Jésus-Christ pourra définitivement être déclaré « dépassé ». Dépassé en tant que Fils de Dieu ; en tant qu’unique Sauveur.
On continuera à dire son nom, à parler de lui, à le citer à la messe, mais simplement en le présentant comme un exemple de « tolérance », d’« accueil de l’autre » - comme on dit - d’« homme de paix ». Une sorte de « prix Nobel de la paix » avant l’heure.
L’Amazonie déclarée « lieu d’une nouvelle révélation », sera comme une sorte de terre promise virtuelle servant à démontrer que l’homme peut être sauvé par lui-même en écoutant sa seule conscience, comme l’a déjà enseigné le pape François lorsqu’on lui a posé la question de la communion eucharistique (devenue simple symbole de convivialité partagée) reçue par les « divorcé-remariés » ou les membres de communautés issues de la Réforme luthérienne.
Ce christianisme nouveau se met doucement mais sûrement en place.
Il a germé dans les neurones de quelques théologiens et évêques occupés à « bidouiller » les enseignements de l’Église (Küng, Schillebeeckx, Danneels, Rouet, Noyer...) et il gagne à présent du terrain dans plusieurs pays d’Europe, Allemagne en tête mais aussi Suisse, Belgique, France en étouffant méthodiquement tous les enseignements de l’Église dont il sera bientôt obligatoire d’annoncer qu’ils sont « dépassés » parce qu’inadaptables à la doctrine de « Laudato si’ ».
Dans très peu de temps, l’Église catholique sera donc divisée en deux branches : l’une pré-bergoglienne, l’autre post-bergoglienne.
Pourtant, n’avons-nous pas été prévenus que « toute maison divisée contre elle-même ne peut subsister » (cf. Mc 3, 24) ?
"l’Église catholique sera donc divisée en deux branches : l’une pré-bergoglienne, l’autre post-bergoglienne." Non, il y a l'Eglise catholique indéfectible et la secte conciliaire et sa nouvelle religion qui n'est pas l'Eglise, ni la religion catholique.
