100 prêtres et érudits laïcs appellent le pape François à se repentir de l’idolâtrie de Pachamama au synode amazonien
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Maike HicksonLIFESITE – 12 novembre 2019 (LifeSiteNews) – Un groupe international de 100 prêtres et universitaires laïcs a publié aujourd’hui une déclaration pour protester contre le culte païen de Pachamama qui a eu lieu le mois dernier pendant le Synode Amazonien à Rome avec la participation active et le soutien apparent du Pape François. Ils ont appelé le Pape à “se repentir publiquement et sans ambiguïté de ces péchés objectivement graves” et ont demandé aux évêques du monde entier “d’offrir une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales”.
Intitulée “Protestation contre les actes sacrilèges du pape François”, la déclaration (lue en entier ci-dessous) souligne la responsabilité personnelle du pape François dans le culte d’une idole païenne à Rome.
Parmi les signataires figurent les professeurs John Rist, Roberto de Mattei, Claudio Pierantoni, Josef Seifert et Anna Silvas. On y trouve aussi vingt prêtres et diacres, parmi lesquels le père Brian Harrison et le franc-parler critique du pape François, le père Cor Mennen. L’éminente laïque catholique allemande, Gloria Princess of Thurn und Taxis, a également signé, en plus d’auteurs tels que Henry Sire, José Antonio Ureta, et le Dr Gerard J.M. van den Aardweg.
Les prêtres et les érudits “protestent et condamnent les actes sacrilèges et superstitieux commis par le pape François, successeur de Pierre, à l’occasion du récent synode amazonien tenu à Rome”, et ils donnent des preuves détaillées des différentes incidences du culte païen pendant le synode amazonien.
Le 4 octobre, le pape François a organisé une cérémonie païenne avec des statues de Pachamama dans les Jardins du Vatican et a même béni l’une d’elles. De plus, il a prié devant la statue de la Pachamama à la cathédrale Saint-Pierre le 7 octobre et l’a ensuite accompagnée en procession dans la salle synodale.
Les gens s’inclinent devant Pachamama pendant le rite païen dans les jardins du Vatican avant l’ouverture du Synode Amazon, le 4 octobre 2019.Comme le souligne la déclaration, “le pape François lui-même a confirmé que ces images en bois étaient des idoles païennes. Dans ses excuses pour le retrait de ces idoles d’une église catholique, il les a spécifiquement appelées Pachamama, un nom pour une fausse déesse de la mère terre selon la croyance religieuse païenne en Amérique du Sud.”
Les signataires affirment clairement que le culte païen des catholiques est inacceptable.
Un bateau transportant une statue en bois représentant une femme nue avec un enfant (‘Pachamama’) est porté par des autochtones dans la basilique Saint-Pierre lors de la cérémonie d’ouverture du Synode de l’Amazone, à Rome, le 7 octobre 2019.Ils affirment que “le fait d’adorer quelqu’un ou quelque chose d’autre que le seul vrai Dieu, la Sainte Trinité, est une violation du Premier Commandement”, et que par conséquent “toute participation, sous quelque forme que ce soit, à la vénération des idoles est condamnée par ce commandement et constitue un péché objectivement grave, indépendamment de la faute subjective que seul Dieu peut juger”.
Les auteurs citent également le professeur Josef Seifert à propos de l’affirmation du pape François selon laquelle ces statues avaient été utilisées “sans intentions idolâtres”. Seifert : “Même s’il n’y a pas d’intention idolâtre subjective derrière cela, comme l’affirme le Pape François, le fait objectif de mettre des idoles dans une Église, et encore moins dans l’église Saint-Pierre, est un délit contre Dieu et un acte objectivement sacrilège”.
L’Osservatore Romano figurait sur sa couverture du 1er novembre 2019 du mystérieux bol de plantes de Pachamama reçu par le pape François et placé sur l’autel lors de la messe de clôture du synode amazonien.Pour les signataires, le culte de la Pachamama qui s’est déroulé sous la direction du Pape François ” était anticipé par la déclaration intitulée ” Document sur la fraternité humaine “, signée par le Pape François et Ahmad Al-Tayyeb, le Grand Imam de la mosquée Al-Azhar, le 4 février 2019 “. Ce document affirme que la “diversité des religions” est “voulue par Dieu”. “L’implication du pape François dans les cérémonies idolâtres, continuent les signataires, est une indication qu’il voulait dire cette déclaration dans un sens hétérodoxe, qui permet au culte païen des idoles d’être considéré comme une bonne volonté positive de Dieu”.
En outre, la déclaration fait référence aux nombreux cardinaux et évêques qui ont déjà condamné la vénération de la Pachamama à Rome (parmi lesquels les cardinaux Burke, Müller, Brandmüller, Urosa et Viganò, ainsi que les évêques Eleganti, Voderholzer et Azcona). Et l’affirmation cite aussi un passage de l’Écriture Sainte qui dit clairement que “les choses que les païens sacrifient, ils les sacrifient aux démons, et non à Dieu” et que “vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons” (St Paul).
“Nous demandons respectueusement à tous les évêques de l’Église catholique, concluent les signataires, d’offrir une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales et de prévenir leurs fidèles que, selon l’enseignement divinement révélé de la foi catholique, ils risquent la damnation éternelle s’ils suivent les exemples actuels en offensant le Premier commandement.
Les membres du clergé et les universitaires sont invités à apposer leur signature en cliquant ici.
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Protestation contre les actes sacrilèges du Pape François
Nous soussignés, soussignés, membres du clergé catholique et universitaires laïcs, protestons et condamnons les actes sacrilèges et superstitieux commis par le pape François, successeur de Pierre, à l’occasion du récent synode amazonien tenu à Rome.
Ces actes sacrilèges sont les suivants :
Le 4 octobre, le pape François a assisté à un acte d’adoration idolâtre de la déesse païenne Pachamama. (1)
Il a permis que ce culte ait lieu dans les Jardins du Vatican, profanant ainsi la proximité des tombes des martyrs et de l’église de l’apôtre Pierre.
Il a participé à cet acte de culte idolâtre en bénissant une image en bois de Pachamama. (2)
Le 7 octobre, l’idole de Pachamama a été placée devant l’autel principal à Saint-Pierre, puis transportée en procession dans la salle du Synode. Le pape François a dit des prières lors d’une cérémonie impliquant cette image et s’est ensuite joint à cette procession. (3)
Lorsque des images en bois de cette divinité païenne furent retirées de l’église de Santa Maria in Traspontina, où elles avaient été placées sacrilègement, et jetées dans le Tibre par des catholiques indignés par cette profanation de l’église, le pape François, le 25 octobre, présenta ses excuses et une autre image en bois de Pachamama fut rendue à l’église. (4) C’est ainsi qu’une nouvelle profanation a été initiée.
Le 27 octobre, à la messe de clôture du synode, il accepta une coupe utilisée dans le culte idolâtre de la Pachamama et la plaça sur l’autel. (5)
Le pape François lui-même a confirmé que ces images en bois étaient des idoles païennes. Dans ses excuses pour le retrait de ces idoles d’une église catholique, il les a spécifiquement appelées Pachamama (6), un nom pour une fausse déesse de la mère terre selon la croyance religieuse païenne en Amérique du Sud.
Le cardinal Walter Brandmüller, le cardinal Gerhard Müller, le cardinal Jorge Urosa Savino, l’archevêque Carlo Maria Viganò, Mgr Athanasius Schneider, Mgr José Luis Azcona Hermoso, Mgr Rudolf Voderholzer et Mgr Marian Eleganti (7) ont condamné différents aspects de ces procédures comme idolâtres ou sacrilégieux. Enfin, Card. Raymond Burke a donné la même évaluation de cette secte dans une interview. (8)
Cette participation à l’idolâtrie a été anticipée par la déclaration intitulée “Document sur la fraternité humaine”, signée par le pape François et Ahmad Al-Tayyeb, le Grand Imam de la mosquée Al-Azhar, le 4 février 2019 (9). Cette déclaration l’affirmait :
“Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, des sexes, des races et des langues sont voulues par Dieu dans sa sagesse, par laquelle il a créé les êtres humains. Cette sagesse divine est la source d’où découle le droit à la liberté de croyance et la liberté d’être différent.”
L’implication du pape François dans les cérémonies idolâtres est une indication qu’il voulait dire cette déclaration dans un sens hétérodoxe, qui permet au culte païen des idoles d’être considéré comme une bonne volonté positive par Dieu.
De plus, bien qu’il ait conseillé en privé à Mgr Athanasius Schneider que “Vous[l’évêque] pouvez dire que l’expression en question sur la diversité des religions signifie la volonté permissive de Dieu….”. (10), François n’a jamais corrigé la déclaration d’Abu Dhabi en conséquence. Dans son allocution du 3 avril 2019, François, répondant à la question “Pourquoi Dieu permet-il qu’il y ait tant de religions”, se réfère en passant à la “volonté permissive de Dieu” expliquée par la théologie scolastique, mais donne un sens positif au concept, déclarant que “Dieu voulait le permettre” parce que “il y a tant de religions” qu’elles “regardent toujours au ciel, elles cherchent Dieu (accentuation ajoutée)”. (11) Il n’y a pas la moindre suggestion que Dieu permette l’existence de fausses religions de la même manière qu’Il permet l’existence du mal en général. Au contraire, l’implication claire est que Dieu permet l’existence de “tant de religions” parce qu’elles sont bonnes en ce sens qu’elles “regardent toujours au ciel, elles regardent vers Dieu”.
Pire encore, le pape François a depuis confirmé la déclaration non corrigée d’Abu Dhabi en créant un “comité interreligieux”, (12) qui a reçu plus tard le nom officiel de “Comité supérieur”, (13) situé aux Emirats Arabes Unis, pour promouvoir les “objectifs” du document ; et de promouvoir une directive du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux adressée aux responsables de tous les instituts catholiques romains d’études supérieures, et indirectement aux professeurs d’université catholiques, leur demandant de diffuser le plus largement possible le document, y compris son affirmation sans correction que Dieu veut la “diversité des religions” tout comme Il veut la diversité des couleurs, des sexes, des races et des langues. (14)
Le fait d’adorer quelqu’un ou quelque chose d’autre que le seul vrai Dieu, la Sainte Trinité, est une violation du Premier Commandement. Toute participation, sous quelque forme que ce soit, à la vénération des idoles est condamnée par ce commandement et constitue un péché objectivement grave, indépendamment de la culpabilité subjective que seul Dieu peut juger. (15)
Saint Paul enseigna à l’Église primitive que le sacrifice offert aux idoles païennes n’était pas offert à Dieu mais plutôt aux démons lorsqu’il disait dans sa Première Lettre aux Corinthiens :
“Quoi alors ? Dois-je dire que ce qui est offert en sacrifice aux idoles, c’est quelque chose ? Ou, que l’idole est n’importe quoi ? Mais les choses que les païens sacrifient, ils les sacrifient aux démons, et non à Dieu. Et je ne voudrais pas qu’on vous fasse participer avec des démons. Vous ne pouvez pas boire le calice de l’Éternel et le calice des démons ; vous ne pouvez pas participer à la table de l’Éternel et à la table des démons.” (1 Cor. 10:19-21)
Par ces actions, le Pape François a encouru le reproche du second Concile de Nicée :
“De nombreux pasteurs ont détruit ma vigne, ils ont souillé ma part. Car ils ont suivi des hommes impurs et, faisant confiance à leurs propres frénésies, ils ont calomnié la sainte Église, que le Christ notre Dieu s’est donnée à lui-même, et ils n’ont pas su distinguer le saint du profane, affirmant que les icônes de notre Seigneur et de ses saints ne sont pas différentes des images en bois des idoles sataniques”. (16)
Avec une immense tristesse et un amour profond pour le Président de Pierre, nous supplions Dieu Tout-Puissant d’épargner aux membres coupables de Son Église sur terre le châtiment qu’ils méritent pour ces péchés terribles.
Nous demandons respectueusement au Pape François de se repentir publiquement et sans ambiguïté de ces péchés objectivement graves et de toutes les offenses publiques qu’il a commises contre Dieu et la vraie religion, et de réparer pour ces offenses.
Nous demandons respectueusement à tous les évêques de l’Église catholique d’offrir une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales et de prévenir leurs fidèles que, selon l’enseignement divinement révélé de la foi catholique, ils risquent la damnation éternelle s’ils suivent les exemples présents en offensant le Premier commandement.
9 novembre 2019
In Festo dedicationis Basilicae Lateranensis
“Terribilis est locus iste : hic domus Dei est
et porta cæli ; et vocabitur aula Dei”