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La souffrance de l'Homme.

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Beaucoup de nos contemporains trouvent incompatible l'idée d'un Dieu bon avec une création qui est marquée par la douleur, la souffrance et la mort. Le Père Rueg nous explique comment la souffrance n'est pas voulue par Dieu, elle est venue de la rupture avec Dieu.
Kénose
Léon XIV = «@Kénose, croyez-vous encore que Dieu laisse souffrir les gens par mépris ? » Croyez-vous qu'il laisse des âmes au purgatoire par mépris envers elle ? »
Ceci n’est pas mon énoncé, mais le vôtre, Ce n’est ni en ces termes dans cet esprit que je me suis exprimé.
Vous vous êtes exclamé en lien avec la vidéo @Léon XIV sur la contribution « La souffrance de l’homme » en y reprochant : …Plus
Léon XIV = «@Kénose, croyez-vous encore que Dieu laisse souffrir les gens par mépris ? » Croyez-vous qu'il laisse des âmes au purgatoire par mépris envers elle ? »

Ceci n’est pas mon énoncé, mais le vôtre, Ce n’est ni en ces termes dans cet esprit que je me suis exprimé.

Vous vous êtes exclamé en lien avec la vidéo @Léon XIV sur la contribution « La souffrance de l’homme » en y reprochant : « Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ? » puis «Cette folie de la croix consiste à aimer la souffrance par amour pour Dieu. Ce n'est pas qu'une acceptation, c'est un élan du cœur vers la souffrance par amour pour Dieu et le salut des âmes.

Désolé, mais je ne suis toujours pas en accord avec votre propos. Par contre les deux vidéos La souffrance de l'Homme & Sainte Thérèse de Lisieux et la souffrance somment juste du point de vue catholique, sur le sujet (à mes yeux et oreilles).

Nul amour pour la souffrance ou élan -à aller au-devant d’elle, ou de la rechercher, dans tout ne cela. Mais surtout, par souci d’être lisible et audible et ne pas ajouter à la confusion, lorsque nous évangélisons, je crois qu’en Christianisme il nous faille réserver le terme (et sa réalité) : « Amour » à notre Seigneur, ses saints et prochains. Ainsi, j’accepte la souffrance, je supporte la souffrance, je m’y résigne, je l’offre (au Seigneur) par Amour, mais non « AIMER LA SOUFFRANCE ». Or vous dites «Ce n'est pas qu'une acceptation »

Je ne vous reproche pas votre point de vue Léon XIV. Mais me fait critique quant à celui-ci, d’autant plus qu’il s’oppose à un point de vue que je partage, en faisant plus qu’insinuer que les autres : JEAN GABRIEL RUEG et Rome rejettent la ‘Doctrine de la croix » et ont, par conséquent ; « perdus la Foi », selon vous.

Ne manque pas ici, ceux qui prêchent « L’Amour de la croix » accusent d’autres frères et l’Église elle-même de me pas y communier et même de la rejeter. Or, dès que l'on réfère au dernier Concile, qui est la prise de conscience de L’Église qu’elle « n’est pas plus grande que son Maitre » sur son chemin de croix. Qui est le Concile de la présence d’esprit que l’Église a –qu’elle communie à la « Kénose » du Christ qui se réalise dans sa Chair, puisqu’en union avec le Christ. Qui est le Concile de l’Église qui pend davantage (si ce n’est pleinement) conscience de sa Vocation, dans l’Amour et l’humilité. Et bien voici de leur part une levée de boucliers à l’unisson, de ceux qui se trouvent être scandalisés, de quoi ? Et bien du fait que l’Église prend sa croix à la suite du Christ. Tant scandalisés que le dernier Concile et par ceux-là -déclaré, NUL, que nos deniers Papes sont déclarés être des « ANTIPAPES » et que des courants se créent pour restaurer l’Église « dans sa toute-puissance » selon l’esprit du monde, et que même des individus lambda qui par futilité, s’autoproclament Pape pour mettre de l’autre dans tout ça.

Comme vous dites : «« Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ? » en tout qu’à autre chose qu’un bon sentiment pieux ne servant qu'à faire Epinalement religieux. Voici le genre de question que l’on peut poser, comme celles qui suivent Léon XIV : « croyez-vous encore que Dieu laisse souffrir les gens son Église par mépris ? Croyez-vous qu'il laisse communier son Église à sa croix et kénose, en ce purgatoire ici-bas -par mépris envers elle ? ». Pourquoi et comment voulez-vous « faire communier » aux gens, ce à quoi et à qui des chrétiens catholiques "refuseraient" de communier ?.

Léon XIV 12/02/2013 23:30:15 = « Je suis déjà le successeur de Pierre par l'intervention directe de Dieu et cela depuis le 14 septembre 2005 »

Vous qui aimez tant la croix, acceptez donc l’idée, et la souffrance psychique, qui y serait liée -que vous procure la réalité de -n’être pas Pape, au lieu de vouloir aimer la croix par ailleurs, par ailleurs, et toujours par ailleurs que dans notre réalité de vie concrète et quotidienne. Souffrez comme moi, de me pas être tout, d’être circoncis (au sens spirituel) de n’être pas l’Église à part entière, de ne pas être son Magistère en personne, de n’être qu’un homme parmi les hommes etc etc. Attention, ca vas un peu piquer au début (comme une seule épine de la couronne pourrait le faire) mais qu’est-ce donc ! pour ceux QUI déclament se jeter tout droit sans retenues, sur le bois de la croix ?.
Léon XIV
@Kénose, croyez-vous encore que Dieu laisse souffrir les gens par mépris ?
Croyez-vous qu'il laisse des âmes au purgatoire par mépris envers elle ?
Si Dieu laisse une sainte âme dans la douleur, il le fait par amour pour elle.
Dieu n'exprime pas son amour que par des consolations, il exprime également sont amour par la souffrance. C'est cela le mystère de la croix.Plus
@Kénose, croyez-vous encore que Dieu laisse souffrir les gens par mépris ?
Croyez-vous qu'il laisse des âmes au purgatoire par mépris envers elle ?

Si Dieu laisse une sainte âme dans la douleur, il le fait par amour pour elle.
Dieu n'exprime pas son amour que par des consolations, il exprime également sont amour par la souffrance. C'est cela le mystère de la croix.
Spina Christi 2
Car, à ce sujet de la souffrance, je pense que l’on parle souvent trop vite, ou que bien des choses sont trop vite dites, en raccourci :
Oui en effet : un raccourci trop vite dit et bourrin du genre : "Tu aimeras ton Seigneur Dieu souffrance" !Plus
Car, à ce sujet de la souffrance, je pense que l’on parle souvent trop vite, ou que bien des choses sont trop vite dites, en raccourci :

Oui en effet : un raccourci trop vite dit et bourrin du genre : "Tu aimeras ton Seigneur Dieu souffrance" !
Kénose
Merci jean gabriel rueg pour vos publications et interventions. Je suis à 99, 99 % en accord avec votre publication ci et commentaire du 28/09/2013 10:29:38 qui ont le mérite d’être clairs et sont est bienvenus vus certains propos tenus ici à concernant la souffrance.
Car, à ce sujet de la souffrance, je pense que l’on parle souvent trop vite, ou que bien des choses sont trop vite dites, en …Plus
Merci jean gabriel rueg pour vos publications et interventions. Je suis à 99, 99 % en accord avec votre publication ci et commentaire du 28/09/2013 10:29:38 qui ont le mérite d’être clairs et sont est bienvenus vus certains propos tenus ici à concernant la souffrance.

Car, à ce sujet de la souffrance, je pense que l’on parle souvent trop vite, ou que bien des choses sont trop vite dites, en raccourci, que trop souvent les termes et le choix des mots n’est pas bien pesé. Or c’est un sujet qui ne manque pas de scandaliser et de détourner nombreux de nos contemporains. Je crois qu’il nous faut pourtant bien avoir présent à l’esprit que par notre discourt sur la souffrance -il en va de représentations de Dieu que nous véhiculons à nos contemporains.

Comme le conclut la « philosophie » la souffrance n’est pas un « en-soi » mais une absence de Bien, il n’est donc pas un bien. Aussi, la souffrance n’existe pas « en soi » désincarné, mais elle est toujours souffrance d’une personne, d’un Visage particulier. Par conséquent, dire « aimer la souffrance » prêcher à tout va, l’amour de la souffrance, ce serait dire : aimer qu’une personne soit souffrante, soit en souffrance, ce qui est à mon sens injuste. De même, aimer le martyre et le rechercher me parait non pas dénuer de sang, mais de sens. Comment puis-je désirer plaire à Dieu en recherchant le martyr désirant pour ce faire -qu’un autre homme que moi-même me tue et risque ainsi la damnation éternelle, tout cela pour ma gloire d’être un martyr soi-disant au nom de notre Seigneur. Étrange, que de désirer qu’un autre que moi risque la damnation pour que je puisse éprouver le bon sentiment de mon salut.

Un petit passage dans votre commentaire que je me permets de questionner = Je ne suis pas en accord avec l’idée « d’offrir ses souffrances » à NSJC, car je crois qu’il s’agit toujours de s’offrir « soi en personne». Un « soi » en situation et épreuve de souffrance certes, mais il s’agit de s’offrir « soi ». La nuance me semble très importante, car il s’agit toujours de s’offrir « soi » même lorsque nous ne sommes pas en souffrance manifestement, mais que nous semblons heureux ici-bas, et n’est-ce pas tout autant difficiles si ce n’est plus ? Or, ce n’est pas parce que nous vinons des temps où l’on ne souffre pas (je dirai d’âge d’or de bonne santé, de jeunesse, de plein emploi, etc…) que nous serions exemptés d’être appelé à nous offrir à notre Seigneur. Il serait dommage de ne cultiver (autant culturellement que cultuellement) qu’un élan vers Dieu, qui ne soit que conditionné par la souffrance, car c’est là encore faire l’apologie de la souffrance. Je suis autant bouleversé devant quelqu’un me parait heureux et n’en reste pas moins proche de Dieu, dans son amour pour lui et son prochain(s). Je fais référence par exemple à des chefs d’entreprise pour lesquelles j’ai travaillé et que je rend grâce d'avoir rencontré a cause de leur témoignage du christ, bien qu'étant dans une situation sociale que l'on dirait "aisée".

Bref, cela pour dire ici, que je suis plus que perplexe, que de nos frères chrétiens ici sur GTV, n’ont de cesse de dénoncer sommairement : francs-maçons, dirigeants politiques, l’islam et ses musulmans, les personnes de mauvaises mœurs, les athées, etc etc, comme étant, tout autant qu’il sont (à tort ou à raison) à l’origine de tout le mal et les souffrances que connait notre société humaine, et qui tout en dénonçant ceux-là et cela, font d’un revers de médial plein d’aisance, l’apologie du mal et de la souffrance en l’appelant un bien !

Y aurait-il pas un Os quelque part !?. 🙄

Comment voulons-nous que nos contemporains que nous prétendons vouloir évangéliser s’y retrouvent, lorsque ceux-là qui les évangélisent semblent si perdus !
Spina Christi 2
Kénose 30/09/2013 22:01:38
La souffrance de l'Homme
Évangile de Jésus Christ selon saint Léon XIV 22, 34-40 KENOSE
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?» Jésus lui répondit : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu la souffrance de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton …Plus
Kénose 30/09/2013 22:01:38
La souffrance de l'Homme
Évangile de Jésus Christ selon saint Léon XIV 22, 34-40 KENOSE
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?» Jésus lui répondit : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu la souffrance de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain la souffrance comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture, dans la Loi et les Prophètes, dépend de ces deux commandements.»
🤨

Kénose, vous n'êtes qu'un "bourrin" !
Spina Christi 2
"Je ne peux pas dire que j’aime la souffrance en elle-même, mais je l’aime parce qu’elle me rend conforme à Celui qui est mon Epoux et mon Amour. Oh, vois-tu, cela met dans l’âme une paix si douce, une joie si profonde, et on finit par mettre son bonheur dans tout ce qui est contrariant. Petite maman, essaie de mettre ta joie, non pas sensible, mais la joie de ta volonté, dans toute contrariété …Plus
"Je ne peux pas dire que j’aime la souffrance en elle-même, mais je l’aime parce qu’elle me rend conforme à Celui qui est mon Epoux et mon Amour. Oh, vois-tu, cela met dans l’âme une paix si douce, une joie si profonde, et on finit par mettre son bonheur dans tout ce qui est contrariant. Petite maman, essaie de mettre ta joie, non pas sensible, mais la joie de ta volonté, dans toute contrariété, tout sacrifice, et dis au Maître : "Je ne suis pas digne de souffrir cela pour vous, je ne mérite pas cette conformité avec vous." Tu verras que ma recette est excellente, elle met une paix délicieuse au fond du cœur, elle rapproche du bon Dieu." (Elisabeth de la Trinité Lettre 317)
Kénose
La souffrance de l'Homme
Léon XIV 30/09/2013 20:07:11
Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ?
Cette folie de la croix consiste à aimer la souffrance par amour pour Dieu. Ce n'est pas qu'une acceptation, c'est un élan du cœur vers la souffrance par amour pour Dieu et le salut des âmes. Vous confondez l'amour de la croix pour du Jansénisme.
C'est Dieu en la souffrance que …
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La souffrance de l'Homme
Léon XIV 30/09/2013 20:07:11
Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ?

Cette folie de la croix consiste à aimer la souffrance par amour pour Dieu. Ce n'est pas qu'une acceptation, c'est un élan du cœur vers la souffrance par amour pour Dieu et le salut des âmes. Vous confondez l'amour de la croix pour du Jansénisme.

C'est Dieu en la souffrance que vous rejetez, car Jésus ne fait qu'un avec la croix.

Cette doctrine sur la folie de la croix est le cœur de la Foi catholique et Rome l'a rejeté perdant ainsi la Foi.

Je vous suggère fortement de lire la Lettre Circulaire aux Amis de la croix de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.


Ainsi donc :

Évangile de Jésus Christ selon saint Léon XIV 22, 34-40
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?» Jésus lui répondit : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu la souffrance de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain la souffrance comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture, dans la Loi et les Prophètes, dépend de ces deux commandements.»

C’est sûr que si vous aimez votre souffrance qui vous fait vous prendre pour un Pape, par exemple Léon XIV vous ne pouvez-vous en sortir, l’amour de la souffrance oblige !
Léon XIV
Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ?
Cette folie de la croix consiste à aimer la souffrance par amour pour Dieu. Ce n'est pas qu'une acceptation, c'est un élan du cœur vers la souffrance par amour pour Dieu et le salut des âmes. Vous confondez l'amour de la croix pour du Jansénisme.
C'est Dieu en la souffrance que vous rejetez, car Jésus ne fait qu'un avec la croix.
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Est-ce que l'amour de la croix vous dit encore quelque chose ?

Cette folie de la croix consiste à aimer la souffrance par amour pour Dieu. Ce n'est pas qu'une acceptation, c'est un élan du cœur vers la souffrance par amour pour Dieu et le salut des âmes. Vous confondez l'amour de la croix pour du Jansénisme.

C'est Dieu en la souffrance que vous rejetez, car Jésus ne fait qu'un avec la croix.

Cette doctrine sur la folie de la croix est le cœur de la Foi catholique et Rome l'a rejeté perdant ainsi la Foi.

Je vous suggère fortement de lire la Lettre Circulaire aux Amis de la croix de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Jésus est Dieu
Merci mon Père, pour cette très belle et instructive réflexion sur la souffrance. 👍
Voici des extraits tirés de livres de Ste Thérèse et de Marcel Van pour les internautes :
MARCEL VAN ET LA SOUFFRANCE :
(Marcel Van, Œuvres complètes, t. II – Colloques, Paris, Saint-Paul Editions, 2006 – avec une préface du Cardinal Christoph Schönborn)
JÉSUS : Je vais te donner ce que tu désires par-dessus …Plus
Merci mon Père, pour cette très belle et instructive réflexion sur la souffrance. 👍

Voici des extraits tirés de livres de Ste Thérèse et de Marcel Van pour les internautes :

MARCEL VAN ET LA SOUFFRANCE :
(Marcel Van, Œuvres complètes, t. II – Colloques, Paris, Saint-Paul Editions, 2006 – avec une préface du Cardinal Christoph Schönborn)

JÉSUS : Je vais te donner ce que tu désires par-dessus tout, ce que tu préfères à toute autre chose : « La grâce de vouloir me faire plaisir » et cette grâce, c’est la « souffrance ». Es-tu d’accord, petit frère ?
MARCEL : Petit Jésus, tu me parles de souffrance à tout propos ; je n’aime pas cela du tout. Que ne puis-je te faire plaisir sans avoir à souffrir !
JÉSUS : Il n’y a pas de meilleure manière que celle-là. Même si tu n’aimes pas cela, il faut l’aimer quand même. De toute façon, pour me prouver ton amour, il faut que tu acceptes la souffrance. (p. 277)

JÉSUS : […] Sois content, petit frère. J’ai bien compassion de toi et c’est uniquement par amour que je t’oblige à souffrir… Tu es déjà fatigué, petit, cela suffit. (p. 279)

JÉSUS : Très bien. Désormais, quand tu sentiras de la douleur au cœur, tu pourras jeter la faute sur moi, tu entends ? […] Marcel, tu es vraiment très faible. Le seul fait d’entendre prononcer le mot souffrance suffit presque à te faire perdre la tête. Petit frère, avant de t’envoyer la souffrance, je veux d’abord te faire connaître jusqu’à quel point tu es faible. Sache bien que si tu n’as même pas la force d’entendre prononcer le mot souffrance, tu as encore moins la force d’endurer la souffrance.
Petit frère, bien qu’il en soit ainsi, il faut que tu acceptes la souffrance : mais si tu ne peux comprendre combien l’Amour doit souffrir encore plus que toi, d’avoir à te faire souffrir. Ah ! Marcel, bien que tu sois vraiment très faible, la vue de ta faiblesse te rend plus aimable à mes yeux que ne pourraient le faire les témoignages d’amour que tu me donnes. Mon intention est de t’apprendre que tu n’as pas la force d’endurer la souffrance, même le temps que dure un clin d’œil ? Et pourtant, petit frère, ta force, c’est l’amour ; et cette force peut te rendre capable d’accepter toutes mes souffrances, avec celles de Marie et de tous tes frères et sœurs les saints, et de les endurer avec joie.
[…]
JÉSUS : Puisque l’Amour est ta force, que veux-tu de plus ? […] A supposer qu’une âme comme la tienne me dise : « Je me sacrifierai avec joie pour ton Amour », vraiment cette âme me donnerait bien envie de rire, car j’ai la certitude qu’elle est incapable de faire quoi que ce soit. Cependant, si je regarde sa bonne volonté, je me sens très honteux et je dois me hâter de lui donner l’Amour afin qu’elle ait la force de se sacrifier pour moi. (p. 282-283)

JÉSUS : […] Marcel, es-tu fatigué ? Fais pour moi un petit sacrifice. Les sacrifices conformes à ma volonté sont ceux qui me plaisent le plus. Autrefois, j’ai gardé moi aussi cette ligne de conduite. Je me conformais en tout à la volonté du Père. Quand Dieu le Père voulait que je fasse telle chose, que j’endure telle souffrance, j’acceptais tout de bon cœur. En dehors de cela, je n’ai absolument rien fait de spécial pour lui faire plaisir. De ma propre volonté, jamais je n’ai rien fait pour moi. Et si jamais j’avais fait quelque chose en ce sens, tu dois tenir pour certain que jamais le divin Père ne se serait servi de moi pour racheter le monde. As-tu bien entendu ?
MARCEL : Dans ce cas, petit Jésus, il semble que, extérieurement, tu n’as jamais souffert autant que mon frère saint Gérard, n’est-ce pas ?
JESUS : Petit frère, il en est réellement ainsi. Mise à part ma mort cruelle, jamais je n’ai enduré aucune souffrance extérieure, jamais je ne me suis imposé des macérations comme l’a fait saint Gérard, parce que le divin Père ne voulait pas cela de moi. Dieu le Père a su choisir pour moi le genre de souffrance le plus parfait, les souffrances intérieures que j’ai endurées durant toute ma vie.
MARCEL : Alors, les pénitences volontaires que s’imposent les saints n’auraient aucune valeur aux yeux de Dieu ? Petit Jésus, c’est là une chose que je ne comprends pas.
JÉSUS : Elles ont de la valeur et je n’ai pas du tout l’intention de mépriser les pénitences des saints. De lui-même, jamais le divin Père n’oblige les saints à s’imposer des pénitences de ce genre ; mais parce que l’Esprit-Saint qui est l’Amour leur a fait connaître que rien n’échappe à la justice divine, fût-ce même une petite chose, il se fait que tes frères et sœurs, les saints et les saintes, ayant compris cela, s’offrent spontanément à faire pénitence à la place du monde, afin que le regard de Dieu étant attiré par leurs œuvres de pénitence, la Trinité les prenne en considération et soit amenée à cause d’elles à pardonner volontiers au monde, car il s’y trouve encore une demeure pour héberger l’Amour. C’est dans ce sens que la Sainte-Eglise appelle ces pénitences des sacrifices offerts à la justice de notre Père du ciel.
Cependant, petit frère, pour éviter de te troubler, il faut que tu retiennes encore ceci : c’est que les saints et les saintes ont pratiqué ces pénitences uniquement dans l’intention d’expier les péchés du monde et non pas de le racheter, car l’œuvre du salut du monde, c’est moi qui l’ai déjà accomplie.
[…]
MARCEL : Alors, petit Jésus, dis-moi ce que veut dire « Victime d’Amour ».
JÉSUS : Ce sont des victimes qui, par amour, s’offrent à l’Amour. Ces victimes laissent à l’Amour toute liberté d’accomplir en elles ses volontés, mais d’elles-mêmes, elles ne font rien pour se consumer ; c’est l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit-Saint, qui spontanément agit en elles… Ce que je viens de te dire est suffisamment clair. Tu te sens déjà fatigué, petit frère, va te reposer. (p. 300-302)

Ste Thérèse de Lisieux et la souffrance :

« Le bon Dieu, disait-elle, a suffisamment de peine, lui qui nous aime tant, d’être obligé de nous laisser sur la terre accomplir notre temps d’épreuve, sans que nous venions constamment lui redire que nous y sommes mal ; il ne faut pas avoir l’air de s’en apercevoir ! » (Thérèse de Lisieux, Conseils et souvenirs, Paris, Cerf, 2009, p. 58)

« Vous vous plaignez de ne pas faire votre volonté, me dit-elle, ce n’est pas juste. J’admets que vous ne la faites pas dans le détail de chaque journée, mais la vie en elle-même n’est-ce pas vous qui l’avez choisie ? Donc vous faites votre volonté en ne la faisant pas, puisque vous saviez bien ce que vous embrassiez en venant au Carmel. Je vous avoue que moi, je ne resterais pas ici une minute par contrainte. Si on me forçait à vivre de cette vie, je ne le pourrais pas, mais c’est moi qui le veux… Je veux tout ce qui me contrarie. Oui c’est moi qui veux tout ce qui est contre ma volonté, puisque j’ai dit tout haut, le jour de ma Profession : "que c’était de mon plein gré et franche volonté que je voulais être carmélite". » (Thérèse de Lisieux, Conseils et souvenirs, Paris, Cerf, 2009, pp. 137-138)

« Je ne désire plus ni la souffrance ni la mort et cependant je les chéris toutes deux. Aujourd’hui, c’est l’abandon seul qui me guide, je ne sais plus rien demander avec ardeur, excepté l’accomplissement parfait de la volonté de Dieu sur mon âme. » (Thérèse de Lisieux, Conseils et souvenirs, Paris, Cerf, 2009, p. 152)

« Ainsi, ajoutait-elle, bien accueillir la souffrance nous mérite la grâce d’une plus grande souffrance ou plutôt d’une purification plus profonde pour arriver à la parfaite union d’amour. Quand j’eus compris cela, la force me fut donnée pour tout souffrir. » (in Sœur Marie de la Trinité, Une Novice de Sainte Thérèse, Paris, Cerf, 1986, p. 129).

« Les saints qui souffrent ne me font jamais pitié ! Je sais qu’ils ont la force de supporter leurs souffrances et qu’ils donnent ainsi une grande gloire au bon Dieu ; mais ceux qui ne sont pas saints, qui ne savent pas profiter de leurs souffrances, que je les plains ! Ils me font pitié, ceux-là ! Je mettrais tout en œuvre pour les consoler et les soulager. » (in Sœur Marie de la Trinité, Une Novice de Sainte Thérèse, Paris, Cerf, 1986, p. 140)
shazam
Merci frère Gabriel pour ces paroles orientés vers la vie plutôt que vers la mort.
ps : Et merci aussi de faire 'respirer au large', plutôt que de faire étouffer en enfermement.
jean gabriel rueg
Entre permettre et vouloir, il y a une sacrée marge, cher Monsieur Léon XIV! C'est justement ce que j'essaie de dire dans cette vidéo. Et si le Verbe Incarné n'a pas éradiqué la souffrance, c'est parce qu'il est venu lui donner un sens rédempteur, il est venu l'habiter et donner à l'homme d'offrir par amour ses souffrances. Ce que résume très bien la Petite Thérèse : "Dieu permet la souffrance …Plus
Entre permettre et vouloir, il y a une sacrée marge, cher Monsieur Léon XIV! C'est justement ce que j'essaie de dire dans cette vidéo. Et si le Verbe Incarné n'a pas éradiqué la souffrance, c'est parce qu'il est venu lui donner un sens rédempteur, il est venu l'habiter et donner à l'homme d'offrir par amour ses souffrances. Ce que résume très bien la Petite Thérèse : "Dieu permet la souffrance mais en détournant la tête" (car il ne prend pas un plaisir sadique à nous voir souffrir), et : "Souffrir en aimant c'est le plus pur bonheur" (dans sa dernière poésie : Pourquoi je t'aime ô Marie); ce qui veut dire que si la souffrance n'est pas trnasformée par la grâce de la charité, elle reste un mal; sur le plan naturel, comme sur le plan surnaturel. D'ailleurs Jésus ne nous a pas sauvés par les souffrances de la Croix, mais par l'amour infini qu'il a déployé pour nous à l'occasion de la Croix : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime", déclare-t-il en saint Jean. Et saint Paul dira : "c'est par son trop grand amour nous sommes sauvés". C'est une déformation absolue, d'origine janséniste, que de dire de but en blanc que la souffrance est un bienfait. Je mets donc en doute vos propos et vous invite, pour plus d'explications, à lire Jean-Paul II et sa magnifique Lettre apostolique sur la question de la souffrance : "Salvifici doloris" du 11 février 1984. 🤦
Léon XIV
Ce que Dieu permet est sa volonté, même la souffrance.
Ensuite, la souffrance n'est pas un mal, mais un bienfait.
Vous contredisez l'Église et les enseignements de Sainte-Thérèse.Plus
Ce que Dieu permet est sa volonté, même la souffrance.
Ensuite, la souffrance n'est pas un mal, mais un bienfait.

Vous contredisez l'Église et les enseignements de Sainte-Thérèse.