jeudi 16 juin 2022

Le 16 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Qu’on ne dise pas que c’est une injustice 
d’ordonner à un boiteux de marcher droit 
quand on lui donne le moyen de remédier à son infirmité. »
 
(Saint Augustin)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

L’amour qui lui ravit la vie
Le fait survivre après sa mort :
Il se met dans l’Eucharistie.
Ô Cœur, que votre amour est fort !



 

16 JUIN
 
 
 


 


 
              
              Honorez aujourd’hui l’intérieur de Marie possédant avec plénitude tous les dons du Saint-Esprit. Considérez-les l’un après l’autre dans cette âme sacrée. Isaïe vit sur le sommet de cette verge de Jessé, l’Esprit du Seigneur qui se reposait, l’esprit de sapience, d’entendement, de conseil, de force, de science, de piété et de crainte. Il ne faut pas nous amuser à éplucher comme quoi ni en quel degré l’âme bienheureuse de Marie a possédé les dons et les fruits du Saint-Esprit, car cela surpasse notre admiration et nos méditations. Il suffit de la saluer et révérer pleine de grâces et pleine de tous les dons que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont voulu communiquer uniquement à la plus aimable de leurs créatures, qui a été la perfection de leur ouvrage.

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

qui aviez pour principe 
de ne rien demander et de ne rien refuser,
priez pour nous.
 

          Le 16 juin 1622, notre Père saint François de Sales, pour obéir à l’ordre que le Pape Grégoire XV lui avait donné d’aller présider au chapitre général des RR. PP. Feuillants, se rendit à Pignerol, où cette assemblée était assignée. Il eut de grandes fatigues en ce voyage, parce qu’il était fort incommodé et qu’il faisait une chaleur extraordinaire. Mais il estimait si peu sa vie qu’il l’a toujours prodiguée pour l’obéissance au Souverain Pontife et pour la charité du prochain. Ses travaux le rendaient plus usé que vieux, car il n’avait encore que cinquante-cinq ans, mais il était néanmoins assez faible ; aussi allait-il à sa fin, n’ayant vécu que quelques mois après ce voyage. Sa ferveur était si active qu’il semblait à ces bons Religieux tenir parmi eux leur doux, dévot et fervent saint Bernard. Il y eut quelqu’un de la troupe qui ne put s’empêcher de dire : « Monseigneur, il nous semble voir au milieu de nous notre Père saint Bernard. » Le Saint lui répondit : « Priez Dieu que je devienne son imitateur comme, par la divine grâce, je suis son admirateur et son fils dévoué : car sachez que j’ai été en pèlerinage à Cîteaux et à Clairvaux pour honorer ses saintes reliques et sa solitude. Sachez encore que j’ai fait grand capital d’allier ma maison à la sienne par le mariage de mon frère de Thorens à la fille de notre Mère de Chantal. » Ces bons Pères reçurent le saint Prélat non-seulement comme un commissaire apostolique, mais comme un Ange du ciel. Il se tenait parmi eux plutôt comme un bon père que comme un juge, écoutant avec une patience admirable les prières des uns, les plaintes des autres et les raisons de tous, qui avaient une facilité et liberté non pareilles de l’aborder, et ne méprisant rien, non pas même les plus petites choses, ce qui causa un peu d’inquiétude à quelques personnes qui auraient voulu plus de promptitude. Mais il leur donna instruction et exemple de patience, disant qu’il faut, pour la satisfaction des grands et des petits, entendre les petites et les grandes choses et les comparer les unes avec les autres ; qu’en agissant autrement on ferait une injustice aux grands ou aux petits, et que les Anges prennent un intérêt non pareil à ces derniers pour nous obliger à y faire une attention toute spéciale, selon l’avis de Notre-Seigneur.

 

 

ÉGALEMENT au 16 JUIN :
 
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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