Les miracles eucharistiques de Buenos Aires, SOKÓŁKA, Barbeau, Dallas, viennent-ils de Dieu ?

Pour se rendre compte des faits, les photos sont indispensables. Nous vous conseillons donc vivement de lire cet article sur le blog Avec l'Immaculée car sur gloria tv, nous ne pouvons publier qu'une seule photo.

Nous remettons cette photographie que nous avions retirée précédemment car elle correspond bien aux faits de Buenos Aires. En fait, il y a eu à quelques jours d'intervalle deux miracles à Buenos Aires.

Rappel : Suite à des courriers de lecteurs s'interrogeant sur la publicité que nous faisions autour du miracle de Buenos Aires, nous avons décidé de consulter des prêtres et d'étudier de façon plus approfondie les faits pour essayer de discerner si un tel miracle venait de Dieu ou du démon ou bien était un subterfuge des francs-maçons pour faire la promotion du novus ordo.

Nous avons suivi les pistes suivantes : 1) étudier les faits de Buenos Aires 2) étudier les réactions du cardinal Bergoglio 3) étudier les circonstances et les conséquences qui ont entouré des faits très semblables déclarés miraculeux ces dernières années 4) étudier des faits très semblables déclarés (scientifiquement ou non) faux ces dernières années 5) étudier des miracles qui ont eu lieu pour les prêtres disant la messe traditionnelle 6) étudier la doctrine sur les miracles, ce que les démons peuvent faire, ce qu'ils ne peuvent pas faire (cf. Cardinal Lépicier) 7) demander leur avis à des prêtres non accordistes 8) proposer une explication.

L'avantage de la comparaison entre les différents miracles qui ont eu lieu chez les modernistes est que nous pouvons à présent proposer une explication plausible non seulement pour les faits de Buenos Aires, mais aussi pour les faits de Barbeau, Dallas et SOKÓŁKA en Pologne. Bien évidemment, cette explication n'est pas infaillible et nos lecteurs restent libres de penser ce qu'ils veulent.

Les faits de Buenos Aires :
La première hostie : le 15 août 1996, un laïc âgé de la paroisse Santa Maria de Buenos Aires laisse tomber une hostie sur le sol en distribuant la communion. Il en informe le prêtre célébrant qui ramasse l'hostie "avec révérence" (dit le texte, nous verrons plus loin cet aspect discutable de la question). Le prêtre place ensuite cette hostie dans un petit récipient d'eau afin qu'elle se dissolve, dans l'intention de jeter ensuite l'eau au pied d'une plante, dit le Dr Castanon. Normalement, dans les églises, il y a un lavabo spécial directement relié à la terre, le sacrarium. Mais ici, il semble qu'il n'y ait pas eu de sacrarium. Quand il n'y a pas de sacrarium, il faut verser l'eau dans une terre qui ne risque pas d'être foulée aux pieds. Le récipient d'eau avec l'hostie trempant dedans est ensuite placé dans le tabernacle de l'église Santa Maria.
[Petit rappel : la présence réelle subsiste tant que les espèces du pain et du vin subsistent. Quand les espèces sont trop altérées, la présence réelle disparaît. Le but de l'opération était donc de faire disparaître les apparences du pain pour que la présence réelle disparaisse et ainsi pouvoir jeter dans la terre une eau ne contenant pas la présence réelle de Notre-Seigneur.]
Cependant, une semaine après, quand le prêtre regarde dans le récipient, il voit que l'hostie ne s'est pas dissoute mais a grossi et est couverte de tâches qui semblent être du sang. Quelques jours encore après, l'hostie a pris l'apparence d'un morceau de chair. Un échantillon de la substance sanglante de l'hostie sera envoyé par la suite au laboratoire de Buenos Aires qui affirmera qu'il s'agit d'un morceau d'un coeur humain, comportant des globules rouges et blancs. Le laboratoire note que ceux-ci sont vivants bougent et palpitent, comme le ferait un coeur humain vivant.
NB : La règle en biologie est que les globules blancs cessent normalement d'exister 15 minutes après que le morceau de chair qui les contient a été retiré d'un corps vivant. C'est ce qu'affirme ce document. Les cellules cessent aussi très rapidement de bouger quand elles sont retirées du corps vivant. Le Dr Federico Stigibe ou Stigbe (au lieu de Frederick Zugibe. Il semble qu'il y ait eu plusieurs fautes d'ortographe dans le nom du Professeur) de la Columbia University, New York, ignorant de la provenance de l'échantillon qu'il avait analysé a demandé au Dr Ricardo Castanon Gomez comment cela se faisait que les cellules bougeaient et palpitaient, ce qui était humainement impossible.

La deuxième hostie : Le 18 août 1996, une femme vient chercher le père Pezet qui finissait de célébrer la Messe dans le centre commercial de la ville de Buenos Aires pour lui signaler une hostie mise au rebut sur un chandelier à l'arrière de l'Eglise. L'article anglais dit que, puisque le prêtre était incapable de manger l'hostie souillée, il l'a mise dans un récipient rempli d'eau puis au tabernacle. Cinq jours après, lundi 26 août 1996, quand le prêtre a ouvert le tabernacle, il a vu que l'hostie ne s'était pas dissoute dans l'eau et était devenue une substance sanglante qui avait grossi en taille par rapport à l'hostie initiale. Les photos ont été prises le 6 septembre 1996, sur l'ordre de Mgr Bergoglio qui était à l'époque évêque auxiliaire de Buenos Aires, sous le sceau du secret le plus strict. Mais l'archevêque de l'époque a dit que le temps de s'occuper de ce problème n'était pas favorable et que le sujet était très délicat.

Le 28 février 1998, Mgr Bergoglio devient archevêque de Buenos Aires (Jean-Paul II l'a fait cardinal en 2001). Ce n'est que le 5 octobre 1999, soit un an et demi après son entrée en fonction, qu'il demande au Dr Castanon, ancien athée, médecin titulaire de nombreux diplômes, converti précédemment il y a quelques années par un autre miracle eucharistique, de venir à Buenos Aires pour analyser les deux hosties sanglantes présentes dans sa ville. Le Dr Castanon précise qu'il a été appelé parce que Mgr Bergoglio savait qu'il s'occupait de ce genre d'enquête gratuitement. Comme nous l'avons vu dans notre précédent article, il s'agit, d'après plusieurs laboratoires, d'un fragment de myocarde de groupe sanguin AB, vivant, palpitant et présentant des signes de souffrance intense, car les tissus sont fragmentés et les globules blancs ont pénétré des tissus qu'ils ne pénètrent qu'en cas de torture (cf. article précédent)

Des faits très semblables en Pologne à SOKÓŁKA, le 12 octobre 2008 : Un prêtre, l'abbé Jacek, fait tomber une hostie par terre en distribuant la communion. Il ramasse "solennellement" l'hostie, dit l'article, et la place dans un récipient plein d'eau (vasculum) puis dans la sacristie, dans un coffre-fort. L'article commente : c'était selon la procédure de l'Eglise. Une hostie qui tombe sur le sol ne peut être redonnée en communion. Cela nous a semblé bizarre, tous ces prêtres qui mettaient le Saint Sacrement dans l'eau pour un oui ou pour un non...

Nous avons donc demandé à un prêtre de la FSSPX ce qu'on faisait dans la Fraternité, quand une hostie tombait à terre : dans la FSSPX, une hostie qui tombe à terre est normalement consommée ensuite par le prêtre ou les fidèles. Elle n'est pas mise dans l'eau, sauf si elle est vraiment souillée et qu'il y a un un danger sérieux d'attraper une maladie.

Revenons au miracle polonais de la ville de SOKÓŁKA : Quinze jours après, le curé, le père Stanislaw Gniedziejko ouvre le coffre-fort de la sacristie et il voit au milieu de l'hostie trempant dans l'eau une tâche de sang qui est apparue. Le père commente : "J'étais choqué et je ne savais que penser de cela. Mes mains tremblaient quand j'ai refermé le coffre-fort. Je pouvais à peine parler." Les autorités ecclésiastiques font analyser séparément par deux éminents spécialistes Maria Elizabeth Sobaniec-Łotowska et Stanislaw Sulkowski des parcelles sanglantes de l'hostie, le 5 janvier 2009, et les résultats sont les mêmes que pour Buenos Aires : muscle cardiaque vivant. Les spécialistes polonais précisent : le coeur est vivant mais à l'agonie, car on remarque qu'il y a des multiples lésions dans le tissu cardiaque, et ce sont les symptômes qui précèdent la mort. Aucun des deux spécialistes polonais ne connaissait la provenance de ce qu'il analysait.
Notons que le Professeur New-Yorkais Frederick Zugibe (ou Federico Stigibe ?), lui aussi tenu dans l'ignorance de l'origine de l'échantillon analysé, a remarqué également de telles lésions dans l'échantillon de Buenos Aires (cf. video), mais il a interprété ces lésions comme la preuve que l'homme avait été torturé et avait reçu de multiple coups sur le coeur.

Quels furent les fruits du miracle polonais ? L'article en lien ci-dessus dit : ce fut un renforcement immédiat de la dévotion à l'Eucharistie. Les gens ont afflué dans l'église pour prier. Il y a eu aussi des pèlerinages dont certains ont rassemblé jusqu'à 250 000 personnes.

Utile à savoir pour la suite de notre article : des rationalistes polonais ont lutté contre ce miracle en disant que le muscle cardiaque provenait sûrement d'un cadavre, qu'il y avait eu probablement un crime et qu'il fallait rechercher le corps. Ils ont contacté à cet effet un procureur, Analtoly Pawluczuk, qui a fait une enquête et qui a dit qu'il n'y avait aucune évidence de crime.

Nous avons trouvé sur internet d'autres miracles récents qui suivent tous le même schéma : suite à un essai du prêtre de dissoudre dans l'eau une hostie, souvent tombée à terre, celle-ci ne se dissout pas et une substance sanglante apparaît. Les faits de Barbeau (1) sont un peu différents et sont tout particulièrement significatifs.

PHOTO : Barbeau, photo prise lundi 12 février 1996
L'hostie a été détruite sur ordre de l'évêque sans faire aucune enquête.

En effet, dans le cas de Barbeau, Michigan, il s'agit d'un laïc qui, alors qu'il distribuait la communion, le 4 février 1996, a fait tomber l'hostie sur la "paten"(et non "patent" comme dit l'article cité plus bas) (mot anglais qui se traduit par patène : nous supposons que cela signifie ici plateau de communion). Le texte précise bien que l'hostie n'a pas touché le sol ni la bouche d'un fidèle, mais cependant, le laïc cru bon de donner l'hostie au prêtre célébrant en disant qu'elle était "tombée", sans préciser ce qui s'était passé exactement. "L'hostie fut, comme c'est la coutume aujourd'hui, placée dans un plat contenant l'eau pour les ablutions", raconte le Père Mc Questen, qui officiait à cette cérémonie et qui a placé l'hostie dans le récipient d'eau.

Suite à des intempéries, la messe du mercredi 7 février est annulée dans cette église (qui n'avait pas d'autre messe dans la semaine) et le dimanche 11 février suivant, une tâche rouge au centre de l'hostie est apparue, de la taille d'une pièce de 10 cents. Le 18 février, tout le contenu du plat était rouge. L'évêque contacté a dit que c'était probablement un fungus (champignon) et qu'un cas semblable était déjà arrivé à Cincinnati. Il demande au prêtre de détruire l'hostie et de tout mettre dans le sacrarium. Le prêtre au début n'en fait rien, pense que c'est à l'évêque de le faire et il expose l'hostie sur l'autel, conjointement avec l'ostensoir contenant une hostie consacrée normale, lors d'une exposition du saint sacrement. La presse s'en mêle ainsi que la télévision. De nombreux fidèles veulent vénérer l'hostie. Le prêtre les laisse faire, mais finalement la mort dans l'âme, sans qu'aucune analyse n'ait été faite, il se résout à obéir à son évêque. L'hostie avait beaucoup grossi et était toute rouge. Il a dû la déchirer avec ses mains. Il dit qu'il a senti une grande résistance, comme si c'était vraiment de la chair. Il dit qu'il a eu la sensation qu'il mettait ses doigts dans le côté du Christ, comme saint Thomas l'Apôtre. Cela lui a fait une impression telle de devoir déchirer cette hostie qu'il s'est enfui de la sacristie en courant. L'hostie a donc été déchirée avec les mains. Le texte ne précise pas si elle a été jetée dans le sacrarium, ou si le prêtre l'a avalée. S'il a obéi entièrement à l'évêque, elle est partie dans le sacrarium !
Nous avons fait une recherche sur le cas de Cincinnati auquel se référait l'évêque de Barbeau : d'après le peu que nous avons trouvé, il s'agit d'une hostie mise dans l'eau qui a eu une large tâche rouge et qui est gardée au secret par ordre de l'évêque depuis 17 ans environ, car l'article, écrit en 2006, dit que cela fait 10 ans. Nous ne savons pas si une initiative quelconque a été prise depuis 2006. L'article ne mentionne aucune analyse et le prêtre du lieu pense qu'il s'agit d'un miracle.

Par contre, le phénomène de Dallas, qui a été déclaré d'origine fongique présente des circonstances intéressantes :

PHOTO : Hostie de Dallas. D'après les universitaires de Dallas qui ont analysé cette hostie, il s'agissait d'un champignon fungus.

A Dallas, un enfant malade a dû recracher une hostie dans la salle de bain de l'église. Cela a été signalé au prêtre qui a récupéré l'hostie intacte, dit l'article, dans la poubelle ("Ushers who checked on him found the intact host in the bin."). Le prêtre a mis l'hostie dans l'eau. Au bout d'un mois, celle-ci n'étant toujours pas dissoute, le prêtre a voulu rajouter de l'eau. Instantanément, raconte Candy Grove, membre de l'équipe paroissiale, l'hostie est devenue comme de la chair sanglante au moment où le prêtre a ajouté de l'eau, le 19 mars 2006. Une publicité énorme a été faite immédiatement par les fidèles autour de cette affaire.

PHOTO : Bishop Charles Grahmann

L'évêque Charles Grahmann a décidé de faire analyser tout de suite l'hostie, en raison de la "publicité accrue"(selon ses propres mots) faite autour de l'affaire. Il a contacté deux scientifiques de l'université de Dallas, Dr. Marcy Brown Marsden, professeur de biologie à Dallas, and Dr. Frank Doe du même département. Ceux-ci ont déclaré qu'il s'agissait de champignons ("fungal and bacterial colonies") qui étaient en maturation, depuis un mois que l'hostie trempait dans l'eau. Mgr Grahmann a donc demandé dans une lettre officielle datée du 23 mars suivant de cesser toute manifestation de dévotion et toute publicité car à ses dires, il n'y avait rien de surnaturel. Cela a été vite fait : en quatre jours, l'affaire était classée.

PHOTO : Armes de Bp Charles Grahmann

Explication proposée par Avec l'Immaculée pour Dallas :

Avec l'Immaculée s'est demandé si cet évêque était fiable ou non. Nous avons fait des recherches et nous avons découvert qu'il s'agissait d'un des évêques les pires de l'Eglise conciliaire. Il a persécuté ouvertement des prêtres disant la messe de Saint Pie V (dans le cadre du motu proprio), il a protégé un prêtre pédophile notoire et l'a laissé en fonction malgré les réclamations des fidèles et il a voulu prendre dans son diocèse un prêtre ayant violé une religieuse dans un autre diocèse. Des fidèles influents de Dallas, (non traditionalistes) se sont associés pour faire une pétition à Rome afin de demander la démission de cet évêque. Les scandales, repris par la presse, étaient tellement énormes que ces fidèles ont obtenu gain de cause.

Pour cette hostie de Dallas, il y avait déjà un premier miracle : que l'hostie ne soit pas dissoute au bout d'un mois. De plus, la substance rouge est apparue subitement, au moment de l'ajout de l'eau un mois après. S'il y avait eu des champignons fungus, ceux-ci auraient déjà été visibles dans le verre, avant la seconde adjonction d'eau. On voit sur la photo ci-dessus l'abondance de la substance rouge dans le verre. Si donc tout ce rouge avait été présent avant l'adjonction d'eau, (ce que disent les scientifiques de Dallas), il aurait été impossible de ne pas le voir.

Pour ceux qui veulent voir quel genre d'évêque était Charles Grahmann, ils peuvent consulter les liens ci-dessous.

www.bishop-accountability.org/…/DallasMorningNe…
www.bishop-accountability.org/tx-dallas/Dallas-2003-06.htm
www.bishop-accountability.org/…/grahmann-resign…
Lire les commentaires des fidèles sur Bp Grahmann :
wdtprs.com/…/bp-farrell-on-t…
www.semperficatholic.com/page8.html

Avec l'Immaculée pense donc qu'il y a eu un véritable miracle ce jour-là dans cette ville. La théorie d'Avec l'Immaculée est donc que Mgr Grahmann a contacté d'urgence des connaissances de l'université de sa ville pour faire une fausse analyse de l'hostie. D'autant plus que dans ce cas, il est bien précisé que tout le monde savait ce qui était analysé. Les scientifiques savaient donc qu'ils analysaient une hostie.

Explication proposée par Avec l'Immaculée pour Barbeau :
Il y a eu clairement un abus à Barbeau. On ne met pas dans l'eau une hostie tombée sur un plateau de communion. Notre-Seigneur a voulu protester en faisant ce miracle. Ce n'était absolument pas un fungus, sinon l'hostie immergée dans l'eau depuis 15 jours se serait déchirée facilement. Le sentiment de culpabilité du prêtre, sa certitude d'avoir mis les doigts dans le côté du Christ, la difficulté qu'il a eu pour déchirer cette hostie qui offrait une résistance importante, montrent à notre avis qu'il s'agissait bien de la chair du Christ. On voit également ici le dédain de l'évêque qui donne sans vérification cet ordre, au risque de faire commettre un sacrilège. Cet évêque n'a manifestement pas l'amour de l'Eucharistie. Le pauvre prêtre a -t-il fait un sacrilège par obéissance en jetant l'hostie dans le sacrarium ? C'est à craindre, étant donné comme l'histoire est racontée. Notons jusqu'à quelles aberrations et quels crimes peut mener l'obéissance...

Explication proposée pour Buenos Aires et SOKÓŁKA : il s'agit exactement des mêmes faits : l'hostie tombe par terre : vite, on la met dans l'eau ! Cette coutume sacrilège est une coutume conciliaire qui offense sûrement gravement Notre-Seigneur. Souvent, dans les témoignages, on voit qu'il est dit que le prêtre a ramassé "avec révérence" ou "solennellement" l'hostie. Ces prêtres essayent de se donner bonne conscience en précisant cela. Mais en fait, selon nous, le message donné par Notre-Seigneur est très clair : il réprouve cette coutume de mettre dans l'eau les hosties tombées à terre mais encore propres et il le signifie en faisant ces miracles. La vérité est que dans tous ces cas étudiés, l'hostie était probablement intacte. Cela a été précisé pour les événements de Dallas. L'enfant a recraché l'hostie intacte dans la poubelle, dit l'article. Il ne sert à rien de ramasser avec révérence une hostie si c'est pour s'en débarrasser d'une façon irrévérencieuse par la suite. Pour Buenos Aires, une hostie était tombée à terre dans l'église. L'autre avait été posée sur un chandelier. En Pologne, elle était tombée à terre dans l'église. Nous parions donc que les hosties de Buenos Aires n'étaient pas réellement souillées. La photo des deux hosties mise en tête de notre article ne montre aucune trace de boue ou de saleté sur les hosties. De même pour la Pologne. A Barbeau il est clairement précisé que l'hostie a été mise dans l'eau "comme c'est la coutume aujourd'hui" (sous-entendu : ce n'était pas la coutume hier). Les faits montrent clairement que l'hostie de Barbeau était parfaitement propre. Les prêtres conciliaires se comportent souvent sans aucune révérence pour les saintes espèces. A notre avis, par ce miracle, Dieu veut leur rappeler sa présence réelle afin de ranimer leur foi et la foi des fidèles et il veut leur signifier que mettre l'hostie dans l'eau sans raison grave est un péché.

Mgr Bergoglio a attendu un an et demi après son entrée en fonction pour appeler le docteur Castanon afin qu'il fasse une enquête. On ne peut donc constater un empressement quelconque de la part de l'archevêque pour s'occuper du miracle. Il n'a pas fait de publicité autour des faits qui étaient pourtant extraordinaires. Mais il a autorisé le Dr Castanon qui le lui demandait à en faire uniquement en 2006, alors qu'en 1999, les résultats de l'analyse avaient déjà affirmé qu'il s'agissait de sang humain vivant ! A présent tous les jeudis, l'hostie sanglante est adorée dans la paroisse Santa Maria à Buenos Aires. C'est le docteur Castanon, athée converti par un précédent miracle eucharistique, qui a tout révélé et commenté au public, ce ne sont pas les autorités.
En Pologne, des "rationalistes" ont lutté contre le miracle eucharistique. Ils se sont démenés jusqu'à contacter un procureur pour faire une enquête.

Toutes les analyses qui ont reconnu du sang humain vivant ont été faites par des scientifiques ignorant ce qu'ils analysaient. Les analyses détectant du fungus ont été faites apparemment par des scientifiques sachant ce qu'ils analysaient [cf. Dallas où c'est certain et le cas de Peterborough (3ème article de la page sur le lien) où ce n'est pas dit clairement, mais cependant suggéré, car on voit que le prêtre parle directement à plusieurs reprises avec les savants, lors des analyses.]

Il est donc clair que la franc-maçonnerie et les autorités conciliaires n'aiment pas ces miracles, selon nous. Elles leur donnent le moins de publicité possible et luttent même souvent contre eux. Si donc il y a supercherie, celle-ci vient directement du démon, en désaccord avec la franc-maçonnerie.

Le démon peut-il faire un tel miracle ? Qu'en disent les prêtres ?
A priori, les prêtres disent que le démon ne peut pas faire un tel miracle, car il s'agit d'un miracle quoad substantiam, donc un miracle réservé à Dieu. Cependant ils restent partagés, car les choses ne sont pas si simples. Un prêtre que nous avons consulté pense, comme Avec l'Immaculée, que ce miracle de Buenos Aires est un signe de désapprobation de Notre-Seigneur contre cette coutume sacrilège de dissoudre les hosties. Le fait que les hosties se changent en la chair de Jésus dans le cadre du novus ordo ne gêne pas ce prêtre. Cela démontrerait que la nouvelle messe est bien valide lorsque le prêtre a la foi et donc cela confirmerait que la position de Mgr Lefebvre sur ce sujet était la bonne, c'est-à-dire qu'il ne faut pas dire, comme le font les sédévacantistes, que la nouvelle messe est automatiquement invalide.

Deux autres prêtres pensent qu'il vaut mieux ne pas faire de publicité autour de ce miracle car cela encourage, pensent-ils, le novus ordo. Or un miracle ne peut avoir qu'une fin bonne, s'il vient de Dieu. L'un d'entre eux précise que bien que le démon ne peut pas faire de miracle quoad substantiam, il peut très bien les singer, ce qui est exact. Le démon l'a fait du temps de Moïse lorsqu'il a changé les bâtons des magiciens en serpents. Il a également momentanément transformé des hommes en bête, sous l'antiquité. Cela s'est vu également en pays de mission, avec des sorciers, il n'y a pas si longtemps. Les métamorphoses sont-elles réelles ou bien sont-elles des illusions ? Pour la transformation des hommes en bêtes, pour ce que nous en avons lu, les pères et saint Thomas pensent tous que ce n'est qu'une hallucination que le démon donne aux gens et que la métamorphose n'est pas réelle. Pour les bâtons changés en serpents, certains pères pensent que ce n'était qu'une illusion, mais pas tous. Saint Thomas d'Aquin penche pour la théorie de l'illusion, mais sans trancher définitivement. Il dit que si la transformation était réelle, cela signifie que le démon, (qui ne peut pas créer à partir de rien, comme Dieu) est allé forcément chercher des particules crées sur la terre pour faire ces serpents. Dans le traité dogmatique sur les faux miracles du temps, l'auteur est en faveur de cette dernière théorie. L'un des deux prêtres que nous avons consultés et qui est en défaveur du miracle de Buenos Aires nous a dit aussi que le démon était parfaitement capable de dérégler des machines de laboratoire, lors des analyses et qu'il fallait vraiment être très méfiant...
Avec l'Immaculée en conclut donc qu'il est possible au démon dans l'absolu d'aller chercher du sang AB, du muscle cardiaque et de le faire vivre. Il est possible aussi qu'il dérègle toutes les cameras, les microscopes, les appareils photos et qu'il trompe la vue de tous.

Nous devons donc prendre le problème par un autre bout. Allons consulter le cardinal Lépicier qui dit qu'il faut examiner trois choses pour voir si le miracle est de Dieu :
1) Le but de ces miracles : le but est-il bon et louable ? Si le but est de promouvoir le novus ordo protestantisant et franc-maçon, le but n'est pas bon. Dans ce cas, ces miracles eucharistiques sont des prodiges démoniaques. Si c'est pour un autre but qui est bon, le miracle est réel et est de Dieu.
2) La nature des œuvres : l'oeuvre est-elle empreinte de bonté morale ou est-elle mauvaise ou ridicule ? La réponse est facile, il s'agit de faits analogues à Lanciano, donc la bonté morale est présente dans les miracle actuels étudiés.
3) La manière dont sont accomplies ces œuvres ? Y a-t-il eu moyen futiles, formules magiques etc. La réponse est facile : non.

Donc le seul point à examiner, c'est le premier, à savoir l'effet sur les âmes et vis-à-vis du novus ordo. Il nous semble pour notre part que ces miracles raniment la foi en la présence réelle et la dévotion envers l'Eucharistie. Les gens prient plus et avec davantage de ferveur. En France, environ 40% des prêtres novus ordo ne croient pas en la présence réelle. Nous supposons qu'il en est de même pour les fidèles. Il y a donc beaucoup de conduite sacrilèges de la part des fidèles. Mais les prêtres novus ordo, même ceux qui ont la foi, ont souvent des conduites sacrilèges vis-à-vis des saintes espèces. Nous pensons donc que par ces miracles, Dieu veut les avertir des péchés qu'ils font : il vaut mieux, pour l'âme des fidèles conciliaires, assister pieusement à une nouvelle messe en ayant la foi et le respect, plutôt que d'avoir des conduites irrévérencieuses et sacrilèges. Il vaut mieux aussi pour les prêtres conciliaires avoir le respect des saintes espèces et avoir la foi que de ne pas en avoir.

Jamais dans l'histoire, à notre connaissance, Dieu n'a permis un miracle qui dure depuis 16 ans (comme celui de Buenos Aires) sans donner un signe clair que ce serait démoniaque. Les illusions ou hallucinations démoniaques ne durent pas et sont enveloppées de circonstances clairement démoniaques (erreurs doctrinales, faits bizarres et malsains comme ceux cités par le cardinal Lépicier etc.). Nous ne connaissons aucun cas de perturbations si précises et si répétées de microscopes. Le sang apparaît comme vivant (globules qui bougent) et frais depuis 16 ans, les espèces sont incorrompues depuis 16 ans, donc le miracle est permanent. Jamais le démon n'a pu donner l'illusion d'un miracle quoad substantiam qui dure 16 ans de suite... Ces miracles sont de plus une critique nette d'une coutume novus ordo sacrilège. Il nous apparaît donc comme vraiment très probable qu'ils viennent de Dieu car ils ne sont pas à la gloire du clergé conciliaire et ne sont souvent pas appréciés des autorités, comme nous l'avons vu.

Si ces miracles viennent de Dieu, nous ne devons pas les occulter ni en avoir peur. Ils sont au contraire la preuve actuelle que Dieu réclame une désobéissance à une règle sacrilège institutionnalisée : la mise dans l'eau d'une hostie propre, parce qu'elle est tombée. Donc par ces miracles, Dieu désapprouve des règles de l'Eglise conciliaire, ce qui est pour nous une preuve de la désapprobation de Dieu vis-à-vis des autorités officielles et la confirmation que nous ne devons jamais obéir aveuglément à une règle de l'église conciliaire, même si c'est l'évêque qui le demande. Ce miracle incite les prêtres à désobéir à une mauvaise règle.

Si certaines personnes qui n'avaient pas la foi retrouvent la foi grâce à ces miracles et vont de nouveau à la messe novus ordo, comme ce Dr Castanon, nous ne devons pas nous en troubler. Un conciliaire se sauve plus facilement qu'un athée. Dieu préfère un conciliaire pieux qui sera sauvé à un athée qui ira en enfer. Dans le manuscrit du purgatoire, (p. 19 du document pdf que nous mettons en lien), en vente depuis longtemps dans les chapelles de la Fraternité saint Pie X, l'âme du purgatoire fait la révélation suivante à la sœur : "Y a–t–il beaucoup de protestants sauvés ? Il y a, par la miséricorde du bon Dieu, un certain nombre de protestants qui sont sauvés [NB : nous sommes en 1875 environ. Il s'agit donc des protestants qui vivaient selon les critères moraux de cette époque], mais leur Purgatoire est long et rigoureux pour plusieurs. Ils n'ont pas, il est vrai, abusé des grâces comme beaucoup de catholiques, mais ils n'ont pas eu non plus les grâces insignes des Sacrements et les autres secours de la vraie religion, ce qui fait que leur expiation se prolonge longtemps dans le Purgatoire." Nous pouvons donc peut-être extrapoler et envisager qu'il en sera de même pour certains conciliaires de bonne volonté, même s'ils sont certes, "protestantisés" et adhérant à certaines erreurs et que Dieu préfère cela pour eux, plutôt que la damnation éternelle.

Il ne faut d'ailleurs pas croire que Dieu oublie les traditionalistes et que la messe tridentine n'a pas eu ses miracles. Il y a eu une série de miracles, dans les années 70, pour encourager les prêtres à garder la messe de saint Pie V.

Trois miracles pour la messe de saint Pie V :

1) Le double miracle eucharistique de Stich en Allemagne

www.chire.fr/A-149937-les-fa…

catholicevangelism.wordpress.com/…/miracles-unique…

Le 9 juin 1970 puis le 14 juillet 1970, M. l'abbé Leutenegger, prêtre suisse en retraite de 78 ans, disant uniquement la messe de saint Pie V, a célébré la messe selon le rite tridentin dans le hameau de Stich, pour remplacer le prêtre qui était malade. (Il a fait ce remplacement pendant 7 mois, de janvier à juillet 1970.) Le 9 juin et le 14 juillet, après la consécration, des tâches de sang sont apparues sur le corporal. Le calice ne fuyait pas et était sec. Le sang a transpercé plusieurs linges mais s'est toujours arrêté à la nappe d'autel qui touchait l'autel même. L'abbé a fait faire par personne interposée en hôpital une analyse par des médecins en leur cachant de quoi il s'agissait. La personne leur a demandé de déterminer si c'était du sang, du vin, ou des tâches de rouille. Il ont tous dit que c'était le sang d'un homme vivant. Le directeur en chef du laboratoire de chimie a même émis l'opinion qu'il s'agissait du sang d'un homme à l'agonie (à cause de la forme spéciale des globules rouges).
Dans la brochure des éditions DFT que l'on peut se procurer à Chiré, on mentionne deux guérisons miraculeuses qui ont été obtenues par application du corporal tâché de sang sur la tête des malades. La première guérison est celle d'une religieuse, Sr Martha Brunner, nièce de l'abbé Leutenegger, atteinte d'une grave infection urinaire avec de la fièvre à 41°C et un état général très alarmant. La guérison a été immédiate et totale, dès l'application du corporal. Un certificat de la doctoresse qui la suivait témoigne qu'il s'agit d'une guérison inexplicable et complète. "Dès le lendemain, tous les résultats d'analyses étaient normaux", mentionne la doctoresse. La sœur a repris son travail immédiatement, en pleine forme, sans congé de convalescence.
La deuxième guérison racontée est celle d'un enfant de 9 ans mourant d'une tumeur au cerveau, qui a été également guéri par application du corporal sur la tête. Dès le premier contact avec le corporal, il s'est senti très soulagé. Le soir même, toute douleur avait disparu. Les parents sont retourné voir l'abbé les deux dimanches suivants puis sont allés à l'hôpital faire des examens. Toute trace de tumeur avait disparu, alors que l'enfant suite à une première opération qui avait été un échec, avait été unanimement condamné par les médecins.

L'abbé Leutenegger était un fervent dévot de Notre-Dame de Fatima et prêchait sur elle le 13 de chaque mois au moment des faits. Il venait de prêcher sur Elle le 13 juillet 1970, quand le miracle est arrivé la deuxième fois. Il a attribué la grâce des miracles à Notre-Dame de Fatima.

Mgr Stimpfle, évêque conciliaire d'Augsbourg, a eu une conduite révoltante et clairement malhonnête pour étudier les faits. L'évêque a soigneusement caché à tous les résultats des analyses qu'il avait faites et s'est contenté de dire que c'était le calice qui fuyait. Il n'a jamais voulu reconnaître qu'il s'agissait de sang mais n'a jamais dit de quoi il s'agissait si cela n'en était pas. L'abbé a assuré avoir soigneusement vérifié le calice avant le 14 juillet et a dit qu'il n'était pas fêlé. Il a accusé l'évêque de l'avoir volontairement fendu et a réfuté tout le document mensonger publié par l'évêque qui s'est contenté de décrire un calice fendu mais a refusé de publier le résultat des analyses des tâches sur les linges.

2) L'abbé Schoonbroodt, avant de devenir sédévacantiste a vécu deux miracles eucharistiques, en 1971. La première fois, ce sont certaines des petites hosties qu'il distribuait qui étaient tâchées d'une pointe de sang frais, sur le bord de l'hostie. Il les a conservées et les a montré à plusieurs prêtres, puis il les a consommées, au bout de six mois, par obéissance. La deuxième fois, il s'agissait de la grande hostie qui était tâchée de sang dans le coin, le 12 décembre 1971. Il l'a consommée, pour pouvoir dire sa messe normalement. Lors du premier miracle, l'abbé venait de prêcher avec enthousiasme sur le chapelet. La deuxième fois, c'était la fête de Notre-Dame de Guadalupe. A cette époque, il s'opposait vigoureusement et frontalement à son évêque en refusant de célébrer la nouvelle messe et en refusant de donner la communion dans la main. Ses confrères lui ont dit qu'il s'agissait d'un encouragement du ciel pour son combat. L'abbé mentionne que six mois après les faits, le sang sur les petites hosties était toujours aussi frais qu'au premier jour. On peut écouter son témoignage sur youtube Cependant, Avec l'Immaculée n'est pas d'accord avec lui quand il dit que la nouvelle messe et les sacres épiscopaux actuels sont sûrement invalides. Pour la nouvelle messe, nous pensons comme Mgr Lefebvre : elle est valide mais non légitime car elle a été fabriquée par un franc-maçon, Bugnini, aidé par des protestants ; elle est porteuse d'hérésie) ; pour les sacres épiscopaux et les ordinations, nous pensons qu'il faut les refaire sous condition.

Un troisième fait miraculeux pour la Tradition : le vendredi saint de 1974, en l'église de Castelnau-de-Guers, dans l'Hérault, en France, a eu lieu un miracle répercuté par la presse (Le Parisien et Ouest-France). Le curé de l'endroit, l'abbé Caucanas, disant uniquement la messe de Saint Pie V, a eu, ainsi qu'une trentaine de ses fidèles, la claire vision d'une tête de Jésus-Christ en Ecce Homo, sur le voile blanc qui recouvrait la réserve d'hosties, placée à gauche du maître autel, en raison du Vendredi Saint. Le curé, très modeste, ne voulait pas que cela se sache. On peut lire les détails de l'affaire à la fin de la brochure sur les faits de Stich.

A chaque fois ces miracles ont encouragé des prêtres qui luttaient pour préserver la messe qui plaisait à Dieu, à une époque où ils étaient seuls contre tous et où la Tradition n'était pas développée.

Pourquoi Dieu ne fait-il pas plus de miracles en notre faveur à présent? A notre avis, ce n'est pas qu'il nous aime moins... Au contraire : Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu. A notre avis, Dieu s'abstient de continuer les miracles en notre faveur parce qu'il veut sauver l'Eglise et le monde d'une façon plus parfaite, par le moyen qu'il a fixé : la consécration de la Russie au Cœur Immaculée de Marie. Si nos messes attiraient les foules par des miracles, cela ne résoudrait cependant pas le problème de l'infiltration de l'Eglise par la franc-maçonnerie. Cela ne résoudrait pas non plus le problème des gouvernements actuels qui sont quasiment tous aux mains des francs-maçons. Par cette consécration de la Russie qui arrivera, nous le savons, lors d'une crise terrible (cf. apparition de Rianjo), Dieu fera d'une pierre deux coups : non seulement il sauvera l'Eglise en perdition, mais aussi le monde entier. Les prophéties nous enseignent que cette consécration sera le signe d'un renouveau mondial politique et religieux assez bref, certes, (il semblerait qu'il dure entre 25 et 50 ans) mais complet et éclatant. Pendant cette période, des millions d'âmes seront sauvées.

Note :

(1) La meilleure page web se référant à Barbeau ayant été supprimée puis remise pendant le temps que nous rédigions cet article, nous sauvegardons ici cette page.

In Barbeau, Michigan, a consecrated Host that had been laid ready to be disposed of changed into Flesh and Blood. It could be that this manner of disposal is not pleasing to God and that it could be considered a violation of the “Body of Jesus Christ”. The event took place at the Holy Family Church in 1996. The Pastor,

Rev: Mark McQuesten described what took place.
“On Sunday, February 4, 1996 at the mission Church of the Holy Family in Barbeau. A consecrated Host dropped from the hands of a Eucharistic Minister onto a patent. The new lay Minister of the Eucharist believed it to be necessary to give this Host to the Priest following the distribution of Holy Communion and to have him place it in the ablution cup located next to the tabernacle. Unknown tome at the time, the Host had not dropped to the floor or touched a communicant.

“The Host was, as is the custom today, placed into the ablution dish to make the Host soluble to be poured into the sacrarium. (The sacrarium is a sink whose pipe flows directly to the ground beneath the Church building and into which residue particles of the Body of Christ or the residue Blood from the Chalice would bedeposited).

“Due to the inclement weather, the normally scheduled week day Mass to be celebrated on Wednesday, February 7th, was canceled and the Host remained in the ablution cup throughout the week.

“On Sunday the 11th, I was greeted at the door of the Church, just prior to the start of the Mass, announcing that the Host in the cup was visibly changing color, the color red. I approached the altar and peered within the cup to find indeed a dime-sized red spot had manifested itself upon the Host. The Host in the cup, although engorged with water, substantially retained its shape, which was some what itself surprising, although not totally without precedent.

“The first photograph was taken the following day by one of our Parishioners on Monday, February 12. This photo showed the dime-sized red spot on the Host. Then I discussed this with the Bishop, and he related an incident that he experienced in Cincinnati and it was found to be fungus. His advice was to simply dispose of it in the appropriate way in the sacrarium.

“Mass at Barbeau on St. Valentine’s day was celebrated at Holy Family that evening. There were three times the number of people there for Mass. I allowed those gathered there to see the Host in the ablution cup.

“A reporter from Channel seven and four out of Traverse City called to schedule an interview. The reporter was a delightful young man and a recent convert to the Faith, which would certainly facilitate communication between us. I thought it important to speak with reporters and the newscasters directly to minimize any misunderstandings and to make sure that what the media heard was as close to the source as possible.

“By the 18th of February, the contents of the dish had taken on the shading of pinkish-red. Following Sunday Mass, I placed the cup on the altar for the faithful to view.

“Ash Wednesday, February 21, the Church building was full. It is 9 am. Wednesday morning and we are celebrating Mass, distributing ashes, exposing the Consecrated Host in the ablution dish, the Host still maintaining its integrity.

During the exposition the people were praying the stations of the Cross and we concluded with Benediction. It has been years since that has taken place at Holy Family. The Monstrance is being used for the first time since being repaired and restored. It is no surprise that the ablution cup fitted directly into the Monstrance.

“The 22nd of February was the day that the news reporter, Jeff Smith, had asked to interview me and to shoot some short footage of the Barbeau Church. Jeff videoed at length the Church building, myself and the ablution dish. I had no idea that the broadcast which was aired on T. V. 7 and 4 would be picked up by practically every station in the State and Canadian Sault. Needless to say, I was about to receive a call from my Bishop. He was curious about my not having disposed of the Host yet as he had suggested. There was no doubt as to what I was expected to do. I assured him that I would obey his wishes.

“I did not tell the Bishop that I had already agreed on a special Mass to be celebrated on the following Saturday morning, February 24th, in honor of the gift of the Holy Eucharist. By then it was too late to cancel the celebration. I thought it was important to give thanks and praise to God for the great gift that we have in the Eucharist, and especially in this wonderful manifestation. I knew only too well, that I had to carry out the wishes of the Bishop in a spirit of charity and obedience.

“Each person gathered there that morning had an opportunity to see and be touched on their forehead by the vessel that held the Lord. This was done in the Presence of the Lord in the Eucharistic Host set aside for normal exposition in the monstrance and not in place of it.

“I was resolved for a time that the Bishop would have to be the one to dispose of the Host, since it was he who had instructed me to dispose of it. I later decided against such a consideration in light of the fact that I believed that it was a revelation of God and it had been given over to me. It was my responsibility to dispose of it.

“It was on the evening of Monday, February 26, that I touched the Host for the first time. It had the feel of Flesh and Blood, the appearance of Flesh and Blood. I had to tear the Host and break it into pieces. I had to flee from the sacristy for the touch was too real. It was as though I had placed my hands into His side and my fingers into the nail prints in His hands”