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LA NOUVELLE RELIGION (Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen)

Album "Poèmes" / Le Chapelet récité / Blog Poèmes pieux

La nouvelle religion
A maintenant un nom :
C’est le développement durable
Ou religion du diable,
Le ciel de Lucifer
Installé sur la terre
Jusqu’au-delà de l’éternité
En compagnie d’Asmodée,
Béelzébuth et compagnie,
Bref, la grande harmonie.
Son dogme est excentrique :
C’est le changement climatique !
Et sa soi-disant morale,
C’est l’écologie intégrale.
Quant à son culte furibond,
C’est le culte du démon
En la personne de l’Antéchrist
Qui est aussi un antichrist,
Lui le véritable auteur
De cette religionnette
Qui fait danser la planète
Sur l’air des quarante voleurs.
Tous les hommes y seront pêle-mêle,
Chacun appartenant à tous,
Et tous étant à chacun !
Plus de tempêtes, plus de grêle,
Plus de maladies, plus de mildiou,
Plus de tristesse ni chagrin,
Bref, l’utopie plénière,
Autrement dit l’enfer,
Le communisme intégral,
De Paris à Montréal,
Du Pôle Sud au Groënland,
De la Terre de feu à l’Islande.
Les animaux parleront,
Et même ils chanteront
La gloire du nouveau dieu
Au-delà-même de Dieu.
L’Antéchrist ressuscité
D’un faux ressuscitage,
Il pourra installer
Sa pâques, son passage
De la post-modernité
À sa fausse éternité
Qui durera trois ans et demi,
Puis il sera occi !
Son développement durable
S’en ira chez le diable ;
Son changement climatique
Sera pris de colique ;
Son écologie intégrale
Ira au feu infernal.
Son marteau et sa faucille
Tomberont sous la grille
Cadenassée pour toujours
Sur l’entrée du grand four
Du Hellfest de Bélial
Avec Charlie-hebdominal.
Pour lors, il installe sa boutique
Du changement climatique
Par sa voûte maçonnique
Sortie de sa barrique.
Et ceux qui ne suivront pas
Cet homme-diable-là,
Il leur faut mourir de faim,
Ne pouvant acheter ni vendre
Si leur front ou leur main
N’a, de la Salamandre,
Reçu la marque infâme
Au fer rouge, à la flamme
Pour la rendre indélébile !
Car elle sera si utile
Qu’elle ouvrira tous les greniers
De l’Homme de péché
Qui distribuera à tous et chacun
Son nouveau pain, son nouveau vin
Afin que tous enfin se saoûlent
Et perdent la ciboule,
Ivres de la volupté
De cet Homme damné.
Les familles disparues
Ou plutôt recomposées
Seront décomposées
Au royaume de Lulu.
Et la religion universelle
Les mettra tous au ciel
De la franc-maçonnerie
Qui est l’enferrerie.
À nouvelle création
Un nouveau créateur,
Et ce nouveau créateur,
C’est Antéchrist-Eskaton
Qui renouvelle l’univers
Avec un morceau de fer.
Et c’est la grande alchimie
Où toute matière devient or !
Mais est-ce bien de l’or ?
Non, ce n’est qu’une ortie
Pour fouetter les serviteurs
De ce tyran farceur !
La farce est si bien faite
Qu’elle ravit la planète :
« Qui est semblable à la Bête ? »
S’écrient toutes ces têtes
Abruties et brûlées !
« Le temps est arrivé
Où nous serons heureux
Avec ce nouveau dieu. »
Mais leur dieu est en carton,
Pas plus dieu qu’un chiffon ;
Mais ils aiment ce carton :
Ils adorent ce chiffon !
C’est pourquoi ils seront des cartons,
C’est pourquoi ils seront des chiffons
Qui brûleront pour toujours
Dans le fin fond du four.
Si le changement climatique
Est une dogmatique,
L’écologie intégrale
Est une bacchanale,
Et le développement durable
Une trappe du diable
Pour faire tomber tous les adorateurs
Du cet Exterminateur
Qui veut exterminer la terre
Pour la mettre en enfer,
Qui veut réduire l’Église
Comme la tour de Pise
Qui se penche si avant
Qu’on croit qu’elle va tomber ;
Mais c’est lui qui va tomber,
Et ce en un moment,
En moins de temps qu’il faut pour le dire :
Il durera le temps d’un soupir.
Une fois sa partition jouée,
Il va dégringoler
Dans l’enfer éternellement
Où toujours il grincera des dents.
Bénédicte LIOGIER partage ceci
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Un poème d'actualité.
GChevalier
* AM18. Le Chapelet récité
2162- « Judas n’a pas vu tout ce qu’il y aura de barbare dans la persécution de l’Antéchrist, et cependant, poussé par son avarice, il a succombé sous la violence de sa cruauté. »
(Saint Grégoire le Grand)
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* AM18. Le Chapelet récité

2162- « Judas n’a pas vu tout ce qu’il y aura de barbare dans la persécution de l’Antéchrist, et cependant, poussé par son avarice, il a succombé sous la violence de sa cruauté. »

(Saint Grégoire le Grand)