bien pour la mettre au service du Nouvel Ordre, pour accomplir avec le progrès technologique ce qui était impensable dans le passé : effacer la séparation entre l’homme et la machine, entre son esprit et l’intelligence artificielle.

Il n’est donc pas surprenant que le transhumanisme soit l’un des points essentiels de l’Agenda 2030. Derrière ce projet fou de mettre la main sur la Création et même d’oser altérer le sanctuaire de la conscience dans lequel seul Dieu descend avec sa Grâce ; derrière ce plan de violer l’être humain pour « le rendre plus performant » il y a, une fois encore, une aberration doctrinale, un mensonge opposé à la Vérité de Dieu. Créer un être immortel – comme certains le voudraient – est la réédition technologique d’un délire infernal, à la base duquel se trouve la présomption de pouvoir effacer dans l’homme les conséquences du Péché Originel. Là où le péché d’Adam a apporté la mort et la maladie, la tromperie du transhumanisme promet l’immortalité et la santé ; là où il a conduit à l’affaiblissement de l’intelligence et au mauvais penchant de la volonté, la fraude de l’homme-machine promet l’accès à la connaissance et la possibilité d’être à soi-même sa propre loi. Là où le péché a conduit à la fatigue du travail, à la guerre et aux épidémies, la dystopie mondialiste promet un revenu universel, la paix et la prévention de toutes les maladies. Mais la mort, la maladie, l’affaiblissement de l’intelligence et le mauvais penchant de la volonté, la fatigue du travail, la guerre et les épidémies, sont la juste punition de l’offense infinie que toute l’humanité, dans ses Progéniteurs, a causée à la Majesté de Dieu en Lui désobéissant. Celui qui s’illusionne croyant qu’il n’y a pas de conséquences à cette désobéissance, ne veut pas accepter sa déchéance ni reconnaître l’œuvre de la Rédemption de Jésus-Christ, venu sur terre propter nos homines et propter nostram salutem, mort sur la Croix pour nous racheter du joug de Satan.

C’est là que réside la véritable perspective théologique, à partir de laquelle considérer la crise de la société et de l’Église. Le délire du transhumanisme ne vise pas à rendre la course de l’athlète plus rapide ou la visée du soldat plus précise, mais à corrompre l’homme dans le corps, après l’avoir frappé dans l’âme. Satan ne se résigne pas à la défaite, d’autant plus terrible qu’en elle a resplendi l’obéissance de Notre Seigneur au Père Éternel, en opposition à l’orgueil du Non serviam luciférien. Et si Dieu, par les chemins de la Grâce, parvient à toucher les âmes et à les ramener à Lui, les restituant à la vie éternelle, Satan s’acharne aujourd’hui sur les corps, pour contaminer l’œuvre du Créateur et défigurer la créature. Son œuvre dévastatrice s’étend également au reste de la création, avec des résultats abominables qui prétendent rivaliser avec la magnificence de Dieu.

Tel est le combat entre le Bien et le Mal, qui, depuis la création d’Adam, inclut également les êtres humains, appelés à choisir dans quel camp se ranger. Parce que la neutralité est déjà une alliance avec ceux qui méritent la défaite. Nous savons à quel point l’ennemi du Nouvel Ordre Mondial est puissant et quelle est son organisation. Nous savons aussi ce qui le meut et ce qu’il veut accomplir. Mais c’est précisément pour cette raison que nous savons que ses victoires ne sont qu’apparentes et vouées à l’échec ; et que notre devoir, dans cette guerre déjà gagnée par le Crucifié, est de choisir dans quel camp nous voulons nous ranger et combattre, en ouvrant avant tout les yeux sur les mensonges que l’information grand public nous fait avaler.

Comprendre qu’il peut y avoir de personnes vouées au mal, qui choisissent délibérément de se ranger du côté de Lucifer contre Dieu est le premier pas à faire si nous voulons résister au gigantesque coup d’État en cours. Ces personnes constituent, d’une certaine manière, le « corps mystique » de Satan et agissent pour propager le mal dans le monde et effacer le nom du Christ : tout comme le Corps mystique du Christ, qui est l’Église, agit dans la Communion des Saints pour propager la Grâce et glorifier le Nom de Dieu. Encore une fois, civitas diaboli et Civitas Dei. Si nous pensons que l’urgence pandémique a été gérée par des incompétents et non par des exterminateurs cyniques, nous sommes complètement sur la mauvaise voie. Tout comme nous le sommes si nous croyons que nos dirigeants ne sont pas soumis à cette élite de criminels, d’usuriers et de subversifs, alors qu’ils ont fait carrière grâce à eux.

Il fut un temps où il était normal que les sujets d’un royaume chrétien vivent conformément aux Commandements divins, dans lequel soient interdits l’avortement, le divorce, la sodomie, l’usure. Ce monde, grâce au travail lent et patient des conspirateurs, a été remplacé par celui-ci – qui n’est pas encore complètement le leur – dans lequel règnent des pouvoirs qui ne tirent leur légitimité ni de Dieu ni du peuple. Et ces pouvoirs empêchent tout ce qui était auparavant encouragé et récompensé, et encouragent ce qui était interdit et puni.

Si dans la Civitas Dei règne le Christ, qui règne dans la civitas diaboli, sinon l’Antéchrist ? Ainsi, si dans la bene ordinata respublica le vrai, le bien et le beau sont l’expression théologique des perfections de Dieu ; dans la république mondialiste le faux, le mal et le laid en sont la plus évidente manifestation. Au point de devoir devenir norme générale, loi de l’État, un précepte moral auquel il faut se conformer. Même dans ce cas, si vous y prêtez attention, une autre tromperie est proposée à nouveau : celle selon laquelle la tyrannie des souverains et du clergé, justifiée par la superstition papiste, aurait été définitivement effacée de la société révolutionnaire, pour être remplacée par le gouvernement du peuple sous les auspices de la déesse Raison. Aujourd’hui, nous voyons à quel point le Léviathan mondialiste et le Sanhédrin bergoglien sont tyranniques, unis par le fait d’avoir renié et trahi leur rôle de dirigeants de l’État et de pasteurs de l’Église.

Chers amis, votre tâche – comme celle que beaucoup de gens de bonne volonté accomplissent dans tant d’autres nations – est une tâche sacrée et très importante. C’est la tâche de reconstruire, de restaurer, d’édifier. Exactement le contraire de ce que les adeptes de la civitas diaboli savent faire, capables seulement de détruire, de démolir, d’accumuler des décombres. Et pour reconstruire, il faut repartir des fondations, qui sont les fondements de l’édifice social, en plaçant le Christ comme pierre angulaire, comme clé de voûte.

Rappelez-vous que cette génération perverse et corrompue n’a pas d’avenir : elle est victime de sa propre cécité, de sa propre stérilité, de sa propre incapacité à générer. Parce que donner la vie est une œuvre divine, et cela s’applique autant à la vie du corps qu’à celle de l’âme ; tandis que le diable n’est capable que de donner la mort, et avec elle le sourd désespoir de l’âme arrachée à sa fin ultime et suprême qui est Dieu.

Soyez en sûrs : le Nouvel Ordre Mondial ne prévaudra pas, soyez-en sûrs. Sa fureur dévastatrice qui voudrait réduire la population mondiale à un demi-milliard d’êtres humains ne prévaudra pas. Sa haine pour la vie à naître et pour la vie qui est en train de s’éteindre ne prévaudra pas. Son plan de tyrannie ne prévaudra pas. Car c’est précisément dans la privation du Bien que nous réalisons le prix de ce qui nous a été enlevé et trouvons la détermination et la force de nous battre et de résister. L’apostasie qui afflige la Hiérarchie Catholique, devenue servante du monde, ne prévaudra pas non plus : les semeurs de discorde et d’erreurs qui infestent nos églises s’éteindront inexorablement, laissant vides les cathédrales et les églises, déserts les couvents et les séminaires qu’ils ont occupés il y a soixante ans avec la fausse promesse du printemps conciliaire. Parce que derrière tout cela, il y a toujours la fraude et la malice du Menteur.

En combattant pour le rétablissement du Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ et en luttant contre l’oligarchie maçonnique et contre la secte de Davos, Civitas se trouve – tel David contre Goliath – au cœur du combat de l’Alliance anti-mondialiste que j’ai appelée de tous mes vœux.

Je ne peux que me réjouir de savoir que la Suisse, la Belgique, l’Italie, le Canada, l’Espagne aient désormais également fondé à l’exemple de la France des antennes de Civitas sur leur territoire et je crois hautement souhaitable que la même initiative puisse s’étendre partout. Il est temps que les Catholiques de toutes les latitudes s’unissent pour faire front commun contre la tyrannie mondialiste.

La maison bâtie sur le Roc c’est l’Église Catholique et la Civilisation chrétienne. C’est aussi la France baptisée à Reims par Saint Rémi, édifiée dans l’alliance du Trône et de l’Autel le jour du sacre de Clovis, roi des Francs.

Il ne peut y avoir de remède aux maux de notre temps que dans le Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans une société réconciliée avec Dieu, L’honorant, et confessant publiquement la Foi Catholique reçue des Apôtres et fidèlement transmise par la Sainte Église au long des siècles.

Telle est la véritable contre-révolution.

Chers amis, gardez au cœur et à l’esprit l’exemple des Martyrs pour préserver la Chrétienté et promouvoir le Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ces martyrs qui ont fécondée de leur sang l’avenir de l’Église, de la société et des peuples ! Il ne peut y avoir de société juste et prospère là où ne règne pas le Christ-Roi, qui est le Prince de la Paix. Car la Paix du Christ ne peut exister que dans le Royaume du Christ : Pax Christi in Regno Christi. »

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

14 août 2022,
en la Vigile de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie


Dernière édition par Gilbert Chevalier le Ven 2 Sep - 11:52, édité 1 fois
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Message par Gilbert Chevalier Ven 2 Sep - 11:50

Mgr VIGANÒ
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Confer12

II –
RÉPONSES aux QUESTIONS des PARTICIPANTS

Comme M. Durin m’en a informé, je sais que vous voulez me poser quelques questions.

Question n° 1
 : Excellence, Vatican II a eu lieu il y a plus de 60 ans, la destruction de la liturgie il y a 50 ans, Assise il y a presque 50 ans ; après 60 ans de désastre religieux et politique où tout a été détruit, où les catholiques fidèles sont méprisés, voire injustement condamnés, vous devenez à 80 ans passés un anti-conciliaire acharné. Pourquoi n’agissez-vous que maintenant ?

Réponse : J’ai déjà eu l’occasion de témoigner dans mes interventions passées ce qu’a été mon parcours de prise de conscience progressive de la crise qui afflige l’Église Catholique et des causes profondes de l’apostasie actuelle. Comme je l’ai dit alors, mon engagement dans le service diplomatique du Saint-Siège, (d’abord comme jeune secrétaire dans les Représentations Pontificales en Irak et au Koweït, puis à Londres ; à la Secrétairerie d’État ; et ensuite comme Chef de Mission à Strasbourg au Conseil de l’Europe ; puis comme Nonce Apostolique au Nigéria ; et de nouveau à la Secrétairerie d’État en tant que Délégué pour les Représentations Pontificales, puis comme Secrétaire Général du Gouvernorat et enfin en tant que Nonce Apostolique aux Etats-Unis) mon engagement – je disais – au service du Saint-Siège, que j’ai essayé d’exercer avec dévouement en y consacrant la totalité de mon temps et de mes forces, m’a complètement absorbé rendant pratiquement impossible une réflexion approfondie des événements qui se déroulaient dans l’Église.

Cela ne m’avait cependant pas empêché de nourrir de fortes perplexités intérieures et même des critiques par rapport aux « nouveautés » introduites après le Concile. Je pense particulièrement aux graves abus liturgiques, à la crise de la vie religieuse, je pense au panthéon d’Assise, aux déplorables demandes de pardon pour les Croisades, par exemple, pendant le Jubilé de l’An 2000. Je pense aussi à ce que j’avais pu percevoir comme jeune étudiant à l’Université Grégorienne à Rome. Je percevais que tout cela découlait des nouveaux principes posés par le Concile.

Mais ce n’est que beaucoup plus tard, devant les gravissimes scandales de l’alors Cardinal McCarrick et de tout son réseau homosexuel, et devant les scandales plus graves encore de Bergoglio, que le lien intrinsèque entre la corruption doctrinale et la corruption morale m’est apparu en toute son évidence, ainsi que les causes profondes de la crise qui sévit depuis des décennies dans l’Église, engendrée par la révolution conciliaire. Et je n’ai pas pu garder le silence.

La catastrophe était prévisible dès le début. Mais comme je l’ai expliqué, nous avions été formés – dans notre formation au ministère sacerdotal et encore plus dans celle en vue du service diplomatique – à considérer impensable que le Pape et l’ensemble de la Hiérarchie catholique pouvaient abuser de leur autorité en l’exerçant pour un but contraire à celui que Notre-Seigneur a voulu pour son Église. Nous avions été éduqués à ne pas mettre en question l’autorité des Supérieurs. Et cela a été exploité par ceux qui, justement en exploitant notre obéissance et notre amour pour l’Église du Christ, nous ont lentement, pas à pas, conduits à l’acceptation de nouvelles doctrines, étrangères à celles que la Sainte Église avait toujours enseignées, surtout en ce qui concerne l’œcuménisme et la liberté religieuse.

D’ailleurs, de même que dans l’Église la deep church s’est étendue par degrés vers la dissolution du corps ecclésial, de même dans la sphère civile le deep state s’est développé de manière je dirais similaire, par une infiltration progressive atteignant les formes tyranniques du Nouvel Ordre Mondial, du World Economic Forum et de l’Agenda 2030.

Dans ce cas également on pourrait se demander : Pourquoi les citoyens ne se sont-ils pas rebellés contre la subversion de l’État par des séditieux qui ont pris le pouvoir dans le but de détruire les institutions qu’ils auraient dû servir en vue du bien commun ?

Beaucoup répondraient : Nous ne pouvions pas imaginer leur dessein pervers, leur projet de faire de nous des esclaves d’un système inique. Nous ne pouvions pas croire que quand ils parlaient de démocratie ou de souveraineté populaire, ils voulaient nous soumettre progressivement à un pouvoir totalitaire radicalement anti-chrétien.

Je considère que le fait de n’avoir pas compris hier la nature du processus révolutionnaire en cours, pourrait être excusable ; en revanche ne pas comprendre aujourd’hui est irresponsable et fait de nous les complices d’un coup d’état mondial dans les choses temporelles et de l’apostasie dans la sphère ecclésiale.

Remercions donc ceux qui bien avant nous, de leur voix prophétique ont lancé l’alarme sur la menace qui pesait à la fois sur la société civile et sur l’Église catholique.

Question n° 2 : Merci Monseigneur, je vous pose une deuxième question : Que pensez-vous de Mgr Lefebvre et de son combat, particulièrement dans son acte si controversé des Sacres de 1988 ?

Réponse : Je ne puis regarder Mgr Lefebvre qu’avec admiration et beaucoup de gratitude pour sa fidélité et son courage. Un courage et une fidélité à toute épreuve face à tant d’adversités, d’hostilités, et même d’acharnement de la part d’une Hiérarchie gagnée aux idées de la modernité et infiltrée par les partisans maçonniques d’un projet de destruction capillaire, sans précédent, dont nous réalisons aujourd’hui toute la portée dévastatrice dans ses extrêmes conséquences.

Mgr Lefebvre doit être regardé comme un saint homme, non comme un schismatique ! Comme un fervent missionnaire et un confesseur de la Foi, un zélé défenseur de la Tradition, du Sacerdoce et de la Messe catholique. Il s’est exposé à de graves sanctions, jusqu’à l’excommunication, parce qu’il estimait plus juste de devoir obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, de garder et transmettre la Tradition plutôt que d’embrasser les doctrines modernistes.

Sa vie est marquée par la piété, l’esprit de sacrifice, le sens du devoir, la droiture de la conscience et par une grande cohérence intérieure. La sienne est une vie donnée à Dieu et à l’Église, dévouée au service des âmes, à l’évangélisation, à l’enseignement et à la prédication de la saine Doctrine, à la célébration du Saint Sacrifice et à la formation de jeunes hommes appelés au Sacerdoce.

Une vie qui est toute entière un témoignage rendu à la solidité de la Foi que nous ont transmis les Apôtres, les Pontifes, les Conciles et les Saints Docteurs de la Foi et pour laquelle les Martyrs ont versé leur sang.

Certains jugent les Sacres de 1988 comme « un pas de trop ». D’autres, y reconnaissent une nécessité vitale pour la sauvegarde de la Messe de toujours. Mgr Lefebvre a saisi l’urgence du temps que nous vivons et le drame d’une situation qui s’est encore aggravée et a pris de nouveaux accents de gravité avec de nouveaux accents de gravité durant ces dernières années, rendant plus évident l’état d’exception dans lequel nous nous trouvons. Certains parlent de désobéissance, nous parlons de fidélité !

Mgr Marcel Lefebvre a continué d’enseigner et de faire ce que la Sainte Église a toujours fait et enseigné. Il s’est opposé au libéralisme, à la destruction de la Messe et de tout l’édifice liturgique de l’Église, à la ruine du Sacerdoce, de la vie religieuse et des mœurs chrétiennes. Je le redis : certains parlent de désobéissance, nous nous parlons de fidélité !

[Ici Mgr Viganò se trompe ; pour s'en assurer voir l'Encyclique de Pie XII "Ad APOSTOLORUM PRINCIPIS"]

Question n° 3 :
Merci Monseigneur, je vous pose une dernière question avant de vous rendre la parole pour un petit mot final. Excellence, pourriez-vous nous expliquer en quelques mots le projet de Fédération anti-mondialiste dont vous avez parlé, comment y participer concrètement ?

Réponse : L’Alliance anti-mondialiste est un appel que j’ai lancé en novembre dernier, conscient de la très grave menace, sans précédent, qui pèse sur l’humanité entière à cette heure de l’Histoire. Conscient aussi de l’urgence de constituer partout un front de résistance visant à contraster le coup d’état planétaire orchestré par une élite très puissante en vue de l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial, inhumain et antichristique.

Je n’ai jamais eu la prétention de devenir le leader d’un mouvement ni d’assumer son organisation. Tel un semeur, j’ai jeté aux quatre vents la semence, afin qu’elle soit sagement recueillie et qu’elle puisse fructifier. Je ne saurais mesurer l’état de sa germination.

La situation actuelle, tant au niveau des différentes Nations que sur l’échiquier internationale est très mouvante, sombre et difficile à déchiffrer. Nous savons seulement que nous devons nous préparer intérieurement aux évènements qui nous attendent et implorer du Ciel une intervention de Dieu.

Une seule chose est certaine : il est impossible de résoudre la crise civile et ecclésiale dans laquelle nous sombrons avec des moyens humains. L’homme doit tout d’abord s’agenouiller devant son Dieu et son Roi, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les Nations et les Peuples doivent reconnaître sa Seigneurie, et l’Église la première doit restituer au Roi la Couronne que des usurpateurs Lui ont ôtée. Remettons donc le Christ au centre de nos cœurs et au centre de tout, Lui qui est l’Alpha et l’Omega. Recherchons d’abord le Royaume et sa Justice, et tout le reste nous sera donné par surcroît.

M. Durin : Merci Excellence, dommage que vous ne voyiez pas les gens dans la salle, et leur joie d’avoir entendu un vrai évêque leur parler, leur redire les vérités éternelles de l’Église. Merci encore de la part des Capucins, des Dominicains d’Avrillé qui sont là, de Monsieur l’Abbé Morgan qui est là avec nous. Merci pour tout Monseigneur, je vous redonne une dernière fois la parole en vous remerciant très personnellement de tout ce que vous avez fait pour nous.

Mgr Vigano : Cher Monsieur Durin, moi aussi, je regrette beaucoup de ne pas avoir la possibilité de vous voir et surtout d’être avec vous en cette heureuse circonstance dans laquelle vous êtes réunis, pour rendre grâce, pour prier ensemble la Vierge Marie en cette veille de la Fête de son Assomption, Elle qui est la Patronne principale de France. Renouvelons donc notre acte d’Espérance et tournons notre regard vers des choses d’en-haut. Soutenus par la protection et l’intercession maternelles de la Vierge Marie, la Femme revêtue de Soleil qui écrase sous ses pieds la tête du Dragon infernal, nous pouvons persévérer dans les combats d’ici-bas, avec un surcroît de force et de courage, mais aussi d’humilité et de confiance. Et, très volontiers, je vous bénis tous : Benedicat vos omnipotents Deus Pater et Filius et Spiritus Sanctus, Amen.

Criel-sur-Mer, le 14 août 2022, en la Vigile de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
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Message par Gilbert Chevalier Mer 7 Sep - 16:21

MESSAGE de Mgr VIGANÒ
aux ÉVÊQUES :
Ne SOYEZ PAS COMPLICES
de CEUX qui JUSTIFIENT l'ADULTÈRE !

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Vigano29
Votre voix pourra-t-elle se taire, chers  frères,
face à la légitimation de l’adultère ?

Carlo Maria VIGANÒ,
Archevêque, Nonce apostolique,
à mes vénérables Frères dans l’Épiscopat

La Sainte Église nous offre dans les Glorieux Martyrs un exemple de vertus héroïques à imiter, nous montrant comment la Grâce de Dieu aide ceux qui L’aiment au point de faire face au tourment et à la mort. Et tandis que les méchants se déchaînent en vain sur le corps pour frapper l’âme immortelle, les Saints triomphent avec le Christ précisément en témoignant de la primauté de la Vérité incarnée sur l’erreur, et celle de la Charité immolée sur les séductions du monde. La palme du Martyre puise sa sève dans le bois de la Croix, et la couronne des Martyrs brille des rayons du Sacrifice rédempteur de Notre Seigneur.

Regardons l’exemple du Πρόδρομος, le Précurseur, Saint Jean-Baptiste, qui a précédé le divin Maître non seulement en annonçant Sa venue et Son Baptême pour la rémission des péchés, mais aussi en faisant face à la mort des mains du Tétrarque de Galilée Hérode Antipas, qu’il a réprimandé pour le scandale qu’il a donné au peuple d’Israël par son concubinage public avec la femme du frère d’Hérode le Grand, Hérodias. Ces événements, documentés par les historiens, sont mentionnés dans l’Évangile avec le rôle de Salomé dans sa demande auprès de son beau-père de la tête du Baptiste. Ainsi commente saint Ambroise : Ab adultris justus occiditur, et a reis in judicem capitalis sceleris pœna convertitur. Le juste est tué par des adultères, et la peine de mort est utilisée par les coupables contre leur juge. Clauduntur lumina non tam mortis nécessite quam horrore luxuriæ : les yeux du Baptiste se ferment non pas tant à cause de la mort, qu’à cause de l’horreur de la luxure. Os aureum illud exsangue, cujus sententiam ferre non poteras, conticescit, et adhuc timetur : sa bouche  d’or se tait, privée de vie, dont toi Hérode ne pouvais supporter la condamnation, mais que tu crains toujours.

Votre voix pourra-t-elle se taire, chers frères, face à la légitimation de l’adultère ? Voulez-vous vous rendre complices de ceux qui s’inclinent devant l’esprit du monde et devant l’obéissance servile obséquieuse des puissants, allant jusqu’à admettre à la Table eucharistique ceux qui, par leur conduite, violent les Commandements de Dieu, méprisent la loi de l’Église et sont un scandale pour les fidèles ? Combien de temps encore permettrez-vous que le caractère sacré du Mariage et le témoignage de saint Jean-Baptiste soient foulés aux pieds ? Combien de temps encore ignorerez-vous les paroles de saint Ambroise, sur la Chaire duquel siège aujourd’hui un successeur qui fait un clin d’œil aux concubinaires pour plaire  aux invités du nouvel Hérode ? (ici et ici)

Le Précurseur ne craignait pas d’élever la voix contre Hérode, faisant face à la mort avec l’abandon serein des justes à la volonté de Dieu. Aurez-vous peur de prêcher la Parole, d’insister dans à temps et à contre-temps, de reprendre, de reprocher, d’exhorter avec toute patience et doctrine (2 Tim 4, 2), quand les erreurs et les tromperies d’Amoris Lætitia sont inspirées par Salomé plus que par le Précurseur ? Quand l’auteur d’Amoris Lætitia peut tout au plus vous éloigner de votre chaire à cause de votre fidélité au Christ ? Et même si vous deviez être traduits devant les tribunaux, accepteriez-vous de renoncer à proclamer le Christ, et le Christ crucifié (1 Co 2, 2), pour sauver votre vie terrestre et perdre la vie éternelle ?

Je vous exhorte, frères bien-aimés, Successeurs des Apôtres, Ministres du Christ et dispensateurs des Mystères de Dieu (1 Co 4, 1), à considérer votre responsabilité en soutenant les déviations doctrinales et morales de ceux qui abusent de leur rôle et de leur autorité pour semer l’erreur, offenser la Majesté de Dieu, humilier la Sainte Église et perdre les âmes. Je vous exhorte, par les Blessures du Christ : réveillez-vous de la torpeur qui fait de vous des complices d’une trahison, dont vous devrez rendre compte au Juste Juge le jour de votre mort. Considérez que votre silence soustrait à la gloire du Ciel les âmes qui vous ont été confiées par le Pasteur Suprême, à qui devra aussi répondre celui qui siège à Rome. Ne rendez pas vaine la Passion du Rédempteur, qui a versé son Sang le plus précieux pour sauver les pécheurs repentants, et non pour les confirmer dans le péché.

Le Seigneur vous demande d’être les bergers du troupeau du Seigneur, en utilisant le bâton pastoral pour conduire les brebis vers les pâturages du Ciel : votre destin est de les accompagner avec Charité à la gloire éternelle pour laquelle elles ont été créées et rachetées, et non de les précéder dans les flammes de l’enfer.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

29 Août 2022
En la Décollation de Saint Jean-Baptiste
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Message par Gilbert Chevalier Dim 11 Sep - 11:58

MESSAGE de Mgr VIGANÒ
pour la PREMIER JOURNÉE MONDIALE
contre l’AVORTEMENT
(8 septembre 2022)


Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Liberi10

Cette première journée mondiale a été initiée par nos amis de Liberi in Veritate. À cette occasion Mgr Carlo Maria Viganò leur adresse ce message de soutien et d’encouragement par vidéo transcrit par nos soins.


https://gloria.tv/post/eZSHVRagRSaT1XovkySDGA9V3

Vous ne tuerez pas avec l’avortement le fruit des entrailles,
et vous ne ferez pas périr le bébé déjà né.
Didachè Apostolorum, V, 2 (*)

L’une des principales conquêtes du Christianisme dans le domaine social a été d’avoir éradiqué l’horrible crime de l’avortement et de l’abandon des nouveau-nés, qui dans le monde païen était toléré ou même accepté. Le respect de la vie, dans la vision catholique, découle en effet de sa parfaite correspondance avec la Loi naturelle, à laquelle s’ajoute la conscience que l’être humain est créé pour glorifier Dieu et, en obéissant à Ses Commandements, pour atteindre la béatitude éternelle au Ciel. Tuer l’enfant par avortement est donc une violation très grave du Cinquième Commandement du Décalogue, rendue encore plus odieuse par le fait que la victime est innocente, sans défense et massacrée (puisqu’il s’agit d’un massacre) avec le consentement de celle qui devrait au contraire la protéger de toutes ses forces. La société chrétienne a ainsi éliminé un crime répandu, démontrant comment le respect et la protection de la vie de la conception à la mort naturelle est un principe inviolable.

La société moderne – à commencer par la Révolution Française – s’est rebellée non seulement contre les vérités doctrinales et morales du Magistère, mais après avoir chassé Dieu de la société pour s’affirmer comme « laïque » et donc intrinsèquement anticléricale et antichrétienne, elle a brisé le lien transcendant entre la loi positive et la loi naturelle. Le Principe premier qui informe de son propre chef les lois des peuples et des nations étant venu à manquer, rien ne pouvait plus empêcher les individus et les sociétés d’adopter des normes contraires à la loi naturelle, légitimant l’avortement et le divorce comme le libre exercice d’une faculté, sans aucune conséquence pénale et morale. Le système de gouvernement qui tire son autorité du consentement de la masse plutôt que de Dieu, auquel appartient toute autorité – omnis potestas a Deo – devrait être considéré pour cette seule raison comme contraire au bonum commune, car en permettant l’exercice d’un faux concept de liberté et en ne reconnaissant pas la Seigneurie du Christ sur les individus et les sociétés, il se pose en fait contre la fin qui le légitime.

Mais comme cela arrive toujours lorsque l’on agit pour le mal, les partisans de l’avortement eux-mêmes devaient en quelque sorte « rendre digeste » cet horrible crime, en essayant de le justifier par des exemples qui ne se produisent presque jamais, et qui resteraient toujours inacceptables : la femme violée par la brute, la fille séduite par le vieux vicieux et toute la casuistique théorique utile pour ouvrir la « fenêtre d’Overton ». Des décennies de massacres contre des créatures innocentes – rien qu’en Italie, plus de six millions d’enfants crient vengeance au Ciel ! – ont montré que les justifications données pour introduire l’avortement dans la législation civile étaient des prétextes, puisque dans la réalité nous constatons avec douleur que l’infanticide est presque toujours motivé par le cynisme, l’égoïsme et l’ignorance. Le cynisme, pour l’insouciance avec laquelle on accepte, ne serait-ce que comme concevable, le recours au meurtre d’une personne pour son propre profit personnel ; l’égoïsme, parce que qui avorte décide que sa propre volonté prévaut sur les droits d’un autre être humain ; l’ignorance, parce que presque aucune mère ne sait à quels tourments le fœtus est vraiment soumis pour l’expulser de l’utérus et à quel point elle en sort traumatisée.

Le cynisme, l’égoïsme et l’ignorance se résument dans un manque de sens moral, aggravé par l’attitude désormais de désertion avec laquelle la Hiérarchie catholique fait face à ce crime exécrable, comme si elle devait le faire par la contrainte.

À l’époque de Jean-Paul II, une telle défection (en italien le mot employé signifie manque de résistance) aurait été impensable, car le pape polonais, bien qu’influencé par des philosophies hétérodoxes, restait un champion implacable et fier de la loi naturelle. Nous devons reconnaître que la structure ecclésiastique actuelle dirigée par Jorge Mario Bergoglio va bien au-delà des déviances hérétiques dans la sphère théologique, et des scandales financiers et sexuels dans la sphère morale, en devenant un promoteur zélé de l’agenda néo-malthusien et des soi-disant « conquêtes » de la société moderne telles que le divorce, l’avortement, l’euthanasie, la contraception, la sodomie et l’idéologie LGBTQ +, la théorie du genre et l’interruption du développement hormonal des mineurs.

Les récentes déclarations grotesques du président de l’Académie Pontificale pour la Vie, lors d’une émission de télévision, ont scandalisé à juste titre les fidèles et les laïcs eux-mêmes, qui devraient pouvoir considérer l’Église comme le bastion du Bien et le phare de la Vérité. Dans les mots de Paglia, on perçoit la banalité du mal, la volonté cynique de ne pas être une pierre d’achoppement, de ne pas vouloir se tenir comme un signe de contradiction dans un monde revenu à l’ère de la barbarie et du paganisme, le serviteur obséquieux du Sanhédrin bergoglien à l’autorité civile, la  folle courtisanerie de ceux qui espèrent – en faisant plaisir au puissant – se tailler une place dans le Nouvel Ordre Mondial qui se constitue, basé sur les principes délirants du néo-malthusianisme, qui considèrent l’être humain comme un parasite de la Planète à exterminer. Paglia se montre comme un gris travet qui, exactement comme pour le récit psychopandémique, n’essaie même pas de comprendre l’incohérence de ce qu’on lui demande de dire et de ratifier, se limitant à accepter sans critique le nouveau cours bergoglien, l’idéologie mondialiste, le transhumanisme, la Grande Réinitialisation, le Green New Deal, l’Agenda 2030. Quant à Bergoglio et son caravansérail coloré, il semble que les rares déclarations à fort impact médiatique contre l’avortement fassent partie de ce scénario auquel il doit parfois se conformer pour ne pas apparaître pour ce qu’il est.

Il faut dire que, comme tout ce qui est promu par la société contemporaine, même la promotion de l’avortement – frauduleusement défini comme « interruption de grossesse » ou « santé reproductive » – n’est pas à l’abri de lourds conflits d’intérêts, puisque les intérêts économiques des cliniques d’avortement, des sociétés pharmaceutiques, des laboratoires de recherche et des entreprises de cosmétiques se meuvent autour de ce nouveau marché. Ainsi, au mal intrinsèque du meurtre d’une personne innocente, s’ajoute le commerce sans scrupules et rentable de fœtus avortés, destinés à produire des médicaments, des vaccins, des crèmes. Nous savons, par exemple, par l’aveu même des producteurs du soi-disant vaccin Covid, que pour produire le sérum génique, de nouveaux avortements sont continuellement provoqués pour « rafraîchir » les lignées cellulaires d’avortement originales, provenant également d’avortements. L’aplatissement de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi devant les diktats de BigPharma et de ses émissaires dans les gouvernements et les agences pharmaceutiques révèle impitoyablement l’attitude complice de la Hiérarchie, récompensée par des parrainages et des financements pour avoir fourni à Pfizer et Moderna l’auguste témoin (testimonial) du sérum gétique expérimental.

Célébrer aujourd’hui la Première Journée Mondiale contre l’avortement est un choix courageux, car il est aux antipodes d’une vision horizontale et utilitaire de la vie et du destin de l’homme. Une vision à la diffusion de laquelle les dirigeants du Vatican ne sont pas étrangers, toujours craintifs d’apparaître dépassés, toujours désireux de se montrer à la page, au point de s’approprier le transhumanisme, dans lequel la fusion entre l’homme et la machine devrait représenter, dans l’esprit délirant de ses créateurs, la revanche de l’homme sur Dieu, de la créature sur le Créateur, du meurtrier depuis le commencement sur le Seigneur de la Vie.

Votre bataille est ontologiquement destinée à la victoire : la culture de la mort et du péché est destinée à la défaite et à la sentence éternelle de condamnation par le Christ Rédempteur. Mais si la victoire est certaine, votre action ne doit pas être moins déterminée, votre engagement social et politique non moins courageux. En tant que citoyens et membres d’une communauté, vous avez le droit et le devoir de faire connaître l’horreur de ce crime, sa cruauté inouïe, son exploitation cynique à des fins idéologiques et économiques. Vous avez le droit et le devoir de rappeler aux mères que cet enfant n’est pas une mésaventure gênante, ni un amas de cellules, ni un producteur de dioxyde de carbone ; mais qu’il est une créature de Dieu, destinée à être aimée et à son tour à aimer et à rendre gloire à son Créateur ; que ce petit vulnérable ou sans défense mérite au moins cette chance qui n’a pas été refusée à la mère : venir à la lumière.

Ne vous laissez pas intimider par ceux qui vous accusent de vouloir surpeupler la planète de « mangeurs inutiles » (comme on dit à Davos), de vouloir forcer une femme à être mère, de vouloir imposer vos idées à ceux qui ne les partagent pas ! Ne vous laissez pas tromper par ceux qui objectent que le droit à l’avortement n’implique pas l’obligation de le faire pour ceux qui ne le veulent pas : c’est un sophisme, dans lequel la vie d’une créature est abandonnée au choix de l’individu, alors que personne ne peut revendiquer le droit de vie ou de mort sur son enfant. Parce que cet enfant n’est pas une idée,  ni un concept qui peut être pris en compte ou qui peut être ignoré, mais un être humain, qui recevra un nom, qui aura une vie, des relations, un avenir ; qui dans le Baptême recouvra  ou retrouvera l’amitié avec Dieu et qui sera capable de L’aimer et de Le servir, puis d’être avec Lui dans l’éternité.

Que la Sainte Vierge – dont nous célébrons aujourd’hui la Nativité et qui, en rendant visite à sa cousine Élisabeth, celle-ci a senti le Baptiste tressaillir dans son sein – implore au Ciel les grâces nécessaires à l’achèvement de votre guerre contre l’avortement, afin que les Nations comprennent l’horreur de ce crime et que leurs dirigeants l’interdisent dès que possible. Le monde ne pourra pas connaître la paix, tant qu’il sacrifiera ses enfants sans défense au Moloch de la pensée unique.

Je vous bénis de tout mon cœur.

+ Carlo Maria, Archevêque

8 septembre 2022,
Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)


(*) Note de la rédaction de MPI :



La Didachè ou Didakè (traduit en français Enseignement des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) est un document du christianisme primitif, écrit vers la fin du Ier siècle (90 ap J-C), ce qui en fait l’un des plus anciens témoignages écrits. Le manuscrit retrouvé est intitulé « Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres ». Le mot du grec ancien « Διδαχή » signifie « enseignement » ou « doctrine » en grec de la koinè. Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même.

Les Pères de l’Église (Irénée de Lyon, Clément d’Alexandrie, Origène) y font référence, ainsi qu’Eusèbe de Césarée.

Après avoir disparu pendant des siècles, le texte a été retrouvé vers 1873 (ou 1875) par le métropolite Philothée Bryennios de Nicomédie, dans un manuscrit grec conservé depuis dans la bibliothèque du Patriarcat grec de Jérusalem contenant par ailleurs le texte complet de l’Épître de Barnabé et deux épîtres de Clément d’Alexandrie. Le manuscrit a été copié à Jérusalem en 1056, par « Léon, scribe et pécheur ».

La datation de la Didachè est débattue : le document compte différentes couches rédactionnelles dont les parties les plus anciennes remonteraient au tournant entre le Ir et le II° siècle, les parties plus récentes et la rédaction finale pouvant être bien plus tardives. La formulation des paroles du Christ qu’elle rapporte semble être plus ancienne encore que celle des textes canoniques. Les prescriptions disciplinaires témoignent d’une époque où vivaient les apôtres et où existaient des prophètes itinérants. Malgré cette antiquité vénérable, la Didachè n’a quasiment jamais été confondue avec les Écritures du Nouveau Testament » ; Athanase d’Alexandrie en conseillait la lecture en tant que texte non canonique. L’Église catholique, reconnaissant son orthodoxie, l’a reçue parmi les écrits des Pères apostoliques. Bien que rédigée en grec, la prégnance du style hébraïque semble indiquer que son auteur est un juif converti.

(Source)
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mar 13 Sep - 11:30

DANS les VEINES de la MESSE TRIDENTINE
COULE le SANG de l’ÉVANGILE :
ENTRETIEN de Mgr VIGANÒ à PAIX LITURGIQUE

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Vigano30
« J’invite tous mes confrères à célébrer la messe de saint Pie V »

Le mouvement catholique Civitas avait invité Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque, ancien nonce apostolique aux USA, à son université d’été 2022 près de Dieppe. Retenu en Italie, Son Excellence avait donné une conférence à distance en répondant en temps réel à trois questions de l’assistance et lui a donné sa bénédiction, le dimanche 14 août dernier.

Paix liturgique – venue pour l’occasion – a pu transmettre, par l’entremise du Secrétaire Général de Civitas – des questions à Mgr Vigano. Nous remercions Civitas et son État-Major pour leur aide précieuse et dévouée dans la réalisation de cet entretien et pour la traduction des réponses de Mgr Viganò.



1 – Monseigneur, pourquoi, depuis Vatican II, la question liturgique est-elle si brûlante ?


Mgr Viganò : La question liturgique est d’une grande importance parce que l’action sacrée résume la doctrine, la morale, la spiritualité et la discipline du corps ecclésial qui l’exécute. Ainsi, tout comme la Messe catholique est l’expression parfaite et cohérente du Magistère catholique, la liturgie réformée est l’expression des déviations conciliaires, en effet elle révèle et confirme sans les malentendus et le verbiage des textes de Vatican II son essence hétérodoxe. Nous pourrions dire, pour utiliser une similitude, que dans les veines de la Messe tridentine coule le sang sain de l’Évangile, tandis que dans celui du nouveau rite coule le sang infecté de l’hérésie et de l’esprit du monde.

2 – Le pape François, qui ne porte pas un grand intérêt pour la liturgie, n’a-t-il pas le mérite de soulever le vrai problème en disant que les deux formes liturgiques, l’ancienne et la nouvelle, correspondent à deux ecclésiologies ?


Mgr Viganò : C’est exactement ce que je viens de dire, et qu’ont dénoncé avant moi les Cardinaux Ottaviani et Bacci dans leur Bref examen critique, Mgr Lefebvre dans ses nombreuses interventions et d’autres évêques et liturgistes. Ce que l’on a appelé « deux formes liturgiques » d’un même rite sont en réalité deux rites, l’un pleinement catholique et l’autre qui tait les vérités catholiques et insinue des erreurs d’origine protestante et moderniste. En cela, Bergoglio a parfaitement raison : ceux qui embrassent Vatican II et ses développements hérétiques ne peuvent pas trouver ces erreurs exprimées dans la liturgie traditionnelle, qui, grâce à sa clarté dans la profession de la Foi, représente une condamnation et une négation de la mens [de l’esprit] qui a conçu le Novus Ordo.

3 – Les documents de l’offensive contre le rite traditionnel se sont succédés depuis un an avec Traditionis custodes, Responsa de la CCD, la Lettre apostolique Desiderio desideravi ; peut-on considérer que la tentative a échoué et que la liturgie ancienne ne mourra pas ? 


Mgr Viganò : La première tromperie dans laquelle nous ne devons pas tomber est l’utilisation subversive des actes de gouvernement et de magistère. Dans ce cas, nous avons des documents qui n’ont pas été promulgués pour confirmer les frères dans la foi, mais pour les en éloigner, en contradiction claire avec le Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI qui avait au contraire reconnu tous les droits à la liturgie tridentine. Deuxièmement, les intempérances d’un tyran autoritaire consumé par la haine de l’Église du Christ ouvrent les yeux même des plus modérés, leur montrant que toute la fraude conciliaire est basée sur l’aversion pour les vérités exprimées par la Messe tridentine, alors que dans le récit officiel, la réforme liturgique ne visait qu’à les rendre plus accessibles aux fidèles en les traduisant.

4 – La manière dont Traditionis custodes  est
appliquée varie beaucoup selon les pays et selon les évêques. Un certain nombre a approuvé le document du pape, mais en fait n’ont rien changé. N’y-a-t-il pas, en Italie notamment, le sentiment que, quel que soit le successeur de François, il ne pourra pas tenir cette ligne répressive ? 

Mgr Viganò : L’Église n’est pas une société gouvernée par un monarque absolu, affranchi de toute autorité supérieure qui peut imposer ses caprices à ses sujets. Le Chef de l’Église est le Christ, et le Christ en est le seul vrai Roi et Seigneur, dont le Pontife Romain est Vicaire, tout comme il est le Successeur du Prince des Apôtres. Abuser de la potestas vicaria du Christ et se placer en dehors de la succession en proposant des doctrines hétérodoxes ou en imposant des normes qui s’y réfèrent, fait disparaître ce lien intrinsèque avec le Christ Tête et avec l’Église Corps mystique. En effet, le pouvoir vicaire du Pape jouit de toutes les prérogatives d’une autorité absolue, immédiate et directe sur l’Église seulement dans la mesure où il se conforme à sa fin principale, qui est le salus animarum, dans le sillage de la Tradition et dans la fidélité à Notre Seigneur. De plus, dans l’exercice de cette autorité, le Pape jouit de spéciales grâces d’état toujours dans les limites très spécifiques de cette fin, alors qu’elles n’ont aucun effet lorsqu’il agit contre le Christ et contre l’Église. C’est pourquoi les tentatives furieuses de Bergoglio, aussi violentes et destructrices soient-elles, sont destinées à se briser inexorablement et seront certainement déclarées nulles et non avenues.

5 – Que conseillez-vous de faire dans cette situation aux laïcs désemparés ? 


Mgr Viganò : Les laïcs sont des membres vivants du Corps mystique et, en tant que tels, ils ont le droit natif d’exiger que son autorité visible agisse et légifère conformément au mandat qu’elle a reçu du Christ. Lorsque cette autorité, avec la permission de la Providence, agit et légifère contre la volonté du Christ, les fidèles doivent d’abord comprendre que cette épreuve est un moyen permis par la Providence pour leur ouvrir les yeux après des décennies de déviations et d’hypocrisies par lesquelles ils ont été emportés, auxquelles beaucoup ont adhéré de bonne foi précisément en obéissance à la Hiérarchie, ignorant la fraude perpétrée contre eux. Quand ils comprendront cela, ils découvriront le trésor dont ils ont été spoliés par ceux qui auraient dû le garder et le transmettre aux générations futures, au lieu de le cacher après l’avoir dévalué pour le remplacer par une mauvaise contrefaçon. À ce moment-là, ils imploreront la Majesté de Dieu d’abréger le temps de l’épreuve et d’accorder à l’Église un Pasteur Suprême obéissant au Christ, qui Lui appartient, qui L’aime et qui Lui rend un culte parfait.

6 – Les prêtres diocésains semblent être la cible et apparaissent comme les principales victimes des mesures romaines contre la liturgie traditionnelle : quels seraient les conseils que vous leur adresseriez ?


Mgr Viganò : Dans les décennies qui ont précédé le Concile, les sommets de la Hiérarchie de l’Église étaient bien conscients de la menace qui allait en s’aggravant, représentée par le travail de sédition des infiltrés modernistes. Pour cette raison, Pie XII a dû centraliser le pouvoir, mais sa décision – compréhensible, d’ailleurs – eut pour conséquence d’inculquer au clergé que l’autorité dans l’Église est indiscutable de toute façon, tandis que la doctrine nous enseigne que l’acceptation acritique de n’importe quel ordre n’est pas la véritable obéissance, mais une forme de servilisme. Forts de cet esprit partagé par les évêques et les prêtres à l’époque de Vatican II, ceux qui ont mené le coup d’État ont instrumentalisé cette obéissance pour imposer ce qui n’aurait jamais été concevable jusque-là. En parallèle, le travail d’endoctrinement de la période post-conciliaire et la purge impitoyable des quelques dissidents ont fait le reste. Au cours des décennies suivantes, le récit sur les horreurs de la « vieille Messe » est devenu la seule version officielle enseignée dans les Séminaires et les Universités pontificales.

La situation actuelle nous permet de regarder les événements de la période postconciliaire avec plus d’objectivité, d’autant plus que les résultats du « printemps conciliaire » sont visibles par tous, de la crise des vocations séculières et religieuses à l’effondrement de la fréquentation des Sacrements par les fidèles. La libéralisation de l’ancienne Messe par Benoît XVI a fait découvrir à de nombreux prêtres qui l’ignoraient complètement les trésors inestimables de la vraie liturgie, et qui, dans cette Messe, ont redécouvert la dimension sacrificielle de leur sacerdoce, qui rend le célébrant alter Christus et le transforme intimement. Ceux qui ont fait l’expérience de ce « miracle » de la Grâce ne sont plus disposés à y renoncer. C’est pourquoi j’invite tous mes confrères à célébrer la Messe de saint Pie V et à laisser le Christ Prêtre et Victime agir dans leur âme sacerdotale et donner un sens solidement surnaturel à leur ministère.

Mon conseil à ces prêtres est de résister et de faire preuve de fermeté face à une série d’abus qui dure depuis trop longtemps. Cela les aiderait à comprendre qu’il n’est pas possible de mettre au même niveau la Messe Apostolique et celle inventée par Bugnini, parce que dans la première la Vérité est affirmée sans équivoque pour rendre gloire à Dieu et sauver les âmes, tandis que dans la seconde la Vérité est frauduleusement muselée, réduite au silence, et souvent niée pour plaire à l’esprit du monde et laisser les âmes dans l’erreur et le péché. Comprenant cela, il n’est même pas question du choix entre les deux rites, puisque la raison et la Foi animées par la Charité nous montrent lequel d’entre eux est conforme à la volonté de Dieu et lequel en est éloigné. Une âme amoureuse du Seigneur ne tolère pas les compromis et est prête à donner sa vie pour rester fidèle à l’Époux divin.

7 – Certains pensent qu’il faudra profiter de cette crise pour demander au futur pape non pas le retour à Summorum Pontificum mais la pleine liberté pour la liturgie traditionnelle ?
 Est-ce possible ?

Mgr Viganò : La liturgie traditionnelle jouit déjà de jure d’une pleine liberté et de pleins droits, en vertu de sa vénérable antiquité, de la Bulle Quo primum de saint Pie V et de la ratification par le corps ecclésial pendant deux mille ans. Le fait que cette liberté ne soit pas exercée, nous le devons à la « prudence » des ministres de Dieu, qui se sont montrés sans aucun esprit critique et obéissants à n’importe quelle décision de l’autorité de l’Église, péchant par servilisme, au lieu d’obéir à Dieu qui est l’origine et la fin ultime de cette autorité. La pleine liberté pour la liturgie traditionnelle sera certainement aussi restaurée de facto, mais avec cette restauration, il faudra nécessairement abolir le nouveau rite, qui s’est amplement avéré être à l’origine de la dissolution doctrinale, morale et liturgique du Peuple de Dieu. Le temps viendra où les malentendus et les erreurs du Concile seront condamnés, et avec eux leur expression cultuelle.

8 – Quel est selon vous le principal défaut de la messe nouvelle ?


Mgr Viganò : Je crois qu’il y a trois aspects critiques qui doivent être mentionnées, qui se ramènent à un seul problème de compréhension de la liturgie catholique.

Le premier défaut du nouveau rite est qu’il a été rédigé avec la froideur cynique d’un bureaucrate, alors que la Liturgie est un corpus harmonieux qui s’est développé organiquement au cours des siècles, adaptant son système immunitaire – pour ainsi dire – pour combattre les virus de tous les âges. Croire que nous pouvons « restituer la simplicité originelle » à un corps adulte, le forçant à retourner à l’enfance est une opération contre nature, qui révèle l’intention malveillante de ceux qui ont parcouru ce chemin dans le seul but de rendre l’Église plus vulnérable aux assauts de l’Ennemi. Et ceux qui ont ourdi cette fraude savaient très bien qu’ils ne pouvaient transmettre leurs erreurs qu’en éliminant cette Messe qui, par elle-même, les condamne et les désavoue à chaque geste, à chaque cérémonie, à chaque mot. Il n’y a pas la moindre bonne intention chez ceux qui ont donné naissance à ce monstrum liturgique, conçu pour servir de trame, à partir de laquelle donner libre cours aux déviations les plus aberrantes et sacrilèges.

Le deuxième défaut est représenté par la tromperie avec laquelle le Novus Ordo a été présenté et imposé à l’Église : être une simple traduction de l’ancien Rite. Dans Sacrosanctum Concilium, les Pères conciliaires autorisèrent la traduction en langue vernaculaire des lectures et des parties didactiques de la Messe, prescrivant que le Canon soit laissé intact, en latin et à voix basse (ici). Ce qui nous a été préparé par le Consilium ad exsequendam est autre chose, un rite qui semble servilement copié du Book of Common Prayer de Cranmer de 1549 et qui répond parfaitement au cadre idéologique de ses auteurs.

Le troisième défaut est le remplacement délibéré de l’objet principal du culte – la Très Sainte Trinité – remplacée par l’assemblée réunie avec le célébrant, qui est devenue le pivot autour duquel tourne toute la liturgie, le point de référence de l’action sacrée. La vision du prêtre comme « président de l’assemblée », la perte du caractère sacré au profit de l’improvisation, le remplacement de l’autel sacrificiel par une table conviviale sont autant de conséquences d’une erreur doctrinale qui nie l’essence de la Messe, dans laquelle le Sacrifice du Christ sur la Croix est offert au Père sous une forme non sanglante.

Un rite né du mensonge et de la fraude, conçu par un franc-maçon moderniste, imposé par la force en abolissant un rite bimillénaire ne mérite même pas d’être analysé dans tous ses aspects critiques : il doit simplement être annulé.

9 – Pourquoi le pape est-il si hostile à l’épiscopat américain ?


Mgr Viganò : Plus que l’épiscopat américain, Bergoglio est particulièrement hostile aux fidèles des États-Unis. Cela trouve sa raison dans la mentalité de cette nation, qui est essentiellement libérale mais dans laquelle – précisément en raison de la coexistence de religions et de cultures différentes et hétérogènes – les conservateurs et les traditionalistes ont également une voix : en fait ils constituent une composante numériquement importante, fervente et engagée. Les paroisses, les mouvements, les groupes traditionnels américains montrent à quel point la liturgie tridentine et la doctrine catholique intégrale font l’objet d’une redécouverte et d’une grande appréciation de la part des fidèles, tandis que les églises dans lesquelles le rite montinien est célébré perdent inexorablement les fidèles, les vocations et – chose à ne pas sous-estimer – le financement.

La simple possibilité que l’on puisse « en toute impunité » se rendre à la Messe tridentine sans aucune stigmatisation sociale est pour Bergoglio inouïe et inacceptable, car le succès évident de la soi-disant « option traditionnelle » sape des décennies de proclamations et d’auto-encensement de la part des progressistes. Voir des milliers de fidèles, de jeunes, de familles nombreuses rassemblés à la Messe de toujours et vivant leur baptême de manière cohérente – tandis que de l’autre côté, les scandales financiers et sexuels du clergé et des politiciens soi-disant catholiques vident les églises et perdent le consensus dans la société civile – constitue ce gênant « groupe témoin » qui, dans le domaine médical, démontre l’inefficacité d’une thérapie précisément parce que ceux qui n’y ont pas été soumis jouissent de la santé. Ainsi, tout comme la vaccination d’un sérum génique expérimental doit être imposée à tout le monde afin qu’il ne soit pas vu que les effets indésirables et les décès ne concernent que les vaccinés, de même dans la sphère liturgique, il ne doit pas exister de communautés qui manifestent l’échec de cette inoculation de masse du modernisme que fut Vatican II.

L’accueil et la disponibilité de certains évêques américains envers la communauté traditionnelle et leur intervention pour la cohérence des catholiques engagés en politique provoquent la colère de Bergoglio, le conduisant à des comportements impulsifs et à des réactions immodérées qui révèlent sa mauvaise foi et la fausseté totale de ses appels à la parrhésie, à la miséricorde, à l’inclusivité. D’autre part, après des décennies d’appels œcuméniques à « rechercher ce qui unit plutôt que ce qui divise  » et à « construire des ponts et non des murs », il me semble que les accusations du nouveau Cardinal Roche – récompensé par la Pourpre cardinalice pour sa fidélité au satrape – avec lesquelles il a récemment traité de « protestants » les Catholiques traditionnels, sont révélatrices d’une hypocrisie de fond, car alors qu’aux Protestants sont ouvertes les églises et est accordée la communicatio in sacris en présence de Prélats et de Cardinaux, les Catholiques traditionnels sont traités par les modernistes comme des excommuniés vitandi. Il me semble clair que l’évaluation de la malhonnêteté intellectuelle des partisans des récentes restrictions en matière liturgique – tous des émissaires de Bergoglio – est inexorablement négative, rien qu’en considération du seul aspect humain, pour ainsi dire : ils ne sont pas des gens sincères, ni disposés à comprendre les raisons de l’interlocuteur. Ils font preuve d’un autoritarisme impitoyable, d’un formalisme pharisaïque, d’une inclination à la simulation et aux mensonges qui ne peuvent être la prémisse d’une solution juste.

10 – Washington, Chicago, Arlington, Savannah : pourquoi les évêques de ces quatre diocèses précisément ont déclaré la guerre à la messe traditionnelle ? 


Mgr Viganò : Ces diocèses – certainement ceux de Washington et Chicago, sans oublier ceux de San Diego et Newark – sont gouvernés par des évêques qui font partie du cercle magique de Bergoglio et de la lavender mafia de McCarrick. L’estime dont ils jouissent de la part de Bergoglio, qui les promeut et ratifie leurs déclarations et leur action de gouvernement désastreuse, est le résumé significatif de leurs relations de complicité mutuelle, de leur action de dissimulation des scandales, de leurs relations avec l’État profond et avec le Parti Démocrate.

11 – Derrière toutes ces décisions apparemment décousues (Pachamama, guerre contre les dentelles et la liturgie traditionnelle, recul sur les questions morales etc.) voyez-vous la mise en place d’une stratégie ou d’un plan précis et cohérent ?


Mgr Viganò : Il est évident que cette action de guerre totale envers les Catholiques traditionnels implique une stratégie et une tactique, et qu’elle répond à un plan concocté depuis des décennies pour détruire l’Église du Christ et la remplacer par sa contrefaçon œcuménique, mondialiste et apostate. Il serait insensé de penser qu’ils agissent sans but et sans s’organiser. Même l’élection de Bergoglio au Conclave de 2013 fut planifiée : n’oublions pas les courriels entre John Podesta et Hillary Clinton sur la nécessité de promouvoir un « printemps de l’Église » dans lequel un Pape progressiste en modifie la doctrine et la morale en les asservissant à l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial. L’action contre Benoît XVI pour le pousser à démissionner fut planifiée. Le travail subversif des novateurs au Concile fut planifié. L’action des progressistes fidèles à Bergoglio dans les Synodes, dans les réunions des Dicastères de la Curie, dans les Consistoires est planifiée. D’autre part, derrière les ennemis du Christ et de l’Église se cache toujours Satan, avec ses complots, ses tromperies, ses mensonges.

12 – Comment voyez-vous l’avenir de l’Église ? 


Mgr Viganò : Je crois qu’à court terme, l’Église devra faire face aux désastres causés par Bergoglio et par sa clique de corrompues. Les dommages de ce « pontificat » sont incalculables, et sont maintenant reconnus même par des gens simples, chez qui le sensus fidei met en évidence l’absolue incompatibilité de la Hiérarchie actuelle avec le corps ecclésial. L’extranéité que nous voyons dans la sphère civile entre la classe politique et les citoyens se reflète dans celle qui est toujours plus profonde entre l’autorité ecclésiastique et les fidèles.

À long terme, cependant, je crois que l’Église trouvera précisément dans cette profonde crise de la foi un élan pour se renouveler et se purifier, abandonnant définitivement cette attitude intrinsèquement libérale qui a jusqu’à présent réuni Dieu et Mammon, le Christ et Bélial, saint Pie V et Bergoglio. Nous avons vu le visage déformé et terrifiant de l’Ennemi, qui a pu s’infiltrer jusque dans le saint des saints en tirant parti de la disponibilité aux compromis, de la médiocrité des clercs, de respect humain et de la lâcheté de la Hiérarchie. Nous avons sous les yeux la sainteté et l’humilité de tant de bons prêtres, religieux et fidèles qui se réveillent de leur sommeil et comprennent la bataille historique en cours. En même temps, nous voyons la corruption, la malhonnêteté, l’immoralité et la rébellion contre Dieu de ceux qui se présentent comme les véritables dépositaires de l’autorité du Christ, alors qu’ils l’usurpent avec malveillance et l’exercent avec violence. Même un enfant comprend de quel côté on doit se placer, qui écouter et de qui s’éloigner. C’est pourquoi les paroles de Notre Seigneur sont aujourd’hui plus que jamais valables : Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux (Mt 18, 3).

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

7 septembre 2022,
en la veille de la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie
Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 17 Sep - 12:08

MÉDITATION en la FÊTE des SEPT DOULEURS
de la Bienheureuse VIERGE MARIE
par Mgr VIGANÒ

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 15_09_10
Juxta crucem tecum stare, Et me tibi sociare in planctu desidero

En ce jour solennel, où l’Église célèbre la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs, ma méditation aura pour objet les Sept Douleurs, que nous voyons symbolisées dans l’iconographie sacrée par sept épées qui transpercent le Cœur Immaculé de Notre-Dame. Je voudrais les contempler dans leur relation avec les événements de l’Église, dont Notre-Dame est Mère et Reine. Non seulement cela : elle est une figure de l’Église, et tout ce que nous disons sur la Mère de Dieu, nous pouvons en quelque sorte l’appliquer à l’Épouse de l’Agneau. Cela s’applique autant aux triomphes et aux gloires des deux qu’à leurs peines et à leur participation à la Passion rédemptrice du Christ.

I – Notre-Dame au Temple écoute la prophétie de Siméon


Il est ici pour la ruine et la résurrection de beaucoup en Israël, un signe de contradiction pour que les pensées de nombreux cœurs soient révélées. Et une épée percera votre âme
(Lc 2, 34-35). Ce sont les paroles de Siméon à la Vierge, dans lesquelles la Passion rédemptrice du divin Sauveur et la co-rédemption de Sa Très Sainte Mère sont annoncées. Mais elles s’appliquent aussi à l’Église, qui est ici pour la ruine et la résurrection de beaucoup, et un signe de contradiction. Elle aussi participe  dans le Corps mystique à « ce qui manque aux souffrances du Christ » (Col 1, 24), le nouvel Israël, lumen ad revelationem gentium, ville placée sur la montagne,  nouvelle Jérusalem.

C’est pourquoi nous aussi, enfants de l’Église, nous sentons nos âmes transpercées en voyant l’Épouse de l’Agneau, destinée à être Domina gentium, gravissant son Calvaire, rejetée comme le Verbe éternel par ceux qui marchent dans les ténèbres : et mundus eum non cognovit (Jn 1, 10), et sui eum non receperunt (Jn 1, 11). Et si la Mère de Dieu a été épargnée par l’outrage auquel Notre Seigneur ne voulait pas se soustraire, il était néanmoins opportun que le Corps soit flagellé et humilié par le nouveau Sanhédrin, comme l’était sa Tête.

Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si videret in tanto supplicio ?

II- La fuite en Égypte


Face à la persécution d’Hérode, la Vierge et saint Joseph s’enfuient en Égypte, pour sauver l’Enfant Jésus. Ils abandonnent tout, ils quittent leur maison et leurs affaires, parents et amis, pour  protéger le Seigneur et le sauver de la fureur meurtrière d’Hérode. Imaginons la douleur de Notre-Dame, en voyant la vie de son Fils menacée. Imaginons le souci de saint Joseph, exilé dans un pays étranger, parmi les païens, seul avec l’Épouse et l’Enfant Jésus.

Nous aussi, comme les chrétiens persécutés, nous sommes contraints à l’exil, à la fuite, aux mille inconnues de devoir nous éloigner de notre foyer et de nos proches pour sauver le Sacerdoce et la Sainte Messe, à travers lesquels le Seigneur perpétue son Sacrifice. Nous nous retrouvons à devoir fuir même les églises, les monastères, les séminaires : parce qu’un nouvel Hérode tente d’éliminer ce signe de contradiction qui l’accuse, et qu’il voudrait remplacer par une religion humaine, œcuménique, écologiste et panthéiste ; un Christianisme sans Christ, un Sacerdoce sans âme surnaturelle, une Messe sans sacrifice. Cette épée qui transperce le Très Sacré Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie transperce aussi le nôtre. Mais tout comme la fuite en Égypte a été relativement  brève, la nôtre aussi ; nous attendons que l’ange nous répète les paroles qu’il a adressées à saint Joseph : Lève-toi, emmène l’enfant et sa mère avec toi et va au pays d’Israël ; car ceux qui menaçaient la vie de l’enfant sont morts (Mt 2, 19-20).

Tui Nati vulnerati,
tam dignati pro me pati, pœnas mecum divide.

III. La découverte de Notre Seigneur dans le Temple


Après être allés à Jérusalem pour célébrer la Pâque, la Vierge et saint Joseph rejoignent la caravane pour rentrer chez eux, mais se rendent compte que Jésus n’est ni avec eux ni avec leurs proches. Ils Le cherchent pendant trois jours, retournant à Jérusalem, et ils Le trouvent dans le temple, avec les docteurs de la Loi, occupé à expliquer les prophéties messianiques de l’Ancien Testament et de Se révéler à eux. Quel tourment Marie et Joseph ont-ils dû ressentir, de peur d’avoir perdu Celui dont l’Archange Gabriel avait dit : « Il sera grand et appelé le Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son royaume n’aura pas de fin » (Lc 1, 32-33). La joie de retrouver le jeune Jésus dans le temple a dû être grande, mais en ces trois jours d’angoisse sans leur propre Fils à leur côté – Celui qui avait toujours été subditus illis (Lc 2, 51) – toutes les peurs les plus atroces ont dû les consumer. Face à ces réactions si humaines, si vraies, nous devrions nous demander quelle est notre attitude quand, avec le péché, nous perdons nous aussi Jésus, qui s’éloigne de nous non pas pour suivre sa propre vocation, mais parce que nous avons souillé et rempli de saleté la demeure de notre âme.

En regardant la situation présente dans laquelle se trouve l’Église, nous pourrions nous demander – avec les paroles de la « prophétie »[1] du Vénérable Pontife Pie XII qui répètent celles de Marie-Madeleine (Jn 20, 13) – « où L’ont-ils mis ? », lorsqu’en entrant dans une église, nous cherchons en vain un signe de la Présence Réelle, une lampe rouge allumée près du Tabernacle. Nous nous demandons « où L’ont-ils mis ? » même quand, témoins des rites réformés, nous voyons exaltée la figure du « président de l’assemblée », le rôle de la zélatrice du temple qui lit la prière des fidèles, la religieuse sans voile qui distribue ostentatoirement la Communion ; mais nous ne trouvons aucun espace, aucune centralité, aucune attention à Dieu incarné, au Roi des rois, au divin Rédempteur présent sous les voiles eucharistiques. Nous demandons « où L’ont-ils mis ? » lorsqu’en entrant dans l’église où jusqu’à hier nous étions assurés de la célébration dans l’ancien rite, nous trouvons la table protestante, et le siège du célébrant placé devant le Tabernacle vide. « Angoissés, nous T’avons cherché » (Lc 2, 48).

Où est donc le Seigneur ? Dans le temple. Dans une petite église clandestine, dans une chapelle privée, sur un autel de fortune installé dans un grenier ou dans une grange. Là où Notre Seigneur aime être : avec ceux qui ouvrent leur cœur et leur esprit à Sa Parole, se laissant guérir par Lui, Lui permettant de nous guérir de l’aveuglement de l’âme qui nous empêche de Le voir. « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois prendre soin des choses de mon Père ? » (Lc 2, 49). Lorsque nous ne trouvons pas Notre Seigneur et que nous nous abandonnons à l’angoisse et au désespoir, nous devons revenir sur nos pas, aller Le chercher là où Il nous attend.

Fac, ut ardeat cor meum
in amando Christum Deum, ut sibi complaceam.

IV – Notre-Dame rencontre Jésus portant la croix



V – Notre-Dame au pied de la Croix



VI – Notre-Dame est témoin de la crucifixion et de la mort de Jésus


Voici une autre Douleur de la Vierge et de l’Église : la vue de Notre Seigneur flagellé, couronné d’épines, chargé de la Croix, objet d’insultes, de gifles et de crachats. L’Homme des Douleurs d’une part ; la Mater dolorosa de l’autre. Une Mère dont la conscience de la divinité du Fils, jalousement gardée depuis le Fiat, déchire le Cœur  lorsqu’elle  contemple  le Roi des Juifs tués par eux, excités par les Grands Prêtres et les scribes du peuple, complices craintifs de l’autorité impériale : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob et son royaume n’aura pas de fin » (Lc 1, 32-33). Voici le trône de David, voici le royaume sur la maison de Jacob : le Père qui accepte l’offrande du Fils, dans l’amour du Saint-Esprit, pour rétablir l’ordre brisé par le péché d’Adam et expier la faute infinie de nos premiers Parents. Regnavit a ligno Deus, nous chantons dans le Vexilla Regis. Et c’est précisément de la Croix que règne le Christ, couronné d’épines.

Mais si le bouc émissaire qui était symboliquement chargé des fautes   et des péchés du peuple était fait objet de mépris et envoyé mourir hors des murs de Jérusalem, quel sort pouvait attendre Celui dont ce bouc était une figure, sinon prendre sur Lui les péchés du monde pour les laver dans son propre Sang, hors des murs de Jérusalem, sur le Calvaire ? La douleur de la Mère de Dieu de voir son Fils outragé et conduit à la mort comme un criminel lui a valu le titre de Corédemptrice : « C’est ainsi qu’elle a souffert et failli mourir avec son Fils souffrant et mourant, alors elle a renoncé pour le salut des hommes à ses droits de mère sur ce Fils et l’a sacrifié pour apaiser la justice divine, pour qu’on puisse dire, à juste titre, qu’elle a racheté le genre humain par le Christ » (Benoît PP XV, Inter sodalicia).

L’Église aussi, à partir du Calvaire avec la Vierge et saint Jean au pied de la Croix, a dû pâtir de terribles souffrances en contemplant la Passion de son Seigneur. Nous aussi, ses enfants dans le Baptême par la grâce de Dieu, avons le cœur transpercé de voir comment Jésus dans le Saint-Sacrement est traité par ses propres ministres, comment Il est considéré comme un hôte qui dérange, qui prive de visibilité les égocentriques de l’actuosa participatio et les fanatiques du dialogue œcuménique. Nous sentons nos cœurs déchirés quand nous entendons les plus hauts représentants de la Hiérarchie nier la divinité du Christ, Sa Présence dans le Saint Sacrement, les quatre fins du Saint Sacrifice, la nécessité de l’Église pour le salut éternel. Parce que dans ces erreurs, dans ces hérésies, dans ces mensonges, nous lisons non seulement la lâcheté et la courtisanerie sordide envers les ennemis du Christ, mais cette même attitude méprisante et hypocrite du Sanhédrin, prêt à recourir à l’autorité civile afin de maintenir un pouvoir usurpé et administré contre la fin pour lequel le Christ l’a institué. La perversion de l’autorité ecclésiastique est la chose la plus atroce et la plus déchirante qui puisse exister, comme si un enfant devait être témoin de l’adultère de la mère ou de la trahison du père.

Cujus animam gementem,
contristatam et dolentem pertransivit gladius.

VII. Notre-Dame reçoit dans ses bras Jésus déposé de la Croix


Celle qui avait porté dans son sein et donné naissance au Fils du Très-Haut dans la misère d’une crèche mais entourée des chœurs des Anges, se retrouve à devoir accueillir les membres morts du Sauveur, comme gardienne de la Victime Immaculée. Quelle a dû être sa douleur sourde et lugubre en recevant le cadavre adulte de ce Fils qu’elle avait si souvent serré en ses bras quand Il était bébé puis enfant ! Les membres abandonnés par la vie lui auront semblé encore plus lourds pour Celle qui gardait la Foi alors que tous les Apôtres s’étaient enfuis. Mater intemerata, disons-nous dans l’invocation des Litanies : une Mère qui ne connaît pas la peur, qui est prête à tout pour son Fils ; une Mère que le monde infernal du Nouvel Ordre déteste d’une haine inextinguible, voyant en elle la force invincible de la Charité, prête à se sacrifier pour l’amour de Dieu et du prochain par amour de Lui. Ce monde apostat cherche à effacer la Mater intemerata en corrompant l’image même de la maternité, en faisant de celle qui doit protéger son enfant, son meurtrier impitoyable ; en renversant la Mater purissima avec le péché, l’immodestie et l’impureté ; en rendant la féminité laide et dégradante pour enlever à chaque femme ce qui rappelle la Mater amabilis.

Aujourd’hui, l’Église souffre avec Notre-Dame des Douleurs de s’être inclinée devant la mentalité sécularisée, d’exalter une féminité rebelle, qui abhorre la virginité, se moque de la sainteté conjugale, démolit la famille et revendique un droit déformé à l’égalité des sexes. Aujourd’hui, la Hiérarchie fait taire les triomphes de la Très Sainte Vierge Marie et vénère la Terre Mère, l’idole sordide et infernale de la Pachamama. Parce que la Vierge et l’Église sont le plus grand ennemi de Satan ; parce que la Vierge et l’Église sont les gardiennes du petit troupeau, rassemblé au Cénacle, par peur des Juifs.

Offrons ces souffrances qui sont les nôtres, en les unissant à celles de toute l’Église et de la Très Sainte Vierge Marie, afin que la Majesté de Dieu nous accorde le privilège d’assister au triomphe de l’Église, Corps mystique du Christ, comme après trois jours, sa Tête a été glorieusement ressuscitée pendant que dormaient les gardes. Alors nous verrons Notre-Dame des Douleurs reprendre ses vêtements royaux, pour chanter l’éternel Magnificat.

Fac me cruce custodiri
morte Christi praemuniri, confoveri gratia.

+ Carlo Maria, Archevêque

15 septembre 2022,
En la fête des Sept-Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie


NOTE :
[1] http://www.itreamoribianchi-araldidelvangelo.com/fatima-verra-un-giorno-la-profezia-ritrovata-di-pio-xii/
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Notre-34
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Message par Gilbert Chevalier Lun 26 Sep - 11:39

Mgr VIGANÒ
BÉNIT les CARRÉS de la RÉSISTANCE
-
L’talia Mensile -

Comme toujours aux côtés du peuple de la dissidence, l'archevêque Carlo Maria Viganò a envoyé un message vidéo pour bénir la manifestation du samedi 10 septembre, ainsi que toutes les personnes qui résistent aujourd'hui à la tyrannie mondialiste :

https://gloria.tv/post/1dbxjgbeMBMT1oyiP9TZ2tjLV

CHERS FRÈRES ET SŒURS, aujourd'hui la ville de Rome vous accueille pour donner voix à votre manifestation de protestation contre la crise économique et énergétique, après deux ans d'urgence pandémique. Beaucoup d'entre vous sont déjà descendus dans la rue, avec des manifestations similaires, au moment des lockdowns et des couvre-feux, par lesquels deux gouvernements asservis au régime mondialiste ont commencé une véritable persécution contre leurs propres citoyens, exactement comme cela s'est passé dans tous les autres États, suivant un scénario unique sous une direction unique.

Parmi vous, il y a des entrepreneurs, des titulaires de TVA, des commerçants, des restaurateurs, des artisans, des agriculteurs, des pêcheurs, des étudiants, des familles. Vous êtes tous indistinctement pris dans une crise qu'aucun d'entre vous n'a voulue, qui n'était en aucun cas inévitable, mais dont vous payez tous les conséquences. Je pense avec beaucoup d'appréhension à l'angoisse avec laquelle vous vivez votre quotidien, à la difficulté de faire face aux dépenses et aux factures qui ont augmenté de façon disproportionnée, à la perspective de devoir suspendre la production ou de fermer votre entreprise, laissant vos employés chez eux, avec leurs familles, leurs enfants, leurs espoirs et leurs projets. Beaucoup d'entre vous, contrairement aux grandes multinationales, ne considèrent pas ceux qui travaillent dans votre entreprise comme des employés, mais presque comme des membres de la famille. J'imagine le déchirement de devoir dire à un père de famille honnête et professionnel : "Je suis désolé, je ne peux plus payer votre salaire".

Chacun se sent dépassé par des événements qu'il ne comprend pas, incrédule devant l'apparente inaptitude des gouvernants à gérer ces "crises", à remédier à ces "urgences". "Comment est-il possible, demandons-nous, qu'après deux ans d'arrêts forcés qui n'ont servi à rien pour contenir la soi-disant pandémie, le gouvernement ne se rende pas compte que l'économie et tout le tissu social de la nation sont incapables de résister à de nouvelles crises énergétiques dévastatrices ?". Sur quelle planète vivent ces gens, pour qui la réalité quotidienne avec laquelle chacun de nous se débat vient après avoir envoyé des armes en Ukraine et obéi aux diktats de Davos ? Avec quelle insensibilité ces politiciens, ces ministres, ces économistes peuvent-ils assister à la destruction de l'Italie, en pensant au droit à l'école ou à l'égalité des sexes alors que des familles n'ont pas les moyens de vivre, de payer leurs factures et de nourrir leurs enfants ? Comment peuvent-ils continuer à vanter les échecs de la monnaie unique comme des succès, alors que l'inflation est galopante en Europe même ?"

Nous avons été trompés. Et cette tromperie a commencé lorsqu'on nous a fait croire que la privatisation des entreprises publiques et des services publics entraînerait une plus grande efficacité et une rationalisation des dépenses
. Depuis le début des années 1990, il a été décidé de brader le pays pour enrichir les potentats financiers internationaux et appauvrir les Italiens. À l'époque, l'Italie était la quatrième puissance mondiale et la lire était considérée comme l'une des monnaies les plus solides et les plus fiables. Cette tromperie - qui a été dénoncée par le président de l'époque, M. Cossiga, et le premier ministre, M. Craxi - a marqué le début d'un plan subversif dont nous comprenons maintenant la portée, les auteurs et les effets. Depuis lors, la classe politique anéantie par Tangentopoli - dont seul le parti communiste a été sauvé de manière emblématique - a été remplacée par des partis sans idéaux, attentifs uniquement à conformer apparemment leurs programmes aux sondages et à confirmer concrètement leurs actions dans les domaines économique et fiscal aux ordres de puissances supranationales que personne n'a élues.

Nous avons été trompés lorsqu'on nous a promis la prospérité et la paix dans l'UE, alors que les fondements de la souveraineté nationale et monétaire étaient sapés
 ; lorsqu'on attendait de nous que nous avancions de l'argent qu'ils nous rendraient ensuite en masse, sous la forme de fonds européens sur lesquels nous devrions payer des intérêts, et sous condition de réformes, de réductions des dépenses publiques et de changements sociaux forcés : égalité des sexes, idéologie LGBTQ, théorie du genre, euthanasie et toutes les autres horreurs imposées sous chantage par l'UE. L'exemple de la Grèce - harcelée par la BCE, la Commission européenne et le FMI - n'était qu'un avant-goût d'un plan subversif plus large qui allait bientôt être appliqué en Italie aussi, comme nous pouvons le constater aujourd'hui.

Nous avons été trompés lorsqu'on nous a fait croire que la pandémie planifiée par l'OMS et d'autres organismes financés par l'industrie pharmaceutique allait exterminer la population, alors que nous découvrons aujourd'hui que la plupart des décès attribués au Covid ont en fait été causés par des thérapies erronées et les effets indésirables d'un sérum expérimental qui modifie de manière irréversible notre système immunitaire, provoquant des dommages permanents même chez les enfants et les jeunes, et même la mort. Nous avons été discriminés, ostracisés, criminalisés, privés de nos emplois et de nos salaires, traités comme des oints dans le silence du pouvoir judiciaire et avec la complicité, complicité abjecte des médias dominants. Nos églises ont été fermées au culte ; les musées et les gymnases ont été fermés ; les restaurants et les magasins ont été fermés ; les étudiants et les employés ont été torturés psychologiquement, contraints d'utiliser un masque totalement inefficace et même nocif ; les médecins et le personnel hospitalier ont été soumis à un chantage et, aujourd'hui encore, des milliers d'entre eux - qui, comme vous, ont des familles et des enfants - sont toujours sans salaire, tandis que le ministre de la santé engage des médecins et des auxiliaires médicaux étrangers non vaccinés.

Nous avons été trompés lorsqu'on nous a dit que les sanctions étaient la réponse nécessaire à l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie, alors que c'est clairement le contraire qui se produit, à savoir que pour parvenir à une crise économique qui emporterait les petites et moyennes entreprises, il faudrait les étrangler avec des augmentations d'énergie ; des augmentations qui sont dues à une scandaleuse opération spéculative de l'ENI, qui continue à acheter du gaz aux prix prévus par les contrats pluriannuels signés avec les producteurs. Et pour avoir cette urgence énergétique - prédite par les scénarios du Great Reset - il fallait provoquer la réaction de Moscou à l'élargissement de l'OTAN vers l'est et au nettoyage ethnique mené par Zelensky, la marionnette de Soros et Schwab à Kiev.

Ils vous demandent des sacrifices causés par les effets de décisions que vous n'avez jamais ratifiées, prises par un gouvernement non élu.
Et pendant que nous recevons vos factures de gaz ou d'électricité augmentées de 500% ; pendant qu'ils vous demandent de rendre une partie des dérisoires " rafraîchissements " qui vous ont été versés suite aux malheureux lockdowns de ces deux dernières années et annoncent le déblocage des factures fiscales suspendues pour l'urgence pandémique ; alors qu'ils laissent des milliers de médecins et d'infirmières sans salaire parce qu'ils n'acceptent pas de servir de cobayes, qu'ils financent la guerre de Zelensky à coups de milliards d'euros, qu'ils envoient des armes et paient les salaires des enseignants ukrainiens, et qu'ils accueillent des milliers de clandestins en les hébergeant aux frais du trésor public, pour le plus grand plaisir des coopératives et des ONG

Que comprenons-nous de tout cela ?

Tout d'abord, nous comprenons le plan subversif d'une mafia internationale qui a infiltré tous les gouvernements occidentaux, et qui s'en vante même : presque tous leurs premiers ministres et dirigeants sont des étudiants du Forum économique mondial, et ils montrent qu'ils obéissent à un pouvoir illégitime qui poursuit ses propres objectifs criminels, trahissant leur serment de servir la nation et de rechercher le bien de ses citoyens.

Deuxièmement, nous comprenons l'abîme qui sépare la classe politique actuelle des Italiens : un abîme qui va bien au-delà de la démonstration qu'ils n'ont aucune idée de vos problèmes, les difficultés quotidiennes auxquelles vous êtes confrontés, les véritables priorités d'une famille ordinaire, d'un entrepreneur, d'un commerçant.

Ce fossé entre gouvernants et gouvernés est encore plus grand dans les questions morales, dans la conscience de sa propre identité, dans la vision de l'avenir. Vous ne vous souciez pas de l'égalité des sexes ou de la théorie du genre ; vous ne voulez pas de mariages homosexuels ou d'adoptions par substitution ; vous ne vous souciez pas de la transition numérique ou du tournant vert. Vous ne considérez ni le droit à l'éducation, ni le droit du sol comme fondamentaux.

Vous demandez la sérénité. Vous demandez à être laissé en paix, libre de travailler honnêtement, de fonder une famille, de pouvoir élever et éduquer vos enfants selon les principes sains de la morale chrétienne, sans qu'ils soient endoctrinés et corrompus dès leur plus jeune âge. Vous demandez à l'État de vous permettre d'épargner de l'argent pour transmettre à vos enfants un héritage, une maison à vous, une entreprise lancée. Vous demandez à l'État, qui vous gave de déductions, d'impôts et de taxes, de vous garantir des routes sûres, des soins de santé efficaces, des services modernes, des infrastructures fiables. Vous ne demandez pas la lune : vous demandez seulement ce à quoi tout citoyen, tout travailleur, tout père de famille a droit. Et c'est ce qu'exigent la doctrine sociale de l'Église et le droit naturel.

Chers frères et sœurs, aujourd'hui, si nous sommes seulement intellectuellement honnêtes, nous ne pouvons pas ne pas nous rendre compte qu'une grande partie de ce que nous avons perdu, nous avons permis qu'on nous le prenne sans protester, sans nous opposer, sans exprimer de dissidence civile. Notre société n'est pas seulement au bord du gouffre économique : elle est au bord du précipice moral, et c'est la véritable raison de cette crise. Les dirigeants corrompus, sans morale ni idéal, sont mus par l'intérêt personnel, la soif de pouvoir et d'argent. Les citoyens sans morale et sans idéal se laissent forcer à détruire la famille, l'éducation, la société et le travail tant qu'il leur reste Netflix et le match de football. Les parents sans morale ni idéal élèvent des enfants sans espoir, sans jugement critique, sans la capacité de penser par eux-mêmes.

C'est pourquoi cette crise est morale. Parce que nous sommes peut-être restés catholiques à Noël et à Pâques, mais nous ne témoignons plus de la Foi, nous ne sommes plus publiquement cohérents avec le Baptême, nous ne voulons plus que le Christ règne non seulement sur nous, mais aussi sur la nation, dont le Christ est pourtant le seul vrai Roi. Nous nous sommes laissés dépouiller de tout, sans nous rendre compte qu'à chaque fois que nous nous sommes tus face aux abus, nous avons autorisé l'État à franchir une étape supplémentaire. Le divorce. L'avortement. L'euthanasie. Expérimentation de masse. Endoctrinement de masse. Immoralité, perversion, pornographie, prostitution. Substitution ethnique.

Il était inévitable qu'après nous avoir pris tout ce que nous avions considéré à tort comme négligeable, nous nous trouvions maintenant privés du nécessaire.
Et précisément parce que la matrice de cette Grande Réinitialisation est intrinsèquement anti-christique et infernale, elle ne peut qu'être également anti-humaine. Si nous n'avions pas laissé faire, si nous avions exercé notre droit devant ceux qui nous gouvernent et nous représentent au Parlement, si nous ne nous étions pas trop souvent prêtés à de nouvelles taxes, à des verrouillages, à des protocoles et à des abus de pouvoir répétés, toute cette mascarade n'aurait même pas commencé.

Je conclus par une exhortation. Dans cette protestation unanime et chorale, vos légitimes revendications de justice sociale et de protection des intérêts de la nation par nos gouvernants ne doivent pas perdre de vue la véritable menace qui se profile, qui est une menace morale, une menace pour votre âme. Les crises, les urgences, les fausses alertes climatiques, et tous les prétextes qu'ils inventent pour imposer par la force ce que nous n'aurions jamais accepté dans des conditions normales, ont pour but ultime la destruction de la civilisation chrétienne, l'effacement de notre identité et de notre histoire, l'élimination de toute voix discordante par rapport à la pensée unique.

C'est pourquoi, si vous comprenez que les augmentations disproportionnées des factures vous touchent dans le seul but de vous obliger à fermer votre entreprise et à finir par travailler dans un centre d'appel ou comme cavalier, vous devez aussi penser à vos familles et à vos enfants, dont l'avenir et les espoirs dépendent de vous.

Résistez. Resistite fortes in fide, comme le dit saint Pierre dans son épître. Gardez jalousement votre foi, votre identité, vos traditions, votre amour pour votre pays, votre désir d'honnêteté et de droiture, votre espoir d'un avenir meilleur pour vos enfants. Et pour qu'il n'y ait aucun doute sur ce qui anime votre protestation, plaçons-nous sous le manteau de Notre-Dame, qui est notre Mère, l'Auxiliatrice des chrétiens et notre Reine. Que le Seigneur vous bénisse tous.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

10 septembre 2022

(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/09/14/litalia-mensile-mons-vigano-benedice-le-piazze-della-resistenza/
&
Traduit avec www.DeepL.com : https://gloria.tv/post/dXft6yUSCChr2NEoSC87wkVqc )
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Message par Gilbert Chevalier Mar 27 Sep - 12:09

DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
sur les « BÉNÉDICTION
S » des COUPLES HOMOSEXUELS
CÉLÉBRÉES en BELGIQUE

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 20 Vigano31
Le processus de dissolution doctrinale et morale
mené  par la secte bergoglienne
se poursuit de manière imparable

Avec un grand scandale pour le salut des âmes et pour l’honneur de l’Église du Christ, la Conférence épiscopale de Belgique a approuvé et publié un rite de « bénédiction » des unions homosexuelles, contrevenant effrontément à l’enseignement immuable du Magistère catholique, qui considère ces unions comme « intrinsèquement perverses » et qui, en tant que telles, non seulement ne peut pas les bénir, mais doit plutôt les condamner comme contraires à la Morale naturelle. La base idéologique de ce rite sacrilège est indiquée dans les paroles subtilement trompeuses d’Amoris Lætitia, selon lesquelles « toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect ».

Le processus de dissolution doctrinale et morale mené par la secte bergoglienne se poursuit de manière implacable, ne se souciant nullement de la désorientation qu’il provoque chez les fidèles et des dommages incalculables qu’il cause aux âmes.

L’irréconciliabilité absolue entre l’enseignement de l’Évangile et les déviations de ces hérétiques, qui abusent de leur propre pouvoir et de leur autorité en tant que Pasteurs dans le but opposé à celui pour lequel le Christ a établi la Sacré Hiérarchie dans l’Église, s’impose désormais en toute évidence. Et est encore plus évident le jeu pervers des partis qui attribue à celui qui siège à Rome la formulation de principes hétérodoxes en contraste avec la doctrine catholique, et à ses complices dans les diocèses leur application scandaleuse, dans la tentative infernale de saper la Morale naturelle et catholique pour obéir à l’esprit du monde.

Les excès honteux de certains représentants de la Hiérarchie trouvent leur origine dans un plan délibéré voulu par le sommet, qui, grâce à la voie synodale, veut rendre autonome l’épiscopat rebelle dans la propagation des erreurs contre la foi et la morale, tandis qu’avec autoritarisme, il empêche les évêques fidèles d’annoncer la Vérité du Christ.

21 septembre 2022,
Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste
Mercredi des Quatre-Temps de septembre
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Message par Gilbert Chevalier Ven 7 Oct - 17:53

QUELQUES CONSIDÉRATIONS de Mgr VIGANÒ
 sur la SITUATION POLITIQUE ACTUELLE en ITALIE

https://gloria.tv/share/LyBfeAq4uPE73ZaubrtMunytR

Le temps est venu de relever la tête,
de rejeter avec dédain cette résilience
qui veut que nous soyons prêts à subir les coups sans réagir.

Le nouveau cadre politique qui se dégage des récentes élections confirme ce sentiment commun de l’électorat que certains avaient pu saisir à l’avance. Après deux ans de violations troublantes des droits les plus fondamentaux, et après deux gouvernements qui ont montré qu’ils obéissent aux ordres d’entités supranationales contre les intérêts de l’Italie et des Italiens, le vote qui a porté au gouvernement le soi-disant centre-droit dirigé par Fratelli d’Italia a exprimé sans équivoque une ligne politique précise, qui va bien au-delà des modestes propositions du programme des partis de la coalition.

Cela est évident surtout du fait qu’au sein de cette alliance, il y a eu une redistribution du consensus en faveur de ce parti qui a été instinctivement considéré digne du vote en tant que seul parti d’opposition. Une opposition très modérée, mais toujours une opposition, plus dans la perception du citoyen moyen que dans la réalité.

Les partis dits « anti-système », fragmentés et convaincus qu’ils peuvent franchir la barrière des 3% et ainsi pouvoir siéger au Parlement, ont un total d’environ un million d’électeurs. Cela est dû à la fois à la décision non-improvisée du gouvernement démissionnaire de convoquer les rassemblements électoraux au milieu de l’été ; tant à la très faible visibilité que leur accordent les grands médias ; qu’au manque d’emprise de leur programme, dont la crédibilité et la faisabilité semblaient peu convaincantes et donc destinées à la dispersion du vote.

Un autre invité de marque est le parti abstentionniste, qui se situe autour de 36%, mais qui voit en son sein des motivations différentes et opposées qui sont difficilement attribuables à une « dissidence » générique. Il est donc tout à fait déplacé, à mon avis, de vouloir connoter politiquement l’abstention, en attribuant sa représentativité dans des supposés partis-du-non-vote, précisément parce que le choix de ne pas se rendre aux urnes implique également le choix de ne pas avoir de représentation politique. Certes, la plupart des abstentionnistes expriment la volonté de ne pas accepter de participer à un jeu, pour ainsi dire, dans lequel les règles sont décidées par d’autres. Mais à ceux-là, il faut aussi ajouter ceux qui ne votent pas par pur désintérêt, ou plus simplement – et cela me semble être le cas de la majorité – parce qu’ils sont dégoûtés par une classe politique qui s’est révélée indigne et corrompue au-delà de toute qualification possible. En cela, Fratelli d’Italia a été sauvé en partie parce qu’il a eu l’astuce de rester dans l’opposition, souvent inerte ou complice, mais au moins officiellement en dehors du gouvernement Draghi.

D’autre part, le Parti démocrate (PD), emblème de cette gauche radicale chic jamais assez détestée, et qui a remplacé la lutte des classes contre les patrons par la lutte entre les pauvres, alimentée par l’élite mondialiste, n’a pas été sauvé. Les Démocrates italiens ont combiné le pire du collectivisme communiste avec le pire du libéralisme consumériste, au nom d’un programme qui privilégie le lobby de la haute finance en utilisant tour à tour les urgences pandémiques, énergétiques et de guerre dans le seul but de détruire le tissu social traditionnel. Non pas que les autres partis participants avec le PD au dernier gouvernement aient été meilleurs : la bastonnade subie aux élections par la Lega, Forza Italia et d’autres partis mineurs est directement proportionnelle à la trahison de leur électorat. Et si l’incohérence absolue de Luigi Di Maio a été définitivement sanctionnée par l’absence de réélection, force est de constater que Giuseppe Conte a pu bénéficier du support – à la limite du vote d’échange – du revenu de citoyenneté : son incompétence démontrée n’a pas changé les intentions de vote d’une foule de clientes loin d’être désintéressés.

De nombreuses voix perdues par le PD se sont tournées vers Fratelli d’Italia, et cela confirme encore les attentes de ceux qui ont choisi la Droite de Giorgia Meloni non pas pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle peut être ; pas pour ce qu’elle a dit de faire, mais pour ce que tout le monde s’attend qu’elle fasse effectivement. Une Giorgia Meloni qui défende ces solides principes de base de la coexistence civile, pâlement inspirés par la Doctrine sociale de l’Église, mais auxquels les Italiens ne sont pas prêts à renoncer : protection de la famille naturelle, respect de la vie, sécurité et lutte contre l’immigration clandestine, fin de l’endoctrinement gender et LGBTQ+ pour les mineurs, liberté d’entreprise, présence de l’État dans les asset stratégiques, plus de poids en Europe et – plaise à Dieu – la sortie de l’euro et le retour à la souveraineté nationale. En bref, Meloni devrait se comporter comme le chef d’un parti de Droite modérée, tendanciellement conservateur, modérément souverainiste. Rien d’extrême – certainement pas d’extrême droite – malgré les proclamations alarmistes de la Gauche ; mais du moins pas aligné sur un atlantisme enclin à l’OTAN ni à l’européisme suicidaire qui a caractérisé l’action du gouvernement Draghi, ni voué par la fureur idéologique à la destruction de la civilisation, de la culture, de la religion et de l’identité du peuple italien.

Selon certains observateurs, les nouveaux mouvements – délibérément ou simplement se laissant utiliser par le système – ont constitué une opposition fictive, leur faisant préférer « se boucher le nez » en votant pour Fratelli d’Italia. En vérité, il y a deux oppositions fictives : l’une interne au système, atlantiste et pro-européenne, et l’autre externe et divisée en différents partis, nominalement anti-européenne et anti-atlantiste, mais composée de personnages au passé pour le moins incompatible avec les nouveaux programmes. Beaucoup de candidats de ces mouvements anti-système étaient certainement des gens honnêtes, en grande partie des homines novi, mais il est indéniable que leur présence n’a pas réussi à convaincre ceux qui considèrent qu’il est urgent non seulement de donner un signal de fort mécontentement, mais de voir ce mécontentement se traduire à court terme par des actions gouvernementales incisives et déterminées, qui remédient aux désastres des deux législatures précédentes. Lega et Forza Italia ont eu une hémorragie importante d’électeurs, à mon avis motivée par l’aplatissement de leurs dirigeants et personnalités de premier plan sur le récit de la pandémie et la crise ukrainienne : Matteo Salvini et Silvio Berlusconi ont décidé d’obéir à l’Union européenne, à l’OMS, à l’OTAN et aux diktats de leurs inspirateurs du Forum Économique Mondial. Un choix scélérat, comme nous l’avons vu, sévèrement puni par les électeurs ; mais qui reste largement partagé aussi par Giorgia Meloni, membre de l’Aspen Institute (qui fait partie de la Rockefeller Foundation) et ouvertement atlantiste et pro-européenne.

En substance, la déconnexion entre électeurs et élus, entre citoyens et classe politique s’est répétée sous la forme d’un « souhait », pour ainsi dire, attribuant à Fratelli d’Italia un rôle que le parti lui-même a déclaré pendant des semaines qu’il ne veut pas assumer, puisqu’il n’entend remettre en cause ni les politiques de l’Union Européenne ni les objectifs de l’OTAN et de l’État profond américain. C’est comme si l’Italien moyen avait décidé de voter pour Meloni nonobstant qu’elle soit ouvertement en continuité avec l’agenda de Draghi, comme pour lui forcer la main pour qu’en vertu d’une majorité écrasante, elle prenne courage et prenne les mesures qu’elle avait promis de ne pas prendre jusqu’à la veille des élections. Et tout comme certains craignent que Meloni se comporte « comme une fasciste » et que, pour cette raison, ils crient à l’urgence démocratique menaçant de s’expatrier, il y en a beaucoup – certainement tous les électeurs de Fratelli d’Italia – qui espèrent et prient pour qu’elle agisse en tant qu’Italienne, en tant que patriote, en tant que chrétienne. Et qui sauront passer outre le fait que, pour se rendre au Palazzo Chigi (siège du Premier Ministre italien, ndlr), elle a donné des assurances qu’en réalité elle pourrait démentir dans les faits. Reste à savoir si la première femme Premier Ministre saura se distinguer de ses prédécesseurs ou si elle préférera s’incliner devant l’État profond et perpétuer la trahison des Italiens.

D’autre part, si le vote démocratique doit indiquer celui qui représente la volonté du peuple souverain, Meloni elle-même ne pourra manquer de prendre en compte le fait que ses électeurs exigent d’elle des choix radicaux, et qu’ils considèrent sa modération préélectorale simplement comme un geste stratégique pour rassurer « les marchés ». Des choix que même beaucoup dans la Lega et dans Forza Italia verraient favorablement, au-delà du zèle vaccinal et du zèle belliciste de tel ou tel parlementaire ou gouverneur.

Les propres mots de résipiscence de Salvini concernant l’approbation des confinements et de l’obligation de vaccination, quelques jours avant le vote, trahissent la prise de conscience que le suicide délibéré de ces partis par leurs dirigeants a été mal digéré par la base. Il en va de même dans Fratelli d’Italia, où la position de Meloni sur l’envoi d’armes en Ukraine et sur les sanctions contre la Fédération de Russie n’est pas partagée par une partie du parti, à la fois parce qu’elle est clairement autodestructrice et parce qu’elle repose sur l’hypothèse fausse que les interlocuteurs internationaux resteront les mêmes, sans changements significatifs. Il n’est pas tout à fait certain que Joe Biden passe les élections de mi-mandat, ni que les enquêtes du Procureur Général John Durham n’impliqueront pas Biden et sa famille, ainsi que des politiciens démocrates, dans les scandales qui ont maintenant émergé même dans le courant mainstream américain. Et il n’est pas certain que la politique interventionniste de l’Union Européenne et de l’OTAN en Ukraine reste inchangée, face aux preuves des bombardements répétés de civils par Zelensky dans le Donbass et les régions russophones, à la victoire des référendums d’annexion à la Russie et au désastre total des sanctions pour les pays européens. Enfin, la contiguïté de l’administration Biden avec Kiev pourrait entraîner des changements à la chaîne, si Biden voit le consensus électoral déjà précaire dont il jouit s’éroder davantage, faisant disparaître le soutien au gouvernement fantoche voulu par Victoria Nuland et permettant par conséquent des négociations de paix jusqu’ici obstinément entravées par Washington. Et, compte tenu de l’influence politique du Président Trump et de son hostilité déclarée à l’égard de l’État profond américain, un accord de paix serait certainement plus proche et plus durable s’il devait retourner à la Maison Blanche.

Nous savons que ce n’est pas le don des politiciens d’aujourd’hui d’honorer leurs engagements envers l’électorat. Néanmoins, on peut raisonnablement s’attendre à ce que la prochaine Présidente du Conseil [Giorgia Meloni] veuille réviser ses positions pro-atlantistes et pro-européennes, en revenant à ce rôle de véritable alternative de Droite à l’hégémonie de l’ordolibéralisme et de la Gauche woke ? Dans ce cas, ce seraient les électeurs qui en bénéficieraient, et ceux qui se verraient « trahis » n’auraient pas le droit de revendiquer la violation des pactes de soumission de l’Italie à la Commission Européenne, puisqu’ils n’avaient pas de titre auparavant pour les stipuler. La « trahison » des puissances hostiles à l’Italie serait une action vertueuse, puisqu’elle rétablirait la souveraineté usurpée par l’élite ; à l’inverse, obéir à l’élite et ne pas poursuivre les intérêts de la Nation constituerait une trahison du nouveau Gouvernement envers ses électeurs. Si l’on peut s’attendre à ce que l’élite boycotte l’Italie (spreads, taux d’intérêt, révocation des fonds PNRR, mise sous tutelle), du peuple trahi pour la énième fois, dans des conditions de pauvreté croissante et de persécution délibérée des entreprises et du travail, il y a à craindre les barricades et la protestation dictées par l’exaspération, dont nous voyons des avertissements également dans d’autres pays. En évaluant les coûts et les avantages, je veux espérer que le Gouvernement Meloni ne voudra pas se rendre complice de cette opération subversive au détriment du Pays.

Il est difficile de croire que l’oligarchie financière n’ait pas pris en compte cette possibilité. Il est plus facile de croire qu’il s’agisse précisément de gérer la stratégie de sortie et de contenir les dégâts tant sur le front de la pandémie et de la fraude vaccinale, que sur le front de la Grande Réinitialisation, de la transition numérique et de l’urgence verte fortement souhaitées par le Forum Économique Mondial (pour des raisons idéologiques) et par la Chine (pour des raisons économiques).

Il me semble que beaucoup de gens prennent conscience du très grave coup d’État mené par des puissances supranationales, capables d’interférer lourdement avec les activités des gouvernements et des organismes internationaux. Le monde des affaires et du travail est en train de comprendre l’action délibérée de destruction du tissu économique national menée d’abord avec la Covid, puis avec la guerre en Ukraine. Chaque décision, chaque règle, chaque décret pris par Draghi, avec ou sans le vote parlementaire, a été un outil pour obtenir le plus grand préjudice possible pour les citoyens, pour les entreprises, pour les employés, pour les retraités, pour les étudiants. Ce qui aurait empêché les décès, la saturation des hôpitaux, la fermeture d’entreprises, l’augmentation du nombre de chômeurs, tout cela a été scientifiquement omis, accomplissant l’action la plus dévastatrice et en contraste clair avec les objectifs annoncés. Aujourd’hui, nous voyons des milliers d’entreprises énergivores destinées à suspendre leur production ou à faire faillite parce que le Gouvernement Draghi démissionnaire n’a pas l’intention de mettre un terme à la scandaleuse spéculation d’ENI (Société Nationale d’Hydrocarbures, ndlr) sur le prix de l’énergie, qu’elle paie à des prix dix fois inférieurs. Le marché est autorisé à régner sans contestation, de sorte que la bourse d’Amsterdam peut détruire l’économie des nations, enrichir de manière disproportionnée les multinationales et servir les intérêts de l’élite qui fait pression pour l’établissement d’une dictature technologique conformément à l’Agenda 2030 des Nations Unies. Un programme qui, aujourd’hui, fait l’objet d’un endoctrinement scolaire depuis l’école primaire et qui lie le financement du PNRR (Plan national de relance et de résilience de l’UE, ndlr) à des réformes et à de nouvelles réductions de dépenses insoutenables.

Si le narratif mondialiste commence à montrer des signes de défaillance, en particulier dans les classes qui sont normalement les plus influencées par le mainstream, probablement ceux qui sont au pouvoir – le pouvoir réel, je veux dire – se sont déjà préparés au prochain scénario et s’organisent pour sacrifier ces boucs émissaires qu’inévitablement la foule voudra voir pendus. De cette façon, on éliminera ces complices incommodants et qui ne sont plus utiles, satisfaisant la soif de justice du peuple et se montrant même comme des sauveurs et des moralisateurs. Les victimes désignées seront clairement les apôtres les plus zélés de la psychopandémie, les virostars en conflit d’intérêts, certains représentants institutionnels et peut-être quelques « philanthropes », dont la condamnation l’élite éliminerait également un concurrent déplaisant. Et il n’est pas exclu que Bergoglio lui-même, promoteur des sérums géniques et grand prêtre du mondialisme néopaïen, tombe victime de l’exécration des Catholiques, fatigués d’être traités comme des ennemis, de la même manière que les citoyens sont exaspérés par l’hostilité de leurs dirigeants.

Giorgia Meloni est, pour le moment, un Premier Ministre en puissance. Elle est ainsi pour ceux qui attendent que Fratelli d’Italia soit la voix de cette dissidence véritable et motivée envers l’ensemble de la classe politique, et qu’en tant que telle, elle agisse avec force et détermination, sans être intimidée. Elle est un Premier Ministre en puissance pour ceux qui ont voulu lui accorder cette confiance que d’autres ont déçue et trahie à plusieurs reprises. La leur est un geste irrationnel, animé par une préoccupation croissante pour le sort de la Nation et par la conviction qu’une majorité écrasante au Parlement peut donner la sécurité d’action au nouveau Gouvernement pour faire des choix forts, pour lesquels elle obtiendra l’appui et le soutien de l’électorat, auquel elle doit répondre comme expression de la volonté populaire. Elle est un Premier Ministre en puissance parce que les deux Premiers Ministres précédents étaient tout sauf de Premiers Ministres, se comportant comme serveurs de Von der Leyen, de Klaus Schwab et de Joe Biden. Si Giorgia Meloni veut vraiment être Premier Ministre, et l’être en action et non seulement en puissance, elle doit d’abord tenir tête à ceux qui, non élus par personne, se permettent de donner des licences de présentabilité politique aux chefs de gouvernement démocratiquement élus, alors qu’ils sont les premiers à se retrouver dans de très graves conflits d’intérêts, à commencer par les SMS d’Ursula avec Bourla, pour continuer avec l’appartenance des dirigeants mondiaux au WEF, et conclure avec l’implication de Biden dans le financement des biolaboratoires de la NASA en Ukraine et dans les affaires de la principale société énergétique de Kiev.

L’Italie est une nation qui peut se relever, comme elle l’a toujours fait dans le passé, si elle sait retrouver la fierté de son identité, de son histoire, de son destin dans les plans de la Providence. Depuis des décennies, les Italiens subissent des décisions prises ailleurs, dont ils n’ont reçu que des dommages et des humiliations. Le temps est venu de relever la tête, de rejeter avec dédain cette résilience qui veut que nous soyons prêts à subir les coups sans réagir. Le monde dystopique du mondialisme doit être rejeté et combattu non seulement pour nous, mais pour nos enfants, à qui chacun de nous veut laisser un avenir serein, de solides perspectives économiques pour construire une famille sans se sentir marginalisé ou criminalisé parce qu’il n’accepte pas de se résigner à des plans subversifs décidés par ceux qui veulent que nous mangions des insectes et nous forcent à l’esclavage dans le seul but de nous rendre pauvres et de nous contrôler dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Mais cela – je le dis en tant que Pasteur, m’adressant en particulier aux Catholiques – ne sera possible que si les Italiens reconnaissent que la justice, la paix et la prospérité d’une Nation peuvent être obtenues là où règne le Christ, où Sa loi est observée, où le bien commun passe avant le profit personnel et la soif de pouvoir. Retournons au Seigneur, et le Seigneur saura récompenser notre fidélité. Revenons avec confiance à la Très Sainte Vierge Marie, notre Mère céleste, et elle intercédera pour notre chère Italie auprès de Son Fils.

+ Carlo Maria Viganò,
Archevêque, Nonce Apostolique

27 septembre 2022
Saints Côme et Damien, Martyrs

(©Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò)
Gilbert Chevalier
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