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Les paroles de François sur l'archevêque de Paris et les péchés les plus graves. Par Maestro Aurelio Porfiri

Souvent, les paroles de François lors des conférences de presse au retour de ses voyages apostoliques suscitent de discussions. C'est ce qui s'est passé avec ce qu'il a dit sur le vol de retour de Chypre et de Grèce.

Tous les médias se sont focalisés sur ses propos sur l’acceptation de la démission de l'archevêque de Paris Michel Aupetit, accusé de comportement trop désinvolte envers une femme. L'archevêque avait assuré qu'il n'était jamais allé au-delà d'un comportement qui n'était peut-être pas approprié, mais pas de nature charnelle.

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait accepté cette démission, le pape a répondu :

"Menez votre propre enquête. Parce qu'il y a un danger de dire : 'Il a été condamné'. Mais qui l'a condamné ? L'opinion publique, le bavardage. Mais qu'a-t-il fait ? 'Nous ne savons pas. Quelque chose'. Si vous savez pourquoi, dites-le. Moi, au contraire, je ne peux pas répondre. Vous ne le saurez pas parce que c'était un manque de sa part, un manque contre le sixième commandement, mais pas un manque total, mais de petites caresses et de petits massages qu'il a faits : c'est là que réside l'accusation.

C'est un péché, mais ce n'est pas un des péchés les plus graves, car les péchés de la chair ne sont pas les plus graves. Les péchés les plus graves sont ceux qui sont plus " angéliques " : l'orgueil, la haine, ce sont des péchés plus graves.

Donc, Aupetit est un pécheur comme moi. Je ne sais pas si vous le pensez, mais peut-être comme Pierre, l'évêque sur lequel le Christ a fondé l'Église. Comment se fait-il que la communauté de l'époque ait accepté un évêque pécheur ? Qui avait commis des péchés aussi "angéliques" que de renier le Christ ? Mais c'était une Église normale qui avait l'habitude de se sentir toujours pécheresse. Tout le monde. C'était une Église humble.

Vous pouvez voir que notre Église n'est pas habituée à avoir un évêque pécheur, et nous prétendons que " c'est un saint, mon évêque ". Non, c'est du Petit Chaperon Rouge. Nous sommes tous des pécheurs.

Mais lorsque le bavardage se développe et se développe et se développe et emporte la bonne réputation d'une personne, cet homme ne pourra pas gouverner, parce qu'il a perdu sa réputation, non pas à cause de son péché - qui est un péché, comme celui de Pierre, comme le mien, comme le vôtre : c'est un péché ! - mais à cause des bavardages des personnes chargées de raconter l'histoire.

Un homme à qui l'on a retiré la réputation de cette manière, publiquement, ne peut pas gouverner. C'est une injustice. Pour cette raison, j'ai accepté la démission d'Aupetit non pas sur l'autel de la vérité, mais sur l'autel de l'hypocrisie. C'est ce que je veux dire".


Maintenant, le Pape dit des choses très justes, surtout vers la fin de sa réponse dans laquelle il affirme que certains faits sont souvent gonflés davantage par un processus médiatique qui oriente fatalement le récit dans certaines directions plutôt que par une faute grave.

J'ai observé à plusieurs reprises comment le sexe est utilisé de manière idéologique car c'est le moyen le plus facile de nous prendre en défaut. Les péchés sexuels selon la nature (hommes et femmes consentants mais en dehors du lien du mariage) sont graves précisément en raison de la relative facilité à tomber dans le panneau. Je ne pense donc pas que François ait voulu dire que ces péchés ne sont pas graves, mais qu'il en existe de plus graves.

Certains auteurs de spiritualité font remarquer que d'autres péchés peuvent être plus graves parce qu'ils exigent un acte de volonté encore plus profond pour être perpétrés, comme ceux qui ont trait à l'argent.

Dans le sexe, notre volonté est la proie de la passion, pour l'argent et les péchés similaires, il n'en est pas ainsi. En ce sens, nous pouvons conclure qu'ils sont plus graves.

Le père jésuite Giovanni Blandino, que j'ai eu le plaisir de connaître, rangeait les péchés sexuels dans la catégorie des péchés "à moitié perçus". Mais c'est précisément en raison de leur nature insidieuse que nous devons veiller à ne pas les faire apparaître comme des péchés de second ordre.
Etienne bis
Ce qu'on peut comprendre, c'est qu'il ne faut pas se confesser à un olibrius pareil.
Pour faire le malin et/ou par bêtise il est capable de laisser filer le secret d'un aveu privé. Quel clown.
Comment se peut-il qu'un catholique réfléchi, accepte et même défende "l'autorité" d'un loustic pareil ?
Dieu veuille le convertir ou nous en libérer RAPIDO.
CATHY PSICHARI
Quel charabia ! Et que d'insinuations malveillantes ! Quelle honte !
Etienne bis
Vous n'avez pas compris ? Tant pis.
jili22
Il n'a pas son masque ! 😱 😱
Etienne bis
Non mais il est bien piqué.
blanche52
???