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Un péché impardonnable : L'Osservatore Romano s'excuse

Le directeur du quotidien du Vatican L'Osservatore Romano, Andrea Monda, s'excuse d'avoir publié un article du père Giacomo Ruggeri.

Ruggeri a été condamné à deux ans et six mois de prison pour avoir "agressé" une fille de 13 ans.

Ancien attaché de presse du diocèse de Fano, en Italie, Ruggeri a été reconnu en juillet 2011 par un maître baigneur sur une plage publique alors qu'il jouait avec la fille.

Le lendemain, la police a secrètement installé des caméras qui documentaient une plus grande caresse des deux, ce qui a même attiré l'attention des baigneurs qui les entouraient.

L'Église de la Miséricorde d'aujourd'hui traite les crimes comme ceux de Ruggeri comme des péchés pour lesquels le Christ n'est pas mort et qui ne peuvent donc être pardonnés.

#newsZhpwuhadmz
jacouille54
Pourquoi ecrivez-vous "agressé" avec des guillemets ? Ce n'est peut-être pas un viol (qui implique pénétration) mais c'est bien une agression sexuelle. Le pardon est une autre affaire. L'Eglise récolte aujourd'hui les fruits de décennies de miséricorde pour des pervers, en particulier sous Jean-Paul II
Catholique et Français
"...L'Eglise récolte aujourd'hui les fruits de décennies de miséricorde pour des pervers, en particulier sous Jean-Paul II" (sic !); voici un exemple parmi d'autres (Dalaï Lama...) de ce qui s'est passé sous le pontificat de "saint" Jean-Paul II, le "sancto subito" : Marcial Maciel Degollado (mort à Jacksonville, Floride, le 30 janvier 2008), fondateur de la «Légion du Christ» et Supérieur …Plus
"...L'Eglise récolte aujourd'hui les fruits de décennies de miséricorde pour des pervers, en particulier sous Jean-Paul II" (sic !); voici un exemple parmi d'autres (Dalaï Lama...) de ce qui s'est passé sous le pontificat de "saint" Jean-Paul II, le "sancto subito" : Marcial Maciel Degollado (mort à Jacksonville, Floride, le 30 janvier 2008), fondateur de la «Légion du Christ» et Supérieur Général de la «Congrégation des Légionnaires du Christ», qui revendique plus de 700 prêtres et 3.000 séminaristes. Proche de «saint» Jean-Paul II, il participa à plusieurs synodes, et devint consultant permanent de la Congrégation pour le Clergé. Il a été publiquement accusé d'actes de pédérastie sur leurs personnes par d'anciens séminaristes, en 1956 et 1997; le 14 juin 1948, à la suite d'accusations lourdes portées contre lui, le Vatican de Pie XII demande que l'on n'érige pas canoniquement la congrégation. On lui présente ainsi dix-huit (dix-huit !) chefs d'accusation, dont mensonges, alcoolisme, séquestration de jeunes séminaristes qui auraient l'interdiction de se confesser à un autre prêtre, trafic de drogues et manque d'attention à la formation des séminaristes… Les accusations continuent pendant plusieurs années, au point que le Vatican demande à l'évêque du lieu de dissoudre la congrégation. Marcial Maciel voit alors le cardinal de la Congrégation pour les religieux, qui affirme l'invalidité de cette annulation, le cardinal n'ayant pas signé l'acte de dissolution. Vers 1954, un séminariste de Mexico écrit au Cardinal Valerio Valeri, Préfet de la Congrégation pour les Religieux, lui racontant qu’il a vu Maciel s'injecter de la drogue et avoir un comportement déplacé avec de jeunes garçons. Ces inquiétudes sont partagées par un prêtre qui dirige alors la grande école de la Légion. Le Cardinal Valeri décide, en 1956, de suspendre Marcial Maciel de ses fonctions, et demande à des prêtres carmes de s'occuper des maisons dirigées par la congrégation. Une visite apostolique est menée pour vérifier la teneur des soupçons. En 1959, les visiteurs du Vatican concluent l'enquête par un non-lieu, bien que le principal enquêteur fasse état, dans le rapport, de ses doutes sur l'innocence de Maciel. L'un des adolescents alors interrogés dira plus tard que lui et les autres jeunes avaient tous menti pour protéger le père Maciel qu'ils admiraient… Celui-ci est rétabli dans ses fonctions de supérieur général par le cardinal Clemente Micara, Vicaire Général de Rome. Le décret est signé par le cardinal Micara à un moment où il n'était pourtant pas autorisé à le faire, pendant la vacance du siège apostolique, entre la mort de Pie XII et l'élection de Jean XXIII. Le 29 juin 1983, a lieu une relecture de la constitution de la «Congrégation» à la suite du Concile Vatican II, par la Congrégation pour les religieux. Elle conduit à l'«approbation définitive» des constitutions des Légionnaires du Christ par le Vatican. En 1992 lors de la Conférence des évêques d'Amérique latine, «saint» Jean-Paul II demande au père Marcial de l'accompagner. En novembre 1992, Marcial Maciel est réélu supérieur général de la Légion du Christ lors du deuxième chapitre général. «Saint» Jean-Paul II lui demande de participer au «synode des évêques sur la vie consacrée et sa mission dans l'Église et dans le monde» à Rome entre le 2 et le 29 octobre 1993. Il devient «consultant permanent» de la Congrégation pour le clergé à partir de 1994, et membre de l'"assemblée spéciale du synode des évêque pour l'Amérique" à Rome en 1997. La Légion du Christ fonde en 1993, avec l'accord de «saint» Jean-Paul II, un Athénée pontifical, l'Université pontificale Regina Apostolorum, créant une université de… théologie, philosophie et… de bioéthique ! C’est la première université de bioéthique du monde. «Saint» Jean-Paul II soutient de nombreuses fois la Légion du Christ, rendant des visites aux légionnaires à Rome, écrivant une lettre à Marcial pour les 50 ans de son ordination, en 1994. « Saint » Jean-Paul II écrit à cette occasion: «Depuis le jour de votre ordination sacerdotale, Vous avez voulu mettre le Christ, l’Homme Nouveau qui révèle l’infini amour du Père aux hommes qui ont besoin de rédemption, comme critère, centre et modèle de toute votre vie, et de celle de ceux qui, depuis 1941 vous ont suivi, découvrant en Vous un père spirituel proche et un guide efficace dans l’aventure passionnante du don total à Dieu dans le sacerdoce». Le Pape ordonnera même certains légionnaires dans la Basilique Saint-Pierre de Rome lors du cinquantenaire de la fondation. Le 26 novembre 2004 le "Regnum Christi" reçoit une approbation définitive de ses statuts par le Vatican. Le 30 novembre 2004, «saint» Jean-Paul II reçoit en audience les Légionnaires du Christ et les membres de Regnum Christi à l'occasion des soixante années de ministère sacerdotal du père Maciel et lui rend un hommage appuyé dans son discours : «J'adresse tout d'abord mon salut affectueux au cher Père Maciel, que j'accompagne volontiers de mes voeux les plus cordiaux pour un ministère sacerdotal empli des dons de l'Esprit Saint !» «L'heureux anniversaire qui nous voit tous rassemblés autour du Fondateur, alors qu'il nous invite à faire mémoire des dons qu'il a reçus du Seigneur au cours de ces soixante années de ministère sacerdotal, constitue dans le même temps l'occasion de réaffirmer les engagements que vous avez pris au service de l'Evangile en tant que Légionnaires du Christ !» En 1976, 1978 et 1989, l'évêque John McGann envoie au Vatican une lettre d'un ancien prêtre de la légion du Christ, accusant à nouveau Maciel d'abus sexuels. Celles-ci restent sans effets, l'enquête de 1956-1959, qui donnait comme non fondées les accusations contre Maciel, ayant porté un discrédit sur les allégations ultérieures. En 1997, un quotidien américain, The Hartford Courant publie des accusations contre lui, huit membres de la Légion du Christ disant avoir été abusés dans les années 1950-60, alors qu'ils avaient entre 10 et 16 ans. La même année, une enquête du quotidien mexicain La Jornada, le met également en cause. En 1998, le Saint-Siège est officiellement saisi par ces huit personnes.
D'après Jean-Marie Guenois, journaliste à La Croix, l’instruction de ce dossier est, selon le témoignage du Cardinal Ratzinger à l’évêque de Coatzacoalcos (Mexique), gelée en 1999 à la demande de «saint» Jean-Paul II, en raison de la floraison de vocations dans cette œuvre et parce que les faits, qui remonteraient à plus de trente ans, sont prescrits. D'après le National Catholic reporter, le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'État du Saint-Siège, s'est ainsi personnellement opposé à la poursuite de l'enquête par le cardinal Ratzinger et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Toutefois, en décembre 2004, alors que Maciel vient, à nouveau, d'être honoré au Vatican pour l'ensemble de son œuvre, le Cardinal Joseph Ratzinger décide, de son propre chef, la reprise de l'enquête.

Le 4 février 2009, le New-York Times révèle que le père Maciel a mené une double vie et a eu, au moins, une fille. Le 5 février 2009, Jim Fair -porte-parole des Légionnaires du Christ aux États-Unis, confirme que le P. Marcial Maciel a eu une liaison avec une femme dont il a eu une fille. «Nous sommes peinés et attristés pour toutes les souffrances que certains actes du P. Maciel ont provoquées à l'Église et à ses membres. La Croix rapporte, le 9 février, que «les Légionnaires du Christ admettent la double vie de leur fondateur».
Le 31 mars 2009, la Légion du Christ annonce qu'elle doit recevoir une visite apostolique par des évêques envoyés par le Vatican. Plusieurs prêtres de la congrégation la quittent en 2009, soulignant des manquements de leurs responsables dans l'élucidation des affaires concernant le père Maciel. Fin août 2009, l'existence de trois fils mexicains, nés d'une autre mère, est dévoilée par la presse ! En mars 2010, deux de ses fils dénoncent des viols commis à leur encontre par Maciel. La double vie du père Maciel, utilisant parfois une fausse identité, et gérant d'une façon opaque une fortune considérable, est de plus en plus mise au jour. Pour le sociologue et psychanalyste Fernando Gonzalez, auteur de deux ouvrages sur la Légion du Christ, son fondateur «était un calculateur rusé qui s'adaptait parfaitement à chaque situation». Une partie de la hiérarchie catholique est aussi très critique envers le père Maciel. Pour Edwin O'Brien, archevêque de Baltimore, Maciel est un «entrepreneur génial qui, avec des tromperies systématiques, a utilisé la Foi pour manipuler les autres en fonction de ses intérêts égoïstes».
Cette double vie pourrait avoir été protégée par certains membres de l’Ordre… Ainsi, par un vœu spécial, levé seulement en 2006 à la demande expresse du Saint-Siège, les prêtres de la congrégation s'obligeaient à ne pas critiquer leurs supérieurs. Plusieurs prêtres de la congrégation la quittent en 2009, soulignant des manquements de leurs responsables dans l'élucidation des affaires concernant le père Maciel. Le 15 mars 2010 la Légion du Christ annonce la fin de la phase d'enquête de visite apostolique qui avait commencé le 15 juillet 2009. Le 25 mars 2010, dans un communiqué signé par l'ensemble de sa direction, la Légion du Christ atteste la réalité des «actes d'abus sexuels sur des séminaristes mineurs» dont le père Maciel était accusé. Les signataires déclarent: «Nous voulons demander pardon à toutes les personnes qui l’ont accusé dans le passé, que nous n’avons pas crues et que nous n’avons pas su écouter, car à cette époque nous ne pouvions pas imaginer de tels comportements.»
Le 30 avril 2010, les évêques chargés de l'enquête apostolique rendent leur rapport au pape. D'après un communiqué du Saint-Siège, publié le 1er mai, des comportements très graves et objectivement immoraux du père Maciel sont confirmés par des témoignages incontestables. Ils se «présentent parfois comme de vrais délits et démontrent une vie sans scrupules ni authentique sentiment religieux». Le communiqué mentionne aussi que «le fondateur avait créé autour de lui un mécanisme de défense qui l'a rendu inattaquable pendant longtemps». D'après plusieurs vaticanistes, les dirigeants de la congégation sont remis en cause, le Saint-Siège dénonçant implicitement une époque d'occultation. Un délégué du Saint-Siège va être nommé pour procéder à des réformes au sein de la congrégation. L'identité de la congrégation, et son exercice de l'autorité doivent notamment être redéfinis ».
jacouille54
@Catholique et Français : l'affaire Marcial Maciel est en effet une des plus épouvantables qui soient. Ca s'étale sur plus d'un demi-siècle et il n'a jamais été sanctionné, malgré des dizaines (probablement des centaines) de plaintes qui ont toutes été ignorées. Il était déjà signalé en 1948, comme vous le faites remarquer. C'est tout simplement horrible. Et comme souvent avec un fondateur …Plus
@Catholique et Français : l'affaire Marcial Maciel est en effet une des plus épouvantables qui soient. Ca s'étale sur plus d'un demi-siècle et il n'a jamais été sanctionné, malgré des dizaines (probablement des centaines) de plaintes qui ont toutes été ignorées. Il était déjà signalé en 1948, comme vous le faites remarquer. C'est tout simplement horrible. Et comme souvent avec un fondateur pervers narcissique, c'est toute l'oeuvre (ou en tout cas sa tête) qui est contaminée. Benoît XVI aurait dû purement et simplement dissoudre cet ordre irréformable mais n'en a pas eu la volonté ou le courage. La preuve, les scandales continuent en haut lieu à la Légion: www.lenversdudecor.org/-Pere-Marcial-Maciel-.html
Psaume 62
Le pervers Maciel avait une capacité hors norme de manipulateur.
« La principale objection à la canonisation de Jean Paul II vient de son soutien au fondateur des Légionnaires du Christ, le P. Marcial Maciel (mort en 2008). Celui-ci menait une double vie dont la face occulte mêlait frasques sexuelles (il eut trois enfants avec deux femmes et entretint des rapports homosexuels avec des séminaristes …Plus
Le pervers Maciel avait une capacité hors norme de manipulateur.

« La principale objection à la canonisation de Jean Paul II vient de son soutien au fondateur des Légionnaires du Christ, le P. Marcial Maciel (mort en 2008). Celui-ci menait une double vie dont la face occulte mêlait frasques sexuelles (il eut trois enfants avec deux femmes et entretint des rapports homosexuels avec des séminaristes), abus de pouvoir et malversations financières (notamment des captations d’héritages), comme l’a démontré l’enquête ordonnée par le successeur du pape polonais, Benoît XVI. C’est ce dernier qui, presque aussitôt élu, mit Marcial Maciel « sur la touche », en pénitence jusqu’à sa mort. Tandis que le pape Jean Paul II avait reçu en audience et béni Marcial Maciel le 30 novembre 2004, à une époque où les accusations contre le fondateur des Légionnaires du Christ avaient franchi le mur du silence au sein même du Vatican.

Même si le pape était alors en phase finale de la maladie qui devait l’emporter quelques mois plus tard, il est certain que Jean Paul II était favorablement impressionné par la congrégation des Légionnaires du Christ, en apparence si dynamique et florissante. Il admirait la fondation de Maciel, lequel n’avait pas son pareil pour faire sa publicité tout en feignant la piété la plus accomplie et la plus haute spiritualité (allant jusqu’à plagier des livres écrits par d’authentiques spirituels, tel le fondateur de l’Opus Dei, saint Josémaria Escriva de Balaguer). Prévenu contre les manipulations et les intoxications qui étaient monnaie courante dans son pays sous le régime communiste, le pape polonais se défiait des accusations portées contre un prélat dont « les œuvres » semblaient répondre en tous points aux critères de la nouvelle évangélisation : priorité au sacerdoce, piété, formation en profondeur des séminaristes, attachement à la beauté de la liturgie, sûreté doctrinale, investissement dans l’instruction des élites, surtout en Amérique Latine, sans oublier toutefois les pauvres auxquels étaient ouvertes certaines écoles de la Légion du Christ.

Ayant eu personnellement l’occasion de visiter certains de ces pensionnats au Mexique dans les années 90, je puis témoigner que les apparences étaient vraiment « bluffantes », les pensionnaires et les jeunes prêtres qui les encadraient dans un temps strictement partagé entre travail, prière et détente, montrant un enthousiasme et une joie de vivre plutôt rares de ce côté-ci de l’Atlantique, même dans les établissements catholiques.

Répondant à cette objection du soutien de Jean Paul II au Père Maciel, au cours d’une conférence de presse le 22 avril au Vatican, Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause en canonisation de Karol Wojtyla, a certifié que l’enquête approfondie qui avait été menée sur sa vie et son action n’avait montré « aucune implication personnelle de Jean-Paul II » (cf www.la-croix.com/…/Affaire-Maciel-…) dans les affaires de la Légion du Christ. Autrement dit, s’il y a eu faute par omission, le pape n’a pas été complice du fondateur de la L.C. ni « acheté » par lui (comme l’ont été des prélats du Vatican) ; et il aurait totalement partagé l’indignation de son ami et successeur Benoît XVI si on lui avait démontré la véracité des accusations portées contre Martial Maciel, sur lesquelles enquêtait déjà le préfet de la Congrégation de la foi, le cardinal Ratzinger. Mais l’enquête n’aboutira qu’en 2010, date à laquelle le pape Benoît XVI a pris les rênes de la Légion du Christ en ordonnant une vaste réforme de la congrégation et en nommant un délégué papal pour la superviser.

Cela n’a pas empêché Benoît XVI de lancer le processus de canonisation de son prédécesseur, sans attendre le délai normal de cinq ans après sa mort, tant la « vox populi » rejoignait sa propre conviction de la sainteté de Jean Paul II dont il avait été pendant près de vingt-cinq ans le principal collaborateur.

Il existe d’autres exemples dans l’histoire de l’Eglise de saints et de papes qui ont été trompés par des personnes de leur entourage ou mystifiés par des affabulateurs, sans qu’ils aient été le moins du monde complices, mais au contraire victimes, de ces tromperies ou mystifications. Un des exemples les plus connus en France est celui de sainte Thérèse de Lisieux « menée en bateau », ainsi que le pape Léon XIII lui-même, par le libre-penseur anticlérical Leo Taxil comme le rapporte Mgr Guy Gaucher : « Léo Taxil inventa l’histoire de Diana Vaughan. Cette jeune fille américaine se serait convertie après avoir appartenu à la franc-maçonnerie, où elle était l’enfant bien-aimée de Lucifer et la fiancée d’un démon. Thérèse y a cru de tout son cœur, elle a prié pour Diana ; elle lui a même écrit en lui envoyant sa propre photographie dans le rôle de Jeanne d’Arc. Tout cela jusqu’au jour où Taxil a révélé publiquement l’inexistence de Diana, au cours d’une conférence de presse donnée à Paris, où il a projeté la photo de Thérèse. Et Thérèse a su tout cela. Elle a été trompée, bafouée, et surtout blessée dans les dimensions les plus intérieures de sa foi et de son amour. Sainte Thérèse évoque cette épreuve dans le manuscrit C. » (Guy GAUCHER, Histoire d’une vie, Cerf, Paris 1982, p. 176-179 et 193-194, cité par www.mariedenazareth.com) »

Source : le site « Aleteia »
Catholique et Français
La rigueur et la droiture sont amplement suffisantes pour soulever la pierre du vice et de l'imposture et démasquer en pleine lumière les cloportes qui s'y cachent en mettant sur le même plan les cas de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face et de "saint" Jean-Paul II; passons rapidement sur le cas de Léon XIII qui n'est pas et ne sera jamais canonisé, et pour cause... D'abord, …Plus
La rigueur et la droiture sont amplement suffisantes pour soulever la pierre du vice et de l'imposture et démasquer en pleine lumière les cloportes qui s'y cachent en mettant sur le même plan les cas de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face et de "saint" Jean-Paul II; passons rapidement sur le cas de Léon XIII qui n'est pas et ne sera jamais canonisé, et pour cause... D'abord, l'affaire Diana Vaughan, dont la gravité et la portée ne sont en rien comparables avec l'affaire Maciel (aux innombrables victimes, sans parler de l'Honneur de l'Eglise), n'a duré qu'un tout petit nombre d'années et la pauvre petite Thérèse, blottie au fond de son Carmel de Lisieux, n'en a eu à connaitre que de très loin, indirectement et par ce qu'une bonne presse trop naïve et trop imprudente en disait : c'est à dire pas grand chose ! Lorsque cette affaire a été dévoilée, la (vraie) sainte, dont la photographie avait été même utilisée pour l'imposture, en fut violemment mortifiée et cela contribua à exacerber son immense sainteté, pour notre plus grand bonheur. La question est très différente et d'un tout autre niveau dans la complicité entre Maciel et "saint" Jean-Paul II : tout d'abord cette affaire était connue depuis des décennies quand le pape polonais est monté sur le trône de saint Pierre; et elle a continué bien après sa mort, soit en tout des dizaines et des dizaines d'années ! Faut tout de même le faire !!! Ensuite, un pape gouvernant le Vatican, Vicaire du Christ, contrairement à une petite et jeune religieuse bien cloîtrée dans une petite ville de province française, a TOUS les moyens à sa disposition pour faire la lumière sur une affaire plus que doûteuse, surtout au cours de l'un des pontificats les plus longs de l'histoire. C'est une prévarication gravissime que d'être resté bras croisés quand on sait le mal qu'a fait ce monstre de Maciel, mal sans commune mesure avec l'affaire Vaughan. Bien pire, bien plus, usant de sa place privilégiée, "saint" Jean-Paul II, ce saint d'un nouveau genre, en a profité pour couvrir et promouvoir Maciel, comme je l'ai souligné plus haut : amitiés, éloges, encouragements, invitations, approbations, refus d'enquête, mépris des avertissements etc... etc... Ces abominations sont une tâche supplémentaire, si besoin était, sur la mémoire de ce drôle de "saint", mort sans le moindre signe de repentir sur cette affaire. Oui, de fait il est particulièrement abject de salir une nouvelle fois Thérèse en la comparant à un tel personnage. Saint Pie X accusait les Sillonnistes de ne pas craindre de "faire entre l’Évangile et la Révolution des rapprochements blasphématoires qui n’ont pas avoir l’excuse d’avoir échappé à quelque improvisation tumultueuse". Ainsi en va-t-il des rapprochements que font les dévots de "saint" Jean-Paul II avec Thérèse de Lisieux, que saint Pie X appelait "la plus grande sainte des temps modernes".
Psaume 62
Comment ne pas éprouver de la perplexité et de la colère quant à la gestion de cette affaire, et comment ne pas compatir aux souffrances des victimes de Maciel ? Mais l’acharnement d’avocat du diable - qui n’est pas inspiré à mon sens par l’esprit d’humilité de Thérèse la grande sainte normande - que met notre frère à salir la mémoire de saint Jean-Paul II, est pathétique à mes yeux. Les …Plus
Comment ne pas éprouver de la perplexité et de la colère quant à la gestion de cette affaire, et comment ne pas compatir aux souffrances des victimes de Maciel ? Mais l’acharnement d’avocat du diable - qui n’est pas inspiré à mon sens par l’esprit d’humilité de Thérèse la grande sainte normande - que met notre frère à salir la mémoire de saint Jean-Paul II, est pathétique à mes yeux. Les accusations et les objections soulevées ci-dessus trouvent leur réponse dans l’extrait de l’article que j’ai cité supra. Heureusement que les « lunettes » que met le Bon Dieu pour juger et transformer en Lui les âmes, particulièrement les Saints, sont des lunettes de Justice toute miséricordieuse, car sinon quel pécheur, fût-il devenu un saint grâce à Lui, pourrait-il subsister un seul instant en Sa présence si sainte ? Espérons pour les âmes de ceux qui jugent très durement et catégoriquement saint Jean-Paul II et d’autres saints telle que sainte Teresa de Calcutta ou plus généralement leurs prochains, que le jugement de Dieu ne soit pas en miroir de leurs propres jugements malveillants et durs. De toute manière l’Église a jugé et le Ciel a parlé : fr.aleteia.org/…/les-miracles-at…

Extrait de l’Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux de sainte Thérèse de Lisieux :

« Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ve vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !… »
Catholique et Français
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