CEC = catéchisme de l'église conciliaire, non de l’Église Catholique (qui lui, reste inchangé)
Article précédent : Le chant du Crapaud
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Réflexion de Jean-Pierre Snyers
A première vue, ce n’est pas grand chose. On le savait déjà, l’Église est clairement opposée à la peine de mort. Ce qui lui restait sans doute à déterminer était que cette interdiction est valable dans tous les cas, guerre et autodéfense y compris.
Aujourd’hui c’est chose faite. S’il s’était, par exemple, avéré que quelqu’un ait réussi à tuer Hitler ou Staline (évitant de ce fait des millions de morts), nous savons “grâce” au pape François, que celui-ci serait à présent considéré par l’Église non pas comme un héros mais comme un criminel. Voilà qui est dit.
Chacun jugera bien sûr du bien-fondé de cette nouveauté. A première vue, donc, rien qui mettrait en péril ce que nous savions déjà. Hélas, cette nouvelle perception en cache une autre. En effet, loin de se contenter d’affirmer son propos au cours d’une homélie, c’est bel et bien un article du Catéchisme de l’Église catholique qui se trouve aujourd’hui modifié et, en ce sens, il s’agit ni plus ni moins d’un signal fort. A ceux qui pensaient tenir entre leurs mains un livre sûr, fiable en tous points, le pape actuel a clairement fait comprendre que celui-ci peut-être relativisé, mis en doute, modifié au cours du temps. Jean-Paul II était un roc et c’est précisément un roc qu’il a voulu offrir au peuple chrétien. Seulement voilà, son actuel successeur n’aime pas les rocs. A une foi claire et solide, il préfère une foi évolutive, sans contours précis et plus en lien avec l’esprit du monde qu’avec la Tradition.
A travers son coup de canif dans le Catéchisme qui devait rester tel quel, il a ouvert du même coup une porte à travers laquelle peuvent s’engouffrer toutes les hérésies. Aujourd’hui la peine de mort, et demain ? En suivant son modèle, il est clair que laïcs, prêtres, évêques mais également le futur pape, pourront ne plus se sentir tenus de respecter et de partager les articles qui définissent et qui balisent le vrai et le faux, ce qui doit être cru et ce qui doit être rejeté quand on se veut catholique. Maintenant que la boîte de Pandore est ouverte, maintenant que le relativisme fait loi, nul doute que le Fils de l’Homme a toutes les raisons de se demander s’il trouvera encore la (vraie) foi quand il reviendra sur la terre (Luc 18, 8).
Source : Pro Liturgia du lundi 13 août 2018
www.proliturgia.org/actua.html
>>> CATÉCHISME de la DOCTRINE CHRÉTIENNE, publié par ordre de St Pie X en 1912
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Album ACTU
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
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Réflexion de Jean-Pierre Snyers
A première vue, ce n’est pas grand chose. On le savait déjà, l’Église est clairement opposée à la peine de mort. Ce qui lui restait sans doute à déterminer était que cette interdiction est valable dans tous les cas, guerre et autodéfense y compris.
Aujourd’hui c’est chose faite. S’il s’était, par exemple, avéré que quelqu’un ait réussi à tuer Hitler ou Staline (évitant de ce fait des millions de morts), nous savons “grâce” au pape François, que celui-ci serait à présent considéré par l’Église non pas comme un héros mais comme un criminel. Voilà qui est dit.
Chacun jugera bien sûr du bien-fondé de cette nouveauté. A première vue, donc, rien qui mettrait en péril ce que nous savions déjà. Hélas, cette nouvelle perception en cache une autre. En effet, loin de se contenter d’affirmer son propos au cours d’une homélie, c’est bel et bien un article du Catéchisme de l’Église catholique qui se trouve aujourd’hui modifié et, en ce sens, il s’agit ni plus ni moins d’un signal fort. A ceux qui pensaient tenir entre leurs mains un livre sûr, fiable en tous points, le pape actuel a clairement fait comprendre que celui-ci peut-être relativisé, mis en doute, modifié au cours du temps. Jean-Paul II était un roc et c’est précisément un roc qu’il a voulu offrir au peuple chrétien. Seulement voilà, son actuel successeur n’aime pas les rocs. A une foi claire et solide, il préfère une foi évolutive, sans contours précis et plus en lien avec l’esprit du monde qu’avec la Tradition.
A travers son coup de canif dans le Catéchisme qui devait rester tel quel, il a ouvert du même coup une porte à travers laquelle peuvent s’engouffrer toutes les hérésies. Aujourd’hui la peine de mort, et demain ? En suivant son modèle, il est clair que laïcs, prêtres, évêques mais également le futur pape, pourront ne plus se sentir tenus de respecter et de partager les articles qui définissent et qui balisent le vrai et le faux, ce qui doit être cru et ce qui doit être rejeté quand on se veut catholique. Maintenant que la boîte de Pandore est ouverte, maintenant que le relativisme fait loi, nul doute que le Fils de l’Homme a toutes les raisons de se demander s’il trouvera encore la (vraie) foi quand il reviendra sur la terre (Luc 18, 8).
Source : Pro Liturgia du lundi 13 août 2018
www.proliturgia.org/actua.html
>>> CATÉCHISME de la DOCTRINE CHRÉTIENNE, publié par ordre de St Pie X en 1912
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Album ACTU
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.