Conte de fées : Viganò s'attend à des "miracles impensables".

Redonner le "feu sacré" aux Catholiques qui sont partis, aux anciens fidèles, errant les bras ballants le dimanche, ne distinguant plus le jour de la louange de ceux du modeste quotidien. Un jour, dans une nouvelle d'Henri Vincenot, un vicaire demande à un ténor fort, de redonner de la vigueur spirituelle à ses paroissiens et là, cette expression vivifiante:"Autant essayer d'embrasser un fromage blanc." Le miracle, pourtant peut arriver. Ni Roland de Lassus ni Vittoria ne parviendraient
à eux-seuls à accomplir ce retournement mais le Cœur adorable de notre Divin Maître ne restera pas insensible devant nos épreuves et il se pourrait bien que le zèle d'excellents pasteurs fasse revenir vers les autels immaculés les brebis échappées des verts pâturages.

@tournesol,Le temps des hommes n'a rien à voir avec "celui de Dieu" qui n'est pas à proprement parler un temps mais Sa Divine Volonté s'accomplissant sur la terre. Il est sûrement nécessaire que nous restions dans l'attente muette que l'on pourrait appeler la Sainte Espérance car la situation l'exige et tout doit être mis à plat, une forme de purification précède la Victoire. Monseigneur Vigano, avec son humilité et son zèle jamais défaillant peint discrètement le chef d'œuvre de la Reconquête toute offerte au Christ-Roi.

- "La paix qui suivra (la Guerre toute proche de 1914-1918) sera une fausse paix. La lutte continuera sous des formes diplomatiques, sociales, économiques, financières. Le monde croulera dans l'impiété, l'impureté, le complet oubli de Dieu et courra à son châtiment. Les français iront jusqu'aux confins du désespoir; ils ne reprendront courage que contre eux-même; une à une, les solutions proposées pour porter remède à leurs maux échoueront. C'est seulement quand tous les recours aux moyens humains seront épuisés et que tout semblera perdu, que le Sacré-Coeur interviendra. Alors apparaitra l'élu de Dieu et la France ne pourra nier qu'elle devra au Sacré-Coeur son Salut !" (Madame Royer, décédée en odeur de sainteté en 1924, fondatrice de l'Association de Pénitence et de Prière au Sacré-Coeur de Montmartre; note confiée à l'Abbé Domain le 24 mai 1914).