Notre Dame du perpétuel secours histoire de l’icône peinte par st Luc fête le 27 juin Cette icône ne dépeint pas Marie comme une délicate jeune fille aux yeux baissés. Son regard droit, ses traits …Plus
Notre Dame du perpétuel secours histoire de l’icône peinte par st Luc fête le 27 juin
Cette icône ne dépeint pas Marie comme une délicate jeune fille aux yeux baissés. Son regard droit, ses traits vigoureux s’imposent à notre attention. Nous sommes frappés par les qualités irréalistes des silhouettes. Jésus a la taille d’un bambin, mais ses traits sont ceux d’un enfant plus âgé. Marie et Jésus ne sont pas dressés sur une scène, mais flottent sur un fond d’or. Cette peinture fut peinte selon le style byzantin de l’Église Orientale. Le but de ce style artistique n’est pas de montrer une scène ou une personne ravissante, mais de transmettre un merveilleux message spirituel. Comme l’artiste s’efforce de communiquer quelque chose de plus glorieux que tout ce qui existe dans ce monde-ci, l’image n’est pas un portrait réaliste. Une peinture byzantine ressemble à une porte. Voir une belle porte, c’est charmant; mais qui veut bien se tenir simplement là, à regarder la porte? Nous voulons ouvrir la porte et la franchir. La porte pourrait être attrayante ou insignifiante, mais ce n’est qu’une porte; elle est là pour nous conduire vers un nouveau monde. Que voyez-vous quand vous regardez cette image ? En tout premier lieu, vous voyez Marie, car elle domine l’image et elle regarde droit vers vous; non pas vers Jésus, ni vers le ciel, ni vers les anges au-dessus de sa tête. C’est vous qu’elle regarde, comme si elle avait quelque chose de très important à vous dire. Ses yeux semblent être sérieux, voire même tristes, mais ils commandent l’attention. Elle porte des robes d’un bleu sombre, assorties d’une bordure verte et d’une tunique rouge. Le bleu, le vert et le rouge sont les couleurs de la royauté. Seule l’impératrice était autorisée à porter ces couleurs. L’étoile à huit branches, déposée sur son front, fut probablement ajoutée par un artiste postérieur pour représenter l’idée orientale que Marie est l’étoile qui nous guide vers Jésus. Pour renforcer le symbolisme, se trouve une croix Les lettres au-dessus de sa tête la proclament Mère de Dieu (en grec). En regardant la peinture, nous savons qu’elle a le pouvoir d’intercéder pour nous au ciel. Le regard de Marie est fixé sur nous, mais ses bras portent Jésus. Dans les icônes byzantines, Marie n’est jamais montrée sans Jésus, car Jésus est le coeur de la foi. Jésus porte, lui aussi, des vêtements royaux. Seul un empereur pouvait porter la tunique verte, l’écharpe rouge et le brocard d’or tels que dépeints sur l’image. Les initiales grecques à droite de l’enfant et son halo décoré par une croix proclament qu’il est « Jésus Christ ». Jésus ne nous regarde pas, ni Marie, ni les anges. Bien qu’il se cramponne à sa mère, il regarde au loin, vers quelque chose que nous ne pouvons pas voir – quelque chose qui l’a fait courir si vite vers sa mère qu’une de ses sandales a failli tomber par terre, quelque chose qui le porte à s’accrocher à elle pour y quêter protection et amour.. Qu’est-ce qui peut effrayer à ce point un petit garçon, voire même le Fils de Dieu? Les personnages qui voltigent de chaque côté de Jésus et de Marie – les lettres grecques placées au-dessus d’eux les identifient comme les archanges Gabriel et Michel – nous en donnent la réponse. Plutôt que de brandir des harpes ou des trompettes de louange, ils portent les instruments de la Passion du Christ. ange1 A gauche, Michel tient une urne remplie de vinaigre que les soldats offrirent à Jésus sur la croix, la lance qui a transpercé son côté et le roseau muni de l’éponge. ange2 A droite, Gabriel porte la croix et les quatre clous Jésus a entrevu une partie de sa destinée – la souffrance et la mort qu’il devait endurer. Bien qu’il soit Dieu, il est également humain et éprouve de la frayeur à la vue de son terrifiant avenir. Il est accouru vers sa mère qui le tient collé sur elle en ce moment de panique, de la même façon qu’elle se tiendra à son côté au cours de sa vie et à l’heure de sa mort. Bien qu’elle ne puisse lui épargner sa souffrance, elle peut l’aimer et le réconforter. Et alors, pourquoi Marie nous regarde-t-elle si intensément plutôt que de jeter les yeux sur son fils dans la détresse? Son regard nous emporte dans l’histoire, nous fait prendre part à la peinture et à la douleur. Son regard nous dit que, tout comme Jésus accourt vers sa mère pour y trouver refuge, ainsi nous pouvons accourir vers Marie. Sainte Bernadette de Lourdes interrogée sur sa vision, s’écrie en voyant l’Icône : « Il y a quelque chose, là ». Pour Sainte Lucie, la Vierge de Fatima ressemblait à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le frère Charles de Foucault invoquait la Vierge Marie sous ce vocable : la cabane de jardinier qu’il habite à Nazareth dès 1897 s’appelle pour lui : « Ermitage Notre-Dame du Perpétuel Secours ». L’icône est traditionnellement attribuée à Saint Luc. Découvrant l’œuvre achevée, la Vierge Marie aurait dit à Saint Luc : « Mon aide accompagnera toujours cette image ». Merci à Fraternité des apôtres de Jésus et Marie et à l'abbée JP In Christo Pax et bonum Abbé Da Rocha
Cette icône ne dépeint pas Marie comme une délicate jeune fille aux yeux baissés. Son regard droit, ses traits vigoureux s’imposent à notre attention. Nous sommes frappés par les qualités irréalistes des silhouettes. Jésus a la taille d’un bambin, mais ses traits sont ceux d’un enfant plus âgé. Marie et Jésus ne sont pas dressés sur une scène, mais flottent sur un fond d’or. Cette peinture fut peinte selon le style byzantin de l’Église Orientale. Le but de ce style artistique n’est pas de montrer une scène ou une personne ravissante, mais de transmettre un merveilleux message spirituel. Comme l’artiste s’efforce de communiquer quelque chose de plus glorieux que tout ce qui existe dans ce monde-ci, l’image n’est pas un portrait réaliste. Une peinture byzantine ressemble à une porte. Voir une belle porte, c’est charmant; mais qui veut bien se tenir simplement là, à regarder la porte? Nous voulons ouvrir la porte et la franchir. La porte pourrait être attrayante ou insignifiante, mais ce n’est qu’une porte; elle est là pour nous conduire vers un nouveau monde. Que voyez-vous quand vous regardez cette image ? En tout premier lieu, vous voyez Marie, car elle domine l’image et elle regarde droit vers vous; non pas vers Jésus, ni vers le ciel, ni vers les anges au-dessus de sa tête. C’est vous qu’elle regarde, comme si elle avait quelque chose de très important à vous dire. Ses yeux semblent être sérieux, voire même tristes, mais ils commandent l’attention. Elle porte des robes d’un bleu sombre, assorties d’une bordure verte et d’une tunique rouge. Le bleu, le vert et le rouge sont les couleurs de la royauté. Seule l’impératrice était autorisée à porter ces couleurs. L’étoile à huit branches, déposée sur son front, fut probablement ajoutée par un artiste postérieur pour représenter l’idée orientale que Marie est l’étoile qui nous guide vers Jésus. Pour renforcer le symbolisme, se trouve une croix Les lettres au-dessus de sa tête la proclament Mère de Dieu (en grec). En regardant la peinture, nous savons qu’elle a le pouvoir d’intercéder pour nous au ciel. Le regard de Marie est fixé sur nous, mais ses bras portent Jésus. Dans les icônes byzantines, Marie n’est jamais montrée sans Jésus, car Jésus est le coeur de la foi. Jésus porte, lui aussi, des vêtements royaux. Seul un empereur pouvait porter la tunique verte, l’écharpe rouge et le brocard d’or tels que dépeints sur l’image. Les initiales grecques à droite de l’enfant et son halo décoré par une croix proclament qu’il est « Jésus Christ ». Jésus ne nous regarde pas, ni Marie, ni les anges. Bien qu’il se cramponne à sa mère, il regarde au loin, vers quelque chose que nous ne pouvons pas voir – quelque chose qui l’a fait courir si vite vers sa mère qu’une de ses sandales a failli tomber par terre, quelque chose qui le porte à s’accrocher à elle pour y quêter protection et amour.. Qu’est-ce qui peut effrayer à ce point un petit garçon, voire même le Fils de Dieu? Les personnages qui voltigent de chaque côté de Jésus et de Marie – les lettres grecques placées au-dessus d’eux les identifient comme les archanges Gabriel et Michel – nous en donnent la réponse. Plutôt que de brandir des harpes ou des trompettes de louange, ils portent les instruments de la Passion du Christ. ange1 A gauche, Michel tient une urne remplie de vinaigre que les soldats offrirent à Jésus sur la croix, la lance qui a transpercé son côté et le roseau muni de l’éponge. ange2 A droite, Gabriel porte la croix et les quatre clous Jésus a entrevu une partie de sa destinée – la souffrance et la mort qu’il devait endurer. Bien qu’il soit Dieu, il est également humain et éprouve de la frayeur à la vue de son terrifiant avenir. Il est accouru vers sa mère qui le tient collé sur elle en ce moment de panique, de la même façon qu’elle se tiendra à son côté au cours de sa vie et à l’heure de sa mort. Bien qu’elle ne puisse lui épargner sa souffrance, elle peut l’aimer et le réconforter. Et alors, pourquoi Marie nous regarde-t-elle si intensément plutôt que de jeter les yeux sur son fils dans la détresse? Son regard nous emporte dans l’histoire, nous fait prendre part à la peinture et à la douleur. Son regard nous dit que, tout comme Jésus accourt vers sa mère pour y trouver refuge, ainsi nous pouvons accourir vers Marie. Sainte Bernadette de Lourdes interrogée sur sa vision, s’écrie en voyant l’Icône : « Il y a quelque chose, là ». Pour Sainte Lucie, la Vierge de Fatima ressemblait à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le frère Charles de Foucault invoquait la Vierge Marie sous ce vocable : la cabane de jardinier qu’il habite à Nazareth dès 1897 s’appelle pour lui : « Ermitage Notre-Dame du Perpétuel Secours ». L’icône est traditionnellement attribuée à Saint Luc. Découvrant l’œuvre achevée, la Vierge Marie aurait dit à Saint Luc : « Mon aide accompagnera toujours cette image ». Merci à Fraternité des apôtres de Jésus et Marie et à l'abbée JP In Christo Pax et bonum Abbé Da Rocha