01:45
Montfort.
1172,4 k
RAOULT : Vidéo censurée par le ministère français de la Santé_"CORONAVIRUS : VERS une SORTIE de CRISE ?" (25 février 2020) COVID-19 : PROPAGANDE et MANIPULATION Revenant sur l’épidémie de Covid-19…Plus
RAOULT : Vidéo censurée par le ministère français de la Santé_"CORONAVIRUS : VERS une SORTIE de CRISE ?" (25 février 2020)

COVID-19 : PROPAGANDE et MANIPULATION
Revenant sur l’épidémie de Covid-19 et sur la manière dont les gouvernements y réagissent, Thierry Meyssan souligne que les décisions autoritaires de l’Italie et de la France n’ont aucune justification médicale. Elles contredisent les observations des meilleurs infectiologues et les instructions de l’Organisation mondiale de la Santé.

Apparition de l’épidémie en Chine

Le 17 novembre 2019, le premier cas de personne infectée par le Covid-19 a été diagnostiqué dans la province de Hubei, en Chine. Au départ, les médecins ont tenté de communiquer sur la gravité de cette maladie, mais se sont heurtés aux autorités régionales. Ce n’est que lorsque le nombre de cas s’est multiplié et que la population en a vu la gravité que le gouvernement central est intervenu.

Cette épidémie n’a pas d’importance statistique significative. Elle tue très peu, même si ceux qu’elle tue passent par une terrible détresse respiratoire.

Depuis l’Antiquité, dans la culture chinoise, le Ciel donne un mandat à l’Empereur pour gouverner ses sujets [1]. Lorsqu’il le retire, une catastrophe s’abat sur le pays : épidémie, tremblement de terre, etc. Bien que nous soyons à l’époque moderne, le président XI s’est senti menacé par l’incurie du gouvernement régional de Hubei. Le Conseil d’État a donc pris les choses en main. Il a contraint la population de la capitale du Hubei, Wuhan, à rester confinée chez elle. Il a construit en quelques jours des hôpitaux ; a envoyé des équipes dans chaque maison prendre la température de chaque habitant ; a emmené toutes les personnes possiblement infectées à se faire tester dans des hôpitaux ; a traité les personnes infectées au phosphate de chloroquine et a renvoyé les autres chez elles ; et enfin a soigné les personnes gravement malades en réanimation avec de l’interféron Alfa 2B recombiné (IFNrec). Cette vaste opération n’avait aucune nécessité de Santé publique, sinon de prouver que le Parti communiste bénéficie toujours du mandat céleste.

Propagation en Iran

L’épidémie se propage de Chine en Iran à la mi-février 2020. Ces deux pays sont très liés depuis l’antiquité. Ils partagent de nombreux éléments culturels communs. Cependant, la population iranienne est la plus fragile sur le plan pulmonaire au monde. La quasi totalité des hommes de plus de soixante ans souffre de séquelles des gaz de combat US utilisés par l’armée iraquienne durant la première guerre du Golfe (1980-88), comme les Allemands et les Français après la Première Guerre mondiale. Tout voyageur qui s’est rendu en Iran a été frappé par le nombre de malades graves des poumons. Lorsque la pollution de l’air s’accroît à Téhéran au-dessus de ce qu’ils peuvent supporter, on ferme les écoles et les administrations et la moitié des familles partent à la campagne avec leurs grands-parents. Cela arrive plusieurs fois par an depuis trente-cinq ans et paraît normal. Le gouvernement et le Parlement sont presque exclusivement composés d’anciens combattants de la guerre Iraq-Iran, c’est-à-dire de personnes extrêmement fragiles au regard du Covid-19. Aussi lorsque ces groupes ont été infectés, de nombreuses personnalités ont développé la maladie.

Compte-tenu des sanctions US, aucune banque occidentale ne couvre les transports de médicaments. L’Iran s’est trouvé incapable de traiter les personnes infectées et de soigner les personnes malades jusqu’à ce que les Émirats arabes unis brisent l’embargo et lui envoient deux avions de matériel médical. Des personnes qui ne souffriraient pas dans d’autre pays décèdent dès les premières toux compte tenu des blessures de leurs poumons. Comme à l’habitude, le gouvernement a fermé les écoles. En outre, il a déprogrammé plusieurs événements culturels et sportifs, mais n’a pas interdit les pèlerinages. Certaines régions ont fermé les hôtels pour éviter les déplacements de malades ne trouvant plus d’hôpitaux disponibles à proximité de chez eux.

Quarantaine au Japon

Le 4 février 2020, un passager du navire de croisière US Diamond Princess a été diagnostiqué malade du Covid-19 et dix passagers contaminés. Le ministre japonais de la Santé, Katsunobu Kato, a imposé alors une quarantaine de deux semaines au bateau à Yokohama afin d’éviter la contagion de son pays. En définitive sur 3 711 personnes à bord, dont l’immense majorité a plus de 70 ans, il y aura 7 morts.

Le Diamond Princess est un bateau israélo-états-unien, propriété de Micky Arison, frère de Shari Arison, la femme la plus riche d’Israël. Les Arison transforment cet incident en opération de relations publiques. L’administration Trump et plusieurs autres pays font évacuer par avion leurs ressortissants afin qu’ils puissent faire leur quarantaine chez eux. La presse internationale consacre ses gros titres à ce fait divers. Faisant référence à l’épidémie de grippe espagnole des années 1918-1919, elle assure que l’épidémie pourrait se répandre dans le monde entier et potentiellement menacer d’extinction l’espèce humaine [2]. Cette hypothèse apocalyptique, ne reposant sur aucun fait, va pourtant devenir parole d’Évangile.

On se souvient qu’en 1898, William Hearst et Joseph Pulitzer, pour augmenter les ventes de leurs quotidiens publièrent de fausses informations afin de provoquer délibérément une guerre entre les États-Unis et la colonie espagnole de Cuba. Ce fut le début du « yellow journalism » [journalisme jaune] (publier n’importe quoi pour faire de l’argent). On dit aujourd’hui « fake news » [nouvelles insidieuses].
On ne sait pas pour le moment si des magnats ont volontairement semé la panique à propos du Covid-19 faisant passer cette vulgaire épidémie pour la « fin du monde ». Toujours est-il, qu’une déformation succédant à une autre, des gouvernements s’en sont mêlés. Bien sûr, il ne s’agit plus ici de vendre des écrans publicitaires en faisant peur, mais de dominer des populations en exploitant cette peur.

Intervention de l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui avait suivi toute l’opération, a constaté la diffusion de la maladie hors de Chine. Les 11 et 12 février, elle organise à Genève un forum mondial sur la recherche et l’innovation consacré à cette épidémie. À cette occasion, son directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a appellé dans des termes extrêmement mesurés à une collaboration mondiale [3].

Dans tous ses messages, l’OMS a souligné :
le faible impact démographique de l’épidémie ;
l’inutilité des fermetures de frontières ;
l’inefficacité du port de gants, de celui de masques (sauf pour les personnels soignants) et de certaines « mesures barrières » (par exemple, la distance d’un mètre n’a de sens que face à des personnes infectées, mais n’en a pas avec des personnes saines) ;
la nécessité d’élever le niveau d’hygiène, notamment en se lavant les mains, en désinfectant l’eau et en augmentant la ventilation des espaces clos. Enfin, utiliser des mouchoirs jetables ou, à défaut, éternuer dans le coude.

Cependant, l’OMS n’est pas une organisation médicale, mais une agence des Nations-Unies traitant des questions de santé. Ses fonctionnaires, même s’ils sont médecins, sont aussi et avant tout des politiques. Elle ne peut donc pas dénoncer les abus de certains États.

En outre, depuis la polémique sur l’épidémie de H1N1, l’OMS doit justifier publiquement toutes ses préconisations. Elle avait été accusée en 2009 de s’être laissée entraîner par les intérêts de grandes firmes pharmaceutiques et d’avoir hâtivement sonné l’alerte de manière disproportionnée [4]. Elle n’a employé cette fois-ci le mot « pandémie » qu’en derniers recours, le 12 mars, soit au bout de quatre mois.

Instrumentation en Italie et en France

En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale. La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge [5]. Par exemple, en 2001, tout le monde savait que les personnes accusées d’avoir détourné des avions le 11-Septembre ne figuraient pas sur les listes des passagers embarqués. Pourtant, sous le choc, la plupart ont accepté sans broncher les accusations ineptes formulées par le directeur du FBI, Robert Muller, contre « 19 pirates de l’air ». Ou encore, chacun sait que l’Iraq du président Hussein n’avait comme lanceurs que de vieux Scud soviétiques n’excédant pas 700 kilomètres de portée, mais de nombreux États-uniens calfeutrèrent les fenêtres et la porte de leur maison pour se protéger des gaz mortels avec lesquels le méchant dictateur allait attaquer l’Amérique. Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.

Rappelons que jamais dans l’Histoire on n’a eu recours au confinement d’une population saine pour lutter contre une maladie. Et rappelons surtout que cette épidémie n’aura pas de conséquence significative en termes de mortalité.

En Italie, il s’est d’abord agi d’isoler les régions contaminées selon le principe de la quarantaine, puis d’isoler tous les citoyens les uns des autres, ce qui ressort d’une autre logique.

Selon le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et le président français, Emmanuel Macron, le confinement de toute la population à domicile ne vise pas à vaincre l’épidémie, mais à l’étaler dans le temps afin que les malades n’arrivent pas au même moment dans les hôpitaux et les saturent. Autrement dit, ce n’est pas une mesure médicale, mais exclusivement administrative. Elle ne diminuera pas le nombre de personnes infectées, mais le reportera dans le temps.

Pour convaincre les Italiens et les Français du bien-fondé de leur décision, les présidents Conte et Macron ont d’abord excipé du soutien de comités d’experts scientifiques. Certes, ces comités n’avaient pas d’objection à ce que les gens restent chez eux, mais ils n’en avaient pas non plus à ce qu’ils vaquent à leurs occupations. Puis les présidents Conte et Macron ont rendu obligatoire un formulaire officiel pour pouvoir se promener. Ce document à en-tête des ministères de l’Intérieur respectifs est rédigé sur l’honneur et ne fait l’objet d’aucune vérification, ni sanction.

Les deux gouvernements affolent leur population en distribuant des consignes inutiles désavouées par les médecins infectiologues : ils incitent à porter des gants et des masques en toutes circonstances et à se tenir à au moins un mètre de tout autre être humain.

Vidéo du 25 février 2020 censurée par le ministère français de la Santé : https://youtu.be/8L6ehRif-v8

Le « quotidien de référence » français (sic) Le Monde, Facebook France et le ministère français de la Santé ont entrepris de censurer une vidéo du professeur Didier Raoult, un des infectiologues les plus réputés au niveau mondial, parce qu’en annonçant l’existence d’un médicament éprouvé en Chine contre le Covid-19, il mettait en évidence l’absence de fondement médical des mesures prises par le président Macron [6].

Exposé du professeur Didier Raoult à l’Assemblée générale des Hôpitaux universitaires de Marseille, le 16 mars 2020 : https://youtu.be/n4J8kydOvbc

Il est trop tôt pour dire quel but réel les gouvernements Conte et Macron poursuivent. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il ne s’agit pas de combattre le Covid-19.

Thierry Meyssan

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] « Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent », Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.
[6] « "La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus », Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.

>>> EXCELLENTE VIDÉO de YOHAN LIVERNETTE sur l'ACTUALITÉ-CORONAVIRUS : à écouter absolument !

------------------------------------------------
Album ACTU

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Audio à télécharger : "Le CHAPELET quotidien récité avec vous !"
🙏

* Le ROSAIRE : MÉTHODE & EXPLICATION en CANTIQUE par St Louis-Marie Grignion de Montfort (PDF illustré de 12 pages) *

>>> Le Ciel ouvert par les TROIS AVE MARIA du matin et du soir & La NEUVAINE EFFICACE
Spina Christi 2
gerard57
Cette vidéo là date du début de la crise, elle n'est pas nouvelle. Le docteur Raoult et son équipe devraient annoncer les premiers résultats sur une grande cohorte de malades en fin de semaine.
Gérard de Majella
@apvs ; Merci , et pour ce qui est de ce médecin , je me méfie quand même , il parait que les Chinois l'on tester et résulta il l'on abandonner , alors ?n'oubliez pas qu'il y en à qui courre après la médaille ????
apvs
Un homme vraiment intelligent, et ce n'est peut-être pas un hasard s'il résiste par ailleurs à la doxa gouvernementale du : " Tout est bon dans la politique de vaccination ! "
Et pas forcément un hasard non plus si ce même gouvernement, responsable de cette politique vaccinale abusive, mette en garde contre une trop grande hâte à soigner les patients avec la chloroquine ! ( ce médoc arriéré …
Plus
Un homme vraiment intelligent, et ce n'est peut-être pas un hasard s'il résiste par ailleurs à la doxa gouvernementale du : " Tout est bon dans la politique de vaccination ! "
Et pas forcément un hasard non plus si ce même gouvernement, responsable de cette politique vaccinale abusive, mette en garde contre une trop grande hâte à soigner les patients avec la chloroquine ! ( ce médoc arriéré qui ne coûte même pas cher, et ne va donc RIEN rapporter... )
blanche52
Je ne vois pas en quoi cette vidéo est censurée ? Ça fait un moment qu'elle circule sur internet !
AveMaria44
Avortement + Euthanasie = l’hôpital tue plus qu'il ne sauve
Gérard de Majella
ETANT ENFANT excusez mois .
Gérard de Majella
C'est terrible pour ceux qui comme mois sont né au début de la guerre avec la peur morale que l'ont à eu ,et aujourd'hui sur le point de partir ce retrouvez dans la même peur morale qui vous ravage les intestins et vous prend à la gorge , non pas le manque de FOI en Dieu nous l'avons eu 0 ans enfant et nous l'avons toujours , mais de revivre la même chose à plus de 80 ans c'est troublant comme …Plus
C'est terrible pour ceux qui comme mois sont né au début de la guerre avec la peur morale que l'ont à eu ,et aujourd'hui sur le point de partir ce retrouvez dans la même peur morale qui vous ravage les intestins et vous prend à la gorge , non pas le manque de FOI en Dieu nous l'avons eu 0 ans enfant et nous l'avons toujours , mais de revivre la même chose à plus de 80 ans c'est troublant comme une boucle qui ce ferme .
GChevalier partage ceci
82
ACTU.
ActualitéPlus
ACTU.

Actualité
Montfort.
COVID-19 : PROPAGANDE et MANIPULATION
Revenant sur l’épidémie de Covid-19 et sur la manière dont les gouvernements y réagissent, Thierry Meyssan souligne que les décisions autoritaires de l’Italie et de la France n’ont aucune justification médicale. Elles contredisent les observations des meilleurs infectiologues et les instructions de l’Organisation mondiale de la Santé.
Apparition de …Plus
COVID-19 : PROPAGANDE et MANIPULATION
Revenant sur l’épidémie de Covid-19 et sur la manière dont les gouvernements y réagissent, Thierry Meyssan souligne que les décisions autoritaires de l’Italie et de la France n’ont aucune justification médicale. Elles contredisent les observations des meilleurs infectiologues et les instructions de l’Organisation mondiale de la Santé.

Apparition de l’épidémie en Chine

Le 17 novembre 2019, le premier cas de personne infectée par le Covid-19 a été diagnostiqué dans la province de Hubei, en Chine. Au départ, les médecins ont tenté de communiquer sur la gravité de cette maladie, mais se sont heurtés aux autorités régionales. Ce n’est que lorsque le nombre de cas s’est multiplié et que la population en a vu la gravité que le gouvernement central est intervenu.

Cette épidémie n’a pas d’importance statistique significative. Elle tue très peu, même si ceux qu’elle tue passent par une terrible détresse respiratoire.

Depuis l’Antiquité, dans la culture chinoise, le Ciel donne un mandat à l’Empereur pour gouverner ses sujets [1]. Lorsqu’il le retire, une catastrophe s’abat sur le pays : épidémie, tremblement de terre, etc. Bien que nous soyons à l’époque moderne, le président XI s’est senti menacé par l’incurie du gouvernement régional de Hubei. Le Conseil d’État a donc pris les choses en main. Il a contraint la population de la capitale du Hubei, Wuhan, à rester confinée chez elle. Il a construit en quelques jours des hôpitaux ; a envoyé des équipes dans chaque maison prendre la température de chaque habitant ; a emmené toutes les personnes possiblement infectées à se faire tester dans des hôpitaux ; a traité les personnes infectées au phosphate de chloroquine et a renvoyé les autres chez elles ; et enfin a soigné les personnes gravement malades en réanimation avec de l’interféron Alfa 2B recombiné (IFNrec). Cette vaste opération n’avait aucune nécessité de Santé publique, sinon de prouver que le Parti communiste bénéficie toujours du mandat céleste.

Propagation en Iran

L’épidémie se propage de Chine en Iran à la mi-février 2020. Ces deux pays sont très liés depuis l’antiquité. Ils partagent de nombreux éléments culturels communs. Cependant, la population iranienne est la plus fragile sur le plan pulmonaire au monde. La quasi totalité des hommes de plus de soixante ans souffre de séquelles des gaz de combat US utilisés par l’armée iraquienne durant la première guerre du Golfe (1980-88), comme les Allemands et les Français après la Première Guerre mondiale. Tout voyageur qui s’est rendu en Iran a été frappé par le nombre de malades graves des poumons. Lorsque la pollution de l’air s’accroît à Téhéran au-dessus de ce qu’ils peuvent supporter, on ferme les écoles et les administrations et la moitié des familles partent à la campagne avec leurs grands-parents. Cela arrive plusieurs fois par an depuis trente-cinq ans et paraît normal. Le gouvernement et le Parlement sont presque exclusivement composés d’anciens combattants de la guerre Iraq-Iran, c’est-à-dire de personnes extrêmement fragiles au regard du Covid-19. Aussi lorsque ces groupes ont été infectés, de nombreuses personnalités ont développé la maladie.

Compte-tenu des sanctions US, aucune banque occidentale ne couvre les transports de médicaments. L’Iran s’est trouvé incapable de traiter les personnes infectées et de soigner les personnes malades jusqu’à ce que les Émirats arabes unis brisent l’embargo et lui envoient deux avions de matériel médical. Des personnes qui ne souffriraient pas dans d’autre pays décèdent dès les premières toux compte tenu des blessures de leurs poumons. Comme à l’habitude, le gouvernement a fermé les écoles. En outre, il a déprogrammé plusieurs événements culturels et sportifs, mais n’a pas interdit les pèlerinages. Certaines régions ont fermé les hôtels pour éviter les déplacements de malades ne trouvant plus d’hôpitaux disponibles à proximité de chez eux.

Quarantaine au Japon

Le 4 février 2020, un passager du navire de croisière US Diamond Princess a été diagnostiqué malade du Covid-19 et dix passagers contaminés. Le ministre japonais de la Santé, Katsunobu Kato, a imposé alors une quarantaine de deux semaines au bateau à Yokohama afin d’éviter la contagion de son pays. En définitive sur 3 711 personnes à bord, dont l’immense majorité a plus de 70 ans, il y aura 7 morts.

Le Diamond Princess est un bateau israélo-états-unien, propriété de Micky Arison, frère de Shari Arison, la femme la plus riche d’Israël. Les Arison transforment cet incident en opération de relations publiques. L’administration Trump et plusieurs autres pays font évacuer par avion leurs ressortissants afin qu’ils puissent faire leur quarantaine chez eux. La presse internationale consacre ses gros titres à ce fait divers. Faisant référence à l’épidémie de grippe espagnole des années 1918-1919, elle assure que l’épidémie pourrait se répandre dans le monde entier et potentiellement menacer d’extinction l’espèce humaine [2]. Cette hypothèse apocalyptique, ne reposant sur aucun fait, va pourtant devenir parole d’Évangile.

On se souvient qu’en 1898, William Hearst et Joseph Pulitzer, pour augmenter les ventes de leurs quotidiens publièrent de fausses informations afin de provoquer délibérément une guerre entre les États-Unis et la colonie espagnole de Cuba. Ce fut le début du « yellow journalism » [journalisme jaune] (publier n’importe quoi pour faire de l’argent). On dit aujourd’hui « fake news » [nouvelles insidieuses].
On ne sait pas pour le moment si des magnats ont volontairement semé la panique à propos du Covid-19 faisant passer cette vulgaire épidémie pour la « fin du monde ». Toujours est-il, qu’une déformation succédant à une autre, des gouvernements s’en sont mêlés. Bien sûr, il ne s’agit plus ici de vendre des écrans publicitaires en faisant peur, mais de dominer des populations en exploitant cette peur.

Intervention de l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui avait suivi toute l’opération, a constaté la diffusion de la maladie hors de Chine. Les 11 et 12 février, elle organise à Genève un forum mondial sur la recherche et l’innovation consacré à cette épidémie. À cette occasion, son directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a appellé dans des termes extrêmement mesurés à une collaboration mondiale [3].

Dans tous ses messages, l’OMS a souligné :
le faible impact démographique de l’épidémie ;
l’inutilité des fermetures de frontières ;
l’inefficacité du port de gants, de celui de masques (sauf pour les personnels soignants) et de certaines « mesures barrières » (par exemple, la distance d’un mètre n’a de sens que face à des personnes infectées, mais n’en a pas avec des personnes saines) ;
la nécessité d’élever le niveau d’hygiène, notamment en se lavant les mains, en désinfectant l’eau et en augmentant la ventilation des espaces clos. Enfin, utiliser des mouchoirs jetables ou, à défaut, éternuer dans le coude.

Cependant, l’OMS n’est pas une organisation médicale, mais une agence des Nations-Unies traitant des questions de santé. Ses fonctionnaires, même s’ils sont médecins, sont aussi et avant tout des politiques. Elle ne peut donc pas dénoncer les abus de certains États.

En outre, depuis la polémique sur l’épidémie de H1N1, l’OMS doit justifier publiquement toutes ses préconisations. Elle avait été accusée en 2009 de s’être laissée entraîner par les intérêts de grandes firmes pharmaceutiques et d’avoir hâtivement sonné l’alerte de manière disproportionnée [4]. Elle n’a employé cette fois-ci le mot « pandémie » qu’en derniers recours, le 12 mars, soit au bout de quatre mois.

Instrumentation en Italie et en France

En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale. La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge [5]. Par exemple, en 2001, tout le monde savait que les personnes accusées d’avoir détourné des avions le 11-Septembre ne figuraient pas sur les listes des passagers embarqués. Pourtant, sous le choc, la plupart ont accepté sans broncher les accusations ineptes formulées par le directeur du FBI, Robert Muller, contre « 19 pirates de l’air ». Ou encore, chacun sait que l’Iraq du président Hussein n’avait comme lanceurs que de vieux Scud soviétiques n’excédant pas 700 kilomètres de portée, mais de nombreux États-uniens calfeutrèrent les fenêtres et la porte de leur maison pour se protéger des gaz mortels avec lesquels le méchant dictateur allait attaquer l’Amérique. Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.

Rappelons que jamais dans l’Histoire on n’a eu recours au confinement d’une population saine pour lutter contre une maladie. Et rappelons surtout que cette épidémie n’aura pas de conséquence significative en termes de mortalité.

En Italie, il s’est d’abord agi d’isoler les régions contaminées selon le principe de la quarantaine, puis d’isoler tous les citoyens les uns des autres, ce qui ressort d’une autre logique.

Selon le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et le président français, Emmanuel Macron, le confinement de toute la population à domicile ne vise pas à vaincre l’épidémie, mais à l’étaler dans le temps afin que les malades n’arrivent pas au même moment dans les hôpitaux et les saturent. Autrement dit, ce n’est pas une mesure médicale, mais exclusivement administrative. Elle ne diminuera pas le nombre de personnes infectées, mais le reportera dans le temps.

Pour convaincre les Italiens et les Français du bien-fondé de leur décision, les présidents Conte et Macron ont d’abord excipé du soutien de comités d’experts scientifiques. Certes, ces comités n’avaient pas d’objection à ce que les gens restent chez eux, mais ils n’en avaient pas non plus à ce qu’ils vaquent à leurs occupations. Puis les présidents Conte et Macron ont rendu obligatoire un formulaire officiel pour pouvoir se promener. Ce document à en-tête des ministères de l’Intérieur respectifs est rédigé sur l’honneur et ne fait l’objet d’aucune vérification, ni sanction.

Les deux gouvernements affolent leur population en distribuant des consignes inutiles désavouées par les médecins infectiologues : ils incitent à porter des gants et des masques en toutes circonstances et à se tenir à au moins un mètre de tout autre être humain.

Vidéo du 25 février 2020 censurée par le ministère français de la Santé : https://youtu.be/8L6ehRif-v8

Le « quotidien de référence » français (sic) Le Monde, Facebook France et le ministère français de la Santé ont entrepris de censurer une vidéo du professeur Didier Raoult, un des infectiologues les plus réputés au niveau mondial, parce qu’en annonçant l’existence d’un médicament éprouvé en Chine contre le Covid-19, il mettait en évidence l’absence de fondement médical des mesures prises par le président Macron [6].

Exposé du professeur Didier Raoult à l’Assemblée générale des Hôpitaux universitaires de Marseille, le 16 mars 2020 : https://youtu.be/n4J8kydOvbc

Il est trop tôt pour dire quel but réel les gouvernements Conte et Macron poursuivent. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il ne s’agit pas de combattre le Covid-19.

Thierry Meyssan

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] « Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent », Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.
[6] « "La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus », Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
Montfort.
COVID-19: propaganda e manipolazione
Ritornando sull’epidemia COVID-19 e sulle reazioni dei governi, Thierry Meyssan sottolinea come le decisioni autoritarie d’Italia e Francia non abbiano alcun fondamento scientifico. Sono anzi in contraddizione con i pareri degli infettivologhi più quotati, nonché con le istruzioni dell’Organizzazione Mondiale della Sanità.
La comparsa dell’epidemia in CinaPlus
COVID-19: propaganda e manipolazione
Ritornando sull’epidemia COVID-19 e sulle reazioni dei governi, Thierry Meyssan sottolinea come le decisioni autoritarie d’Italia e Francia non abbiano alcun fondamento scientifico. Sono anzi in contraddizione con i pareri degli infettivologhi più quotati, nonché con le istruzioni dell’Organizzazione Mondiale della Sanità.

La comparsa dell’epidemia in Cina
Il 17 novembre 2019 in Cina, nella provincia di Hubei, è stato diagnosticato il primo caso di contagio da COVID-19. I medici hanno immediatamente cercato di divulgare la serietà della malattia, ma si sono scontrati con le autorità regionali. Il governo centrale è intervenuto solo dopo che i casi hanno cominciato a moltiplicarsi e la popolazione a rendersi conto della gravità dell’infezione.
Si tratta di un’epidemia senza significativa rilevanza statistica. Causa pochissimi decessi, anche se la morte avviene per atroce crisi respiratoria.
Sin dall’antichità, la cultura cinese crede che l’imperatore governi per mandato del Cielo [1]. Quando il Cielo glielo revoca, sul Paese si abbatte una catastrofe: epidemia o terremoto o via dicendo. Benché viviamo in epoca moderna, il presidente Xi, nella negligenza del governo regionale di Hubei, ha percepito una minaccia. Il Consiglio di Stato ha perciò preso le redini della situazione, costringendo la popolazione della capitale dell’Hubei, Wuhan, a rimanere in casa. In pochi giorni ha costruito ospedali; ha mandato équipe mediche per rilevare a domicilio la temperatura di ogni abitante; ha portato tutti i contagiati sospetti in ospedale, dove li ha sottoposti a test; ha curato i contagiati con il fosfato di clorochina e rispedito a casa gli altri; infine, ha curato i malati gravi in rianimazione con interferone Alfa 2B ricombinante (IFNrec). Un’operazione non motivata da ragioni di salute pubblica, ma dalla necessità di dimostrare che il Partito Comunista è ancora titolare del mandato celeste.

Propagazione in Iran
A metà febbraio 2020 l’epidemia si propaga dalla Cina all’Iran: due Paesi strettamente legati sin dall’antichità, con molti elementi culturali comuni. Ma, sul piano polmonare, la popolazione iraniana è la più fragile al mondo. Pressoché tutti gli uomini di oltre sessant’anni subiscono le conseguenze dei gas da guerra USA, utilizzati dall’esercito iracheno durante la guerra del Golfo (1980-1988), così come accadde a francesi e tedeschi dopo la prima guerra mondiale. Chiunque abbia viaggiato in Iran non può non essere stato sorpreso dal numero di persone che soffrono di malattie polmonari gravi. A Teheran, quando l’inquinamento supera la soglia che questi malati possono tollerare, vengono chiusi scuole e uffici amministrativi, mentre metà delle famiglie porta le persone anziane in campagna. Questo accade da 35 anni, più volte l’anno, e ormai fa parte della normalità. I membri del governo e del parlamento sono quasi tutti ex combattenti della guerra Iraq-Iran, quindi estremamente fragili di fronte al COVID-19. Quando il contagio è apparso in questa categoria di persone, numerose personalità politiche hanno contratto la malattia.
A causa delle sanzioni USA, nessuna banca occidentale copre i trasporti di medicinali. L’Iran non ha perciò potuto trattare le persone infette e curare quelle malate finché gli Emirati Arabi Uniti, violando l’embargo, hanno mandato due aerei di materiale sanitario. Persone che in altri Paesi non soffrirebbero, in Iran muoiono sin dai primi sintomi di tosse, a causa dei polmoni lesionati. Come di consueto, il governo ha chiuso le scuole, nonché annullato diverse manifestazioni culturali e sportive, ma non ha vietato i pellegrinaggi. Alcune regioni hanno chiuso gli alberghi per evitare vi si insediassero i malati che non hanno trovato posto negli ospedali vicini a dove vivono.

Quarantena in Giappone
Il 4 febbraio 2020 è stato diagnosticato il COVID-19 a un passeggero della nave da crociera USA Diamond Princess; in seguito altri dieci passeggeri sono risultati positivi al coronavirus. Il ministro della Salute giapponese, Katsonobu Kato, ha imposto alla nave una quarantena di due settimane a Yokohama, per evitare l’importazione del contagio nel proprio Paese. Alla fine, su 3.711 persone a bordo, in stragrande maggioranza di età superiore a 70 anni, ci sono stati sette morti.
La Diamond Princess è israeliana-statunitense, di proprietà di Micky Arison, fratello di Shari Arison, la donna più ricca d’Israele. Gli Arison hanno trasformato la vicenda della nave in operazione di marketing. L’amministrazione Trump e molti altri Paesi hanno organizzato il trasferimento aereo dei connazionali e li hanno messi in quarantena in patria. La stampa internazionale ha dedicato a questo fatto di cronaca le prime pagine. Evocando l’epidemia dell’influenza spagnola degli anni 1918-1919, ha ipotizzato che l’epidemia dilaghi in tutto il mondo, trasformandosi in potenziale minaccia di estinzione della razza umana [2]. Una prospettiva apocalittica, senza alcun fondamento, eppure diventata Vangelo.
Ci si ricordi che nel 1898, per aumentare le vendite dei loro quotidiani, William Hearst e Joseph Pulitzer pubblicarono false informazioni per provocare deliberatamente una guerra tra gli Stati Uniti e la colonia spagnola di Cuba. Fu l’inizio dello yellow journalism (giornalismo giallo), ossia il pubblicare qualunque cosa pur di far soldi. Oggi lo chiamiamo fake news (notizie ingannevoli).
Per il momento non sappiano se dei magnati abbiano volontariamente seminato il panico del COVID-19, facendo passare una comune epidemia per la “fine del mondo”. In ogni caso, un’informazione fuorviante dopo l’altra, i governi se ne sono alla fine occupati. Ora la posta non è farsi pubblicità impaurendo, ma sfruttare la paura per dominare i popoli.

Intervento dell’OMS
L’Organizzazione Mondiale della Sanità (OMS), che seguiva sin dall’inizio la vicenda, ha preso atto della diffusione della malattia al di fuori della Cina e l’11 e 12 febbraio scorsi ha organizzato, a Ginevra, un forum mondiale sulle ricerche e le innovazioni relative alla nuova epidemia. Con l’occasione, il direttore generale, dottor Tedros Adhanom Ghebreyesus, ha invitato, con parole estremamente misurate, alla collaborazione mondiale [3]:
In tutti i suoi messaggi l’OMS ha sottolineato:
il flebile impatto demografico dell’epidemia;
l’inutilità della chiusura delle frontiere;
l’inefficacia di guanti, mascherine (eccetto che per il personale sanitario), nonché di alcune “misure barriera” (per esempio, se tenersi a un metro di distanza dalle persone infette ha senso, non ce l’ha nel caso di persone sane);
la necessità di alzare il livello d’igiene, soprattutto lavandosi le mani, disinfettando l’acqua e aerando gli spazi chiusi; infine, di utilizzare fazzoletti usa e getta o, in mancanza, di starnutire nell’incavo del gomito.
Ma l’OMS non è un’organizzazione sanitaria, bensì un’agenzia delle Nazioni Unite che si occupa di problemi relativi alla salute. I suoi funzionari, benché medici, sono anche, e innanzitutto, politici. L’OMS non può quindi denunciare gli abusi compiuti da alcuni Stati.
Per di più, sin dai tempi dell’epidemia H1N1, l’OMS deve giustificare pubblicamente le proprie raccomandazioni. Nel 2009 fu infatti accusata di essere coinvolta negli interessi di grandi aziende farmaceutiche e di aver lanciato l’allarme frettolosamente e in modo sproporzionato [4]. Nel caso del COVID-19, invece, l’OMS ha usato il termine “pandemia” come ultima carta e soltanto il 12 marzo, dopo quattro mesi dall’inizio dell’epidemia.

Strumentazione in Italia e in Francia
Nella propaganda moderna non ci si deve limitare alla pubblicazione di notizie false, come fece il Regno Unito per convincere gl’inglesi a entrare nella prima guerra mondiale; si deve irreggimentare il popolo, come fece la Germania per convincere i tedeschi a scatenare la seconda guerra mondiale. La ricetta è sempre la stessa: esercitare pressioni psicologiche per indurre il popolo a compiere volontariamente atti ch’egli sa inutili, ma che servono a istradarlo sulla via della menzogna [5]. Per esempio, nel 2011 tutti sapevano che le persone accusate di aver dirottato gli aerei l’11 Settembre non erano nella lista d’imbarco. Tuttavia, la maggior parte delle persone, sotto shock, ha accettato senza fiatare le stupide accuse del direttore dell’FBI, Robert Muller, contro i «19 pirati dell’aria». Altro esempio: tutti sanno che i lanciamissili posseduti dall’Iraq del presidente Hussein erano vecchi Scud sovietici di gittata non superiore a 700 chilometri; eppure, molti statunitensi tapparono porte e finestre per proteggersi dai gas mortali con cui il malvagio dittatore avrebbe attaccato l’America [da oltre diecimila chilometri]. Nel caso del COVID-19 è il confinamento volontario nella propria dimora che costringe chi l’accetta a convincersi della veridicità della minaccia.
Ricordiamoci che mai nella storia si è fatto uso dell’isolamento di un’intera popolazione sana per lottare contro una malattia. E, soprattutto, ricordiamo che l’epidemia non avrà conseguenze significative in termini di mortalità.
In Italia, per il principio di quarantena, dapprima sono state isolate le regioni contaminate, poi si sono isolati tutti i cittadini l’uno dall’altro, secondo una logica diversa.
Secondo il presidente del consiglio italiano, Giuseppe Conte, e il presidente francese, Emmanuel Macron, il confinamento di un’intera popolazione a domicilio non ha l’obiettivo di vincere l’epidemia, ma di diluirla, per evitare che gli ammalati arrivino tutti insieme negli ospedali, saturandoli. In altre parole, non è una misura sanitaria, bensì esclusivamente amministrativa. Non ridurrà il numero delle persone contagiate, ma le scaglionerà nel tempo.
Per convincere italiani e francesi della fondatezza della decisione, Conte e Macron dapprima hanno addotto il parere dei comitati scientifici. Certamente questi comitati non hanno obiezioni sul confinamento delle persone in casa, ma non ne avrebbero nemmeno se alla gente fosse consentito di attendere alle proprie occupazioni. Indi, i presidenti Conte e Macron hanno imposto l’obbligo, per muoversi, di una dichiarazione ufficiale. Il documento, con l’intestazione dei rispettivi ministeri degli Interni, è un’autocertificazione non soggetta a verifiche né sanzioni. [TRADUTTRICE PROPONE: oggetto, quantomeno in Italia, di verifiche e sanzioni piuttosto blande].
I due governi suscitano anche il panico con istruzioni inutili, smentite dagli infettivologhi: inducono a portare guanti e mascherine in ogni situazione e a tenersi ad almeno a un metro di distanza l’uno dall’altro.
Video del 25 febbraio 2020 censurato dal ministero della Sanità francese.
Il “quotidiano di riferimento” francese (sic) Le Monde, Facebook France e il ministero della Sanità francese hanno avviato la censura di un video del professor Didier Raoult, un infettivologo fra i più reputati al mondo, perché, annunciando l’esistenza di un medicinale testato in Cina contro il COVID-19 [e confermando di averlo testato con successo egli stesso in Francia, ndt], metteva in risalto l’infondatezza scientifica delle misure adottate dal presidente Macron [6].
Relazione del professor Didier Raoult all’Assemblea Generale degli Ospedali Universitari di Marsiglia, il 16 marzo 2020.
È troppo presto per capire quale sia il vero obiettivo dei governi Conte e Macron. L’unica cosa sicura è che il loro scopo non è combattere il COVID-19.

Thierry Meyssan

Traduzione
Rachele Marmetti
Giornale di bordo

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] “Le tecniche della propaganda militare moderna”, di Thierry Meyssan, Traduzione Matzu Yagi, Megachip-Globalist (Italia) , Rete Voltaire, 18 maggio 2016.
[6] «"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus», Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
7 autres commentaires de Montfort.
Montfort.
Covid-19: propaganda and manipulation
Returning to the Covid-19 epidemic and the way governments are reacting to it, Thierry Meyssan stresses that the authoritarian decisions of Italy and France have no medical justification. They contradict the observations of the best infectiologists and the instructions of the World Health Organization.
Epidemic outbreak in China
On November 17, 2019, the first …Plus
Covid-19: propaganda and manipulation
Returning to the Covid-19 epidemic and the way governments are reacting to it, Thierry Meyssan stresses that the authoritarian decisions of Italy and France have no medical justification. They contradict the observations of the best infectiologists and the instructions of the World Health Organization.

Epidemic outbreak in China
On November 17, 2019, the first case of a person infected with Covid-19 was diagnosed in Hubei Province, China. Initially, doctors tried to communicate the seriousness of the disease, but clashed with regional authorities. It was only when the number of cases increased and the population saw the seriousness of the disease that the central government intervened.
This epidemic is not statistically significant. It kills very few people, although those it does kill experience terrible respiratory distress.
Since ancient times, in Chinese culture, Heaven has given a mandate to the Emperor to govern his subjects [1]. When he withdraws it, a disaster strikes the country: epidemic, earthquake, etc. Although we are in modern times, President XI felt threatened by the mismanagement of the Hubei regional government. The Council of State therefore took matters into its own hands. It forced the population of Hubei’s capital, Wuhan, to remain confined to their homes. Within days, it built hospitals; sent teams to each house to take the temperature of each inhabitant; took all potentially infected people to hospitals for testing; treated those infected with chloroquine phosphate and sent others home; and treated the critically ill with recombinant interferon Alfa 2B (IFNrec) for resuscitation. This vast operation had no public health necessity, other than to prove that the Communist Party still has the heavenly mandate.

Propagation in Iran
The epidemic spreads from China to Iran in mid-February 2020. These two countries have been closely linked since ancient times. They share many common cultural elements. However, the Iranian population is the world’s most lung-weakest. Almost all men over the age of sixty suffer from the after-effects of the US combat gases used by the Iraqi army during the First Gulf War (1980-88), as did the Germans and the French after the First World War. Any traveller to Iran has been struck by the number of serious lung ailments. When air pollution in Tehran increased beyond what they could bear, schools and government offices were closed and half of the families moved to the countryside with their grandparents. This has been happening several times a year for thirty-five years and seems normal. The government and parliament are almost exclusively composed of veterans of the Iraq-Iran war, that is, people who are extremely fragile in relation to Covid-19. So when these groups were infected, many personalities developed the disease.
In view of the US sanctions, no Western bank covers the transport of medicines. Iran found itself unable to treat the infected and care for the sick until the UAE broke the embargo and sent two planes of medical equipment. People who would not suffer in the other country died from the first coughs due to the wounds in their lungs. As usual, the government closed schools. In addition, it deprogrammed several cultural and sporting events, but did not ban pilgrimages. Some areas have closed hotels to prevent the movement of sick people who can no longer find hospitals close to their homes.

Quarantine in Japan
On February 4, 2020, a passenger on the US cruise ship Diamond Princess was diagnosed ill from the Covid-19 and ten passengers were infected. The Japanese Minister of Health, Katsunobu Kato, then imposed a two-week quarantine on the ship in Yokohama in order to prevent the contagion from spreading to his country. In the end, out of the 3,711 people on board, the vast majority of whom are over 70 years old, there would be 7 deaths.
The Diamond Princess is an Israeli-American ship, owned by Micky Arison, brother of Shari Arison, the richest woman in Israel. The Arisons are turning this incident into a public relations operation. The Trump administration and several other countries airlifted their nationals to be quarantined at home. The international press devoted its headlines to this story. Referring to the Spanish flu epidemic of 1918-1919, it asserts that the epidemic could spread throughout the world and potentially threaten the human species with extinction [2]. This apocalyptic hypothesis, not based on any facts, would nevertheless become the word of the Gospel.
We remember that in 1898, William Hearst and Joseph Pulitzer, in order to increase the sales of their daily newspapers, published false information in order to deliberately provoke a war between the United States and the Spanish colony of Cuba. This was the beginning of "yellow journalism" (publishing anything to make money). Today it is called "fake news".
It is not known at this time whether tycoons deliberately spread panic about Covid-19, making this vulgar epidemic seem like the "end of the world”. However, one distortion after another, governments have become involved. Of course, it is no longer a question of selling advertising screens by frightening people, but of dominating populations by exploiting this fear.

WHO intervention
The World Health Organization (WHO), which monitored the entire operation, noted the spread of the disease outside China. On February 11th and 12th, it organized a global forum on research and innovation on the epidemic in Geneva. At the forum, WHO Director-General Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus called in very measured terms for global collaboration [3].
In all of its messages, the WHO stressed : the low demographic impact of the epidemic; the futility of border closures; the ineffectiveness of wearing gloves, masks (except for health care workers) and certain "barrier measures" (for example, the distance of one metre only makes sense with infected people, but not with healthy people); the need to raise the level of hygiene, including hand washing, water disinfection and increased ventilation of confined spaces. Finally, use disposable tissues or, failing that, sneeze into your elbow.
However, the WHO is not a medical organization, but a United Nations agency dealing with health issues. Its officials, even if they are doctors, are also and above all politicians. It cannot therefore denounce the abuses of certain states. Furthermore, since the controversy over the H1N1 epidemic, the WHO must publicly justify all its recommendations. In 2009, it was accused of having let itself be swayed by the interests of big pharmaceutical companies and of having hastily sounded the alarm in a disproportionate manner [4]. This time it used the word "pandemic" only as a last resort, on March 12th, four months later.
At the Franco-Italian summit in Naples on February 27, the French and Italian presidents, Giuseppe Conte and Emmanuel Macron, announced that they would react together to the pandemic.
Instrumentation in Italy and France
Modern propaganda does not limit itself to publishing false news as the United Kingdom did to convince its people to enter the First World War, it drafts them as Germany did to convince its people to fight in the Second World War. The recipe is always the same: to exert psychological pressure to induce subjects to voluntarily practice acts that they know are useless, but which will lead them to believe and repeat falsehoods [5]. For example, in 2001, it was common knowledge that those accused of hijacking planes on 9/11 were not on the passenger boarding lists. Yet, in shock, most accepted without question the inane accusations made by FBI Director Robert Muller against "19 hijackers". Or, as is well known, President Hussein’s Iraq had only old Soviet Scud launchers with a range of up to 700 kilometers, but many Americans caulked the windows and doors of their homes to protect themselves from the deadly gases with which the evil dictator was going to attack America. This time, in the case of the Covid-19, it is the voluntary confinement in the home that forces the person who accepts it to convince himself of the veracity of the threat.
Let us remember that never in history has the confinement of a healthy population been used to fight a disease. Above all, let us remember that this epidemic has had no significant consequences in terms of mortality.
In Italy, the first step was to isolate the contaminated regions according to the principle of quarantine, and then to isolate all citizens from each other, which follows a different logic.
According to the President of the Italian Council, Giuseppe Conte, and the French President, Emmanuel Macron, the aim of confining the entire population at home is not to overcome the epidemic, but to spread it out over time so that the sick do not arrive at the same time in hospitals and saturate them. In other words, it is not a medical measure, but an exclusively administrative one. It will not reduce the number of infected people, but will postpone it in time.
In order to convince the Italians and the French of the merits of their decision, Presidents Conte and Macron first enlisted the support of committees of scientific experts. While these committees had no objection to people staying at home, they had no objection to people going about their business. Then Chairs Conte and Macron made it mandatory to have an official form to go for a walk. This document on the letterheads of the respective ministries of the interior is drawn up on honour and is not subject to any checks or sanctions.
The two governments panic their populations by distributing unnecessary instructions disavowed by infectious diseases doctors: they encourage people to wear gloves and masks in all circumstances and to keep at least one metre away from any other human being.
Video from February 25, 2020 censored by the French Ministry of Health
The French "reference daily" (sic) Le Monde, Facebook France and the French Ministry of Health undertook to censor a video of Professor Didier Raoult, one of the world’s most renowned infectiologists, because by announcing the existence of a proven drug in China against Covid-19, he highlighted the lack of a medical basis for the measures taken by President Macron [6].
Presentation by Professor Didier Raoult to the General Assembly of the University Hospitals of Marseille, March 16, 2020.
It is too early to say what real goal the Conte and Macron governments are pursuing. The only thing that is certain is that it is not a question of fighting Covid-19.

Thierry Meyssan

Translation
Pete Kimberley

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] “The techniques of modern military propaganda”, by Thierry Meyssan, Translation Pete Kimberley, Voltaire Network, 18 May 2016.
[6] «"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus», Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
Montfort.
Covid-19: Propaganda und Manipulation
Hinsichtlich der Covid-19-Epidemie und der Art, wie die Regierungen darauf reagieren, betont Thierry Meyssan, dass die autoritären Entscheidungen Italiens und Frankreichs keinerlei medizinische Rechtfertigung haben. Sie widersprechen den Beobachtungen der besten Spezialisten für Infektionskrankheiten und den Anweisungen der Weltgesundheitsorganisation.
Auftauchen …Plus
Covid-19: Propaganda und Manipulation
Hinsichtlich der Covid-19-Epidemie und der Art, wie die Regierungen darauf reagieren, betont Thierry Meyssan, dass die autoritären Entscheidungen Italiens und Frankreichs keinerlei medizinische Rechtfertigung haben. Sie widersprechen den Beobachtungen der besten Spezialisten für Infektionskrankheiten und den Anweisungen der Weltgesundheitsorganisation.

Auftauchen der Epidemie in China
Am 17. November 2019 wurde in der chinesischen Provinz Hubei der erste Fall einer mit Covid-19 infizierten Person diagnostiziert. Die Ärzte versuchten zunächst, sich über die Schwere der Krankheit zu verständigen, stießen aber auf die Verweigerung der regionalen Behörden. Erst als die Zahl der Fälle zunahm und die Bevölkerung den Ernst der Lage erkannte, intervenierte die Zentralregierung.
Diese Epidemie hat keine signifikante statistische Bedeutung. Sie führt nur in sehr wenigen Fällen zum Tode, auch wenn diejenigen, die sie tötet, eine schreckliche Atemnot erleiden.
Seit der Antike hat der Himmel in der chinesischen Kultur dem Kaiser den Auftrag erteilt, seine Untertanen zu regieren [1]. Wenn er ihn zurückzieht, trifft eine Katastrophe das Land: Epidemie, Erdbeben usw. Obwohl wir uns in der Neuzeit befinden, fühlte sich Präsident Xi durch die Unzulänglichkeit der Hubei-Regionalregierung bedroht. Der Staatsrat hat die Dinge daher selbst in die Hand genommen. Er zwang die Bevölkerung von Hubeis Hauptstadt Wuhan, in ihren Häusern zu bleiben. Er baute in wenigen Tagen Krankenhäuser; schickte Teams in jedes Haus, um die Temperatur jedes Bewohners zu messen; brachte alle potenziell infizierten Personen in Krankenhäuser, um sie zu testen; ließ Personen, die infiziert waren, mit Chloroquinphosphat behandeln, und schickte die anderen nach Hause; die schwererkrankten Personen wurden in Reanimationsstationen mit dem künstlich erzeugten Alfa 2B Interferon (IFNrec) behandelt. Diese gewaltige Operation war für die öffentliche Gesundheit nicht erforderlich, sondern nur dafür erforderlich zu beweisen, dass die Kommunistische Partei immer noch das himmlische Mandat genießt.

Verbreitung im Iran
Die Epidemie breitet sich Mitte Februar 2020 von China auf den Iran aus. Diese beiden Länder sind seit der Antike eng miteinander verbunden. Sie teilen viele gemeinsame kulturelle Elemente. Allerdings ist die iranische Bevölkerung hinsichtlich der Lunge die fragilste der Welt. Fast alle Männer über sechzig leiden unter den Nachwirkungen der US-Kampfgase, die von der irakischen Armee während des ersten Golfkrieges (1980-88) [2] eingesetzt wurden, wie die Deutschen und Franzosen nach dem Ersten Weltkrieg. Jeder Reisende, der in den Iran kam, war von der Zahl der schweren Lungenkranken überrascht. Wenn die Luftverschmutzung in Teheran über das ertragbare Niveau steigt, werden Schulen und Verwaltungen geschlossen und die Hälfte der Familien geht mit ihren Großeltern aufs Land. Das passiert seit 35 Jahren mehrmals im Jahr und scheint normal. Die Regierung und das Parlament bestehen fast ausschließlich aus Veteranen des Irak-Iran-Krieges, d. h. Menschen, die auf das Covid-19 extrem anfällig sind. Als dann diese Gruppen infiziert wurden, entwickelte sich bei vielen Persönlichkeiten die Krankheit.
Angesichts der US-Sanktionen deckt keine westliche Bank den Transport von Arzneimitteln. Der Iran war nicht in der Lage, infizierte Menschen zu behandeln und kranke Menschen zu pflegen, bis die Vereinigten Arabischen Emirate das Embargo brachen und zwei Flugzeuge mit medizinischer Ausrüstung schickten. Personen, die in anderen Ländern nicht leiden würden, sterben schon beim ersten Husten, aufgrund der Vorschädigung ihrer Lungen. Wie üblich schloss die Regierung die Schulen. Darüber hinaus hat sie mehrere kulturelle und sportliche Veranstaltungen abgesagt, aber die Wallfahrten nicht verboten. Manche Provinzen haben die Hotels geschlossen, um die Reisen von Kranken, die keine Krankenhäuser mehr in der Nähe ihrer Wohnung finden, zu unterbinden.

Quarantäne in Japan
Am 4. Februar 2020 wurde auf dem US-Kreuzfahrtschiff Diamond Princess ein Passagier auf Covid-19 positiv und 10 infizierte Passagiere diagnostiziert. Der japanische Gesundheitsminister Katsunobu Kato verhängte daraufhin eine Quarantäne auf dem Boot in Yokohama, um eine Ansteckung seines Landes zu vermeiden. Letztendlich wird es unter den 3711 Leuten an Bord, von denen die überwiegende Mehrheit über 70 Jahre alt ist, 7 Tote geben.
Die Diamond Princess ist ein israelisch-amerikanisches Schiff von Micky Arison, Bruder von Shari Arison, Israels reichster Frau. Die Arisons verwandeln diesen Vorfall in eine PR-Operation. Die Trump-Administration und mehrere andere Länder evakuieren ihre Staatsangehörigen, damit sie zu Hause in Quarantäne gehen können. Die internationale Presse widmet diesen Lokalnachrichten ihre Schlagzeilen. In Bezug auf die spanische Grippeepidemie von 1918-1919 sagte sie, dass sich die Epidemie weltweit ausbreiten und potenziell das Aussterben der menschlichen Rasse bedrohen könnte [3]. Diese apokalyptische Hypothese, die nicht auf irgendwelchen Tatsachen beruht, wird dennoch zum Evangeliumswort werden.
Man erinnere sich, dass William Hearst und Joseph Pulitzer, um den Absatz ihrer Tageszeitungen zu steigern, 1898 falsche Informationen veröffentlichten, um absichtlich einen Krieg zwischen den Vereinigten Staaten und der spanischen Kolonie Kuba zu provozieren. Das war der Beginn des „yellow journalism“ (gelben Journalismus = irgendetwas veröffentlichen um Geld zu machen). Heute sagt man "Fake News".
Es ist derzeit nicht bekannt, ob Tycoons absichtlich Panik über das Covid-19 verbreitet haben, indem sie diese vulgäre Epidemie zum "Ende der Welt" erklärten. Jedenfalls haben sich die Regierungen mit einer Verzerrung nach der anderen eingemischt. Natürlich geht es nicht mehr darum, Werbung über die Bildschirme zu verkaufen, die Angst machen, sondern darum, die Bevölkerung zu dominieren, indem diese Angst ausgenutzt wird.

Intervention der WHO
Die Weltgesundheitsorganisation (WHO), die die gesamte Operation verfolgt hatte, stellte fest, dass sich die Krankheit außerhalb Chinas ausbreitete. Am 11. und 12. Februar veranstaltet sie in Genf ein globales Forum für Forschung und Innovation zu dieser Epidemie. Bei dieser Gelegenheit rief ihr Generaldirektor Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus in äußerst gemäßigten Worten zur globalen Zusammenarbeit auf. [4].
In all ihren Botschaften betonte die WHO:
Die geringen demografischen Auswirkungen der Epidemie;
die Sinnlosigkeit von Grenzschließungen;
die Unwirksamkeit des Tragens von Handschuhen, Masken (mit Ausnahme des Gesundheitspersonals) und bestimmter "Barriere Maßnahmen" (z. B. ist der Abstand von einem Meter nur bei infizierten Menschen sinnvoll, hat aber keinen Sinn bei gesunden Menschen);
die Notwendigkeit, das Hygieneniveau zu erhöhen, einschließlich Händewaschen, Desinfektion des Wassers und zunehmende Belüftung der geschlossenen Räume. Man verwende Einweg-Taschentüchern oder man niese, falls dies nicht der Fall ist, in den Ärmel.
Die WHO ist jedoch keine medizinische Organisation, sondern eine Organisation der Vereinten Nationen, die sich mit Gesundheitsfragen befasst. Ihre Beamten, auch wenn sie Ärzte sind, sind auch und vor allem Politiker. Sie kann daher nicht über den Missbrauch bestimmter Staaten berichten.
Darüber hinaus muss die WHO seit der Kontroverse um die H1N1-Epidemie alle ihre Empfehlungen öffentlich begründen. Ihr wurde 2009 vorgeworfen, von den Interessen großer Pharmaunternehmen beeinflusst worden zu sein und übereilt ungerechtfertigten Alarm geschlagen zu haben [5]. Sie hat das Wort "Pandemie" diesmal nur als letztes Mittel am 12. März benutzt, d.h. nach vier Monaten.

Instrumentalisierung in Italien und Frankreich
Wenn es um moderne Propaganda geht, darf man sich nicht auf die Veröffentlichung von Fake News beschränken, wie es das Vereinigte Königreich getan hat, um sein Volk davon zu überzeugen, in den Ersten Weltkrieg zu ziehen, man muss es einbinden, wie Deutschland es getan hat, um das Seine zu überzeugen, den 2. Weltkrieg zu entfachen. Das Rezept ist immer das gleiche: psychologischen Druck auszuüben, um die Individuen dazu zu bringen, freiwillig Handlungen auszuführen, von denen sie wissen, dass sie nutzlos sind, die sie aber auf den Weg der Lüge bringen werden. [6]. So wusste beispielsweise 2001 jedermann, dass die Angeklagten, die beschuldigt wurden, Flugzeuge am 11. September entführt zu haben, nicht auf den Passagierlisten standen. Dennoch akzeptierten die Meisten im Schockzustand und ohne Murren die ungeschickten Anschuldigungen von FBI-Direktor Robert Muller gegen "19 Entführer". Oder jeder weiß auch, dass Präsident Husseins Irak als Trägerraketen nur alte sowjetische Scuds besaß, die 700 Kilometer Reichweite nicht überstiegen, aber viele Amerikaner haben die Fenster und die Tür ihres Hauses abgedichtet, um sich vor tödlichen Gasen zu schützen, mit denen der böse Diktator Amerika angreifen sollte. Diesmal ist es, in Bezug auf das Covid-19 die freiwillige Gefangenschaft zu Hause, die jenen, der sie akzeptiert, zwingt, sich von der Wahrhaftigkeit der Bedrohung zu überzeugen.
Es sollte daran erinnert werden, dass in der Geschichte die häusliche Quarantäne einer gesunden Bevölkerung nie in Anspruch genommen wurde, um eine Krankheit zu bekämpfen. Vor allem wird diese Epidemie keine signifikanten Folgen für die Sterblichkeit haben.
In Italien handelte es sich zunächst darum, die kontaminierten Regionen nach dem Prinzip der Quarantäne zu isolieren und dann alle Bürger voneinander zu isolieren, was sich aus einer anderen Logik ergibt.
Nach Ansicht des Präsidenten des italienischen Rates, Giuseppe Conte, und des französischen Präsidenten Emmanuel Macron zielt die häusliche Isolation der gesamten Bevölkerung nicht darauf ab, die Epidemie zu besiegen, sondern die Kurve zeitlich zu glätten, damit die Kranken nicht zur gleichen Zeit in die Krankenhäuser kommen und sie überfüllen. Mit anderen Worten, es handelt sich nicht um eine medizinische Maßnahme, sondern um eine ausschließlich administrative Maßnahme. Sie wird die Zahl der Infizierten nicht verringern, sondern sie zeitlich verzögern.
Um die Italiener und Franzosen von den Vorzügen ihrer Entscheidung zu überzeugen, haben die Präsidenten Conte und Macron zunächst vorgegeben, die Unterstützung von Ausschüssen wissenschaftlicher Experten zu besitzen. Diese Ausschüsse hatten zwar nichts dagegen, dass die Leute zu Hause blieben, aber sie hatten auch nichts dagegen, dass sie ihrer Arbeit nachgingen. Dann machten die Präsidenten Conte und Macron ein offizielles Formular obligatorisch, um spazieren gehen zu können. Dieses Dokument mit dem Kopf der jeweiligen Innenministerien wird nach Ehre und Gewissen von Jedem selbst ausgestellt und unterliegt keiner Überprüfung oder Sanktion.
Beide Regierungen setzen ihre Bevölkerung in Panik, indem sie unnötige Anweisungen verteilen, die von Ärzten für Infektionskrankheiten missbilligt werden: Sie regen die Leute an, unter allen Umständen Handschuhe und Masken zu tragen und mindestens einen Meter Abstand von jedem anderen Menschen einzuhalten.
Video vom 25. Februar 2020 zensiert vom französischen Gesundheitsministerium
Die französische "Referenzzeitung" (sic) Le Monde, Facebook France und das französische Gesundheitsministerium haben veranlasst, ein Video von Professor Didier Raoult, einem der weltweit renommiertesten Spezialisten für Infektionskrankheiten, zu zensieren, weil es mit der Ankündigung der Existenz eines in China erprobten Medikaments gegen Covid-19 das Fehlen medizinischer Grundlagen für die von Präsident Macron ergriffenen Maßnahmen deutlich hervorgehoben hat [7].
Vortrag von Professor Didier Raoult bei der Generalversammlung der Universitätskliniken von Marseille, 16. März 2020.
Es ist zu früh, um zu sagen, welches tatsächliche Ziel die Regierungen Conte und Macron verfolgen. Sicher ist nur, dass es nicht darum geht, die Covid-19 Krise zu bekämpfen.

Thierry Meyssan

Übersetzung
Horst Frohlich
Korrekturlesen : Werner Leuthäusser

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Für die Einwohner der Golfstaaten ist der Iran-Irak-Krieg der erste Golfkrieg, desert-storm der zweite und der Irak-Krieg nach dem 11-September der dritte.
[3] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[4] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[5] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[6] „Die Methoden der modernen militärischen Propaganda“, von Thierry Meyssan, Übersetzung Horst Frohlich, Voltaire Netzwerk, 17. Mai 2016.
[7] «"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus» [Didier Raoult, der Infektionskrankheitsspezialist, der ein Coronavirus-Heilmittel besässe], Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
Montfort.
Covid-19: propaganda y manipulación
Volviendo al tema de la epidemia de coronavirus, Thierry Meyssan subraya que las decisiones autoritarias adoptadas en Italia y Francia carecen de justificación de naturaleza sanitaria. Más bien contradicen las observaciones de los mejores virólogos y hasta las instrucciones de la Organización Mundial de la Salud.
La aparición de la epidemia en China
El primer …Plus
Covid-19: propaganda y manipulación
Volviendo al tema de la epidemia de coronavirus, Thierry Meyssan subraya que las decisiones autoritarias adoptadas en Italia y Francia carecen de justificación de naturaleza sanitaria. Más bien contradicen las observaciones de los mejores virólogos y hasta las instrucciones de la Organización Mundial de la Salud.

La aparición de la epidemia en China

El primer caso de una persona infectada con el Covid-19 se diagnosticó el 17 de noviembre de 2019, en la provincia china de Hubei. Inicialmente, los médicos trataron de alertar sobre la gravedad de esta enfermedad pero encontraron la oposición de las autoridades regionales. Fueron la multiplicación de la cantidad de casos y la percepción de la gravedad del problema por parte de la población, los factores que finalmente dieron lugar a la intervención del gobierno central chino.
A pesar de todo lo que han dicho los medios de prensa, la envergadura estadística de la epidemia de Covid-19 no es significativa. Aunque las personas que mueren son víctimas de graves problemas respiratorios, el hecho es que el coronavirus mata muy poco.
Desde los tiempos de la Antigüedad, la cultura china siempre ha estado marcada por una vieja concepción según la cual el Emperador goza de un mandato celestial que le permite gobernar a sus súbditos [1]. Cuando el país sufre una catástrofe –terremoto, huracán o epidemia– es porque el gobernante ha perdido ese mandato celestial. Ante esa percepción cultural de las cosas, y a pesar de que vivimos en la era moderna, el presidente Xi Jinping se sintió amenazado por la irresponsabilidad del gobierno regional de la provincia de Hubei. El Consejo de Estado decidió entonces asumir el control de la situación y decretó el confinamiento de la población de la capital provincial, la ciudad de Wuhan, en sólo días construyó varios hospitales, envió equipos de trabajadores de la salud a visitar cada familia de Wuhan –casa por casa– para tomar la temperatura a cada habitante y aplicar diversos controles de salud, ordenó que toda persona que presentara síntomas sospechosos fuese llevada de inmediato a una instalación sanitaria para someterla a exámenes de salud más detallados y aplicó a las personas que parecían infectadas un tratamiento a base de cloroquina. Los casos más graves eran internados en salas de cuidados intensivos y recibían un tratamiento a base del medicamento cubano denominado Interferón Alfa 2B recombinante (IFNrec). Esta gran operación de salud pública apunta también a demostrar que el Partido Comunista conserva su “mandato celestial”.

Propagación del Covid-19 en Irán

Después de China, la epidemia se propaga en Irán a mediados de febrero de 2020. Desde los tiempos de la Antigüedad, China e Irán han estado muy vinculados entre sí. Pero, tratándose de las afecciones pulmonares, la población iraní es la más frágil del mundo. Casi todos los iraníes del sexo masculino mayores de 60 años arrastran secuelas de los gases venenosos estadounidenses utilizados por el ejército iraquí contra Irán durante la primera guerra del Golfo (de 1980 a 1988). Es un fenómeno similar al que se produjo en Alemania y en Francia después de la Primera Guerra Mundial. Cualquier viajero que haya estado en Irán habrá podido notar, con sorpresa, la gran cantidad de casos graves de enfermedades pulmonares existentes en ese país. En Teherán, cuando la contaminación del aire sobrepasa lo que la gente puede soportar, se decreta el cierre de las escuelas y de los servicios públicos y la mitad de las familias se van al campo con sus abuelos. Eso sucede varias veces al año, desde hace 35 años, y la población lo percibe como algo normal. El gobierno y el parlamento iraníes se componen casi exclusivamente de veteranos de la guerra entre Irak e Irán, o sea de personas extremadamente frágiles frente al Covid-19, lo cual explica que tantas personalidades iraníes se hayan visto afectadas en poco tiempo.
Debido a las sanciones de Estados Unidos contra Irán, ningún banco occidental se atreve a cubrir los transportes de medicamentos hacia ese país, así que para Irán fue imposible garantizar tratamiento médico a las personas afectadas por el coronavirus hasta que Emiratos Árabes Unidos rompió el embargo y envió a Irán 2 aviones cargados con material médico. En resumen, personas que en otros países no sufrirían graves consecuencias, en Irán mueren rápidamente en cuanto la tos afecta sus pulmones gravemente debilitados desde hace años. Como de costumbre, el gobierno iraní cerró las escuelas. También anuló diferentes manifestaciones culturales y deportivas… pero no prohibió los peregrinajes. Algunas regiones cerraron los hoteles para evitar el desplazamiento de enfermos que ya no encontraban espacio en los hospitales cercanos a los lugares donde vivían habitualmente.

La cuarentena en Japón

El 4 de febrero de 2020, un pasajero que viajaba en el crucero estadounidense Diamond Princess fue diagnosticado como enfermo a causa del Covid-19 y otros 10 pasajeros fueron diagnosticados como portadores del virus. Para evitar el contagio en su país, el ministro de Salud de Japón, Katsunobu Kato, impuso al barco una cuarentena de 2 semanas en Yokohama. En definitiva, entre los 3 711 pasajeros del Diamond Princess, en su mayoría personas de más de 70 años, se registraron 7 fallecidos.
El Diamond Princess es un crucero israelo-estadounidense, propiedad de Micky Arison, hermano de Shari Arison, la mujer más adinerada de Israel. Los Arison convirtieron este incidente en una gran operación de relaciones públicas. La administración Trump y varios países evacuaron por vía aérea a los pasajeros de sus nacionalidades respectivas para que pasaran la cuarentena en sus propios países. La prensa internacional dedicó sus principales titulares al asunto y, citando como precedente la epidemia de gripe española de los años 1918-1919, se afirmó entonces que el coronavirus podía extenderse por el mundo e incluso amenazar la existencia misma de la especie humana [2]. Esta hipótesis apocalíptica, no sustentada por hecho alguno, se convierte así en una supuesta “verdad”.
Es importante recordar aquí que, en 1898, William Randolph Hearts y Joseph Pulitzer, deseosos de incrementar las ventas de sus diarios, inventaron informaciones falsas para provocar deliberadamente la intervención militar de Estados Unidos en la guerra que se desarrollaba en Cuba entre las tropas coloniales españolas y los independentistas cubanos. Aquello acabó siendo el inicio del «yellow journalism», o «periodismo amarillo», que consiste en publicar cualquier cosa con tal de aumentar las ventas de los diarios. Hoy llamaríamos eso «fake news».
No se sabe, al menos por ahora, si los magnates de la prensa quisieron sembrar el pánico premeditadamente presentando una vulgar epidemia como «el fin del mundo». En todo caso, como una deformación de la verdad siempre acaba provocando otra, los gobiernos acabaron involucrándose en el asunto. Por supuesto, el objetivo de los gobiernos no es vender publicidad asustando a la gente sino explotar el miedo para garantizar su control sobre las poblaciones.

La intervención de la OMS

La Organización Mundial de la Salud (OMS), después de seguir toda la operación, comprobó la expansión de la enfermedad fuera de China. El 11 y el 12 de febrero, la OMS organizó en Ginebra un foro mundial sobre la investigación y la innovación, dedicándolo a esta epidemia. En ese encuentro, el director general de la OMS, el Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, lanzó un llamado a la colaboración mundial, utilizando para ello términos extremadamente mesurados [3].
En todos sus mensajes, la OMS ha resaltado:
el poco impacto demográfico de la epidemia;
la inutilidad de los cierres de fronteras;
la ineficacia del uso de guantes y máscaras (exceptuando su uso por parte del personal sanitario) así como la inutilidad de ciertas «medidas barreras» (por ejemplo, mantener un metro de distancia entre las personas tiene sentido sólo cuando nos hallamos ante personas infectadas);
la necesidad imperiosa de elevar el nivel de higiene, principalmente lavándonos las manos, desinfectando el agua, mejorando la ventilación en los espacios cerrados, recurriendo al uso de servilletas desechables y bloqueando las vías respiratorias con el codo al toser o estornudar.
Sin embargo, la OMS no es una organización médica sino una agencia de la ONU especializada en cuestiones de salud. Sus funcionarios, aun siendo médicos, son ante todo políticos. Eso impide a la OMS denunciar los abusos de algunos Estados.
Además, desde la polémica sobre la epidemia de H1N1, la OMS se ha visto obligada a justificar públicamente todos sus consejos. En 2009, ante la epidemia de H1N1, la OMS fue acusada de haberse dejado arrastrar por los intereses de las grandes firmas farmacéuticas y de haberse apresurado a sembrar la alarma de forma desproporcionada [4]. Esta vez, ante el Covid-19, la OMS no utilizó la palabra «pandemia» hasta el 12 de marzo, o sea, al cabo de 4 meses.

Instrumentalización en Italia y en Francia

En la propaganda moderna, no basta con limitarse a la publicación de noticias falsas –como hizo el Reino Unido para convencer a su pueblo de que tenía que entrar en la Primera Guerra Mundial–, hay que hacer proselitismo –como hizo la Alemania nazi para convencer a los alemanes de que había que librar la Segunda Guerra Mundial. La receta es siempre la misma: recurrir a la presión psicológica para lograr que la gente haga voluntariamente cosas sobre las cuales se sabe que son inútiles, pero que dirigen hacia la vía de la mentira [5].
Por ejemplo, en 2001, todo el mundo sabía que las personas acusadas de haber secuestrado los aviones implicados en los acontecimientos del 11 de septiembre no aparecían en las listas de pasajeros de esos aviones. Sin embargo, bajo el shock de los acontecimientos, la gran mayoría aceptó sin chistar las acusaciones absurdas que emitía el entonces director del FBI –un tal Robert Muller– contra los «19 secuestradores aéreos». Otro ejemplo: todos saben que el Irak gobernado por el presidente Saddam Hussein disponía únicamente de viejos cohetes Scud soviéticos de sólo 700 kilómetros de alcance, pero numerosos estadounidenses hermetizaron las puertas y ventanas de sus casas para protegerse de los gases que el “diabólico dictador” planeaba lanzar utilizar contra Estados Unidos. Hoy en día, tratándose del Covid-19, el confinamiento voluntario a domicilio es lo que convence a cada cual de que la amenaza realmente existe.
Hay que recordar que en toda la historia de la medecina nunca antes se recurrió al confinamiento de la población sana para luchar contra una enfermedad.
Y sobre todo, hay que recordar que el índice de mortalidad de esta epidemia no es significativo.
En Italia, se trató primero de aislar las regiones contaminadas siguiendo el principio de la cuarentena, pero después se ha tratado de aislar a los ciudadanos unos de otros, lo cual implica el uso de una lógica diferente.
Según el primer ministro italiano, Giuseppe Conte, y el presidente francés, Emmanuel Macron, el confinamiento de toda la población a domicilio no apunta a vencer la epidemia sino a ganar tiempo ante el contagio para que los hospitales no colapsen ante una afluencia excesiva de enfermos. En otras palabras, no es una medida de carácter médico sino de naturaleza puramente administrativa y no hará disminuir la cantidad de personas infectadas sino que sólo distribuirá los casos en un periodo de tiempo más largo.
Para convencer a los italianos y a los franceses de que esa decisión se justifica, el primer ministro italiano Conte y el presidente francés Macron dijeron contar con el apoyo de comités de expertos científicos. Por supuesto, esos comités no tienen objeción en que la gente se mantenga se quede en casa… pero tampoco se oponían a que continuaran sus ocupaciones habituales. Después, Conte y Macron hicieron obligatoria la presentación de un formulario oficial por parte de las personas que salen a la calle. Se trata de una declaración personal bajo palabra de honor que las personas presentan llenando un documento que lleva el membrete del ministerio del Interior, declaración que no es objeto de ninguna verificación.
En definitiva, los gobiernos de Italia y Francia asustan a la población emitiendo imposiciones inútiles, que los médicos especializados no aprueban: como la obligación de portar constantemente guantes y máscaras y de guardar un metro distancia entre las persona.
En este video del 25 de febrero de 2020, censurado por el ministerio francés de la Salud, el renombrado virólogo francés Didier Raoult anuncia que los científicos chinos acaban de demostrar la eficacia de la cloroquina en los casos positivos de Covid-19. Incluso recalca que probablemente es “la infección respiratoria más fácil de tratar”.
En Francia, el diario Le Monde, presentado como «el cotidiano francés de referencia», Facebook France y el ministerio francés de la Salud se dieron a la tarea de censurar un video del profesor Didier Raoult, uno de los virólogos de mayor reputación mundial, quien ponía en evidencia la ausencia de justificación médica de las medidas impuestas por el presidente Macron [6].
Ponencia del profesor Didier Raoult ante la Asamblea General de los Hospitales Universitarios de Marsella, 16 de marzo de 2020.
Es demasiado pronto para poder decir cuál es el verdadero objetivo de los gobiernos del primer ministro italiano Giuseppe Conte y del presidente francés Emmanuel Macron. Lo que sí es seguro es que no se trata de luchar contra el Covid-19.

Thierry Meyssan

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press, 2011.
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nuevo coronavirus: se imponen la solidaridad, la colaboración y medidas urgentes a nivel mundial», Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organización Mundial de la Salud, 11 de febrero de 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan, 2015.
[5] «Las técnicas de la propaganda militar moderna», por Thierry Meyssan, Red Voltaire, 16 de mayo de 2016.
[6] «"La chloroquine guérit le Covid-19": Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus», [en español, «“La cloroquina cura el Covid-19”: Didier Raoult, el infectólogo que dice tener el remedio contra el coronavirus»], Étienne Campion, Marianne, 19 de marzo de 2020.
Montfort.
Covid-19 : propaganda e manipulação
Voltando à epidemia de Covid-19 e à maneira como a ela reagem os governos, Thierry Meyssan salienta que as decisões coercivas da Itália e da França não têm nenhuma justificação médica. Elas contradizem as observações dos melhores infecciologistas e as instruções da Organização Mundial da Saúde.
Aparecimento da epidemia na China
Em 17 de Novembro de 2019, foi …Plus
Covid-19 : propaganda e manipulação
Voltando à epidemia de Covid-19 e à maneira como a ela reagem os governos, Thierry Meyssan salienta que as decisões coercivas da Itália e da França não têm nenhuma justificação médica. Elas contradizem as observações dos melhores infecciologistas e as instruções da Organização Mundial da Saúde.

Aparecimento da epidemia na China
Em 17 de Novembro de 2019, foi diagnosticado o primeiro caso de uma pessoa infectada pelo Covid-19, na província de Hubei, na China. No início, os médicos tentaram comunicar a gravidade desta doença, mas chocaram com as autoridades regionais. Só quando o número de casos se multiplicou e a população viu a gravidade é que o governo central interveio.
Esta epidemia não tem importância estatística significativa. Ela mata muito pouco, mesmo quando aqueles que ela mata sofrem de uma terrível insuficiência respiratória.
Desde a Antiguidade, na cultura chinesa o Céu confere um mandato ao Imperador para governar os seus súbditos [1]. Quando ele o retira, uma catástrofe abate-se sobre o país: epidemia, terremoto, etc. Muito embora estejamos na era moderna, o Presidente XI sentiu-se ameaçado pela incúria do governo regional de Hubei. O Conselho de Estado tomou, pois, as coisas em mãos. Ele forçou a população da capital de Hubei, Wuhan, a permanecer confinada em casa. Construiu em poucos dias hospitais; enviou equipas a cada casa para medir a temperatura de cada habitante; levou todas as pessoas possivelmente infectadas para serem testadas nos hospitais; tratou pessoas infectadas com fosfato de cloroquina e enviou outras para casa; e por fim tratou pessoas gravemente doentes, em terapia intensiva, com o Interferão Alfa 2B recombinante (IFNrec). Essa vasta operação nada tinha a ver com Saúde Pública, salvo para provar que o Partido Comunista continua a beneficiar do mandato celeste.

Propagação no Irão
A epidemia propaga-se da China para o Irão (Irã-br) a meio de Fevereiro de 2020. Estes dois países estão muito ligados desde a Antiguidade. Eles partilham inúmeros elementos culturais comuns. No entanto, a população iraniana é a mais frágil no mundo sob o ponto de vista pulmonar. A quase totalidade dos homens com mais de sessenta anos sofre de sequelas dos gases de combate dos EUA usados pelo Exército iraquiano durante a Primeira Guerra do Golfo (1980-88), tal como os Alemães e os Franceses após a Primeira Guerra Mundial. Todo o viajante que tenha visitado o Irão ficou surpreendido com numero de doentes graves dos pulmões. Quando a poluição do ar aumenta em Teerão, acima do que eles podem suportar, fecham as escolas e as administrações e metade das famílias vai para o campo com os seus idosos. Isto acontece várias vezes por ano, desde há trinta e cinco anos, e tornou-se normal. O Governo e o Parlamento são quase exclusivamente compostos por antigos combatentes da guerra Iraque-Irão, quer dizer, de pessoas extremamente vulneráveis em relação ao Covid-19. Assim, quando estes grupos foram infectados, muitas personalidades desenvolveram a doença.
Tendo em conta as sanções dos EUA, nenhum banco ocidental cobre o transporte de medicamentos. O Irão viu-se incapaz de tratar as pessoas infectadas, e de cuidar dos doentes, até que os Emirados Árabes Unidos quebraram o embargo e lhe enviaram dois aviões de suprimentos médicos. Pessoas que não sofreriam em outros países morrem logo à primeira tosse devido a lesões nos pulmões. Como de costume, o Governo fechou as escolas. Além disso, desprogramou vários eventos culturais e desportivos, mas não proibiu as peregrinações. Algumas regiões fecharam os hotéis para impedir o deslocação de doentes com falta de hospitais disponíveis perto das suas casas.

Diamond Princess
Em 4 de Fevereiro de 2020, um passageiro do navio de cruzeiros norte-americano Diamond Princess foi diagnosticado como doente por Covid-19 e dez passageiros como infectados. O Ministro da Saúde japonês, Katsunobu Kato, impôs, então, uma quarentena de duas semanas ao barco, em Yokohama, a fim de evitar o contágio do seu país. Finalmente, das 3.711 pessoas a bordo, cuja esmagadora maioria tem mais de 70 anos, registam-se 7 mortos.
O Diamond Princess é um barco israelo-americano, propriedade de Micky Arison, irmão de Shari Arison, a mulher mais rica de Israel. Os Arison transformam este incidente numa operação de relações públicas. A Administração Trump e vários outros países fazem evacuar os seus nacionais a fim de os poderem colocar de quarentena em casa. A imprensa internacional consagra grandes manchetes a este “fait divers”. Fazendo referência à epidemia de “gripe espanhola” dos anos 1918-1919, ela garantiu que a epidemia poderia se espalhar pelo mundo inteiro e potencialmente ameaçar de extinção a espécie humana [2]. Apesar de não se basear em factos, esta hipótese apocalíptica vai, no entanto, tornar-se uma espécie de “palavra dos Evangelhos”.
Recordamos que em1898, William Hearst e Joseph Pulitzer, para aumentar as vendas dos seus jornais diários, publicaram falsas informações a fim de provocar, deliberadamente, uma guerra entre os Estados Unidos e a colónia espanhola de Cuba. Foi o início do «yellow journalism» (jornalismo amarelo) (publicar seja o que for para ganhar dinheiro). Chamamos-lhe hoje em dia «fake news» (notícias falsas).
De momento não se sabe, a propósito do Covid-19, se houve magnatas que voluntariamente semearam o pânico fazendo passar esta vulgar epidemia pelo «fim do mundo». O facto é que de um desvio da verdade a outro, os governos envolveram-se nisto. É claro, já não se trata aqui mais de vender painéis (telas-br) publicitários semeando o medo, mas de dominar as populações explorando, para isso, este medo.

A Intervenção da OMS
A Organização Mundial da Saúde (OMS), que acompanhara toda a operação, constatou a difusão da doença fora da China. Nos dias 11 e 12 de Fevereiro, ela organiza em Genebra um fórum mundial sobre a pesquisa e a inovação consagrada a esta epidemia. Nesta ocasião, o seu Director-geral, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, apelou, em termos extremamente comedidos, a uma colaboração mundial [3].
Em todas as suas mensagens, a OMS sublinhou:
o fraco impacto demográfico da epidemia ;
a inutilidade do fecho de fronteiras ;
a ineficácia do uso de luvas, do das máscaras (salvo para o pessoal de saúde) e de certas «medidas de barreira» (por exemplo, a distância de um metro só faz sentido face a pessoas infectadas, mas não com pessoas sãs) ;
a necessidade de elevar o nível de higiene, nomeadamente ao lavar as mãos, desinfectando a água e aumentando a ventilação dos espaços fechados. Por fim, utilizar lenços descartáveis ou, na falta deles, espirrar para o cotovelo.
No entanto, a OMS não é uma organização médica, mas uma agência das Nações Unidas tratando de questões de saúde. Os seus funcionários, mesmo que sejam médicos, são também e acima de tudo políticos. Ela não pode, pois, denunciar os abusos de certos Estados.
Além disso, desde a polémica sobre a epidemia de H1N1, a OMS teve que justificar publicamente todas as suas recomendações. Em 2009, ela fora acusada de se ter deixado levar pelos interesses das grandes empresas farmacêuticas e de ter precipitadamente lançado o alerta de maneira desproporcional [4]. Desta vez, ela não empregou a palavra «pandemia» senão como último recurso, em 12 de Março, ou seja, ao fim de quatro meses.

A Instrumentalização na Itália e em França
Em matéria de propaganda moderna, não devemos limitar-nos à publicação de falsas notícias, como o Reino Unido fez para convencer o seu povo a entrar na Primeira Guerra Mundial, antes devemos catequizá-lo, tal como fez a Alemanha para convencer o seu a travar a Segunda Guerra Mundial. A receita é sempre a mesma: exercer pressões psicológicas para induzir os indivíduos a realizar, voluntariamente, actos que eles sabem serem inúteis, mas que os envolverão na via da mentira [5]. Por exemplo, em 2001, todos sabiam que os indivíduos acusados de ter desviado aviões no 11-de-Setembro não figuravam nas listas de passageiros embarcados. No entanto, sob o choque, a maioria aceitou, sem piar, as acusações ineptas formuladas do Director do FBI, Robert Muller, contra «19 piratas do ar». Ou ainda, todos sabem que o Iraque, do Presidente Hussein, só dispunha de velhos misseis Scud soviéticos não excedendo os 700 quilómetros de alcance, mas muitos Norte-Americanos calafetaram as janelas e as portas das suas casas para se protegerem de gases mortais com os quais o malvado ditador ia atacar a América. Desta vez, em relação ao Covid-19, é o confinamento voluntário ao domicílio que força o que o aceita a se auto-convencer da veracidade da ameaça.
Lembremos que jamais na história se recorreu ao confinamento de uma população saudável para lutar contra uma doença. E, sobretudo, lembremos que esta epidemia não terá consequências significativas em termos de mortalidade.
Na Itália, agiu-se primeiro para isolar as regiões contaminadas segundo o princípio da quarentena, depois isolar todos os cidadãos uns dos outros, o que tem a ver com outra lógica.
Segundo o Presidente do Conselho italiano, Giuseppe Conte, e o Presidente francês, Emmanuel Macron, o confinamento de toda a população em casa não visa superar a epidemia, mas em diferi-la ao longo do tempo para que os doentes não cheguem ao mesmo momento aos hospitais e os saturem. Por outras palavras, não é uma medida médica, mas exclusivamente administrativa. Não diminui o número de pessoas infectadas, apenas o irá adiar no tempo.
Para convencer os Italianos e os Franceses do bem fundado da sua decisão, os Presidentes Conte e Macron invocaram primeiro o apoio de comités de peritos científicos. Claro, estes comités não punham objecção a que as pessoas fiquem em casa, mas também não punham, de forma alguma, a que eles se dediquem às suas ocupações. Então os Presidentes Conte e Macron tornaram obrigatório um formulário oficial para se poder sair à rua e andar. Este documento, em papel timbrado dos respectivos ministérios do Interior, é preenchido sob compromisso de honra e não está sujeito a nenhuma verificação, nem sanção.
Os dois governos assustam a sua população, para tal distribuindo instruções inúteis desmentidas pelos médicos infecciologistas: eles incitam a usar luvas e máscaras em todas as circunstâncias e a manter-se a, pelo menos, um metro de qualquer outro ser humano.
Vídeo de 25 de Fevereiro de 2020 censurado pelo Ministério francês da Saúde
O «quotidiano de referência» francês (sic), o Le Monde, o Facebook França e o Ministério da Saúde francês trataram de censurar um vídeo do Professor Didier Raoult, um dos mais reputados infecciologistas a nível mundial, porque, ao anunciar a existência de um medicamento comprovado na China contra o Covid-19, colocava em evidência a ausência de fundamento médico das medidas tomadas pelo Presidente Macron [6].
Exposição do Professor Didier Raoult na Assembleia geral dos Hospitais Universitários de Marselha, em 16 de Março de 2020.
É muito cedo para dizer que objectivo real perseguem os Governos Conte e Macron. A única coisa que é segura, é que não se trata de combater o Covid-19.

Thierry Meyssan

Tradução
Alva

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] “As Técnicas da moderna propaganda militar”, Thierry Meyssan, Tradução Alva, Rede Voltaire, 17 de Maio de 2016.
[6] «"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus», Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
Montfort.
Covid-19: propaganda și manipularea
Revenind la epidemia lui Covid-19 și la modul în care guvernele îi răspund acesteia, Thierry Meyssan subliniază că deciziile autoritare ale Italiei și Franței nu au nicio justificare medicală. Ele contrazic observațiile celor mai buni specialiști în boli infecțioase și instrucțiunile Organizației Mondiale a Sănătății.
Apariția epidemiei în China
Pe 17 noiembrie …Plus
Covid-19: propaganda și manipularea
Revenind la epidemia lui Covid-19 și la modul în care guvernele îi răspund acesteia, Thierry Meyssan subliniază că deciziile autoritare ale Italiei și Franței nu au nicio justificare medicală. Ele contrazic observațiile celor mai buni specialiști în boli infecțioase și instrucțiunile Organizației Mondiale a Sănătății.

Apariția epidemiei în China
Pe 17 noiembrie 2019, primul caz al unei persoane infectate cu Covid-19 a fost diagnosticat în provincia Hubei, în China. Inițial medicii au încercat să comunice gravitatea acestei boli, dar s-au ciocnit de autoritățile regionale. Abia când numărul cazurilor a crescut și populația a văzut gravitatea acesteia, guvernul central a intervenit.
Această epidemie nu are o importanță statistică semnificativă. Ea ucide foarte puțin, chiar dacă cei pe care ea îi ucide trec prin teribilă detresă respiratorie.
Din Antichitate, în cultura chineză, Cerul i-a dat Împăratului un mandat, pentru a guverna subiecții lui [1]. Atunci când el îl retrage, o catastrofă lovește țara: epidemie, cutremur etc. Deși ne aflăm în epoca modernă, președintele XI s-a simțit amenințat de incuria guvernului regional din Hubei. Deci, Consiliul de Stat a luat problema în propriile mâini. El a forțat populația capitalei din Hubei, Wuhan, să rămână închisă la casele lor. El a construit în câteva zile spitale; a trimis echipe în fiecare casă pentru a lua temperatura fiecărui locuitor; a dus toate persoanele potențial infectate la spitale pentru testare; a tratat persoanele infectate cu fosfat de clorochina și a trimis pe altele acasă; și ultimul, a tratat persoanele grav bolnave în reanimare cu interferon Alfa 2B recombinat (IFNrec). Această vastă operațiune nu a avut nicio nevoie de Sănătate publică, în afară de a dovedi că Partidul Comunist încă se bucură de mandatul ceresc.

Propagarea în Iran
Epidemia s-a răspândit din China în Iran la jumătatea lunii februarie 2020. Aceste două țări sunt strâns legate din antichitate. Ele împărtășesc numeroase elemente culturale comune. Cu toate acestea, populația iraniană este cea mai fragilă pe plan pulmonar din lume. Aproape toți bărbații cu vârsta de peste șaizeci de ani, suferă de efectele ulterioare ale gazelor de luptă ale SUA utilizate de armata irakiană în timpul primului război din Golf (1980-1988), așa ca Germanii și Francezii după Primul Război Mondial. Fiecare călător care a mers în Iran a fost impresionat de numărul de bolnavi gravi de plămîni. Când poluarea aerului crește în Teheran peste ceea ce ei pot suporta, școlile și administrațiile sunt închise și jumătate din familii merg la țară cu bunicii lor. Acest lucru se întâmplă de mai multe ori pe an, de treizeci și cinci de ani și pare normal. Guvernul și Parlamentul sunt aproape exclusiv alcătuite din veterani ai războiului Irak-Iran, adică oameni extrem de vulnerabili la Covid-19. De asemenea, atunci când aceste grupuri au fost infectate, multe personalități au dezvoltat boala.
În lumina sancțiunilor SUA, nicio bancă occidentală nu acoperă transportul de medicamente. Iranul a fost incapabil să trateze persoanele infectate și să îngrijească persoanele bolnave, până când Emiratele Arabe Unite nu au rupt embargoul, și i-a trimis două avioane cu material medical. Persoanele care nu ar suferi în altă țară, mor de la prima tuse din cauza leziunilor plămânilor lor. Ca de obicei, guvernul a închis școlile. În plus, a deprogramat mai multe evenimente culturale și sportive, dar nu a interzis pelerinajele. Unele regiuni au închis hotelurile pentru a evita deplasarea bolnavilor care nu mai găsesc spitale disponibile în apropierea caselor lor.

Carantina în Japonia
Pe 4 februarie 2020, un pasager de pe nava de croazieră SUA Diamond Princess a fost diagnosticat bolnav cu Covid-19 și 10 pasageri infectați. Ministrul japonez al Sănătății, Katsunobu Kato, a impus atunci o carantină de aproximativ două săptămâni pe vasul din Yokohama, pentru a evita contaminarea țării sale. În definitiv, din cele 3.711 de persoane aflate la bord, dintre care marea majoritate a acestora au peste 70 de ani, vor fi 7 decese.
Diamond Princess este o navă israelo-SUA, proprietatea lui Micky Arison, fratele lui Shari Arison, femeia cea mai bogată din Israel. Arisonii au transformat acest incident într-o operațiune de relații publice. Administrația Trump și multe alte țări își evacuează cetățenii lor cu ajutorul avioanelor, pentru ca sa-și poată face carantina lor, la ei acasă. Presa internațională dedică mari titluri acestui fapt divers. Referindu-se la epidemia de gripă spaniolă din 1918-1919, ea asigură că epidemia s-ar putea răspândi în lumea întreagă, și ar putea în mod potențial să amenințe cu dispariția speciei umane [2]. Această ipoteză apocaliptică, care nu se bazează pe nici un fapt, va deveni totuși cuvânt de Evanghelie.
Ne amintim că în 1898, William Hearst și Joseph Pulitzer, pentru a mări vânzările ziarelor lor zilnice, au publicat informații false pentru a provoca în mod deliberat un război între Statele Unite și colonia spaniolă din Cuba. Acesta a fost începutul lui « yellow journalism » [jurnalismul galben] (a publica orice pentru a face bani). Astăzi sunt numite «fake news» [Stiri insidioase].
Nu se știe de moment, dacă magnații au semănat în mod deliberat panica cu privire la Covid-19, făcând să arate această epidemie vulgară ca «sfârșitul lumii». Adevărul este, că o deformare urmîndu-i alteia, guvernele s-au implicat. Desigur, nu mai este o chestiune de a vinde ecrane publicitare implantînd frica, dar de a domina populațiile exploatînd această frică.

Intervenția OMS-ului
Organizația Mondială a Sănătății (OMS), care a monitorizat întreaga operațiune, a constatat răspândirea bolii în afara Chinei. Pe 11 și 12 februarie, ea organizează la Geneva, un forum mondial asupra cercetării și inovării, dedicat acestei epidemii. Cu această ocazie, directorul său general, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a apelat în termeni extrem de măsurați la o colaborare globală [3].
În toate mesajele sale, OMS a subliniat:
scăzutul impact demografic al epidemiei;
inutilitatea închiderii frontierelor;
ineficiența purtării mănușilor, măștilor (cu excepția personalului îngrijitor) și anumite «măsuri de barieră» (de exemplu, distanța de un metru are sens doar pentru persoanele infectate, dar nu are sens cu persoanele sănătoase);
necesitatea de a mări nivelul de igienă, în special spălarea mâinilor, dezinfectînd apa și mărind ventilația spațiilor închise. Ultimul, utilizați batiste de unică folosință, sau în caz contrar, a strănuta în cot. Cu toate acestea, OMS nu este o organizație medicală, ci o agenție a Națiunilor Unite care se ocupă cu problemele de sănătate. Funcționarii săi, chiar dacă sunt doctori, sunt, de asemenea, și mai presus de toate, politicieni. Prin urmare, ea nu poate raporta abuzurile anumitor State.
În plus, de la controversa legată de epidemia H1N1, OMS trebuie să-și justifice public toate recomandările. Ea a fost acuzată în 2009, că sa lăsat a fi târâtă de interesele marilor companii farmaceutice, și că sa grăbit să dea alarma în mod disproporționat [4]. De data aceasta, ea nu a folosit cuvântul «pandemie» decît în ultimă soluție, pe 12 martie, adică după patru luni.

Instrumentația în Italia și Franța
În materie de propaganda modernă, nu trebuie să ne limităm la publicarea știrilor false, așa cum a făcut Regatul Unit, pentru a-și convinge poporul să intre în Primul Război Mondial, trebuie să-l punem în brigăzi, așa cum a făcut Germania pentru a-l convinge pe al său, pentru a lupta al Doilea Război mondial. Rețeta este întotdeauna aceeași: a exercita o presiune psihologică pentru a obține ca subiecții, să practice în mod voluntar acte pe care ei le cunosc ca fiind inutile, dar care îi vor angaja pe calea minciunii [5]. De exemplu, în 2001, toată lumea știa că persoanele acuzate de a fi deturnat avioanele pe 11-Septembrie, nu figurau pe listele pasagerilor îmbarcați. Deci, în stare de șoc, cea mai mare parte, au acceptat fără să se miste, acuzațiile inepte făcute de directorul FBI-ului, Robert Muller, împotriva celor «19 pirați ai aerului». Sau încă, fiecare știa că Irakul președintelui Hussein, nu a avut ca lansatoare, decît niste vechi Scuds sovietice, care nu depășeau 700 de kilometri de distanță, dar mulți americani și-au calafetat ferestrele și ușa casei lor, pentru a se proteja de gazele mortale cu care dictatorul rău urma să atace America. De data aceasta, în ceea ce privește Covid-19, este izolarea voluntară la domiciliu, care îl constrînge pe cel care acceptă să se convingă el însuși de veridicitatea amenințării.
Trebuie amintit faptul, că niciodată în Istorie nu sa recurs la izolarea unei populații sănătoase, pentru a lupta împotriva unei boli. Mai presus de toate, amintim că această epidemie nu va avea o consecință semnificativă în termeni de mortalitate.
În Italia, sa trecut mai întâi la izolarea regiunilor contaminate în conformitate cu principiul carantinei, apoi izolarea tuturor cetățenilor unii de alții, ceea ce reiese dintr-o altă logică.
Potrivit președintelui Consiliului Italian, Giuseppe Conte, și a președintelui francez, Emmanuel Macron, izolarea întregii populații la domiciliu nu are ca scop înfrângerea epidemiei, ci răspândirea ei în timp, astfel încât bolnavii să nu ajungă în același timp la spitale și să le satureze. Cu alte cuvinte, nu este o măsură medicală, ci una exclusiv administrativă. Ea nu va reduce numărul de persoane infectate, ci le va întârzia în timp.
Pentru a-i convinge pe Italieni și pe Francezi de meritele deciziei lor, președinții Conte și Macron au acordat mai întâi sprijinul comisiilor de experți științifici. Bineînțeles, aceste comisii nu au avut nici o obiecție ca persoanele să stea la ele acasă, dar ei, de asemenea, nu au avut nici pentru a se ocupa de afacerile lor. Apoi președinții Conte și Macron, au făcut obligatoriu un formular oficial pentru a putea să se plimbe. Acest document antet al ministerelor de Interne respective, este scris despre onoare și nu este supus nici unei verificări sau sancțiuni.
Ambele guverne își înnebunesc populația distribuind niște instrucțiuni inutile dezavuate de medicii de boli infecțioase: ei încurajează să se poarte mănuși și măști în toate circumstanțele și să se stea la cel puțin un metru distanță de orice altă ființă umană.
Video din 25 februarie 2020 cenzurat de ministerul francez al Sănătății
«Cotidianul de referință» francez (sic) Le Monde, Facebook France și ministerul francez al Sănătății au stabilit să se cenzureze un video al profesorului Didier Raoult, unul dintre cei mai renumiți specialiști în boli infecțioase la nível mondial, deoarece anunțînd existența unui medicament dovedit în China, împotriva lui Covid-19, el punea în evidență absența unei baze medicale a măsurilor luate de președintele Macron [6].
Prezentare a profesorului Didier Raoult la Adunarea Generală a Spitalelor Universitare din Marsilia, pe 16 martie 2020.
Este prea devreme pentru a spune ce scop urmăresc guvernele Conte și Macron. Singurul lucru care este sigur, este că nu este o chestiune de a combate Covid-19.

Thierry Meyssan

Traducere
Light Journalist

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.
[6] «"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus», Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.
Montfort.
Covid-19: propaganda og manipulering
Når han kommer tilbake til Covid-19-epidemien og måten regjeringene reagerer på den, så understreker Thierry Meyssan at de autoritære bestemmelsene i Italia og Frankrike ikke har noen medisinsk berettigelse. De motsier observasjonene til de beste infeksjons-ekspertene og instruksene fra World Health Organization.
Epidemien brøt ut i Kina
Den 17. november 2019 …Plus
Covid-19: propaganda og manipulering
Når han kommer tilbake til Covid-19-epidemien og måten regjeringene reagerer på den, så understreker Thierry Meyssan at de autoritære bestemmelsene i Italia og Frankrike ikke har noen medisinsk berettigelse. De motsier observasjonene til de beste infeksjons-ekspertene og instruksene fra World Health Organization.

Epidemien brøt ut i Kina
Den 17. november 2019 ble det første tilfellet av en person infisert med Covid-19 diagnostisert i Hubei-provinsen. I utgangspunktet prøvde legene å kommunisere om alvoret i sykdommen, men støtte sammen med de regionale autoritetene.
Det var bare da antallet tilfeller økte, og befolkningen så alvoret i sykdommen at sentralregjeringen grep inn.
Denne epidemien er ikke statistisk betydningsfull. Den dreper svært få mennesker, selv om de som dør opplever forferdelige pustevansker.
Fra gamle tider så er det himmelen som har gitt keiseren mandat til å styre sine undersåtter i kinesisk kultur [1].
Når himmelen trekker sitt mandat tilbake, så vil en katastrofe ramme landet - epidemier, jordskjelv og liknende. Selv om vi nå lever i moderne tider, så følte president Xi seg truet av vanstyret til Hubeis regionale regjering.
Statens råd tok derfor saken i egne hender. De tvang befolkningen i Hubeis hovedstad Wuhan til å bli innestengt i sine hjem.
I løpet av dager bygde de sykehus, sendte team til hvert hus for å måle temperaturen på hver eneste innbygger, tok alle smittede personer til sykehus for testing og behandlet de infiserte med klorokinfosfat, og sendte andre hjem. De behandlet de kritisk syke med rekombinant interferon Alfa 28 (IFNrec).
Disse enorme aksjonene var egentlig ikke nødvendige for offentlig helse, annet enn for å bevise at kommunistpartiet fremdeles innehar sitt himmelske mandat.

Det sprer seg til Iran
Epidemien spredte seg fra Kina til Iran midt i februar 2020. Disse to landene har vært knyttet nært sammen fra gamle tider. De deler mange felles kultur-elementer.
Men den iranske befolkningen er den mest lungesvake i verden. Nesten alle menn over seksti lider av etter-effekten fra USAs kamp-gasser som ble brukt av den irakiske hæren under Den Første Gulf-krigen (190 - 88), slik tyskerne og franskmennene gjorde etter første verdenskrig.
Enhver som reiser i Iran blir slått av antallet med alvorlige lungeplager. Når forurensningen i Teheran øker mer enn de klarer, så blir skoler og regjeringskontorer lukket, og halvparten av familiene blir flyttet ut på landet sammen med besteforeldrene.
Dette har skjedd flere ganger i året i trettifem år, og er normalt.
Regjeringen og parlamentet i Iran er nesten ekslusivt sammensatt av veteraner fra Irak-Iran-krigen, det vil si folk som er ekstremt sårbare overfor Covid-19. Så når disse gruppene ble infisert, blir det mange som utvikler sykdommen.
Tar vi med i betraktningen USA-sanksjonene, så er det ingen vestlige banker som dekker innkjøp av medisiner. Iran fant seg ute av stand til å behandle de smittede og ta vare på de syke helt til UAE brøt importforbudet og sendte to fly med medisinsk utstyr.
Personer som ikke ville blitt syke i andre land døde av det første hosteanfallet på grunn av skadene i lungene.
Som vanlig stengte regjeringen skolene. I tillegg avlyste de flere kulturelle og sportsbegivenheter. Men de forbød ikke pilegrimsreiser.
I noen områder er det stengte hoteller for å hindre at syke mennesker flytter på seg når de ikke lenger finner sykehus i nærheten av hjemmene sine.

Karantene i Japan
Det 4. februar 2020 ble en passasjer på USAs cruise-skip Diamond Princess diagnotisert syk av Covid-19, og 10 andre passasjerer var smittet. Den japanske helseministeren Katsunobu Kato innførte så to ukers karantene for skipet i på havnen i Yokohama for å hindre at smitten spredte seg til hans land.
Til slutt ble det registrert 7 døde av totalt 3711personer om bord. Det store flertallet av passasjerene var over 70 år.
Diamond Princess er et israelsk-amerikansk skip, eiet av Micky Arison, bror til Shari Arison, den rikeste kvinnen i Israel. Arisonfamilien har snudd dette til en public relation-hendelse.
Trump-administrasjonen og flere andre land hentet sine innbyggere ut med fly til karantene i hjemlandet.
Den internasjonale pressen bruke kjempe-overskrifter på denne historien. De refererte til spanskesyken i 1918 - 1919, og hevdet at epidemien kunne spre seg over hele verden og potensielt true den menneskelige rase med utryddelse [2].
Denne apokalyptiske hypotesen var ikke basert på noen fakta, men likevel ble de som ord fra Bibelen.
Vi husker fra 1898 da William Hearst og Joseph Pulitzer publiserte falske nyheter for å øke salget av de daglige avisene. Den falske informasjonen ble brukt til med vilje å provosere fram en krig mellom USA og den spanske kolonien på Cuba.
Dette ble begynnelsen på «yellow journalism»( å publisere hva som helst for å tjene penger). Det er det vi i dag kaller «fake news».
Denne gangen vet vi ikke om aviseierne med vilje sprer panikk om Covid-19. Men de bruker denne vulgære epidemien til å få det til å se ut som «verdens ende».
Tross denne ene forvrengningen etter den andre , så har regjeringene begynt å bli involvert.
Naturligvis er det ikke lenger et spørsmål om å selge stoff og annonser for å skremme folk, men for å kunne dominere befolkningen ved å utnytte deres frykt.

WHO intervenerer
Verdens Helseorganisasjon (WHO) som har overvåket hele denne operasjonen og merket seg at den spredte seg utenfor Kina.
Den 11. og 12. februar organiserte de et globalt forum for forskning og innovasjon i Geneve. Ved dette forumet etterlyste WHO-direktøren Tedros Adhanom Ghebreyesus på en forsiktig måte globalt samarbeid [3].
I alle sine meldinger har WHO understreket: det lave menneskelige anslaget av epidemien; det nytteløse i å stenge grenser; hvor ineffektivt det var å bruke hansker og ansiktsmasker (det er bare en avstand på mindre enn en meter som har noe å si at folk blir smittet, men ikke hos friske folk).
I stedet etterlyste de økt nivå på hygienen, inkludert håndvask, desinfisere vann og øke ventilasjonen på små rom. Til slutt å bruke papir-lommetørkler , eller om man mangler det, å nyse eller hoste i albuen.
Men WHO er ikke en medisinsk organisasjon, det er et FN-kontor som skal ta seg av helse-saker. Deres ansatte, selv om de er leger, er framfor alt politikere.
De kan derfor ikke fordømme hvordan dette ble misbrukt i visse land. Dessuten har de siden kontroversene med H1N1-epidemien offentlig måtte rettferdiggjøre alle sine anbefalinger.
I 2009 ble de beskyldt for å ha latt seg påvirke av interessene til de store farmasi-selskapene, og så i full fart sendt ut alarm på en måte som var ute av proposjoner [4].
Denne gangen brukte de ordet «pandemi» bare som en siste utvei, fire måneder senere, nemlig 12. mars.

Og hva holder de på med i Italia og Frankrike?
Moderne propaganda burde ikke vært begrenset til publikasjon av Fake news slik Storbritannia gjorde da de overbeviste sin befolkning til å bli med i første verdenskrig. Men propagandaen kan også bli brukt på samme måte som da Tyskland overbeviste sin befolkning til å gå med i andre verdenskrig.
Oppskriften er alltid den samme: å bruke psykologisk press for å overtale sine undersåtter til frivillig å gå med på tiltak de vet er ubrukbare, men som kun er løgner [5].
For eksempel i 2001, da det var allmenn kunnskap at de som ble beskyldt for kidnappingen av flyene den 11.september ikke sto på flyenes passasjerlister.
Ja, med sjokk må vi akseptere, uten å spørre, de tåpelige beskyldningene som kom fra FBI-direktøren Robert Muller om «de 19 kidnapperne».
Eller, det som er velkjent, president Husseins Irak hadde bare gamle Sovjetproduserte Scud-raketter med en rekkevidde på opp til 700 kilometer. Men mange amerikanere skalket vinduer og dører i husene sine for å beskytte seg mot dødelige gasser som den onde diktatoren ville angripe Amerika med.
Denne gangen, med Covid-19, er det frivillig innesperring i hjemmene som tvinger personer til å overbevise seg selv om at trusselen er virkelig.
La oss så huske at aldri i historien har karantene av en frisk befolkning blitt brukt for å bekjempe en sykdom.
Og framfor alt, la oss huske at denne epidemien ikke vil få noen betydelige konsekvenser på dødstallene.
I Italia var det første skrittet å isolere de smittede regionene etter prinsippet om karantene, og så isolere alle borgere fra hverandre. Men det er en annen logikk.
Ifølge den italienske presidenten, Guiseppe Conti, og den franske presidenten Emmanuel Macron, så er hensikten med å stenge hele befolkningen inne i hjemmene sine ikke å overvinne epidemien, men å spre den utover i tid, slik at alle de som blir syke ikke kommer til sykehusene samtidig. Med andre ord ikke å følge medisinske råd, men kun av administrative hensyn.
Det vil ikke redusere antall smittede, men utsette det hele over tid.
For å overbevise italienerne og franskmennene om at deres avgjørelser var riktige, hentet presidentene Conte og Macron støtte fra komiteer med vitenskapelige eksperter.
Mens disse komiteene ikke hadde noen innvendinger mot at folk skulle bli hjemme, så hadde de heller ingen innvendinger mot at folk fortsatte med sine daglige gjøremål.
Men så gjorde sjefene Conte og Macron det påbudt å ha med en offisiell tillatelse til å gå ut en tur. Dette dokumentet, med brevhode fra de respektive innenriksministeriene, ble delt ut som en ære, og var ikke gjenstand for noe slag sjekk eller sanksjoner.
Panikken hos de to regjeringene overfor befolkningen fikk dem til å distribuere unødvendige instruksjoner som slett ikke kom fra de sykes leger. De oppmuntret folk til å bruke hansker og ansiktsmasker ved alle anledninger og holde en avstand på minst én meter fra andre mennesker.
Den franske «daglige oppsummeringen» i Le Monde, Facebook i Frankrike og det franske helseministeriet sensurerte vekk en video fra professor Didier Raoult, en av verdens mest anerkjente infeksjons-eksperter, fordi da han annonserte at det eksisterte en utprøvd medisin mot Covid-19 i Kina. så kastet han lyset på mangel på medisinsk grunnlag for de tiltakene president Macron hadde kommet med.
Det er for tidlig å si hva regjeringene til Conte og Macron egentlig vil oppnå. Det eneste som er sikkert at det iallfall ikke er et spørsmål om å bekjempe Covid-19.

Thierry Meyssan

Oversettelse
Ingunn Kvil Gamst
Derimot.no

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] “Moderne militære propagandateknikker”, av Thierry Meyssan, Oversettelse Knut Lindtner, Voltaire Network, 22 mai 2016.
Montfort.
Covid-19: propaganda og manipulering
Når han kommer tilbake til Covid-19-epidemien og måten regjeringene reagerer på den, så understreker Thierry Meyssan at de autoritære bestemmelsene i Italia og Frankrike ikke har noen medisinsk berettigelse. De motsier observasjonene til de beste infeksjons-ekspertene og instruksene fra World Health Organization.
Epidemien brøt ut i Kina
Den 17. november 2019 …Plus
Covid-19: propaganda og manipulering
Når han kommer tilbake til Covid-19-epidemien og måten regjeringene reagerer på den, så understreker Thierry Meyssan at de autoritære bestemmelsene i Italia og Frankrike ikke har noen medisinsk berettigelse. De motsier observasjonene til de beste infeksjons-ekspertene og instruksene fra World Health Organization.

Epidemien brøt ut i Kina
Den 17. november 2019 ble det første tilfellet av en person infisert med Covid-19 diagnostisert i Hubei-provinsen. I utgangspunktet prøvde legene å kommunisere om alvoret i sykdommen, men støtte sammen med de regionale autoritetene.
Det var bare da antallet tilfeller økte, og befolkningen så alvoret i sykdommen at sentralregjeringen grep inn.
Denne epidemien er ikke statistisk betydningsfull. Den dreper svært få mennesker, selv om de som dør opplever forferdelige pustevansker.
Fra gamle tider så er det himmelen som har gitt keiseren mandat til å styre sine undersåtter i kinesisk kultur [1].
Når himmelen trekker sitt mandat tilbake, så vil en katastrofe ramme landet - epidemier, jordskjelv og liknende. Selv om vi nå lever i moderne tider, så følte president Xi seg truet av vanstyret til Hubeis regionale regjering.
Statens råd tok derfor saken i egne hender. De tvang befolkningen i Hubeis hovedstad Wuhan til å bli innestengt i sine hjem.
I løpet av dager bygde de sykehus, sendte team til hvert hus for å måle temperaturen på hver eneste innbygger, tok alle smittede personer til sykehus for testing og behandlet de infiserte med klorokinfosfat, og sendte andre hjem. De behandlet de kritisk syke med rekombinant interferon Alfa 28 (IFNrec).
Disse enorme aksjonene var egentlig ikke nødvendige for offentlig helse, annet enn for å bevise at kommunistpartiet fremdeles innehar sitt himmelske mandat.

Under en pressekonferanse om Covid-19, fremstod den iranske helseministeren, Iraj Harirchi som smittet.
Det sprer seg til Iran
Epidemien spredte seg fra Kina til Iran midt i februar 2020. Disse to landene har vært knyttet nært sammen fra gamle tider. De deler mange felles kultur-elementer.
Men den iranske befolkningen er den mest lungesvake i verden. Nesten alle menn over seksti lider av etter-effekten fra USAs kamp-gasser som ble brukt av den irakiske hæren under Den Første Gulf-krigen (190 - 88), slik tyskerne og franskmennene gjorde etter første verdenskrig.
Enhver som reiser i Iran blir slått av antallet med alvorlige lungeplager. Når forurensningen i Teheran øker mer enn de klarer, så blir skoler og regjeringskontorer lukket, og halvparten av familiene blir flyttet ut på landet sammen med besteforeldrene.
Dette har skjedd flere ganger i året i trettifem år, og er normalt.
Regjeringen og parlamentet i Iran er nesten ekslusivt sammensatt av veteraner fra Irak-Iran-krigen, det vil si folk som er ekstremt sårbare overfor Covid-19. Så når disse gruppene ble infisert, blir det mange som utvikler sykdommen.
Tar vi med i betraktningen USA-sanksjonene, så er det ingen vestlige banker som dekker innkjøp av medisiner. Iran fant seg ute av stand til å behandle de smittede og ta vare på de syke helt til UAE brøt importforbudet og sendte to fly med medisinsk utstyr.
Personer som ikke ville blitt syke i andre land døde av det første hosteanfallet på grunn av skadene i lungene.
Som vanlig stengte regjeringen skolene. I tillegg avlyste de flere kulturelle og sportsbegivenheter. Men de forbød ikke pilegrimsreiser.
I noen områder er det stengte hoteller for å hindre at syke mennesker flytter på seg når de ikke lenger finner sykehus i nærheten av hjemmene sine.

Karantene i Japan
Det 4. februar 2020 ble en passasjer på USAs cruise-skip Diamond Princess diagnotisert syk av Covid-19, og 10 andre passasjerer var smittet. Den japanske helseministeren Katsunobu Kato innførte så to ukers karantene for skipet i på havnen i Yokohama for å hindre at smitten spredte seg til hans land.
Til slutt ble det registrert 7 døde av totalt 3711personer om bord. Det store flertallet av passasjerene var over 70 år.
Diamond Princess er et israelsk-amerikansk skip, eiet av Micky Arison, bror til Shari Arison, den rikeste kvinnen i Israel. Arisonfamilien har snudd dette til en public relation-hendelse.
Trump-administrasjonen og flere andre land hentet sine innbyggere ut med fly til karantene i hjemlandet.
Den internasjonale pressen bruke kjempe-overskrifter på denne historien. De refererte til spanskesyken i 1918 - 1919, og hevdet at epidemien kunne spre seg over hele verden og potensielt true den menneskelige rase med utryddelse [2].
Denne apokalyptiske hypotesen var ikke basert på noen fakta, men likevel ble de som ord fra Bibelen.
Vi husker fra 1898 da William Hearst og Joseph Pulitzer publiserte falske nyheter for å øke salget av de daglige avisene. Den falske informasjonen ble brukt til med vilje å provosere fram en krig mellom USA og den spanske kolonien på Cuba.
Dette ble begynnelsen på «yellow journalism»( å publisere hva som helst for å tjene penger). Det er det vi i dag kaller «fake news».
Denne gangen vet vi ikke om aviseierne med vilje sprer panikk om Covid-19. Men de bruker denne vulgære epidemien til å få det til å se ut som «verdens ende».
Tross denne ene forvrengningen etter den andre , så har regjeringene begynt å bli involvert.
Naturligvis er det ikke lenger et spørsmål om å selge stoff og annonser for å skremme folk, men for å kunne dominere befolkningen ved å utnytte deres frykt.

Når det gjelder WHO-direktøren, dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, har Kina og Sør-Korea satt et eksempel gjennom allmenne screening tester. Det er en måte å si at de franske og italienske metodene er medisinsk nonsens.
WHO intervenerer
Verdens Helseorganisasjon (WHO) som har overvåket hele denne operasjonen og merket seg at den spredte seg utenfor Kina.
Den 11. og 12. februar organiserte de et globalt forum for forskning og innovasjon i Geneve. Ved dette forumet etterlyste WHO-direktøren Tedros Adhanom Ghebreyesus på en forsiktig måte globalt samarbeid [3].
I alle sine meldinger har WHO understreket: det lave menneskelige anslaget av epidemien; det nytteløse i å stenge grenser; hvor ineffektivt det var å bruke hansker og ansiktsmasker (det er bare en avstand på mindre enn en meter som har noe å si at folk blir smittet, men ikke hos friske folk).
I stedet etterlyste de økt nivå på hygienen, inkludert håndvask, desinfisere vann og øke ventilasjonen på små rom. Til slutt å bruke papir-lommetørkler , eller om man mangler det, å nyse eller hoste i albuen.
Men WHO er ikke en medisinsk organisasjon, det er et FN-kontor som skal ta seg av helse-saker. Deres ansatte, selv om de er leger, er framfor alt politikere.
De kan derfor ikke fordømme hvordan dette ble misbrukt i visse land. Dessuten har de siden kontroversene med H1N1-epidemien offentlig måtte rettferdiggjøre alle sine anbefalinger.
I 2009 ble de beskyldt for å ha latt seg påvirke av interessene til de store farmasi-selskapene, og så i full fart sendt ut alarm på en måte som var ute av proposjoner [4].
Denne gangen brukte de ordet «pandemi» bare som en siste utvei, fire måneder senere, nemlig 12. mars.

Ved det fransk-italienske toppmøtet i Napoli den 27. februar, kunngjorde de franske og italienske presidentene, Guiseppe Ciónte og Emmanuel Macron, at de ville reagere sammen mot pandemien.
Og hva holder de på med i Italia og Frankrike?
Moderne propaganda burde ikke vært begrenset til publikasjon av Fake news slik Storbritannia gjorde da de overbeviste sin befolkning til å bli med i første verdenskrig. Men propagandaen kan også bli brukt på samme måte som da Tyskland overbeviste sin befolkning til å gå med i andre verdenskrig.
Oppskriften er alltid den samme: å bruke psykologisk press for å overtale sine undersåtter til frivillig å gå med på tiltak de vet er ubrukbare, men som kun er løgner [5].
For eksempel i 2001, da det var allmenn kunnskap at de som ble beskyldt for kidnappingen av flyene den 11.september ikke sto på flyenes passasjerlister.
Ja, med sjokk må vi akseptere, uten å spørre, de tåpelige beskyldningene som kom fra FBI-direktøren Robert Muller om «de 19 kidnapperne».
Eller, det som er velkjent, president Husseins Irak hadde bare gamle Sovjetproduserte Scud-raketter med en rekkevidde på opp til 700 kilometer. Men mange amerikanere skalket vinduer og dører i husene sine for å beskytte seg mot dødelige gasser som den onde diktatoren ville angripe Amerika med.
Denne gangen, med Covid-19, er det frivillig innesperring i hjemmene som tvinger personer til å overbevise seg selv om at trusselen er virkelig.
La oss så huske at aldri i historien har karantene av en frisk befolkning blitt brukt for å bekjempe en sykdom.
Og framfor alt, la oss huske at denne epidemien ikke vil få noen betydelige konsekvenser på dødstallene.
I Italia var det første skrittet å isolere de smittede regionene etter prinsippet om karantene, og så isolere alle borgere fra hverandre. Men det er en annen logikk.
Ifølge den italienske presidenten, Guiseppe Conti, og den franske presidenten Emmanuel Macron, så er hensikten med å stenge hele befolkningen inne i hjemmene sine ikke å overvinne epidemien, men å spre den utover i tid, slik at alle de som blir syke ikke kommer til sykehusene samtidig. Med andre ord ikke å følge medisinske råd, men kun av administrative hensyn.
Det vil ikke redusere antall smittede, men utsette det hele over tid.
For å overbevise italienerne og franskmennene om at deres avgjørelser var riktige, hentet presidentene Conte og Macron støtte fra komiteer med vitenskapelige eksperter.
Mens disse komiteene ikke hadde noen innvendinger mot at folk skulle bli hjemme, så hadde de heller ingen innvendinger mot at folk fortsatte med sine daglige gjøremål.
Men så gjorde sjefene Conte og Macron det påbudt å ha med en offisiell tillatelse til å gå ut en tur. Dette dokumentet, med brevhode fra de respektive innenriksministeriene, ble delt ut som en ære, og var ikke gjenstand for noe slag sjekk eller sanksjoner.
Panikken hos de to regjeringene overfor befolkningen fikk dem til å distribuere unødvendige instruksjoner som slett ikke kom fra de sykes leger. De oppmuntret folk til å bruke hansker og ansiktsmasker ved alle anledninger og holde en avstand på minst én meter fra andre mennesker.
Den franske «daglige oppsummeringen» i Le Monde, Facebook i Frankrike og det franske helseministeriet sensurerte vekk en video fra professor Didier Raoult, en av verdens mest anerkjente infeksjons-eksperter, fordi da han annonserte at det eksisterte en utprøvd medisin mot Covid-19 i Kina. så kastet han lyset på mangel på medisinsk grunnlag for de tiltakene president Macron hadde kommet med.
Det er for tidlig å si hva regjeringene til Conte og Macron egentlig vil oppnå. Det eneste som er sikkert at det iallfall ikke er et spørsmål om å bekjempe Covid-19.

Thierry Meyssan

Oversettelse
Ingunn Kvil Gamst
Derimot.no

[1] The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).
[2] Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).
[3] «Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent», Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.
[4] Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).
[5] “Moderne militære propagandateknikker”, av Thierry Meyssan, Oversettelse Knut Lindtner, Voltaire Network, 22 mai 2016.