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Chères Sœurs, fuyez vite de vos monastères pour n'être pas laminées par l'Antéchrist !

Article précédent : Voilà un article bien à sa place ! lol ! À lire absolument

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(exemple du monastère déglingué de Lisieux)

Des religieuses cloîtrées.

De “Quaerere Deum” à l’aggiornamento.

Sans respect pour les contemplatives


Blog d’Aldo Maria Valli, le 29 novembre 2018

D’une part, plus de trois cents moniales cloîtrées, venant d’Italie et de l’étranger et appartenant à différents Ordres, d’autre part, le cardinal brésilien João Braz De Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, et le secrétaire de la même Congrégation, l’espagnol José Rodríguez Carballo.

Nous sommes le 21 novembre 2018, nous sommes à l’Université Pontificale du Latran et la rencontre, organisée par les moniales assistantes du Secrétariat à l’occasion de la Journée Pro Orantibus, entend faire le point sur la constitution apostolique Vultum Dei quaerere de François (22 juillet 2016) et Cor orans, l’instruction de la constitution apostolique publiée par la Congrégation le 1er avril 2018.

Je dirai d’emblée que les interventions de Braz de Aviz et de Carballo suscitent beaucoup de perplexité en raison d’une série d’ambiguïtés et de distorsions dans le contenu, mais aussi dans le ton.

Commençons par le cardinal. Il était responsable du Vultum Dei quaerere, et s’est concentré sur la question de la formation : « Nous devons nous concentrer sur une formation adaptée aux besoins du moment présent : intégrale, personnalisée et bien accompagnée. Nourrir la fidélité créative au charisme reçu. »

La formation est donc un point décisif. Avec quel objectif ? Une « fidélité créative » au charisme. Et là, nous avons déjà une première ambiguïté. Que signifie « fidélité créative » ? Faut-il être fidèle ou pas ?

Le cardinal ajoute : « Alors dans la constitution on parle aussi de prière et de beaucoup d’autres choses, mais d’abord de formation. »

La prière vient donc plus tard, avec « beaucoup d’autres choses », par rapport à la formation. On parle de nonnes ou de managers ?

Le titre du discours du cardinal est « Écouter le Seigneur de Pierre dans l’Église pour actualiser la vie contemplative consacrée millénaire » et ici surgissent d’autres raisons de perplexité : si la vie contemplative consacrée a une tradition millénaire, qui nous est parvenue, c’est précisément parce que l’actualisation, dans ce cas, n’a pu affecter sa substance et causer ces dommages dans les autres secteurs de vie de l’Église. Il est également difficile de ne pas saisir une note d’arrogance dans le prétexte de pouvoir « actualiser » un patrimoine de foi et de spiritualité qui, le cas échéant, devrait être protégé, préservé et gardé.

Un autre concept sur lequel le cardinal se concentre est celui de « l’écoute », aujourd’hui très en vogue et utilisé ici pour une défense officielle du pape. Le préfet dit : « Il ne s’agit pas d’écouter l’un de nous, un cardinal, un évêque, le pape. Non. Il écoute le Seigneur qui nous parle aujourd’hui. Et il nous parle à travers Pierre. On se fiche du nom de Pietro. Mais en ce moment Pierre est François et donc toutes les formes de nostalgie qui nous mettent hors du temps ou nous font transporter la mission de Pierre hors du temps ne sont pas bonnes. On doit toujours être avec Pietro. La nostalgie ne marche pas. Nous devons toujours être avec le pape que Dieu nous a donné. Peu importe le nom du Pape. En ce moment, Pierre est François et nous devons donc être avec François, un pape qui est un don impensable, car avec clarté, transparence et simplicité, il nous donne les lignes à suivre dans un moment difficile pour l’Église, caractérisé par tant de problèmes. »

Maintenant, étant donné que nous parlons à des moniales, à des personnes qui vivent de manière radicale leur choix de vie donné à Dieu, il est plutôt étrange cet appel au devoir d’être avec le Pape. Ici, nous voyons un problème dans la réalité : de toute évidence, la Congrégation a reçu des protestations et des doléances de moniales, préoccupées par le fait que Pierre aujourd’hui, à bien des égards, n’est pas en continuité avec Pierre. Et, si c’est le cas, de la part des moniales, il ne s’agit pas de nostalgie du passé, comme le dit le cardinal, mais d’une préoccupation qui doit être sérieusement prise en compte, pour le présent.

Puis, étonnamment, le préfet dit : « Il n’y a pas eu de querelle en conclave, nous étions tous d’accord sur Bergoglio, à tel point que nous l’avons élu en un jour et demi, même si nous avions à manger et à boire pendant deux semaines. »

C’est une précision très curieuse, apparemment hors de question. Cela signifie-t-il qu’un monastère a semé la perplexité quant à la légitimité de l’élection de Bergoglio au Saint-Siège ?

Allons de l’avant. Le cardinal dit : « Le Concile nous demande de devenir disciples de Jésus, des fondateurs et de dialoguer avec la culture du moment qui n’est pas celle du passé », sans cacher que « tout cela est fatigant », mais sachant bien que « l’Esprit Saint aujourd’hui est plus un signe d’instabilité que de stabilité : il déplace les eaux et nous laisse avec l’eau dans la gorge parce que nous ne nous arrêtons pas sur notre sécurité. »

Or, étant donné que le Concile demande aux religieux de revenir aux racines du charisme du fondateur, d’entendre l’Esprit Saint comme motif de doute et d’instabilité, alors que le Paraclet est l’Esprit de vérité et le défenseur des croyants, ne peut que provoquer un profond malaise. L’Esprit Saint ne nous laisse pas « avec de l’eau dans la gorge », il n’aime pas le doute et l’incertitude. Au contraire, c’est l’Esprit qui réconforte et console dans la Vérité.

Avec Vultum Dei quaerere, affirme ensuite le cardinal, le pape a jugé nécessaire d’offrir à l’Église une nouvelle constitution apostolique sur la vie dans les monastères « à la lumière du Concile et en tenant compte des nouvelles conditions socioculturelles », car « nous ne pouvons pas seulement regarder vers le passé » et « le Concile nous invite au dialogue avec la culture du moment, qui ne correspond plus au passé ».

Ici, nous sommes confrontés à d’autres expressions surprenantes. Jusqu’à preuve du contraire, les moniales se consacrent à la contemplation dans la prière : pourquoi alors mettre au premier plan le dialogue avec le monde ? Au contraire, il faut souligner que la vie contemplative se caractérise par le fait d’être en rapport avec le monde sans les moyens humains propres aux autres vocations (rencontres, colloques, études, etc.), dans le but de favoriser une relation directe et continue avec le surnaturel.

Le cardinal poursuit : « La mise à jour de la vie contemplative à la lumière de Vatican II, en ce temps de progrès rapide de l’histoire humaine, est une nécessité. Silence, écoute, intériorité, stabilité sont les valeurs à trouver. La vie contemplative est un défi pour la mentalité actuelle. »

Bien sûr, la vie contemplative a toujours été un défi, mais le silence, l’écoute, l’intériorité et la stabilité sont des valeurs qui seront toutes perdues si nous continuons à les actualiser et à mettre le dialogue avec le monde au premier plan. Où sont l’union avec Dieu, la prière, l’oblation, c’est-à-dire toutes ces expressions que l’Église utilisait autrefois pour indiquer la tâche assignée aux moniales ? Il semble presque que le cardinal en ait peur. En fait, avec une expression qui semble plus New Age que catholique, il ne parle pas de prière mais, de façon générique, d’« intériorité ».

Une autre affirmation du cardinal qui suscite la perplexité est la suivante : « Les contemplatifs ne sont pas isolés, ils ne sont pas une ONG, mais font partie de l’Église. Ils ne sont pas des îles, ils font partie d’un corps vivant. »

Bien sûr, les contemplatives ne sont pas des îles, en fait elles vivent dans des communautés où la vie fraternelle est menée. C’est le monastère qui est une île, et il doit en être ainsi, parce que c’est dans sa nature.

Et nous voici à un autre point qui suscite l’émerveillement. « Le pape - dit le cardinal - parle de la rencontre de Moïse avec Dieu dans le buisson ardent et en tire une réalité très importante : être attiré par le visage de Dieu et par la terre sacrée qui est l’autre. L’importance de la femme ou de l’homme qui marche avec moi dans la vie contemplative est soulignée. La relation avec l’autre est une expérience du mystère de Dieu. Nous devons enlever nos sandales devant la terre sacrée de l’autre. Nous ne devons pas laisser les relations dans la médiocrité. Une spiritualité trop individuelle ne nous aide pas à entrer dans cette spiritualité. Dans une société dominée par une curiosité morbide, l’Église a besoin d’un autre type de relation : le caractère sacré de l’autre. »

Maintenant, il est normal de se concentrer sur le caractère sacré de l’autre et de souligner une expression utilisée par François dans Evangelii gaudium, mais de mettre la relation interpersonnelle au premier plan apparaît comme un renversement de perspective. Dans le cas de la vie contemplative, tout prend sens dans la relation avec Dieu. C’est face à l’espace et au temps de Dieu que nous devons nous déchausser. Dans le choix de la vie des contemplatives, tout, y compris la relation avec l’autre (minuscule) a un sens à partir de la relation avec l’Autre (majuscule). Et d’ici vient un exemple qui concerne toute l’Église, parce que toute l’Église, souvent réduite à une agence sociale, a besoin de revenir pour se relier au caractère sacré de Dieu.

Le cardinal poursuit : « Nous nous souvenons de ce que dit Thomas de Kempis dans le livre I de l’Imitation du Christ : quand nous entrons en crise dans notre vocation et que nous voulons sortir, il vaut mieux ne pas partir, car le Seigneur y retourne et ne retrouve plus la personne. »

Ici la référence, entre les lignes, est faite aux moniales qui, face aux abus du Vatican, choisissent de partir, comme dans le cas sensationnel des Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur à Laval, France : trente-quatre des trente-neuf moniales qui ont décidé de renoncer à leurs vœux après avoir été étiquetées par des commissaires comme trop "traditionalistes" et attachées à la prière. Mieux vaut ne pas partir, mendie maintenant le cardinal. Cela signifie-t-il que d’autres moniales ont exprimé la même intention ?

Et maintenant écoutez : « Nous devons entrer dans cette constitution apostolique sans réserves créées par nos traditions ou avec des doutes sur les idées du pape ou le désir du pape de détruire quelque chose. Si tu pensais comme ça, ça ferait mal. J’ai confiance en Pierre, j’ai confiance en ce besoin de la vie contemplative d’être attentif à la nouvelle mentalité qui est dans la nouvelle culture. La culture d’aujourd’hui ne veut plus de gens qui dominent les autres. On se blesse aussi avec des mots comme "supérieur" et "inférieur". Pourquoi supérieur et inférieur ? Supérieur à qui et inférieur à qui ? Ne devons-nous pas être juste des frères et sœurs ? »

Donc, en résumé : la tradition n’est que quelque chose qui crée de dangereuses « réserves », la vie contemplative doit être en harmonie avec « la nouvelle mentalité » et « la nouvelle culture » et les supérieurs ne doivent plus l’être. Cela signifie-t-il que plus personne n’a le pouvoir d’enseigner ? Tout de même ? Comment ne pas entendre ici l’écho d’une idéologie à saveur 1968 qui est sortie du temps ?

Si ces lignes étaient mises en pratique, nous aurions une distorsion non seulement de la vie cloîtrée, mais de la vie religieuse en tant que telle. Sans obéissance, il n’y a plus de vie religieuse. Et, en tout cas, quelle basse vision le cardinal a de la relation entre l’enseignant et l’enseigné ! Il parle des gens qui dominent les autres, mais les moniales nous assurent que ce n’est pas le cas dans les monastères. Dans l’obéissance, le religieux se réalise dans le Christ, parce qu’il est certain que chaque action, même la plus petite, conduit à l’union avec Dieu.

Et maintenant, le rapport de Monseigneur José Rodriguez Carballo, consacré à l’Instruction Cor orans.

L’archevêque a commencé par une captatio benevolentiae qui est aussi un reproche : « C’est vraiment agréable d’être ensemble ! Nous savons que les murs du monastère ont beaucoup de portes, donc celle qui s’ouvre pour une telle rencontre est belle ! Dis-le à celles qui ne voulaient pas venir, dis-le-leur ! »

Il n’en reste pas moins que la plupart des moniales (il y a plus de 3500 monastères dans le monde) n’ont pas assisté à la rencontre à Rome. Et si c’était la décision, il doit y avoir une raison.

L’archevêque poursuit : « Cor orans est une instruction d’application. Ce n’est pas une répétition de Vultum dei quaerere : il y a les principes, ici les applications. Accueillons la voix de l’Église avec ouverture et disponibilité même si elle ne coïncide pas pleinement avec nos désirs ! »

Je peux vous aider ? Il ne s’agit pas ici de « désirs », mais de vœux, de consciences, de serments faits à Dieu, d’une vie totalement consacrée, selon les fondateurs, les traditions millénaires.

Carballo poursuit : « Accompagnez-les avec amour fraternel, toujours en les traitant comme des femmes adultes, en respectant leurs propres compétences, sans ingérence indue. Ce sont les paroles du pape aux délégués et aux vicaires de la vie consacrée. Femmes matures ! J’aime beaucoup ces mots. Vous êtes des femmes adultes. Traitez vos vies comme des adultes, pas comme des adultères : ce qui me convient oui, ce qui ne me convient pas non ! »

Maintenant, je trouve ce ton inadmissible. Le jeu de mots entre « adulte » et « adultère » est offensant. Monseigneur pense-t-il qu’il parle à des filles inconscientes ? Ce n’est pas une question de convenance, mais de fidélité au charisme, de fidélité au serment fait à Dieu. Et puis il y a une veine chauvine : est-ce que votre excellence parlerait ainsi si vous aviez des moines mâles devant vous ?

L’emploi d’un mot comme « adultère » est aussi le signe d’un temps où l’Église ne respire plus la chasteté. Il y a quelques années seulement, aucun archevêque n’aurait pensé à parler d’une manière aussi vulgaire en présence des personnes consacrées. Mais maintenant la vulgarité est entrée dans l’Église.

Carballo poursuit : « Ne vous laissez pas manipuler ! C’est vous qui devez gérer votre vie de femmes adultes ! Non pas une, mais trois grilles sont nécessaires pour vous séparer de ceux qui veulent vous manipuler, même s’ils sont évêques, cardinaux, frères ou autres personnes. C’est vous qui devez discerner, parce qu’il y a des gens qui vous font tant de mal. Parce qu’ils projettent sur vous les idées qu’ils ont. »

Ce sont là d’autres allégations graves. Si le monseigneur est vraiment convaincu que quelqu’un manipule les moniales, il doit nommer les moniales et préciser les circonstances. Pourquoi ennuyer les nonnes autant alors qu’elles ont déjà tant de problèmes ?

L’archevêque dit ensuite que le département a rédigé ses propres documents après avoir « pris très au sérieux » les réponses à un questionnaire envoyé aux monastères : « Je peux vous dire que vous êtes les auteurs de ces deux documents en principe. L’opinion majoritaire a été scrupuleusement respectée et je crois que c’est la première fois que c’est vous qui avez écrit. » En fait, nous avons appris que seule une minorité de couvents ont répondu.

Le ton de l’archevêque redevient irrespectueux, je dirais même moqueur, quand il parle de l’autonomie qui est justement chère aux monastères : « Le monastère sui juris jouit d’une autonomie juridique, de sorte que les fédérations, il faut le dire pour la énième fois, n’enlèvent pas l’autonomie que vous voulez tant préserver. Sauvegardez-la ! Si vous pensez que le Seigneur vous donne des dogmes que nous devons défendre, c’est bien... ».

Il semble ici que l’autonomie est une fixation des moniales, au contraire c’est le cœur du problème, et l’archevêque n’a pas le droit de se moquer d’une juste préoccupation.

« Personne ne vous enlève votre autonomie, pour toujours. L’autonomie n’est pas un droit, ce n’est pas un privilège acquis une fois pour toutes. C’est quelque chose qu’on achète, mais qu’on peut perdre. »

D’accord, l’autonomie ne sera pas un privilège, mais c’est une condition préalable à la vie du monastère. Il semble cependant que la Congrégation ne veuille pas l’apprécier, mais la pénaliser.

Puis, critiquant certaines abbesses qui restent en fonction même pendant trente ans, le monseigneur dit : « Finissons avec tant d’histoires, chères sœurs. Il semble que certaines sœurs soient nées pour gouverner toute leur vie et d’autres pour obéir. Non, le service de l’autorité est un service qui accueille pour servir, et puis part. Et ce n’est pas une catastrophe. Saint François a abandonné. Chez les jésuites, le dépositaire du préposé renonce. Et le pape aussi ! Gardons ça à l’esprit. »

« Finissons-en avec beaucoup d’histoires » ? Encore une fois, le ton est inacceptable. De plus, l’archevêque semble oublier que l’abbesse ou la prieure est élue et finalement reconfirmée à la majorité des deux tiers. Ce n’est pas une usurpatrice qui prend les choses en main. Bien sûr, dans les monastères en général, les moniales reconfirment la même supérieure, car elles n’aiment pas le changement et veulent la stabilité. Mais pour la Congrégation, où l’on pense en termes idéologiques, ce qui n’est pas bon : pour eux, ce qui compte, c’est de changer.

Après avoir souligné l’importance de la formation à son tour, le monseigneur s’est concentré sur la question de l’isolement et a de nouveau étouffé les moniales avec un ton offensant : « Il faut absolument éviter l’isolement des autres monastères de l’institut ou du diocèse. Il y a peu de temps, un monastère nous a écrit pour nous demander une dispense de la fédération parce que, disait-il, « nous sommes les plus pauvres, nous sommes les plus observants, nous sommes les plus observants, nous sommes les plus les plus... ». C’est de l’orgueil spirituel que je ne vous dis pas devant Dieu ce que je pense que cela va causer ! Prenez soin de vous préserver de la maladie de l’autoréférence. C’est une maladie ! »

Outre le fait qu’il n’est pas crédible que les moniales aient réellement écrit de cette façon, il n’en demeure pas moins que beaucoup de monastères écrivent à la Congrégation pour demander d’être dispensés de la fédération. C’est la réalité. Ce que, cependant, idéologiquement, vous voulez nier afin d’imposer votre vision. C’est ainsi que le mot « autoréférence » est utilisé, un autre terme à la mode dans l’Église aujourd’hui et utilisé pour délégitimer toute personne ou communauté mal à l’aise.

Et entendez ici : « Ne vous séparez pas complètement du monde ! La connexion au monde est importante ! C’est ce que dit le pape. Pour qui d’autre priez-vous ? Pour un monde qui n’existe pas ? »

Encore une fois, la perspective est renversée. Monseigneur sait-il qu’il parle à des moniales cloîtrées, à des moniales qui ont consacré leur vie à la prière dans la séparation du monde ?

Et l’invective anti-médiatique pourrait-elle être absente ? La voici : « Attention à ne pas avoir la grille portable (expression du Saint-Père). N’allez pas voir les médias bavards. Je suis convaincu que si vous ne faites pas attention à ces deux choses, vous mettez votre vie contemplative en danger. Quittez les blogs, les tweets ! C’est tout ce qu’il y a maintenant. Le bavardage médiatique est une expression du saint père. Connectez-vous donc oui, mais faites attention à ne pas devenir la proie de ces moyens. Et je suis convaincu que le cloître tel qu’il est aujourd’hui passe plus par ces moyens que par les grilles. Et je crois qu’ici, pardonnez-moi, c’est exagéré dans les monastères, et vous devez vous former vous-mêmes. Que ce n’est pas pour interdire, non, vous êtes des adultes ! C’est pourquoi il y a discernement communautaire. Le cloître physique et le cloître du cœur doivent aller de pair ! »

Qu’est-ce que c’est que cette peur des médias ? Et pourquoi Monseigneur met-il en garde à un moment donné contre les blogs qui disent qu’avec les nouveaux documents du Vatican, les monastères sont déformés et mis en danger ? Tu as peur que la vérité éclate ?

Le mépris substantiel pour les moniales, mais aussi pour l’histoire même du monachisme, réapparaît lorsque Monseigneur Carballo passe à la défense officielle des fédérations entre monastères, imposée par le Saint-Siège aussi contre la volonté des monastères eux-mêmes, au nom d’une « coordination » qui en sait tant sur la normalisation : « Vous ne le savez pas ! L’isolement vous rend manipulable ! Plus vous êtes isolé, plus vous aurez de manipulateurs autour de vous. »

Ainsi, une tradition millénaire, celle de l’autonomie et de l’isolement, qui a permis au monachisme de nous atteindre en nous transmettant un trésor de spiritualité, est écartée comme une source de « manipulation ». C’est une très bonne analyse...

Puis, en ce qui concerne le grand nombre de monastères qui demandent la dispense du fédéralisme, voici encore une note de machisme : « Vous avez demandé que la présidente [de la fédération] ait plus d’autorité, mais maintenant vous avez peur ! Parce que vous savez que la femme pose son doigt sur la plaie bien plus que l’homme ! »

Mais la vérité échappe presque à la bouche de Monseigneur : « La présidente doit vérifier la situation administrative des monastères. » La vraie raison pour laquelle tant d’importance est accordée aux fédérations est en fait ceci : être capable de prendre soin des biens et de la propriété des monastères.

Les interventions ci-dessus sont incroyables. Si Pie XII parlait des vierges chrétiennes comme de la « partie la plus choisie du troupeau du Christ », de la « vie angélique », des « trésors de perfection religieuse cachés dans les monastères », des « fleurs et fruits de sainteté », nous avons maintenant des prêtres qui se permettent de s’adresser aux moniales avec sarcasme, comme à des inconscientes et à des incapables, voire comme à des « adultères ».

Nos chères nonnes qui, malgré tout, vivent sous la bannière de quaerere Deum, ne méritent vraiment pas d’être abusées de cette façon.

Source Catholique-Forum : catholique.forumactif.com/t83-cheres-soeu…

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
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rester dans vos monastère et prier et la seul solution as tout nos problèmes, si nous avions prière et de ne pas faire des commentaire et de juger le prochain et pour vénérer les choses de la terre, Dieu nous sauveraient.
ouvres ton coeur
Montfort.
Pendant les trois ans et demi
Qui sont très proches maintenant,
Assurément, je vous le dis,
Que restera-t-il de vivant
Des religieux et religieuses ?
Tout sera coupé à ras
Par la terrible nébuleuse
De l'Antéchrist et de ses rats !
Montfort AJPM
Ce qui reste des monastères
Va bientôt rentrer sous terre :
De l'Antéchrist, c'est la volonté
Car il veut tout écrabouiller,
Gardant lui seul toutes les manettes
Afin d'asservir la planète
En la prenant en otage,
La réduisant en esclavage.
GChevalier
Celui qui agit avec Jésus comme le petit enfant avec sa mère, voilà ce qui plaît au bon Dieu ;
Ce qui me plaît, dit Antéchrist, c'est qu'on fasse la foire toutes les nuits : ce n'est pas pour rien que j'ai été videur de boîte !