Le curé-castagne / Benoît blasphème d'où déraillage de Crouan
Dimanche, 10 décembre 2017 (Le curé-castagne) :
En Italie, on ne plaisante pas avec la Vierge Marie.
En raison du très mauvais temps, le curé de Torre del Greco, près de Naples, avait considérablement réduit la traditionnelle procession mariale qui se fait à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception.
Alors que le curé, Don Giosue Lombardo, retournait directement à l’église avec un groupe de fidèles, les porteurs de l’image miraculeuse ont continué à braver la pluie en faisant la procession habituelle avec une partie de la communauté paroissiale.
En revenant à l’église Santa Croce, ils n’ont eu droit ni à la sonnerie festive des cloches ni à la bénédiction solennelle, ce qui les a mis en colère et décidés à prendre d’assaut la sacristie dans laquelle le curé s’était barricadé.
La police a dû intervenir pour protéger Dom Lombardo et l’escorter pour qu’il puisse quitter l’église. Pendant ce temps, de nombreux participants à la procession quittaient les lieux pour éviter la bagarre. Les ambulanciers ont dû prodiguer des soins à une vingtaine de personnes...
Mardi, 12 décembre 2017 (Benoît blasphème d'où déraillage de Crouan) :
La crise que traverse l’Église - certains parlent même de schisme latent - émane de l’intérieur même du catholicisme actuel : « Nous voyons aujourd’hui de façon beaucoup plus terrifiante que la plus grande persécution de l’Église ne vient pas d’ennemis extérieurs mais naît du péché de l’Église », avait dit Benoît XVI, lors de sa visite apostolique au Portugal en 2010. Et Karol Wojtyla, futur Jean-Paul II, laissait entrevoir dès 1976 que « nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte […] entre l’Église et l’Anti-Église, entre l’Évangile et l’Anti-Évangile. ».
Souvenons-nous aussi des propos graves tenus par le pape Benoît XVI lors son élection au siège de Pierre : « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. » Le pape Benoît était très réaliste.
Il faut se demander si les loups en questions ne sont pas déjà dans la bergerie : des loups déguisés en gentilles brebis et peut-être même des loups déguisés en bergers.
Si cela arrivait nous serions dans une confusion telle qu’il serait très difficile de discerner qui est qui, qui fait quoi, qui doit être écouté.
Alors, quelle perturbation dans la bergerie ! Que de divisions au sein de l’Église ! Que de coups mortels portés contre l’unité et la sainteté de l’Église !
Source : www.proliturgia.org
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Album ACTU
En Italie, on ne plaisante pas avec la Vierge Marie.
En raison du très mauvais temps, le curé de Torre del Greco, près de Naples, avait considérablement réduit la traditionnelle procession mariale qui se fait à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception.
Alors que le curé, Don Giosue Lombardo, retournait directement à l’église avec un groupe de fidèles, les porteurs de l’image miraculeuse ont continué à braver la pluie en faisant la procession habituelle avec une partie de la communauté paroissiale.
En revenant à l’église Santa Croce, ils n’ont eu droit ni à la sonnerie festive des cloches ni à la bénédiction solennelle, ce qui les a mis en colère et décidés à prendre d’assaut la sacristie dans laquelle le curé s’était barricadé.
La police a dû intervenir pour protéger Dom Lombardo et l’escorter pour qu’il puisse quitter l’église. Pendant ce temps, de nombreux participants à la procession quittaient les lieux pour éviter la bagarre. Les ambulanciers ont dû prodiguer des soins à une vingtaine de personnes...
Mardi, 12 décembre 2017 (Benoît blasphème d'où déraillage de Crouan) :
La crise que traverse l’Église - certains parlent même de schisme latent - émane de l’intérieur même du catholicisme actuel : « Nous voyons aujourd’hui de façon beaucoup plus terrifiante que la plus grande persécution de l’Église ne vient pas d’ennemis extérieurs mais naît du péché de l’Église », avait dit Benoît XVI, lors de sa visite apostolique au Portugal en 2010. Et Karol Wojtyla, futur Jean-Paul II, laissait entrevoir dès 1976 que « nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte […] entre l’Église et l’Anti-Église, entre l’Évangile et l’Anti-Évangile. ».
Souvenons-nous aussi des propos graves tenus par le pape Benoît XVI lors son élection au siège de Pierre : « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. » Le pape Benoît était très réaliste.
Il faut se demander si les loups en questions ne sont pas déjà dans la bergerie : des loups déguisés en gentilles brebis et peut-être même des loups déguisés en bergers.
Si cela arrivait nous serions dans une confusion telle qu’il serait très difficile de discerner qui est qui, qui fait quoi, qui doit être écouté.
Alors, quelle perturbation dans la bergerie ! Que de divisions au sein de l’Église ! Que de coups mortels portés contre l’unité et la sainteté de l’Église !
Source : www.proliturgia.org
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