Valérie Pécresse présidente? une mauvaise et une bonne nouvelle

Bonne nouvelle : cela n’a strictement aucune espèce importance.
Depuis bien longtemps déjà, les Français, abrutis il est vrai par 230 ans de lavage de cerveau, ne votent plus pour un programme mais bien plutôt pour des raisons de sympathie-antipathie, bref pour des raisons relevant davantage de la « chimie » que du rationnel. Ainsi F Hollande avait surtout été élu non pas sur ses qualités personnelles (ou sur ses propositions) mais sur le rejet de Mr Sarkozy que les Français ne pouvaient plus sentir.
Or nous savons que maintenant (certes à juste titre) ils ne supportent plus Mr Macron. Le président actuel sera donc évincé. Il reste donc dans la course Marine Le Pen, Monsieur Zemmour et Mme Pécresse. Cependant, Marine Le Pen après avoir trahi son propre père en faisant du FN, sous les conseils de Philippot and Co, un parti « comme les autres », c’est-à-dire soumis au politiquement correct et à la culture de mort (avortement, mariage contre nature…), a elle aussi perdu son capital de sympathie. C’est qu’en se « carpétisant » devant l’autel de la pensée unique, elle aura « réussi » à éclater son électorat traditionnel catholique sans pour autant parvenir à se faire aimer par la gauche ou par les électeurs du centre-droit qui – influencés par des décennies de haine médiatique contre Jean-Marie Le Pen (qui lui était pourtant honnête)- continuent réflexivement à détester tout ce qui de près ou de loin est en rapport avec le FN historique.
Le problème de Mr Zemmour est qu’il essaye de surfer sur la sensibilité nationale et catholique (d’une façon d’ailleurs superficielle car lui non plus n’a pas l’intention de faire abolir les lois sataniques de déni du réel ou encore de dénoncer la fausse pandémie…) tout en reniant l’essentiel de ce qui fonde cette droite, c’est-à-dire la reconnaissance de Jésus-Christ comme Messie d’Israël, Fils de Dieu et seul sauveur universel (rappelons-nous la phrase de Péguy : « être français, c’est avant tout être catholique »). Tout porte à croire que le moment venu, les Français refuseront de voter pour lui.
Fort de ces considérations, nous comprenons maintenant pourquoi Mme Pécresse sera nécessairement la gagnante des élections. Elle ne sera certes pas élue sur son programme (qui est un tiède vomi « d’un peu de tout », c’est-à-dire au fond « rien du tout »), mais elle sera élue « par défaut », non pas « pour elle » mais « contre les autres » (comme François Hollande et Emmanuel Macron l’ont été avant elle).
Mais au fond, tout cela n’a aucune importance. Nous avons ici à faire, comme cela est le cas depuis 230 ans, au remplacement des pions interchangeables de la dictature maçonnique illégitime (coup d’état jacobin de 1793). Le but de ce simulacre tristement répétitif étant de donner l’illusion du changement et de l’alternance. C’est qu’il est vital pour la dictature maçonnique d’empêcher les Français de réaliser la seule chose qui compte vraiment: tout changement doit avoir comme condition préalable la chute « en soi » de la république. Aucun système n’étant conçu pour s’autodétruire, vouloir sauver la France dans un cadre républicain équivaut à vouloir lutter contre la finance internationale en remplaçant le gérant de l’agence bancaire de son quartier par un autre. Autrement dit, un pitoyable coup d’épée dans l’eau.
En effet, et ce sera ma conclusions, sur tous les éléments essentiels civilisationnels et anthropologiques à long terme (légalisation du meurtre des enfants-à-naître, mariage contre Dieu et nature », génocide culturel des chrétiens, écrasement de l’humanité pour une fausse pandémie), au-delà de la forme, sur le fond aucun de ces personnages (Macron, Marine Le Pen, Zemmour, Pécresse and Co), n’apporteront la moindre opposition sérieuse. Tous ces gens représentent le continuum ordinaire de la république maçonnique.
En ce jour marquant l’assassinat de notre bon roi Louis XVI par la clique minoritaire des scélérats de la fausse révolution, plus que jamais je sais que pour la France ce sera à terme la monarchie ou la mort.
Du fond du cœur je crie : Vive le Roy !
Jean-Pierre Aussant