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Pas la même Église

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Catholique et Français
Benoit XVI et Fatima : UN THÉOLOGIEN ALLEMAND ET LA SAINTE VIERGE
"Contrairement à Pie XII et à Jean-Paul Premier, et même à Jean-Paul II qui affectait une dévotion mariale, rien ne semblait prédisposer le cardinal Ratzinger à être le Pape de Fatima. Évoquant le message de Fatima en l’an 2000, il avouait ne pas comprendre la dévotion au Cœur Immaculé de Marie... question de sensibilité …Plus
Benoit XVI et Fatima : UN THÉOLOGIEN ALLEMAND ET LA SAINTE VIERGE
"Contrairement à Pie XII et à Jean-Paul Premier, et même à Jean-Paul II qui affectait une dévotion mariale, rien ne semblait prédisposer le cardinal Ratzinger à être le Pape de Fatima. Évoquant le message de Fatima en l’an 2000, il avouait ne pas comprendre la dévotion au Cœur Immaculé de Marie... question de sensibilité culturelle : «Comme chemin vers ce but [le salut des âmes], est indiquée –de manière surprenante pour des personnes provenant de l’ère culturelle anglo-saxonne et allemande– la dévotion au Cœur Immaculé de Marie».
Jeune théologien au concile, expert du cardinal Frings et artisan de la réforme, il se rangeait alors parmi les «minimalistes».
Il changea cependant. Une confidence de lui en témoigne : «Au début du Concile, je ne comprenais pas du tout ces antiques formules comme “Marie est l’ennemie de toutes les hérésies”. D’autres, comme “De Maria numquam satis, de Marie on ne dira jamais assez”, me semblaient excessives. La situation changeant, pendant le Concile et depuis, et en approfondissant ce thème, j’ai dû changer d’avis.»
L’aveu fait irrésistiblement songer – mais en sens inverse –à celui du cardinal Luciani, ralliant, après une longue et pénible lutte intime, la thèse de la Liberté Religieuse.
Mais, ce changement forcé, imposé par «la situation», correspondait-il chez le cardinal Ratzinger à une vraie conversion intime, à une véritable dévotion mariale ?
En 1984, dans un entretien avec le journaliste Vittorio Messori, le cardinal poussa un “cri d’alarme”, dressant un portrait réaliste, sans complaisance, de l’état de l’Église en perte générale de la Foi. Interrogé sur le Troisième secret de Fatima, il répondit : «Si, l’ho letto, oui, je l’ai lu !». L’abbé de Nantes releva aussitôt ce propos et, plein d’espérance, s’offrit au cardinal pour aider de tout son pouvoir au rétablissement doctrinal initié par Rome.
Malheureusement, il apparut très vite que le «changement» du cardinal n’était dicté que par une pure et sèche réflexion théologique et non par une quelconque obéissance aux Manifestations célestes.
On s’aperçut que le cardinal Ratzinger était favorable aux apparitions de Medjugorje. Celles-ci, qui avaient débuté quatre ans auparavant, avaient déjà fourni ample matière à un salutaire discernement des esprits. Mais le cardinal disait : «Dans un tel domaine, la patience est un élément essentiel de la politique (sic !) de notre Congrégation. Nous ne pouvons évidemment pas interdire à Dieu de parler à notre temps par des personnes simples et des signes extraordinaires
L’attentisme calculé du cardinal s’étendait pareillement au mouvement charismatique, dont il espérait une nouvelle Pentecôte pour l’Église.
Déçu, amer, l’abbé de Nantes formula ce constat : «Je comprends enfin que Joseph Ratzinger n’est là, en ce haut poste auprès de Jean-Paul II, que par sa servilité doucereuse et empressée, depuis l’âge de trente-cinq ans envers le cardinal Frings, archevêque de Cologne et chef du complot moderniste allemand destiné à abattre la foi catholique romaine, d’abord par le démantèlement du Saint-Office et ensuite par la conquête du trône pontifical
PÈLERIN DE FATIMA
En octobre 1996, tandis que la Contre-Réforme catholique accomplissait son grand pèlerinage à Fatima, annoncé et préparé de longue date, et que l’abbé de Nantes était chassé de sa communauté par une injonction arbitraire de son évêque, Jean-Paul II désigna le cardinal Ratzinger pour le représenter lors des cérémonies commémoratives du 13 octobre au sanctuaire de Fatima.
Il y fit une homélie sur les noces de Cana insistant sur la parole de Marie : «Faites tout ce qu’il vous dira», pour ne pas vouloir admettre qu’au XX° siècle, par une volonté expresse de Dieu, la Vierge Marie a changé de langage : «Je veux !» répète-t-elle à chaque apparition, et encore ceci : «Si l’on fait ce que JE vais vous dire...».
Il ne cita aucune parole du message de Notre-Dame de Fatima.
Pire : dans un entretien accordé à Aura Miguel le 11 octobre, il aborda la question de la non-divulgation du troisième secret :
Aura Miguel : Votre Éminence est une des rares personnes au monde à connaître la troisième partie du secret de Fatima. Nous n’avons pas la prétention de vous demander de nous révéler ici son contenu, mais pourquoi l’Église continue-t-elle à le garder secret ?
Cardinal Ratzinger : Je dirai que c’est pour s’opposer au sensationnalisme et à cette soif des choses étranges et pour ramener la dévotion mariale à l’essentiel. Quand on voit toute cette expectative de tant de côtés à la fois, il me semble que ce serait une déviation de céder à ces pressions. C’est toujours l’intention, je dirais même la mission de l’Église, de ramener au point central, à ce qui est le centre des choses réellement importantes. Ainsi, nous obéissons à Notre-Dame parce que Notre-Dame, en apparaissant à des enfants, à des petits, des gens simples et inconnus du monde, n’est pas venue pour faire sensation mais pour attirer notre attention par le moyen de ces gens simples vers l’essentiel, c’est-à-dire la conversion, la prière, la foi, les sacrements.
Aura Miguel : Mais la décision de ne pas révéler le secret vient du Pape ?
Cardinal Ratzinger : Oui, elle dépend du Pape mais le Pape est guidé par l’Esprit-Saint, ne l’oublions pas.
Aura Miguel : À propos du contenu de ce secret, quel est votre conseil pour tous les curieux ?
Cardinal Ratzinger : Qu’ils soient rassurés, car Notre-Dame n’est pas sensationnaliste, Notre-Dame ne provoque pas la peur, Notre-Dame ne fait pas de prévisions apocalyptiques mais elle conduit à son Fils et ainsi à l’essentiel.
Frère Bruno de Jésus commenta : Elle a quand même montré l’enfer aux enfants, elle a quand même annoncé le châtiment de la Seconde Guerre mondiale, «horrible, horrible» !
Dans cet entretien, évoquant la liste des papes dévots à Fatima, le cardinal sauta par-dessus le nom de Jean-Paul Ier, le seul qui exprima le désir de répondre exactement aux demandes du Ciel. Or ce Pape avait été choisi comme patron du pèlerinage de la Contre-Réforme, son portrait bien visible sur une grande bannière, défila sous les yeux du cardinal...
On apprit plus tard sa pensée concernant ce bref pontificat. Il récusait absolument la possibilité d’un attentat ou d'un assassinat. Il disait même que la mort précipitée de Jean-Paul Ier était un message : Dieu signifiait ainsi aux cardinaux qu’ils s’étaient trompés de candidat.
LE COMMENTAIRE THÉOLOGIQUE DU TROISIÈME SECRET.
En mai 2000, quand Jean-Paul II se décida, avec quarante ans de retard, à divulguer le troisième secret, le cardinal Ratzinger fut chargé par lui d’en faire le commentaire théologique.
Il commence par décourager son lecteur : «Celui qui lit avec attention le texte de ce qu’on appelle le troisième “secret” de Fatima [...] sera probablement déçu (sic !) ou étonné après toutes les spéculations qui ont été faites. [...] Aucun grand mystère n’est révélé; le voile de l’avenir n’est pas déchiré».
Tout au long de son exposé, il reprend à son compte la thèse du P. Édouard Dhanis, le plus pernicieux adversaire de Fatima, disant que les visions rapportées par Lucie sont des «projections du monde intérieur d’enfants qui ont grandi dans une ambiance de profonde piété, mais qui étaient en même temps bouleversés par la tourmente qui menaçait leur époque».
D’où l’explication typiquement moderniste : «La conclusion du “secret” rappelle des images que sœur Lucie peut avoir vues dans des livres de piété et dont le contenu provient d’anciennes (sic !) intuitions de Foi.» Bref, Lucie serait une affabulatrice : son psychisme aurait été marqué par les horribles nouvelles de la guerre, et son imagination débridée aurait été nourrie de dévotions infantiles.
RÉVÉLATION PRIVÉE, DONC FACULTATIVE ?
Il entreprend ensuite de «déterminer le lieu théologique des révélations privées», pour en conclure qu’elles sont «une aide qui est offerte, mais dont il n’est nullement obligatoire de faire usage». Erreur profonde !
L’Église hiérarchique a le pouvoir et même le devoir d’examiner la vérité des révélations, sous quelque forme qu’elles se présentent. Mais lorsque leur authenticité est établie, les Pasteurs de l’Église ne peuvent plus se considérer libres de toute obligation à leur égard. Bien au contraire, l’autorité souveraine de la hiérarchie en la matière, s’accompagne du devoir de satisfaire avec ferveur aux volontés du Cœur de Dieu et aux requêtes du Ciel.
Certes, de nouvelles révélations, comme le dit saint Jean de la Croix, ne sont pas a priori nécessaires, mais dans la mesure où le Ciel intervient dans notre histoire, par un excès d’amour, c’est un aveuglement très coupable de déprécier ces apparitions qui, dans le cas de Fatima, lient une véritable et nouvelle alliance conditionnelle.
VISION “IMAGINATIVE”
Le cardinal Ratzinger traite alors de «la structure anthropologique des révélations privées», distinguant parmi elles les trois formes de perception ou de “vision” : la vision des sens, –perception externe corporelle–, la perception intérieure et la vision spirituelle (visio sensibilis – imaginativa – intellectualis).
«Il est clair que, dans les visions de Lourdes, Fatima, etc..., il ne s’agit pas de la perception normale extérieure des sens : les images et les figures qui sont vues ne se trouvent pas extérieurement dans l’espace, comme s’y trouve par exemple un arbre ou une maison. Cela est absolument évident, par exemple, en ce qui concerne la vision de l’enfer (décrite dans la première partie du “secret” de Fatima) ou encore la vision décrite dans la troisième partie du “secret”, mais cela peut se montrer très facilement aussi pour les autres visions, surtout parce que toutes les personnes présentes ne les voient pas, mais en réalité seulement les “voyants”. De même, il est évident qu’il ne s’agit pas d’une “vision” intellectuelle, sans images, comme on en trouve dans les autres degrés de la mystique. Il s’agit donc de la catégorie intermédiaire : la perception intérieure, qui a certainement pour le voyant une force de présence, laquelle équivaut pour lui à la manifestation externe sensible
Nouvelle erreur ! abondamment réfutée par une pléiade de témoignages concordants. La Vierge Marie est apparue en son corps glorieux, doté de toutes ses manifestations sensibles. Un murmure de voix léger fut perçu par les témoins les plus rapprochés, le ploiement des branches du chêne-vert et son inclination vers l’orient au départ de l’apparition témoignent de son poids réel, et le petit nuage qui lui servit de véhicule fut visible par tous les assistants. On peut également signaler la communion eucharistique reçue de l’Ange en 1916, et que les voyants assurent avoir ressenti physiquement.
UNE TOTALE INCOMPRÉHENSION
Parvenu aux trois quarts de son exposé, le cardinal Ratzinger en vient à la troisième partie du secret lui-même, sautant à pieds joints par-dessus les deux premières parties, sous prétexte qu’elles «ont déjà été discutées amplement dans la littérature qui les concerne et il n’est pas utile de les illustrer ici une nouvelle fois.»
Troisième erreur : ce dédain pour les deux premiers actes du Secret lui ferme la compréhension du troisième, qui forme avec eux un ensemble logique et cohérent. Il ne peut donc pas discerner ni expliquer les causes, la nature et la signification des malheurs qui y sont décrits.
Ceux-ci pourront être écartés, dit-il, «grâce à notre liberté», comme si l’homme, par sa liberté, était maître de son destin, capable à tout moment d’arrêter ou de suspendre les châtiments divins : «De cette manière est soulignée l’importance de la liberté de l’homme : l’avenir n’est absolument pas déterminé de manière immuable, et l’image que les enfants ont vue n’est nullement un film d’anticipation de l’avenir, auquel rien ne pourrait être changé
Nous savons pourtant, depuis le refus de Pie XI, sanctionné par la Majesté divine, que le Saint-Père ne pourra se soustraire au châtiment. Notre-Seigneur le disait à Lucie en 1931 : «Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur.» C’est inéluctable !
Au sujet de l’ «Évêque vêtu de Blanc» qui tombe sous les coups de ses ennemis, le cardinal se plie à l’interprétation officielle en insinuant que le Pape observé dans la lumière divine est Jean-Paul II, sans oser l’affirmer clairement :
«Lorsque, après l’attentat du 13 mai 1981, le Pape se fit apporter le texte de la troisième partie du “secret”, ne devait-il pas y reconnaître son propre destin ? Il a été très proche (sic !) des portes de la mort et il a lui-même expliqué de la manière suivante comment il a été sauvé : “C’est une main maternelle qui guida la trajectoire de la balle et le Pape agonisant s’est arrêté au seuil de la mort.” (13 mai 1994). Qu’ici une “main maternelle” ait dévié la balle mortelle montre seulement, encore une fois, qu’il n’existe pas de destin immuable, que la Foi et la prière sont des puissances qui peuvent influer sur l’histoire et que, en définitive, la prière est plus forte que les projectiles, la Foi plus puissante que les divisions
Dès lors, il est loisible au cardinal d’affirmer que le troisième Secret est révolu : «Avant tout, nous devons affirmer avec le cardinal Sodano : "Les situations auxquelles fait référence la troisième partie du secret de Fatima semblent désormais appartenir au passé” (!). Dans la mesure où des événements particuliers sont représentés, ils appartiennent désormais au passé
Pour nous en persuader tout à fait, le préfet de l’ex-Saint-Office tronque l’ultime parole de Notre-Dame, son irrévocable promesse : «... mon Cœur Immaculé triomphera». En omettant le début de la phrase : «À la fin...», il la détache de son contexte historique pour en faire une promesse intemporelle en vertu de laquelle «le Cœur ouvert à Dieu, purifié par la contemplation de Dieu, est plus fort que les fusils et que les armes de toute sorte».
Il est bon d’opposer à cette herméneutique moderniste le discours limpide du Père Joaquin Alonso, expert officiel de Fatima : «Le triomphe final du Cœur de Marie est certain et sera définitif. Mais il aura lieu “à la fin”, c’est-à-dire après une terrible purification de l’humanité pécheresse, dans un baptême de feu, de sang et de larmes. » (Doctrina y espiritualidad del mensaje de Fatima, 1990, p. 272)
SUR LE TRÔNE DE SAINT-PIERRE
Mais peut-être le cardinal Ratzinger n’agissait-il que sur l’ordre de Jean-Paul II ? Au moins pouvait-on espérer que, une fois élevé sur le trône de Pierre, il aurait la liberté de revenir au vrai message de Fatima et de le reconsidérer dans la simplicité des faits.
Élu au mois d’avril 2005, Benoît XVI demanda au cardinal Policarpo, de Lisbonne, de bien vouloir se rendre à Fatima le 13 mai suivant pour «déposer son pontificat aux pieds de Notre-Dame»...
Il fallut attendre cinq ans pour l’entendre parler à nouveau de Fatima.
Entre-temps, il développait un enseignement diamétralement opposé. Par exemple, dans son encyclique Spe Salvi, de décembre 2007, il déclarait :
«La pensée de pouvoir “offrir” les petites peines du quotidien, qui nous touchent toujours de nouveau comme des piqûres plus ou moins désagréables, leur attribuant ainsi un sens, était une forme de dévotion, peut-être moins pratiquée aujourd’hui, mais encore très répandue il n’y a pas si longtemps [Très précisément : jusqu’au concile Vatican II qui a voulu y mettre fin, notamment sous l’influence du jeune théologien Joseph Ratzinger]. Dans cette dévotion, il y avait certainement des choses exagérées et peut-être aussi malsaines...»
C’est ainsi que, toujours anxieux de ne pas blesser l’interlocuteur protestant, le Pape prenait le contrepied de la dévotion réparatrice révélée à Fatima : «Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices...» ou bien : «Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les peines qu’il voudra vous envoyer en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?»
VOYAGE AU PORTUGAL
Il programma enfin un pèlerinage au Portugal pour mai 2010. Ce voyage, ponctué de neuf discours importants, lui permettrait de célébrer tout à la fois les apparitions de Fatima et... le centenaire de la Révolution de 1910 !
Incroyable, quand on sait ce que fut cette révolution, assassine, anticléricale et persécutrice de l’Église, d’ailleurs prestement condamnée par saint Pie X, le 24 mai 1911, dans l’encyclique Jamdudum in Lusitania : «Nous réprouvons, condamnons et rejetons la loi sur la séparation de la République portugaise et de l’Église : loi qui méprise Dieu et répudie la foi catholique
Dans l’avion qui le menait à Lisbonne, il déclara que «la plus grande persécution contre l’Église ne vient pas des ennemis du dehors, mais elle naît du péché dans l’Église».
À l’aéroport, il complétait sa pensée : «le passage au régime républicain, qui s’est produit voici un siècle au Portugal, a ouvert, dans la distinction entre l’Église et l’État, un nouvel espace de liberté pour l’Église».
C’était consacrer le dogme démocrate-chrétien de la laïcité de l’État et rejeter le règne social du Christ, préférer la secte maçonnique au long règne paisible du président Salazar, qui fit du Portugal, pendant près de quarante ans, la “vitrine de Notre-Dame”.
Et qu’en était-il du grand combat de l’Église et de révolution, satanique dans son essence ? Rien d’autre qu’une “tension”, normale, entre le présent et le passé, et sans incidence sur la marche du progrès : «L’idéal chrétien de l’universalité et de la fraternité avait inspiré cette aventure commune également marquée par les influences des Lumières et du laïcisme. Cette tradition a donné naissance à ce que nous pouvons appeler une “ sagesse ”, c’est-à-dire un sens de la vie et de l’histoire marqué par une cohérence éthique et un “idéal” réalisé par le Portugal, lequel a toujours cherché à établir des relations avec le reste du monde
Voilà comment on veut réconcilier le Christ et Bélial !
BENOÎT XVI, «LUMIÈRE DU MONDE» ?
Toutefois, au sanctuaire de Fatima, Benoît XVI prononça un sermon grave, dont certaines paroles pouvaient paraître un retour au vrai message de Fatima. Comme celle-ci : «Celui qui croit que la mission prophétique de Fatima est achevée se trompe
Il s’en expliqua en décembre suivant dans le livre Lumière du Monde, composé d’entretiens avec le journaliste Peter Seewald. Il en ressort que cette phrase, dans la bouche du Saint-Père, ne pouvait se comprendre qu’à la “lumière” des a priori du Père Dhanis : cette fameuse distinction “Fatima I”, l’événement historique, et “Fatima II”, l’affabulation postérieure. Voici les propos du Saint-Père, entrecoupés du commentaire acide de frère Bruno de Jésus :
«Dans le message de Fatima, il faut dissocier deux choses : d’une part, un événement déterminé, représenté dans des formes visionnaires, d’autre part la légende fondamentale dont il est question ici [Chacun appréciera le mépris qui se cache derrière ces mots de visionnaires, de légende fondamentale ! Haro sur les “fondamentalistes” !]
«Il ne s’agissait tout de même pas de satisfaire une curiosité [non ! mais seulement une volonté du Ciel !]. Dans ce cas, nous aurions dû rendre le texte public beaucoup plus tôt [la Sainte Vierge avait dit à Lucie : 1960 au plus tard !].
«Non, il s’agit de faire allusion à un point critique, à un instant critique dans l’histoire : tout le pouvoir du mal qui s’est cristallisé, au cours de ce vingtième siècle, dans les grandes dictatures et qui agit encore aujourd’hui, d’une autre manière. [La Sainte Vierge n’a pas parlé des « grandes dictatures » mais des « erreurs de la Russie »].
«Il s’agissait d’autre part de la réponse à ce défi. Cette réponse ne consiste pas en de grandes actions politiques. [Comme le pacte conclu par le Vatican avec Moscou à la veille du Concile, par exemple ?] Elle ne peut en dernier ressort provenir que de la transformation des cœurs – de la foi, de l’espoir, de l’amour et de l’expiation [ça s’appelle la conversion de la Russie par sa consécration au Cœur Immaculé de Marie]. Dans ce sens, le message n’est justement pas clos [effectivement, puisque la Russie n’est pas consacrée au Cœur Immaculé de Marie, donc pas convertie], même si les deux grandes dictatures (!?) ont disparu
À Fatima, Benoît XVI avait terminé son sermon par ce vœu : «Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculé de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité
Peter Seewald : Cela signifie-t-il que le Pape, qui occupe il est vrai une fonction prophétique, juge possible qu’au cours des sept années qui viennent la Sainte Mère de Dieu apparaisse d’une manière qui équivaudra à un triomphe ?
Benoît XVI : J’ai dit que le “triomphe” [les guillemets sont de lui, puisqu’il a révisé le texte du livre avant son impression] se rapprocherait. Sur le fond, c’est la même chose que lorsque nous prions pour que le royaume de Dieu se rapproche. Cela ne signifiait pas – je suis peut-être trop rationaliste pour cela – que j’attends désormais un grand tournant, que je pense voir l’histoire changer subitement de cours, mais que le pouvoir du mal sera refréné ; que la force de Dieu se montre toujours à travers la force de la Mère et la maintient en vie
Alors, il n’y a pas eu de miracle, du moins pas sous ce pontificat, qui a obstinément tourné le dos aux demandes de Notre-Dame de Fatima. Mais Benoît XVI était grand-prêtre, cette année-là (cf. Jn 11, 51), peut-être a-t-il vraiment prophétisé sans le vouloir, et le vrai triomphe est-il à attendre pour le centenaire ?
Il a renoncé à la charge apostolique le 11 février 2013, fête de Notre-Dame de Lourdes. Prions Dieu pour son successeur, le pape François : qu’il soit le Pape que nous attendions, qui accomplira les prophéties et consacrera la Russie au Cœur Immaculé."
AveMaria44
"Prions Dieu pour son successeur, le pape François : qu’il soit le Pape que nous attendions, qui accomplira les prophéties et consacrera la Russie au Cœur Immaculé." Là il y a quand même un problème. Le grand mystère de ces papes qui résistent à la Sainte Vierge, à ses demandes sera peut-être éclairci un jour.
Catholique et Français
C'est un article sur Benoit XVI et Fatima qui date du début du pontificat de François et il est bon d'être a priori bienveillant et docile envers un nouveau pape, malgré ses "antécédents"... Il me semble également que l'on devrait toujours garder à l'esprit l'exemple de Pie IX, même si son erreur fut beaucoup moins grave et dura beaucoup moins longtemps : Pie IX fut, au début de son pontificat …Plus
C'est un article sur Benoit XVI et Fatima qui date du début du pontificat de François et il est bon d'être a priori bienveillant et docile envers un nouveau pape, malgré ses "antécédents"... Il me semble également que l'on devrait toujours garder à l'esprit l'exemple de Pie IX, même si son erreur fut beaucoup moins grave et dura beaucoup moins longtemps : Pie IX fut, au début de son pontificat un pape... libéral, une sorte de Léon XIII avant l'heure. Les terribles évènements dont il fut témoin se chargèrent de le remettre dans le droit chemin et il devint le merveilleux et saint pontife que nous connaissons et que nous chérissons tous. Enfin, je n'oublie pas que les trois pastoureaux de Fatima, et tout particulièrement sainte Jacinthe, ont toujours demandé, de la part de Notre-Dame, de prier pour le Saint-Père, avec beaucoup d'insistance : ce peut être pour que les épreuves lui soient épargnées ou qu'il les soutienne bravement. Ce peut-être aussi pour... qu'il se convertisse. D'ailleurs, me semble-t-il, tout Fatima, Paroles de Notre-Dame, Message en trois parties, visions et actions des trois voyants, tout laisse deviner que le pape qui répondra enfin aux Demandes de Notre-Dame le fera après un profond retournement et une prodigieuse conversion, après de terribles évènements. Même si nous en sommes actuellement loin, très loin... Voila ce que je crois devoir vous répondre. Je ne sais pas l'avenir, cela n'est réservé qu'à Dieu et à ce qu'Il a bien voulu nous faire savoir.
AveMaria44
Oui, nous désirons tous un pape catholique et marial. Mais j'ai du mal à prier pour la conversion d'un pape qui doit me confirmer dans la foi. Bergoglio avait quand même un lourd passif et était le poulain de la mafia de Saint Gall. Le tout est de ne pas prendre ses désirs pour la réalité.
Ludovic Denim
Ce ne sont pas mes « délires » mais bien la Sainte Vierge qui a parlé d'un Pape qui serait assassiné. Ce n'est pas moi que vous insultez mais la Sainte Vierge tout en vous prétendant « Marial »... Elle n'a jamais dit qu'il n'était pas « Pape » comme vous osez vous le permettre.
Et si je ne dis pas que Benoit XVI n'a pas travaillé pour le NOM, contrairement à vous je retiens aussi qu'il a oeuvré …Plus
Ce ne sont pas mes « délires » mais bien la Sainte Vierge qui a parlé d'un Pape qui serait assassiné. Ce n'est pas moi que vous insultez mais la Sainte Vierge tout en vous prétendant « Marial »... Elle n'a jamais dit qu'il n'était pas « Pape » comme vous osez vous le permettre.

Et si je ne dis pas que Benoit XVI n'a pas travaillé pour le NOM, contrairement à vous je retiens aussi qu'il a oeuvré aussi pour remettre la Sainte Messe en avant en interprétant cela comme une tentative de le freiner autant que possible. En le reconnaissant comme Pape, je ne fais rien d'extraordinaire sinon reprendre les mots de la Sainte Vierge...
Ludovic Denim
Donc vous confirmez ne pas être Marial en prétendant qu'il n'y aurait pas de Pape contrairement à ce qu'a annoncé la Très Sainte Vierge en disant que « ni le Pape ni son successeur ne seront là pour voir le Triomphe de l'Eglise Catholique »
Comme Jésus Christ l'a dit, vous filtrez le moucheron et avalez le chameau... Benoit XVI a fait connaître la messe tridentine à des congrégations qui ne …Plus
Donc vous confirmez ne pas être Marial en prétendant qu'il n'y aurait pas de Pape contrairement à ce qu'a annoncé la Très Sainte Vierge en disant que « ni le Pape ni son successeur ne seront là pour voir le Triomphe de l'Eglise Catholique »

Comme Jésus Christ l'a dit, vous filtrez le moucheron et avalez le chameau... Benoit XVI a fait connaître la messe tridentine à des congrégations qui ne savaient même pas ce qu'est la Sainte Messe et qui ne connaissaient que le mauvais rite. Comme rappelé dans les images ci-dessous, il a été forcé d'annoncer sa démission et très curieusement le lendemain de cette annonce à peine l'argent est réapparu dans les distributeurs de cash du Vatican... Vous pourriez plaider que Benoit XVI a essayé de s'en sortir comme il a pu et qu'il a au moins fait le nécessaire pour que la Sainte Messe puisse avoir lieu contrairement à François, mais vous préférez lui tirer dans les pattes... Ça en dit long sur vous et on ne vous fera pas miséricorde si vous ne faites pas miséricorde, et même on vous jugera aussi durement que vous avez jugé.

Quant à ce surnom que Mgr Lefebvre a donné à Benoit XVI du temps où son nom était encore Ratzinger, cela ne veut rien dire. Quand Mgr Lefebvre a voulu récupérer sa signature après un accord avec Ratzinger, Mgr Lefebvre l'a pu. Cela n'aurait pas été le cas d'autres conseillers du Pape dont il a parlé, notamment de ceux de Paul VI. Benoit XVI a même dit que Mgr Lefebvre était le meilleur théologien du XXème s. tandis que Pie XII - le grand Pie 12 et dernier Pape pour vous peut-être - considérait l'hérétique protestant (pléonasme) Karl Barth comme le plus grand théologien depuis ... Saint Thomas d'Aquin.

Moi, je ne vends pas Benoit XVI. C'est vous qui décidez d'être dans la Sainte Eglise et de croire qu'il y a un Pape comme l'a dit la Très Sainte Vierge ou de ne pas le croire. Mais dans ce dernier cas, la moindre des corrections quand on est éduqué, c'est de mettre ses actions là où est son coeur et de changer de pseudonyme en ne s'appelant plus « Ave Maria » puisqu'on ne la croit pas. Aux dernières nouvelles mais vous me direz si je me trompe selon vous, elle est la Mère de Dieu et Dieu ne peut ni Se tromper ni nous tromper. Il ne l'a donc pas trompé quand Il lui a fait ses révélations à propos des secrets qu'elle nous a donné et vous n'en savez donc pas autant qu'elle pour pouvoir dire qu'il n'y aurait pas de Pape contrairement à ce qu'elle a affirmé.

Je vous laisse parler, c'est le meilleur moyen pour que vous vous enleviez ce qu'il vous restait de crédibilité.
Ludovic Denim
Vous vous ridiculisez et ce que vous faites n'aide pas l'Eglise mais contribue à la détruire. J'imagine mal un Mgr Lefebvre tenir des propos pareils... Vous disiez que vous étiez à sa fraternité justement ?
Ludovic Denim
Comme d'habitude, vous ne parlez que des éléments à charge et jamais à décharge... C'est pourquoi je me permets de douter de vous et en commençant par votre premier commentaire sur cette page attaquant Benoit XVI au lieu de vous en prendre à François alors que tout le monde sait que c'est bien François qui détruit l'Eglise Catholique.
Vous ne rappelez JAMAIS que Benoit XVI a remis la messe …Plus
Comme d'habitude, vous ne parlez que des éléments à charge et jamais à décharge... C'est pourquoi je me permets de douter de vous et en commençant par votre premier commentaire sur cette page attaquant Benoit XVI au lieu de vous en prendre à François alors que tout le monde sait que c'est bien François qui détruit l'Eglise Catholique.

Vous ne rappelez JAMAIS que Benoit XVI a remis la messe tridentine à l'honneur, donc j'ai tout à fait raison de douter de vous alors que vous prétendez travaillez pour la Sainte Eglise catholique...

Vous êtes libre de considérer que Benoit XVI était un menteur mais ça donne une certaine idée de vous aussi en même temps et alors que vous n'ignorez pas qu'il est sous une pression inouïe ayant dû annoncer sa démission sous contrainte.

Vous êtes en même temps en train de traiter son ami le Père Dillinger de menteur alors que vous ne connaissez pas celui-ci... C'est énorme. Normalement, le doute devrait donc profiter à l'accusé, Benoit XVI, en écartant pas le fait qu'il a une pression incroyable notamment sur sa vie.

Vous êtes même pas capable de répondre quand je vous parle du secret de La Salette où la Sainte Vierge a bien dit qu'il y aurait un Pape et son successeur qui ne seraient pas là pour voir le « Triomphe de l'Eglise Catholique »... Ce serait quel Pape alors le Pape du 3ème secret de Fatima qui devrait mourir ? A ce que je sache, et comme tout le monde, la Sainte Vierge a bien parlé d'un PAPE et PAS D'UN NON-PAPE, donc il y a un moment où il faut prendre vos responsabilités et faire preuve d'humilité vis à vis de la Sainte Vierge !!!

Surtout quand on prend un pseudo comme « Ave Maria ».......
avecrux.avemaria
Ben il n'y a pas qu'à Lucie que le TS Vierge Marie parle d'un Pape martyr... il y a Sainte Jacinthe aussi qui a offert ses souffrances pour le Pape Martyr. Qui ? Et Saint Padre Pio parle d'un homme qui dirigera une fausse Eglise et qu'il a offert ses souffrances pour cette grande apostasie.
Ludovic Denim
Le Pape martyr, vous avez sans doute une petite idée en sachant que François n'est pas Pape et que l'Eglise va sans doute pas pouvoir se réunir pour élire un nouveau Pape s'il y a une guerre islamique en Europe...
Avec moins d'1% de pratiquants en France, c'est pas dans 30 ans non plus.Plus
Le Pape martyr, vous avez sans doute une petite idée en sachant que François n'est pas Pape et que l'Eglise va sans doute pas pouvoir se réunir pour élire un nouveau Pape s'il y a une guerre islamique en Europe...

Avec moins d'1% de pratiquants en France, c'est pas dans 30 ans non plus.
Ludovic Denim
Il a dit le contraire plus tard mais a dû se rétracter après sa démission : la-croix.com/…eurs-troisieme-secret-Fatima-2016-05-22-1200761951
« Peu après la publication, en juin 2000, du troisième secret de Fatima par la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, qui en était alors le préfet, aurait confié au P. Dillinger qu’il y avait « plus que …Plus
Il a dit le contraire plus tard mais a dû se rétracter après sa démission : la-croix.com/…eurs-troisieme-secret-Fatima-2016-05-22-1200761951

« Peu après la publication, en juin 2000, du troisième secret de Fatima par la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, qui en était alors le préfet, aurait confié au P. Dillinger qu’il y avait « plus que ce que nous avons publié ». Le cardinal Ratzinger aurait également spécifié que la partie « cachée » du message de la Vierge Marie aux pastoureaux de Fatima évoquait « un mauvais concile et une mauvaise messe ».

L’information a largement circulé au cours de la semaine passée, en particulier dans les milieux intégristes, qui voient dans ces révélations une mise en cause du concile Vatican II et de sa réforme liturgique, qui étaient encore à venir puisque les apparitions de Fatima ont eu lieu en 1917. »


Je me demande vraiment pour qui vous travaillez... @AveMaria44

Pas pour l'Eglise en tout cas, ni pour la Vérité.

Et le fait que Benoit XVI se soit rétracté vis à vis de ces propos tenus n'est pas étonnant sachant qu'il n'a qu'une vie et que Dieu n'autorise pas le suicide même assisté...
Ludovic Denim
Benoit XVI a été écarté comme vous le savez @AveMaria44
Faudra plutôt compter sur vousPlus
Benoit XVI a été écarté comme vous le savez @AveMaria44

Faudra plutôt compter sur vous
avecrux.avemaria
Ben là pour le coup Ludo (Paix et bien) tout est dit 😬
Ludovic Denim
@avecrux.avemaria : le fils prodigue ne s'est pas converti avant de réaliser que les mercenaires payés par son père avait une vie meilleure que lui. Lisez plutôt le reste du débat et ce qu'a révélé le Père ami de Ratzinger / Benoit XVI.