willyfr
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Mgr Williamson contraint de quitter l'Argentine. Mgr Williamson est contraint de quitter l'Argentine sous 10 jours. www.vivificantem.comPlus
Mgr Williamson contraint de quitter l'Argentine.
Mgr Williamson est contraint de quitter l'Argentine sous 10 jours.
www.vivificantem.com
deniserp
je ne comprends vraiment pas cet acharnement. Pour moi le message est pourtant bien clair. Il a dit les propos d'un non historien, ce qui veut dire clairement qu'il reconnaît que ses thèses sont historiquement infondées.
Christophe
Hélas, je crains que non, on reproche encore à Monseigneur Williamson de ne pas avoir abjuré ses propos.
L'Agence France Presse écrit notamment : "Le président de l'Union des communautés juives italiennes Renzo Gattegna, cité par l'agence Ansa, a jugé la lettre de Mgr Williamson "absolument ambigüe". L'évêque "évite soigneusement" dans cette lettre de "renier les thèses négationnistes" ou de …Plus
Hélas, je crains que non, on reproche encore à Monseigneur Williamson de ne pas avoir abjuré ses propos.

L'Agence France Presse écrit notamment : "Le président de l'Union des communautés juives italiennes Renzo Gattegna, cité par l'agence Ansa, a jugé la lettre de Mgr Williamson "absolument ambigüe". L'évêque "évite soigneusement" dans cette lettre de "renier les thèses négationnistes" ou de "citer la Shoah", a relevé M. Gattegna."

C'est donc bien loin d'être fini. Monseigneur Williamson va goûter aux fruits de tolérance que ne vont pas manquer de dispenser nos bonnes, prudes et pieuses âmes donneuses de leçons.
Bennor
Tout est bien qui finit bien?
Christophe
Pour être tout-à-fait complet, voici la source :
www.zenit.org/article-20294
Ces propos ont été publiés aujourd'hui : jeudi 26 février 2009.
Christophe
Le Saint-Père et mon supérieur, Mgr Bernard Fellay, m'ont demandé de reconsidérer les remarques que j'ai faites à la télévision suédoise il y a quatre mois, en raison de leurs si lourdes conséquences.
En examinant ces conséquences, je peux dire sincèrement que je regrette d'avoir fait ces remarques, et que si j'avais su à l'avance tout le mal et les blessures qu'elles allaient susciter, …Plus
Le Saint-Père et mon supérieur, Mgr Bernard Fellay, m'ont demandé de reconsidérer les remarques que j'ai faites à la télévision suédoise il y a quatre mois, en raison de leurs si lourdes conséquences.
En examinant ces conséquences, je peux dire sincèrement que je regrette d'avoir fait ces remarques, et que si j'avais su à l'avance tout le mal et les blessures qu'elles allaient susciter, spécialement pour l'Eglise, mais aussi pour les survivants et les familles des victimes de l'injustice sous le Troisième Reich, je ne les aurais pas faites.

A la télévision suédoise, j'ai seulement exprimé une opinion (... « je crois »... « je crois »...) de quelqu'un qui n'est pas un historien, formée il y a 20 ans, sur la base des évidences alors disponibles, et rarement exprimées depuis lors en public. Cependant, les événements de ces dernières semaines et les conseils de membres plus anciens de la Société Saint-Pie X, m'ont persuadé de ma responsabilité pour la grande détresse causée. A tous ceux qui ont été honnêtement scandalisés par ce que j'ai dit, devant Dieu, je demande pardon.

Comme l'a dit le Saint-Père, chaque acte de violence injuste contre un homme blesse toute l'humanité.

+ Richard Williamson
Bennor
Christophe, la réponse à vos trois questions est évidemment "oui"! Mais mon "oui" est moins franc à la deuxième et troisième question. S'il ne faut pas être historien avant de savoir quelque chose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ, nier (!) un fait historique (!) de l'ampleur et de l'horreur de ceux que vous énumérez, quand on a la foi, quand on sait, ou croit savoir, quelque chose …Plus
Christophe, la réponse à vos trois questions est évidemment "oui"! Mais mon "oui" est moins franc à la deuxième et troisième question. S'il ne faut pas être historien avant de savoir quelque chose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ, nier (!) un fait historique (!) de l'ampleur et de l'horreur de ceux que vous énumérez, quand on a la foi, quand on sait, ou croit savoir, quelque chose du mystère de Dieu et de la Croix, nier le fait historique, n'est-ce pas ignorer quelque chose de la réalité et du mystère de Dieu et de la Croix du Christ? Les priver d'une partie de leur réalité?
Bien à vous , Christophe, et merci de vos réponses.
Christophe
A Bennor,
Certes, mais la phrase du Père Lombardi que je conteste est la suivante : "Celui qui nie la Shoah ne sait rien du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ."
Pour quelles raisons, la personne qui ne croit pas en la véracité d'un évènement historique (ou de cet évènement historique en particulier [?]) serait - de fait - ignorant en matière religieuse ?
Je souscris quasi-intégralement …Plus
A Bennor,

Certes, mais la phrase du Père Lombardi que je conteste est la suivante : "Celui qui nie la Shoah ne sait rien du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ."

Pour quelles raisons, la personne qui ne croit pas en la véracité d'un évènement historique (ou de cet évènement historique en particulier [?]) serait - de fait - ignorant en matière religieuse ?

Je souscris quasi-intégralement à la déclaration du Père Lombardi, à l'exception de cette phrase que je trouve complètement grotesque.

Quelques questions :
- Une personne qui ignore l'existence de la Shoah peut-il savoir quelquechose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ ?
- Une personne qui ne croit pas en la réalité de la Shoah peut-il savoir quelquechose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ ?
- Une personne qui ne croit pas en la réalité du massacre des Indiens par les Nord-Américains, ou des Tutsis par les Hutus, ou des Biafrais par les Nigérians peut-il savoir quelquechose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ ?
Auquel cas, avant de savoir quelquechose du mystère de Dieu et de la Croix du Christ, il faudrait être historien...

La foi repose sur des faits de dimension cosmique (la création de l'univers par Dieu, la rédemption de l'homme par le Christ, le jugement dernier à la fin des temps...). Le génocide juif - aussi épouvantable qu'il ait été - n'est pas un évènement de cette nature.
Bennor
Un dernier propos...
Nous ne pouvons nier, nous dit Lombardi, ni "l'horrible puissance du mal" - la Shoah - ni "l'apparente absence de Dieu" face à ce drame. A ce double mystère, la "réponse de la foi chrétienne est la passion du Fils de Dieu", "la Croix du Christ"... La passion du Christ "répond" et à la Shoah et à l'apparent silence de Dieu. Du point de vue de la foi chrétienne, la passion du …Plus
Un dernier propos...
Nous ne pouvons nier, nous dit Lombardi, ni "l'horrible puissance du mal" - la Shoah - ni "l'apparente absence de Dieu" face à ce drame. A ce double mystère, la "réponse de la foi chrétienne est la passion du Fils de Dieu", "la Croix du Christ"... La passion du Christ "répond" et à la Shoah et à l'apparent silence de Dieu. Du point de vue de la foi chrétienne, la passion du Christ rejoint l'un et l'autre drame, s'identifie à l'un et à l'autre. Et rachète l'un et l'autre. C'est ainsi que je comprends la déclaration de Lombardi. Mais cela n'engage que moi...
Christophe
A Bennor,
J'approuve la quasi-totalité du texte que vous avez reproduit. Seule la phrase "Celui qui nie la Shoah ne sait rien du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ." - même dans son contexte - est complètement absurde.
Quel rapport entre la Shoah et la Passion du Christ ?
Quel rapport entre un génocide et la dimension salvifique du sacrifice divin ?
Quel rapport entre un évènement dramatique …Plus
A Bennor,

J'approuve la quasi-totalité du texte que vous avez reproduit. Seule la phrase "Celui qui nie la Shoah ne sait rien du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ." - même dans son contexte - est complètement absurde.

Quel rapport entre la Shoah et la Passion du Christ ?
Quel rapport entre un génocide et la dimension salvifique du sacrifice divin ?
Quel rapport entre un évènement dramatique de la seconde guerre mondiale et la théologie catholique ?

La Shoah n'est en rien liée à la Croix du Christ. Ou alors, elle l'est autant que n'importe quel crime perpétré à l'égard d'êtres innocents. Aussi, dans ce cas, je ne vois pas l'utilité de faire une exégèse de ce drame de manière aussi douteuse.

Vouloir assimiler les révisionistes à des antisémites est une première malhonnêteté intellectuelle (même si je ne nie pas que certaines personnes sont négationnistes en raison de leur antisémitisme). Vouloir assimiler les révisionistes à des suppôts d'Hitler en est une seconde (même si - là encore - les antisémites se référent à Hitler et à ses oeuvres démoniaques).

Certaines personnes nient la Shoah, car elles éprouvent une horreur viscérale à l'encontre des Juifs. D'autres en revanche refusent d'adhérer en la Shoah, car elles n'y croient pas en toute bonne foi. Mettre ces deux catégories de personnes dans le même sac témoigne d'un manque flagrant de discernement... Surtout de la part d'un prêtre...
Bennor
Voici le contexte de la déclaration du Père Federico Lombardi (auquel renvoie le lien indiqué par @Freiheit). Vous semble-t-elle encore "du grand n'importe quoi", ou "blasphématoire, idolâtre et raciste"?...
« “La Shoah conduit l’humanité à réfléchir sur la puissance imprévisible du mal quand il gagne le cœur de l’homme”. Par ces paroles prononcées au terme de l’audience générale de mercredi …Plus
Voici le contexte de la déclaration du Père Federico Lombardi (auquel renvoie le lien indiqué par @Freiheit). Vous semble-t-elle encore "du grand n'importe quoi", ou "blasphématoire, idolâtre et raciste"?...
« “La Shoah conduit l’humanité à réfléchir sur la puissance imprévisible du mal quand il gagne le cœur de l’homme”. Par ces paroles prononcées au terme de l’audience générale de mercredi 28 janvier, le Pape a repris la profonde méditation de son discours au camp de concentration d’Auschwitz.
Il a non seulement condamné toute forme d’oubli et de négation de la tragédie de l’extermination de six millions de juifs, mais a également rappelé les questions dramatiques que ces événements posent à la conscience de chaque homme et de chaque croyant.
Parce que c’est la foi dans l’existence même de Dieu qui est mise au défi par cette manifestation épouvantable de la puissance du mal. La plus évidente pour la conscience contemporaine, même si elle n’est pas la seule.
Benoît XVI l’a clairement reconnu dans le discours d’Auschwitz, en s’appropriant les questions radicales des psalmistes à un Dieu qui apparaît silencieux et absent.
Face à ce double mystère – de l’horrible puissance du mal, et de l’apparente absence de Dieu – la seule et dernière réponse de la foi chrétienne est la passion du Fils de Dieu.
Ce sont là les questions les plus profondes et décisives de l’homme et du croyant face au monde et à l’histoire. Nous ne pouvons et ne devons pas les éviter, et encore moins les nier. Sinon, notre foi est vide et trompeuse.
Celui qui nie la Shoah ne sait rien du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ. Cela est d’autant plus grave, donc, si la négation vient de la bouche d’un prêtre ou d’un évêque, c’est-à-dire d’un ministre chrétien qu’il soit uni ou non à l’Église catholique ».
Cordialement
willyfr
Mgr Williamson est au Royaume Uni. Bizarrement il a ete accueilli par des révisionnistes et NON des religieux ! Donc, Willy se detache de plus en plus de la religion pour la politique ? Son rôle est de CONVERTIR les âmes !!! Son attitude si maladroite ne va pas aider ! A part peut-être convertir les revis !!! Il faut qu'il revienne a son rôle d'apôtre ! Denier l'existence de la Shoah est bien …Plus
Mgr Williamson est au Royaume Uni. Bizarrement il a ete accueilli par des révisionnistes et NON des religieux ! Donc, Willy se detache de plus en plus de la religion pour la politique ? Son rôle est de CONVERTIR les âmes !!! Son attitude si maladroite ne va pas aider ! A part peut-être convertir les revis !!! Il faut qu'il revienne a son rôle d'apôtre ! Denier l'existence de la Shoah est bien maladroit. Cependant il est aime du Bon Dieu, et nous devons prier pour lui.
Christophe
Preuve en est qu'on peut être simple prêtre ou Evêque et proférer des âneries sur les questions théologiques ou historiques.
Instiller de la théologie dans l'application de la solution finale, c'est vraiment du grand n'importe quoi...Plus
Preuve en est qu'on peut être simple prêtre ou Evêque et proférer des âneries sur les questions théologiques ou historiques.

Instiller de la théologie dans l'application de la solution finale, c'est vraiment du grand n'importe quoi...
Freiheit
@Christophe
avec google il est facile de retrouver la phrase du Père Lombardi :
www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp
🚬Plus
@Christophe
avec google il est facile de retrouver la phrase du Père Lombardi :

www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp

🚬
Christophe
On s'en fout bon sang !
Cela n'a strictement rien à voir avec la Foi. La Shoah n'est pas un article du Credo, ni du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Par conséquent, ces discussion byzantines sur la seconde guerre mondiale n'ont pas lieu d'exister sur ce genre de sites web !
En revanche, la phrase du Père Lombardi - si elle est exacte - est une pure aberration. Cependant, comme Saint Thomas, je …Plus
On s'en fout bon sang !

Cela n'a strictement rien à voir avec la Foi. La Shoah n'est pas un article du Credo, ni du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Par conséquent, ces discussion byzantines sur la seconde guerre mondiale n'ont pas lieu d'exister sur ce genre de sites web !

En revanche, la phrase du Père Lombardi - si elle est exacte - est une pure aberration. Cependant, comme Saint Thomas, je doute que le responsable de la salle de presse du Saint Siège ait pu sortir une telle énormité... Pourrait-on avoir accès à la source officielle ?
Phil
😲 🤦
Freiheit
@Bennor
Normalement l'Histoire est un champ libre où chacun opiner librement. Toute l'histoire ? Non, disent les médias (et le clergé corrompu par le siècle), l'Holocauste des Juifs est sâcré, chacun doit recevoir les faits allégués tel un dogme de foi...
Un texte de Carlo Mattagno vous expliquera mieux l'implication religieuse et raciste :
“Celui qui nie le fait de la Shoah ne sait rien ni du …Plus
@Bennor
Normalement l'Histoire est un champ libre où chacun opiner librement. Toute l'histoire ? Non, disent les médias (et le clergé corrompu par le siècle), l'Holocauste des Juifs est sâcré, chacun doit recevoir les faits allégués tel un dogme de foi...

Un texte de Carlo Mattagno vous expliquera mieux l'implication religieuse et raciste :

“Celui qui nie le fait de la Shoah ne sait rien ni du mystère de Dieu, ni de la Croix du Christ”, a déclaré Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège dans un éditorial de Radio Vatican. Cette proclamation théologique, pour un catholique, est blasphématoire, idolâtre et raciste; elle est incomparablement plus grave que la proclamation, historique, de l’évêque Williamson. Elle est blasphématoire, parce qu’elle introduit un prétendu fait historique, parfaitement contingent, dans le corpus théologique du mystère de Dieu et de la Croix, l’élevant ainsi au niveau d’un article de foi. Dans ce domaine, l’historicité est exclusivement du ressort de la manifestation surnaturelle divine, qui atteint son sommet dans le Christ. L’historicité, en tant qu’article de foi indiscutable, concerne seulement la Révélation et la Vie du Christ. Elle est idolâtre, parce que, entre le mystère de Dieu - la Trinité - et le mystère de la Croix - la Rédemption -, elle place le veau d’or de la Shoah et en fait même un instrument de la compréhension des mystères de la foi. Elle est raciste, parce qu’elle considère la Shoah comme intouchable, échappant et s’élevant au-dessus de toute critique, au point de déclencher l’anathème d’”antisémitisme” (du racisme inversé) pour la moindre transgression, simplement parce qu’elle concerne le juif en tant que juif. (…) Cette énormité se retourne immédiatement contre l’Eglise elle-même. Il lui faut en déduire que le “silence” de Pie XII s’explique par la connivence qu’il entretenait avec ceux qui ont perpétré la Shoah, fait beaucoup plus grave que sa négation, par conséquent Pie XII représenterait la quintessence de celui qui ne savait “rien ni du mystère de Dieu ni de la Croix du Christ”! Sur le plan historiographique, les déclarations de l’évêque Richard Williamson et du prêtre Floriano Abrahamowicz, stigmatisées comme “délirantes” et “antisémites” par la “vertueuse indignation” des nouveaux Pharisiens (qui jamais ne s’élèvent contre les massacreurs israéliens, pour lesquels ils sont toujours prêts à fournir justifications et compréhension), sont en réalité irréprochables. Il n’existe en effet aucune preuve documentaire de l’existence de chambres à gaz homicides dans les camps de concentration nationaux-socialistes, tandis qu’il existe des documents prouvant que toutes les vraies chambres à gaz à l’acide cyanhydrique (Zyklon B) qui s’y trouvaient servaient exclusivement aux fins de désinsectisation. Celui qui affirme le contraire, ou bien ne connaît pas l’histoire, ou est un menteur.

Carlo Mattogno
👏
Merci ma soeur ;)
Bennor
Lire dans mon post précédent: Qu'est-ce que cette "religion de l'Holocauste (du peuple juif)" dont vous parlez?
Bennor
@Freiheit:
"La religion de l'Holocauste?" Soit, si je comprends bien, la religion de l'holocauste du peuple juif, qui aurait la prétention de remplacer la religion de "l'Holocauste du Christ". Mais la foi dans le Christ va au-delà de la croyance dans son existence historique. C'est la foi dans Sa résurrection. Je ne comprends dès lors pas le rapprochement que vous faites entre l'une et l'autre "…Plus
@Freiheit:
"La religion de l'Holocauste?" Soit, si je comprends bien, la religion de l'holocauste du peuple juif, qui aurait la prétention de remplacer la religion de "l'Holocauste du Christ". Mais la foi dans le Christ va au-delà de la croyance dans son existence historique. C'est la foi dans Sa résurrection. Je ne comprends dès lors pas le rapprochement que vous faites entre l'une et l'autre "religion de l'Holocauste". Qu'est-ce que cette "religion de l'Holocauste (du peuple juif) dont vous parlez?
Bien à vous.
Freiheit
www.soutenir-mgr-williamson.co.cc
Réflexions d'un prêtre italien :
1) Foi et morale présupposent histoire et politique (c’est-à-dire «la morale
sociale», qui n'a rien à voir avec la «particratie»). Séparer la Foi
de la politique est l'essence du catholicisme libéral. En outre, les
faits historiques sont à l'origine de la foi catholique : si, par
exemple, la naissance, la mort et la résurrection …Plus
www.soutenir-mgr-williamson.co.cc

Réflexions d'un prêtre italien :

1) Foi et morale présupposent histoire et politique (c’est-à-dire «la morale
sociale», qui n'a rien à voir avec la «particratie»). Séparer la Foi
de la politique est l'essence du catholicisme libéral. En outre, les
faits historiques sont à l'origine de la foi catholique : si, par
exemple, la naissance, la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas
des faits historiques, notre Foi s'effondre. Jésus est né sous
l'empereur Auguste et est mort sous Ponce Pilate. Ainsi,
l'extermination nazie est la base de la religion de l'Holocauste, qui
veut remplacer l'Holocauste du Christ, le Rédempteur de l'homme, par
celui du peuple juif.

2) Vous ne pouvez pas restaurer la foi intégrale sans restaurer la vie
sociale ou politique ("Tout restaurer dans le Christ" était la devise
de Saint Pie X) et sans avoir une connaissance de l'histoire basée sur
des faits et non sur des mythes, surtout si ceux-ci sont utilisés pour
introduire un nouveau concept de la théologie (l'Holocauste des Juifs)
à la place de la tradition catholique (Holocauste du Christ).

3) L'Holocauste a été le fer de lance de la nouvelle doctrine du
concile Vatican II sur le déicide ("Nostra Aetate"), la réforme de
Paul VI de la prière de vendredi Saint (NOM 1970), la théorie de
"l'Alliance ancienne jamais révoquée" de Jean Paul II à Mayence
(1981). De plus la "théologie du silence de Dieu" est née précisément
grâce à la réflexion sur l'Holocauste, telle que présentée par les
exterminationistes.
Certains théologiens (en suivant les traces de Hans Jonas et John
Baptist Metz) nient la Providence, la bonté de Dieu et mettent en
doute son existence même, en arguant du fait que Dieu aurait permis
l'Holocauste.
L'Holocauste est pour le judaïsme talmudique un absolu
méta-historique, un acte sacrificatoire à valeur salvifique. Après la
destruction du Temple (70 ap. J. -C.), l'exégèse rabbinique a remplacé la
Foi mosaïque dans le Messie personnel par celle du "Messie collectif"
qui est le peuple juif. Le christianisme ne peut pas accepter cette
sacralisation de l'Holocauste juif, sous peine de renier sa propre foi :
l'unique Holocauste est le Sacrifice du Christ. Admettre un autre
"Holocauste" salvifique et méta-historique à côté de celui de Jésus,
ce serait un acte d'apostasie.
La nouvelle théologie judéisante conciliaire et post-conciliaire ayant
malheureusement marché sur les traces de la mouvance catholique
progressiste, il reste à espérer que cet héritage de la Tradition ne
sera pas pollué à son tour. C'est, par conséquent, le devoir du
Pasteur d'en avertir les fidèles.

4) Je ne pense pas que ce soit un péché d'exprimer son avis sur la
validité historique de la vaste littérature relative au
"révisionnisme" (et non "négationnisme") des thèses pro-soviétiques
sur l'Holocauste présentées par Gromiko en 1948. Beaucoup
d'historiens, y compris d'Israël, disent qu'il n'y a pas de certitude
sur le plan historique que le troisième Reich allemand ait prévu
d'exterminer le peuple juif dans les chambres à gaz. Certes, il y a eu
des déportations dans des camps de concentration où de nombreux Juifs
ont été tués. Maintenant, tuer un innocent est un crime et un péché
grave contre le cinquième commandement. Mgr Richard Williamson a
clairement exprimé au cours de son entrevue qu'il ne disait rien
contre la foi et la morale, il n'a exposé que sa propre opinion qui ne
discrédite pas la doctrine catholique dans son intégralité. Si
l'évêque en tant qu'évêque fait usage de son autorité ecclésiastique
concernant la foi et la morale, cela ne signifie pas qu'il ne peut pas
parler, sans se réclamer de cette autorité, en matière d'histoire ou
de morale sociale. En outre, les positions ou mieux les opinions de
Mgr Williamson sur l'Holocauste ne reflètent pas celles de la FSSPX.
Je me demande alors et je dis : si, dans ce cas spécifique, il est
licite pour la Fraternité de parler d'histoire et de politique,
pourquoi ne le serait-ce pas pour Mgr Williamson ?

5) C'est être naïf que d'imaginer qu'il suffit d'un petit "mea culpa"
(avec la mort de Jean Paul II, on pouvait espérer qu'ils soient
terminés) pour apaiser la colère et la haine du judaïsme envers le
Christ et son Église. Et de fait, le grand rabbin de Rome a déclaré
que les excuses de Mgr Fellay, qui a parlé seulement d'inopportunité,
sont tout à fait insuffisantes et inappropriées. Une révision des
anciennes positions théologiques anti-juives est nécessaire, disait
Jules Isaac (elles sous-évaluent l'Holocauste). Celles qui concernent
la liberté religieuse, l'œcuménisme, le déicide, l'opportunité de la
messe de saint Pie V, soulignait le rabbin italien en 2007. Di Segni,
par conséquent, prie la FSSPX de ne pas simplement réduire au silence
l'évêque "négationniste" (qui en fait ne l'est pas), mais de préciser
son opinion sur la doctrine de Vatican II et de ses suites à propos
des juifs. Le vrai problème, selon Di Segni, est la position
théologique de la FSSPX concernant le judaïsme, et jusqu'à ce qu'elle
soit clairement rejetée (ou, à l'inverse, que les innovations le
soient, puisque la position de Mgr Lefebvre sur l'œcuménisme et le
déicide sont claires), la question reste ouverte. Nous ne pouvons pas
nous bercer d'illusions en essayant de calmer un lion qui veut faire
la fête en lui lançant une boulette de viande. Di Segni nous accuse
d'antisémitisme ni plus ni moins qu'il le fait avec Mgr Williamson.

6) Si Jésus-Christ n'avait pas prononcé de sermons inappropriés ("vous
avez le diable pour père" - Jean, VIII, 48), il serait mort dans son
lit et n'aurait pas fait la volonté du Père. Saint Paul recommande "de
prêcher opportunément et inopportunément". Saint Thomas d’Aquin dans sa
Somme Théologique écrit que "nous devons prêcher la vérité aux Juifs,
sans avoir peur de les heurter, comme Jésus l'a fait, sans crainte de
les choquer, en enseignant publiquement la vérité qu'ils détestaient"
(S. Th., III, q. 42, a. 2). Les Apôtres étaient "heureux d'être
victimes de persécution" de la part du Sanhédrin, parce qu'ils
prêchaient le Christ crucifié par les grands prêtres : ils n'ont pas
craint le discrédit, ils l'ont même aimé.

7) Le cardinal Bagnasco a été plus ferme et correct, il a parlé de la
campagne orchestrée par les médias. Il n'a relancé aucune excommunication.

8) J'espère que cela ne conduira pas à de nouvelles fractures.
Peut-être qu'une plus grande fermeté doctrinale et une vraie charité
fraternelle auraient sauvé ce qu'une certaine dureté de cœur et une
faiblesse théologique, historique et politique semblent avoir
compromis. Le responsable ne semble pas être Monseigneur Williamson :
le père Garrigou-Lagrange écrit que "les libéraux sont larges en
doctrine, parce qu'ils ne croient pas fermement, et impitoyables en
pratique, parce qu'ils n'aiment pas vraiment".

9) Enfin, Benoît XVI a parlé malheureusement (ce matin) en défendant
l'Holocauste et il a déclaré que la normalisation des relations avec
les "traditionalistes" dépend de leur pleine acceptation de Vatican
II. Peut-être que toute cette affaire aura servi à éliminer toute
équivoque, à savoir que si les catholiques fidèles à la tradition
n'acceptent pas "Nostra Aetate" et le "judéo-christianisme"
postconciliaire, il n'y a pas de place pour eux.

10) Que Dieu nous accorde le courage - en ce triste temps d' "apostasie
universelle" - pour maintenir la foi en l'Holocauste du Christ, le
seul vrai Sauveur de l'homme.

Don Nitoglia
28 Janvier 2009
Phil
😘