"si les paroles de consécration de l'hostie sont dîtes." Si elles sont dites comme un récit de l'institution, elles sont invalides; Le paroles doivent être dites avec le ton assertif et l'intention doit être de faire ce qu'à toujours fait l’Église, c'est à dire un véritable renouvellement du sacrifice de la Croix de manière non-sanglante.....Ajoutons, qu'il faut aussi un prêtre validement ordonné par un évêque validement sacré.....

Le Père Hesse qui était un Canoniste et qui est une référence dans les milieux anglo-saxons faisant quantité de conférences rappelait que ces messes ne sont pas invalides si les paroles de consécration de l'hostie sont dîtes.
Tout le monde n'a pas des tradis à proximité et les tradis ne se bousculant pas devant les messes de V2 pour faire connaître le vrai rite, il faut bien croire que ce n'est pas dénué de grâce si les consécrations sont donc faites validement.
D'ailleurs, on peut noter que depuis que les anciens qui étaient encore nombreux à aller à ces messes jusqu'à il y a 20 ans - décédés peu après -, les châtiments pour la France s'accélèrent... Et pourtant, il semble que depuis il y a pas mal de chapelles tradis qui se sont ouvertes...

San Damiano - historique
(...)
Ce qui aggrava les objections contre San Damiano, c’est la publication par les amis de San Damiano du message qu’ils ont recueilli le dimanche 9 novembre 1969 selon lequel la communion dans la main serait un sacrilège. Cet usage tendant à s’imposer dans l’Eglise, les réactions des évêques de différents diocèses se firent plus virulentes. Ainsi pour Mgr François Charrière, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, « le Souverain Pontife ayant autorisé cette manière de communier » et parce que « le Vicaire du Christ ne saurait autoriser un acte sacrilège : il n’est pas possible que la sainte Vierge ait inspiré les paroles prononcées par Dame Rosa ce 9 novembre ». C’est pourquoi il demande à ses paroissiens « de ne pas accorder foi à des faits "qui ne méritent pas confiance" »