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(allocine) :
- Il ne faut pas longtemps pour comprendre que "I comme Icare" est une reconstitution de l'assassinat de John Kennedy en 1963, jusque dans ses moindres détails. Verneuil (le réalisateur), à moins que ce soit Montand lui-même, ont surement eut un coup de sang à l'annonce des conclusions grotesques du rapport Warren aux Etats-Unis sur les raisons de l'assassinat du président.
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(allocine) :
- Il ne faut pas longtemps pour comprendre que "I comme Icare" est une reconstitution de l'assassinat de John Kennedy en 1963, jusque dans ses moindres détails. Verneuil (le réalisateur), à moins que ce soit Montand lui-même, ont surement eut un coup de sang à l'annonce des conclusions grotesques du rapport Warren aux Etats-Unis sur les raisons de l'assassinat du président.
- Ce film illustre 12 ans avant le "JFK" (1991) d'Oliver Stone (qui sera un remake de celui-ci) les conclusions du procureur Jim Garrison. Mais Verneuil craignant surement des procès n'a pas osé utiliser les véritables noms des protagonistes et des lieux et inventant un état fantoche, mais personne n'est dupe.
- Verneuil fait le choix de ne pas se livrer à un documentaire et s’autorise, ainsi, quelques libertés avec les faits réels afin d’aller au-delà de la simple enquête sur l’attentat présidentiel. On ne s’étonnera, donc, pas que le réalisateur ait changé le nom de tous les protagonistes (point de Kennedy, de Oswald ou de Garrison ici) et qu’il ait déplacé l’intrigue dans un pays imaginaire… cette façon de procéder ayant permis d’éviter, d’une part, d’éventuelles difficultés juridiques avec les autorités américaines et, d’autre part, de conférer à l’intrigue un ton plus universel.
"I… comme Icare" est avant tout une critique féroce des sociétés modernes et plus précisément des comploteurs qui, dans l’ombre, font et défont les gouvernements sans se soucier de la moindre morale... en comptant sur l’obéissance du peuple et sa soumission à l’autorité.
- Des scènes mémorables, comme par exemple celle où l'on procède à l'expérience de Stanley Millgram.
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foto 4
L’expérience de Milgram (1963) sur la soumission à l’autorité a été largement popularisée par le film I comme Icare.
- Il ne faut pas longtemps pour comprendre que "I comme Icare" est une reconstitution de l'assassinat de John Kennedy en 1963, jusque dans ses moindres détails. Verneuil (le réalisateur), à moins que ce soit Montand lui-même, ont surement eut un coup de sang à l'annonce des conclusions grotesques du rapport Warren aux Etats-Unis sur les raisons de l'assassinat du président.
- Ce film illustre 12 ans avant le "JFK" (1991) d'Oliver Stone (qui sera un remake de celui-ci) les conclusions du procureur Jim Garrison. Mais Verneuil craignant surement des procès n'a pas osé utiliser les véritables noms des protagonistes et des lieux et inventant un état fantoche, mais personne n'est dupe.
- Verneuil fait le choix de ne pas se livrer à un documentaire et s’autorise, ainsi, quelques libertés avec les faits réels afin d’aller au-delà de la simple enquête sur l’attentat présidentiel. On ne s’étonnera, donc, pas que le réalisateur ait changé le nom de tous les protagonistes (point de Kennedy, de Oswald ou de Garrison ici) et qu’il ait déplacé l’intrigue dans un pays imaginaire… cette façon de procéder ayant permis d’éviter, d’une part, d’éventuelles difficultés juridiques avec les autorités américaines et, d’autre part, de conférer à l’intrigue un ton plus universel.
"I… comme Icare" est avant tout une critique féroce des sociétés modernes et plus précisément des comploteurs qui, dans l’ombre, font et défont les gouvernements sans se soucier de la moindre morale... en comptant sur l’obéissance du peuple et sa soumission à l’autorité.
- Des scènes mémorables, comme par exemple celle où l'on procède à l'expérience de Stanley Millgram.
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L’expérience de Milgram (1963) sur la soumission à l’autorité a été largement popularisée par le film I comme Icare.



