Les progrès de la Compagnie de Marie le 22 août 2016

La Compagnie de Marie commence à prendre son essor et les choses progressent bien, puisque les abbés Macdonald, Salenave et Ballini rejoignent les quatre autres [ abbés Suneel, Valan, Chazal et Picot ]. Nous abandonnons la dénomination FSSPX, mais nous gardons Saint Pie X comme notre patron (CM SPX), même si notre nom courant est Compagnie de Marie (CM).

Par ailleurs, de peur de répéter les erreurs de Menzingen, nous sommes tous d’accord pour réduire les pouvoirs du Supérieur Général : mandat de 6 ans non immédiatement renouvelable, et « décentralisation » des pouvoirs au profit du district. Il est clair pour nous que, à moins que Pierre II et le Grand Monarque n’apparaissent tous les deux, plus nous accumulons les pouvoirs sur un ego sujet à la vanité, plus il va accumuler les erreurs.

Mais il n’y a pas encore assez d’indiens pour élire de chef à plumes, même si j’ai dit à l’abbé Macdonald qu’il ferait un bon supérieur, vu qu’il est le plus âgé et qu’il a les pieds sur terre.

Certains confrères ne sont pas d’accord avec nous pour continuer la société sacerdotale de vie commune selon l’esprit laissé par Mgr Lefebvre, l’USML est donc bien pour eux, que Dieu les bénisse et multiplie leurs fruits ; mais nous ne voulons pas jeter le bébé avec l’eau du bain… et ce bébé est un statut canonique clairement défini, d’excellentes constitutions, fondées sur la pratique des dons du Saint Esprit, de grandes cérémonies, spécialement l’engagement du 8 décembre ; et la possibilité d’avoir des frères et des sœurs.

Pas besoin de réinventer la roue, et pas besoin non plus de se transformer en quelque chose de trop différent de ce que nous avons été, puisque c’est la néo-FSSPX qui perd son identité sacerdotale en rejoignant l’église conciliaire, si anti-sacerdotale et anti-sacrificielle. D’ailleurs, c’est Mgr Williamson lui-même qui note que, quand un prêtre est trop laissé à lui-même, il développe des défauts. Et, comme nous le voyons en Australie et en Nouvelle-Zélande, il y a un grand besoin de déployer la force là où elle est particulièrement nécessaire. Les bénédictins, dominicains (et peut être aussi les capucins et les carmes) sont super-anti-désorganisation (« superundisorganised »).

Fixons la roue, ne la réinventons pas, surtout quand ce qui a besoin d’être réparé est évident et facile à faire.

(extrait du bulletin de l'abbé Chazal, le 22 août 2016)