Montfort AJPM
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Bienheureuse MARGUERITE BOURGEOYS, priez pour nous. (12 janvier) Images pieuses / Le Chapelet récité / Le CIEL OUVERT par les 3 AVE MARIA & NEUVAINE EFFICACE Dernières Images : 1. JÉSUS, MARIE, …Plus
Bienheureuse MARGUERITE BOURGEOYS, priez pour nous. (12 janvier)

Images pieuses / Le Chapelet récité / Le CIEL OUVERT par les 3 AVE MARIA & NEUVAINE EFFICACE

Dernières Images : 1. JÉSUS, MARIE, JOSEPH,
je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie !

2. JÉSUS, MARIE, JOSEPH,
soyez mes défenseurs pendant mon agonie !

3. JÉSUS, MARIE, JOSEPH,
que doucement j’expire en votre compagnie !

& Le Saint NOM de JÉSUS (2 janvier)


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« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-rec…
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)

C’est par l’Ave Maria,

LE BON CHAPELET
Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez

www.youtube.com/watch
Ou bien le psalmodiez
www.youtube.com/watch
Ou encore le chantez :
www.youtube.com/watch
Un Chapelet bien récité
www.youtube.com/watch
Ou chanté ou psalmodié
www.youtube.com/watch
Et bien intentionné
Est un bon Chapelet !


Que tu te sauveras !

« Récitant tous les jours un Rosaire, si vous êtes fidèles à le dire malgré la grandeur de vos péchés, dévotement jusqu'à la mort, croyez-moi, vous recevrez une couronne de gloire qui ne flétrira jamais. Quand vous seriez sur le bord de l'abîme, quand vous auriez déjà un pied dans l'enfer, quand vous auriez vendu votre âme au diable comme un magicien, quand vous seriez un hérétique endurci et obstiné comme un démon, vous vous convertirez tôt où tard et vous sauverez, pourvu que, je le répète, et remarquez les paroles et les termes de mon conseil, vous DISIEZ TOUS LES JOURS LE SAINT ROSAIRE, DÉVOTEMENT JUSQU’À LA MORT, POUR CONNAÎTRE LA VÉRITÉ ET OBTENIR LA CONTRITION ET LE PARDON DE VOS PÉCHÉS. »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, "Le Secret admirable du Très Saint Rosaire")

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dvdenise
Extrait de l’homélie du Pape Jean-Paul II, lors de la canonisation de Sainte Marguerite Bourgeoys, le 31 octobre 1982.
Pour sainte Marguerite Bourgeoys, on retiendra surtout sa contribution originale à la promotion des familles, enfants, futurs époux, parents. Elle qu’on a pu appeler à Montréal la “Mère de la Colonie”, elle aurait pu dire comme saint Paul: “Avec vous, nous avons été pleins …Plus
Extrait de l’homélie du Pape Jean-Paul II, lors de la canonisation de Sainte Marguerite Bourgeoys, le 31 octobre 1982.
Pour sainte Marguerite Bourgeoys, on retiendra surtout sa contribution originale à la promotion des familles, enfants, futurs époux, parents. Elle qu’on a pu appeler à Montréal la “Mère de la Colonie”, elle aurait pu dire comme saint Paul: “Avec vous, nous avons été pleins de douceur, comme une mère qui entoure de soins ses nourrissons. Ayant pour vous une telle affection, nous voudrions vous donner non seulement l’Évangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes”.
Déjà, jeune fille à Troyes, elle avait su rejoindre, avec d’autres compagnes, les familles pauvres des faubourgs pour y instruire leurs enfants, et dans sa propre famille de douze enfants, elle avait dû prendre en charge la maison paternelle et l’éducation de ses frères à la mort de sa mère. Mais son souci missionnaire l’ayant attirée au nouveau monde d’Amérique, sur les traces des saints martyrs canadiens, dépouillée de tout, sans bagages et sans argent, elle s’y consacre d’abord aux enfants comme laïque institutrice. Cette œuvre de maîtresse d’école populaire, elle l’accomplit avec compétence, sans faire de discrimination entre les indiennes et les filles de colons français, les estimant toutes précieuses “comme des gouttes du sang de Notre-Seigneur”. Elle veut les préparer à être de bonnes mères de famille, par une éducation complète. Il s’agit bien sûr de les former à la foi, à la piété, à la vie chrétienne et à l’apostolat, mais aussi de les initier aux arts domestiques et aux travaux pratiques qui leur permettront de subsister avec le produit de leur travail et surtout d’ordonner ou d’enjoliver leur vie de foyer, riche ou pauvre. La bienséance et la formation intellectuelle sont également au programme, et le résultat sera que ses filles en sortiront quasi plus lettrées que les garçons, signe précurseur et rare à cette époque d’une authentique promotion féminine. Elle savait faire confiance aux capacités des Indiennes qui ne tarderont pas à devenir maîtresses d’école. Il faut aussi noter cette particularité: au lieu d’attirer les élèves en pensionnat dans la grande cité - c’est d’ailleurs une des raisons qui lui fera refuser une vie cloîtrée pour ses Sœurs de la Congrégation séculière de Notre-Dame -, elle préfère des écoles sur le terrain, proches de la population, sans cesse ouvertes à la présence et aux suggestions des parents, car il importe de ne pas se substituer à eux.
Et Marguerite Bourgeoys estime non moins indispensable de tout faire pour jeter les bases de familles solides et saines. Elle doit alors contribuer à résoudre un problème très particulier à ce lieu et à cette époque. Aux hommes venus en soldats ou en défricheurs sur cette terre du nouveau monde, pour réaliser à Ville-Marie un centre d’évangélisation qui se voulait différent des autres colonisations, il manquait des épouses de valeur. Marguerite Bourgeoys fait chercher et accompagne de son savoir-faire éducatif des filles de France, si possible robustes et de vraie vertu.
Et elle veille sur elles comme une mère, avec affection et confiance, les recevant dans sa maison, pour les préparer à être des épouses et des mères valables, chrétiennes, cultivées, laborieuses, rayonnantes. En même temps, par sa bonté, elle aide ces rudes hommes à devenir des époux compréhensifs et de bons pères.
Mais elle ne s’en tient pas là. Quand les foyers sont formés, elle continue à leur apporter le soutien matériel nécessaire en cas de disette ou d’épidémie, et elle leur procure, notamment aux femmes, l’occasion de goûter ensemble repos, amitié tout en se retrempant dans les bonnes résolutions, aux sources de la spiritualité, dans ce qu’elle appelle les “retraites” et aussi les “congrégations externes”.
Bref, ce que beaucoup s’efforcent aujourd’hui de réaliser avec des méthodes, des institutions et des associations adaptées à notre temps, pour une éducation de qualité, pour la préparation au mariage chrétien, pour une œuvre de conseil et de soutien aux foyers, semble se trouver en germe, sous d’autres modes, dans l’esprit et les initiatives de Marguerite Bourgeoys. C’est pour les chrétiens une grande joie, et un encouragement à mettre plus résolument en œuvre ce que le récent Synode a dit sur la famille et que j’ai proposé à l’Église l’an dernier dans l’exhortation “Familiaris Consortio”. Puisse toute la société actuelle, au niveau de ses plus hautes instances civiles, être convaincue elle aussi qu’aucune solution à long terme ne sera trouvée si on ne redonne pas à la famille sa place centrale et les conditions de sa stabilité et de son épanouissement! Si la famille connaît une crise, que l’on s’acharne, non pas à la critiquer et à l’écarter - ce que redoutait notre sainte - mais à la promouvoir, à lui faire confiance et à la seconder dans l’accomplissement de ses tâches, sans se substituer à son dynamisme propre.
Et n’oublions pas que Marguerite Bourgeoys a été soutenue dans son œuvre étonnante par sa dévotion envers la Sainte Famille et qu’au milieu des pires difficultés - “peines et fatigues” - elle a servi les familles avec la qualité d’amour qui vient de l’Esprit Saint.