Son travail, Monseigneur. Assurément, son travail.
Cette mission, courante des farces de l'ordre maçonnique, consiste à jouer les rôles des pigeons dans les tournois, improvisés ou non, de "papegault". C'est une sorte de "tir au pigeon" des temps modernes ou la cible, ici mouvante, et visée par, non plus des tirc à l'arc ou d'arbalètes, mais par projectils divers et variés : pavés, boules de pétanques, machines à laver depuis les étages, ou même très recemment, voitures dites "bélier". Rien d'offensif ni de très létal.
Dans ce jeu, les pigeons doivent rester impassibles, n'ont pas le droit de se défendre (gare à la sanction disciplinaire). L'esquive est autorisé dans une certaine limite, le repli tactique ordonné après l'humiliation publique des pigeons intervenants.

Dans ma tendre enfance, cela remonte aux milieu des années 90, j'ai personnellement assisté depuis mon balcon à une partie de papegault, ou l'ingrate tâche de "pigeon" était assurée par des pompiers. Quel spectacle que de voir cette cinquantaine de "jeunes" innocents de tous âges, saisir comme un seul homme, cailloux et détritus pour chasser les présomptieux soldats du feu venus sous je ne sais quel pretexte vaseux : personne nécessitant des secours, voiture auto-inflammable, ...